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sous les nuages (sun)

@ Invité

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Mer 28 Aoû - 21:52
maison trop grande cachant les déboires de gamins écaillés, pupilles qui se contractent en croisant les faisceaux lumineux, asphaltes décolorés des murs sur lesquels le jour s'est éteint, il y a quelques heures déjà. encéphale dans le brouillard, silence qui ternit l'atmosphère, les amis de passages déjà partis, l'ivresse de la nuit avec eux. pensée obsolètes, conscience envolée à fur que les verres se vidaient. staz, prise dans un état second, vénus surannée, fugace, ses lippes qui ont lancé des sourires toute la soirée, son rire cristallin qui a résonné contre les murs, écho d'une destruction continue, d'une danse avec des démons qui ne lâcheront pas. visages inconnus qu'elle a imprégné dans sa mémoire, inconnus dont les mots lui ont parus trop fades. tempête dans les tripes, gamine tempête, regard maussade, blasé, inconsciente au dessus d'un ravin. elle ferme les yeux staz. tout les jours. pour ne pas voir sa chute imminente. alors, elle a nourrit sa peine de liquides amers, mouvant son corps au rythme de la musique, cône qui s'est autodétruit sous ses yeux en même temps que les minutes passaient. lentes mais sûres. staz, son palpitant s'emballe lorsque passive, ses iris font le tour de la pièce. entourée d'étrangers, aussi éméchés qu'elle, qui sont tombés dans les bras de morphée. boîte crânienne qui martèle ses rêveries, lucides, axiome de la fragilité des illusions. corps endormis qu'elle enjambe sans difficulté, sourire narquois au creux des lèvres. pièces qu'elle parcourt, observant dégâts qu'elle a probablement aidé à causer. silhouette aperçue, cheveux bruns, et la gamine se lance à sa poursuite. sun, t'étais passée où? sourire qui en dit long, gamine de nouveau euphorique. instable, trop lunatique staz, à faire pâlir les astres, frissons glacés dans le dos. staz, c'est ce foutu paradoxe qui erre dans ces couloirs comme un présage funeste, c'est les je t'aime aussi trop vite prononcés, mensonges sur mensonges, gênes défectueux, poisons pour oublier son cœur meurtri. abîmé depuis qu'il est parti, sans elle. qu'il est mort, et staz, regrets qui plane au-dessus de son existence, épée de damoclès, inexorable vérité. ça, c'était une fête putain. nouveau rire qui résonne sur les murs comme un adage égayant les nuits insomnies. peu de souvenirs de cette soirée, quelques bribes, souvent floues. comme toujours. habitudes de ces corrosions spontanées, annihilation de cette toxicité propre à eux-mêmes, gamins dont les avis sont déjà tranchés. révoltés. mais staz, comme à chaque fois, cerveau dans le brouillard, rien n'est plus clair, tout semble édulcoré, et les songes se confondent avec une autre réalité.  

@ Invité

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Mer 28 Aoû - 22:44

J’contemple ton visage, et j’l’envisage.
@staz kidd


le cardio qui s'obtempère. les guibolles s'affolent. les paroles s'envolent.  trop tôt pour rester sur terre. tu te laisses emporter dans les aires. dans cette fureur fuguese et animalière. tu te laches. les battements de ton coeur s'unissent. l'étreinte se ressert de ta chair à l'organe. tu le défis. c'est toi qui gagnes. tu t'efforces de continuer. des gestes brusques, des rudiments qui te propulsent. apollon 9, tu rejoins la spacialité de tes mouvements. des étirements lugubres, des vibrations futures qui valsent tes sentiments. qui ajourent ton esprit violé par la dangerosité des assonances douteuses. tu balances la viralité de ton corps volatif, tu fends la chaleur corporel des individus qui t'entourent. ta bouille s'emballe dans une salade d'expressions, des allitérations physiques qui recalent l'hormonale. du lyrisme qui propose le sourire angélique. la beauté de la chimère qui la popule. l'idyllisme d'un corps qui se mêle. un corps qui se jette. une silhouette inerte. une silhouette qui se noit dans les vagues vénusiennes. les yeux qui coulent dans les regars gouapes. les alizées t'emportent. à contre sens, tes cheveux sifflotent. la musique résonne. des champs lyriques échos d'amour. c'est l'heure du slow. du solo. tu retrouves tes pommeaux glutineux, tes courbes intrinsèques qui te fascinent. solitude mortuaire. tu t'extirpes. le mouvement agglutinant tes hanches. la musique se fait écho. tu arrives pas, le son est faux. il se redoute dans ton esprit. à jamais. entrechoquée. par l'altesse de la nuit. des tes nuits. de ta vie. ce coeur reconnaissable. ce visage des fables, des comptes de fées. une clémence adroite qui marque ses joues par des fossettes imprégnées. tu revêtis ce sourire. ce fameux. celui qui fait tomber. celui qui illumine."j'me défoule sur la piste. j'séduis certains petits curieux." des paroles profondes. argumentées par la présence volatile de cette robe. une robe osée qui provoque. un dédain calculé pour les testostérones éronnées. les balbutiements quand son visage devient redevant. le paroxysme de l'amusement avait été atteint. la lune à son zénith s'éteint. la soirée finie. l'amusement partie. le plaisir oublie. l'amour gidien de l'alcool l'avait retenu. des shots narquois qui revetissent son visage. son esprit.éphémère.à moitié. comme toujours. comme le jour. la badine se lasse. la soirée atonique finie. il fallait rentrer. une épice accentuée comme les pas deviennent longs."de fou, j'ai kiffé. j'veux bien rester mais faut y aller." un comportement responsable. inconçevable. rare. délimitée. une maitrise de soi époustouflée, comme par la foule qui applaudit. intérieurement, c'est le bordel. des pulsations qui la retiennent de crier. de souffler. de dormir. de jouer. d'embrasser. une restriction soudaine. une restriction vaine. fallait s'amuser. à la sortie. une auto obscure. difficile de l'aperçevoir. elle y rentre sans retenu. une odeur familiale. une amertume maternelle. l'amande fraiche du parfum de voiture. éronnée, elle tire son ami."t'vas pas me dire que t'arrives pas à rentrer dans une voiture ?" le rictus se présentait. s'accentuait. se renforcait. elle pouffait de rire. assez pour retourner son chauffeur. un regard vain qui valait des onomatopées soudaines. prête à mourrir. de rire. la soirée finissait en beauté. dans un éclat de rire assumé.

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