La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

eva -- truth is that it was always going to end

@ Invité

avatar
   
#
Sam 22 Fév - 20:58
Elle attend devant son dressing, en sous-vêtements, elle ne sait pas quelle robe elle peut mettre. Sa main va et vient sur le collier que Gaspard lui a offert à la Saint-Valentin, sa langue qui passe sur ses lèvres dans le seul et unique but de les humidifier. Elle a le coeur qui tambourine dans la poitrine, parce que ça fait longtemps qu'elle n'a pas vu Sven et ses messages se font pressants, elle les efface dès lors que le message s'affiche sur son téléphone, elle a envie de retrouver Gaspard. Elle a envie de se dire que ce mariage aura lieu, qu'ils seront heureux, peut-être qu'ils auront un ou deux enfants, même si Kate n'en veut pas sur l'instant. Elle sait que ça viendra vite sur le tapis, le mariage, les enfants, la descendance. La vie de couple idéale. Comme si la vie était toute tracée. Kate n'en a pas envie, et pourtant, elle a longtemps voulu embrasser cette vie. Mais depuis que Gaspard a fait sa vendetta, c'était beaucoup plus compliqué. Elle attrape deux robes dans son dressing, une à hauteur de genou, et une plus longue. Elle opte pour la plus longue, avec un décolleté peu prononcé. Un coup d'oeil sur son réveil, elle se presse, tire ses cheveux en un chignon presque trop strict, enfile sa veste et embrasse Gaspard qui a décidé de ne pas prendre part à cette soirée. Ça lui donnera une raison de rentrer plus tôt ce soir. Elle prétextera qu'il est malade, ou même qu'elle ne se sent pas bien pour pouvoir retrouver son fiancé. Un nouveau message de Sven, elle efface et joue avec ses doigts alors que son chauffeur l'emmène au Plaza Hotel. Quand elle arrive, elle salue sa mère d'un geste de la main, et répond à l'accolade de son père qui la remercie d'être venue. Et ils entrent, elle serre des mains, embrasse des joues, le coeur serré, et qui se serre un peu plus quand on lui demande où est son fiancé, quand on la complimente sur son collier. Elle rentre dans la salle où se situe le buffet et son regard se pose sur tout, partout. Et elle remarque cette rousse qu'elle a déjà vu plusieurs fois, un sourire se dresse sur ses lèvres et elle récupère deux coupes de champagne avant de se rapprocher de la femme à la chevelure rousse « Dans ces soirées, il faut toujours boire au moins trois-quatre coupes. » Elle lui en tend une avant de lui offrir un sourire compatissant, déposant sa pochette sur la table d'appoint à côté d'elle « Je m'appelle Katherine, mais vous pouvez m'appeler Kate. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 23 Fév - 21:19

truth is that it was always going to end.

@kate byrne@eva fowler

www

Léger sourire dans le miroir qui lui fait face, Eva ne se reconnaît pas. Quelque chose dans son coeur lui échappe. Quelque chose envahit tout son être ; le drape dans une chaleur sourde ô combien agréable, et floute son univers.

Elle est parfaite pour ce gala. La soie nacrée gaine ses formes de femme, la bouche parfaitement dessinée contraste avec son teint si pâle, et pour une fois, la flamboyante chevelure rousse est restée indomptée. Les mèches cuivrées encadrent son visage étrangement apaisé, libérées par un geste suave, à l’abri des regards.

Elle sait qu’elle ne l’y verra pas. Mais elle voudrait lui plaire, tout le temps. Faire un peu plus attention aussi, se découvrir autrement, existant par elle-même plutôt qu’en tant qu’épouse ou bien par ses talents.
Elle sait qu’elle ne l’y verra pas, mais il est là, quelque part, avec elle. En train de la changer radicalement parce qu’il est le premier qui la voit. Parce qu’il est prêt à tout pour faire naître un éclat de rire dans sa voix étouffée, parfois presque confuse d’oser s’exprimer, juste.


-----

2 heures plus tard.

« Eva ». L’époux lui tend son bras pour l’extirper de la voiture, parce qu’elle n’a pas réalisé que le moteur ne tournait plus. Eva est avec lui, mais Eva est ailleurs. Quand elle se dresse à ses côtés, que ses orbes se lèvent sur la surface illuminée et gigantesque de l’hôtel, Eva se sent pâlir sous son teint arrangé. L’angoisse de ces soirées ne s’efface pas quand elle s’y retrouve acculée, qu’importe l’impression de légèreté qui vibre en elle au quotidien.

D’abord, il y a ce trottoir qu’ils remontent. Les portes lourdes qu’ils franchissent. Les manteaux qu’un valet dérobe, avant de désigner la route à suivre.
Et puis le bain de foule. Les visages qui s’alignent, le brouhaha ambiant. Les poignées de mains qui se succèdent, les présentations faites, le clinquant des sourires forcés. La rousse qu’on traîne comme un trophée, admirée dix secondes pour sa beauté céleste, aussitôt oubliée, parce qu’elle s’efface aussi vite qu’un dépôt de buée.

Eva reste en retrait. Brett occupe toute la place par ses grands gestes, son franc-parler. Il sait captiver l’assemblée avec son assurance et son bagou incontestables. Et au final, quel soulagement, car ce monde ne lui convient pas. Elle ne s’y sent pas à sa place, même si elle se sent obligée de faire semblant.

« Merci... » La voix est hésitante, et l’expression surprise, mais le sourire sincère. Une jolie brune approchée d’elle s’en revient du buffet et la rouquine accepte l’invitation à trinquer. Si elle l’a déjà vue, fidèle aux réceptions du Gotha, l’épouse ne se souvient pas de son nom. « Eva Fowler, enchantée » ; mais elle se présente à son tour, la main tendue comme le veut la coutume pour la saluer dans les règles. L’exercice est plutôt récurrent ; on l’aborde avant de couper court à la conversation, car Eva est une femme assommante pour les gens de la haute société. Elle est trop simple et réservée, n’a pas de franc-parler ni de ragots à partager ou de projets pour faire vibrer les autres. « Pourquoi trois coupes ? » Elle porte la sienne à ses lèvres et fixe la rangée de perles ornant son avant-coeur. « J’aime beaucoup votre collier ».

@ Invité

avatar
   
#
Lun 24 Fév - 14:00
C’est fou l’aisance avec laquelle Kate se noie dans la masse de gens tous plus riche es uns que les autres, elle virevolte comme une plume légère soulevée par le vent et le sourire éternel sur ses lèvres ne se fane pas. Et pourtant, elle a beaucoup trop de choses qui tournent dans sa tête, le fait que Gaspard ne soit pas là, qu’est-ce qu’ils vont dire, le fait qu’elle a une montagne de boulot qui l’attend. Tant de choses qui sont complétées par le fait que Sven n’arrête pas de lui envoyer des messages pour savoir quand ils se verront enfin. Kate aimerait pouvoir se détacher de cette relation qui lui fait pus de mal que de bien sur l’instant et pourtant. Elle n’y arrive pas, vivre avec le danger ça lui plait bien plus que vivre dans une vie plate et monotone. Puis elle aperçoit celle qu’elle voit souvent, celle qui semble effacée et dont le sourire ne contamine pas le regard, alors elle en profite pour aller la voir, maintenant qu’elle est seule. Après tout, Kate est seule aussi si elle ne compte pas sur ses parents, elle n’a personne a qui parler ce soir. Et rien de mieux que de l’alcool pour nouer les liens. « Avec plaisir ! » Répond Kate son sourire si franc qui reste sur ses lèvres alors qu’elle passe une main derrière sa nuque. Quand elle se présente, Kate garde le nom de la rouquine dans un coin de sa tête pour s’assurer que la prochaine fois, elle soit là aussi. Ou même pour pouvoir prendre de ses nouvelles quand l’envie lui prendra si jamais les atomes sont crochus et qu’elles s’entendent bien. Pourquoi trois coupes ? Kate avait prononcé ça juste pour la faire rire un instant mais elle continue dans sa lancée « Une ce n’est pas assez pour supporter les soirées de la sorte, deux on est tout juste bien et trois c’est parfait nous ne sommes pas trop ivre pour donner de l’argent sans réfléchir et puis ça donne une perspective sympathique à la soirée. » prononce t-elle en haussant les épaules. Elle s’humidifie les lèvres et elle porte une main à son collier quand elle lui fait un compliment. Elle reprend une gorgée de son champagne « Merci… C’est mon… fiancé qui me l’a offert pour la saint-valentin. » Un sourire nostalgique naît sur ses lèvres maquillées et elle sent que ça vibre dans sa pochette, un coup d’oeil discret à son téléphone et elle soupire. « Je n’ai jamais eu l’occasion de vous parlez, mais pour une fois que nous sommes toutes les deux à moitié seules, j’en profite. » Une nouvelle gorgée de champagne coule dans sa gorge avant qu’elle ne regarde tout autour d’elle, l’hypocrisie sur les traits des hommes trop riches, de ceux qui ne savent pas quoi faire de leur argent et Kate se sent rapidement mal à l’aise, si bien qu’elle passe une nouvelle fois sa main derrière sa nuque « Vous n’avez pas l’air de trop aimer ces soirées, je me trompe ? »

@ Invité

avatar
   
#
Ven 28 Fév - 23:21

truth is that it was always going to end.

@kate byrne@eva fowler

Eva est habituée à faire semblant. Au bras de son époux, le rôle qu’elle joue est parfaitement rôdé. C’est qu’elle y croit tellement que l’imposture ne transparaît jamais. Pourtant, ce soir, elle a trouvé quelqu’un qui sait voir au-delà des apparences et cherche même à creuser…

Les deux femmes isolées s’observent et vient le temps des banalités. Tout ce qu’Eva ne sait pas faire. Lancer une conversation en échangeant des mots tout à fin anodins pour simplement briser la glace, et dériver sur des questions plus personnelles pour mieux apprendre à se connaître. Dans ces soirées, si on ne vient pas vers elle, la rousse est paralysée par la peur et son manque de confiance. Néanmoins, elle sait faire bonne figure et préserver la réputation d’un époux qui s’est donné du mal pour en arriver là.

« Ravie de vous accompagner pour la première, alors ». Ça la déstabilise un peu de ne pas savoir son nom. Eva se dit qu’elle devrait le connaître, surtout si la jeune femme ne juge pas nécessaire de se présenter à son tour. Mais sa mémoire continue de lui faire défaut et elle n’ose pas lui demander. « Il a bon goût », renchérit-elle à propos du cadeau et du fiancé. Ou alors il a été bien conseillé.
Un sourire bienveillant toujours vissé aux lèvres, Eva se perd dans ses souvenirs et le regard de son mari au loin. Anniversaires, Saint-Valentin, il y a longtemps que ces moments ne sont plus que des jours comme tous les autres pour les deux conjoints. Brett n’a jamais le temps et quand il n’oublie pas, les présents viennent plus tard…

Un voilà assombrit soudain ses yeux pâles quand elle se sent percée à jour. La rouquine réfléchit. Quelques lampées d’alcool s’échouent dans son gosier tandis qu’elle tient sa coupe contre son avant-coeur. Puis, son visage s’illumine d’une sincérité délicate, tout en retenue et adorable. « Je suis surtout ici pour lui ». La vérité ne fait pas d’elle une étrangère ni une ingrate qui ne sait profiter de ce que ce monde à lui offrir ; Eva Fowler est un modèle de loyauté pour son époux. « Brett travaille beaucoup » ; une façon déguisée d’insinuer qu’il a sa place ici et qu’elle le soutiendra quoiqu’il lui en coûte. « Et votre fiancé ? Il n’est pas avec vous ? »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 8 Mar - 17:31
Depuis petite, elle est conditionnée à ses soirées mondaines, où l’alcool coule à flot et c’est à celui qui montrera qu’il a le plus d’argent qui gagne. Kate les aime ces soirées mais pourtant, ce soir, elle serait bien restée dans le lit avec Gaspard, pour une fois. Mais sa mère aurait trouvé à redire et Kate ne veut pas décevoir sa mère, tout le monde, sauf elle. Et puis Kate elle avait envie jouer aux bons samaritains ce soir et elle se retrouve alors aux côtés d’une rousse qu’elle a déjà aperçue et a qui elle n’avait jamais eu l’occasion de parler encore. « Si vous voulez, vous pouvez m’accompagner pour les autres aussi, mes parents considèrent que je n’ai plus l’âge pour être chaperonnées, ce qui est vrai, donc je préfèrerais passer la soirée avec vous que de devoir jouer les hypocrites avec ceux qui pensent que tout leur est dû. » Il y en a beaucoup trop ce soir, rien qu’à voir les sourires graveleux des hommes célibataires, qui cherchent une proie avec qui finir, ou même ceux qui se cherchent une femme dans le coin pour pouvoir satisfaire leurs envies alors que leurs pauvres bonnes femmes sont dans le coin, à ne quémander qu’un regard discret, qu’un geste amoureux mais qui se retrouvent sans rien d’autres que leur tristesse et leur désespoir. Quand elle complimente Gaspard, Kate continue de toucher à son collier « Oui, je ne m’attendais pas à ça en vérité. » Après tout, est-ce qu’elle s’attendait à faire la saint-valentin ? Certainement pas. Mais ils ont fait une folie et se sont retrouvés, et c’était au fond, tout ce qui comptait pour la brune, elle n’avait pas réellement besoin de cadeaux.

Quand Kate lui demande si elle aime ce genre de soirée, elle connaît déjà la réponse. Elle voit bien dans son regard que non, qu’elle ne les aime pas trop, et elle est un peu comme elle, sauf que Kate, elle est conditionnait pour cela, pour se dire que ce n’est que l’histoire d’une soirée, que quand elle rentrera chez elle, elle pourra passer à autre chose. lui, Kate détourne son regard pour voir de qui elle parle et elle voit son mari, elle sourit un peu et le connaît de réputation, mais elle ne lui a jamais adressé ne serait-ce qu’un mot, quoique, peut-être des banalités, mais rien de bien transcendant. « Oh… je connais ça. Mon père travaillait beaucoup et puis, moi je travaille beaucoup aussi. » Elle ne veut pas se vanter Kate, mais elle a juste envie de lui dire qu’elle comprend ce qu’elle peut ressentir parfois. Quand elle mentionne Gaspard, Kate prend une nouvelle gorgée de champagne en soupirant. « Non il est souffrant. » Mensonge éhonté. Il n’avait juste pas envie de venir et de se montrer dans une soirée mondaine, s’il a quitté ce monde de richesse ce n’est pas pour se pointer comme ça. Un coup d’oeil vers sa pochette, elle se rend compte qu’elle est une fois de plus illuminé, l’écran de son téléphone qui perce à travers le tissu et elle prend une gorgée un peu plus longue que les autres. Il faut qu’elle se calme. « Mais il m’a dit que je pouvais y aller, j’aurais peut-être dû rester chez moi… Peut-être que c’est ce que vous pensez, mais j’avais besoin de sortir pour prendre l’air et visiblement, c’est ici que j’ai atterri. » Un rire discret qui filtre les lèvres alors qu’elle se rend compte qu’elle ne s’est même pas présenté. Elle tend alors la main pour le faire « Je m’appelle Katherine Byrne au fait. Mais vous pouvez m’appeler Kate. » Après tout, peu de personnes l’appelle encore Katherine à part sa pauvre mère qui ne comprend pas quand elle ne lui répond pas. « Et vous, vous êtes ? » Kate était persuadée tout de même de l’avoir vu ailleurs que dans les soirées mondaines, mais elle ne se souvient plus où. Alors peut-être que son nom et son prénom lui donneront l’illumination. Sait-on jamais.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum