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game night | andrea

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
game night | andrea F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Jeu 9 Avr - 18:20
Cela fait déjà quelques mois que Debbie a quitté son appartement délabré d'Harlem pour le confort d'un foyer un peu plus grand et en meilleur état. Certes, cela veut dire que son budget Uber/taxis a explosé - ou qu'elle doit littéralement passer trois heures par jour dans les transports - mais elle ne regrette en rien. Déjà, personne ne s'est fait planter un couteau dans l'estomac en bas de l'immeuble, ce qui est un avantage certain pour sa qualité de vie et son niveau de stress général. Et puis, le petit quartier historique est vraiment très agréable, tranquille mais proche de coins plus animés quand elle a besoin de se sociabiliser un peu.

Toutefois, en ce dimanche pluvieux, l'exubérante comédienne ne ressent pas le besoin d'aller au bar du coin ou de retrouver une bande d'amis pour s'occuper. Non, elle passe un weekend détente. Calme. Posé. Réparateur. Méditatif. Et non ennuyeux et long et gris et monotone. Non, non, non. Preuve en est, la blondinette a enfilé son plus beau pyjama en pilou pour le moment phare de cette journée, absolument pas longue et triste, une soirée jeux de société! Juste elle et son colocataire, Andrea.

Etant donné qu'ils ne se connaissent pas tellement, Debbie a pris l'initiative d'instaurer de petits moments pour s'apprivoiser. Ils sont allés manger des burgers, ils ont promené le chien au Brooklyn Bridge Park, plein d'activités saines que font des colocs qui se sont trouvés sur Craiglist pour se prouver mutuellement que ni l'un, ni l'autre, n'est un meurtrier en puissance. Non pas que ça lui ai traversé l'esprit. Les meurtriers n'ont pas d'animaux de compagnie, n'est-ce pas?

La bouilloire siffle et arrache la blonde à ses divagations. Elle hèle à travers la pièce « Andy tu t'occupes du thé? J'installe le jeu! » Sur les conseils d'un des nombreux nerds avec qui elle travaille et discute pendant les nombreuses pauses au travail - Les Mis durent trois heures et il y a un entracte, il faut bien s'occuper - Debbie s'est procurée le jeu de stratégie Ticket to Ride. Apparemment, il faut construire des voix ferrées et ce n'est pas trop compétitif, ce qui vaut mieux. Elle préfère se montrer sous son meilleur jour, pour commencer. Et une fois qu'Andy saura apprécié son humour, elle sortira peut-être son édition de Cards Against Muggles, la version Harry Potter du fameux jeu de cartes. « J'espère que tu aimes les trains! Sinon, on pourra toujours faire un Scrabble. » Après tout, parfois, les valeurs les plus sûres sont les meilleures.

@ Invité

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#
Mer 15 Avr - 21:36
Andrea a pris l’habitude de la colocation. Debbie s’est installée depuis quelques semaines, et honnêtement, même s’il est parfois difficile pour lui de savoir comment se comporter en vivant avec quelqu’un, il est plutôt satisfait par cette façon de vivre. Le loyer lui coûte moins cher, et il est moins seul. Et parfois, quand il prend sa voiture pour faire des kilomètres et aller voir sa mère le week-end, il peut laisser les animaux, ce qui n’est pas sans l’arranger. Debbie a l’air d’être une jeune femme sympathique, et il ne doute donc pas que la colocation va bien se passer. Ce qui le rassure un peu d’ailleurs, parce que prendre la décision de sous-louer une chambre à une parfaite inconnue n’avait franchement pas été une mince affaire. Il était persuadé qu’il ne parviendrait jamais à être suffisamment aimable pour ne pas rendre la vie de quelqu’un autre difficile. Finalement, les choses se sont à peu près mises en place - mais comme ils ne se connaissent pas vraiment et que les horaires de l’un et de l’autre sont un peu complexes, Debbie a décidé de mettre en place des moments particuliers autour d’un film, d’un thé, ou d’un jeu - ou les deux, comme ce dimanche.

Il pleut, le chat dort sur le lit d’Andy et le chien lui colle aux baskets, comme toujours. Il fait bouillir de l’eau (sacrilège) et sort le thé pour préparer un petit plateau. Une fois son oeuvre prête, il rejoint Debbie dans le salon et dépose le plateau sur la table qui leur sert de support de jeu.

- Je pense que je serais bien meilleur avec des trains qu’à essayer de trouver des mots au Scrabble, si tu veux mon avis. Ca me va parfaitement.

Il rit un peu et jette un oeil par la fenêtre. Le chien se couche à proximité de la table, évidemment. Le temps est largement déprimant pour une des premières journées du printemps - une chance que l’on soit dimanche. Il reporte rapidement son attention sur Debbie, cela dit, bien plus lumineuse que l’extérieur de New-York. Elle l’impressionne un peu par son côté solaire, et par son métier, aussi. Il ne peut pas s’empêcher d’être un peu intimidé.

- Alors, mission voies ferrées, c’est ça ?

Il observe le jeu avec curiosité et lui offre un sourire en servant deux tasses de thé.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 19 Avr - 18:15
Andrea apparaît avec le petit plateau pour leur tea party, ses bestiaux sur les talons. La magnifique créature qu'est son berger australien s'étale à leurs côtés et, ne pouvant jamais s'en empêcher, Debbie passe sa main dans le pelage doux de l'animal. En plus de 10 ans passés à NYC, la comédienne a rarement rencontré des gens qui possédaient un animal de compagnie et ne parlons même pas de deux. Avec ses horaires plus que décalés et sa tendance à l'extraversion, elle s'était résignée à ne jamais retrouver le plaisir d'un chien qui vous suit partout et laisse ses poils sur vos vêtements noirs. Aussi, la blonde avait été plus qu'enchantée en faisant la connaissance de ses deux colocataires supplémentaires. You can take the girl out of the country but you can't take the country out of the girl.

Andy s'assoit et regarde le jeu avec un intérêt qui semble tout à fait sincère. Du peu qu'elle le connaît, ce garçon lui semble doux et gentil. Des traits de caractères qui manquent parfois dans son entourage de divas de Broadway. Deb lui renvoie donc un sourire lumineux et entreprend un début d'explications. « Tout à fait! Je travaille avec pas mal de geeks - à la surprise de personne - et c'est un d'entre eux qui m'a conseillé ce jeu. Donc d'abord, choisis ta couleur pour tes petits wagons et tes gares. » Elle désigne les pièces posées devant eux et poursuit. « Moi, je prends jaune. Après faut piocher les cartes wagons pour pouvoir construire ta voix ferrée et aller aux destinations que tu pioches. Et tu peux construire des gares pour squatter les voix de l'autre. » Debbie lui montre alors les différentes cartes en question et fait un tour pour l'exemple, suivant les règles qu'elle a comprises en tout cas.

« C'est tout bon? C'est pas super compliqué hein et puis si on se fait chier on arrête. » Elle rit un peu, plus pour faire passer sa légère grossièreté que parce qu'elle plaisante réellement. Debbie n'a jamais été du genre à s'enliser dans une situation inconfortable. Le chien pose alors sa tête sur les pieds de la blonde, qui laisse échapper une petite exclamation attendrie. « Aww! Tu les as depuis quand tes bestiaux? Je crois que le chien m'aime bien en tout cas! » Le chat, c'est une autre histoire, la blonde n'ayant jamais trop eu d'attrait pour des animaux qui n'ont aucune utilité dans une ferme et ne sont pas connus pour être très câlins. Mais, les deux ont encore un peu de temps pour s'apprivoiser.

@ Invité

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#
Ven 24 Avr - 19:30
Andrea n’a strictement jamais entendu parler de ce jeu avant aujourd’hui. Il n’est pas du genre à se défiler ou à jouer les snobs cela dit et c’est donc de bon coeur qu’il se prête au jeu. Le chien - Baxter - a visiblement décidé d’être de la partie car il se glisse avec eux, se couchant à proximité pour être sûr de pouvoir recueillir de l’attention de temps en temps. Il est pot de colle depuis qu’Andrea l’a recueilli, alors qu’il lui arrivait d’être plutôt timide et méfiant au refuge, et le jeune homme se félicite de cette amélioration non négligeable.

Se tirant de ses pensées sur les animaux, qui sont bien trop présents dans sa vie pour que ce soit raisonnable, Andrea écoute les explications et les règles avec attention, et observe aussi les gestes de Debbie qui fait un tour pour l’exemple.

- D’accord, je pense que j’ai saisi.

Il hoche la tête - construire ses rails, gagner des lieux, çe ne peut pas être si compliqué, si ? Andrea est de toute façon bon joueur, ce moment n’a donc pas d’autre objectif que celui d’apprendre à connaître un peu mieux sa colocataire. S’il perd, il s’en remettra aisément. Voilà qu’alors qu’ils entament la partie par un lancé de dés, le chien bouge pour venir coller sa tête sur les pieds de Debbie, ce qui lui arrache une petite exclamation attendrie. Il a eu de la chance, parce que quand il a publié l’annonce de recherche d’un colocataire pour la première fois, il pensait qu’il aurait du mal à trouver quelqu’un pour qui cohabiter non seulement avec un chat mais aussi avec un chien ne serait pas un problème. Debbie semble avoir adopté les deux, même si le chat se fait souvent plus discret. Baxter, en tout cas, l’a adoptée également, c’est certain.

- Le chat, Kiara, depuis 4 ans, et Baxter depuis un peu plus de huit mois. Je m’étais promis de me contenter d’un chat mais il m’a fait craquer quand il est arrivé au refuge, et comme il était peureux, les familles n’étaient pas très intéressées par l’idée de le prendre malgré ses beaux yeux, alors j’ai craqué.

Il sourit et lance le dé pour construire des rails.

- Attention, si tu me lances sur les animaux, je vais devenir super bavard. Je m’excuse par avance. Tu avais des animaux, alors ? Avant ?

Il ne retourne pas la question par politesse ; ça l’intéresse vraiment.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 26 Avr - 16:01
Toute ouïe, Debbie écoute Andrea lui raconter comment il s'est retrouvé à devenir un new-yorkais avec un chien. Et pas un petit bouledogue français de hipster ou un caniche de mamie, un vrai chien, qui a besoin de courir et de sortir. Grattant l'animal derrière les oreilles, la blonde n'a aucun mal à imaginer comment il a pu craquer, surtout en le voyant tous les jours, se faire rejeter par des petits familles de banlieue pour une bête plus enjouée. L'idée même lui fend le coeur. « Haaan Baxter, baby. » Elle le caresse avec encore un peu plus d'enthousiasme, sincèrement touchée par cette adoption qui se finit bien. Après tout, elle n'a pas un coeur de pierre et éprouver un sentiment vrai pour une boule de poils mignonne est infiniment plus simple que d'avoir de l'empathie pour certains êtres humains.

« Ben au moins, il a trouvé un foyer aimant, c'est l'essentiel. Par contre, il faudra te retenir d'adopter un danois en mal d'amour. » Elle rit un peu, imaginant l'énorme chien posé tranquillement les pattes sur le plan de travail de la cuisine. Un appartement de Brooklyn n'est clairement pas adapté à ce genre de bestiaux.

Andy la prévient alors qu'il peut partir pour bavarder des heures, à sa plus grande surprise. Non pas qu'il soit taciturne, mais Debbie a une tendance naturelle à parler pour deux - ou cinq - et son colocataire n'avait pas démontré de talent ou d'engouement particulier pour le bavardage. Mais bon, il suffit d'une passion, apparemment. Sa question transpire donc la sincérité et l'enthousiasme, ce qui fait toujours plaisir à voir.

Il s'affaire donc avec les cartes et la comédienne ne peut s'empêcher de peser un instant la formulation de cette question. Avant... Il veut sûrement dire avant leur emménagement, mais, cela la transporte plus loin. Avant New-York, avant Broadway, avant la Tisch, avant. Une vague de nostalgie transparaît dans son sourire quand elle répond finalement. « Oh mais ne t'excuse pas, moi je bavarde tout le temps ! » Elle lui sourit doucement et poursuit. « Et je n'ai pas eu d'animaux depuis que je vis à New-York, je n'ai jamais vraiment eu la place, ni le temps de bien m'en occuper. Tu l'aurais remarqué, j'ai des horaires un peu décalés avec le travail et c'était encore plus chaotique quand j'étais à la fac. » Les cours, les auditions, ses horaires au diner. Une folle époque. « Tu dois l'entendre un peu, mais j'ai grandi à la campagne, en Caroline du Sud, donc on avait plein d'animaux, surtout chez mes grands-parents. Il y avait de tout: des chèvres, des cochons, des poules, une vache, des chevaux, des chiens... Mais bon, c'est pas pareil à la ferme, on a pas le même rapport avec les bêtes. » Un animal est avant tout utile. On ne s'amuse pas à élever et engraisser des cochons - par ailleurs traités dans le respect des normes éthiques, bien que par pur accident - pour le plaisir de les voir gambader.

Debbie a toutefois la présence d'esprit de ne pas élaborer sur ce point, laissant son coloc arriver aux conclusions qui s'imposent et décider de lui-même s'il est intéressé par l'enfance rurale de Deborah Sinclair dans la Caroline des années 90. Lançant à son tour le dé et décidant de sa prochaine manoeuvre, elle relance la conversation en demandant. « Et toi, tu as toujours vécu à NYC? Je t'avoue que l'idée de grandir en ville m'a toujours un peu fascinée. Quand je vois des gamins de genre 8 ans prendre le métro tout seul, je suis toujours impressionnée. » Il avait fallu des années à la comédienne pour véritablement maîtriser le réseau de transports new-yorkais et savoir quand prendre un taxi, quel itinéraire choisir. C'était une réelle compétence et les natifs avaient un avantage injuste dans ce jeu démentiel de la vie à NYC.

@ Invité

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#
Dim 26 Avr - 18:13
C’est vrai qu’Andrea pourrait parler des animaux pendant des heures. D’ailleurs, il a trouvé un bon équilibre en commençant à travailler au refuge. Lui qui pensait qu’il ne trouverait rien pour le porter autant que la musique a bien dû se faire une raison à un moment dans sa vie ; et finalement, il apprécie d’aller travailler au refuge tous les jours. Etre entouré d’animaux est facile, et l’énorme majorité d’entre eux est composée d’animaux simplement reconnaissants qu’on leur accorde du temps ou des soins parce qu’ils ont vécu une vie difficile ou d’abandon - une notion que le jeune homme a bien du mal à comprendre. S’il habitait une maison dans la périphérie de la ville, ce qui n’est pas envisageable avec son salaire actuel mais pourrait raisonnablement constituer une espèce de rêve, il aurait encore plus d’animaux, c’est certain. Il se laisse facilement attendrir par les yeux de merlan frit d’un chien qui passe par-là. Baxter a eu de la chance d’ailleurs, son caractère facile justifie qu’il l’ait adopté car le chien l’accompagne fidèlement au boulot sans broncher.

- Promis, je m’arrête là. Un homme est déjà venu nous apporter une vache, je l’imaginais bien sur le balcon.

Il plaisante, et se surprend sincèrement à être aussi détendu. Oui, il peut parler longtemps de la cause animale qui lui est chère - mais Andrea n’est pas un garçon bavard par nature. Plutôt réservé, persuadé qu’il ne racontera jamais rien qui passionnera qui que ce soit, du genre à se taire et à observer les gens plus à l’aise, souvent. Elle enchaine fort à propos pour lui raconter d’où elle vient et à quand remonte la dernière fois qu’elle a eu des animaux, et il lui offre un sourire sincère.

- Non, c’est pas pareil, c’est sûr...

Il sait bien de quoi elle parle mais loin de lui l’idée de juger. Son oncle Matthew, le frère de sa mère, possède une ferme quelque part aux USA - il ne sait pas où car ils sont brouillés de longue date et comme sa mère perd la tête, elle mélange un peu les informations au sujet de sa propre famille. Ce qui pourrait être un peu risible, mais est, en réalité, un peu pénible.

- Mais quand même, ça m’a fait plaisir de trouver quelqu’un qui aime les animaux. Avant de recevoir ta candidature, j’avais rencontré quelqu’un qui m’avait demandé s’il était possible de laisser les animaux enfermés dans les pièces où elle n’allait pas.

Ce qui l’a évidemment conduit à opposer un non strict à cette demande, et aussi à la candidature. Il a vraiment envie que cette appartement soit un appartement commun, mais il ne peut pas prendre le risque de confiner (pun intended) son chat dans sa chambre toute la journée. Pareil pour Baxter.

- Tu as toujours voulu chanter ? C’est pour ça que tu as quitté la Caroline ?

Il pose la question sans se départir de son sourire ; il s’identifie beaucoup à l’ambition d’une carrière à Broadway. D’ailleurs, s’il n’est pas envieux parce qu’il a eu l’occasion de faire le deuil de ce milieu, il n’en reste pas moins un peu admiratif.

- Moi je suis né et j’ai grandi ici, oui. Mon père était pharmacien et ma mère institutrice.

Il n’a pas envie de plomber l’ambiance, ni le moral de la jeune femme, aussi il décide de mettre de côté pour l’instant l’histoire familiale qui est partie en vrille quand il a eu 16 ans.

- J’ai donc toujours été dans le coin, même si on a eu l’occasion de déménager de temps en temps - pour changer de quartier. Cela dit, même après toutes ces années, je déteste prendre le métro. D’ailleurs j’ai cru comprendre que tu l’empruntais beaucoup à cause de la distance, ce n’est pas trop pénible ?

Il pose la question en jouant son tour. Il est assez content de l’organisation de cet après-midi, lui qui passe habituellement le plus clair de ses week-ends dans une solitude absolue.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Lun 27 Avr - 17:11
A l'idée d'avoir une vache sur le balcon, Debbie éclate d'un rire franc, qui fait sursauter le pauvre chien, pas préparé à ce qu'autant de bruit émane d'une si petite personne. La discrétion n'a jamais été son fort et elle a décidé qu'il était inutile de lutter contre sa nature, sauf en cas d'extrême urgence.

Délicatement, Andrea esquive de plus amples discussions sur la ferme natale de la blonde, pour leur soulagement respectif. Si Deb n'est pas facilement dégoûtée et n'a pas honte de l'auto-suffisance alimentaire de ses grands-parents, elle sait que c'est le genre de sujet délicat dans les milieux de Brooklyn. Ici, ils mangent des toasts à l'avocat importé du bout du monde et s'insurge à l'idée qu'on mange un bout de viande... Si leurs préoccupations étaient sincèrement écologiques, ces gens ne feraient pas tout un foin - c'est le cas de le dire - à l'idée qu'on consomme uniquement ce qu'il y a dans son (grand) jardin et qu'on ne mette jamais les pieds dans un Walmart. Mais bon, c'est le genre de débat qu'elle a assez eu avec ses camarades prétentieux à la Tisch et la comédienne n'a pas l'intention de se mettre à dos son tout nouveau colocataire. Et puis, il a l'air raisonnable et sensé comme garçon.

Debbie s'insurge tout de même quand il lui raconte une des visites qu'il a subi. Certes, c'est une rustre mais, au moins, elle sait apprécier la présence de compagnons à quatre pattes. « Y a des gens qui manquent pas d'air quand même! J'espère qu'elle est enfermée dans un petit studio mal éclairé tiens! » Jamais dans l'excès miss Sinclair, jamais.

Continuant à jouer distraitement, les deux colocs se sont lancés dans une discussion qu'il n'avait étonnamment pas eu l'occasion de creuser jusqu'alors. Certes, ils ont échangé sur leurs comédies musicales favorites et les bons plans du quartier - limités, Vinegar Hill n'est pas le coin le plus hype de l'arrondissement, mais on y trouve toujours des cipelinai et de la bière - mais leurs échanges plus personnels sont restés assez superficiels. A-t-elle toujours voulu chanter? En voilà une bonne question. Deb examine le plateau, se demandant s'il y a une réelle stratégie ou si c'est un pur jeu de hasard, puis réponds finalement. « Je suppose que oui... En fait, je ne me suis jamais posée la question, dans ma tête, c'était très clair que je ferais de la musique. Ca aurait peut-être été plus logique que je me lance dans la country, mais je crois que Taylor Swift a le monopole sur cette option pour les blondes trentenaires. »

Elle rit un peu, imaginant le désastre qu'aurait pu être sa vie si elle s'était lancée dans le circuit des concours de chant et des soirées country à travers le Sud. Peut-être y aurait-il pu avoir un créneau pour elle, quelque part entre la country-pop de Swift et la country-féministe de Kacey Musgraves. Mais sans doute Broadway avait été le meilleur choix. « Mais tout à fait sérieusement, j'ai toujours voulu partir, voir autre chose. Je savais que la vie ne se limitait pas à Summerton et l'église et il fallait que je l'expérimente par moi-même, tu vois? Du coup, ben, mon père pouvait me payer la Tisch alors j'ai foncé et j'ai jamais regretté. » Pour dire le moins. Malgré les hauts et les bas de son parcours - professionnel, militant, personnel - elle a vécu ses meilleures années à NYC et ne changerait de vie et de ville pour rien au monde. Okay, peut-être beaucoup d'argent, mais sinon, non.

Andrea parvient finalement à en placer une et arrache un sourire à la blonde. Il est vrai qu'il n'a pas la personnalité pour s'imposer dans un métro bondé. Deb a vite mis au placard les bonnes manières du Sud - que sa grand-mère a toujours eu du mal à lui inculquer de tout façon - et a appris à jouer des coudes et de la voix. « Haha, c'est sûr que c'est la jungle le métro. D'ailleurs, on va pas se mentir, je prends souvent un taxi ou un Uber quand je rentre après un show. C'est une demi-heure dans tous les cas, mais bon, ça dure trois heures Les Mis, je rentre super tard, j'ai pas envie de me coltiner tous les SDF, les ivrognes et les pervers du coin. » Pas très écolo et un peu élitiste de sa part, mais il faut se ménager comme on peut. « Mais du coup, t'as habité dans quels quartiers? T'as des préférences? Moi je vivais à Harlem avant et je dois dire, on est mieux ici hein. » En terme de cadre comme de compagnie, d'ailleurs. « Désolée si je parle trop hein, j'ai beaucoup de mal à m'en empêcher mais je peux faire un effort. Tiens, parle-moi de toi du coup, c'est quoi tes passions à part les animaux? » S'obligeant à suivre ses propres directives, elle se retient de commenter davantage en parlant de son amour déraisonnable pour Dolly Parton et la télé-réalité, qu'il ne tarderait pas à découvrir de toute manière.

@ Invité

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Sam 2 Mai - 23:17
Il en voit passer des gens, au refuge, qui viennent là parce qu'ils ont une lubie. La demande inconséquente de sa candidate colocataire ne l'a donc même pas tant surpris que ça, lui qui a tellement l'habitude d'exigences saugrenues. Des gens qui viennent le trouver et qui veulent adopter un chiot jeune et en bonne santé, gentil et déjà dressé, ou un chaton agile propre et affectueux. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, malheureusement. Le refuge accueille essentiellement des animaux dont les propriétaires ne veulent pas ou plus, ce qui a pour conséquence de donner, en général, des animaux désorientés et effrayés. La vie dans les box a beau être adoucie par un staff attentif et dévoué, il n'est pas simple d'effacer les traumatismes subis par un animal en quelques caresses. Il faut de la patience pour adopter un animal d'un refuge, et la plupart des gens, il faut bien le reconnaître, n'ont pas cette patience. Ca le dépasse, mais malheureusement, la folie des gens n'a même plus le mérite de le surprendre. En tout cas, il est heureux de voir que Debbie aime les animaux, et encore plus de savoir que Baxter l'a adoptée sans rechigner. Kiara aussi, sans doute, mais c'est une minette indépendante et un peu snob qui adore faire sa princesse, le fait qu'elle ne leur tourne pas autour ce soir n'est pas vraiment une surprise. Il rit cela dit quand Debbie souhaite à l'inconnue éconduite d'être enfermée dans un petit studio mal éclairé, et acquiesce vigoureusement. C'est tout ce qu'elle mérite, après tout.

Il acquiesce quand elle lui explique qu'elle a toujours souhaité faire de la musique. C'est un souhait qu'il comprend, et qu'il a partagé aussi sans aucun doute. Aujourd'hui.. la situation est un peu plus compliquée. Elle est plus floue ; et le blocage qu'il ressent depuis des années maintenant l'a de toute façon dissuadé de s'éloigner du chemin qu'il s'est imaginé.

- Ahah, oui, sans doute. Mais Broadway, c'est mieux non ? Enfin, personnellement, je préfère indéniablement Broadway à Taylor Swift si on me demande mon opinion...

Ce que personne ne fera jamais parce que son opinion n'a pas lieu d'être dans un débat pareil.

- Ca devait vraiment être super, la Tisch.

Il acquiesce, et a même l'impression que ses yeux brillent un peu. Ce commentaire débouchera surement sur un questionnement de la blonde ; à priori, la Tisch ne parle pas forcément à un type qui travaille dans un refuge pour animaux en détresse. C'était un rêve, à une époque, un rêve qui aurait sans doute été très inaccessible pour les deux jeunes adolescents qu'étaient son frère et lui ; mais un rêve tout de même. Il ne regrette pas - il n'y arriverait pas même s'il essayait. Le blocage est plus important que l'imagination quand on en vient à aborder une carrière éventuelle dans la musique.

Il trouve qu'elle a du courage d'emprunter autant les transports en commun - d'ailleurs, quand il a reçu son message, il a pensé dans un premier temps qu'elle ne prendrait pas la chambre à cause de ça. La distance. Cela dit, il ne peut qu'approuver les uber quand elle rentre tard, lui même n'aurait sans doute pas le courage d'affronter la jungle urbaine avant de pouvoir retourner se coucher.

- Je comprends, et ne vais certainement pas te juger pour ça. Moi aussi je serais tenté de me mettre dans un Uber, surtout que tu dois être épuisée, après une représentation.

Il hausse une épaule et avale une gorgée de temps tout en continuant à jouer. Les quartiers dans lesquels il a vécu ne sont pas si nombreux d'ailleurs, quand il y pense - il a peut être exagéré son effet d'annonce.

- J'ai vécu longtemps à Staten Island, plus jeune, et puis ensuite j'ai fait un bref passage vers Williamsbridge et ensuite principalement dans le coin. J'aime bien vivre ici, j'ai dû changer quelques fois d'appartements mais je me suis débrouillé pour trouver à proximité.

Il lui offre un sourire et prends une inspiration quand elle lui demande quelles sont ses passions. Vaste sujet.

- T'en fais pas, ça ne me dérange pas. J'aime beaucoup lire, je me promène pas mal. Et je vais beaucoup au théâtre, j'aime bien la musique, aussi.

Il sourit et accompagne son énumération somme toute assez sommaire - et un peu clichée, aussi, ne manquent à son palmarès que les voyages - d'un hochement de tête convaincu.

- Et toi ? A part Broadway et la musique ?

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
game night | andrea F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 3 Mai - 15:36
« Oh je ne sais pas si Broadway est mieux, mais c'est ce qui me correspond. The dramaaaa. » Elle prend la pose, une main sur son front, la tête rejetée en arrière et ne la maintient que quelques secondes avant d'éclater de rire. Autant, elle adore l'intensité qu'elle peut évacuer en chantant One Day More tous les soirs, autant, elle ne mène pas une vie particulièrement dramatique. Lui est-il arrivé quelques aventures cocasses au cours des 33 dernières années? Son existence même est-elle le fruit d'un mauvais scénario de feuilleton télévisé des années 80? Oui et certainement. Mais cela ne veut pas dire qu'elle est elle-même dramatique. Non, il se trouve simplement qu'elle est la protagoniste énergique d'une sitcom musicale ou d'un film indépendant mêlant drame et comédie. Et qu'elle n'a pas encore atteint l'arc narratif final où la pimpante et drôle demoiselle trouve l'Amour et le Succès. Mais le milieu est toujours la partie la plus intéressante.

Andrea la surprend alors, évoquant la Tisch avec une tendresse et un enthousiasme que peu de gens en dehors du cercle des aspirants à Broadway éprouvent. Debbie lui sourit donc largement, sourcils légèrement haussés sous l'effet de la surprise. « Mais tu connais la Tisch? D'habitude, je dis juste que j'ai fait un parcours d'arts dramatiques à NYU, c'est tellement spécifique! » C'est qu'il lui en cache des choses, son cher colocataire.

Ils en viennent finalement à discuter les trajets, pas si terribles mais tristement quotidiens, de la comédienne. Vraiment, elle gagne beaucoup trop au change pour se plaindre de 30 minutes de métro. Mais ça ne l'empêche pas de le faire. Toutefois, elle se sent obligée de nuancer, montrer de la gratitude, tout ça. « Oh tu sais, c'est prenant physiquement, mais c'est pour ça que je suis entraînée hein et je me ménage bien. » La blonde a fait face à plus d'un doute au fil des années, quelques directeurs et camarades acteurs ont parfois mis en doute sa capacité à suivre les chorégraphies ou avoir la discipline nécessaire pour réussir. Et bien, grand bien leur fasse, elle a toujours eu du travail et l'a bien fait. « Et l'avantage des trois heures de spectacle, c'est qu'on a des pauses et l'entracte. » Ce qui est pratique, vu les changements de costumes variés que les membres du choeur doivent effectuer.

Elle hoche la tête, montrant qu'elle écoute, quand Andy lui raconte ses divers déménagements à travers la ville. Staten Island. Elle imagine le petit jardin, la barrière blanche, un labrador et une odeur de cookies dans une petite cuisine chaleureuse. La comédienne se garde bien de partager cette vision parfaite, préférant ne pas éveiller de potentiels mauvais souvenirs. Ou devoir se retrouver à parler de ses propres parents. Alors elle se contente d'un sourire tendre, imaginant son petit scénario.

Quand Andrea partage ses passions, Debbie n'est pas si surprise, il est visiblement mélomane et amateur de théâtre. Il a trouvé une excellente colocataire pour partager cet intérêt. « Oooh, mais tu sais, j'ai des tickets de temps en temps, ça t'intéresserait? Bon, c'est pour les pièces dans lesquelles je joue principalement et c'est souvent pour des matinées. Puis j'imagine que tu as déjà vu Les Mis! » Un incontournable pour tous les fans, mais certain·e·s aiment venir régulièrement, voir le nouveau cast s'atteler à ces rôles emblématiques. « Et je suis invitée à des premières des fois, donc si jamais j'ai un plus one, tu pourras m'accompagner. Enfin, si ça te dit hein! » Il la voit peut-être bien assez comme ça, elle ne lui en tiendrait pas rigueur.

« Sinon moi et bien, comme je te disais tout à l'heure, mon coeur a toujours balancé entre Broadway et la country, Dolly Parton est mon idole. Mais à part ça, j'ai aussi un goût beaucoup trop prononcé pour la télé-réalité, surtout s'il y a une compétition, je suis beaucoup trop au taquet. D'ailleurs, j'espère que tu m'en veux pas que je monopolise la télé pour Drag Race et que je pollue l'algorithme Netflix en regardant toutes les saisons de Bake Off. » Oups, trop tard. « Puis, j'adore les balades à cheval, mais bon, il faut aller upstate et j'ai pas de voiture, c'est toujours super compliqué. Oh et j'ai des phases culinaires aussi, c'est cyclique et pas toujours fructueux. » Sûrement un détail important, puisqu'ils partagent la cuisine. Cela dit, elle n'a jamais mis le feu à quoique ce soit et c'est déjà pas mal.

« Et j'adore faire la fête, même si j'en ai pas souvent l'occasion quand je bosse. Et bien sûr, jamais à l'appart sans ton accord ou ce genre de mauvais plan hein, je suis bien élevée et j'ai pas 20 ans. » Deb rit à nouveau, ses années de débauche sont - pour la majeure partie - loin derrière elle. Non pas qu'elle ne se mette pas la tête à l'envers au karaoké de temps à autres, mais Broadway permet de maintenir un mode de vie plus que sain et équilibré, ce qui est loin de lui faire du mal par ailleurs. « J'imagine que ta soirée idéale c'est plus comme aujourd'hui qu'une grande fête pleine de monde? » Idée préconçue peut-être, mais quelque chose lui dit qu'elle n'a pas tout à fait tort.

@ Invité

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Sam 9 Mai - 22:43
Il envie toujours un peu les gens qui ont réussi à faire carrière là-dedans. Il adore assister aux représentations de Broadway, il aurait sans doute été très heureux sur scène, dans un contexte pareil. Il s'y serait plu, sans doute. Il aurait adoré faire de la chanson sa vie. La mort de son frère l'a cloué sur place, et ensuite, il lui est devenu impensable de pouvoir s'imaginer faire ça alors que son frère était mort. La musique, l'art de la scène, toutes ces choses étaient des passions communes. C'est idiot, et il a essayé, à plusieurs reprises dans sa vie, de passer à autre chose. Mais il n'y est pas parvenu.

- Ca a l'air de te correspondre, oui. C'est une bonne chose, parce que c'est important de faire ce qui nous correspond dans la vie, je pense. C'est ça qui rend heureux ?

Il offre un nouveau sourire et hausse une épaule. S'il connait la Tisch ? Oui. Il n'était pas conscient du fait que ça pourrait le trahir, ou sembler étrange. Il pensait que ça passera inaperçu comme si elle avait parlé de n'importe quelle autre grande école au monde. Il s'est renseigné quand il était plus jeune - pas que la scolarité aurait été abordable pour lui quoi qu'il arrive cela dit.

- Oui, j'en ai entendu parler.

Il ne précise pas, espérant secrètement que cette révélation se noiera toute seule dans les autres conversations qu'ils entretiennent ensemble. D'ailleurs ce qu'elle lui annonce juste après suffit à lui changer les idées à lui en tout cas c'est certain. S'il aimerait aller voir des représentations ? Il adorerait. Peu importe celles qu'il a vues ou non - il y retournera avec plaisir.

- J'adorerais venir, oui. Si tu as des places en plus. Je peux aussi payer, bien sûr, et je ne veux pas priver tes amis mais de temps en temps, pourquoi pas ?

Il tente de modérer son enthousiasme qu'elle risquerait de se prendre en pleine face de manière inattendue et impromptue.

- J'ai un abonnement à des représentations de théâtre, mais Broadway...

Ses yeux sont un peu rêveurs, sans doute. Il chante, il aime chanter. Il connait la plupart des chansons des musicals, en tout cas celles qui sont dans sa tonalité. Assister à un de ces spectacles, c'est un peu comme voler quelques instants au destin. C'est difficile à expliquer, d'ailleurs, ce qu'il ressent à cette idée.

- Moi aussi j'aime bien éplucher Netflix, et je ne dis jamais non à un épisode ou deux de téléréalités, même si c'est mal, sans doute.

Il rit un peu et hausse une épaule comme s'il venait de confesser une faute terrible. Il est assez solitaire, de sorte qu'il n'a pas vraiment l'occasion de soumettre ses préférences télévisuelles aux votes de ses proches.

- Tu pourras recevoir ici, bien entendu, je ne suis pas un monstre et les voisins sont sympas. Moi j'ai...

Il se retient avant de dire peu d'amis, histoire de ne pas passer pour une personne étrange bordeline serial killer, et secoue la tête.

- Plutôt l'habitude des soirées calmes, comme tu te l'imagines justement, mais je ne suis pas contre un peu d'animation de temps en temps, et puis ça ne me dérange pas.

Il n'est pas très sociable, pas très à l'aise en société. Il fuira sans doute si elle décide d'organiser quoi que ce soit ici - mais il ne veut pas l'empêcher de vivre pour autant.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
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Age : 36 ans
Nationality : américaine
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Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
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Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Mar 12 Mai - 18:35
Andrea serait un philosophe du dimanche - littéralement - ou a-t-il secrètement un diplôme de psychologie dont il ne sait pas quoi faire? Entre lui demander si elle fait ce qu'elle a toujours rêvé de faire et questionner ce qui nous rend heureux, il lui pose de sacrées colles, pour une conversation autour d'un thé. Non pas qu'elle n'apprécie pas un peu de conversation substantielle, Debbie ne s'y attendait pas et est prise au dépourvu. Elle ne retient donc pas un léger rire quand elle rétorque. « Ecoute, en 33 ans, je n'ai pas encore trouvé la recette exacte du bonheur, mais c'est sûr que mon métier m'apporte beaucoup de joie. » Si elle n'était pas affairée sur les planches, Dieu sait ce que serait devenue cette petite blonde du Sud et sa guitare.

Parfois, elle se demande ce qu'elle aurait fait, si elle n'avait pas été admise à la Tisch? Certes, elle avait postulé ailleurs - un minimum de réalisme tout de même - mais aucun de ses autres choix ne la motivait autant. Nul doute qu'elle aurait pu exceller d'une toute autre manière à Barnard - son féminisme aurait sans doute mûri plus vite - ou avec le cursus très professionnalisant du Conservatoire de New-York. Mais la Tisch était sa véritable ambition et elle a vraiment du mal à s'imaginer ce qu'aurait été sa vie sans ce cursus, sans la bande d'amis qu'elle y a rencontré.

Et si Andrea semble lui aussi accordé une place particulière à cette institution aussi élitiste qu'obscure, il n'a pas l'air de vouloir en dire plus. Et loin de Deb l'idée de le forcer. Même si elle est très curieuse et ne manquera pas de remettre le sujet sur le tapis, si l'opportunité se présente. Elle ne perd jamais le nord, la blonde. Elle propose alors à cet autre amoureux du théâtre de profiter des quelques avantages qu'avoir une coloc comédienne offre et il lui prouve alors que, lui aussi, il sait saisir sa chance. Son enthousiasme fait chaud au coeur et Debbie lui offre donc un large sourire. « Oh, tu sais, beaucoup de mes amis sont dans le milieu et profite des mêmes avantages que moi. Et puis bon, ils m'ont déjà fait jouer une prostituée bien trop de fois. » Ou porter un ensemble type pin-up sur un bateau. Elle a joué dans son lot de productions old school à la Anything Goes. « Mais si ça ne te rebute pas trop, je n'ai pas encore utilisé mes places "famille" pour Les Mis, je verrais si je peux t'en choper une, tu me le rappellera. » Pas qu'elle ne soit pas du genre à tenir parole, mais la tête de la comédienne est si pleine de paroles de chansons et de chorégraphie, qu'elle en oublie parfois le reste.

Ils dérivent alors sur des passions bien plus triviales, auxquelles même Andy s'adonne honteusement. Et il n'y aura pas de ça chez Deborah! « Mais ça n'a rien de mal voyons, tant que c'est divertissant! Allez, dis-moi tout, que regardes-tu avec un plaisir si coupable? » Elle sourit d'un air taquin et glisse. « Personnellement, je suis fascinée par les Real Housewives, même si elles ne font littéralement rien de leur vie. » Andy la rassure ensuite, quand ils évoquent le sujet des fêtes, lui disant qu'il n'a rien d'un dictateur. C'est bon à savoir, même si les occasions d'organiser des soirées sont très limitées. « Après, vu que je suis employée pour quelques mois au moins, je ne risque pas de m'emballer en organisant un gros événement, mais, un apéro de temps en temps peut-être. » Maintenant qu'elle a rejoint le quartier de tous ses amis hipsters, elle peut bien les recevoir de temps en temps.

« Je pense que toi et moi on va bien s'équilibrer Andy. Je vais t'offrir des places pour des comédies musicales, tu vas m'emmener voir des pièces où les gens ne chantent pas, je vais t'initier à Drag Race et tu me fera voir des films intelligents que j'ai sans doute raté, je t'emmènerai faire le meilleur karaoké de ta vie et tu nous organisera une soirée détente et tranquillité. Ca va être super! » Non pas que Debbie se fasse des scénarios toute seule, entièrement basés sur des suppositions et a priori. Pas du tout.

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