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sky angel

@ Invité

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Ven 10 Avr - 13:34
boum. boum. boum. 

ce cœur qui s'agite. ce cœur qui s'affole. ce cœur qui bat. ce cœur qui a si longtemps attendu, ce cœur qui se sait chanceux de battre dans ta poitrine à cet instant, qui a eut si peur de mourir bien souvent, et qui te permets de vivre cette vie dont tu ne profites qu'à moitié. un pas et un autre. l’être qui danse et l’âme qui donne les émotions, un mélange qui rend le moment chimérique, les songes des uns et des autres qui s’éveillent. un entraînement où comme toujours tu y laisserais ta vie, tu danses comme tu respires poupée en chiffon, incapable de te donner à moitié, tu donnes tout. épongeant ainsi les désaccords de ta vie. certains diront que la vie est un vrai labyrinthe, où l'on se retrouve face à des impasses, nous obligeant de faire des choix pour retrouver le chemin. à tes yeux, elle est une sorte de montagne russe. il faut se battre, se relever pour accéder au sommet, savourant les petits bonheurs qu'elle nous inflige, les petites douleurs au thorax avant la descente ultime. celle qui nous fait perdre pied, nous giflant tans d'horreur en pleine figure. les cheveux dans le vent se transforme en million de picotements venus tout droit des enfers, prêt à nous punir pour nos être chers perdus. tu le sais, car durant ta vie, des chutes tu en as eu, beaucoup trop. menaces. abandons. tu te demandes encore comment tu as réussis à garder pied ferme sur terre. toujours, t’y penses constamment, les mois, les années sont passés, mais ce fut si brutal pour toi. seul avec une mère décousue de sa beauté de l’époque, teint grisâtre et faux, une femme bien plus dure. autour de toi le néant, tu ne vois rien d’autre que cette solitude que tu ressens, alors que tu les sens ces mains s’accrochant à toi, admiratives de ta force de façade que tu te bornes à montrer. mais tu l’aime le néant, il est salvateur pour toi, peut-être un peu trop. la compagnie s’efface petit à petit, tu es seul, dansant et répétant les mêmes mouvements la nuit, sur la piste, donnant une âme à chacun d’entre eux, mélangeant ton âme à la leur. tu t’enfonces. peu à peu, tu t'enfonces, alors que plus rien ne compte. plus rien ne semble compter. quelques étincelles subsistent encore, pourtant. elles subsistent à travers les personnes que t'aimes bien, un peu, à travers ceux qui comptent encore pour toi, et que tu tentes de protéger. c’est tout ce que tu souhaites. protéger les personnes que tu aimes et qui ont encore la chance d’être à tes côtés. rares. protéger ceux que tu finiras par blesser, si tu restes à leurs côtés, car incapable de ne pas te blesser toi-même. parce que tu te sens poursuivi, parce que tu te sens traqué. toujours. par une malédiction insufflée à ton berceau depuis ta naissance.

et te voilà, appréciant ce qui semblait être un ange en pleine ascension au septième ciel. un pas, un autre, saut, rebond tournoyant. le chagrin comme meilleur arme perdue dans son regard. où tu t'accroches. où tes lapis se crochètent douloureusement, là où tes doigts frottent du fusain un papier. un vulgaire papier que tu rendras chef-d'oeuvre une fois la musique terminée. la vie, poison. la passion, sérum. des courbes séraphique, un enchainement céleste. appris par coeur, exécuté avec tant de naturel qu'il semblait improvisé. tu peints, tu dessines, son dos courbé, ses bras levés, ses mèches décoiffées. son visage fermé. l'épiderme hidrorrhé. les pas torturés. il était magnifique. il était utopique. ses tatouages que tu fais serpenter comme des vagues. il se balade, il se démarque, il s'approprie et conduit le char de sa liberté de penser. de danser. de vivre. il était fabuleux. non, il était presque absurde. tellement absurde, que tu le savais loin. un soupir, un échange, et voilà tes doigts repartis de plus belle. tu lui donnes vie, tu donnes une âme à l'immobile. tu laisses son visage flouté et concentres ta pointe sur ses yeux. les miroirs de son âme.

chérubin suprême
@Blaise Matthews

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