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Justiel ✻ a million mile from home, I'm walking ahead

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Ven 10 Avr - 21:54


A million mile from home, I'm walking ahead
with, @jules ainsworth.

Après avoir fait trois fois le tour de pâté, Castiel arrive enfin à trouver une place de parking pour son Audi. Un des seuls et uniques cadeau de valeur qu'il s'est offert à lui-même. C'est qu'avoir une belle voiture, ça fait du bien au moral ! Dernier regard vers l'écran de son portable pour se souvenir du nom du restaurant et le voilà entrain de marcher pendant huit cent mètres jusqu'à la devanture. Le brun n'est pas un habitué de ce genre d'endroit. Ça se ressent. Ça se voit, même. Il n'est pas apprêté comme ses hommes qu'il distingue à travers le vitre du restaurant. La cravate a été oublié. Quant à la chemise, elle est loin d'être fermée jusqu'au col. Un simple pantalon de toile beige avait suffit à compléter le tout. Ouais. C'est clair. Il dénote dans ce monde dont il est pourtant issu. A force d'attendre devant la porte, il se fait vite bousculer par le voiturier qui sort en trombe pour ouvrir la porte de la voiture qui vient de se garer. Une rousse en sort. Sa rousse. Jules Ainsworth. « Toujours à l"heure. » Un simple sourire sur ses lèvres et un signe de tête pour la saluer lui suffise. A moitié dans son rôle. La miss ne lui a pas encore révélé ce qui l'attendait. Un repas avec ses parents ? La rencontre d'amis ? Un rendez-vous professionnel qui impliquait sa présence ? « Il y a une veste dans ma voiture, si besoin. » qu'il précise alors que Jules se positionne devant lui. « Quel est le programme cette fois-ci ? » Ses oreilles sont toutes ouïes. Son personnage est prêt à se mettre dans son rôle, celui du parfait petit fiancé qui prend soin de sa demoiselle tout en lui laissant la possibilité de vivre sa vie et de prendre ses décisions. Mais l'annonce est toute autre. « Juste nous deux ? » Jules désirait lui parler seul à seul. Un tête à tête qui le chamboule. « Je vais tirer ma révérence ? » qu'il demande, suivant de près le serveur qui les mène jusqu'à, ce qui lui semble être, la plus belle table du coin. En acceptant cette folle idée, il n'avait pas imaginé que cette dernière dure aussi longtemps et qu'il apprécie la compagnie. Il n'avait pas imaginé non plus qu'une fin arriverait, comme si la pièce dans laquelle ils se trouvaient n'était encore qu'au premier acte. « On aurait peut-être été mieux dans un endroit plus ... Ordinaire, non ? » Son regard parcourt les alentours. Oui. C'est certain. Il n'est pas fait pour cet endroit.

«  »

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Mar 14 Avr - 22:47


A million mile from home, I'm walking ahead
with, @jules ainsworth.

Jules ajuste sa veste de tailleur et enfile ses talons avant de descendre et d’attendre son chauffeur dans l’entrée de l’immeuble. Elle monte dans la voiture quand il est là, le saluant d’un geste de la tête et elle lui indique chez Jojo’s, c’est ici qu’elle a donné rendez-vous à Castiel, elle doit lui parler, lui dire qu’elle peut le dédommager s’il veut, peut-être qu’il a quelqu’un qui l’attend et puis, elle ne veut pas se faire voler une nouvelle fois. Alors elle se dit que si elle lui donne de l’argent, il n’aura pas envie de lui subtiliser comme un idiot l’a fait. Elle l’a toujours mauvaise, encore pire quand il ne répond pas à ses messages. Mais elle passe à autre chose, pas besoin de polémiquer cent ans, elle a été prise pour un lapin de six semaines, et c’est tout. Lorsque la voiture se gare devant Jojo’s, Jules attend et elle sort de la voiture dès que le voiturier ouvre la porte, et elle sourit quand elle voit Castiel, elle se rapproche alors de lui, ses talons qui claquent sur l’asphalte. « Toujours à l"heure. » Elle lui offre un signe de la tête et un petit sourire, se plantant devant lui, avec ce sourire increvable qui tente de masquer l’appel à l’aide qu’elle veut émettre, ne pas être seule en ce moment, elle ne veut pas être seule en ce moment, et ça va sûrement durer jusque l’anniversaire de son frère. « Il y a une veste dans ma voiture, si besoin. » Une veste ? « Quel est le programme cette fois-ci ? » Ah. Oui. Jules hausse les épaules et répond avec nonchalance « Oh, juste un verre, un dîner, un repas, enfin on verra où la vie nous porte, mais juste tout les deux. » Oui, juste eux deux, comme on partage un dîner avec un ami, mais est-il vraiment un ami ? Non, oui ? Elle n’en sait rien, et puis elle ne sait pas si elle veut savoir en vérité, leur petit manège marche si bien alors qu’elle est dans le flou, qu’elle ne veut pas de réponses pour l’instant. « Juste nous deux ? » Jules hoche la tête et suit le serveur qui veut les installer à la table. Elle entend bien la question de Castiel mais elle ne souhaite pas y répondre pour l’instant. « Je vais tirer ma révérence ? » Elle remercie le serveur avec un sourire et s’installe avant de laisser Castiel faire de même, posant sa pochette sur la table. « On aurait peut-être été mieux dans un endroit plus ... Ordinaire, non ? » Un sourcil haussé, elle hausse finalement les épaules avant de le regarder « Hm, ça te dérange que l’on soit ici ? J’aime bien venir pourtant. » Elle grimace un peu et le regarde avec un sourire « Et non, tu ne vas pas tirer ta révérence, enfin à moins que tu le veuilles. » Oui s’il avait envie de cesser la mascarade, Jules accepterait, après tout, elle, elle n’aurait pas fait ça, elle n’aurait pas accepter d’aider un illustre inconnu, elle a eu de la chance ce soir là. Un oeil qui se dirige vers sa pochette, elle remercie le serveur pour la carte, y jette un oeil et la dépose, elle sait ce qu’elle va prendre, un verre de vin comme d’habitude et une salade. Elle le regarde une nouvelle fois « Est-ce que tu veux que je te paye ? » C’était sa question du soir, peut-être qu’il le voulait. « Enfin quoi qu’il en soit, je paye le repas ce soir, j’insiste. Parce que c’est moi qui t’ait emmené dans un endroit pas ordinaire après tout. »

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Ven 17 Avr - 22:49


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La luxure est loin d'être un de ses défauts. Pourtant, il pourrait puer l’argent à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bien que sa voiture montre un signe de richesse, c’est l’un des seuls luxes qu’il s’octroie. Peut-être à tort. Ça fait jaser. Il le sait, il entend les remarques dans la rue quand il s’approche lentement du véhicule. Parfois, ça le fait rire. D’autres, il a envie d’éclater son point sur le visage de ou des personne(s). Susceptible le gamin. Ce midi, il n’a pas le temps de jouer à ce petit jeu dangereux. Le petit toutou doit retrouver sa maîtresse et lui obéir. Non pas que ça le dérange. Il commence à y prendre goût. Néanmoins, la fin semble approcher à grand pas alors qu’elle lui annonce que ce dîner ne se fera pas avec la famille mais qu’entre eux deux. « Oh, juste un verre, un dîner, un repas, enfin on verra où la vie nous porte, mais juste tout les deux. » La pression, il est le seul à se la mettre alors qu’ils gravissent les quelques marches ensemble pour aller s’installer à une table. Castiel a toujours détester ce genre d’endroits trop guindé. Il a pourtant vécut en dehors de son élément pendant des années, attendant le moment idéal où il pourrait devenir monsieur tout le monde. Le revoilà à nouveau bloqué dans un niveau trop fort, trop exigent pour lui. Il aurait préféré être dans un endroit plus simpliste, plus familial, moins chicos. « Hm, ça te dérange que l’on soit ici ? J’aime bien venir pourtant. » Oui, mais il se tait bien de le dire. Le brun hausse des épaules, tentant de se la jouer décontracté. « Disons que c’est pas trop mon élément. » Jules a bien du s’en rendre compte depuis les derniers mois. Suivre et respecter les règles des hautes sociétés et de la bourgeoiserie New-Yorkaise se n’est pas inné chez le Hepburn. « Et non, tu ne vas pas tirer ta révérence, enfin à moins que tu le veuilles. » Un sourire victorieux sur les lèvres, la réponse ne se fait pas prier. « Non ! » C’etait peut-être trop enjoué ? Il se racle la gorge avant de reprendre. « Enfin, je veux dire que je commence à m’y habituer à jouer la comédie. » Il s’amuse. Jules devient un point d’ancrage dans un monde qui le déplaît. Et puis, malgré certaines manières, elle est attachiante. Sexy aussi. Ouais. Elle lui plaît, ça crève les yeux. « Est-ce que tu veux que je te paye ? » sa question tombe comme un cheveu dans une soupe. « Comme un escort boy ? » Ses sourcils se lève. Castiel ne sait pas s’il doit en rire ou en pleurer. Être payé pour jouer au fiancé, c’est quand même un métier assez hors du commun et qui est loin de le mettre en valeur. « Enfin quoi qu’il en soit, je paye le repas ce soir, j’insiste. Parce que c’est moi qui t’ait emmené dans un endroit pas ordinaire après tout. » Certes. Mais la galanterie, ça ne s’achète, ni se paye. « Pour entendre les remarques viscérales de vieux guépards par la suite ? Non merci. Mon ego en prendrait un coup aussi. » Bien sûr qu’il aime transgresser les règles, mais là, ce n’est décidément pas un point négociable. Quel homme ferait-il s’il laissait Jules payer alors que son propre compte en banque est possiblement plus fourni que le sien. « Alors ... Tu ne sais vraiment pas qui je suis ? » qu’il demande, amusé et curieux. « Je pourrais être un tueur en série que tu n’en saurais rien. » I’m laisse planner le doute alors que le serveur dépose leur consommation liquide ainsi que le menu. « Hepburn, ça ne te parle pas ? »

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Lun 27 Avr - 16:44


A million mile from home, I'm walking ahead
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« Disons que c’est pas trop mon élément. » La rouquine hausse les épaules avant de lui offrir un petit sourire, elle l’avait remarqué de toutes façons. Jules avait été conditionné par la richesse, le gotha, sourire et ne pas dire un mot plus haut que l’autre, parfois, elle est exaspérée par cette vie, elle a envie de tout quitter, de partir du Gotha et de vivre une vie plus normale, sans vraiment trop d’argent, mais elle cligne des yeux et se remet les idées en place. « J’avais remarqué. » répond t-elle en guise de réponse, du bout des lèvres avec un petit rire. Quand il lui demande s’il va être « congédié », Jules ne comprend pas pourquoi, elle pourrait, parce que son père semble avoir oublié cette idée de fiançailles forcées mais au fond, elle aime bien avoir Castiel au bout de sa main quand elle doit voir son père et sa belle-mère, parce qu’au moins, ils ne la gonflent pas. Et elle n’a pas besoin de ruser quand on lui demande quand est-ce qu’on va te voir avec quelqu’un.« Non ! Enfin, je veux dire que je commence à m’y habituer à jouer la comédie. » Elle sourit encore, un peu plus grandement cette fois. Jules se rend compte qu’elle s’habitue aussi, à avoir Castiel dans sa vie. Elle hausse les épaules et répond nonchalamment « C’est pas faux, moi aussi je m’habitue à cette comédie. » Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne pourrait pas arrêter du jour au lendemain, elle se doutait qu’elle pourrait le faire. Elle est comme ça Jules, à se lasser et à abandonner tout quand elle en a assez, mais pour une fois, Castiel est celui qu’elle peut supporter. Si bien qu’elle pouvait le payer s’il le désirait, après tout, ce n’était pas l’argent qui lui manquait et ça ne la dérangerait pas d’aligner les billets verts s’il le voulait. « Comme un escort boy ? » Jules secoue la tête de haut en bas, pour confirmer « Bon, je ne voyais pas ça comme ça, mais si tu as besoin d’argent, je veux bien t’aider. » Ce ne serait pas payé ses service, ce serait l’aider dans la galère si jamais, c’est le cas. Mais en tout cas, elle veut payer le repas de ce soir. C’est presque non négociable. « Pour entendre les remarques viscérales de vieux guépards par la suite ? Non merci. Mon ego en prendrait un coup aussi. » Jules roule des yeux en se reculant pour croiser ses bras le long de sa poitrine. Son ego en prendrait un coup… C’est bien un homme. Elle souffle et le regarde pour répondre « Ton ego s’en portera très bien. » rassure Jules en haussant les épaules. Et elle regarde autour d’elle voir si son verre de vin ne débarque pas, mais pas de serveur à l’horizon. « Alors ... Tu ne sais vraiment pas qui je suis ? » Alors non. « Je pourrais être un tueur en série que tu n’en saurais rien. » Jules se met à rire en plissant les sourcils « Hm, je pense que j’aurais été informé si tu étais un tueur en série, je suis persuadée que mon père a fait des recherches sur ta personne. » Oui parce que son père veut savoir si sa fille a tiré un bon parti de New York plutôt qu’un plouc sorti du Bronx ou d’une autre ville mais qui n’aurait pas le compte en banque fourni de sa gamine, au début elle prenait ça pour de la protection, que sa fille ne se fasse pas plumer par un connard, mais après elle s’est rendue compte que ce n’était que pour son pedigree à lui. Ne pas se faire arnaquer par son futur beau-fils. Jules remercie le serveur qui lui apporte son verre et elle l’attrape pour trinquer avec Castiel, ses yeux azurs qui se plantent dans ceux du brun. « Hepburn, ça ne te parle pas ? » Elle penche un peu la tête, dubitative, mais rien ne lui rappelle le nom Hepburn, a part Audrey. Bien évidemment. « Hm, à part Audrey Hepburn non. C’est de ta famille d'ailleurs? » Jules est persuadée que non mais elle ne peut s’empêcher de poser la question en riant. « Après je me dis que si je t’ai croisé à cette soirée, c’était que tu fais forcément partie du gotha, mais dans ces soirées, il y a toujours beaucoup trop de personnes. Donc il se peut qu’on ne se soit jamais croisé… Mais, du coup, tu m’intéresses. » Elle reprend une gorgée de vin avant de passer une main derrière sa nuque «  Parle moi de toi. »

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Dim 17 Mai - 10:06


A million mile from home, I'm walking ahead
with, @jules ainsworth.
Tout ce qui attire les riches en règle général, Castiel les fuit comme la peste et le choléra. Alors, certes, pour les œuvres de charité et les petits fours fabriqués par un chef étoilé qu'il admire ont tendance à la faire venir. Il ne reste pour autant pas longtemps dans les barrages et retourne à sa petite vie de débauche en essayant d'être le moins vu dans ce monde qu'il n'arrive pas à supporter. « J’avais remarqué. » Le brun a les lèvres pincés mais esquisse un faible sourire de convenance. Il remarque à l'instant même pourquoi c'est si facile de jouer au faux fiancé avec Jules. C'est étonnant que ce résonnement ne se soit pas produit plus tôt. Il ment aussi facilement et avec une élégance rare parce que c'est ce qu'il fait depuis qu'il est gamin. Il arbore un visage masqué lors de ces événements mondains pour ne pas risquer de donner une mauvaise image de sa famille, bien que se ne soit pas l'envie qui manque ! Mentir est devenu une deuxième nature pour Castiel, et ça le choque. Lui, qui d'habitude, prône l'estime de soi grâce au fait de dire la vérité. Il va falloir qu'il revoie ses valeurs. Néanmoins, difficile de revenir la dessus quand on a pris goût à la compagnie de la rousse en face de soi. Difficile, aussi, de se dire que cette illusion est sur le point de se terminer. C'est bien pour cela qu'elle l'a invitée, seule, dans ce restaurant trop guindé ? « C’est pas faux, moi aussi je m’habitue à cette comédie. » Pourtant, Jules semble à l'aise dans ce milieu. Elle aime être remarquée et même si elle ressent toujours le besoin de jouer à la provocation pour le faire, les yeux se posent instinctivement sur elle sans même qu'elle n'ait levé le petit doigt. Castiel pensait au départ que c'était sa chevelure de feu qui attirait tous ses regards. Il pensait, maintenant, que c'était surtout l'aura qu'elle dégageait : celle d'une lionne affamée qui n'hésiterait pas à poser ses griffes sur tout et n'importe quoi, sans aucune pitié, pour obtenir ce qu'elle souhaitait, désirait ou voulait. On la remarqué rapidement parce que Jules arrivait à se dégageait des autres rien qu'avec sa prestance. Ses actes aussi, d'ailleurs, puisqu'elle compte payer le repas. Cela prouve une fois de plus à Castiel qu'elle ne sait pas qui il est, ni le montant qu'indique son porte-monnaie virtuel. « Ton ego s’en portera très bien. » Il fait une légère grimace. « Dieu sait que j'adore faire jaser, mais là ... Je risquerai de me faire taper sur les doigts. C'est moi qui régale. » Parmi tout ce beau et extrêmement riche monde, il y en a surement qui le reconnaisse et qui connaisse par la même occasion son paternel. Il n'attendrait pas plus de dix minutes avant de lui envoyer un SMS pour leur dire que son propre fils n'est pas foutu de payer un ticket avec, probablement, trois zéros. « Hm, je pense que j’aurais été informé si tu étais un tueur en série, je suis persuadée que mon père a fait des recherches sur ta personne. » Oh ? Son père se la joue donc détective. « Pas étonnant qu'il ne dit trop rien à mon sujet dans ce cas. Avoir la possibilité de pouvoir marchander avec mon père, ça doit être grisant à ses yeux. » Il est habitué, le Hepburn. Son père ayant un très jolie pactole qui ne demande qu'à être disséminé un peu partout dans le monde afin d'engendrer encore plus d'argent, les gens de la haute société ont tendance à l'utilisé comme banque. Après tout, quand est-ce que ses affaires pétrolières pourraient prendre fin ? Le pétrole, c'est ce qui se vend à tire de bras de nos jours, une denrée dont personne ne peut se passer. « Hm, à part Audrey Hepburn non. C’est de ta famille d'ailleurs? » Il rigole. Castiel est habitué à cette question. Il l'entend souvent, que se soit par ses clientes, ou par ses anciennes rencontres. « Non. C'est pas la même branche, généalogiquement parlant. » Mais il pourrait très bien la faire passer pour sa grand-mère, voir arrière grand-mère s'il le voulait : même yeux brun noisettes et même crinière brune indomptable. « Après je me dis que si je t’ai croisé à cette soirée, c’était que tu fais forcément partie du gotha, mais dans ces soirées, il y a toujours beaucoup trop de personnes. Donc il se peut qu’on ne se soit jamais croisé… Mais, du coup, tu m’intéresses. » Il l'intéresse. C'est simples mots le rendent mal-à-l'aise désormais. Il se tortille légèrement sur sa chaise, faisant passer ça plutôt pour un mauvais dossier de chaise qu'autre chose. « Oui, je fais partie du Gotha. » Principalement parce qu'il y a plusieurs de ses amis là-bas. Il a un peu fait la chèvre, ou la vache, est a suivi le troupeau. «  Parle moi de toi. » Maintenant ? Il a réussi a éveiller sa curiosité après désormais plusieurs semaines de meetings. Il aurait très envie de se féliciter mais le serveur vient les interrompre pour prendre leur commande. Castiel part sur du simple, un simple saumon agrémenté de sa mousse betterave. Il ne connait pas, ça l'intrigue. Il attend que Jules fasse de même, observe le serveur disparaître et plante son regard dans celui de Jules. « Puisque ma vie t'intéresse désormais, je vais te la jouer courte. » Il aurait du venir avec un mini diaporama, ça aurait été vachement plus drôle ! Ou pas. « Ma famille est dans le pétrole. Je pourrais regarder mon compte en banque monter de millions en million si je le voulais, mais j'ai horreur de ne servir à rien. Je suis gynécologue parce que j'ai l'impression de servir à quelque chose et de gagner honnêtement de quoi manger. J'ai tendance à détester les gens de ton espèce qui, parce qu'ils ont des billets verts plein les poches, supposent qu'ils peuvent gouverner les petits travailleurs du dimanche qui tentent coûte que coûte d'avoir une vie correcte. » Uhm, oui. Tout ceci le résume plutôt bien. « Je fais partie du groupe qu'on pourrait qualifier de "rebelle" de la société. J'ai pas peur de dire ce que je pense malgré mon statut de privilégié. J'en joue, même. » Quand on a la chance de pouvoir côtoyer tous le beau monde de New-York, ont peut avoir les oreilles qui bourdonnent et facilement faire bourdonner celles des autres. « Dans un sens, je suis un peu comme toi, sauf que je préfère la simplicité. » Parce que Jules aussi, c'est une rebelle de la société, non ?

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Ven 5 Juin - 15:34
« Dieu sait que j'adore faire jaser, mais là ... Je risquerai de me faire taper sur les doigts. C'est moi qui régale. » Jules lève les yeux au ciel, agacée. Pourquoi faut-il absolument que ce soit l’homme qui paye ? Elle déteste que ce soit l’homme qui se sente obligé de payer dans des situations pareilles. Est-ce que c’est vraiment nécessaire ? Est-ce qu’il veut lui montrer qu’il a plus d’argent qu’elle ? Elle ne dit rien Jules, mais elle n’en pense pas moins. « Pas étonnant qu'il ne dit trop rien à mon sujet dans ce cas. Avoir la possibilité de pouvoir marchander avec mon père, ça doit être grisant à ses yeux. » Quoi ? Elle hausse un sourcil interrogateur, comment leurs deux pères peuvent avoir fait affaire l’un avec l’autre ? Ils ne se connaissent pas ? Si ? « Comment mon père peut faire affaire avec le tien ? C'est quoi ce délire ?  » Oui, ça l’intriguait la rousse, elle voulait savoir ce qui en découler, pourquoi son père pourrait avoir à faire avec le père du jeune homme en face d’elle. Mais ce qu’elle veut savoir aussi s’il est de famille avec Audrey Hepburn, parce que si c’est le cas, elle voudrait bien que la comédie dure encore longtemps, elle se sentirait un peu de sa famille elle aussi. « Non. C'est pas la même branche, généalogiquement parlant. » Ah. Elle est déçue. « Oh d’accord… » Elle ne cache pas sa déception la rousse mais de toutes façons, elle s’en doutait un peu. Elle s’attend à d’autres révélations et elle ne sait pas si elle est vraiment prête à cela. « Oui, je fais partie du Gotha. » Su-per. Elle n’aurait pas pu prendre quelqu’un qui n’en fait pas partie ? Parce que s’il fait partie du Gotha, il y a de fortes chances qu’elle soit amené à le croiser même quand ils en auraient fini avec leur comédie et son père risquerait de le lui rappeler ce qu’elle avait perdu; « Puisque ma vie t'intéresse désormais, je vais te la jouer courte.  » Oui, Jules a faim et tant qu’elle n’a pas les révélations, elle sent que son plat ne pourra pas arriver alors ça la rend un peu chafouin. « Ma famille est dans le pétrole. Je pourrais regarder mon compte en banque monter de millions en million si je le voulais, mais j'ai horreur de ne servir à rien. Je suis gynécologue parce que j'ai l'impression de servir à quelque chose et de gagner honnêtement de quoi manger. J'ai tendance à détester les gens de ton espèce qui, parce qu'ils ont des billets verts plein les poches, supposent qu'ils peuvent gouverner les petits travailleurs du dimanche qui tentent coûte que coûte d'avoir une vie correcte. » Oh … Oh ! « Je fais partie du groupe qu'on pourrait qualifier de "rebelle" de la société. J'ai pas peur de dire ce que je pense malgré mon statut de privilégié. J'en joue, même. » Ah. Trop d’informations pour son petit cerveau à Jules, elle fait passer le flot d’informations avec une gorgée de vin en soufflant. « Dans un sens, je suis un peu comme toi, sauf que je préfère la simplicité. » Ah ça… Elle n’aurait jamais deviné tout ce qu’il vient de lui dire et elle est même étonnée de ne pas avoir chercher à en savoir plus. Peut-être que pour une fois, elle voulait être étonnée, et elle l’est. Mais elle ne sait pas si c’est dans le bon sens du terme. « Les gens de mon espèce… C’est pas très sympa quand même. » prononce t-elle, un peu vexée. « Mais oui, on est un peu pareil. Sauf que moi, l’argent de mon père, je m’en sers pour m’acheter de nouveaux habits et de nouvelles chaussures. » rit-elle un peu avant d’hausser les épaules. « J’en reviens pas. On est un peu pareils tout les deux en fait. » Elle le regarde et remercie le serveur qui vient de lui apporter son plat qu’elle dévore des yeux en tapant des mains, mais là n’est pas le problème. Elle reporte son regard vers lui « Mais si je ne t’avais pas demander tout ça, tu me l’aurais dit ? Ou tu aurais continué à me cacher qui tu étais vraiment ? Parce que je veux bien accepter le fait que je t'ai dit que je ne voulais rien savoir de toi, mais quand même... Ce n'est pas des trucs à cacher je croyais que tu étais... normal moi. »

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Dim 21 Juin - 10:51
« Comment mon père peut faire affaire avec le tien ? C'est quoi ce délire ?  » Castiel pourrait lui expliquer de mille façons comment on peut faire affaire avec son paternel. En demandant un prêt, en parlant immobilier, en lui faisant investir une grosse liasse de billet dans une entreprise fleurissante et qui a de l'avenir. Le but, c'est juste de continuer de faire du profit, de faire grossir et grandir son porte-feuille. Alors que ce dernier est déjà bien trop élevé. Le Hepburn pensait qu'une fois certains stades de richesse dépassés, comme le fait d'être milliardaire par exemple, permettait de se poser sur ses lauriers. Or, a priori, il y a aussi en jeu la couronne ou la coupe de la tête la plus riche de l'Amérique et du monde ! C'est loin d'être le monde idéaliste et simple qu'aime Castiel. Il ne faudra pas compter sur lui pour poursuivre ces démarches. Il serait nul en affaire, en plus. L'argent est un point, l'histoire d'un nom de famille en est un autre. Hepburn fait tout de suite penser à la sublime Audrey. Malheureusement, ou heureusement, cette dernière ne fait pas véritablement partie de sa famille. Petit, il en avait rêvé. Aujourd'hui, ça ne compte plus. « Oh d’accord… » L'envie de s'excuser le prendrait bien, mais il se retient. Les gens ont toujours cette mine déçue quant il leur apprend la nouvelle. De toute façon, même si le contraire aurait été vrai, il n'aurait pu faire de rencontre. Elle est décédée. « C'est marrant que tu es pensée à elle. » Surtout quand on sait que le nom "Hepburn" est placardée sur toutes les station pétrolière et qu'il est souvent nommé à la télévision à cause de la pollution qui en découle. Pourtant, son père a beaucoup investi pour tenter de contrer ce point, même si on ne le croit pas. Tout comme on a du mal à croire qu'il est le fils de ce Hepburn. Sa façon de s'habiller et de se comporter ne jouant fortement pas en sa faveur. « Les gens de mon espèce… C’est pas très sympa quand même. » Désolé. Castiel se pince les lèvres entre elles. C'est vrai que dit comme ça, ça fait très minable. « Ca sous-entend le personne qui ont beaucoup d'argent. » Il aurait bien dit flouz, mais il n'est pas certain que la référence aurait fonctionné. « Mais oui, on est un peu pareil. Sauf que moi, l’argent de mon père, je m’en sers pour m’acheter de nouveaux habits et de nouvelles chaussures. » C'est ça. Exactement ça ! « J’en reviens pas. On est un peu pareils tout les deux en fait. » Oui. Des caractère et des perspectives différentes mais dans le fond, ils ont un même but : devoir s'émanciper dans un monde de requin, où l'argent permet trop de choses, où le regard qu'on porte sur eux est toujours suspicieux. « On peut dire que nos paternels nous font la misère. » Enfin, il semblerait que Castiel n'est pas trop à se plaindre. Il ne doit pas jouer de stratagèmes pour se débarrasser de lui. Il lui suffit d'éteindre son portable quelques jours pour éviter d'être embêté. « Mais si je ne t’avais pas demander tout ça, tu me l’aurais dit ? Ou tu aurais continué à me cacher qui tu étais vraiment ? Parce que je veux bien accepter le fait que je t'ai dit que je ne voulais rien savoir de toi, mais quand même... Ce n'est pas des trucs à cacher je croyais que tu étais... normal moi. » Ses lèvres s'étirent pour former un petit sourire rêveur et quelque peu provocateur. Aurait-il raconter la vérité ? Non. Il ne pense pas. « Je vais te décevoir mais je ne pense pas que je l'aurai fait. » Etant donné qu'ils sont entourés d'un énorme mensonge, il préfère se montrer honnête. « Bien que certaines situations m'y auraient forcé, je pense. » Par exemple, quand ils se sont retrouvés au manoir des El Jaamil. Castiel pense d'ailleurs que c'est à cet événement que Jules a commencé à se poser des questions sur lui. « Je n'aurai pas tenter de te nuire dans tous les cas. » Même si la rousse n'est pas connu pour sa subtilité. Il sait à quel point l'avis des gens peuvent changer à cause d'un pas de travers. Ce pas n'aurait pas été le sien. Et il espère que se ne sera pas le sien dans le futur. « Et puis, quitte à tout déballer, autant être honnête : tu as tendance à voler la lumière à tout le monde quand tu es dans une pièce. Les gens n'ont pas vraiment fait attention à moi depuis le début. A part ton père. » Mais c'était probablement le but de la manœuvre. « Ca te dérange tout ça ? » Sa situation et son statut, il sous-entend. « Personnellement, je dois avouer que depuis que je suis ton futur époux, j'ai beaucoup moins de croqueuses de diamants qui viennent me voir et ça m'arrange. » Il lâche un petit rire. Il faut bien trouver quelques avantages tout de même.

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