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another night at work (aran)

@ Invité

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Mar 14 Avr - 17:24
Qu'est-ce que tu détestes faire la fermeture du cinéma... Mais pas le choix, c'est toi qui t'y colles ce soir et aucun de tes collègues n'a voulu échanger avec toi étrangement. Seul point positif à faire des soirs : le patron n'est pas sur ton dos pour vérifier. Par contre, si tu fais la moindre erreur lors de la fermeture, tu peux être sûr que tu es un homme mort dés le lendemain. Le moindre faux pas de travers et tu te prendras une réflexion, voire des menaces d'être viré blablabla... C'est bien de te menacer mais personne ne veut bosser au cinéma ou plutôt : personne ne tient plus de quelques jours. Pas pour rien que vous êtes toujours la même bande à travailler là-bas. Enfin bon, pas le moment de penser à cela. Tu dois te concentrer et bien te rappeler toutes les tâches que tu as à faire. Malheureusement, tu as déjà pris du retard car une séance se finit plus tard que prévu et tu n'es pas dupe : les gens laissent toujours traîner leur cochonnerie derrière eux. Lorsque le générique de fin du film se lance, tu en profites pour entrer dans la salle armés de ta fidèle alliée : la poubelle ainsi qu'un balais. Personne ne fait réellement attention à toi, ni même à tes « au revoir, à la prochaine » que tu lances poliment à chacun d'entre eux. Tu remarques alors qu'il reste une seule personne dans la salle, en train d'observer le générique. Et cette personne, c'est un habitué du cinéma que tu connais bien. « Hé m'sieur, bonsoir ! » que tu lui lances avec un grand sourire, lui faisant un signe de la main – avec celle qui tient le balais, pas sûr que cela donne vraiment quelque chose de très intelligent. « Vous aussi vous aimez rester jusqu'à la fin ? J'ai pris l'habitude de le faire aussi, au cas où il y a une scène après. Comme dans les Marvel. ». Le moulin à parole est de retour et tu te dis que peut-être qu'Aran n'a pas vraiment envie de t'entendre là et d'être juste tranquille pour profiter du générique. Même si c'est étrange de profiter d'un générique mais... « Désolé, je me tais. Je dois nettoyer de toute façon. » ajoutes-tu avec un sourire désolé avant de ramasser les déchets qui se trouvent sur le sol. Nettoyer ne t'empêche clairement pas de parler. En fait, rien ne t'empêche de parler mais tu fais un effort pour ne pas le déranger.

@ Invité

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Sam 18 Avr - 12:24


another night at work
ft @Espen Halvorsen

Il n’a pas été au cinéma de la semaine et il doit avouer que ça lui a un peu manqué.
Il y a l’ambiance de la salle quand les lumières s’éteignent, le bruit du popcorn, son odeur, les sentiments de joie, tristesse ou déception quand le cinéma s’illumine après la fin de la séance, la sensation du tissu usé des sièges …
Sans oublier évidemment, le patron si sympathique et agréable avec ces employés ... Lui, il ne manque pas trop à Aran et il ressent une sorte de joie coupable à le savoir absent quand il arrive devant la façade du bâtiment. S’il n’y avait que cet homme, sans doute que le Vénézuélien ne serait pas devenu un habitué du lieu.
Mais il doit le reconnaitre, les employés sont sympas, comme les autres cinéphiles. Il a même retrouvé Sheru dans ses cours de méditation !
Ça lui fait en plus pratiquer son anglais, découvrir une culture qui n’est pas sienne, voir des productions et styles qu’il n’a pas vu dans son pays natal. Ça lui fait comprendre des choses et le rend perplexe sur d’autres.  
Bref, il ne va jamais à reculons au cinéma du Queens quand l’occasion se présente dans son emploi du temps.

On lui a dit que pour le film de ce soir, la musique du générique a été composée par un compatriote alors il est curieux. Il a décidé de rester jusqu’à la fin. Il est déjà « tard », mais il ne commence que l’après-midi le lendemain.
- Hé m'sieur, bonsoir !
Il tourne la tête, sorti de ses pensées et ne peut s’empêcher de sourire en voyant la poussière accrochée au balai voleter quand Espen l’agite pour le saluer. Il le lui rend d’un sourire. Le jeune homme l’amuse souvent, avec un trop plein d’énergie et un flot de parole assez incroyable.
La référence à Marvel lui fait garder son sourire. Il ne sait pas s’il aime cette franchise, mais elle a le mérite d’avoir abattu un travail impressionnant …
Il attend que le générique continue un peu avant de finalement se lever en emportant ses affaires et déchets avec lui. Le popcorn était caramélisé, un délice. Sans doute pour ça qu’il n’a pas survécu aux vingt premières minutes du film …
- Pas de patron ce soir ?
Il rejoint Espen en bout de rangée et grimace devant l’amas de substances agglutinées dans la pelle.
- Je préfère ne pas savoir ce que je pourrais retrouver sous mon siège …
Les gens et leur notion toute relative de la politesse et du respect …
Il relève le nez vers le grand écran et les noms y défilant toujours.
- Vous l’avez vu aussi ?
Il parle du film.

@ Invité

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Dim 26 Avr - 16:28
Tu te remets à ta tâche initiale, c'est-à-dire nettoyer, tout en écoutant d'une oreille distraite la musique du générique. Tu te laisses facilement déconcentrer, Espen. C'est d'ailleurs pour cette raison que tu sursautes lorsque la voit d'Aran retentit à tes oreilles, beaucoup plus proche que tout à l'heure. Et c'est normal, il suffit que tu lèves la tête pour t'apercevoir qu'il s'est levé et qu'il se trouve juste à côté de toi. « Non, il fait les ouvertures en ce moment et il ne veut plus travailler le soir. Il dit qu'il est occupé. ». Tu hausses les épaules, te fichant un peu de la vie privée de ton boss mais entre tes collègues et toi, cela vous fait marrer de vous dire que celui qui semble être terriblement frustré dans sa vie peut enfin se détendre d'une manière ou d'une autre. Oui, vous espérez tous secrètement qu'il se soit enfin casé pour avoir un peu la paix. Mais bon, tu ne vas pas le dire à un client tout de même. « Oh vous savez, on trouve un peu de tout sous les sièges. C'est la loterie. Mais bon, il y a toujours pire ! ». Tu relativises comme tu peux car c'est le seul moyen pour toi de tenir. Tu pourrais postuler dans un autre cinéma, trouver autre chose mais... Étrangement, malgré un patron légèrement exécrable, tu t'es attaché à tes collègues mais aussi certains clients. Clair qu'ils vont te manquer le jour où tu arriveras enfin à vivre de ta passion. « Vous pouvez me tutoyer, vous savez. J'ai l'impression d'être un... adulte quand vous me vouvoyez. » que tu dis à l'homme avec un sourire. Un adulte, c'est ce que tu es concrètement mais tu sais bien que la maturité ne suit pas dans ton cas. « Pas encore celui-là. Je n'ai même pas eu le temps de lire le résumé... » avoues-tu avec une légère grimace sur le visage. Ton travail veut que tu connaisses les films à l'affiche mais disons que tu es bien trop préoccupé par d'autres choses pour arriver à suivre ces derniers temps. C'est tout de même là tout l'intérêt de bosser dans un cinéma, voir les films en avant première. « Il est bien ? ». Plutôt que de te faire ton propre avis, tu aimes beaucoup avoir celui des clients que tu croises. C'est toujours drôle de tomber sur le cinéphile du coin qui va te faire un résumé technique, tandis qu'un autre va se contenter de faire un non de la tête.

@ Invité

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Mar 16 Juin - 18:25


another night at work
ft @Espen Halvorsen

Il ne réagit pas à la phrase sur le vouvoiement.
Les rapports ne sont jamais les mêmes qu’au Venezuela, les règles changent et il ne s’agit pas tant d’être adulte ou pas là-bas.
Mais bien sûr, ici comme dans les films qu’il a vus défiler sur cet écran, les choses sont différentes aux Etats-Unis.
Il se le répète à chaque chose qui le surprend, le gêne, le dérange ou le met en colère. Il doit être patient, se laisser du temps, de la bienveillance, envers les autres et lui-même, et ça finira par venir. Il ne sait pas s’il en a envie pourtant.
S’il veut ne plus ressentir tous ces états d’âme. Serait-il un peu plus états-unien d’adoption et un peu moins vénézuélien ? C’est dans ces moments-là qu’il se demande s’il a fait le bon choix en quittant son pays, s’il n’aurait pas dû y rester. Il lui manque et il sait qu’il ne finira pas sa vie dans cette ville. Ce n’est qu’un passage.

Il chasse les pensées. Elles sont arrivées d’un coup et reparties aussi vite.
La phrase du jeune homme le sauve d’un silence.
Si le film lui a plu ? Il ne sait pas trop à vrai dire.
- Les personnages étaient bien même si l’histoire d’amour …
Il lève la main comme pour balayer sa mention en levant les yeux au ciel.
- Elle sortait de nulle part je pense, mais c’est souvent ça dans beaucoup de film. Le scénario était pas mal mais la musique …
Il a un léger rire.
- C’est un Vénézuélien qui l’a faite et je le suis mais je peux quand même dire que c’est pas ma bande son préférée.
Il commence à enfiler sa veste en posant ses affaires sur le dernier siège de la rangée.
- Alors comme ça on connait pas les films à l’affiche ?
Il a un mince sourire, que l’on voit à peine, ironique.
- Si j’avais un conseil, c’est de regarder ceux mieux notés que lui qui passent en ce moment si vous manquez de temps.


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@ Invité

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Dim 19 Juil - 21:44
Tu ris légèrement à la remarque d'Aran. Tu as beau travailler dans un cinéma, tu es loin d'être le cinéphile par excellence qui connaît tous les classiques et qui est capable de juger si un film est bon ou non. Mais tu fais partie de ces personnes qui aiment bien les histoires d'amour niaise qui ne sortent de nul part, qui n'ont aucun foutu sens et qui se terminent bien, évidemment. Peut-être bien parce que tu es toi-même un cœur d’artichaut persuadé que le grand amour existe et que tu finiras marié à l'homme de ta vie (qui est Mat même s'il n'est pas au courant de ce léger détail et que tu comptes le garder pour toi histoire de ne pas l'effrayer avec le futur que tu t'imagines avec lui). « Je vais vous faire un aveux... J'aime bien les histoires d'amour débiles dans les films. Même si je trouve que chez les américains, il y a un gros manque de diversité dans les représentations. Dernièrement, il y a eu du progrès quand même. Enfin... un peu. ». Tu ne peux pas juger au Venezuela, tu ne connais rien à l'histoire du pays car tu ne fais pas partie de ces personnes avec énormément de culture – mis-à-part la culture geek. Ni avec énormément d'intelligence, d'ailleurs. Mais tu aimes apprendre, c'est pour cette raison que tu essayes de regarder un maximum de film de pays qui te sont étrangers. « La musique dans un film, c'est quand même important. Vous savez ce que je fais quand je viens en trottinette ? Je mets mes écouteurs et j'écoute des musiques de film. Comme ça, j'ai l'impression de vivre dans un scénario créé de toute pièce alors que non, je vais juste au travail pour râler. Mais au moins, ça donne l'impression pendant quelques minutes de vivre une autre vie. La dernière fois, j'étais un Jedi par exemple. ». Tu recommences à parler, comme à ton habitude, à donner des anecdotes sur toi au client comme s'il en avait quelque chose à faire. Lui raconter ta manière de t'échapper de cette réalité que tu n'aimes pas, pas certain que ce soit l'idée du siècle. « J'ai la tête ailleurs en ce moment. » que tu avoues avec un bref haussement d'épaule quand il te fait remarquer que tu ne connais pas les films à l'affiche. « Vous êtes nostalgique du Venezuela ? » que tu lui demandes subitement, n'ayant pas raté l'information qu'il vient de là-bas. Oui, il a piqué ta curiosité. Trop tard.

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