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fuck me up and make me just go crazy (nopold)

@ Invité

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Jeu 16 Avr - 9:47

it's hard to miss you when you are always
on the tip of my tongue.
i feel like i'm looking for somethin', somethin'
that'll never come

w/ @Léopold Eisenmann

noam ne trouve jamais rapidement le sommeil. n'a jamais été du genre à s'endormir en deux, trois secondes. alors, il tourne.. encore et encore. fermant ses yeux de toute ses forces dans l'espoir d'y parvenir. jusqu'à poser son téléphone un peu plus loin pour ne pas céder une nouvelle fois à la tentation de finir sur instagram -ou encore d'envoyer des messages à louisa qu'elle ne pourra lire de toute façon que bien plus tard.- mais, il abandonne rapidement. pourquoi faire quelque chose que son corps refuse de faire ? il ne se pose même pas de question noam. après tout il connait l'appartement par coeur, à maintenant l'habitude de faire comme chez lui. peut-être qu'il ne devrait pas.. ça lui apprendra à ne pas bouffer les pâtes des autres. un fin sourire qui étire ses lèvres quand il y repense et toujours ce "vu" qui lui reste en travers de la gorge. comme quoi il ne peut pas toujours obtenir ce qu'il veut, en tout cas pas aussi facilement qu'il le voudrait. noam qui dans le fond.. ne sait même pas ce qu'il cherche réellement à faire avec leo. une tentation mal placée qu'il ferait mieux d'oublier une bonne fois pour toute, il est en couple après tout. il essaye d'être vraiment sérieux pour une fois, de ne pas jouer avec le feu mais, comme bien trop souvent c'est malheureusement plus fort que lui.

il se dirige rapidement vers la cuisine, sans s'être donné la peine de porter quelque chose de plus qu'un simple short. ce n'est pas comme s'il s'attendait à croiser qui que ce soit à trois heures du matin. encore moins l'actrice qui serait certainement surprise de croiser le meilleur ami de son colocataire dans une tenue peu habillée. -quoi que.. ça pourrait être rigolo.- il ouvre rapidement le frigo à la recherche de lait, avant d'ouvrir les placards à la recherche d'un truc à grignoter. « putain c'est qu'il cache bien ses provisions l'enfoiré. » en parlant des petits écoliers de son meilleur ami. bien trop concentré dans sa fouille pour remarquer la moindre présence derrière lui, pour remarquer à quel point il devrait sentir son dos se faire scruter dans les moindres détails. enfin c'est ce qu'il lui laisse penser quelques secondes. « t'inquiète pas, je ne compte pas manger un second plat de pâtes. » qu'il balance un large sourire aux lèvres. avant de lui faire face, son verre de lait qu'il pose à ses lèvres. finalement il est plutôt content de ne pas avoir opté pour un t'shirt, surtout lorsqu'il remarque le rouge qui lui monte aux joues. les biscuits de son meilleur ami qu'il ouvre sans aucun scrupule avant d'en placer un dans sa bouche. petite tête d'enfant vainqueur qui ne disparaît plus de son visage. « je t'ai réveillé ? » il en doute. pas comme si noam était en train de démonter toute la cuisine, surement que lui non plus ne trouvait pas le sommeil.« ça te perturbe à ce point que je sois dans la chambre à côté ? » s'il y a bien une chose dans laquelle il est doué noam, c'est pour taquiner les autres, plus encore quand une personne l'intéresse. plus encore quand la personne se laisse déstabiliser aussi facilement. une question qu'il balance avec l'impression d'être totalement innocent alors, qu'il ne la jamais été. « oh ça va, tire pas cette tête je plaisante. » ou pas mais, c'est beau de le faire espérer.

@ Invité

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Jeu 16 Avr - 10:21



la nuit.
lourde.
profonde.

et le sommeil.
sommeil qui manque.
qui s’évapore.
qui disparait.

juste les bruits de la pièce. du vent qui tape contre la fenêtre. de la couette contre sa peau. et de son souffle saccadé. cauchemar sur cauchemar. pas le courage de se rendormir, de retrouver le sommeil. trop peur de replonger dans ces mondes violemment distordus qui l’angoisse, le tracasse. ses yeux fixent le plafond, en quête d’une réponse, d’une solution. des jours que sa dure. des jours sans sommeils. et le réveil de plus en plus dur, et les journées de plus en plus longues. plus le courage de faire grand chose. plus l’envie, non plus. et les shifts au bar qui semblent interminables. cette routine dans laquelle il s’enlise et qui ne lui ai absolument pas bénéfique. il respire. il tente de calmer se flot assourdissant de pensées, se redressant contre sa tête de lit, la couette ne le recouvrant presque plus. dessiner peut-être ? il jette un coup d’oeil aux feuilles qui s’entassent sur son bureau, fragments d’idées auxquelles il ne croit plus, auxquelles il n’espère plus. c’était bien beau de rêver. de croire. d’espérer. mais il ne supporte plus ça léo. les refus. les non à la pelle.

un moins que rien. un raté.
incapable.

il se lève d’un bon, les cheveux encore en bataille et son short de pyjama qui pose nonchalamment sur ses hanches. quelques pas, quelques déambulation dans sa chambre, et le besoin de sortir, de se glisser jusque la cuisine, comme si il allait y trouver quelque chose, une réponse. il fait attention, pas un bruit, pour ne pas réveiller aidan ou noam, et encore moins tessa, qui passe ses journées à courir. être discret. s’effacer. comme toujours. comme d’habitude.

un corps.
une ombre.
une ombre qui se dessine, alors que ses doigts se posent sur l’interrupteur et son coeur qui prie pour qu’il s’agisse d’un fantôme, d’un esprit, ou même d’un de ces petits êtres qui rythment sa vie. mais son cerveau qui sait, qui connait déjà la réponse et le calme vite, alors que la silhouette de noah se dresse devant lui son dos offert. les yeux de léo qui s’y posent, qui dessinent chaque ligne de cette peau blème. une peau qu’il aurait aimé coucher sur le papier s’il en avait eu le talent, bien que le désir ne lui manque pas. mais il ne sait pas faire. pas assez doué comme ça. alors il se contente de regarder, de détailler. et tout qui lui remonte en tête, à commencer par la gêne. l’interdit. envie de rebrousser chemin, de retourner dans sa pièce, son terrier, mais la voix du brun qui résonne déjà jusque ses oreilles. trop tard.

» on ne sait jamais avec toi. je me devait de surveiller.

peut-être la première fois qu’il lui répond une phrase aussi longue, aussi assumée. le courage qu’il avait eu par message, avant de ne plus lui répondre - parce qu’aidan la lui mettrait surement à l’envers si il conversais avec son meilleur ami, comme il le fait toujours. la pénombre qui les enveloppe toujours, la nuit qui rassure, qui permet d’oublier, et les joues un peu plus rouges, un peu moins blêmes - parce qu’il est jamais très à l’aise en présence de noam, parce qu’il se sent pas lui même, pas très bien. qu’il sait qu’il va lui dire des mots auxquels il va répondre en bafouant ou en prenant la fuite.


» j’te ferai pas ce plaisir.

qu’il lui répond en regrettant aussitôt. parce qu’il a ouvert la porte. celle du jeu. celle de la tentation. un monde qu’il refuse et qu’il ne maitrise pas. mais un monde où il a plongé, sans même le vouloir.
il avance vers le frigo, dos à lui, attrapant la première bouteille qui lui passe par la main, et se sert un verre, l’air de rien.


» j’vais pas rester longtemps, t’en fais pas.

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Ven 17 Avr - 9:50

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w/ @Léopold Eisenmann

il ne comprend pas cette obsession noam. ne comprend pas pourquoi est-ce qu'il ressent toujours ce besoin de trouver le moindre prétexte pour lui faire la conversation, le taquiner. il n'a pas mangé ses pâtes uniquement pour le plaisir, uniquement pour lui retourner le cerveau, simplement parce que sur le moment c'était la seule idée qu'il avait trouvé pour lui envoyer un message. pour cliquer sur son prénom et écrire. une façon comme une autre de lui informer sa présence ce soir, l'espoir d'en apprendre plus sur ses goûts, voir ce qu'il cache sous ces airs de petit garçon torturé par la vie. pour finalement ne rien recevoir en retour. il est frustré noam.. et il ne devrait pas l'être, parce qu'il est en couple, parce qu'elle est toujours au petit soin avec lui, parce que malgré que ce n'est pas le grand amour il aime l'idée de ne pas devoir se prendre constamment la tête avec louisa pour un oui ou pour un non. d'être d'une certaine façon libre sans l'être totalement. il ne devrait pas avoir envie de se rapprocher, de toucher cette peau juste pour connaître la sensation que cela pourrait lui procurer. il ne devrait pas jouer avec le feu, avec l'interdit de cette façon mais, c'est plus fort que lui. tant pis si cela implique de "draguer" le coloctaire de son meilleur ami ou malheureusement de causer de la peine à sa petite-amie. « continue, j'aime bien que tu me surveilles. » son regard qui ne quitte plus le sien, toujours ce même sourire en coin. il est plutôt content noam.. content de le prendre au piège dans sa propre cuisine. par message il est facile d'ignorer ou encore éviter une conversation.. maintenant que noam à la chance de l'avoir face à lui, il ne compte pas lui faire le même cadeau, lui donner une seconde chance de lui balancer un "vu" sans le moindre scrupule. « tu m'fais déjà ce plaisir, léopold. » prénom qu'il murmure avec une certaine délicatesse tout en se mordant discrètement la lèvre. ça sonne plutôt bien hors de sa bouche et ça lui donne l'impression de le connaître ou d'avoir toujours été présent dans sa vie. son verre de lait qu'il termine cette fois d'une traite. « t'as déjà l'ambition de me quitter ? j'te pensais pas comme ça. » petite moue triste sur son visage alors, qu'il s'approche dangereusement de la cible, cette fois un biscuit au bord des lèvres. « du genre à briser des cœurs, capable d'ignorer les gens si facilement. » oh noam sait parfaitement que ce n'est pas son genre. leo semble être le genre de gars incapable de faire du mal à une mouche, incapable de quitter qui que ce soit jusqu'à se faire larguer en beauté. il se trompe peut-être, il est pas devin après tout noam. mais, répondre derrière un clavier lui permet certainement d'avoir plus d'assurance que maintenant. « je voulais juste me faire pardonner pour les pâtes. » même si les manger n'avait absolument rien d'involontaire et qu'il était plutôt content sur le moment parce que son estomac l'était. « biscuit ? » qu'il propose en venant l'agiter sous ses lèvres même si encore une fois il se permet d'offrir des choses qui ne lui appartient pas. « ouais je sais c'est à aidan mais.. pour le nombre de fois ou il mange tes trucs, il va pas mourir pour un petit biscuit si ? » qui sait, ce genre de propos va réveiller son esprit de vengeance. surtout qu'il connait assez bien son meilleur ami pour savoir qu'il n'a pas toujours été tendre avec son colocataire. « ce sera notre petit secret. » le premier d'une liste qu'il espère bien plus longue et plus intéressante que basé sur un simple biscuit.  

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Ven 17 Avr - 10:26
post perdu

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Sam 18 Avr - 10:53

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w/ @Léopold Eisenmann

noam n'a jamais été du genre à faire comme les autres, à devenir lui aussi un monsieur tout le monde. il aime se démarquer, prendre des routes différentes. aime encore moins la facilité. peut-être pour ça qu'il joue avec les mots, qu'il utilise entièrement son prénom, parce qu'il se doute bien que ça l'énerve, que ça le perturbe de l'entendre glisser de cette façon sur le bout de sa langue. que ça le perturbe que ce soit noam face à lui. il ne le connait pas encore assez bien pour connaître ses préférences. peut-être qu'il se trompe.. que leo ne ressent pas la moindre attirance physique envers un homme, peut-être qu'il s'imagine des choses dès le premier jour ou il a posé son regard sur lui. peut-être qu'il a envie de convaincre l'impossible, il en sait rien. pourtant l'imaginer avec une femme lui semble.. surréaliste ? il n'est pas du genre à s'imaginer une tensions qui n'existe pas, pas du genre à imaginer le rouge qui lui monte aux joues chaque fois qu'il tente une nouvelle approche. pourquoi réagir autant sur la défensive sauf peut-être pour le repousser ? en tout cas avoir l'espoir d'y parvenir pour de bon. et pourtant il a raison. ce message continue de l'agacer -encore maintenant- à la simple idée qu'il l'évoque comme si de rien n'était. il n'aime pas se faire ignorer noam, il n'aime pas le fait d'abandonner trop rapidement. pourtant chaque fois que leo le repousse d'une certaine façon, il pense à louisa, au fait que c'est la meilleure solution et qu'il ne devrait pas céder. qu'il n'a aucune envie d'être le connard de service comme il la trop souvent été dans le passé, pas avec elle. « hum.. ça te ferait quoi de savoir que j'ai pas apprécié ? t'as l'intention de recommencer ? » bien que cette fois il ne compte pas lui donner cette possibilité. « t'as pourtant du mal à m'éviter maintenant je me trompe ? » sa lèvre qu'il vient légèrement mordiller à cette pensée. intérieurement il continue de s'en vouloir, de jouer autant avec le feu, de prendre autant de plaisir dans cette conversation. autant c'est plus fort que lui, autant il a besoin, envie d'en découvrir plus, d'entendre plus, de voir jusqu’où leo serait capable de tenir sans ressentir a l'envie de s'enfuir de cette cuisine. voir si cette attirance physique est fondée ou n'est simplement qu'une passade qu'il risque vite de faire sortir de son esprit. un rire qui s'échappe de ses lèvres. sa main qu'il vient poser sur son coeur en mimant une sorte de souffrance. au plus leo lui résiste au plus noam à des idées dangereuses qui lui traversent l'esprit. des idées auxquelles il ne devrait pas céder tout de suite, pas du tout même. des idées bien trop risquées pour être tentée. « t'es doué pour faire mal. » noam est résistant, son coeur n'a pas la moindre fissure. pour ça faudrait déjà qu'il tombe amoureux, qu'il s'ouvre entièrement à quelqu'un et ça n'a jamais été le cas. il n'a pas une grande vision de l'amour, pour lui ce ne sont que des conneries, une perte de temps. pourquoi s'emmerder avec des "je t'aime" ou encore des mariages qui sont foireux une fois sur deux ? il n'a aucune envie de finir comme ses parents, aucune envie de tomber dans une sorte de routine et de voir la flamme disparaître sous ses yeux. le doigt de léopold qui s'invite sur son torse. mauvaise idée doigt qu'il ne quitte plus du regard, frisson qui malgré lui parcours son corps. « mais, t'aime bien  toucher ? » véritable gamin qui prend trop de plaisir. il se permet de rire -encore une fois- « de quoi tu t'inquiètes ? tu sais que j'ai une copine. » besoin de se le rappeler à voix haute pour ne pas penser à cette proximité qu'il n'a aucune envie d'effacer. besoin de lire la moindre réaction dans son regard, le moindre battement de coeur qu'il pourrait remarquer sous la forme de son t'shirt. « j'vais finir par croire que je t'intéresse. » noam qui joue l’innocent. une innocence qui n'a jamais pu lui coller à la peau. encore moins ce soir alors, qu'il se demande si ses lèvres sont aussi douces que le bout de ses doigts. question qui restera sagement dans son esprit, c'est louisa ta copine. 

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Dim 19 Avr - 1:21



il ne répond pas. il reste silencieux. les mots qui ne parviennent plus à traverser sa bouche, à dépasser ses lèvres. l’envie de l’embêter, de le faire tiquer, mais ce genre de choses qu’il ne manie pas bien, pas encore, qu’il ne sait pas faire. pas envie de passer pour un con, pour un garçon étrange et bizarre - qu’il est déjà naturellement, de toutes façons. et quelque part le tiraillement au coeur, cette envie de partir qui se mêle à celle de rester, de voir jusqu’où cette discussion va bien finir par aller. les mots de noam qui résonnent encore. bavard qu’il est, tout l’inverse de lui. de léo qui ne parle pas, de léo qui baisse les yeux. qui s’efface. parce qu’il est mal à l’aise. parce qu’il ne sait pas faire.

» non. j’aime pas toucher.

il ne sait pas ce qu’il lui a pris. il ne sait pas à quel moment il s’est autorisé à faire ça. à poser la pulpe de ses doigts sur cette peau offerte, sur cette peau nue face à lui. et il regrette instantanément. immédiatement. pas parce que noam le relève. pas parce qu’il va surement en jouer, lui en reparler, le charrier, comme il sait si bien le faire. mais parce que ça lui fait quelque chose. et qu’il aurait du s’en douter. non pas que cela vienne de noam. ou peut-être bien que ci. peut-être que c’est parce que c’est la première fois qu’il se trouve aussi proche d’un autre homme, dans une situation aussi particulière. il n’est pas dupe. il n’est pas si bête. il se voile juste la face. se cache juste les yeux. un peu plus longtemps. parce qu’il n’est surement pas prêt à affronter tout ça. ces vérités qu’il se cache sans cesse, depuis toujours. et pourtant ses doigts ne bougent pas, comme bloqués, collés à cette peau qui n’est pas la sienne, à ce corps interdit en face du sien. il aimerait que noam recule. que noam cesse de parler et ne complique pas les choses. que noam ne devienne pas synonyme de stress, d’angoisse.

» je sais.

il sait qu’il a une copine. il ne connait pas son nom - il l’a surement entendu, une fois, peut-être deux, pas il ne l’a pas retenu. par manque de concentration. ou peut-être par manque d’envie. pourtant léo il est de ce genre là. à retenir les détails, à tout remarquer, pour avoir un avantage, pour connaître les autres sans avoir besoin de parler, de converses. pas cette fois. et cette sensation d’être bloqué, coincé qui augmente et qui le met mal à l’aise. qui lui donne chaud.

besoin de respirer.
vite.

» ça te ferait trop plaisir.

et la pique qu’il lâche en plein coeur, en pleine tête. il aurait pu ne rien dire, car il sait que noam va réagir, lui répondre, ou peut-être pire. rien qu’à cette idée, léo panique, et pose cette fois ci franchement ses mains sur la taille du brun, le poussant doucement, presque délicatement, comme s’il aurait pu se briser, s’effacer. il échange leur place, et se dégage de cette prison corporel, de cet endroit qui l’empêcher de s’échapper, comme il devrait, mais comme il hésite à faire. ses mains qu’il passe rapidement dans ses cheveux avant de les glisser dans les poches de son short, pour ne plus le toucher, pour ne pas recommencer par mégarde, par erreur.

» tu devrais surement retourner dormir.

une demande encore une fois. un s’il te plait sous-jacent, pourtant lisible dans ses yeux, presque murmuré entre ses lèvres. la peur qu’aidan se réveille et lui fasse payer cette discussion nocturne d’une manière ou d’une autre. et pourquoi donc ? ce ne sont que des mots. qu’une discussion lambda. n’est ce pas ? son pouce qui se glisse dans sa bouche. les ongles comme refuge. comme calmant.

» où plutôt je vais retourner me coucher ? ce serait plus simple.

et ses yeux qui s’ancrent pour la première fois dans ceux de noam. pas de défi. pas de demande. juste un questionnement. le sien. ne pas savoir quoi faire.

tension.

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Dim 19 Avr - 11:34

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w/ @Léopold Eisenmann

peut-être que c'est pas lui. peut-être que c'est noam qui aime à ce point sentir cette peau contre la sienne. peut-être que c'est noam qui aime à ce point à le voir sortir petit à petit de sa zone de confort. non par choix mais, par obligation. peut-être que c'est noam qui aime un peu trop l'idée de lui faire tourner la tête, l'idée qu'il puisse céder à cette tentation que lui-même ressent. parce que ce serait plus facile, bien plus simple s'il était le premier à venir réduire cette mince distance entre eux. peut-être que la culpabilité serait moins grande s'il ne faisait pas le premier pas ? intérieurement, au plus profond de lui-même, noam sait parfaitement que c'est faux. que ce soit lui ou pas, il ne pourrait jamais profiter pleinement de l'instant tant que louisa resterait dans sa tête. tant qu'elle sera dans sa vie et tant qu'il refusera de lui faire le moindre mal. il l'aime bien louisa, pas comme de l'amour, plus comme.. une fille à laquelle il tient sans pour autant s'enchaîner à elle toute sa vie. « ok.. si tu le dis. » pourtant.. il n'a toujours pas bougé leo, toujours pas retiré cette partie de lui de son torse. pourtant, il est toujours debout face à lui sans savoir quoi dire ou encore quoi faire. qu'est-ce qu'il est censé faire noam ? rendre les choses plus faciles ? oh que non. il n'a aucune intention de bouger, aucune intention de lui donner ce plaisir alors, qu'il s'amuse beaucoup trop désormais. pas que ce soit un jeu pour lui, plutôt qu'il a envie de connaître les limites à ne pas franchir, pour leo mais, aussi et surtout pour lui-même. s'il était célibataire.. il aurait essayé de poser ses lèvres sur les siennes depuis longtemps maintenant, à l'instant même ou il est rentré dans cette pièce. à l'instant même ou ses doigts ont touchés avec trop de délicatesse ce torse qui n'a pas pu masquer un long frisson. il aurait déjà passé une main dans ses cheveux depuis longtemps, ailleurs aussi qui sait. mais, il n'est pas célibataire. et la seule personne qu'il s'autorise à toucher désormais est sa petite-amie. « tu penses que je suis le genre de gars à faire ça ? » tromper sa copine, faire du mal aux autres.. peut-être que c'est pas complètement faux. il continue de croire le contraire, de penser qu'il n'est pas un connard mais, il très souvent brisé des cœurs dans le passé. parce que c'était plus fort que lui, parce qu'il n'avait aucune volonté de résister, parce qu'il prenait trop souvent les mauvaises décisions dans tous les domaines. aujourd'hui il essaye d'être un homme meilleur, d'être droit dans ses baskets et il ne comprend toujours pas pourquoi et surtout comment leo arrive à ce point à lui faire perdre la tête. à remettre en doute ses convictions, ses principes qu'il avait pourtant juré de ne plus jamais enfreindre noam. comment est-ce qu'il fait pour à ce point l'attirer à lui sans même s'en rendre compte ? « ça fait toujours plaisir de plaire à quelqu'un après tout. » bien qu'en l'occurrence, il est plutôt content de se dire qu'il plaît peut-être à leo. « je vais finir par croire que tu t'intéresse à aidan.. ou qu'il avait raison. » sur quoi ? oh ça il ne compte pas le lui dire, histoire de faire monter les questions, histoire de lui donner une raison de rester, de piquer sa curiosité. ou peut-être qui sait de le faire fuir, il comprend rien au fonctionnement de leo. une fois il a l'impression de lui plaire, l'autre qu'il le déteste. mais, s'il est certain d'une chose c'est qu'il commence à avoir du mal à ne pas céder chaque fois que leo pose ses mains sur son corps. sa lèvre qu'il vient mordiller avec violence pour ne pas succomber alors, qu'il observe avec attention les mains du jeune homme sur sa taille. ne tente pas le diable leo. ne joue pas comme ça avec le feu, tu pourrais te brûler les ailes. « j'vais réellement finir par croire que tu me fais du rentre dedans. » qu'il murmure non loin de son oreille dans un dernier élan de rapprochement. tout ça pour se retrouver plus proche de la porte.. petit malin. « j'vais avoir du mal à dormir maintenant.. c'est ta faute pas la mienne. » s'il a bien trop chaud et pas la moindre envie de rejoindre son petit lit de la nuit. noam sait très bien qu'il sera incapable de trouver le sommeil, l'esprit bien trop occupé à repenser à cette douceur sur ses hanches, à cette chaleur à deux doigts de brûler sa peau. il n'a qu'une seule envie désormais.. celle de se venger mais, faut qu'il reste fort, qu'il ne craque pas. « c'est réellement ce que tu veux ? dormir ? » question à double sens. va savoir ce qu'il pourrait lui proposer, va savoir à quoi il pense. noam qui se rapproche une toute dernière fois, sourire aux lèvres, son visage à quelques centimètres du sien avant d'ouvrir la porte de la cuisine. c'était moins une « j'pensais au fait de se poser devant netflix si jamais. » c'est faux mais, leo n'a pas besoin de le savoir. pas tout de suite.

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Dim 19 Avr - 12:10
ET ENCORE UN POST PERDU PCK JE SUIS IDIOTE.

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Lun 20 Avr - 18:46

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w/ @Léopold Eisenmann

il n'est même pas surpris. c'était plus que prévisible, noam est bien ce genre de mec. il a beau être désormais plus calme, impossible d'oublier son passé, impossible d'oublier qu'il changeait de partenaire comme de slip. être en couple depuis plusieurs mois ne fait pas de lui quelqu'un de différent mais, pour noam c'est un bon début. de tenir, d'être bien avec une personne. il pourrait dire qu'il n'a pas envie parfois de céder à la tentation mais, ce serait faux. chaque fois qu'il pose son regard sur leo, il a ce genre d'envie. à s'demander si un moment d'écart serait vraiment la mort, si louisa aurait réellement besoin de le savoir. et putain qu'il s'en veut d'être aussi con, de penser avec autre chose que son cerveau, de se sentir aussi attiré pour quelqu'un qui s'en fiche royalement de lui. c'est peut-être bien ça le problème.. à avoir toujours envie de ce qu'il ne peut pas obtenir, cette envie de repousser les limites et de prouver que rien ne lui résiste. pourtant, il ne quitte plus ce petit sourire, celui de l'homme victorieux, celui du petit con qui a toujours raison et qui sait parfaitement ce qu'il veut. il prend beaucoup de plaisir à le déstabiliser, leo à déjà bien remarqué son petit jeu et pourtant il est toujours là, debout face à lui, à lui faire involontairement du rentre dedans sans prendre conscience que c'est encore pire quand il lui répond. « pourtant je jure j'essaye d'être quelqu'un de meilleur. » et c'est peut-être l'une des seules vérités qu'il admettra ce soir. la seule chose qu'il acceptera de partager à coeur ouvert sans avoir peur de recevoir la moindre remarque sanglante du jeune homme. il sait très bien -suffit de le regarder dans les yeux- pour comprendre que leo doute de sa sincérité. et c'est pas grave.. noam à l'habitude, ce n'est pas la première fois que quelqu'un le regarde de cette façon, encore moins la dernière. « désolé. » petit clin d’œil qu'il offre en sa direction avant de le suivre jusque.. dans sa chambre ? merde soudainement ça devient de plus en plus compliqué. ce n'est pas vraiment ce à quoi il s'attendait. quand il parlait de se poser devant netflix, il pensait sur le canapé, dans le salon, endroit neutre ou il ne risquerait pas de se jeter dessus tel un fauve à la recherche de nourriture. entrer dans sa chambre, dans son monde, se poser sur son lit, torse nu c'est presque une incitation à la connerie. « t'invite souvent des gars à squatter ta chambre si rapidement ? » faut bien qu'il trouve un moyen de penser à absolument tout, sauf à leo si sagement installé sur ce lit qu'il n'ose presque pas toucher. puis.. maintenant qu'il est là, c'est plus fort que lui, faut qu'il découvre, qu'il regarde, qu'il touche, qu'il fouille, qu'il pose son nez partout. sa chambre n'a aucune vie contrairement à celle de leo, basique.. un lit, une armoire, des vêtements en pagaille. contrairement à celle de leo, il ne laisse pas entrevoir tout un monde derrière une porte. « pourquoi ça te passionne autant ? » les extraterrestre, les ovnis, les dessins ? ça le perturbe toujours de voir quelqu'un autant passionné alors, que lui-même n'a jamais réellement su quel chemin prendre, dans quoi se lancer. il était doué en sport mais, c'est tout. n'a jamais vraiment suivis les cours par besoin de travailler et de s'occuper de sa famille. il connait pas cette chance, celle d'avoir trouvé sa véritable vocation. ce lit qu'il vient rejoindre après de longues minutes d'attente. son épaule frôlant la sienne. il aurait pu s'asseoir au bout mais, sentir son bras contre le sien c'est un petit plus qu'il accepte de s'accorder. « j'ai vu ton instagram. pourquoi tu boss dans un bar et pas comme dessinateur ? » bon en même temps il avoue stalker un petit peu mais.. leo à surement déjà fouiner son instagram lui aussi. « enfin bref, tu veux regarder quoi ? j'ai pleins de classiques à rattraper alors, propose vas y. » surprend moi leo

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Lun 20 Avr - 23:32



les mots qui blessent.
les mots qui frappent.

il ne fait pas attention léo. il ne sait juste pas faire. manier les mots. manier les phrases. il fait simplement des efforts. pour parler. pour répondre. pour ne pas laisser le silence s’installer. le silence qui invite la gêne, qui invite les gestes. les pensées aussi. un peu trop lointaines, un peu trop dangereuses. et il n’a pas envie de ça. pas maintenant. pas ce soir. alors il se glisse dans sa chambre, dans son antre, sa caverne. les murs recouverts de posters, de dessins divers, les pages déjà jaunies par le temps. des découpes de journaux divers, bribes de souvenirs, d’enquêtes dont il rêve, de vérité qu’il recherche. une chambre aussi bordélique que sa tête, que son âme. la pénombre qui les enveloppent, juste la faible lumière de sa lampe de chevet pour dessiner les corps, pour dessiner la pièce.

» j’invite pas de gars.

de filles non plus. personne dans ta chambre depuis des siècles, hormis espen et tes colocataires. inviter ne fait pas parti de tes habitudes. avoir des gens à inviter non plus. trop d’années à rester seul, à n’avoir personne d’important, de proche. trop d’années passées seul, à tourner en rond dans sa chambre, alors qu’il vivait encore chez ses parents, entre les cris et les larmes. penser à cela lui arrache un frisson de dégoût, alors qu’il s’assoit lentement sur son lit défait. noam qui mentionne sa passion. qui mentionne son obsession, et léo qui sourit, doucement, peut-être pour la première fois devant lui.

» ça me permet de m’évader, de partir loin d’ici.

il répond avec une sincérité déconcertante, lui qui n’aime pas trop se livrer, qui n’aime pas trop se confier. mais il est trop tard pour penser à cela. aux regrets. aux secrets. pensées pour cette adolescence tourmentée, compliquée qu’il a laissé derrière. des mondes imaginaires, des mondes lointains comme refuge, comme bouée pour ne pas couler dans le tumulte de la vie. garder la tête haute. et griffonner sur le papier pour se trouver un but, un art. encore les blessures des études qu’il ne fera jamais, du métier de ses rêves qu’il n’exercera jamais. une plaie béante en plein milieu du coeur qui peine encore à se refermer, alors qu’il a pourtant accepté, ou tout du moins, tourné la page. lentement. surement.

» je savais pas que tu regardais mon instagram, je t’ai pas vu t’abonner.

une petite pique qu’il lui envoie, les yeux encore rivés sur l’écran de son téléphone.

et je bosse là bas parce que après des dizaines de non quand j’envoie mes planches, j’ai préféré laisser ça un peu de côté. les rêves ne sont pas garantis de se réaliser.

l’amertume dans le ton.
audible.
notable.

des mois passés à pleurer après les refus, à courir après la chance. mais il a du se rendre à l’évidence, une nouvelle fois. être moyen. ni bon, ni mauvais. jamais assez. jamais suffisant. et plus le courage de se battre, plus le courage de continuer à dessiner des nuits et des nuits durant, à s’en abîmer les doigts, à s’en blesser le poignet. tant de planches jetés à la poubelles. tant de planches envoyées. pour rien. rien du tout. juste la déception. et la certitude d’être mauvais. encore une fois.

» bref. changeons de sujet.

pas le courage d’en parler plus. parce qu’il finira pas craquer léo. par s’énerver et lui demander de le laisser seul, tranquille. parce que ça remue des choses. parce que ça le rend triste. et qu’il ne gère jamais ça bien. jamais. ses doigts qui pianotent, la télé allumé, mais l’écran toujours noir. lui qui se relève, abandonnant la douce pression du bras de noam contre le sien presqu’à contre-coeur, pour tenter de comprendre, de régler le problème. un « ça beug » qu’il murmure entre ses dents, pianotant les boutons, éteignant pour rallumer encore et encore, avant de pousser un soupire agacer.

» bon netflix marche pas. donc soit on tente dans le salon pour tenter, soit on reste là. ceci dit j’dois avoir des dvd qui trainent.

une invitation. une invitation à rester quand même là avec lui. peut-être pas l’envie de regarder une série quelconque. une proposition qu’il n’assumera jamais, qu’il regrettera vite. très vite. comme toujours. comme à chaque fois. il s’assoit de nouveau sur le lit, plus loin, au bout, au bord. et ses yeux plantés dans ceux de noam.

» enfin c’est comme tu préfères.


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Mar 21 Avr - 10:37

it's hard to miss you when you are always
on the tip of my tongue.
i feel like i'm looking for somethin', somethin'
that'll never come

w/ @Léopold Eisenmann

il a envie de poser des questions, de libérer tout ce qu'il lui passe par la tête, d'ouvrir la bouche sans même réfléchir. sans penser à toutes les conséquences. lui demander pourquoi est-ce qu'il n'assume pas, pourquoi est-ce qu'il n'invite personnes, pas seulement dans cette chambre mais, aussi dans sa vie. pourquoi est-ce que leo cherche absolument à rester tout seul ? à repousser toutes personnes susceptible de lui apporter un peu de douceur, un peu de chaleur, de tendresse, d'affection. pourquoi est-ce qu'il refuse toujours ton aide, ne cesse de te voir comme le meilleur ami de son colocataire, comme quelqu'un qui profite, joue de lui. ce n'est pas réellement une façon de jouer pour toi, le taquiner, lui faire perdre la tête.. tu le trouves mignon à rougir comme une tomate pour un rien, tu n'irais jamais jusqu'à le ridiculiser devant les autres, lui taper l'affiche devant tout le monde et tu n'aimes pas que ce soit le cas. peut-être pour ça que tu le défends toujours auprès d'aidan, que tu lui cherches toujours toutes les excuses du monde pour son comportement parfois étrange. tu ne cherches pas à le briser.. juste à lui faire réalisé ce qu'il est vraiment au plus profond de lui. attiré par les hommes, par toi qu'il a intérieurement envie de se dire noam. qu'il n'est pas le seul à sentir cette tension dans la pièce, pas le seul à prendre trop de plaisir quand il pose son regard sur lui, sur le peu de peau qu'il laisse découvrir. qu'il est pas le seul à se faire des films dans sa tête, des films déconseillés à toute jeunesse. « s'amusé c'est pas interdit. » vivre sa vie non plus. remarque qui pourrait fonctionner pour bien des situations. que ce soit dans une fête, avec des amis.. des coups d'un soir. pourquoi se priver de vivre pleinement ? il respecte les couples fidèles -après tout, c'est bien ce qu'il cherche à devenir auprès de louisa- mais, il ne comprend pas les gens qui restent sagement dans leurs coins sans prendre de risque. parfois faut juste fermer les yeux et faire le grand saut, sans trop réfléchir, sans se rendre malade. « t'aimes pas être ici ? » noam n'est pas stupide -pas tout le temps.- c'est même plutôt évident quand il regarde leo. l'enfance de noam aussi a été compliqué.. d'une autre façon parce qu'il était populaire au lycée, parce qu'il était aimé des filles et même des hommes, parce qu'il était toujours le premier à mettre l'ambiance à une soirée. et ce sont les seules choses de sa vie qui faisait de lui un adolescent normal. il passait la plupart de son temps à travailler, s'occuper de sa petite soeur malgré leurs deux ans d'écart seulement et du plus jeune. parce que noam voulait être présent, être autre chose que son père incapable de prendre ses responsabilité. parce qu'il voulait être une épaule sur laquelle se reposer, sur laquelle pleurer. leo doit certainement s'imaginer que c'est un grand garçon, qui n'a jamais été triste, qui n'a jamais regretté sa vie ou encore pleurer à chaude larmes le soir de solitude. il se trompe mais, noam n'a aucune envie de le lui dire, pas maintenant, peut-être jamais. « c'est vrai. » qu'il répond un sourire aux lèvres avant de sortir son portable à son tour. cliquant rapidement sur l'application, en se rapprochant pour lui montrer son écran. il trouve rapidement le compte de leo -pas comme s'il faisait beaucoup de recherche- et clique sur le bouton pour s'abandonner. son regard qui ne quitte plus le sien, maintenant plus aucune excuses pour s'échapper. « du coup maintenant t'as pas d'autres choix que d'accepter. » pas d'autres choix que de cliquer sur "accepter" sous ses yeux. parce que leo n'oserait jamais faire le contraire, pas face à lui, il le sait très bien. sinon noam ne serait pas dans cette chambre, pas sur son lit, encore moins aussi proche. « je pense que tu passes à côté de quelque chose mais, ce n'est que mon avis. » et sans doute qu'il ne vaut mieux pas que celui d'un autre. noam aurait aimé avoir quelqu'un pour le pousser vers l'avant, quelqu'un pour lui rappeler qu'il est talentueux dans quelque chose même s'il ne sait pas encore quoi et qu'il ne le sera peut-être jamais. noam c'est habitué à cette vie.. changer souvent de boulot, n'avoir aucune stabilité financière. tant qu'il sait prendre soin de sa famille, rien ne compte plus. sa bouche qu'il fait mine de fermer lorsqu'il lui demande de changer de sujet. noam est curieux mais, s'il espère continuer d'en savoir plus autant ne pas forcer. proposition qui lui arrache un nouveau frisson. est-ce qu'il lui demande sérieusement s'il préfère la chambre ou le salon ? cette innocence.. ça lui donnerait presque envie de l'embrasser. « dans le salon on risquerait de réveiller tes colocataires. » murmure qu'il fait glisser contre ses lèvres. noam à toujours été doué pour les sous-entendus complètement foireux. « va pour tes dvds. » après tout.. pas comme si noam espérait se concentrer sur le film. c'est juste une excuse pour rester et s'infiltrer. son regard qu'il ne quitte plus, jusqu'à ce qu'il se lève, jusqu'à ce qu'il fouille dans ses dvds et qu'il offre la possibilité à noam d'observer plus bas, avec trop d'attention, sa lèvre qu'il vient mordiller tout en discrétion. calme toi noam, putain calme toi.

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Mar 21 Avr - 15:59



« s'amuser c'est pas interdit. »

il a le coeur qui bat comme un gamin en train de voler un paquet de chewing gum. cette peur d’être pris la main dans le sac, d’être découvert. comme s’ils étaient train de faire quelque chose de mal. de quelque chose d’interdit. quoi de mal à regarder un film avec noam dans sa chambre ? quoi de mal à discuter avec la nuit tombée ? peut-être parce qu’il n’est pas son ami, à lui. peut-être parce qu’ils ne devraient pas être debout à cette heure là de la nuit. et surtout parce qu’il a pas l’habitude de ça. de s’amuser. de faire ce dont il a envie. il réfléchit toujours léo. beaucoup trop, plus qu’il ne le faut. tant que ça en deviendrait malsain, mauvais pour lui. trop peur de se laisser guider par ses envies, par ses sentiments. cette constante peur du jugement, de l’autre, de ceux qu’ils pensent. encore trop marqué par les brimades, par les moqueries. mais ça c’était avant. maintenant il est adulte. maître de sa propre vie. plus de comptes à rendre, plus d’obligations. et ça, il a encore du mal à le comprendre. à l’accepter. à l’encaisser. la tête qu’il secoue négativement à la seconde question de noam, alors qu’il pense à la vie qu’il aurait voulu mener, à la vie dont il a toujours rêvé. il en est loin de cette vie. trop loin. mais il essaye d’avancer. de continuer. sans jamais se retourner.

mais c’est dur.
presque impossible.

ses yeux attirés par l’écran, comme un papillon de nuit, alors qu’il observe son compte instagram, et la demande de noam. pas l’envie de lui faire ce plaisir de suite, alors qu’il se demande bien pourquoi s’abonner à son petit monde virtuel. les épaules qu’il hausse, luttant pour ne pas baisser les yeux, luttant pour faire face.

» et si je n’accepte pas, je risque quoi ?


aucune idée derrière la tête. parce qu’il ne se rend pas comptes de ce qu’il dit, du double sens possible, de la double lecture que le brun va surement faire. trop innocent. trop inexpérimenté pour ça. pour lui c’est juste encore une taquinerie, une farce. il se sent bien ce soir. un peu comme on a bu un peu trop d’alcool et qu’on se sent plus libre. quand la langue se délie et que les gestes se font plus naturels, moins calculé. tant de temps qu’il n’a pas bu. cette pensée le fait sourire, discrètement, alors qu’il se remémore rapidement sa dernière cuite, il y a déjà quelques années de cela. le murmure de noam dans son dos - cette voix grave qu’il aime déjà entendre raisonner dans la pièce sans même s’en rendre compte.

» je vois pas comment les réveiller si on regarde un film.


toujours la même pureté d’esprit. toujours la même bêtise. peut-être parce qu’il n’a jamais vraiment compris l’expression netflix and chill. ou peut-être parce qu’il préfère faire ((comme-ci)) il n’avait pas compris. comme ci il ne voyait pas ce petit jeu, ces petites piques, ces petits indices. tout ce qu’il n’avoue pas. n’accepte pas. ne croit pas réel. possible. il se lève, grattant la peau de son dos au passage, avant de se pencher et d’ouvrir le meuble se trouvant sous la télévision. il en sort deux trois dvds, et la honte qui commence à lui venir à la gorge. il aurait du dire qu’il n’avait rien. qu’il n’avait pas de dvd. mais voilà qu’il les envoie valser sur le lit, à quelques centimètres de noam.

» e.t, le seigneur des anneaux un, gremlins. j’ai honte.


il rit. il rit parce qu’il n’est qu’un gros nerd, qu’un gros fan de science fiction et de vieux films des années 80. qu’il est encore un enfant dans sa tête, encore dans ses mondes imaginaires, fictifs dont lui seul est le maître, dont lui seul à la clef. et que cela le fait rire, d’avoir pu penser un seul instant que noam pouvait ne serait-ce que s’intéresser une demi-seconde à lui. parce qu’on ne s’intéresse pas aux phénomènes comme lui.

» mais j’ai malheureusement rien d’autre à te proposer, comme activité.


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Mar 21 Avr - 16:59

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w/ @Léopold Eisenmann

un sourire sur le bord des lèvres. toujours ce même sourire d'aventurier, d'enfant stupide, d'enfant heureux. toujours cette même expression dans le regard. ce qu'il risque ? oh, noam connait parfaitement la réponse. leo ne le réalise pas encore mais, il n'est pas en mesure de lui refuser quoi que ce soit, pas ce soir, pas maintenant qu'il a l'impression d'être si proche du but. son visage qu'il approche, silence profond qui s'installe dans la pièce. il pourrait le regarder pendant des heures, pour essayer de comprendre, pour tenter de trouver ce qu'il lui trouve d'aussi spécial. assez spécial pour briser des cœurs, des convictions, spécial comme il ne pourra jamais l'être noam. son corps incapable de se fixer des limites, distance qu'il efface en posant avec douceur cette main sur sa joue, la descendre avec lenteur à son cou. qu'est-ce que tu fous noam, stop. qu'il continue de se murmurer à lui-même. ses lèvres trop proche de cette oreille qu'il pourrait mordiller avec tant de facilité. mais, il reste sage noam, juste de la provocation, juste pour sentir son coeur battre un peu plus vite. « trop tard, j'ai accepté pour toi. » plus aucune invitation affichée. profiter de ce moment de faiblesse pour appuyer à sa place. noam content de son coup. noam à deux doigts de l'implosion alors, qu'il s'éloigne de cette tentation beaucoup trop dangereuse. cette tentation à deux doigts de lui faire perdre la tête. ses lèvres étaient si proches.. l'embrasser aurait été tellement facile à cet instant présent. lui aurait retiré un énorme poids et pourtant, il est toujours sagement assis à ses côtés comme s'il n'avait pas eu la moindre envie, la moindre envie lui traverser l'esprit. jouer l'innocent qu'il n'est pas et qu'il ne pourra jamais être. « t'inquiète promis j'envois pas de photos bizarres. » clin d’œil. même pas besoin de préciser le type de photo. bien trop facile de le perturber, de regarder la gêne s'installer en lui. putain, il craque noam. à chaque instants il craque, chaque instant il se déteste, chaque instant il a envie de partir six pieds sous terre pour ne pas admettre tout ça. cette phrase bien trop mignonne.. qu'il n'aurait jamais pu sortir de sa bouche, pas avec la même sincérité. « ouais juste un film. » rire qui s'échappe de ses lèvres. juste un film et pourtant la porte ouverte à bien d'autres choses. des portes que leo n'a sans aucun doute jamais ouverte, le monde de l'inconnu qui pourrait s'ouvrir à lui. mais, noam n'est pas un connard de ce genre, malgré tout ce qu'il peut penser, tout ce que tout le monde pensent. il a toujours certains principes. « j'en attendais pas moins de ta part. » son regard toujours bien posé sur ses formes jusqu'à voir les dvds sur le lit non loin de lui. « mon colocataire a essayé de me faire voir le seigneur des anneaux je me suis endormie. » en gros pour celui-là c'est plus que mort. il pose celui-ci sur le côté avant d'attraper le suivant. les gremlins ? ça ne lui apporte aucune confiance et le dernier.. suffit de voir la couverture pour comprendre que c'est certainement son favoris des trois. « va pour lui. » il n'est pas certain d'aimé ou même de comprendre quoi que ce soit.. mais, faut bien qu'il s'ouvre l'esprit pour comprendre un peu plus leo. d'ou il vient, ce qu'il est à l'intérieur, la personnalité qu'il cache par honte. « moi j'aurais eu une autre activité mais, c'pas de ton âge. » une nouvelle pique, une nouvelle façon de lui faire monter le rouge aux joues. pourquoi pas d'être certain de ce qu'il pense. « tu viens ? » qu'il demande en venant tapoter la place libre juste à côté de lui. invitation qu'il espère ne pas se faire refuser. ses mains qu'il vient placer derrière son dos. « je bouge pas. j'viens juste élargir mes classiques cinématographique. » et cette fois il n'a aucune intention de poser ses mains sur lui -malheureusement- autant ne pas le traumatiser tout de suite. noam aura bien d'autres occasions de sentir la douceur de sa peau, l'odeur de ses cheveux. sentir c'est pas trompé.

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