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retrouvailles / Debbie

@ Invité

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#
Ven 17 Avr - 20:26
Je suis à la maison depuis seulement quelques jours et je suis déjà bien grognon, mes plâtres ont été remplacés par des attelles c’est un peu mieux mais c’est toujours douloureux, la morphine m’aide à tenir le coup, je vais devenir accroc à force. Mon petit frère est resté beaucoup avec moi. Il s’inquiète je le vois bien et je l’ai rassuré, même si je ne le suis pas moi-même, mais je ne veux pas l’inquiéter. Ma mère aussi est inquiète, aux petits soins, alors que c’est moi qui devrais l’être avec elle.

Je reste allongé la plupart du temps dans ma chambre à broyer du noir. Pour une fois que je ne suis pas en tort, que je roulais en dessous des limites de vitesses, je me suis pris une voiture, il a fallu que ça me tombe dessus alors je rumine parce que j’ai dû laisser tomber le rocky horror pictures show, je dois laisser tomber la musique également et c’est ça qui me fait le plus de mal. Ça m’aide souvent à réfléchir.

Je me lève enfin et je vais jusque ma salle de musique à côté de ma chambre, je mets un certain temps avant d’y aller, marcher reste compliqué. Je m’installe tant bien que mal devant le piano et ma main valide parcours les touches. Ça me manque, ça fait déjà un mois que je n’ai pas joué et je n’arrive pas à trouver de nouveau son. Je n’aime pas les sons que ça donne. Ce n’est pas du tout pratique d’une seule main.

Il n’y a que quelques notes qui sortent et je me décourage déjà. Je soupire avant d’entendre des pas qui viennent jusque à moi. Sans doute ma mère. Je devrais être dans ma chambre, je sais, je ne dois pas trop bouger.

« Je sais … je ne devrais pas être là. J’y retourne. »


Je me tourne, mais ce n’est pas ma mère. C’est Debbie … Debbie, une jolie blonde avec qui j’ai couché il y a un moment déjà. J’avais oublié qu’elle devait passer.

« Je ne m’attendais pas à te voir si tôt. »


Je pourrais l’accueillir plus chaleureusement, mais ça n’a jamais été mon fort, surtout depuis l’accident, je suis un peu grincheux.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Pseudo : tara
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Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
retrouvailles / Debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Dim 19 Avr - 18:40
Debbie aime à penser qu'elle est quelqu'un de bien. Elle milite pour ses droits et ceux de ses frères et soeurs discriminé·e·s, elle donne aux SDF qu'elle croise dans la rue environ 63% du temps, elle n'insulte jamais personne par derrière - toujours en face - et a réduit sa consommation de viande autant que possible, pour quelqu'un qui a grandi en Caroline du Sud, terre du barbecue originel des USA. Alors, même si elle aurait préféré faire la grasse matinée, la blonde se traîne jusqu'au centre-ville pendant un de ses rares jours de congés. Parce que c'est la bonne chose à faire. La chose sympathique, bienveillante. Ugh.

Finalement, elle s'extirpe du métro surchauffé et se dirige vers la résidence de Thomas, qu'elle aurait été bien incapable de retrouver sans ses indications. Mais l'endroit est plutôt sympa, il ne s'emmerde pas le bougre. Remarque que la blonde tâchera de garder pour elle d'ailleurs. Debbie est très gentiment accueillie par la mère de son... ami, qui lui indique le chemin vers la chambre. Mais quelques notes attire l'oreille de la comédienne, qui ouvre donc une autre porte, sur un Thomas qui ne s'attendait visiblement pas à la voir. « Et bien le bonjour à toi aussi. » La remarque fuse avant qu'elle ne puisse la contenir, trop habituée à la joute verbale avec le jeune homme.

Elle dirige vers lui et pose une fesse sur le bord de la banquette du piano, camouflant la gêne qu'elle peut ressentir par une attitude toujours confiante et positive. Après tout, Deb ne l'a pas vu depuis un moment et même si l'on est sensé venir au chevet de ses amis quand ils vont mal, elle n'a pas forcément l'impression d'être la mieux placée pour lui remonter le moral. Si tant est que ce soit possible. « Tu travailles sur quelque chose? Tu... Ca ne te fait pas trop mal? » Question maladroite au possible. Mais les généralités dans ses textos et la vague description de sa mère selon laquelle il serait "fatigué" ne lui donne pas vraiment une idée de ce qu'il traverse. Quitte à faire tout ce chemin, autant savoir ce qu'il en est, même si elle aurait sûrement pu s'y prendre autrement.

@ Invité

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#
Lun 20 Avr - 12:22
Je ne m’attendais pas à avoir des nouvelles de Debbie, ça fait un moment qu’on ne s’était pas vu et quand on se voyait s’était pour s’envoyer en l’air. Je ne l’ai jamais rappelé. J’imagine qu’elle a du savoir par ma mère ou par la presse que j’ai eu un accident, qui n’est pas au courant ? Je ne vais pas la repousser. C’est une des rares personne qui est venu me voir jusqu’ici, enfin à part Ariadne évidement. Je ne l’ai pas vraiment salué. Je ne suis pas d’humeur pour les convenances sociales. Je pense qu’elle pourra le comprendre. Je me contente d’un petit sourire pour la saluer.

Je la vois s’installer à mes côtés, je la laisse faire, alors que je généralement c’est une place sacrée. Je ne laisse pas grand monde s’approcher de mon piano, ni de cette pièce. C’est un peu mon antre secret. L’endroit où je viens quand je ne vais pas bien. Ca me permet d’être seul, à l’abri des regards. Je ne me sens pas épié ici. Je me sens moi. Je me planque souvent ici surtout en ce moment. Je lui lance un regard noir sans le vouloir. Si je travail sur quelque chose … Non … j’aimerai bien, mais rien ne vient. Je me sens inutile.

« Non, je n’y arrive pas. Je n’ai jamais eu ce problème avant, mais là … ça coince. »


Ça me rend dingue. Je n’arrive plus à rien depuis l’accident. J’ai comme une page blanche. Je n’arrive pas à penser à autre chose. Je revois les images sans arrêt et la morphine ne m’aide pas à aller mieux. Je sais que je peux devenir dépends à ça, mais ça me soulage vraiment, même si ça me grille les neurones.

« Et toi alors qu’est-ce que tu deviens ? »


Je suis curieux, ça fait un moment que ne s’est pas vu alors je lui demande et je n’ai pas été très agréable alors je peux l’être un peu.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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#
Mar 21 Avr - 15:45
Debbie note qu'il n'a répondu qu'à une question sur deux, ce qui laisse entendre que la page blanche et la frustration artistique font plus mal - ou au moins autant - que sa main en attelle. La blonde n'ose pas imaginer ce qu'elle ferait si, du jour au lendemain, elle se retrouvait incapable de monter sur scène ou de chanter. Elle ne savait littéralement rien faire d'autre, n'avait aucune compétence à vendre sur un marché du travail passablement glauque, n'aurait pas la force mentale de retourner servir des cafés et débarrasser des tables. Elle s'efforce de chasser cette image de son esprit, d'abord parce que ça n'apporte rien de constructif, ensuite parce qu'elle n'est pas là pour se faire des scénarios catastrophes. Elle était venue réconforter un ami. Soutenir un ex. Dire bonjour à un vieux pote à qui elle n'avait pas parlé depuis des mois. Question de pure sémantique.

Thomas lui demande alors de ses nouvelles, soit par politesse forcée, soit pour se changer les idées. Dans l'idée qu'il s'agit du deuxième cas, Deb répond franchement, par son babillage habituel. « Huuum et bien, je crois que la dernière fois qu'on s'est vus je bossais sur Heathers non? » Question rhétorique, elle enchaîne donc. « Mon contrat s'est terminé et j'en avais un peu marre du off-Broadway même si c'était très sympa du coup je suis revenue à du classique et je suis dans la troupe des Mis. » Et même si une grande partie de sa vie et de son emploi du temps est dédié à son travail, il y a un autre changement conséquent qu'elle peut mentionner. « Ah et j'ai enfin déménagé, plus d'appart pourri à Harlem! » Son logement, parfois à la limite de la salubrité, avait été un sujet de moqueries et d'inquiétudes chez bon nombre de ses amis. Qui étaient aussi rassurés qu'agacés de son exil hors de l'île. « Et du coup j'ai franchi le cap, j'ai traversé le pont, à la limite de la civilisation: je suis en coloc à Brooklyn. » Elle rit un peu, de sa propre plaisanterie, mais aussi du fait qu'une femme de trente trois ans, réussissant bien professionnellement, vivent avec un inconnu dans un arrondissement de hipsters. On n'évolue pas tous pareil.

Debbie regarde alors autour d'elle et ne peut s'empêcher d'apprécier la beauté du piano et le calme de cette pièce. Pas étonnant qu'il ai trouvé refuge ici. « Tu vis dans un putain d'endroit en tout cas, cette pièce est dingue. T'as pas une guitare qui traîne par hasard? » La blonde rit à nouveau, ne plaisantant qu'à moitié toutefois. Elle a observé plus d'une fois que le meilleur moyen de briser la glace entre mélomanes et de sortir un instrument et ignorer le coeur du problème.

@ Invité

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#
Jeu 23 Avr - 22:24
Je me demande pourquoi elle est venue, pas que ça me dérange, non ça me fait du bien de voir quelqu’un d’autre que mon petit frère ou que ma mère qui n’a plus toute sa tête. Mon petit frère non plus n’a pas toute sa tête cela dit … ca doit être un truc de famille. Je la regarde et je me dis qu’on aurait pu avoir quelque chose d’autres qu’une simple histoire de fesses si je l’avais voulu, mais je ne voulais pas. Je ne veux jamais rien d’autres que ça, parce qu’autre chose, ça fait trop de mal. J’ai eu l’expérience d’autre chose et je ne veux plus l’avoir. J’ai essayé plusieurs fois, mais finalement elles se rendent compte que je ne suis pas celui qu’elles veulent, parce que je suis trop … trop moi, trop étrange et bien trop angoissé et dépressif, même si je ne le montre pas au premier abord, elles finissent par se rendre compte de mon côté sombre alors je ne veux plus d’histoire qui durent.

« J’avais auditionné pour les Misérables … c’est chouette que tu en fasses parti, tu joues qui ? »

Les comédies musicales, font partis de mes passions, avec la musique, la danse aussi, même si je ne la pratique plus. Je l’ai pratiqué à Julliard, on doit savoir tout faire, mais je me suis spécialisé dans la musique et la musique classique, j’avais une option danse. J’étais plutôt doué, mais ce qui m’a toujours fait vibrer c’est la musique. Je hausse un sourcil quand elle me dit qu’elle habite à Brooklyn maintenant et sans cacher un léger dégout je lui réponds :

« Au moins ce n’est plus Harlem, mais ce n’est pas encore mirobolant. »

Je ne connais rien d’autre que Manhatthan, j’ai grandi ici, c’est facile pour moi de juger et peut-être qu’au fond j’apprécierais ces autres endroits où je ne vais jamais, mais je préfère rester dans le milieu que je connais. J’esquisse un sourire quand elle me dit que cette pièce est dingue, c’est l’un de mes endroits préférés. Une pièce toute blanche ou presque, quelques tableaux bien placés, un large tapis au sol et des fenêtres qui donnent sur les grattes ciel de la ville.

« Merci. Pour la guitare, faudrait voir avec Gus. »

Gus c’est mon petit frère, Angus Morgenstein, il se débrouille bien à la guitare, il apprend même vite, c’est d’ailleurs un truc étrange quand on sait tous les autres problèmes qu’il a eu et la difficulté qu’il a d’apprendre. J’aurais aimé qu’il soit comme tout le monde, mais quelque part ça le rend encore plus précieux à mes yeux. Je le fais venir. Je l’appelle. Il ne doit pas être bien, loin et j’ai comme l’impression qu’il écoutait aux portes.

« Thomy ! Je t’ai amené doudou, pour que tu ai moins mal et j’ai fais ça aussi. »

Il me tend un dessin. Je lui passe une main dans les cheveux pour ébouriffer sa tignasse, je sais que ça surprend de l’entendre parler et de le voir avec un doudou alors qu’il a quinze, mais je suis habitué.

« Tu veux prêter ta guitare à Debbie ? »

« Oh ouai. Vous allez faire un duo ? Chouette chouette chouette. Je vais la chercher et ne perds pas mon dessin, et maman à dit que Simon allait venir bientôt alors je l’ai mis aussi sur le dessin, maman, Simon toi et moi et Pat aussi ! Pat il est gentil hein ? Je l’aime bien moi. Je sais que toi tu ne l’aimes pas mais il est gentil avec moi. »

Il parle toujours trop c’est un peu gênant … Il s’en va et reviens avec sa guitare quelques minutes après. Avant de déclarer :

« Je vais voir maman, elle fait des donuts ! »

Une énergie débordante à laquelle je n’ai pas le courage de participer. Je me sens vidé.

« Désolé, il déborde d’énergie depuis qu’on a … un .. »


J’ai du mal à le dire. Je n’ai même pas envie de prononcer ce terme-là, surtout que ça ne change rien pour moi. Il n’est rien.

« Beau père … enfin lui … et un autre frère … c’est un peu compliqué … mais lui apparemment il le vit bien, sans parler de doudou … doudou le vit visiblement très bien aussi. »

De l’humour par masquer la peine que je ressens d’avoir découvert que j’avais un frère et que Gus est en réalité mon demi-frère et Simon mon vrai frère … On s’en mélange les pinceaux. Je tiens l’ours en peluche dans ma main. Je ne sais pas tellement comme mon petit frère fait pour supporter si bien tout ça. Il a de la chance de ne pas se rendre compte de ce que ça implique.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 26 Avr - 14:17
Thomas semble porter un intérêt sincère - ou alors bien feint - à la petite vie de Debbie, aussi elle se fait un plaisir de lui répondre et de poursuivre la conversation, ne souhaitant pas devoir se confronter à tout ce qu'ils ne disent pas. « Oh, je fais partie de l'ensemble et je suis la doublure de Cosette. Tu me connais, j'aime quand ça rapporte plus que d'avoir le beau rôle. » Elle lui sert un sourire en coin, taquine. Toutefois, c'est la stricte vérité. Deb aime son métier avec passion et enthousiasme, mais elle ne chasse pas la chaleur des projecteurs. Elle veut vivre aussi convenablement que possible et faire partie de troupes sympas. Alors, elle alterne les rôles comme Heather et les cachets au doux parfum de sécurité comme avec Les Mis. Et que ceux qui disent que ce n'est pas ainsi qu'il faudrait voir son métier essaient de vivre avec un salaire off Broadway et un emploi du temps full Broadway.

Evidemment, Thomas moque ensuite son nouveau lieu de vie, mais la blonde se contente d'hausser une épaule. « Tout le monde ne peut pas se permettre d'être snob darling. » Grandir et vivre au coeur de Manhattan est un privilège que tous ne peuvent pas s'offrir et, en vérité, Debbie le lui laisse bien volontiers. Même avec le temps et l'argent passés dans les transports, cela lui coûte moins cher de vivre à Vinegar Hill que dans ce quartier. Le calcul est vite fait et lui a permis de se découvrir une passion pour les podcasts.

Finalement, quand ils n'ont plus grand chose à dire pour meubler et que la comédienne tente le tout pour le tout en demandant s'il n'a pas une guitare, un certain Gus entre en scène. L'adolescent débarque comme une tornade, doudou et dessin en main, parlant encore plus vite qu'elle. Debbie doit s'avouer un rien déboussolée par ce changement d'ambiance et a à peine le temps d'assimiler les informations que le garçon déverse avant qu'il ne disparaisse de nouveau. Une fois n'est pas coutume, la surprise l'a rendue silencieuse et elle se contente d'observer le dessin enfantin quelques instants.

Elle s'apprête à essayer de dire quelque chose, incertaine, quand Gus revient et lui tend la guitare, avant de disparaître à nouveau, mu par l'appel des donuts. Par réflexe et ne sachant quoi faire d'autre, Deb commence à accorder la guitare. Thomas lui se lance dans des excuses et un début d'explications compliquées dont elle n'avait pas forcément besoin. Elle est bien placée pour savoir que la famille, c'est compliqué. Il y a une raison pour laquelle beaucoup de gens pensent que ses parents sont morts. Et visiblement, son ami n'est guère plus à l'aise, sa tentative d'humour ne noyant pas franchement le poisson. Debbie rit légèrement tout de même et rétorque avec un sourire doux. « Tant que Doudou s'est bien habitué au changement, je pense que c'est l'essentiel. »

Grattant toujours distraitement les cordes en essayant d'obtenir un Mi digne de ce nom, elle ajoute, avec une tendresse qui n'est pas caractéristique de ses rapports avec le jeune homme. « Tu sais, tu n'as pas à t'excuser hein. Je viens chez toi, je te demande des trucs, c'est plus à moi de m'excuser d'envahir ton espace et entendre des trucs qui me regardent pas. Après, si tu veux qu'on en parle, y a pas de soucis... » Elle hésite, écoute l'instrument avec un peu plus d'attention, sentant qu'elle touche au but, puis reprend. « Mais, juste, je sais que la vie de famille c'est parfois gênant et embarrassant. Je serais mortifiée que tu rencontres ma mère, par exemple, elle est vachement moins sympa que Gus. » Quoique, elle aurait sûrement était beaucoup trop avenante avec Thomas.

Debbie préfère ne pas imaginer ce scénario catastrophe et décide d'offrir une porte de sortie possible au blond, plutôt que de s'aventurer d'avantage sur ce terrain glissant. « Enfin bref, tout ça pour dire, si t'as pas envie de discuter, je peux te jouer du Dolly et t'engueuler parce que tu te moques de mes racines country. »

@ Invité

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#
Mer 29 Avr - 16:19
Je l’écoute, la doublure de Cosette, j’ai toujours aimé cette comédie musicale, les chansons sont géniales et j’ai joué plusieurs fois les musiques sur mon piano. Je les connais toute par cœur. C’est une de mes préférés avec le fantôme de l’opéra. J’ai joué le fantôme quand j’étais au lycée à Julliard. J’ai toujours aimé ce genre de rôle.

Je lui fais un sourire quand elle me traite de snob. Je me fiche pas mal de ce qu’on peu dire à mon sujet et ça ne m’a jamais atteint, bien au contraire. Toutes les remarques que j’ai pu entendre ne sont rien à mes yeux, surtout venant de la part d’inconnus ou de personnes que je n’aime pas et je sais que Debbie ne fait pas partie de ces gens-là, ça ne m’atteint pas plus que ça. C’est une petite pique entre amis.

« Je suis peut-être snob chérie, mais c’est ce qui fait mon charme. »

J’affiche un grand sourire, j’ai une grande confiance en moi. Je l’ai toujours eu, même si aujourd’hui je suis réduis. Je suis toujours autant narcissique. On me le reproche souvent aussi et ça m’est égal. Je suis comme je suis.

Elle parle musique et me demande si j’ai une guitare, mon frère en a une, il débarque, le petit malin écoutait aux portes. Je vais devoir me méfier maintenant que je suis là plus souvent et en même temps je n’ai pas vraiment l’occasion de faire des parties de jambes en l’air ces derniers temps. Je ne suis pas en état et je dois dire que ça comment à me manquer, j’ai des habitudes débridées ce n’est un secret pour personne. J’ai fait assez de fois de scandales et encore une fois ça m’est complètement égal de ce qu’on peut penser de moi. C’est ma vie, j’en fais ce que je veux. Il repart et laisse sa guitare à Debbie. Je tiens son dessin dans les mains et son lapinou favori, doudou. J’ai un faux sourire. Mon frère s’habitue, pas moi. Je déteste l’idée qu’ils m’ont menti toute ma vie. Je laisse mes doigts glisser sur le piano. Je ne sais pas si j’ai envie d’en parler, peut-être.

« Ils m’ont menti toute ma vie. Comment est-ce que je peux leur faire confiance alors qu’ils ont oublié de me dire que mon père … n’était pas mon père. »

Je l’ai tué … Je l’ai tué quand j’avais dix-sept ans, accidentellement évidement, mais j’ai tué un homme qui n’avait pas le rôle que je croyais. Je ne sais pas si ça aurait changé quoi que se soit, mais je sens encore plus coupable pour Gus. Je ne parle pas de ça en général, j’ai eu des travaux d’intérêt généraux, on a payé ce qui devait l’être pour que je ne reste pas en prison des années. Ils ont admis que c’était de la légitime défense, n’empêche que j’ai tué le père de mon petit frère et c’est toujours là. Je vis avec, j’en fais des cauchemars régulièrement, des nombreuses crises d’angoisses que gère de moins en moins bien à tel point que les doses d’anxiolytiques ont augmentés, non je ne vais pas bien.

« Pendant vingt-neuf ans, ils m’ont menti. Je ne pourrais jamais leur pardonner ça et encore moins me pardonner d’avoir tué le père de mon demi-frère. »

Je ne pouvais pas faire autrement, il était violent avec ma mère, Gus avait deux ans et moi j’étais là, j’entendais tout et j’ai juste voulu la protéger, je me suis interposé, je m’en suis pris plein la tronche et il est tombé, la tête la première sur le coin de la table. J’ai cette image là de coincé depuis des années et elle ne risque plus de s’envoler, maintenant que je me sens encore plus coupable.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
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Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Sam 2 Mai - 23:25
tw: abandon parental, évocation d'homicide

Debbie ne s'attend pas vraiment à ce que son ex entre davantage dans les détails. Après tout, leur aventure était plus physique que spirituelle et même s'ils sont restés en très bons termes - potentiellement meilleurs même - ils n'ont jamais été particulièrement du genre à se lancer dans de grandes déclarations ou se raconter leurs états d'âmes. Quelque chose lui dit que Thomas ne raconte pas ses états d'âme à grand monde, ce qui l'a sans doute poussée à lui tendre une perche. Toujours est-il qu'elle s'imagine balayer le sujet d'une petite phrase et passer à autre chose.

Aussi, dire qu'elle n'est pas préparée à ce qu'elle entend est un doux euphémisme. L'identité secrète d'un père, c'est déjà une sacrée information à digérer, que la blonde se demande comment assimiler. Elle réfléchit à comment lui montrer du soutien, sans trop savoir comment compatir. Après tout, la déception du père, elle ne peut pas trop s'identifier. Debbie Sinclair a toujours su très exactement qui était son père biologique et quels genres de rapports entretenir avec lui. A savoir, aucun, si ce n'est financier. Cela lui a sans doute laissé quelques séquelles, mais elle a l'avantage d'avoir toujours su à quoi s'attendre. Sans figure paternelle aimante dans sa vie, pas de déception. Mais elle sait être réconfortante tout de même et, à défaut, avoir un humour inapproprié.

Mais les choses vont bien au delà d'un papa qui n'était pas papa. Tué. Il a dit qu'il avait tué quelqu'un. Son beau-père, a priori. En restant un peu trop évasif sur les circonstances à son goût, mais Deb préfère partir du principe qu'il s'agit d'une culpabilité excessive pour du chahut près d'un escalier ou quelque chose dans ce goût là. D'ailleurs, les détails ne l'intéressent pas le moins du monde. Un peu abasourdie, elle pose la guitare contre le piano. « Wow, Thomas. » Il faut dire quelque chose, mais elle n'a pas la capacité à former une phrase construite pour le moment. Alors, elle s'achète quelque secondes en manifestant verbalement sa surprise. Et, en vérité, que dire face à ce genre de révélations? HAHA, la bonne blague? Il n'a tristement pas l'air de plaisanter le moins du monde.

« Je... Je ne m'attendais pas à ça. » Debbie est mal à l'aise. Oui, elle est ouverte d'esprit et tolérante et sait saisir les nuances et les complexités de l'être humain. Mais en rendant visite à un vieux pote après son accident de voiture, elle ne pensait pas en arriver à la confession d'un homicide. Elle n'est même pas là depuis une demi-heure. Hésitante, elle pose une main qui se veut réconfortante sur le bras du musicien. « Tu vois quelqu'un? Un psy, je veux dire. » Les mots sortent un peu abruptement, mais si la comédienne a appris une chose dans sa vie, c'est quand s'avouer dépassée. Et ce genre de conversation la dépasse très clairement.

« Je, je dis pas ça méchamment. Mais... C'est une grosse info pour moi, là, comme ça, de nulle part. Et je ne suis pas la personne qui pourra t'aider à gérer, je sais pas, le traumatisme ou la culpabilité, ou la colère, je ne sais pas ce que tu ressens actuellement. Donc, si c'est pas déjà le cas, je pense que parler à un professionnel serait une bonne idée. Perso, c'est un peu trop pour moi là, du coup, je parle trop, désolée, mais ça m'aide à digérer ce qui se passe. » Debbie est de ces gens qui verbalisent leurs pensées et leurs émotions. Ca peut être très positif et sain dans un contexte de communication et de camaraderie. C'est aussi très agaçant parfois. « Ok. Ok. Tu... » A-t-elle envie de l'encourager? « Désolée, je ne veux vraiment pas être brutale ou quoi, mais qu'attends-tu de cette conversation exactement? Je suis pas psy, comme je disais, ni prêtre, ni... Rien d'autre de très utile. » Debbie est franchement déboussolée. Elle ne veut pas être une mauvaise amie - est-ce ce qu'elle est? - mais elle ne veut pas non plus causer plus de mal que de bien. Et peut-être vaut-il mieux être un peu maladroite maintenant que de se lancer sur une pente glissante que ni l'un, ni l'autre ne pourra remonter.

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Dim 3 Mai - 16:05
Je pensais qu’elle était au courant, mais ça remonte à loin et on ne se connaissait pas à l’époque, alors non c’est sur que je me suis fait de fausses idées. Elle me regarde comme … comme on m’a toujours regardé finalement. Ma gorge se sert. Elle ne s’attendait pas à ça … j’imagine en effet, que lorsqu’elle est venue me voir ce n’était pas pour entendre ce genre de choses. J’acquiesce quand elle me demande si je vois un psy.

« Oui depuis presque vingt ans. J’en vois un régulièrement, une … »


Je suis sou traitement, mais ça je n’ai pas l’intention de lui dire. Je suis suivi depuis ce qui est arrivé, parce que ça a développé des grosses crises d’angoisses que j’ai du mal à gérer. Elle ne s’attendait pas à ça et je lui dois quand même quelques explications pour qu’elle ne me prenne pas pour un dingue quand même.

« Rien, tu m’as demandé si ça allait … la réponse est non. »

C’est bien la première fois que je dis réellement les choses et je ne devrais pas m’étendre autant, mais c’est sans doute à cause de tous les médicaments que je dois prendre pour la douleur, je ne fais plus vraiment attention à ce que je dois dire ou non. Je perds un peu mes repères.

« Pour ma défense, je n’ai fait justement que me défendre. On s’est disputé. Il s’est cogné la tête. Je n’ai pas voulu ce qui est arrivé. Il était violent. J’ai voulu défendre ma mère. C’était un accident. Il me détestait. Je n’ai jamais compris pourquoi … mais maintenant je sais. »

Un accident, ça a beau l’être, ça reste malgré tout dur à avaler. Je le sais. J’ai eu le droit à ce genre de regard tellement fois après ce qui s’est passé. On me regardait de travers. J’avais déjà un look un peu bizarre, j’ai eu une grosse période Gothic avant de trouver un style plus transparent, plus actuel, mais avant ça je me cherchais. Je sais ce qu’elle pense de moi actuellement que je suis un monstre et elle a sans doute raison. J’en suis un.

« Tu n’aurais peut-être pas dû venir. »

Ça lui aurait évité ce genre de révélation frappante. Je ne la regarde pas, d’une part parce que j’ai honte, mais aussi parce que je me sens mal, comme si j’avais encore du sang sur les mains ou comme si j’avais la peste. Elle n’a sans doute plus envie d’être là. Mes doigts jouent quelques notes sur le piano, ça me fait du bien de seulement entendre les sons, ça me rassure, parce que c’est tout ce que je connais, parce ça au moins ça ne me fera jamais de mal.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
retrouvailles / Debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Mar 5 Mai - 15:22
La franchise de Thomas déboussole la blonde. Qu'il lui dise honnêtement qu'il ne sent pas bien et a des difficultés à naviguer le monde avec sa blessure, qu'il lui fasse part d'une douleur physique et morale, elle s'y attendait plus ou moins. Mais le poids d'une culpabilité vieille de plusieurs années, qui n'a rien à voir avec ce qui se déroule présentement, ça l'a prise de court. Peut-être regrettera-t-elle sa réaction brusque, son manque d'empathie. Mais que celui ou celle qui a déjà parfaitement réagi à une confession d'homicide involontaire, de la part d'un ami perdu de vue, lui jette la première pierre.

Car le musicien lui raconte quelques détails, dont Debbie se serait franchement passée en vérité. Certes, elle est soulagée d'apprendre qu'il s'agit de légitime défense et éprouve un pincement au coeur à l'idée d'un jeune Thomas, de sa mère fragile et de son jeune frère aux prises d'un homme violent. Au point que le garçon se soit interposé, au risque d'être celui qui tombe et se cogne la tête de façon irréparable. « Je... » Elle s'apprête à dire qu'elle comprend, mais ce serait un mensonge. Son enfance n'a peut-être pas été des plus roses, mais elle n'a jamais subi ce genre de violence. Deb n'a jamais été confrontée à une telle situation, Dieu merci. Ce serait très indélicat de prétendre comprendre donc. Mais elle compatis. Elle imagine. « Je vois. Je... suis désolée que ça te soit arrivé. Pour ce que ça vaut, c'est pas de ta faute, les accidents, ça arrive. » Ca n'apporte pas grand chose et c'est on ne peut plus banal, mais ça soulage au moins sa conscience.

Quand Thomas suggère qu'elle aurait mieux faire de rester chez elle, la comédienne ne peut s'empêcher de répliquer avec un certain sarcasme. « C'est sûr que si j'avais su ce qui m'attendais, j'aurais peut-être prétexté une panne de métro. » Et on ne peut pas franchement lui en vouloir, estime-t-elle. Le blond pianote quelques notes, sûrement plus pour lui-même que pour essayer de diffuser l'atmosphère tendue. « Tu préfères que je m'en ailles? » Debbie est tentée de prendre ses jambes à son cou bien sûr, mais elle ne veut pas non plus le laisser seul à ruminer les erreurs du passé.

@ Invité

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Sam 9 Mai - 17:07
Les accidents ça arrive, je me suis répété ça des milliers de fois, mais ça n’a jamais rien changé. Je me sens toujours aussi mal et de plus en plus depuis que je suis que ce n’était même pas mon père. Je n’avais jamais vraiment réfléchi à ça, au fait que Gus aussi aurait pu avoir un père, père qui aurait pu l’aimer, contrairement à moi évidement, enfin je n’en sais rien. C’est compliqué, ça l’est toujours.

Elle n’aurait pas dû venir. C’est ce que je lui dis et elle n’essaie pas de me cacher les choses, elle me dit clairement qu’elle aurait aimé être ailleurs. Elle ne s’y attendait pas à celle-ci, que son ex-amant ait du sang sur les mains. Ça gâche un peu le tableau des retrouvailles et pourquoi je lui ai raconté ça ? Je perds la boule ? Oui il y a de ça, ce n’est pas d’aujourd’hui. Je sens ma gorge se serrer, est-ce que j’ai envie qu’elle parte ou qu’elle me réconforte ? Je n’en sais absolument rien. Je ne me suis jamais posé ce genre de question, elle sait que ce n’est pas mon style d’aimer qu’on me réconforte. Je n’ai jamais été ce genre d’homme qui ont besoin qu’on leur dise que ça va aller, mais là c’est différent. Je ne sais pas ce que je veux.

« Je n’en sais rien. Je ne sais plus ce que je veux ou non. Je suis un monstre, pourquoi tu resterais ? »

Le mot est dur mais il est là, c’est comme ça que je me sens. Une bête de foire qu’on a toujours exposé parce qu’il venait d’une famille riche, que sa mère comédienne s’est retrouvée veuve et qu’elle a eu un enfant à quarante-cinq ans, le genre de personne qu’on affiche sans arrêt dans les tabloïds parce qu’il boit beaucoup trop, le genre qu’on a toujours jugé et qui fait scandale parce qu’il couche autant avec des hommes que des femmes et qu’il aime particulièrement quand il s’agit de ses employées. Ce genre là qu’on traite de monstre, c’est moi.

« C’est pour ça qu’en généralement je n’aime pas parler. Personne ne voudrait moi si je leur racontais la moitié de ce que j’ai fait. Je t’assure, même toi tu n’aurais pas voulu de moi si je t’en avais parlé et tu ne voudras plus jamais de moi maintenant. »

Ce n’est pas la première qui me fuira, ça ne sera pas la dernière. Je commence à être habitué.

« Je ne suis désolé, je ne voulais pas t’imposer tout ça. »

Si elle veut partir, je ne la retiendrais, pas. Je la comprendrai même, elle a mieux à faire que de traîner avec un névrosé de service.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Age : 36 ans
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Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
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Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 10 Mai - 14:11
Thomas semble perdu lui aussi et nul doute que mille émotions traversent son esprit actuellement. Et Debbie est compatissante mais, d'un autre côté, elle n'a pas signé pour ça et a la sensation d'être prise entre le marteau et l'enclume. Aucune de ses actions ne sera la bonne. Les paroles de son ami la touchent, évidemment. Mais elle la mette aussi un peu en colère. En effet, elle a la désagréable impression qu'elle devrait se sentir coupable en entendant ce discours. Qu'elle devrait s'en vouloir de ne pas le soutenir, le réconforter. Le rassurer, lui dire que non, bien sûr que non, il n'est pas un monstre et elle veut toujours de lui, de son amitié. Et s'il y a une chose que Debbie n'aime pas particulièrement, c'est se voir dicter sa conduite.

Elle sait bien que ce n'est pas l'intention de Thomas, qu'il lui dit simplement ce qu'il ressent. Mais la blonde a observé - et fait partie - de plus d'une amitié toxique et il y a un arrière goût de manipulation émotionnelle qui met tous ses sens en éveil. Cette injonction au pardon, à l'acceptation la met mal à l'aise. Elle ne blâme nullement son ex, le connaissant suffisamment pour savoir que sa peine est sincère et qu'il pense sûrement ce qu'il dit. Et cela l'attriste énormément. Mais elle n'a pas la capacité à encaisser tout ça. L'impression de piège, de danger domine toute ses pensées. Elle ne se sent pas capable d'être l'appui dont il a besoin et même si cela lui fait mal au coeur, Deb se voit dans l'obligation de poser des limites, pour son propre équilibre.

« Ce n'était pas ton intention et je ne t'en veux pas, mais tu me l'as quand même imposé et je ne sais pas vraiment comment réagir. » On peut reproche plein de choses à la comédienne, mais certainement pas son honnêteté. « Encore une fois, je ne te blâme pas, j'imagine que tu avais besoin d'évacuer et j'étais là et, ben, nous voilà. » Dans une sacrée situation. Clairement pas ce qu'elle avait imaginé en se levant ce matin. « Mais je suis désolée, je ne peux pas, juste te réconforter et t'assurer que ça ne changera rien et n'aurait rien changé si je l'avais su plus tôt. J'ai envie de croire que si on avait eu cette conversation en d'autres circonstances, je l'aurais mieux digérer et j'aurais peut-être pu t'épauler, mais en vérité je n'en sais rien. »

Debbie n'est pas une personne et une amie exemplaire. C'est un être humain, avec un fort instinct de survie qui plus est. Et elle a suffisamment d'expérience pour savoir quand se protéger et battre en retraite. Peut-être que Thomas la trouvera lâche, peut-être qu'il en sera attristé. Et si la comédienne en est désolée, cela ne va pas l'empêcher de faire ce qu'elle estime le mieux pour elle. « Je ne pense pas que tu sois un monstre, cela dit. Mais ce n'est pas vraiment la question. » Elle se lève, fait face à Thomas. « Psychologiquement, je ne peux pas rester. Je crois qu'il faut que je pose une limite et on y est. J'espère vraiment que ta convalescence sera rapide. » La blonde désigne son bras amoché d'un geste, la raison presque oubliée pour laquelle elle était initialement venue. « Et j'espère que tu seras un jour soulagé de ce poids et que tout ira bien pour toi. » Espoir un peu grandiose, mais toutefois sincère. « Et même si je suis sous le choc, je fais ça pour moi, pas à cause de toi. »

Debbie doute qu'il la croit réellement et elle comprend pourquoi. Après tout, elle se fait la malle alors qu'il vient de lui avouer son plus noir secret. Mais justement, c'est beaucoup à encaisser, surtout de la part de quelqu'un qu'elle n'a pas vu depuis des mois, avec qui elle entretenait une relation essentiellement sexuelle, puis une amitié tout aussi volage. Elle n'est pas à sa place, n'a rien de constructif à apporter. Alors, il vaut mieux partir. Elle fait un pas vers lui et l'enlace brièvement. « Prends soin de toi, ne fais rien de stupide s'il te plaît. » Une autre bourde sans doute, mais elle aimerait ne pas avoir ce genre de considération sur la conscience. « Je... Je vais y aller. » La comédienne sourit, se demandant si elle vient de détruire cette relation définitivement. « Aurevoir Thomas. »

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