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A découvrir You need to calm down (Erin & Nana)
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TW : homophobie, harcèlement
Il n'est pourtant pas si tard, mais tu te sens déjà fatigué ; ta main droite fait tourner ton verre vide sur le comptoir du « God save the queer », où tu es un habitué. Ici, c'est ton petit secret : précieusement dissimulé au reste du monde depuis cinq ans, mais dans les bas-fonds de cette planque, tu peux être toi-même. Tu songes en souriant à cette mascarade, c'est presque idiot de te cacher comme ça.. Mais le traumatisme est encore trop fort pour toi et tu es bien incapable d'assumer pleinement. C'était plus facile à Hawai'i, songes-tu, quand ton compagnon et toi n'aviez d'autres soucis que de savoir ce que vous alliez commander à manger le soir. Tu décoches un geste de la main à Nick, le barman, avant de régler ta dette et de le saluer. Il est temps pour toi d'aller retrouver ton petit appartement.
Tu empruntes l'escalier qui remonte à la surface, jetant au passage un œil sur ta montre. Vingt-trois heures à peine passées et pourtant, tu as l'impression d'avoir des valises sous les yeux. Tu frottes tes paupières en déboulant dans la rue, la lumière des néons se reflétant dans les quelques flaques d'eau sur l'asphalte. « Oh, mince.. » fais-tu, la pluie commençant à tomber sur ton front alors que tu n'as pas de quoi t'en protéger. Bon, va falloir faire le chemin comme ça.. Tu fais quelques pas sous la bruine, avant de te faire interpeler par un inconnu.
« Hey, sale pédé ! » entends-tu siffler dans ton dos. Ton cœur se serre, tu baisse les yeux et tu avances sans répondre. La violence gratuite, ce n'est définitivement pas un truc auquel tu es immunisé, et encore moins quelque chose avec lequel tu es capable de prendre de la distance. Blessantes, ces insultes tu les as gravées dans ta mémoire depuis les multiples incidents à l'époque où tu enseignais à l'université. Tu demandes pas ton reste, tu files. Mais t'as l'impression qu'une ombre se faufile, te suit.
« Oh, je t'ai parlé espèce de fiotte » qu'il hurle, à travers la rue presque vide où sa voix fait écho. Toi, tu dis toujours rien, tu marches en silence, la tête baissée en espérant qu'il va se fatiguer de son jeu alors qu'au fond, t'as déjà l'angoisse, la honte et la blessure qui s'est rouverte en grand. T'avais jamais vu le soucis avec le fait d'aimer les hommes quand t'en es un, mais à New York, apparemment, ça défie la virilité de certains mecs et ça leur pose problème.. C'est dans des moments comme ça que parfois, tu regrettes d'être venu ici..
Tu continues ton chemin, et là, tu sens que le mec se rapproche et te chope par le bras. T'oses à peine le regarder alors qu'il commence à serrer fort et que tu sens la catastrophe arriver. Il regarde son pote qui se marre en voyant ta tête. « Ben alors, mademoiselle, on répond pas ? » qu'il te fait. Tu n'essayes même pas de te dégager, ils sont deux et s'ils ont décidé de te faire du mal, à moins qu'une voiture de flics ne passe à ce moment-là, t'es dans la merde quoi qu'il arrive. « Greg, ça te dit de casser du pédé ? » tu l'entends lancer à son voisin. Ta respiration s'accélère, tu te dis que si t'avais attendu quelques minutes, le mec aurait pas été là et t'aurais pas eu d'ennuis.. Tu sais qu'il y a souvent des cons qui attendent à la sortie de la rue pour vous faire la misère, mais tu les avais jamais vu toi-même. Maintenant, tu regrettes un peu de pas être resté plus longtemps.. Ou même d'être venu tout court. Autour de toi, la rue est quasiment vide à l’exception de quelques passants qui visiblement choisissent d'ignorer l'altercation. T'espères juste que ça ne va pas durer trop longtemps..
Winter Soldier
You need to calm down
Erin & Nahele
Il n'est pourtant pas si tard, mais tu te sens déjà fatigué ; ta main droite fait tourner ton verre vide sur le comptoir du « God save the queer », où tu es un habitué. Ici, c'est ton petit secret : précieusement dissimulé au reste du monde depuis cinq ans, mais dans les bas-fonds de cette planque, tu peux être toi-même. Tu songes en souriant à cette mascarade, c'est presque idiot de te cacher comme ça.. Mais le traumatisme est encore trop fort pour toi et tu es bien incapable d'assumer pleinement. C'était plus facile à Hawai'i, songes-tu, quand ton compagnon et toi n'aviez d'autres soucis que de savoir ce que vous alliez commander à manger le soir. Tu décoches un geste de la main à Nick, le barman, avant de régler ta dette et de le saluer. Il est temps pour toi d'aller retrouver ton petit appartement.
Tu empruntes l'escalier qui remonte à la surface, jetant au passage un œil sur ta montre. Vingt-trois heures à peine passées et pourtant, tu as l'impression d'avoir des valises sous les yeux. Tu frottes tes paupières en déboulant dans la rue, la lumière des néons se reflétant dans les quelques flaques d'eau sur l'asphalte. « Oh, mince.. » fais-tu, la pluie commençant à tomber sur ton front alors que tu n'as pas de quoi t'en protéger. Bon, va falloir faire le chemin comme ça.. Tu fais quelques pas sous la bruine, avant de te faire interpeler par un inconnu.
« Hey, sale pédé ! » entends-tu siffler dans ton dos. Ton cœur se serre, tu baisse les yeux et tu avances sans répondre. La violence gratuite, ce n'est définitivement pas un truc auquel tu es immunisé, et encore moins quelque chose avec lequel tu es capable de prendre de la distance. Blessantes, ces insultes tu les as gravées dans ta mémoire depuis les multiples incidents à l'époque où tu enseignais à l'université. Tu demandes pas ton reste, tu files. Mais t'as l'impression qu'une ombre se faufile, te suit.
« Oh, je t'ai parlé espèce de fiotte » qu'il hurle, à travers la rue presque vide où sa voix fait écho. Toi, tu dis toujours rien, tu marches en silence, la tête baissée en espérant qu'il va se fatiguer de son jeu alors qu'au fond, t'as déjà l'angoisse, la honte et la blessure qui s'est rouverte en grand. T'avais jamais vu le soucis avec le fait d'aimer les hommes quand t'en es un, mais à New York, apparemment, ça défie la virilité de certains mecs et ça leur pose problème.. C'est dans des moments comme ça que parfois, tu regrettes d'être venu ici..
Tu continues ton chemin, et là, tu sens que le mec se rapproche et te chope par le bras. T'oses à peine le regarder alors qu'il commence à serrer fort et que tu sens la catastrophe arriver. Il regarde son pote qui se marre en voyant ta tête. « Ben alors, mademoiselle, on répond pas ? » qu'il te fait. Tu n'essayes même pas de te dégager, ils sont deux et s'ils ont décidé de te faire du mal, à moins qu'une voiture de flics ne passe à ce moment-là, t'es dans la merde quoi qu'il arrive. « Greg, ça te dit de casser du pédé ? » tu l'entends lancer à son voisin. Ta respiration s'accélère, tu te dis que si t'avais attendu quelques minutes, le mec aurait pas été là et t'aurais pas eu d'ennuis.. Tu sais qu'il y a souvent des cons qui attendent à la sortie de la rue pour vous faire la misère, mais tu les avais jamais vu toi-même. Maintenant, tu regrettes un peu de pas être resté plus longtemps.. Ou même d'être venu tout court. Autour de toi, la rue est quasiment vide à l’exception de quelques passants qui visiblement choisissent d'ignorer l'altercation. T'espères juste que ça ne va pas durer trop longtemps..
@ Invité
YOU NEED TO CALM DOWN
Feat. NAHELE PAPAYANA & ERIN MYERS
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Au bout de cinq minutes je savais que ce film ne me plairait pas. Après dix minutes j'en était convaincue, et même après vingt minutes, même si je me demandais vraiment ce que je faisais là, je ne sortais pas de la salle. Bien que sois fatiguée après ma journée de travail, ce soir je n'avais pas eu envie de rentrer et de passer ma soirée dans ma chambre comme presque tous les soirs. J'enviais Jules chez qui je logeais pour le moment, j'admirais son indépendance avec une pointe d'envie et aujourd'hui j'avais envie de changer mes habitudes. Normalement je sortais avec mon frère, ou certaines personnes que j'avais pu rencontrer jusqu'ici. J'étais sortie, seule, j'étais allée manger quelque chose dans un restaurant, seul et en passant devant le cinéma j'avais décidé de terminer ma soirée dans la salle obscure sans savoir ce que j'allais y voir, me laissant conseiller par la jeune femme qui tenait la caisse. Alors elle, je ne lui demanderai plus jamais conseil en matière de cinéma, à part si je veux payer pour dormir dans une salle aux trois quart vide.
Est-ce que j'avais dormi ou non ? Une fois que le générique défilait sur l'écran et que la lumière commençait à se rallumer, j'étais incapable de savoir si j'avais manqué un moment du film car je ne savais absolument pas ce que je venais de voir. En sortant de la salle, croisant la caissière je ne pu m'empêcher d'éclater de rire et de secouer la tête de droite à gauche avant de sortir dans la rue. Je vérifiais sur mon téléphone quelle station de métro était la plus proche, hésitant un moment entre rentrer seule ou prendre un taxi vu l'heure tardive. J'étais fière de moi et j'avais mine de rien passé une soirée agréable. Marchant dans la rue pratiquement vide à part quelques rares passants, je fus assez rapidement interpellée par un petit groupe de personne à quelques dizaines de mètres devant moi. Marchant doucement je tentais d'analyser la situation, jetant quelques regards aux rares badauds dévisageant le trio sans réagir et continuant leur chemin. À mesure que je me rapproche je perçois des mots qui me dérangent, la scène qui se déroule sous mes yeux aurait été déjà dérangeant si elle s'était passée sur l'écran de la salle que je venais de quitter mais ici elle était bien réelle. Deux hommes semblaient vouloir s'en prendre à un troisième sous prétexte que son orientation sexuelle les dérange. Ce n'était malheureusement pas la première fois que j'étais témoin d'une scène de ce type, la dernière fois j'étais encore à Chicago avec Vikram et il m'avait bien fait comprendre que ce n'était pas notre problème et que l'on n'avait pas à se mêler de la vie des gens. Sa voix et son égoïsme résonnaient encore dans ma tête et le fait de voir les gens autours ne rien faire alors que ces deux hommes n'allaient pas tarder à s'en prendre physiquement à leur victime j'en était horrifiée. En quelques secondes je tentais de trouver quoi faire, je ne voulais pas passer mon chemin, je ne pouvais pas continuer en sachant que je pouvais être celle qui puisse désamorcer la situation si je voulais être en mesure de me regarder dans un miroir demain matin.
Marchant d'un pas décidé vers le trio dont les deux brutes me tournaient le dos, je ne pouvais pas capter le regard de leur victime et je priais intérieurement pour qu'il entre dans mon jeu. Arrivé à leur hauteur, je posais une main sur son bras chassant celle de l'homme, l'autre sur sa taille et déposais mes lèvres sur les siennes avant de le questionner sans prêter aucune attention aux deux futurs agresseurs. "Qu'est-ce que tu faisais chéri, je nous ai trouvé un taxi tu viens ?" Passant mon bras autours de sa taille je l'emmenais dans la direction d'où je venais, me retournant en souriant aux deux hommes. "Bonne soirée messieurs." Marchant quelques mètres en silence sans le lâcher je l'interrogeais ensuite doucement. "Désolée d'avoir agit comme ça, mais j'ai eu peur qu'il vous arrive quelque chose ! Est-ce que ça va ?"
Est-ce que j'avais dormi ou non ? Une fois que le générique défilait sur l'écran et que la lumière commençait à se rallumer, j'étais incapable de savoir si j'avais manqué un moment du film car je ne savais absolument pas ce que je venais de voir. En sortant de la salle, croisant la caissière je ne pu m'empêcher d'éclater de rire et de secouer la tête de droite à gauche avant de sortir dans la rue. Je vérifiais sur mon téléphone quelle station de métro était la plus proche, hésitant un moment entre rentrer seule ou prendre un taxi vu l'heure tardive. J'étais fière de moi et j'avais mine de rien passé une soirée agréable. Marchant dans la rue pratiquement vide à part quelques rares passants, je fus assez rapidement interpellée par un petit groupe de personne à quelques dizaines de mètres devant moi. Marchant doucement je tentais d'analyser la situation, jetant quelques regards aux rares badauds dévisageant le trio sans réagir et continuant leur chemin. À mesure que je me rapproche je perçois des mots qui me dérangent, la scène qui se déroule sous mes yeux aurait été déjà dérangeant si elle s'était passée sur l'écran de la salle que je venais de quitter mais ici elle était bien réelle. Deux hommes semblaient vouloir s'en prendre à un troisième sous prétexte que son orientation sexuelle les dérange. Ce n'était malheureusement pas la première fois que j'étais témoin d'une scène de ce type, la dernière fois j'étais encore à Chicago avec Vikram et il m'avait bien fait comprendre que ce n'était pas notre problème et que l'on n'avait pas à se mêler de la vie des gens. Sa voix et son égoïsme résonnaient encore dans ma tête et le fait de voir les gens autours ne rien faire alors que ces deux hommes n'allaient pas tarder à s'en prendre physiquement à leur victime j'en était horrifiée. En quelques secondes je tentais de trouver quoi faire, je ne voulais pas passer mon chemin, je ne pouvais pas continuer en sachant que je pouvais être celle qui puisse désamorcer la situation si je voulais être en mesure de me regarder dans un miroir demain matin.
Marchant d'un pas décidé vers le trio dont les deux brutes me tournaient le dos, je ne pouvais pas capter le regard de leur victime et je priais intérieurement pour qu'il entre dans mon jeu. Arrivé à leur hauteur, je posais une main sur son bras chassant celle de l'homme, l'autre sur sa taille et déposais mes lèvres sur les siennes avant de le questionner sans prêter aucune attention aux deux futurs agresseurs. "Qu'est-ce que tu faisais chéri, je nous ai trouvé un taxi tu viens ?" Passant mon bras autours de sa taille je l'emmenais dans la direction d'où je venais, me retournant en souriant aux deux hommes. "Bonne soirée messieurs." Marchant quelques mètres en silence sans le lâcher je l'interrogeais ensuite doucement. "Désolée d'avoir agit comme ça, mais j'ai eu peur qu'il vous arrive quelque chose ! Est-ce que ça va ?"
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PIVETTE
@ Invité
You need to calm down
Erin & Nahele
Tu le sens venir gros comme une maison, la situation est sur le point de dégénérer et toi, t'oses rien dire et rien faire. Qu'est-ce que t'aurais bien pu inventer pour te sortir de cette situation ? Tu n'arrives à penser à rien, les secondes défilent à la fois trop vite et trop lentement. T'as l'impression que quoi que tu dises, ce serait comme signer ton arrêt de mort : ils ont décidé que ce serait ta fête et tu n'as, vraisemblablement, pas le loisir de leur enlever le pop-corn de la bouche. Tu sens ton visage perdre sa couleur à mesure que l'autre resserre sa main sur ton bras. Tu entends des pas autour de vous, tu vois des gens qui te dévisagent d'un air vide et tu te demandes pourquoi personne ne semble réagir.. Décidément, l'humain a cela de surprenant que tu ne lui comprendra jamais..
Cependant, et contre toute attente, tu sens une autre main se déposer sur ton bras, douce et délicate, chassant celle qui s'y trouvait déjà. Ton cerveau n'a pas le temps de comprendre ou d'analyser la situation que tu aperçois une silhouette s’immiscer devant toi, glisser une main à ta taille. Le temps semble se suspendre, étrangement, pendant que tes mirettes se posent sur une femme dont tu ne reconnais pas le visage. Elle s'approche, fracasse les distances socialement acceptables pour venir chopper tes lippes dans un baiser rapide. T'es à la fois surpris et totalement déconcerté par ce qu'il se passe, mais à la phrase qu'elle te décoche, tu comprends.
Ton sang ne fait qu'un tour, tu la suis du tac au tac sans chercher. La situation ne serait pas aussi dramatique, tu aurais presque ri de ce qui était en train de se passer. Là, tu remercies mille fois en silence l'intervention de la jeune femme qui t'attire un peu plus loin, son bras toujours autour de tes hanches, sans que tu ne sois capable de décocher un mot. Vous faites quelques pas, tournez à l'angle de l'avenue et finalement, vous vous retrouvez hors de vue des deux hommes qui ont commencé à t'agresser. Là, tu souffles d'un coup, tu t'écartes un peu de la jeune femme pour aller t'adosser au mur et respirer un grand coup. C'était moins une..
Tu rouvres les yeux, et puis, assez curieusement, tu sondes le regard de ton interlocutrice à qui tu n'as encore même pas glissé un merci. Le choc, tu supposes. T'es en état de choc. Un rire nerveux t'échappe. « Ça va.. Je suppose » fais-tu, encore circonspect de t'être fait agresser et d'avoir eu un sauvetage pour le moins.. Non-conventionnel. « Merci.. » glisses-tu timidement, le temps de reprendre tes esprits. Un nombre incalculable de choses se bousculent à cet instant dans ta tête.
A vrai dire, toi aussi, tu avais eu peur. Tu ne t'en caches pas. « Je savais que c'était compliqué d'être gay à New York, mais je ne pensais pas à ce point.. » commences-tu, pour désamorcer la situation et tenter de calmer ton cœur qui bat la chamade. « Je ne suis pas ici depuis très longtemps.. » soulignes-tu, au cas où cela ne s'était pas remarqué avec ton accent et tes traits on ne peut plus exotiques.
« Je suis surpris que vous soyez venue m'aider » avoues-tu. Surpris, autant par son intervention que par la façon dont s'est déroulé la scène. Tu ne connais pas cette jeune femme, son visage ne t'est aucunement familier et tu salues le courage qu'elle a eu de venir t'aider. T'es encore un peu abasourdi. Elle ne s'en rend sans doute pas compte, mais c'est le premier baiser que tu échanges avec une femme. Ça fait beaucoup de choses à intégrer en trop peu de temps. Et une surdose d'adrénaline dans ton sang..!
@ Invité
YOU NEED TO CALM DOWN
Feat. NAHELE PAPAYANA & ERIN MYERS
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Après avoir tourné au coin de la rue pour nous retrouver dans une ruelle bien moins fréquentée, à l'abri des regards il peut enfin souffler et j'avoue que l'adrénaline qui coulait dans mes veines s'apaise un peu également. Il semble qu'il aille bien c'est le principal, ma plus grande crainte avait été d'être arrivée alors que ces deux brutes lui ait déjà fait des misères. Je fais quelques pas en direction de l'avenue sans pour autant me montrer et jeter discrètement un œil, afin de voir s'ils sont partis, pas encore, je reviens vers lui et m'adosse à mon tour près de lui alors qu'il me remercie et évoque la complexité d'afficher son orientation dans les rues Newyorkaises, il est encore un peu sous le choc quand il dit ne pas être là depuis longtemps. "Ça devrait pas être un problème, on est plus au Moyen-Âge, pas que cette période soit une excuse on s'entend, juste que … enfin ce que je veux dire c'est que peut importe son orientation je vois pas pourquoi les autres devraient s'en mêler ou avoir à y redire."
Il me dit sa surprise que je sois venue à son secours et j'éclate de rire. "J'avoue que si on m'avait dit que ma soirée se finirait comme ça, j'y aurais pas cru ! Ils étaient costauds ! Heureusement que l'effet de surprise ait fonctionné sinon je sais pas dans quel état on serait tous les deux !" Je n'avais pas vraiment réfléchi à cette éventualité avant d'arriver à leur hauteur, s'ils avaient voulu cogner j'aurais pris cher ça c'est certain. J'entends déjà la voix de Kenneth dans mon crâne qui me traite d'inconsciente, que j'ai bien fait mais qu'en même temps je suis totalement tarée d'avoir agit comme ça ! Ça me fait sourire malgré moi j'aime ce côté protecteur de mon frère, peut-être qu'à mon tour j'ai voulu faire pareil. "C'est la première fois que j'interviens de cette manière, j'avais vraiment peur que vous ne percutiez pas et que vous m'envoyez balader, encore désolée de vous avoir embrasser comme ça, c'est vraiment pas mon genre en temps normal !" Non vraiment pas mon genre, très loin de là même. Après quelques minutes à reprendre nos esprits je réalise une chose et me tourne vers lui désignant l'avenue d'un geste rapide de la main. "Ils étaient toujours là, à mon avis il faudrait qu'on parte de l'autre côté, je sais qu'il est tard mais ça vous dit d'aller prendre un café ?" Ne lui demandant pas vraiment plus de temps pour réfléchir je l'invitais à me suivre et même si l'invitation ne le tentait pas on serait au moins tranquilles et il y aurait peu de chance de retomber sur les deux brutes et chacun pourrait rentrer chez lui.
Marchant dans la ruelle, je me souvins de ce qu'il avait dit un peu plus tôt, il n'était pas d'ici, il était un peu typé mais je n'arrivais pas à savoir d'où il pouvait venir, et de toute manière la couleur de peau n'était pas un passeport, après tout en me voyant, moi non plus je n'étais pas "d'ici" même si j'étais née et j'avais grandis aux USA et que bien que mon frère et moi ayons la double nationalité je me sentais plus proche de la manière de vivre des Etats-Unis que de l'Inde. "Je vous ai embrassé mais je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Erin et je suis à New York depuis quelques mois seulement moi aussi."
Il me dit sa surprise que je sois venue à son secours et j'éclate de rire. "J'avoue que si on m'avait dit que ma soirée se finirait comme ça, j'y aurais pas cru ! Ils étaient costauds ! Heureusement que l'effet de surprise ait fonctionné sinon je sais pas dans quel état on serait tous les deux !" Je n'avais pas vraiment réfléchi à cette éventualité avant d'arriver à leur hauteur, s'ils avaient voulu cogner j'aurais pris cher ça c'est certain. J'entends déjà la voix de Kenneth dans mon crâne qui me traite d'inconsciente, que j'ai bien fait mais qu'en même temps je suis totalement tarée d'avoir agit comme ça ! Ça me fait sourire malgré moi j'aime ce côté protecteur de mon frère, peut-être qu'à mon tour j'ai voulu faire pareil. "C'est la première fois que j'interviens de cette manière, j'avais vraiment peur que vous ne percutiez pas et que vous m'envoyez balader, encore désolée de vous avoir embrasser comme ça, c'est vraiment pas mon genre en temps normal !" Non vraiment pas mon genre, très loin de là même. Après quelques minutes à reprendre nos esprits je réalise une chose et me tourne vers lui désignant l'avenue d'un geste rapide de la main. "Ils étaient toujours là, à mon avis il faudrait qu'on parte de l'autre côté, je sais qu'il est tard mais ça vous dit d'aller prendre un café ?" Ne lui demandant pas vraiment plus de temps pour réfléchir je l'invitais à me suivre et même si l'invitation ne le tentait pas on serait au moins tranquilles et il y aurait peu de chance de retomber sur les deux brutes et chacun pourrait rentrer chez lui.
Marchant dans la ruelle, je me souvins de ce qu'il avait dit un peu plus tôt, il n'était pas d'ici, il était un peu typé mais je n'arrivais pas à savoir d'où il pouvait venir, et de toute manière la couleur de peau n'était pas un passeport, après tout en me voyant, moi non plus je n'étais pas "d'ici" même si j'étais née et j'avais grandis aux USA et que bien que mon frère et moi ayons la double nationalité je me sentais plus proche de la manière de vivre des Etats-Unis que de l'Inde. "Je vous ai embrassé mais je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Erin et je suis à New York depuis quelques mois seulement moi aussi."
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