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Draw me like one of your french girls • Isolde

@ Invité

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Ven 22 Mai - 17:14
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draw me like one of your french girls ;
Charlie & Isolde


La nervosité qui s'empare de tout son être et ses mains qui deviennent soudainement moites lors de chaque minute qui s'égraine et qui tombe dans la seconde ampoule du sablier. Le métro le conduit jusque dans l'Upper East Side, quartier où il doit se rendre pour son rendez-vous inédit avec Isolde Hastings. Son coeur bat tellement fort qu'il pourrait se décrocher d'un instant à l'autre. Il se demande encore ce qui lui a pris, l'autre soir, d'envoyer sa candidature pour ce fichu concours. L'alcool lui avait donné des ailes, à tel point qu'il en avait presque oublié à quel point il se détestait. Il se détestait suffisamment pour ne pas avoir l'âme de jouer aux modèles de fortune, même pour une artiste qu'il adulait, mais il ne pouvait plus reculer désormais. De quoi il aurait l'air s'il faisait faux bond à Isolde Hastings ? Ce serait comme refuser une entrevue avec la réincarnation d'Edgar Allan Poe, sous prétexte qu'il l'a accepté alors qu'il était dans un état second. Parfois, la bouteille de Tequila peut être la meilleure des amies quand on a du mal à prendre une décision un peu folle, qu'on aurait certainement jamais prise sobre. Il s'échappe de la bouche de métro, rejoignant l'air pollué de la grosse pomme, et dégaine son téléphone, indiquant l'adresse de l'artiste dans Google Maps afin de suivre les indications du gps, qui le fait déambuler dans les artères labyrinthiques du quartier. Toutes les maisons sont immenses ici. Charlie ose à peine se représenter mentalement la grandeur de celle d'Isolde. Ses semelles foulent le bitume, jusqu'à ce qu'elles le mènent devant l'énorme villa. Bâtisse gigantesque qui se dresse devant lui et qui l'intimide comme jamais. Il déglutit, lève le nez vers le toit qui lui semble si lointain qu'il pourrait presque toucher les nuages de ce ciel trop bleu. Il pousse un long soupir pour se donner un peu de courage et s'approcher de la porte. Son appartement ne doit même pas faire le dixième de la surface de cette villa. Il jette un rapide coup d'œil à ses vêtements, qui trahissent avec évidence sa petite condition. Ce n'est clairement pas avec son salaire de prof qu'il pourrait s'offrir un palace de ce genre-là, ni des chemises en coton bio Ralph Lauren, mais soit. Il lève la main vers le bouton de la sonnette, à côté duquel on peut lire le nom Hastings. Il est soulagé de constater qu'il ne s'agit pas d'un canular, mais il se sent toujours aussi stressé, incapable de dissiper cette angoisse qui lui rappelle sans cesse qu'il sera confronté à l'inconnu d'un instant à l'autre, confronté à une situation complètement inédite, sans mode d'emploi sur lequel il pourrait s'appuyer. Son index s'écrase finalement sur le bouton, la sonnette qui résonne bruyamment jusqu'à l'extérieur de la maison. Charlie se fige en attendant que la porte s'ouvre, les mains qu'il croise devant lui, prenant des airs d'enfant intimidé. Dans sa tête, il décompte les secondes qui s'écoulent. Au bout de la seizième, la porte s'ouvre enfin sur Isolde. Elle est aussi belle que sur les photos qu'il a pu voir sur Instagram et dans les journaux, mais bien plus solaire évidemment. Un cliché ne rendra jamais à la perfection le charisme dégagé par une personne. L'italien affiche un sourire un peu crispé, preuve de sa nervosité, alors qu'il capture l'une des mains d'Isolde entre les siennes. « Isolde Hastings ? Bonjour. Je suis Charlie Moreno. C'est un réel plaisir de faire votre connaissance. » Il se sent comme une adolescente fébrile le soir du premier concert des One Direction auquel elle assisterait : euphorique et excité. Comme s'il venait de sniffer un rail de coke avant de venir ici finalement. « Je suis vraiment heureux d'avoir été sélectionné, c'était complètement… inespéré ! » s'exclame-t-il en osant faire un premier pas à l'intérieur de la villa, ses yeux qui vagabondent un peu partout sur les meubles et les murs. Ses rétines sont émerveillées par à peu près tout ce qu'il voit. Il doit probablement ressembler à un enfant qui découvre Disney World pour la première fois. Tout est beau, élégant, luxueux, un peu comme Isolde. « C'est drôlement joli chez vous. » Il aimerait pouvoir en dire autant de son modeste appartement, mais la décoration de celui-ci n'est constituée pratiquement que d'étagères et de livres, les livres faisant eux-mêmes parfois office de meubles ou de supports à la table basse du salon. « D'ailleurs, je voulais vous présenter mes excuses pour la photo que je vous ai envoyée avec ma candidature. Elle a dû vous sembler complètement ridicule. J'en aurais pris une bien meilleure si j'avais su que j'avais la moindre chance d'être sélectionné. » Il parle vite, et beaucoup. Un peu trop vite. Un peu trop tout court. Comme s'il souhaitait repousser le moment où elle lui demandera de poser pour elle, parce qu'il est clairement pas prêt pour ça, même si ses propos sont des plus sincères. Il avait complètement oublié la tête qu'il avait sur cette fameuse photo - comme il avait tout simplement oublié qu'il avait participé à ce concours -, si bien qu'il a dû aller jeter un oeil à la galerie de son téléphone au moment où il a constaté qu'il avait été tagué sur l'une des publications d'Isolde Hastings, son nom inscrit au milieu de la liste des gagnants. Il avait alors découvert un cliché de lui dans un bar, les lumières tamisées lui donnant un air un peu inquiétant, alors qu'il affichait un sourire benêt, un verre de bière à la main.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

@ Invité

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Mer 3 Juin - 16:44
Isolde ne pensait pas avoir autant de réponse quand elle a posté l’annonce d’un appel à model pour sa dernière collection. Elle a passé plusieurs heures à éplucher les photographies et les comptes instagram de celles et ceux qui ont participé en répondant immédiatement à la négative à tout ceux dont c’était le métier. L’artiste ne cherche pas des mannequins ou des visages parfaits, en réalité, elle a toujours choisi de peindre ou de sculpter au feeling, avec ses coups de cœur personnels et sans jamais se soucier de la notoriété de son model. Isolde est une femme de passion, elle ne peut dessiner qu’en ressentant ou l’inspiration ne vient pas. Finalement, elle a choisi seulement une poignée de personnes mais le seul qu’elle a contacté pour l’instant et qu’elle attend est celui qui a envoyé la photographie la plus naturelle : aucun filtre, aucune retouche et peu de pose. Quand elle l’a regardée, Isolde n’a pas hésité un seul instant et a immédiatement décidé qu’il serait le premier qu’elle contacterait. Ce qu’Isolde s’est bien gardée de dire en échangeant avec lui c’est qu’elle n’a pas la moindre idée de la direction que prendra son œuvre. Elle a posté cette recherche sur un coup de tête, une lubie qui ne la quittait plus depuis des semaines et qu’elle devait mettre en acte afin de la sortir de son esprit obsédé par l’idée de revenir à l’essentiel, au contact humain, à la chair dénuée d’artifices.

Dans son grand salon, la femme reprend une bouffée de son joint, ses jambes posées sur la table basse et profitant de ce moment de calme pour faire le tri dans les centaines d’idées qui se mêlent les unes aux autres sachant très bien que cela ne sert à rien de partir dans une direction puisqu’elle improvisera en fonction de leurs échanges et du moment présent. La sonnette résonne dans toute la pièce et Isolde abandonne la fin de son pétard sur le cendrier pour se diriger lentement vers la porte d’entrée un grand sourire sur ses lippes bordeaux, heureuse de ce moment de partage qui s’annonce. Elle ouvre la porte et l’accueille chaleureusement – accueillir est la plus importante des étapes – dans une salopette en tissu parsemée de nombreuses taches de peintures. L’ordre n’a jamais fait partie de sa vie. Le chaos y est omniprésent, bien rangé derrière la parfaite façade de son immense demeure sans poussière, de son élégance raffinée. « Bonjour Charlie. » Le jeune homme enchaîne phrases après phrases dans une nervosité difficilement contenue alors qu’elle se décale pour le laisser entrer. Pendant qu’il parle, elle l’observe. Ses yeux s’attardent sur sa mâchoire agrémentée d’une barbe, sur ses yeux pétillants qui renferment une jeunesse qu’elle a toujours adorée, sur les petits gestes qu’il fait s’en le réaliser. Il complimente son appartement, « Merci, mets-toi à l’aise. » puis enchaîne sur des excuses qui font rire la peintre. Un rire léger et sincère. « Alors déjà Charlie, je t’en prie ne me vouvoie pas, j’ai l’impression d’être une vieille bourge sinon. » Elle agrémente ce commentaire d’un clin d’œil. Il est mal à l’aise c’est certains, mais la reine de soirées n’a jamais eu trop de mal à détendre même les atmosphères les plus guindées et les esprits les plus étriqués, elle saura venir à bout du mur entre eux deux et des nœuds dans le ventre de son modèle. C’est l’essence de Charlie qu’elle souhaite retranscrire, Isolde n’en tirera rien s’il n’est pas un tant soit peu détendu. « Et ne t’excuses surtout pas de cette photo. C’est justement ce qui m’a plu : cette absence de filtres ou de retouche et le naturel que tu dégageais. Si tu en avais pris une bien meilleure, je ne t’aurais sans doute pas contacté ! » Elle pose une main sur son épaule et lui sourit, l’œil pétillant de malice. « Tu es là non ? c’est donc que tu as fait tout ce qu’il fallait ! » Puis, se détourne et s’engage dans le salon en sachant très bien qu’il la suivra. « Bon. Maintenant que tout cela est réglé : passons aux détails, si tu veux boire quelque chose ou même manger un ptit bout tu n’hésites pas à me le dire. Si tu veux fumer pas de soucis, tu fais comme chez toi. » Elle énumère tout cela alors qu’ils arrivent dans la grande pièce lumineuse et qu’elle se dirige vers le canapé pour s’installer. « J’imagine bien que ça doit être un peu stressant de te trouver ici mais ne t’inquiète pas, je ne vais pas te demander de déshabiller … Pas tout de suite en tout cas. » Conclut-elle sur le ton de la blague. « J’aimerais qu’on fasse connaissance, que tu sois à l’aise, et qu’on discute avant de se mettre au travail. Pour l’instant, je n’ai aperçu qu’un aspect de toi, ta photo. Mais pour pouvoir pleinement te peindre, il faut un peu plus que ça. C’est ma façon de fonctionner. Donc, nous allons apprendre à nous connaître, et ensuite tu pourras te déshabiller ! » Elle ne peut s’empêcher de le taquiner un peu à le voir si tendu, Isolde espère ainsi casser cette gêne qui l’embête et l’inquiète. L’artiste a flashé sur la photo, mais elle ne voudrait en aucun cas qu’il passe un mauvais moment, elle respecte ses mannequins autant que ses œuvres, si ce n’est plus. Leur faire du tort ne fait donc jamais partie de ses plans.

@ Invité

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Ven 12 Juin - 0:12
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draw me like one of your french girls ;
Charlie & Isolde


Isolde a un éclat particulier dans les yeux, du genre de ceux qui animent les plus grandes âmes du monde. Son visage est d'une grande douceur, mais les traits qui le façonnent témoignent d'un caractère fort. Du moins, c'est l'impression qu'en a Charlie alors qu'elle lui adresse ses tous premiers mots, l'interpellant directement par son prénom, comme si elle veillait à ce qu'il se sente spécial, particulier, unique. Elle a un don pour mettre les gens à l'aise, pour les accueillir à bras ouverts et ça se sent directement dont la manière dont elle s'exprime, dont elle agit, utilisant le tutoiement comme une évidence, faisant tomber une à une les barrières qui se dressaient encore entre eux. Il ose poser un pied à l'intérieur de l'immense demeure, craint presque de salir le sol avec les semelles de ses chaussures imprégnées par la pollution de la ville. Oh. Pardon. Je ne voulais pas v... T'offenser. Il rectifie le pronom juste avant de le laisser s'échapper de ses lèvres, se conformant aux règles dictées par cette femme qui l'illumine littéralement de son aura céleste. À la couver des yeux avec tant d'admiration, Charlie pourrait presque passer pour l'une des groupies des Jonas Brothers, en nettement moins hystérique. Eh bien... Tant mieux. Si j'avais su que prendre une photo de moi ivre dans un bar me permettrait de faire une telle rencontre, j'en aurais sans doute fait plusieurs. souffle-t-il avec un léger sourire alors qu'elle pose sa main sur son épaule, instaurant une proximité qu'il n'a pas vu venir. Mais déjà, elle se détourne de lui pour se diriger vers une autre pièce, qui a l'air tout aussi immense que celle-ci. Docilement, il la suit, écoutant d'une oreille attentive la suite de ses propos. Merci, c'est gentil, mais je n'ai ni faim, ni soif. Et je ne fume pas, donc c'est réglé aussi. À l'odeur qui règne dans la pièce, il suppose qu'elle, en revanche, est fumeuse. Mais ça ne sent pas uniquement le tabac. Ça sent la même odeur que celle qui régnait dans la classe où Charlie a, un jour, surpris deux de ses élèves en train de fumer un joint en se croyant discret, alors que le parfum de celui-ci avait déjà fini par envahir les couloirs avoisinants. L'italien, lui, n'a jamais fait l'expérience de toucher à ce genre de substances illicites, parce qu'il a pas mené beaucoup d'expériences dans sa vie, quelles qu'elles soient. Imitant Isolde, il s'installe à son tour dans l'un fauteuil afin de lui faire face, remarquant enfin la présence d'un joint éteint dans le cendrier. Il lâche un rire nerveux alors qu'elle lui parle déjà de se déshabiller, passe une main dans ses cheveux aux boucles d'ébène et tente d'avoir l'air serein, ce qui ne doit pas être franchement convaincant. Au fond de lui, il est complètement stressé, tétanisé même, à l'idée de devoir retirer, devant une inconnue, des couches de ces tissus qui lui permettent de se tenir loin des regards. Mais elle se donne tellement de mal pour le détendre qu'il va devoir vraiment prendre sur lui pour ne pas risquer de la décevoir. Oui, bien sûr, ça me convient parfaitement. C'est même une très bonne idée. Il hoche doucement la tête, entrelaçant les doigts de ses deux mains, cherchant un sujet de conversation digne d'intéresser cette femme dont il ne connaît absolument rien, à part les oeuvres qu'elle expose. Tiens, d'où t'est venue cette idée de faire appel à des modèles non professionnels cette fois-ci ? Des mannequins doivent se bousculer devant ta porte en espérant devenir l'un de tes modèles un jour... Alors pourquoi t'es-tu tournée vers des personnes lambda pour ce projet ? La simple volonté de se montrer anticonformiste n'étonnerait pas Charlie, car Isolde doit être le genre de femmes qui marche en dehors des clous, s'aventure dans des domaines parfois inconnus, uniquement pour le challenge. Puis parler d'art avec elle, c'est une valeur sûre pour l'italien, qui a bien du mal à engager une conversation fluide avec une personne qu'il connait si peu, sans rien savoir d'elle, sans avoir de pistes concernant les sujets qu'il pourrait aborder sans créer un malaise ou des quiproquos maladroits. Puis il a sans doute envie de l'impressionner un peu, de lui montrer qu'il sait qui elle est. De toute façon, elle a l'air nettement plus douée que lui pour s'aventurer dans le domaine des familiarités alors il devrait peut-être la laisser mener la danse, le guider, lui se contentant simplement de la suivre comme il l'a fait jusque maintenant, en espérant qu'elle parvienne à le mettre suffisamment à l'aise pour le moment venu où il devra enfin faire ce pourquoi il est venu jusqu'ici : poser.
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