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to me, 'drink responsibly' means don't spill it / debbie

@ Invité

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Dim 31 Mai - 19:10
the outpost, june 2019

Après avoir donné l’adresse du bar – qu’il connait par cœur, étrangement – au chauffeur de taxi, Adriel avait réfléchi au fait que ce n’était pas forcément la meilleure idée qu’il ait eue. Enchaîner une séance de musculation avec une bière, ou plusieurs, ça parait assez illogique. Mais après tout, il n’a jamais dit qu’il était logique, n’a jamais fait de promesse à personne, et d’ailleurs personne n’a besoin de le savoir. C’est entre lui et son corps. Et il sera temps de se rattraper demain, ou après-demain. Après tout, la prochaine compétition n’a lieu que dans un mois, il a un peu de temps. Elle lui parait loin, l’époque où il se laissait imposer des régimes très stricts. Peut-être que c’est parce qu’il n’a jamais aimé les respecter qu’il n’est plus au top de sa forme, mais honnêtement, mieux vaut être heureux. Et il pense bien pouvoir l’être avec ce magasin qu’il a ouvert, il y a un petit mois. Concilier les deux ne sera sans doute pas facile, mais il a envie d’essayer, pendant un temps au moins. Et s’il doit arrêter l’escrime à haut niveau, il finira par le faire. Mais pour l’instant, ce n’est pas envisagé, donc il a forcément beaucoup de choses à gérer. Et aussi beaucoup besoin de relâcher la pression, d’où son choix de ne pas changer d’avis. Aller à l’Outpost ce soir lui fera le plus grand bien. La voiture se gare d’ailleurs à l’endroit demandé, et il paye la course avant de descendre. A peine entré, il commande déjà une bière, avant même d’observer les lieux, en quête d’un visage connu. Depuis quelques semaines, il vient beaucoup plus régulièrement, alors il commence à connaître du monde. Même s’il a commencé à venir depuis un moment. Depuis qu’il s’est installé à Brooklyn en fait. Ici, il a trouvé un petit cocon, et quelques amis aussi. Dont l’une d’elle qu’il aperçoit, installée au comptoir. « Salut Debbie ! Si je m’attendais à te voir ici, ça change. » Trait d’humour qui montre bien qu’il est de bonne humeur. Il le sera encore plus après avoir pris une gorgée de la bière qui vient d’être posée devant lui. Il remercie le barman, avant de s’assoir à côté de Debbie. « Tu veux bien me tenir compagnie un peu ? »

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
to me, 'drink responsibly' means don't spill it / debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Dim 7 Juin - 16:31
Debbie avait cédé, traversé la rivière, quitté l'île où vivait le vrai New-York, Broadway, Central Park, les emblématiques immeubles de carte postale. Et son appartement miteux de Harlem, la feinte odeur d'urine à chaque station de métro et la marée de touristes bouchant constamment Times Square. Toujours est-il que la blonde a laissé tout ça derrière elle, après plus de dix ans à vivre dans plus ou moins le même périmètre, pour rejoindre le reste des artistes et des hipsters à Brooklyn. Et elle y a gagné un colocataire adorable et deux animaux de compagnie, ainsi qu'un appartement salubre, voire cosy. Ainsi qu'un nouveau QG.

La blonde a profité de ces quelques temps de répit avant le début de son nouveau contrat pour explorer son, par ailleurs immense, quartier. Et elle a finit par trouver The Outpost, un bar à spectacles qui ne demandait qu'à accueillir une comédienne entre deux jobs. Et il y a toujours du monde, souvent les mêmes têtes d'ailleurs et après quelques visites, Debbie finit par les reconnaître. Elle n'en est pas encore au degré de familiarité où le barman la sert avant qu'elle ouvre la bouche — ce qui vaut mieux, puisqu'elle ne commande pas toujours la même chose — mais il la salue néanmoins et la sert rapidement.

Et bientôt, un de ces nouveaux visages familiers fait son apparition, sarcasme et bonne humeur au rendez-vous. Deb lui sourit et lève son verre en guise de salut. « Hey, quelle surprise, je t'en prie, assieds-toi! » Elle se tourne vers lui, non sans avoir pris une petite gorgée de sa bière et ajoute. « Quoi de beau Adriel? » Le prénom, peu commun, lui est resté en tête, même si la blonde n'est pas la meilleure dans il s'agit de se souvenir de ce genre de choses. Ce détail l'avait déjà fait tiquer d'ailleurs, mais elle profite que le bar soit relativement calme pour lancer une vraie discussion. « D'ailleurs, Adriel, c'est joli ça, ça vient d'où? Et, je suis persuadée d'avoir déjà entendu ce nom, mais on ne s'est jamais rencontré, du coup, je suis confuse. Il faut qu'on élucide ce mystère! »

@ Invité

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#
Mer 10 Juin - 14:38
Pour Adriel, le programme de la soirée est on ne peut plus simple. Son portefeuille va se vider un peu, pour que son verre reste plein, et il espère discuter avec des habitués, on rencontrer de nouvelles personnes. Rien de bien compliqué, mais c’est tout ce qu’il lui faut pour passer une bonne soirée. Pour relâcher un peu cette pression qu’il se met tout seul. Pour prendre du temps pour lui, entre le sport et sa boutique. Pas toujours facile. Surtout quand la concurrence vient lui compliquer la vie à longueur de journée. En ouvrant une boutique de vêtements dans Manhattan, il n’avait clairement pas imaginé trouvé pire compétition qu’en étant sportif de haut niveau. Et pourtant.
Avec toutes ces galères, plus ses entraînements qui lui prennent toujours du temps, une soirée off lui fera le plus grand bien. Déjà une bière à la main, il a en plus le plaisir de tomber sur Debbie, avec qui il a déjà discuté plusieurs fois autour d’un verre. Il devient de plus en plus un habitué, et il doit avouer qu’il aime bien cette sensation. Même s’il ne pratique pas de sport d’équipe directement, l’appartenance à une communauté a toujours été importante. Et il retrouve cela ici. Alors c’est forcément avec un sourire qu’il salue la comédienne, heureux de tomber sur elle. « De beau, je sais pas trop. J’ai passé une bonne partie de l’après-midi à la salle de sport, je suis crevé. » Enfin pas assez pour aller directement chez lui s’affaler dans le canapé. Il y a pourtant pensé, mais l’attrait de la bière avait été plus fort. « Et toi ? » Echanger quelques banalités parait normal. Debbie et lui ne se connaissent pas beaucoup encore, même s’il sait qu’il est possible qu’ils entrent plus dans les détails de leur vie plus tard dans la soirée. Il sourit quand elle complimente son prénom, puis s’étonne de la remarque suivante. Elle semble réellement réfléchir à l’endroit où elle a pu entendre son prénom, pourtant ils ne s’étaient jamais vus avant. « Merci. Je crois que mes parents l’ont choisi dans un guide des prénoms, mais quand on sait qu’il veut dire ‘castor’ en amérindien, je ne sais pas trop si c’était une bonne idée. » Détail dont il a eu honte, mais maintenant il sait en plaisanter. « Tu suis un peu le sport à la télé peut-être ? Je fais de l’escrime, et j’ai gagné quelques médailles aux derniers JO, donc mon nom est passé aux infos. » C’est ce qui lui semble le plus logique.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Ven 12 Juin - 21:57
En entendant le programme — des plus chargés et productifs pour la société — de la journée d'Adriel, la blonde ne peut s'empêcher de dresser un sourcil un rien moqueur. Allons bon, évidemment qu'il fait partie de ses types qui sculptent leur corps à la salle. Certes, ça lui réussit, on devenir clairement des biceps saillants et une musculature des plus attractives sous la courbe de ses vêtements. Mais tout de même, c'est un rien superficiel. Et, venir s'imprégner de débauche n'annule-t-il pas tout cet effort? Debbie ne se prive pas de souligner ce paradoxe, d'ailleurs. « Hum donc toi, tu passes littéralement ta journée à faire su sport pour venir tout gâcher en enfilant des bières au bar? Tu sais que ça fait gonfler hein, c'est genre, le pire truc que tu pouvais choisir. » Elle rit un peu, à la fois pour montrer qu'elle plaisante et pour se moquer un peu. Du peu qu'elle l'a croisé, il lui semble qu'Adriel est le genre de garçon qui apprécie une petite pique. Et sinon... Et bien, elle trouvera quelqu'un d'autre à aller embêter dans le bar qui se remplit doucement.

Il lui retourne toutefois poliment la question et elle hausse une épaule, n'ayant rien de fameux à raconter. « Oh, je profite de ne pas avoir repris le boulot pour explorer un peu Brooklyn et savourer le fait de pouvoir sortir aux mêmes heures que tout le monde. » Le rythme décalé de Broadway aura bientôt raison de sa sociabilité et les habitués de l'Outpost verront bien moins sa frimousse. En attendant, il faut qu'elle élucide le mystère autour de son interlocuteur, qui parvient à se dénigrer avec humour et se flatter discrètement en deux anecdotes. Il est doué le petit. Mais il en faut plus pour impressionner Debbie. « C'est beaucoup trop mignon, je crois que je vais devoir te rebaptiser Castor. »

Elle lui glisse un clin d'oeil et prend une nouvelle gorgée de bière, réfléchissant toujours à ce que son patronyme si unique lui évoque. Ce n'est de toute évidence pas sa carrière sportive. « Sans vouloir être grossière, je crois que je ne savais même pas que l'escrime était un sport olympique. Félicitations hein, c'est très impressionnant! » Et elle le pense vraiment, aussi sa voix dénote l'enthousiasme nécessaire, en contradiction avec son ton auparavant taquin. « Mais je t'avoue que je ne regarde que la gym. Et le patinage aux J.O d'hiver. » Rien d'étonnant, venant d'une (plutôt) jeune comédienne queer. Il y a des clichés qu'elle veut voir disparaître, mais celui-ci lui semble tout aussi réaliste qu'acceptable.

Mais cela ne répond pas à son interrogation. « Mais du coup, c'est pas ça... Hum. » Si elle ne l'a jamais rencontré — et de ça, elle en est certaine, elle s'en serait souvenu tout de même — et qu'elle ne l'a pas non plus vu à la télévision, c'est qu'on a dû lui parler d'Adriel. Soudain, Debbie pose violemment sa pinte sur le comptoir et lance un cri « HAN! Mais oui, c'est toi le chieur! » Révélation brutale pour tout le monde, qui fait même dresser l'oreille du barman. « J'veux dire, tu connais Vera. Ma pote, Vera Gardner. » Version simplifiée de sa relation avec la brune, mais cela conviendra. « Haem, désolée de te dire qu'elle ne m'a pas parlé en bien de toi... Même si je dois dire que vous rivalisez d'imagination, tous les deux. » Elle s'autorise un rire, la situation étant après tout des plus cocasses. Le monde est parfois bien petit et sait vous mettre dans les postures les plus rocambolesques.

@ Invité

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Mer 17 Juin - 15:17
Adriel sourit en entendant Debbie lui faire un semblant de morale sur sa consommation de bière après le sport. Il s’était posé la question, et sait que ce n’est pas forcément très logique. Mais parfois, l’envie prévaut sur la logique et ce soir fait partie de ces fois. Et autant dire qu’il s’en sort, malgré ça. Même s’il serait certainement encore plus en forme s’il réduisait sa consommation de bière. Il serait aussi moins heureux, alors il a trouvé un compromis. « T’as jamais entendu parler du cliché qui dit qu’on ne peut pas être sportif et intelligent à la fois ? » Bien sûr qu’il prend la chose avec humour. Il sait que Debbie plaisantait, alors il le fait aussi. « Mais ne t’inquiète pas pour moi, je ne vais pas boire assez de bières pour gâcher tous mes efforts d’aujourd’hui. » Il en faudrait quand même un certain nombre, et puis il fera sans doute un jogging demain aussi, ou il ira jusqu’à sa boutique en vélo. Pas pour se donner bonne conscience, mais parce qu’il en a envie.
Il se souvient que Debbie est comédienne, et comprend que les horaires doivent être différents du reste du monde. Pas toujours facile. Lui-même en avait parfois marre de vivre en décalé, quand il était à l’autre bout du monde pour une compétition. Maintenant, ça lui arrive moins souvent et il apprécie. Une vie un peu plus normale, mais pas encore tout à fait. « C’est vrai que venir dans un bar en pleine journée, ce n’est pas la même ambiance. Il y a du monde, mais c’est un peu plus déprimant. » La preuve en est, qu’en venant ce soir, il a trouvé une compagnie intéressante en la personne de Debbie. Celle-ci s’intéresse d’ailleurs à son prénom, qui lui dit quelque chose. Adriel est également intrigué, même si ce n’est sans doute pas à lui que son prénom lui fait penser. Il n’y a pas beaucoup d’Adriel, mais comme il n’a jamais croisé Debbie, ça parait peu probable qu’elle le connaissait avant. A moins, bien sûr, qu’elle soit intéressée par l’escrime. Auquel cas, son nom est assez connu des amateurs de ce sport.
Mais non, ce n’est visiblement pas ça. Il fait une petite moue, avant de sourire plus largement. Il a l’habitude. S’il avait voulu pratiquer un sport pour devenir célèbre, ce n’est pas l’escrime qu’il aurait choisi, mais le football américain ou le basket. Deux sports auxquels il est particulièrement mauvais. Mais ça n’a jamais été pour la gloire. Plutôt pour l’esprit de compétition et sa passion pour l’escrime. « T’inquiète, je ne le prends pas mal ! Chacun aime le sport qu’il veut. Même si je n’ai jamais trop aimé la gym, à part peut-être quand c’est en l’air, sur les genres de barres, là. » Autant dire qu’il ne connait pas les termes techniques, mais il trouve ça impressionnant quand même. De toute façon, pour exercer un sport à haut niveau, il faut l’être. En toute modestie de sa part, bien sûr.
Mais cela ne répond pas à l’interrogation de Debbie, qui cherche encore comment elle connaît le prénom de l’escrimeur. Il boit une gorgée de bière pendant qu’elle réfléchit, manquant de s’étouffer quand elle s’écrie quelque chose qu’il ne pensait clairement pas entendre. Il tourne la tête vers elle, les sourcils froncés. Le chieur ? De quoi parle-t-elle ? Elle précise rapidement sa pensée, et Adriel plisse le nez en entendant le prénom de Vera. Même là, elle vient lui pourrir la vie ? Le monde est beaucoup trop petit. Bien sûr qu’elle ne parle pas de lui en bien à ses amies. Ça n’étonne pas Adriel. Elle doit sans doute se faire passer pour la victime, alors que c’est elle qui a lancé la première pierre. « Tu sais Debbie… Je pensais que t’étais cool mais en fait, je vais peut-être revoir mon avis sur toi, vu avec qui tu es amie. » Il lève les yeux au ciel, avant de sourire. Bien sûr qu’il plaisante. Enfin en partie, mais il ne peut pas lui en vouloir d’être amie avec sa pire ennemie. « J’espère au moins que tu n’as jamais été complice de ses attaques répétées contre moi. » Peut-être que lui aussi se place en victime. Mais il n’est pas ravi à l’idée que Debbie connaisse Vera.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Mer 24 Juin - 20:21
Debbie rit joyeusement à la remarque du jeune homme, qui a le mérite d'avoir le sens de l'humour et de ne pas se prendre au sérieux. Deux qualités que la blonde apprécie chez autrui. Rien de pire qu'un péteux qui refuse de rire de lui-même. Mais Adriel reste un sportif, qui se sent donc obligé de justifier le réconfort comme les efforts. Deb hausse un sourcil, l'observe brièvement de bas en haut et, l'air de pas y toucher, réplique « Ah ben j'espère bien, ce serait dommage de gâcher un tel physique! » Libre à lui d'interpréter cela comme de la plaisanterie ou du flirt. Voire les deux, c'est bien aussi.

Le brun compatit alors au fait de ne pas pouvoir décemment se pointer au bar à 15h, ce qui laisse la comédienne penser qu'elle lui a déjà expliqué son métier. Elle a eu comme un doute — elle parle beaucoup Debbie, c'est pas toujours facile de savoir exactement ce qu'elle a raconté à qui — mais c'est une bonne chose de faite. Non pas qu'elle n'adore pas babiller sur sa passion, mais elle apprécie également de parler d'autre chose, de temps en temps. Et ici, c'est une belle échappatoire. Pas comme dans les bars de Greenwich Village où elle a 80% de chance de tomber sur quelqu'un avec qui elle a travaillé qui va lui raconter ses déboires d'auditionner ou comment il a perdu ses droits syndicaux. Il y a plus joyeux comme conversation. Aussi, elle préfère répondre simplement et passer à autre chose « Clairement, faut se rabattre sur les cafés quoi et c'est pas aussi enthousiasmant. »

Ils reviennent finalement sur le mystère Adriel. Vraiment, ça la travaille. Et heureusement, il ne se vexe pas pour son manque d'enthousiasme vis à vis de l'escrime. Elle n'y peut rien, si elle doit suivre un sport, il faut qu'il y ai des paillettes et des pirouettes. Debbie ricane toutefois face à la perplexité de l'olympien. « Tu veux dire... les barres? » Elle glousse encore un peu, puis ajoute avec un peu plus de sérieux, ne voulant pas être mesquine non plus « Enfin, elles peuvent être parallèles chez les hommes ou asymétriques chez les femmes, mais ça s'appelle toujours des barres quoi. Et oui, c'est plutôt impressionnant, mais ce n'est pas le propos! » C'est sans doute à cause de digressions comme celles-ci qu'ils ne sont jamais parvenus à retrouver d'où ce nom lui est familier.

Quand l'illumination arrive, Adriel est bien entendu moins emballé que la blonde, puisqu'il vient de se faire — indirectement, certes — traité de chieur. Toutefois, il le prend là aussi plutôt bien. Cela suppose, aux yeux de Deb, qu'il a donc conscience de ses méfaits. Car là, ce serait atteindre un degré d'autodérision qui frise l'insécurité mal camouflée et c'est un scénario trop triste pour l'envisager ce soir. « Eh oh, dis pas de mal de mes amies, je les choisis bien, elles ont juste de mauvaises fréquentations, semble-t-il. » Elle lui glisse un clin d'oeil taquin, puisque le registre de l'humour est permis. « Et je jure solennellement... » que mes intentions sont mauvaises « que je n'ai jamais trempé dans de mauvais coups. J'ai eu vent des tiens par contre. » Elle sourit, puis place une main sur sa poitrine, l'air faussement grave. « Je promets d'ailleurs que je serais la Suisse dans ce conflit. Ou plutôt, que je ne répéterai rien de ce que tu pourras me dire sur elle à Vera. Et vice-versa. » C'est un compromis raisonnable, que Debbie pense pouvoir tenir. Au moins dans un sens, c'est certain.

@ Invité

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Ven 10 Juil - 9:53
« Ah ! Merci d’enfin le remarquer. » Et il sourit. La modestie, ça ne lui ressemble pas tellement, même s’il en plaisante. « La bière te réussit bien aussi. » En même temps, à leur âge, c’est sans doute normal. C’est plus quand on vieillit et qu’on fait moins de sport que la bière peut avoir de réels effets sur notre physique. Et aucun d’eux n’est encore vieux, heureusement. Leurs jours – ou plutôt soirées – à trainer dans les bars ne sont pas encore terminés. Et c’est tant mieux car ils apprennent seulement à se connaître, tous deux nouvellement habitués de ce bar très sympa. D’ailleurs, Debbie semble persuadée de le connaître, ou en tout cas d’avoir déjà entendu son prénom. En soi, son prénom n’est pas le plus commun, mais il n’est pas le seul à le porter non plus. Peut-être qu’elle pense juste à quelqu’un d’autre, ou que c’est une technique de drague un peu étrange.
En tout cas, ce n’est pas parce qu’elle regarde l’escrime, puisqu’elle préfère d’autres sports qu’Adriel n’a jamais pratiqués. Pour autant, il trouve que chaque sportif de haut niveau a beaucoup de mérite, et il souligne d’ailleurs être impressionné par une discipline dont il a oublié le nom. Il se frappe le front avec le sourire quand Debbie complète son information. Aussi simple que cela. Même si, finalement, elle précise que le nom change selon le sexe de la personne qui le pratique. Quand même étrange d’avoir fait une discipline différente entre les hommes et les femmes, mais il y a sans doute une raison à cela. Raison qu’il ne connaitra sans doute jamais, à moins de chercher la réponse. Mais il aura sans doute rapidement oublié ce questionnement. « Voilà ! Je savais bien qu’il y avait un nom spécial, quand même. » En fait, il n’était même pas sûr qu’il y avait le mot ‘barre’ dans le sport, mais Debbie n’est pas obligée de le savoir. Surtout qu’elle est à nouveau concentrée pour trouver d’où elle connait son prénom.
Et quand l’illumination arrive, Adriel pourrait difficilement être plus étonné. Vera. La simple évocation de son nom l’agace. Déjà, à l’université, ils ne s’entendaient pas bien. La retrouver maintenant qu’ils sont tous les deux adultes n’a rien arrangé. Sans doute parce qu’ils font le même métier désormais, et qu’elle s’est mis dans la tête qu’il marchait sur ses platebandes. « Si elle me qualifie de chieur, je peux sans doute dire un peu de mal d’elle. » Il secoue la tête. Même si la conversation reste amusante, c’est loin de faire plaisir à Adriel que Debbie connaisse Vera. Il la subit déjà assez au quotidien, sans qu’elle vienne s’inviter dans les conversations qu’il peut avoir pour se détendre le soir. Enfin il lui arrive de se plaindre d’elle à ses amis, mais eux sont forcément de son côté. Debbie est amie avec Vera, ça change tout. Au moins, elle lui assure qu’elle n’a jamais aidé Vera, c’est déjà ça. Et elle promet ensuite de ne pas se mêler de tout cela, ce qui a tendance à rassurer un peu Adriel. « Bon, d’accord. J’accepte de te faire confiance pour l’instant. De toute façon, si tu comptes la défendre, je ne vais pas me plaindre d’elle avec toi. Même si l’envie ne me manque jamais. » Il y a de quoi en parler des heures et des heures. Mais il a quand même mieux à faire.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 9 Aoû - 17:00
Après maintes tribulations et détours des plus surprenants – Debbie ne pensait certainement pas discuter de divers sports olympiques en entrant dans ce bar ce soir – la comédienne parvient finalement à élucider le mystère Adriel. Et la décevante réalité est que les deux compères ont une amie/ennemie en commun. Nul doute que Vera tombera des nues quand elle apprendra la nouvelle. Ce qui amène Debbie à se demander si lui dire qu'elle a rencontré son fameux concurrent est une très bonne idée. Cela risque de simplement d'échauffer les esprits. Mais, en même temps, ce pourrait être plutôt amusant. A voir, pour l'heure, la blonde est concentrée sur sa bière et la partie adverse. Si tant est qu'elle puisse parler ainsi, s'étant auto-définie comme la Suisse dans cette petite gueguerre.

« Tu peux dire ce que tu veux, mais bon, j'étais sa pote avant d'être la tienne, donc il faut que tu t'attendes à ce que je la défendes un minimum, surtout si elle n'est pas là pour le faire. » Pas la chose la plus neutre qu'elle aurait pu dire, mais cela lui semble toutefois juste. Et ce sont deux choses bien différentes.  « Après, j'avoue que je suis curieuse de ce qui peut attiser vos foudres à ce point, tension sexuelle mise à part. » Elle rit et boit une nouvelle gorgée, faisant clairement comprendre qu'elle plaisante et qu'elle est bien trop #woke pour suggérer qu'une rivalité homme/femme se doit d'avoir un fondement sexuel. Mais de un, les hétéros sont bizarres et de deux, c'est une dynamique de comédies romantiques pour de bonnes raisons. Debbie n'en pense donc pas moins, mais passe rapidement à autre chose.  « Mais bon, comme tu dis, on est pas obligés de parler de ça, le mystère est résolu et j'ai l'esprit tranquille, on peut passer à autre chose. » D'un air malicieux, la blonde coule un regard vers Adriel et ajoute.  « On peut faire un jeu à boire. Ou un duo, c'est soirée karaoké dans une demi-heure. Mais bon, je préviens juste, ma voix a tendance à dominer. » Elle jette ses cheveux blonds par dessus son épaule, avec une arrogance feinte mais un argument des plus sincères. Ce n'est pas de sa faute, si sa voix est bien plus puissante et mieux entraînée que le commun des mortels.

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Jeu 27 Aoû - 18:09
Est-ce qu’il est vraiment étonné que Vera se plaigne de lui à ses amis et le qualifie de chieur ? Non. Est-ce qu’il est surpris que l’ami en question soit l’une des dernières personnes avec qui il ait sympathisées dans ce bar ? Clairement, oui. Mais, malgré cela, Debbie promet d’être objective, ou tout du moins neutre. Adriel n’est pas encore trop convaincu, mais logiquement, il ne devrait rien dire de trop incriminant. Il a déjà d’autres amis à qui il peut se plaindre de Vera. « Donc si je ne suis pas là pour me défendre, tu le feras pour moi aussi ? » Autant dire qu’il se fait assez peu d’espoirs. Ils ne se connaissent pas assez pour qu’elle veuille le défendre. Mais tant qu’elle ne va pas dans le sens de Vera, ni ne l’aide dans ses sales coups, ça devrait pouvoir fonctionner. Même si Adriel fronce les sourcils quand Debbie parle du point de départ de leur rivalité. Sa proposition le ferait presque s’étouffer s’il était en train de boire, et si elle n’avait pas souri, montrant qu’elle plaisante. Heureusement. « Bonne question, mais ce n’est certainement pas une tension sexuelle. » Il secoue la tête, trouvant l’idée particulièrement impensable. Non, s’ils s’entendent si mal, c’est parce que Vera a commencé à lui rendre la vie impossible, et il a continué, et elle a renchéri, etc. Voilà tout. Rien de plus à lire là-dessous. Mine de rien, il se demande si elle a évoqué cela parce que Vera lui en aurait parlé.
En tout cas, Adriel est heureux que Debbie propose de changer de sujet. S’il lui arrive souvent de se plaindre de Vera, il n’est pas vraiment à l’aise d’en parler avec une amie à elle. « Avec plaisir. Enfin par pour le karaoké, je n’oserais pas me mesurer à toi. » Certes, un karaoké n’est pas une compétition, mais Adriel n’aime pas vraiment chanter en public, partenaire douée ou pas. Peut-être encore moins avec une partenaire douée. « Il n’y a personne aux fléchettes, on peut faire un jeu à boire avec ça. Si ça peut te rassurer, j’ai un niveau très inégal. Pourtant, on pourrait penser que je sais viser, avec l’escrime, mais ça doit être le lancer qui n’est pas très bon. » Et à vrai dire, il n’a jamais cherché à s’améliorer. Il aime simplement jouer aux fléchettes quand il est en soirée, pas besoin de devenir un pro.

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@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
to me, 'drink responsibly' means don't spill it / debbie F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Dim 13 Sep - 17:35
Non sans fourberie, Adriel retourne sa promesse de loyauté contre elle. Après une seconde d'hésitation, la blonde décide de ne pas se laisser démonter et réplique « Ecoute, si tu t'avères être un bon pote et que tu me donnes des raisons de te défendre, je n'y manquerai pas, promis! » Une petite pirouette pour éviter de vraiment répondre à la question, tout en restant franche. Cela dit, le garçon semble avoir un minimum de jugeote et doit bien se douter que son ex/amie de longue date prend le pas sur sa nouvelle connaissance du bar. Du moins, elle l'espère pour lui, sinon il est clairement victime d'un syndrome du protagoniste couplé à une assurance de mâle blanc défiant toute concurrence. Mais il n'est pas comme ça. Probablement pas.

Il nie ensuite toute tension sexuelle entre lui et Vera, sans pour autant trouver une explication à leur querelle sans fin. Intéressant. Pas pour faire de la psychologie de comptoir, mais Debbie se demande si ces deux là ne se renvoient pas leurs pires caractéristiques, créant une animosité aussi viscérale qu’inexplicable. Mais, elle ne connaît pas suffisamment bien Adriel pour porter ce jugement, aussi elle se contente d'hausser les épaules, boire une gorgée de bière et conclure. « Le mystère reste entier! »

Raisonnablement, Adriel décline sa proposition de karaoké. Pourtant, elle aurait bien été d'humeur à faire un petit duo fun. Don't Go Breaking My Heart ou Islands in the Stream. Une prochaine fois peut-être. Il lui suggère alors les fléchettes, niant tout possible avantage en sa faveur. La blonde fronce les sourcils, pas tout à fait convaincue. « Hum, je ne suis pas certaine que tu sois aussi mauvais que tu le prétends. Mais bon, je me débrouille pas si mal alors, autant en avoir le coeur net. » Elle prend sa bière et se dirige vers la cible, espérant que la chance soit de son côté. Debbie n'a pas vraiment menti, elle n'est pas si mauvaise. Après tout, on ne grandit pas au fin fond de la Caroline du Sud sans en ressortir avec une certaine expertise des jeux de bar et de la discographie de Dolly Parton. Mais elle en est aussi à sa deuxième pinte, aussi, tout peut arriver. « A toi l'honneur champion! » Elle désigne les fléchettes, entassées dans ce qui ressemble à un vieux pot de confiture. Ingénieux, si ce n'est très hygiénique.

@ Invité

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Dim 4 Oct - 14:34
« D’accord, j’essayerais d’être digne de ton amitié. » Dit-il très solennellement. Il ignore complètement si Debbie et lui deviendront de grands amis. Il se dit que c’est possible, s’ils continuent de traîner tous les deux régulièrement dans le même bar. Mais ils ne se connaissent pas encore beaucoup, alors cela reste soumis au temps. Adriel n’a pas prétention à surpasser Vera là-dedans – c’est déjà le cas dans assez de domaines comme ça – mais si Debbie est au moins neutre, ça sera une victoire. Et à vrai dire, il se dit qu’ils peuvent très bien éviter le sujet, et être amis malgré ça. Adriel est loin de parler de Vera à toutes les personnes qu’il rencontre, même s’il considère qu’il a de quoi se plaindre.
Enfin si Debbie pense que la guerre que les deux se mènent est liée à une quelconque tension sexuelle, elle se met clairement le doigt dans l’œil, et si elle continue, ça ne fera pas beaucoup rire Adriel. Mais heureusement, elle n’insiste pas. C’est vrai qu’il n’a aucune idée de la raison pour laquelle ils se détestent autant. Il sait juste que c’est le cas, depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne. Sans doute qu’ils font chacun ressortir le pire chez l’autre, et que c’est forcément explosif. Comme s’ils n’avaient pas le choix. « Peut-être qu’elle a une réponse, elle. Tu pourras lui demander. » Certes, à l’époque de l’université, Adriel est incapable de savoir qui des deux avait lancé le premier coup bas. Mais aujourd’hui, c’est clairement Vera qui a entamé les hostilités. Lui, il y répond, forcément. Si quelqu’un a une explication, ça serait plutôt la brune du coup. Non pas que ça l’intéresse plus que ça de savoir.
Aussi, quand Debbie propose de changer de sujet, ça lui convient tout à fait. En revanche, ils n’ont pas vraiment les mêmes centres d’intérêt et, pour que Debbie pense que le karaoké pourrait lui plaire, c’est bien qu’elle ne le connait pas encore. Plus sportif qu’artistique, il propose plutôt un jeu de fléchettes. Beaucoup plus son genre, même s’il est loin d’en faire souvent. Tant qu’ils passent un bon moment, c’est tout ce qui importe. Même si Debbie semble un peu dubitative sur la modestie dont fait preuve Adriel, pourtant bien vraie. « Tu verras bientôt que tu peux me faire confiance alors. Enfin je ne vais quand même pas faire exprès de perdre. » Pour un compétiteur comme lui, c’est tout à fait hors de question. Amie ou pas. Femme qui lui plait ou pas. Quand il joue, Adriel joue pour gagner. Même si, comme à tout le monde, il lui arrive de perdre. Et vu son manque d’adresse aux fléchettes, c’est ce qui pourrait arriver ce soir. Chacun leur bière à la main, ils quittent le comptoir, pour s’installer près de la cible. Pas de galanterie nécessaire, Debbie le laisse commencer, alors il prend une fléchette. « C’est gentil à toi de me laisser une chance. » Bon d’accord, il en fait un peu trop, il n’est pas si mauvais que ça. Il place d’ailleurs la fléchette à côté de sa joue, ferme un œil pour bien viser, puis lance celle-ci vers la cible. Elle l’atteint, même si elle est plutôt à l’extrémité. Il regarde Debbie, hausse les épaules, puis prend la deuxième. Celle-ci est mieux placée, dans une partie triplée. En revanche, la troisième est en dehors de la cible, aucun point pour celle-ci. « Cinq points, plus six fois trois, ce qui fait un total de… 23 points. J’ai pas été totalement ridicule. » Il aurait pu faire beaucoup plus, mais il faut qu’il reprenne la main. « A toi de me montrer si on sait jouer aux fléchettes à Broadway. »

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 18 Oct - 15:56
Debbie manque de s'esclaffer quand Adriel lui sert une réplique des plus mélodramatiques, mais elle se retient et se contente d'hocher la tête d'un air solennel, beaucoup plus dans le ton. C'est une actrice, après tout. En vérité, si les quelques interactions qu'ils ont eu sont un bon indicateur, la blonde ne doute pas de bien s'entendre avec l'escrimeur. Toutefois, le fait que sa chère Vera l'ai autant dans le collimateur, et que ça n'ai prétendument rien à voir avec des pulsions sexuelles non exprimées, la fait douter. Après tout, elle éprouve pour Vera une profonde affection et fait donc confiance en son jugement et ses idées. Il faudra donc que ces deux là règlent leur petite gueguerre ou, plus réalistement, que le jeune homme fasse ses preuves.

Il marque des points en insistant pas davantage, l'invitant même à concerter la principale intéressée. « Je n'y manquerai pas! » réplique-t-elle, avec un sourire plus doux qu'il ne l'a été de la soirée. Après tout, elle veut montrer sa bonne foi elle aussi et ne pas jeter d'huile sur le feu. Et, apparemment, cela passe par une activité de bar et un petit peu de compétition bon enfant. C'est dans ses cordes lui semble-t-il, tant qu'Adriel est aussi honnête qu'il le prétend et que la bière n'a pas trop endommagé sa coordination. La blonde lance alors, avec autant d'arrogance que d'humour. « J'espère bien que non, je veux gagner avec honneur. » Elle glisse un clin d'oeil à l'adversaire, joueuse dans tous les sens du terme. Certes, l'essentiel est de jouer et de s'amuser. Mais toute la comédie autour de la compétition a toujours amusée Debbie et elle ne pas donc pas s'en priver.

Adriel se lance, plaçant ses fléchettes de manière tout à fait honorable. Il la taquine alors et la comédienne ne manque pas d'entrer dans le jeu, faisant craquer sa nuque en récupérant les missiles de la main adverse. « Ah ouais, on provoque hein? Je vois, je vois et bien, Monsieur 23 points, laissez faire l'artiste! » Sans doute exagère-t-elle un peu, mais tout est dans la confiance et la déstabilisation de l'autre. C'est vrai en sport comme dans une audition. Elle ferme un oeil, fixe le centre de la cible, fait aller et venir sa main, calculant son coup. Qui va misérablement lui récolter 6 points. « Je m'échauffe! » s'écrie la blonde avant qu'il ai eu le temps de faire une quelconque remarque. Son deuxième coup est incroyablement plus précis, allant se loger si près du centre qu'elle croit presque à un bullseye, avant de voir qu'elle ne marque que 25 points. Mais c'est déjà plus qu'Adriel, à qui elle tire puérilement la langue, tandis que sa dernière fléchette ne lui récolte aucun point. Son jeu est inégal, pour dire le moins, mais c'est ce qui crée du suspens. « Hehe, 31 points! Je propose que le perdant paye sa tournée, ça me semble une bonne idée? »

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