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A découvrir fake gifts, real friends | dahlia
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Les brocantes, les marchés aux puces. Un cauchemar pour certains, le meilleur moyen de passer un dimanche pour d'autres. Pour Monty, c'est un peu des deux. Il peut y dégoter de petites merveilles – des babioles trouvées dans le grenier de mamie, vendues pour le tiers de leur valeur réelle par des hipsters ignorants – ou à l'inverse, arpenter les étals des heures durant sans que rien n'attire son attention. Ou pire, tomber sur un arnaqueur dans son genre, qui essaie de lui vendre un faux. Mais en général, ceux là, ils les connaît bien et les évite. Du moins, au grand jour et en public.
Aujourd'hui, le brun essaie de joindre l'utile à l'agréable et a donc décidé de donner rendez-vous à sa copine Dahlia. Il vient même les mains pleines d'offrandes. Du moins, avec deux cafés bios/éthiques/trop chers et un petit cadeau, emballé dans du papier kraft. On est à Brooklyn, il faut se fondre dans la masse. Le soleil printanier agresse ses yeux clairs et il observe donc la petite foule à travers ses lunettes de soleil. Finalement, la silhouette élancée de miss El Jaamil se distingue. « Hey babe! Je suis làà! » Il lève le gobelet réutilisable qu'il a été contraint d'acheter avec le café et sourit de toutes ses dents, essayant de ne pas passer pour le type qui agresse verbalement les demoiselles dans la rue. Mais, finalement, son amie le reconnaît.
Il s'approche donc et fait claquer une bise dans l'air, avant de tendre la tasse à Dahlia. « Voilà pour toi! Tu vas bien? » Il lui laisse à peine le temps de répondre et lui tend le petit paquet. « Ca aussi c'est pour toi. Je l'ai trouvé tout à l'heure et j'ai pensé à toi. » Il sait combien la brune apprécie les objets d'art. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'est rapproché d'elle, au début. Puis, il s'est rendu compte qu'il l'apprécie vraiment. Ce qui est un peu délicat, vu qu'il lui a tout de même refourgué un certains nombres de peintures, sculptures et bibelots divers, soit à un prix exorbitant pour ce que c'était, soit pas des plus authentiques. Malgré les certificats prétendant le contraire. Cela fait bien longtemps qu'il a arrêté son manège et qu'il compense en lui faisant de généreux cadeaux ou de belles ristournes. Mais tout même, il ne peut qu'éprouver une pointe de culpabilité quand il lui tend le cadeau.
A l'intérieur, elle trouvera un dessin original de Pamela Colman Smith, connue pour avoir illustré un populaire jeu de tarot divinatoire, toujours en circulation d'ailleurs. Quelque chose lui dit que Dahlia saura apprécier le franc modernisme de cette artiste du début du XX° siècle, qui louait sa maison à des prêtres et a vécu 40 ans avec "son amie proche." Et Monty apprécie d'avoir acheté le bien de ses propres deniers. « Prête à faire des affaires? » Il lui tend le bras, toujours gentleman, paré à affronter les marchands de pacotille en tout genre.
@ Invité
Liar, liar!
Why on earth won't tell the truth?
Liar, liar!
Can't nobody see the lie of you?
Elle a toujours aimé l'art, de façon général. Pas élitiste, elle aime tous les genres, passant du connu - Van Gogh, Mozart, Victor Hugo - aux moins connus, mais pas moins talentueux - Wolfgang Beltracchi, Ava Max ou Lindsey Stirling, Ash. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est découvrir, la curiosité de l'apprentissage, des histoires ; de l'Histoire, même. C'est cette intérêt mordant partagé qui l'a poussée dans l'échoppe de Mr Wood, au départ, l'entraînant dans cette pente de mystères insolubles et de délicates intrigues. Et elle, bien naïve, reflétait sans doute l'oiseau le plus évident de tous, se posant sur l'épaule de son narrateur sans s'essouffler de ses contes, en redemandant toujours. Gracieuse comme la colombe, dont les gestes mesurés guidaient les doigts fins sur les pourtours de ces objets. Le regard attentif, elle captait telle la pie tout ce qui brille d'un œil vif. Mais de ces deux oiseaux, elle n'avait que des traits communs. Non, ce que Dahlia représentait, petit oiseau niché au creux des histoires de Montgomery, c'était un seul et même volatile : le pigeon.
Crédule, ignorant tout des méfaits de son prétendu ami, la brune répondit à son salut lointain, le rejoignant à travers la petite foule. Le marché aux puces avait toujours su attirer son attention, bien que son paternel ne le trouvait en rien digne de son intérêt. Qu'un tas de poussière sur du bric-à-brac et des arnaques à la pelle. Il avait un peu raison. Mais elle, s'étonnait de tout, et le contact, les discussions avec les gens étaient bien souvent la plus grande des richesses. Chaque objet avait son histoire, et comme une enfant, elle s'étonnait bien souvent de celles-ci, les demandant aux vendeurs d'un jour. Alors qu'elle rejoint son ami, elle percute ses mots. Babe. Elle lève les yeux au ciel arrivée à lui : « La prochaine fois ce sera quoi : honey ? Mon sucre d'orge ? » se moque-t-elle en guise de salut. Il avait toujours le don pour la titiller. Elle ne savait pas s'il le faisait exprès ou non, mais elle avait bien souvent envie de le bousculer à son tour. A son petit jeu mi-charmeur mi-blagueur qu'il devait sans doute réserver à ses clients - clientes ? - elle se refusait de jouer. Lui faisant la bise, elle accepte d'une main le gobelet de café. « Merci, tu n'aurais pas dû » le remercie la brune en désignant la tasse en carton recyclé...ainsi que le cadeau qu'il venait de lui tendre. « Wow... je croyais qu'on se rejoignait ici pour faire des emplettes, pas que les emplettes avaient déjà été faites ! » plaisante-t-elle, surprise du petit présent. Gênée, aussi. Confuse, rabattant une mèche de cheveux derrière l'oreille, ses joues commencent à prendre la couleur d'un ciel matinal, rosé doux et tendre trahissant son embarras. « Hum.. je n'ai rien pour toi. » lui dit-elle, le regard penaud. Elle aime donner, Dahlia, bien que recevoir lui fasse toujours plaisir. Mais lorsque l'équilibre était renversé, elle ne se sentait pas à l'aise.
Ouvrant tout de même le petit paquet, tendant sa cup de café quelques instants à Montgomery, elle regarde avec attention le petit paquet de cartes. « Qu'est-ce que c'est ? Un jeu de tarot..? » demande-t-elle, ses méninges s'activant. Après un moment, et quelques indices, elle souffle : « Pixie ? » Ses yeux s'illuminent. Pixie. Une célèbre illustratrice... et féministe activiste londonienne. Elle avait lu un livre à son sujet, il y a quelques temps et en avait vanté les mérites à Monty. « Tu l'as eu où ? » s’enquiert-elle. Mais l'autre met vite fin à son insatiable curiosité, lui proposant un bras amical afin qu'elle le suive dans la foule de monde : il leur restait sans doute bien plus d'histoires à entendre aujourd'hui. Rangeant le cadeau dans son sac, elle dépose un baiser sur la joue de son ami. « Merci. » lui souffle-t-elle sincèrement. Puis, rattrapant son café, et passant son bras sur le sien, elle complète avec plus de malice : « Comme quoi, tu peux encore m'être utile. Avec quoi comptes-tu me surprendre, maintenant ? » Elle plaisante, joue les airs de princesse fortunée, mais elle n'en pense pas moins : il arrive définitivement toujours à la surprendre. Mais ce qui était le plus surprenant, c'est la facilité avec laquelle elle le croyait. Depuis le tout premier jour. Depuis le tout premier mensonge. « Je suis prête mon Capitaine ! » Prête à se faire arnaquer, elle l'avait toujours été.
Why on earth won't tell the truth?
Liar, liar!
Can't nobody see the lie of you?
Elle a toujours aimé l'art, de façon général. Pas élitiste, elle aime tous les genres, passant du connu - Van Gogh, Mozart, Victor Hugo - aux moins connus, mais pas moins talentueux - Wolfgang Beltracchi, Ava Max ou Lindsey Stirling, Ash. Mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est découvrir, la curiosité de l'apprentissage, des histoires ; de l'Histoire, même. C'est cette intérêt mordant partagé qui l'a poussée dans l'échoppe de Mr Wood, au départ, l'entraînant dans cette pente de mystères insolubles et de délicates intrigues. Et elle, bien naïve, reflétait sans doute l'oiseau le plus évident de tous, se posant sur l'épaule de son narrateur sans s'essouffler de ses contes, en redemandant toujours. Gracieuse comme la colombe, dont les gestes mesurés guidaient les doigts fins sur les pourtours de ces objets. Le regard attentif, elle captait telle la pie tout ce qui brille d'un œil vif. Mais de ces deux oiseaux, elle n'avait que des traits communs. Non, ce que Dahlia représentait, petit oiseau niché au creux des histoires de Montgomery, c'était un seul et même volatile : le pigeon.
Crédule, ignorant tout des méfaits de son prétendu ami, la brune répondit à son salut lointain, le rejoignant à travers la petite foule. Le marché aux puces avait toujours su attirer son attention, bien que son paternel ne le trouvait en rien digne de son intérêt. Qu'un tas de poussière sur du bric-à-brac et des arnaques à la pelle. Il avait un peu raison. Mais elle, s'étonnait de tout, et le contact, les discussions avec les gens étaient bien souvent la plus grande des richesses. Chaque objet avait son histoire, et comme une enfant, elle s'étonnait bien souvent de celles-ci, les demandant aux vendeurs d'un jour. Alors qu'elle rejoint son ami, elle percute ses mots. Babe. Elle lève les yeux au ciel arrivée à lui : « La prochaine fois ce sera quoi : honey ? Mon sucre d'orge ? » se moque-t-elle en guise de salut. Il avait toujours le don pour la titiller. Elle ne savait pas s'il le faisait exprès ou non, mais elle avait bien souvent envie de le bousculer à son tour. A son petit jeu mi-charmeur mi-blagueur qu'il devait sans doute réserver à ses clients - clientes ? - elle se refusait de jouer. Lui faisant la bise, elle accepte d'une main le gobelet de café. « Merci, tu n'aurais pas dû » le remercie la brune en désignant la tasse en carton recyclé...ainsi que le cadeau qu'il venait de lui tendre. « Wow... je croyais qu'on se rejoignait ici pour faire des emplettes, pas que les emplettes avaient déjà été faites ! » plaisante-t-elle, surprise du petit présent. Gênée, aussi. Confuse, rabattant une mèche de cheveux derrière l'oreille, ses joues commencent à prendre la couleur d'un ciel matinal, rosé doux et tendre trahissant son embarras. « Hum.. je n'ai rien pour toi. » lui dit-elle, le regard penaud. Elle aime donner, Dahlia, bien que recevoir lui fasse toujours plaisir. Mais lorsque l'équilibre était renversé, elle ne se sentait pas à l'aise.
Ouvrant tout de même le petit paquet, tendant sa cup de café quelques instants à Montgomery, elle regarde avec attention le petit paquet de cartes. « Qu'est-ce que c'est ? Un jeu de tarot..? » demande-t-elle, ses méninges s'activant. Après un moment, et quelques indices, elle souffle : « Pixie ? » Ses yeux s'illuminent. Pixie. Une célèbre illustratrice... et féministe activiste londonienne. Elle avait lu un livre à son sujet, il y a quelques temps et en avait vanté les mérites à Monty. « Tu l'as eu où ? » s’enquiert-elle. Mais l'autre met vite fin à son insatiable curiosité, lui proposant un bras amical afin qu'elle le suive dans la foule de monde : il leur restait sans doute bien plus d'histoires à entendre aujourd'hui. Rangeant le cadeau dans son sac, elle dépose un baiser sur la joue de son ami. « Merci. » lui souffle-t-elle sincèrement. Puis, rattrapant son café, et passant son bras sur le sien, elle complète avec plus de malice : « Comme quoi, tu peux encore m'être utile. Avec quoi comptes-tu me surprendre, maintenant ? » Elle plaisante, joue les airs de princesse fortunée, mais elle n'en pense pas moins : il arrive définitivement toujours à la surprendre. Mais ce qui était le plus surprenant, c'est la facilité avec laquelle elle le croyait. Depuis le tout premier jour. Depuis le tout premier mensonge. « Je suis prête mon Capitaine ! » Prête à se faire arnaquer, elle l'avait toujours été.
@ Invité
Evidemment, elle s'insurge contre le petit surnom dont il l'a affublée. Vraiment, ce pauvre Monty ne sait plus où donner de la tête. Il veut être sympa, charmant et voilà que ça lui retombe dessus. Sans doute une histoire de politiquement correct qu'il a loupé. Il faudra qu'il demande à Cleo s'il est désormais strictement interdit d'utiliser des surnoms affectueux envers ses amies identifiées comme femmes, même s'il les utilise avec tout le monde. Elle l'enverra sûrement bouler en lui disant de s'éduquer tout seul, mais le brun n'a pas la patience nécessaire. Et il n'écoute pas les diatribes d'inconnu·e·s sur Internet, il ne fait confiance en l'opinion que d'une poignée de gens, Cleo et Jameel en tête et en bas de liste.
En attendant de savoir s'il doit changer ses habitudes pour être plus moderne et féministe, il va en profiter encore un peu et aller au bout de sa taquinerie. « Personnellement, j'aime bien sweet cheeks, mais c'est comme tu veux! » Il lui adresse un petit clin d'oeil et ajoute, pas complètement goujat. « Et tu sais, j'aime bien les petits surnoms pour montrer mon affection, rien de plus, rien de moins. » Fort heureusement, il est venu les bras chargés de café et de surprise, aussi, il compte bien se faire pardonner.
Il lui adresse un large sourire et balaie sa gêne d'un geste de la main « Foutaises! Le concept d'un cadeau c'est que tu ne me dois rien en retour. » Et tu m'as bien assez donné, sans nécessairement le vouloir. Mais ça, le gentleman cambrioleur le garde pour lui. Il hoche la tête vigoureusement devant les yeux brillants et la mine ébahie de Dahlia. En plein dans le mille. Comme quoi, il n'a pas complètement perdu la main, même en passant par des canaux tout à fait légitimes. « Il y a eu une vente aux enchères dans l'Upper East Side, ils ont vidé la maison d'une vieille collectionneuse et j'ai mis là dessus. Entre autres. » Il tapote l'arrête de son nez, l'air faussement mystérieux. Pour une fois, il n'y a aucune anguille sous aucune roche, il a simplement renfloué le stock de la boutique. Et entre les petits cadeaux surprises et tout ce que Jade achète, il en avait bien besoin.
Bras dessus, bras dessous, il fait mine de s'offusquer face à la remarque de la brune. « Comment ça t'être utile? Je croyais que tu appréciais ma conversation stimulante et ma mâchoire de statue grecque, pas juste mes bons tuyaux! Je suis dévasté. » Il porte une main tragique à son front, mais ne manque de rapidement revenir à la réalité. Oh, elle veut une surprise? Sourcil levé, Monty est prêt à affronter le défi. Il ne devrait sûrement pas, mais il ne sait pas résister.
« Oh Madame veut des surprises? Suis-moi alors, je vais t'emmener chez une nana qui vend littéralement des trésors pour trois fois rien, le meilleur stand de tout le marché. » Il guida Dahlia à travers les étals, qui se ressemblent tous plus ou moins, tourne derrière une maison de briques, un peu à l'écart. Rien d'aussi louche qu'il n'y paraît en vérité, il s'agit véritablement d'un de ces petits secrets de brocanteur. Toujours est-il que Ms Janet – un alias sans doute, mais l'antiquaire ne pose pas de questions dont il n'a pas besoin de connaître la réponse – récupère sans doute quelques cargaisons douteuses sur le bord de l'Hudson. Mais encore une fois, rien ne sert de trop s'en inquiéter. Il désigne les quelques tables en bois, parsemés de vieux livres et de quelques objets qui ne paient pas de mine. « Ms Janet, comment allez-vous en cette belle journée? » La vieille femme grommelle et Monty hoche la tête, avant de pointer son amie du doigt. « Voici mon amie Dahlia, c'est la première fois qu'elle vient au marché, vous auriez un petit quelque chose de sympa à lui proposer? » Il offre son sourire le plus charmeur, même si Janet en a vu bien trop d'autres pour que cela fonctionne. Mais sait-on jamais, il pourrait être chanceux.
- Spoiler:
j'espère que ça ira
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