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this life's not easy (tristan)

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Mer 3 Juin - 11:01

ivy n'est pas du genre à se laisser envahir. enfin, disons plutôt qu'elle essaye réellement de ne pas l'être mais, ivy à tendance à toujours prendre les choses beaucoup trop à coeur. à ne pas supporter la distance qu'elle ressent parfois vis-à-vis de ses proches et encore moins à assumer qu'elle soit peut-être en partie ou non responsable. elle ne cherche pas à blesser les autres, jamais. sauf que parfois il lui arrive de parler un peu trop et qu'elle laisse échapper certaines choses qu'elle avait pourtant jurée de garder pour elle. mais, est-ce vraiment de sa faute ? ivy continue de penser que non.. après tout l'espoir fait toujours vivre. dans sa tête, charlie va bien finir par comprendre qu'elle est pas la seule fautive dans l'histoire, ses parents vont bien finir par accepter sa situation amoureuse. après tout c'est pas un drame, elle est heureuse comme ça, à vivre entre les bras d'un homme et ceux d'une femme. elle est heureuse parce qu'une certaine manière ça lui apporte deux fois plus d'amour, d'attention et ivy à toujours besoin au plus profond d'elle-même d'être le centre d'attention de quelqu'un. rapidement, elle referme son dossier ivy. incapable de travailler dans ce genre de condition, encore moins de supporter une affaire comme celle-ci alors, que sa propre vie de famille vole doucement en éclat. elle à pourtant essayée, de reprendre contact avec ses parents, d'harceler sa mère de message, jusqu'à parfois attendre son père à la sortie de son travail mais, rien.. aucun des deux n'as envie de voir sa petite fille sombrer dans une situation qui selon eux la dépasse complètement et il n'est pas question pour ivy de mettre un terme à quoi que ce soit. son amour pour isolde est plus fort que tout.. elle n'a plus le moindre doute là-dessus. « tu sais quoi bertolli ? je fais une pause. j'ai bien le droit de profiter un peu de ma journée. » comme si bertolli pouvait lui répondre quoi que ce soit. mais, au moins elle est certaine de ne jamais se faire contredire. « oui promis, je te ramène un bout de salade de la cuisine. » en espérant qu'elle puisse encore en trouver dans le fin fond du frigo. faudrait qu'elle pense à faire quelques courses, commencer doucement à mettre les petites choses qu'elle aime dans ce frigo qui est aussi le sien désormais.

ça fait un mois maintenant qu'elle partage la vie des hastings, un mois qu'elle s'est faite un petit bureau dans la chambre d'amis qui est devenu son refuge -même si elle passe ses nuits avec son couple marié préféré- c'était la seule condition auprès d'isolde.. avoir un endroit juste pour elle, pour ne pas se retrouver obligée à devoir travailler dans le bureau d'arthur ou encore dans le salon et prendre le risque de se faire déranger par tout le monde. il lui suffit d'un rien pour être distraire et de complètement passer à autre chose. comme maintenant.. son travail qu'elle abandonne sans aucun scrupule avec comme seule excuse qu'elle doit nourrir bertolli, même si ça aurait pu attendre et qu'il manque certainement de rien ce vieux gourmand. la tête à moitié dans le frigo, ivy cherche de la salade qu'elle trouve rapidement pour ensuite sortir de quoi se faire un sandwich parce que réfléchir ça donne faim. tellement concentrée dans ses fouilles qu'elle n'entend pas la porte s'ouvrir -puis elle ne s'attendait pas à avoir de la compagnie avant l'heure du dîner.- un léger sursaut lorsqu'elle aperçoit tristan dans la cuisine, à deux doigts de faire tomber tout ce qu'elle possède en main. « tristan ? oh mon dieu tu m'as fait peur. » qu'elle lui balance sans aucune pression un léger sourire aux lèvres avant de se raidir complètement et de réaliser... elle est seule avec tristan, son beau-fils ? seulement plus jeune de huit ans. une situation qu'elle a encore beaucoup de mal à comprendre mais, surtout accepter. heureusement il n'est pas méchant avec elle, même qu'il semble assez bien prendre ce ménage à trois, simplement qu'elle ne supporte pas se retrouver dans la même pièce que lui parce qu'elle ne sait jamais quoi dire ou encore quoi faire. isolde.. arthur.. quelqu'un d'autre ? non ? « désolée je suis surprise je pensais pas avoir de la compagnie aujourd'hui. » même si techniquement c'est chez lui et non l'inverse. « je te bloque le passage ? ok attend je dépose tout ça là et.. voil-la. » et ivy bouge son gros cul du frigo. son regard qu'elle vient porter sur son sandwich pour éviter de montrer le malaise qui ne cesse de grandir en elle. que quelqu'un l'assomme, maintenant.

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Dim 7 Juin - 19:16
- Tu es sûr que tu es suffisamment concentré, Tristan ?

Le jeune homme soupire et ferme les yeux. La fatigue accumulée par les dernières semaines, passées à errer entre cours, pratique et concerts, se lit sur ses traits ; et pourtant, la professeure de piano ne lui laisse aucun répit. Il ne joue pas parfaitement parce qu'il a Tchaikovsky dans les doigts et qu'elle tient absolument à lui faire travailler le Concerto de Beethov. Lui, il a juste envie de rentrer s'effondrer sur son lit et de dormir tout le week-end. La musique, c'est comme un sport pratiqué à haut niveau, même si la comparaison rendrait de nombreuses personnes sceptiques. Pourtant, c'est vrai. Pour que la musique suive, il faut qu'il soit en forme. Et il n'est pas en forme. Il est épuisé et il a vraiment besoin d'un peu d'air. Mais Mrs Dewitt, la professeure de piano aux traits sévères, tapote sur l'instrument du bout des doigts pour qu'il joue le passage en rythme. Il essaye, vraiment, de se mettre dans le morceau - qu'il aime en plus - mais finit par perdre patience. Poliment, il se lève et explique à Mrs Dewitt qu'il a besoin de se reposer et que Tchaikosvky ne le quitte pas. Il reviendra lundi. Elle est un peu interloquée mais fini par acquiescer devant la mine déconfite de Tristan. Ce n'est pas comme s'il n'allait pas travailler ce week-end, de toute façon. Travailler et dormir, voilà le programme des quelques jours qui s'annoncent.

Quand il passe la porte de l'énorme maison de Manhattan, il est déjà un peu rassuré. Il abandonne son manteau dans le grand placard de l'entrée et garde son sac avec lui pour se rendre dans la cuisine. A cette heure là, il est pratiquement persuadé qu'il ne trouvera personne - il est donc particulièrement surpris de trouver la porte du frigo ouverte. Et puis, il se souvient - il se souvient qu'ils ne vivent plus seulement tous les trois. Ivy est là aussi maintenant. Ce n'était déjà pas assez bizarre que sa mère et son père soient en couple avec une jeune femme à peine plus vieille que lui, il fallait qu'elle vienne s'installer avec eux. Elle n'est pas méchante, et Tristan se sent peu légitime à juger l'ouverture d'esprit et la légèreté parentale, aussi a-t-il depuis longtemps fait le choix de ne rien dire. Mais ce soir, fatigué et un peu sur les nerfs, il aurait apprécié un peu de solitude - et un peu de distance vis à vis des étrangetés familiales. D'autant qu'Ivy a beau ne pas être méchante, on ne peut pas franchement dire qu'ils aient beaucoup de choses à se dire...

- Bonsoir Ivy, il lance poliment. Désolé, je suis rentré un peu plus tôt que prévu.

Il n'a pas envie d'expliquer pourquoi. Il ne sait pas vraiment s'il peut s'ouvrir à la jeune femme ou si tout ce qu'il dira sera immédiatement répété - et même s'il ne craint pas sa mère, son père peut parfois se montrer imprévisible. Et puis, Tristan aime cultiver son jardin secret, aussi.

- Je vais juste prendre un verre de jus d'orange. Ellen a dû en laisser...

Il grimace un peu, conscient de passer, sans doute, pour un vrai petit-garçon. Mais Ellen - la cuisinière de la famille - est une des figures maternelles supplémentaires de Tristan, et la vieille femme a rapidement compris qu'il fallait apporter au brun une petite touche de normalité et de tendresse dans ce monde de brutes d'originalité.

- Ca va ? il demande pour faire la conversation aimablement.

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Jeu 16 Juil - 13:52

dans ce genre de situation, elle aimerait disparaître ivy, se faire toute petite et ne jamais revenir dans cette cuisine. tristan à beau être un garçon gentil, assez compréhensif pour supporter les folies de ses parents. ivy à toujours l'impression d'être de trop lorsqu'elle se trouve dans la même pièce que le jeune homme et surtout elle se demande s'il apprécie vraiment sa présence au sein même de sa propre maison. ivy ne le connait pas assez pour savoir réellement ce qu'il pense, encore moins pour l'imaginer. elle se demande souvent si elle aurait été capable d'en faire autant, accueillir une étrangère dans sa famille aussi facilement, accepter de voir ses parents vivre une histoire d'amour avec une femme plus jeune. mais, au fond ivy ne pense jamais à ce genre de détails. elle n'a même pas besoin de se poser la question, ses parents ne sont pas du genre à changer radicalement de chemin. « pas besoin de te justifier, je ne pensais juste pas avoir de la compagnie. » et peut-être que ça aurait été mieux comme ça. elle aimerait vraiment pouvoir faire un effort avec le jeune garçon, trouver le courage de lui parler, de faire la conversation mais, ivy est gênée. qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui dire ? ivy n'a pas envie d'être le genre de "belle-mère" qui s'incruste dans la vie des autres sans aucune scrupule. elle n'a pas envie de donner l'impression à tristan de le forcer sur quoi que ce soit. « je pense avoir vu une bouteille dans le fond du frigo ! j'ai eu ordre de ne pas y toucher. » qu'elle balance un léger rire aux lèvres dans l'unique but de détendre l'atmosphère.. enfin il faudrait déjà que ce soit possible. et puis ce n'est pas complètement faux. ivy à du apprendre à vivre avec la famille hastings, apprendre à respecter certaines règles, ne pas dépasser les bornes. faire en sorte de garder une certaine normalité dans quelque chose qui ne l'est pas vraiment pour beaucoup de monde. ce n'est pas tous les jours que quelqu'un s'embarque dans un ménage à trois. surprise d'entendre à nouveau sa voix. ivy redresse lentement la tête en direction du jeune homme, faisant une petite pause sur la préparation de la salade de sa petite tortue. ce n'est pas souvent qu'elle trouve l'occasion de lui parler, de s'expliquer.. d'une certaine façon ivy aimerait s'excuser (ce qui est plutôt rare) du malaise qu'elle lui procure sans aucun doute. lui dire qu'elle est vraiment sincère dans ses sentiments.. bien qu'elle n'arrive jamais à faire sortir les mots de sa bouche. parce qu'il y'a toujours des mensonges dans la plupart de ses phrases.. oui ivy est heureuse mais, elle le serait encore plus en vivant tranquillement une petite vie avec isolde, sans arthur, peut-être sans tristan. ivy voudrait elle aussi avoir le droit de vivre son véritable conte de fées, vivre sa plus belle histoire d'amour. et si pour garder isolde cela implique cette relation à trois, ivy est prête au moindre sacrifice. « oh tu sais, ma tête allait explose à cause du travail mais, sinon ça va c'est gentil de demander. » et perturbant à la fois. « et toi ? tu étais à ton cours de piano ? ça été ? » à force de vivre ici, ivy connait désormais le planning de tout le monde presque par coeur. « enfin ne t'inquiète pas, je voulais juste venir chercher de la salade pour bertolli et tu la connais.. c'est une véritable poubelle quand elle a faim. » et ivy une véritable pipelette quand elle ne sait plus quoi dire. « d'ailleurs tes parents vont rentrer tard ce soir.. tu veux que je demande à ellen de te préparer quelque chose ? sinon, ça pourrait être sympa de commander quelque chose ? pizza, hamburger, chinois.. ce que tu aimes manger ? » ce n'est pas vraiment pour elle qu'elle cherche à faire des efforts mais, bien pour montrer à isolde qu'elle s'implique dans la vie de famille des hastings et si ça peut la rendre heureuse.. c'est tout bénef pour ivy.  

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Lun 10 Aoû - 19:13
Ellen l’a toujours materné. C’est une présence complémentaire et indispensable dans la vie de Tristan. Plus calme, plus posée qu’Isolde, la cuisinière a apporté une fenêtre de tranquillité dans sa vie mouvementée, comme une tante attentionnée ou une grand-mère généreuse. Elle veille à son confort personnel tous les jours, et d’une manière ou d’une autre, même quand elle ne travaille pas, en laissant à son attention des tupperwares dans le congélateur. Ellen veille comme une maman lionne sur Tristan et voit d’un oeil suspicieux la présence d’Ivy entre leurs murs ; il faut dire que si elle est habituée aux extravagances d’Isolde, elle a du mal à se faire au statut d’Ivy. La jeune femme lui paraît sans doute trop jeune pour être réellement la petite amie d’un couple déjà marié. Parfois, Tristan s’interroge sur les capacités à encaisser d’Ellen, qui prend de l’âge et qui vient d’une famille tout ce qu’il y a de plus classique. Il ne sait pas comment elle en est arrivée à travailler pour Isolde - mais il lui porte une affection particulière, c’est certain.

Tristan s’empare de la bouteille tendue par Ivy et se sert un verre généreux avant d’aviser la jeune femme.

- Tu en veux ? Maintenant qu’Ellen est occupée ailleurs, elle n’en saura rien.

Il lui offre un sourire maladroit. Il culpabilise, parfois. Tristan sait bien qu’il la met mal à l’aise, sans doute parce qu’il n’est pas assez avenant. Et elle, elle n’y peut rien si Isolde l’a invitée à rejoindre leur famille sans lui demander son avis, à lui. Il lui prête une oreille attentive tandis qu’elle lui parle de sa tortue et de son travail, et un sourire quand elle l’interroge sur sa journée.

- Quel âge elle a, Bertolli ? il demande en avalant une gorgée de jus d’orange. Puis il acquiesce - il n’est pas très difficile de deviner où il se trouvait, de toute façon. La majorité de son temps est dédiée au piano. Oui, j’avais un cours. J’ai des cours tous les soirs sauf le vendredi, le samedi et le dimanche, il ajoute, comme si elle pouvait être intéressée par le déroulé de son emploi du temps. Ces plages horaires là sont destinées au concert quand il y en a. Tu devrais venir, la prochaine fois. Je joue Schumann, c’est très beau.

Il laisse lui échapper un léger soupir qui accompagne une nouvelle gorgée de jus d’orange. C’est plus fort que lui ; il devrait la rejeter, la détester, sans doute, d’être celle qui s’immisce dans leurs vies déjà bien agitées. Mais ce n’est pas son genre. Avant d’être le fils d’Isolde, Tristan est fondamentalement un garçon gentil qui prête de l’attention au bien-être des autres.

- Japonais ? il suggère, un sourcil légèrement haussé, piqué au vif par sa proposition. Sauf si tu préfères autre chose, je ne suis pas compliqué.

Mais il préfère les sushis, c’est certain - et il ne va pas cracher dans la main tendue d’Ivy.

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Jeu 20 Aoû - 16:50

elle esquive un petit sourire ivy. ne voudrait pas priver le jeune garçon de son jus d'orange -encore moins attirer les foudres d'ellen qui a toujours eu le don de lui faire peur.- peut-être que c'est mieux comme ça, de garder une certaine distance, de ne pas trop entrer tout de suite dans l'espace de tristan. ivy ne voudrait pas en faire trop, dire trop, bien consciente que cette situation est gênante pour eux. ivy ne sait jamais vraiment où est sa place dans cette maison, au sein de cette famille, avec tristan. ne sait jamais si elle doit se comporter comme la belle-mère compréhensive, celle un peu stricte mais, qui veut faire fonctionner les choses ou encore une amie.. une différence d'âge finalement loin d'être énorme entre eux. « non c'est gentil tristan. » ivy préfère opter pour la première option, sachant parfaitement qu'elle n'est pas en mesure de s'inviter comme une amie dans la vie du jeune pianiste. « puis je suis persuadée qu'elle a ses yeux et oreilles partout. » parce que bizarrement cette femme connait tout ses fait et gestes, sans la moindre exception. elle sait toujours ou se trouve ivy, ce qu'elle fait, ce qu'elle mange, donc elle ne serait pas étonnée de la voir surgir de nul part pour lui enlever le jus d'orange de sa bouche. ivy exagère et dans un sens, comprendre la réaction d'ellen. pourtant dans l'histoire ce n'est pas isolde qu'il faut protéger, au contraire.. ivy à bien plus à perdre dans cette histoire. son coeur, son amour. elle aime plus que tout au monde isolde et c'est bien ce qui risque de faire sa perte un jour. l'aimer tellement qu'elle est prête à tout accepter, faire le moindre sacrifice.. comme celui de s'engager corps et âme dans un ménage à trois loin de lui convenir. mais, ivy ne dit rien, ne dira rien parce qu'elle ne veut ni décevoir et encore moins perdre celle dont elle est éperdument amoureuse. et elle espère sincèrement que tristan ne doute pas de son amour envers sa mère.. et accessoirement son père bien entendu. « oh tu sais je ne connais pas son âge exacte, je l'ai trouvée abandonner et je m'en suis occupée. mais, elle doit avoir cinq-six ans je dirais. » et bertolli c'est devenu son bébé, son compagnon de vie, la seule personne qu'elle est certaine de ne jamais perdre ou qui ne risque pas de la quitter pour quelqu'un d'autre. bertolli c'est devenu son petit rayon de soleil, celle qu'elle regarde ivy quand elle ne sait plus trop quoi faire ou quoi dire, sa meilleure amie et sa conseillère. « tu n'as jamais voulu d'animaux de compagnie ? » peut-être que ça ne dépend pas de la volonté de tristan mais, ivy s'autorise quand même à poser la question. curieuse et puis.. isolde serait certainement heureuse de les retrouver ensemble dans la cuisine à discuter. « wouah, tu dois vraiment aimer le piano. » pour en faire autant sur la semaine c'est même une obligation après tout. ivy n'a jamais été très artistique, elle est plus douée pour les traitements de textes et pour briser des amitiés sans s'en rendre compte. elle a toujours été impressionnée face à des personnes comme isolde, tristan.. talentueux et capable de faire des merveilles, transmettre des émotions dans une chanson ou encore une peinture. surprise de se faire inviter à l'un de ces concerts, elle tente de garder une expression naturelle pour ne pas montrer qu'elle ne s'attendait absolument pas à ça venant de tristan. mais, sans savoir pourquoi cette invitation la touche directement en pleins coeur.. de quoi lui permettre de se rapprocher un peu plus des des hastings. « ce serait avec plaisir oui, c'est gentil de me préposer. je t'inviterais bien quelque part mais, à part traiter des divorces ou des gardes alternées, je ne fais pas grand-chose de mes journées. » pour résumé sa vie est beaucoup moins passionnantes, c'est sur. ce qui est triste dans un sens. et ivy s'imagine mal lui proposer un cinéma ou quelque chose du genre.. faudrait pas que les gens s'imaginent qu'en plus de sortir avec les parents, elle sort aussi avec le fils. discuter en tout cas lui a donner faim. assez pour lui proposer de se commander quelque chose, sachant qu'ils seront tous les deux.. autant briser la glace pour de bon. « japonais c'est parfait pour moi ! tout est toujours bon quand il s'agit de manger des sushis. tu connais un bon restaurant ? » elle connait deux, trois endroits mais, ce soir.. pour une fois ivy à décidée de faire plaisir à quelqu'un d'autre qu'elle-même. c'est un exploit et elle ne le ferait pas pour n'importe qui. « au fait je.. je tenais à m'excuser si parfois la situation peut sembler étrange. » ivy ne s'excuse pas souvent, presque jamais, simplement parce qu'elle réalise pas souvent le mal qu'elle peut infliger aux autres. mais, elle le ressent parfaitement avec tristan et elle espère qu'il ne lui en veut pas trop pour tout ça.

@ Invité

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Dim 13 Sep - 12:55
Il fait un effort non négligeable, et espère qu’elle l’apprécie. Ce n’est même pas pour sa mère qu’il le fait ; Tristan est un garçon fondamentalement gentil qui aurait bien du mal à n’être que désagréable avec Ivy. Elle est certes à l’origine de la situation étrange qui existe entre les murs de la maison, mais sans l’extravagance d’Isolde, il n’en n’aurait même jamais été question. Tristan a compris depuis longtemps qu’il était impossible de lutter contre Isolde et son caractère. Sa mère est une originale, marginale, possiblement un peu folle ; il ne peut rien y faire. Au mieux peut-il lui demander, parfois, d’être un peu moins intense, de l’épargner. La plupart du temps, elle ne l’écoute pas - nombreux sont les gens qui se demandent comment il est possible qu’ils soient mère et fils, tous les deux.

Il acquiesce quand elle lui indique l’âge présumé de la torture et qu’elle lui demande s’il aurait souhaité avoir un animal de compagnie. Voilà bien une chose qu’il ne s’explique pas - Isolde n’a jamais eu très envie d’avoir un chien, ce qui lui aurait beaucoup plu.

- J’aurais bien aimé avoir un chien, oui. Mais Maman n’a jamais voulu, je ne sais pas pourquoi.

Peut-être parce que l’animal aurait troublé les petites fêtes intimes de la famille. Peu importe, un jour, il partira d’ici, et il achètera un chien qui dormira dans les coulisses en attendant la fin de ses concerts.

- Le piano, c’est une bonne partie de ma vie, oui.

Il hausse une épaule, ne s’imagine pas vraiment faire autre chose. Il adore jouer, il adore répéter, apprendre de nouveaux morceaux. Il ne se sent jamais aussi bien que lorsqu’il joue, en réalité. Il lui offre un sourire quand elle accepte son invitation - il trouve que c’est un premier pas assez encourageant - et range le jus de fruit qu’il a sorti du frigo.

- Mon meilleur ami étudie le droit, il lance en songeant à Este. Il sait qu’Ivy est avocate mais n’en sait pas beaucoup plus, en réalité. Longtemps, leurs entrevues n’ont été que cordiales. Ca n’a pas l’air d’être facile tous les jours.

Il se dirige vers un des tiroirs de la grande cuisine et sort un dépliant d’un restaurant japonais non loin d’ici qui leur livre régulièrement des plats.

- Celui-ci est très bon.

Il est en train d’observer les plats quand elle décide de s’excuser, et ça le prend de court. Il aurait préféré qu’elle ne le fasse pas, parce qu’il ne sait pas quoi répondre.

- Merci. Ce n’est pas... ce n’est pas de ta faute. Je le sais. Enfin, je veux dire, c’est...

Il s’arrête un instant, comme à chaque fois qu’il sait que les mots ne sont pas suffisamment ordonnés dans son esprit pour qu’il puisse construire une phrase correcte.

- C’est juste étrange, pour moi. Mes parents sont déjà des gens originaux, la situation actuelle est... inédite. Mais si vous êtes heureux...

Il hausse une épaule ; il n’a pas le droit de priver ses parents d’être heureux. Il n’a qu’à accepter les choses telles qu’elles sont - et c’est ce qu’il s’emploie à faire, d’ailleurs.

- J’imagine que c’est tout ce qui compte.

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