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A découvrir elle a ce tout petit supplément d'âme. (isolde)
@ Invité
elle a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme.-- @Isolde Hastings & @Jade Monroe
On est dimanche, le jour que tant de gens apprécient. Que beaucoup d’autres renient.
On est dimanche, le jour où Jade s’ennuie.
Toute la semaine avance à une vitesse folle. Les projets variés, les idées par milliers, elle a la sensation durant chaque semaine d’être sur un manège qui s’interrompt brutalement le septième jour. Elle devrait être ravie d’avoir ce temps pour elle, n’importe qui le serait. Mais la femme d’affaires a du mal à tenir en place quand elle n’est pas en train de travailler. D’ordinaire, elle fait un peu de sport, elle lit quelques pages d’un roman, avant de se remettre à bosser. Mais, cet après-midi, elle a rendez-vous avec une personne qui, assurément, la sortira de sa petite routine. Isolde, sa voisine, devenue amie. Isolde, l’excentrique, Isolde, la malice. Elle est tout l’opposée de Jade, pourtant, elle a su entrer dans son cœur d’une drôle de façon. La talentueuse artiste a le don pour sortir l’héritière de son quotidien trop tranquille. Elle ne sait jamais ce qu’elle lui réserve chaque fois qu’elle passe un moment en sa compagnie, elle, la femme pleine de surprises. Mais, malgré quelques appréhensions à chaque fois, la beauté orientale se laisse aller à la suivre. Peut-être persuadée en son for intérieur qu’elle a besoin d’une personne comme elle dans sa vie. Une personne qui sait la sortir des sentiers battus mais, plus encore, capable de la faire dépasser ses limites. Après une petite séance de sport salvatrice, Jade rejoint sa demeure, le corps encore en sueur. Elle file tout de suite à la douche, laissant couler l’eau froide le long de son ébène brûlant. Son corps, marqué par le footing intense qu’elle s’est octroyé se rafraîchit instantanément. Elle pose son front contre la paroi humide, les paupières closes, le cerveau en pause. Pendant quelques brèves secondes, elle parvient à interrompre le fil continu de ses pensées. Elle oublie tous les projets, elle oublie son état de santé, elle oublie les pertes et son âme esseulée. Elle échappe à tous les fragments d’une existence pensée à travers les autres, pour les autres, pour une société élitiste dont elle fait bien partie. Le passé effacé, le présent écarté, le futur tracé par la place qu’elle a dans le monde pas encore établi. Sous les perles cristallines, Jade, elle n’est plus qu’un corps parmi tant d’autres.
La couronne mise de côté,
le trône négligé,
les responsabilités surtout envolées,
elle peut être, juste, elle-même.
Elle est dans de parfaites dispositions pour retrouver Isolde et sa lumière. Après une bonne quinzaine de minutes, la princesse sort de la douche, enveloppée d’un peignoir à la douceur réconfortante. Elle reste un petit instant devant son dressing, à la recherche de la tenue idéale pour un programme encore inconnu. Car Isolde, elle aime beaucoup la prendre au dépourvu. Elle aime la surprendre, ou bien, peut-être a-t-elle conscience que l’entrepreneuse n’accepterait pas si facilement… si elle la mettait d’avance au courant. Jade doit s’avouer que, hormis le détail vestimentaire un peu difficile à deviner pour celle qui a l’habitude de tout prévoir, c’est agréable de se laisser guider par son amie et cette mystérieuse aura qu’elle dégage. Finalement, elle se vêtit d’une tenue confortable et glamour à la fois. Sa coiffure est aussi impeccable que d’ordinaire, mais son maquillage plus léger. Et la voilà fin prête pour rejoindre celle qui habite à quelques mètres d’elle. À pas feutrés, la belle Turque avance jusqu’à la porte d’Isolde pour sonner à la porte, prête, ou presque, à la laisser dévoiler son mystère.
On est dimanche, le jour où Jade s’ennuie.
Toute la semaine avance à une vitesse folle. Les projets variés, les idées par milliers, elle a la sensation durant chaque semaine d’être sur un manège qui s’interrompt brutalement le septième jour. Elle devrait être ravie d’avoir ce temps pour elle, n’importe qui le serait. Mais la femme d’affaires a du mal à tenir en place quand elle n’est pas en train de travailler. D’ordinaire, elle fait un peu de sport, elle lit quelques pages d’un roman, avant de se remettre à bosser. Mais, cet après-midi, elle a rendez-vous avec une personne qui, assurément, la sortira de sa petite routine. Isolde, sa voisine, devenue amie. Isolde, l’excentrique, Isolde, la malice. Elle est tout l’opposée de Jade, pourtant, elle a su entrer dans son cœur d’une drôle de façon. La talentueuse artiste a le don pour sortir l’héritière de son quotidien trop tranquille. Elle ne sait jamais ce qu’elle lui réserve chaque fois qu’elle passe un moment en sa compagnie, elle, la femme pleine de surprises. Mais, malgré quelques appréhensions à chaque fois, la beauté orientale se laisse aller à la suivre. Peut-être persuadée en son for intérieur qu’elle a besoin d’une personne comme elle dans sa vie. Une personne qui sait la sortir des sentiers battus mais, plus encore, capable de la faire dépasser ses limites. Après une petite séance de sport salvatrice, Jade rejoint sa demeure, le corps encore en sueur. Elle file tout de suite à la douche, laissant couler l’eau froide le long de son ébène brûlant. Son corps, marqué par le footing intense qu’elle s’est octroyé se rafraîchit instantanément. Elle pose son front contre la paroi humide, les paupières closes, le cerveau en pause. Pendant quelques brèves secondes, elle parvient à interrompre le fil continu de ses pensées. Elle oublie tous les projets, elle oublie son état de santé, elle oublie les pertes et son âme esseulée. Elle échappe à tous les fragments d’une existence pensée à travers les autres, pour les autres, pour une société élitiste dont elle fait bien partie. Le passé effacé, le présent écarté, le futur tracé par la place qu’elle a dans le monde pas encore établi. Sous les perles cristallines, Jade, elle n’est plus qu’un corps parmi tant d’autres.
La couronne mise de côté,
le trône négligé,
les responsabilités surtout envolées,
elle peut être, juste, elle-même.
Elle est dans de parfaites dispositions pour retrouver Isolde et sa lumière. Après une bonne quinzaine de minutes, la princesse sort de la douche, enveloppée d’un peignoir à la douceur réconfortante. Elle reste un petit instant devant son dressing, à la recherche de la tenue idéale pour un programme encore inconnu. Car Isolde, elle aime beaucoup la prendre au dépourvu. Elle aime la surprendre, ou bien, peut-être a-t-elle conscience que l’entrepreneuse n’accepterait pas si facilement… si elle la mettait d’avance au courant. Jade doit s’avouer que, hormis le détail vestimentaire un peu difficile à deviner pour celle qui a l’habitude de tout prévoir, c’est agréable de se laisser guider par son amie et cette mystérieuse aura qu’elle dégage. Finalement, elle se vêtit d’une tenue confortable et glamour à la fois. Sa coiffure est aussi impeccable que d’ordinaire, mais son maquillage plus léger. Et la voilà fin prête pour rejoindre celle qui habite à quelques mètres d’elle. À pas feutrés, la belle Turque avance jusqu’à la porte d’Isolde pour sonner à la porte, prête, ou presque, à la laisser dévoiler son mystère.
(c) calaveras.
@ Invité
Elle s'est levée à l'aurore, ce n'est pas forcément une habitude pour celle qui se couche tard, mais aujourd'hui Isolde a un planning à respecter : petit-déjeuner en famille d'abord, puis un tour dans son atelier afin de retravailler sa dernière collection, et ensuite la venue de Jade pour leur excursion très... Secrète ! Isolde est très satisfaite de la surprise qu'elle a préparé pour sa voisine aujourd'hui, il lui paraît important et même vital de permettre à cette jeune femme si coincée et enfermée dans un monde parfait de se laisser aller aux aléas de la vie. En s'enfonçant dans le plaisir de son art, la peintre se questionne sur ce qui la pousse à vouloir sortir sa jeune voisine de sa zone de confort. Peut-être est-ce l'étincelle étouffée qu'elle a aperçue lors de leur toute première rencontre - bien cocasse - dans les iris d'une Jade agacée puis interloquée par sa tenue. Isolde ne peut se cacher qu'elle apprécie de la surprendre à chaque tournant, et de lui permettre de se sortir d'une routine un peu stricte. Et puis, il lui faut bien admettre que cela lui permet de s'adonner à des activités qu'elle laisse parfois de côté, comme celle d'aujourd'hui par exemple.
Quelques temps plus tard, Isolde entend la sonnerie retentir et sort en toute hâte jusqu'à l'entrée en criant comme une adolescente au reste de la maisonnée "C'est pour moooooi, je m'en occupe." Elle ouvre cette porte et le sourire qui orne ses traits est aussi éclatant que malicieux, s'imaginant déjà la réaction de sa voisine lorsque celle-ci se retrouvera devant cette activité bien originale ! "Jade, pile à l'heure comme d'habitude." Elle la prend dans ses bras, s'amuse de la voir aussi pimpante et apprêtée en toute circonstance alors qu'elle même a des taches sur sa tenue et ses cheveux courts en bataille, le contraste est flagrant, la différence marquée. Elle se recule et ajoute "Magnifique tenue ma belle, si seulement tu avais choisi quelque chose dont tu aurais eu moins de regret à... salir." Et de rire de sa bonne blague, lui donner juste assez pour qu'elle se pose des questions, mais pas trop non plus, sa voisine serait bien capable de prétexter une urgence si elle apprenait ce que le cerveau excentrique d'Isolde a mis en place pour elles aujourd'hui. "On y va en marchant ? Ce n'est pas très loin et puis cela nous laissera le temps de papoter en chemin." Sans lui laisser le temps de répondre, l'artiste attrape le bras de la pauvre jeune femme qui n'a aucune idée de qui l'attend, et elles se mettent en marche lentement. "Penses-tu pouvoir deviner ce que nous allons faire ?"
Isolde est certaine que non, mais les énigmes sont au moins aussi passionantes que la vérité.
@ Invité
elle a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme.-- @Isolde Hastings & @Jade Monroe
Le sourire étincelant d’Isolde vient tout de suite l’illuminer de sa belle clarté.
Mais elle y devine aussi, tout aussi vite, ce soupçon de malice. – Bonjour Isolde. la salue-t-elle avant de partager avec elle une petite étreinte, l’esprit encore emplis d’interrogations. Sa voisine doit la connaître suffisamment, depuis le temps, pour se douter de l’état dans lequel elle se trouve à cet instant. Curieuse, Jade, elle est intriguée de savoir ce qu’elle lui réserve. Peut-être, aussi, un brin inquiète. Car elle a su comprendre qu’Isolde, contrairement à elle, n’a pas de limites. Ou, en tout cas, elle ne les a pas trouvées car les siennes sont bien plus établies. Elle sait qu’en la suivant vers une destination inconnue, pour une activité tout aussi méconnue, elle doit s’attendre à tout.
Absolument à tout.
Les mots de son interlocutrice la poussent à se questionner davantage encore qu’elle ne le faisait déjà. De son compliment, la princesse retient seulement qu’elle risque de se salir… et se demande, un peu plus, ce qu’elle a bien prévu. – Tu commences déjà à m’inquiéter. confie-t-elle avec un petit sourire sur les lippes. Elle a confiance en sa voisine, là n’est pas le souci. Elle sait qu’elle ne lui ferait pas prendre de risques inconsidérés ; qu’elle ne la mettrait pas en danger. Mais il n’en demeure pas moins que leur échelle de gravité ne doit sûrement pas être la même. D’autant plus que la belle artiste a la faculté de suivre ses envies en dépit de ce que l’on pourra en dire… Une qualité que ne possède pas l’héritière. Elle redoute bien trop le regard d’autrui sur elle – elle a déjà du mal à supporter le sien, Jade. Puis, elle a une réputation à maintenir, une image à préserver. Tant de considérations qu’elle n’est pas sûre de mettre à mal en suivant Isolde dans ses folies insoupçonnées.
Mais elle la suit malgré tout,
comme une aura qui l’entraîne n’importe où.
Sans protester, son bras lié à celui d’Isolde (comme si la peintre avait peur de la voir disparaître), la femme d’affaires la suit, bon gré mal gré. – Je t’avoue que j’ai eu quelques idées, mais, elles m’ont tellement effrayée que j’ai préféré arrêter d’y penser. elle la taquine à son tour, la dépeignant comme cette âme si excentrique. – Pourrais-je avoir au moins un indice pour savoir si je suis prête à accepter ? demande-t-elle tout en continuant d’avancer. En vérité, elle n’est pas certaine qu’elle serait capable de refuser quoi que ce soit à la quadragénaire. Après tout, elle a déjà accepté de la suivre pour cette journée emplie de mystère. Peut-être que, en réalité, elle aime cette sensation exaltante qu’elle lui apporte chaque fois qu’elle passe du temps avec elle. Car elle la pousse dans ses retranchements, Isolde, elle la sort de son univers. Elle met à mal ses certitudes autant que les frontières qu’elle dresse depuis toujours entre elle et la vie.
C’est bien cela, avec Isolde, elle vit.
Loin de ses idéaux, loin de cette recherche de la perfection absolue, la businesswoman s’autorise à respirer, à ses côtés. Elle s’autorise à vivre, à ses côtés. Victime consentante des extravagances de son amie, elle se laisse sortir de sa zone de confort avec un certain plaisir. À l’inverse, elle ne sait pas réellement ce qui pousse sa voisine à la prendre, presque, sous son aile. Elle ne lui apporte sûrement pas autant que ce qu’elle lui offre. Et elle est habituée, Jade, à donner plus qu’à recevoir. C’est sans doute pour cette raison qu’elle se pose parfois de telles questions. Mais, peu importe pourquoi, elle est heureuse qu’Isolde vienne apporter un peu de sa lumière dans son existence.
Mais elle y devine aussi, tout aussi vite, ce soupçon de malice. – Bonjour Isolde. la salue-t-elle avant de partager avec elle une petite étreinte, l’esprit encore emplis d’interrogations. Sa voisine doit la connaître suffisamment, depuis le temps, pour se douter de l’état dans lequel elle se trouve à cet instant. Curieuse, Jade, elle est intriguée de savoir ce qu’elle lui réserve. Peut-être, aussi, un brin inquiète. Car elle a su comprendre qu’Isolde, contrairement à elle, n’a pas de limites. Ou, en tout cas, elle ne les a pas trouvées car les siennes sont bien plus établies. Elle sait qu’en la suivant vers une destination inconnue, pour une activité tout aussi méconnue, elle doit s’attendre à tout.
Absolument à tout.
Les mots de son interlocutrice la poussent à se questionner davantage encore qu’elle ne le faisait déjà. De son compliment, la princesse retient seulement qu’elle risque de se salir… et se demande, un peu plus, ce qu’elle a bien prévu. – Tu commences déjà à m’inquiéter. confie-t-elle avec un petit sourire sur les lippes. Elle a confiance en sa voisine, là n’est pas le souci. Elle sait qu’elle ne lui ferait pas prendre de risques inconsidérés ; qu’elle ne la mettrait pas en danger. Mais il n’en demeure pas moins que leur échelle de gravité ne doit sûrement pas être la même. D’autant plus que la belle artiste a la faculté de suivre ses envies en dépit de ce que l’on pourra en dire… Une qualité que ne possède pas l’héritière. Elle redoute bien trop le regard d’autrui sur elle – elle a déjà du mal à supporter le sien, Jade. Puis, elle a une réputation à maintenir, une image à préserver. Tant de considérations qu’elle n’est pas sûre de mettre à mal en suivant Isolde dans ses folies insoupçonnées.
Mais elle la suit malgré tout,
comme une aura qui l’entraîne n’importe où.
Sans protester, son bras lié à celui d’Isolde (comme si la peintre avait peur de la voir disparaître), la femme d’affaires la suit, bon gré mal gré. – Je t’avoue que j’ai eu quelques idées, mais, elles m’ont tellement effrayée que j’ai préféré arrêter d’y penser. elle la taquine à son tour, la dépeignant comme cette âme si excentrique. – Pourrais-je avoir au moins un indice pour savoir si je suis prête à accepter ? demande-t-elle tout en continuant d’avancer. En vérité, elle n’est pas certaine qu’elle serait capable de refuser quoi que ce soit à la quadragénaire. Après tout, elle a déjà accepté de la suivre pour cette journée emplie de mystère. Peut-être que, en réalité, elle aime cette sensation exaltante qu’elle lui apporte chaque fois qu’elle passe du temps avec elle. Car elle la pousse dans ses retranchements, Isolde, elle la sort de son univers. Elle met à mal ses certitudes autant que les frontières qu’elle dresse depuis toujours entre elle et la vie.
C’est bien cela, avec Isolde, elle vit.
Loin de ses idéaux, loin de cette recherche de la perfection absolue, la businesswoman s’autorise à respirer, à ses côtés. Elle s’autorise à vivre, à ses côtés. Victime consentante des extravagances de son amie, elle se laisse sortir de sa zone de confort avec un certain plaisir. À l’inverse, elle ne sait pas réellement ce qui pousse sa voisine à la prendre, presque, sous son aile. Elle ne lui apporte sûrement pas autant que ce qu’elle lui offre. Et elle est habituée, Jade, à donner plus qu’à recevoir. C’est sans doute pour cette raison qu’elle se pose parfois de telles questions. Mais, peu importe pourquoi, elle est heureuse qu’Isolde vienne apporter un peu de sa lumière dans son existence.
(c) calaveras.
@ Invité
Telle la macchiavèle de l'histoire, Isolde se frotte les mains en observant sa voisine alors que les femmes marchent vers une destination secrète et pleine de promesses délicieuses. Ou tout du moins c'est ainsi que l'artiste imagine sa surprise. En réalité, elle ne sait pas bien comment réagira Jade en arrivant devant le grand bâtiment peu classieux pour s'adonner à une activité si "scandaleuse", enfin rien d'illégal ou de dangereux bien entendu. le passé d'anarchiste d'Isolde est assez lointain derrière elle, et si elle n'a aucun soucis avec l'idée d'enfreindre quelques lois, elle n'irait jamais jusqu'à entraîner une connaissance dans ce genre d'aventures, elle sait se tenir. Enfin, au moins un petit peu ! "Détends-toi, promis ce n'est pas si horrible que cela !" répond-elle en riant quand elle voit le regard que lui envoie Jade et qu'elle entend les propos peu rassurés de la brune. Il ne faudrait pas la faire fuir non plus, surtout pas après avoir planifié une telle sorte depuis plusieurs semaines. "Tu me fais confiance n'est-ce pas ?" demande-t-elle en prenant une voix douce alors que les deux femmes arrivent au bout de la rue et tournent à droite sous l'impulsion de la Hastings. Tout cela est un jeu aux yeux de l'artiste, il n'y a rien de méchant dans ses taquineries et ses intentions ne sont à son sens que louables bien que très malicieuses.
Il est certain que Jade et Isolde sont deux femmes très différentes, peut-être même aux antipodes l'une de l'autre ; et en d'autres circonstances la seconde n'aurait pas accordé plus d'un regard à la première, n'aurait même pas cherché à la rencontrer ou apprendre à la connaître. Mais elle a débarqué dans sa vie sans crier gare et Isolde a perçu un petit quelque chose de différent et d'unique chez l'auto-entrepreneuse (sa volonté tout d'abord, sa détermination ensuite, et surtout le grain de folie qui ne demande qu'à être taquiné, exploité, révélé, de cela Isolde en est persuadée.) C'est pourquoi elle continue de jouer avec les limites que s'impose Jade consciemment ou non, c'est pourquoi elle l'emmène aujourd'hui à un rendez-vous surpris dont elle ne sortira pas indemme, en bien ! "Je ne peux pas te donner un indice trop important, cela gâcherait l'effet de surprise. Et tu apprendras avec l'âge que l'attente est au moins cinquante pourcent du plaisir." qu'elle prévient malicieusement, prenant des faux airs de sage alors qu'elle en est bien loin. "Mais je peux te dire qu'après notre journée, tu auras besoin de te doucher et sans doute de laver tes vêtements, ou peut-être pas. Qui sait ?" Et d'accélérer le pas de plus belle, heureuse du suspens qu'elle maintient et satisfaite de ne l'avoir pas encore vue détaler comme un petit lapin.
Car Isolde ne la retient pas contre son gré. Et ne forcerait rien que ne voudrait sa voisine. C'est là sa limite.
@ Invité
elle a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme.-- @Isolde Hastings & @Jade Monroe
C’est agréable de se laisser porter. Porter par la folie d’Isolde, légère, insouciante, incandescente. Elle se laisse guider par elle comme une surfeuse se laisse guider par les flots téméraires d’un océan maître du jeu. Isolde, elle est reine de ce jeu qu’elle a décidé de partager avec elle. Pour l’héritière, c’est comme, un privilège. Une chance d’entrer dans son univers de couleurs et de paillettes, une chance pour la laisser l’illuminer de toutes ses étincelles. C’est une chance, également, pour oublier son propre univers. Jade, altesse de son propre monde, elle a tellement l’habitude de diriger tout ce qui le compose comme elle les entend. Elle a tellement l’habitude de tout maîtriser, tout contrôler. Que, peut-être, c’est ce qui la pousse plus que tout le reste à se laisser conduire par la belle imprévisible.
Isolde, elle bouscule sa vie,
elle la rend meilleure, aussi.
Alors elle la taquine, elle extrapole le petit trac qu’elle peut ressentir, bien qu’elle ne soit pas si inquiète de la suivre. Elle n’a jamais regretté, chacune de leurs escapades, elle les a toujours adorées. – Dois-je réellement répondre à cette question ? elle répond à sa question par une autre, un fin sourire sur les lippes. Mais, l’amusement toujours dans ses opales, elle reprend avec plus de franchise. – Bien sûr, tu sais que j’ai confiance en toi. Elle n’était qu’une voisine, Isolde, mais le temps fait d’elle son amie. La curiosité toujours omniprésente dans son esprit, c’est elle, autant que son acolyte, qui la pousse à poursuivre ce chemin sans en connaître l’issue. La quadragénaire, pour retenir son impatience, ne tarde pas à jouer les femmes sages, ce qui fait doucement rire celle qui l’est sans doute le plus entre toutes les deux. – Bien, madame, je prends note de cet adage si sage. elle affirme en retrouvant une certaine légèreté. C’est aussi ce qu’elle apprécie dans les moments qu’elle passe avec la talentueuse artiste. Isolde est si spontanée elle-même qu’elle a l’impression que, avec elle, Jade peut l’être également. Sans doute que, si elles n’habitaient pas dans le même quartier, elles ne se seraient jamais rapprochées toutes les deux.
Trop différentes, trop opposées même,
elles sont le jour et la nuit, la lune et le soleil,
en apparence, elles n’ont absolument rien en commun.
Mais Isolde a ce feu en elle et elle parvient au doux miracle d’éveiller chez sa cadette la même flamme, encore tapie, encore menue, mais bien réelle. – Laver mes vêtements ? Tu aurais tout de même pu me prévenir de ce détail ! elle se plaint, malgré tout, la princesse, jamais trop loin. Elle observe les tissus raffinés qu’elle porte, inquiète d’imaginer comment ils vont finir la journée. Mais elle chasse ses pensées pour tourner ses iris intrigués partout autour d’elle. Jade, elle n’a aucune idée de l’endroit où elles vont, mais moins encore que dans ces ruelles. – Est-ce qu’on arrive bientôt ? elle demande, la môme impatiente. Loin de l’auto-entrepreneuse si contrôlée, elle a seulement envie de savoir où son amie peut bien l’amener.
Et, surtout, ce qu’elle doit bien lui préserver.
Isolde, elle bouscule sa vie,
elle la rend meilleure, aussi.
Alors elle la taquine, elle extrapole le petit trac qu’elle peut ressentir, bien qu’elle ne soit pas si inquiète de la suivre. Elle n’a jamais regretté, chacune de leurs escapades, elle les a toujours adorées. – Dois-je réellement répondre à cette question ? elle répond à sa question par une autre, un fin sourire sur les lippes. Mais, l’amusement toujours dans ses opales, elle reprend avec plus de franchise. – Bien sûr, tu sais que j’ai confiance en toi. Elle n’était qu’une voisine, Isolde, mais le temps fait d’elle son amie. La curiosité toujours omniprésente dans son esprit, c’est elle, autant que son acolyte, qui la pousse à poursuivre ce chemin sans en connaître l’issue. La quadragénaire, pour retenir son impatience, ne tarde pas à jouer les femmes sages, ce qui fait doucement rire celle qui l’est sans doute le plus entre toutes les deux. – Bien, madame, je prends note de cet adage si sage. elle affirme en retrouvant une certaine légèreté. C’est aussi ce qu’elle apprécie dans les moments qu’elle passe avec la talentueuse artiste. Isolde est si spontanée elle-même qu’elle a l’impression que, avec elle, Jade peut l’être également. Sans doute que, si elles n’habitaient pas dans le même quartier, elles ne se seraient jamais rapprochées toutes les deux.
Trop différentes, trop opposées même,
elles sont le jour et la nuit, la lune et le soleil,
en apparence, elles n’ont absolument rien en commun.
Mais Isolde a ce feu en elle et elle parvient au doux miracle d’éveiller chez sa cadette la même flamme, encore tapie, encore menue, mais bien réelle. – Laver mes vêtements ? Tu aurais tout de même pu me prévenir de ce détail ! elle se plaint, malgré tout, la princesse, jamais trop loin. Elle observe les tissus raffinés qu’elle porte, inquiète d’imaginer comment ils vont finir la journée. Mais elle chasse ses pensées pour tourner ses iris intrigués partout autour d’elle. Jade, elle n’a aucune idée de l’endroit où elles vont, mais moins encore que dans ces ruelles. – Est-ce qu’on arrive bientôt ? elle demande, la môme impatiente. Loin de l’auto-entrepreneuse si contrôlée, elle a seulement envie de savoir où son amie peut bien l’amener.
Et, surtout, ce qu’elle doit bien lui préserver.
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