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I'll be there for you | Jade

@ Invité

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Mer 24 Juin - 19:54
Les jours se succèdent et se ressemble, les séances de kiné me tapent sur le système, je n’arrive pas encore à bouger ma main comme je le voudrais. Je remarche un peu mieux mais ma jambe à pris un sacré coup lors de l’accident et je continue de boiter un peu, j’ai de moins en moins mes béquilles, mais je les garde quand je dois marcher trop longtemps. Je n’ai pas pu recommencer de jouer du piano et c’est vraiment ça qui me manque. Je me sens inutile. Je reste généralement toute la journée dans mon lit, je ne veux pas sortir, parce que je me sens mal et que je fais des crises d’angoisses quand il y a trop de monde ou trop de voitures, mon psy me dit que c’est à cause du choc. Je reste là à regarder des séries, à lire ou à dormir la plupart du temps. Je dors beaucoup. C’est le seul moment ou je ne me sens pas inutile, quand je dors et justement ma mère viens me réveiller. Je grogne. J’ai de la visite. Elle a appelé Jade à la rescousse. Jade me connaît bien, c’est une amie de longue date. Elle sait par quoi je suis passée. Je me redresse dans mon lit en la voyant. Je ne suis pas tellement habillé. Je suis en sous vêtement, elle a de la chance je dors parfois nu. Je me frotte les yeux avec ma valide et je fais ce que je sais faire de mieux râler un peu je grogne, même si ça me fait plaisir que Jade soit là. J’attrape un -t-shirt sur le coffre au bout de mon lit et je la salue quand même, mieux vaut tard que jamais.

« Hey salut toi. Qu’est-ce que tu fais là ? »


La réponse est sans doute évidente, ma mère l’a appelé pour qu’elle me fasse sortir, qu’elle me change les idées, parce qu’elle sait que je ne vais pas bien depuis que je sais que Simon est mon frère et que mon père que je croyais mort est en réalité bien vivant, c’est même une rock star et tout ça m’a chamboulé, tout autant que l’accident, qui a pourtant eu lieu il y a quelques semaines maintenant.

« Ça faisait longtemps. Elle t’a soudoyée comment pour te faire venir ? »

Ma mère évidement, je parle d’elle, je sais qu’elle a dû prendre son numéro dans mon téléphone, je devrais mettre un code moins évident que la date d’anniversaire de mon petit frère.

@ Invité

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Jeu 25 Juin - 20:48

i'll be there for you.   -- @Thomas Morgenstein & @Jade Monroe

Assise sur la banquette arrière de la voiture de son chauffeur privé, mademoiselle Monroe ne porte aucune attention sur le trajet qu’elle connaît par cœur depuis toutes ces années. Elle est beaucoup trop focalisée sur sa conversation téléphonique avec l’un de ses assistants. Avec ce ton doux mais autoritaire qui est le sien, l’auto-entrepreneuse lui donne les différentes directives pour la journée tandis que, de son autre main, elle lit et et efface distraitement tous les mails reçus sur sa boîte privée ces dernières heures.  Impossible à arrêter, l’appel de l’hyperactive dure tout le long du trajet. Ce n’est que lorsque ses prunelles devinent la façade de cette résidence qu’elle connaît par cœur qu’elle consent à raccrocher. Elle active le mode silencieux de son téléphone professionnel avant de ranger chacun des deux Smartphones dans son petit sac à main. Qu’elle se coupe de son travail, ne serait-ce que quelques heures, signifie beaucoup pour la femme d’affaires. Elle ne prend guère souvent le temps de se couper de son quotidien pour retrouver la réalité qui l’entoure. Elle n’en est capable que pour une raison véritablement importante… et important, il l’est, Thomas. Il est son ami depuis tellement d’années. Depuis toujours ou presque, une éternité. Elle ne se souvient même plus avoir vécu un jour sa vie sans lui. Elle ferait n’importe quoi pour lui mais elle sait que, en ce moment, tout ne va pas fort pour son ami. Depuis cet accident qui l’a ébranlé, il a tendance à s’isoler de ses proches. L’influenceuse ne l’a pas tout de suite remarqué, trop occupée à travailler. Mais elle a fini par s’en apercevoir et, c’est lorsque la mère de Thomas l’a elle-même contactée, qu’elle n’a pas hésité. Parce qu’elle est souvent occupée, surbookée, Jade, mais elle répond toujours présente pour ses amis.
Plus encore pour lui.
Loyale, malgré son manque de disponibilité, elle a accouru le jour même pour venir le voir. Et elle s’en veut, en réalité, de ne pas l’avoir fait avant ; avant que la mère de Thomas n’ait besoin de lui téléphoner. Quittant la voiture de luxe après avoir salué son chauffeur, la belle Turque avance jusqu’à la demeure de son fidèle allié. Accueillie par sa mère, elle discute quelques instants avec elle, un sourire chaleureux et sincère sur les lèvres. Puis, elle ne perd pas de temps pour prendre le chemin de la chambre de Thomas. Il a l’air tout juste réveillé alors qu’elle le voit se frotter les yeux, le corps à demi-dévêtu. Elle ne s’en formalise pas et s’approche de lui pour lui adresser, en guise de salut. – Bonjour, la belle au bois dormant. elle lui sourit de son sourire empreint de tendresse, celui que de trop rares personnes connaissent. Loin du sourire parfait qu’elle offre quand elle est sous le feu des projecteurs, la nymphe le contemple avec cette douceur un peu inquiète. – Hé, tu es injuste. Je n’ai pas besoin de ta mère pour venir te voir. Ou presque. Mais elle débarque rarement à l’improviste, Jade, elle est plutôt de celles qu’il faut prévenir trois semaines à l’avance si l’on désire partager un moment en sa compagnie. Elle s’installe sans cérémonie sur le lit défait, les opales posées sur son ami. – Tu t’accordes de sacrées grasses matinées, hum. De la bouche de celle qui est éveillée depuis les aurores, cela sonne presque comme un reproche. Mais, parce qu’il la connaît trop bien, il doit se douter qu’elle est seulement inquiète. – Comment vas-tu ? elle lui demande, d’un air qui se veut désinvolte, mais qui ne suffit pas. Elle n’a jamais su mentir, pas à Thomas.
(c) calaveras.

@ Invité

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Jeu 25 Juin - 23:44
Je fronce un sourcil, la belle au bois dormant, est-ce que je l’air d’une belle au bois dormant ? Je ne suis pas une princesse en détresse, quoi que … peut-être que si. Sans doute même que je le suis plus que je ne veux bien l’admettre. Je suis en détresse ça c’est une évidence. J’enfile un t-shirt et me redresse. J’attrape l’atèle que je dois encore garder, je la mets la journée et j’ai hâte de pouvoir m’en passer entièrement, mais je n’arrive pas vraiment à rebouger mes doigts alors jouer du piano est encore compromis et ça commence vraiment à me peser.

Je fronce un sourcil en l’entendant me dire qu’elle n’a pas besoin d’être soudoyée, je connais ma mère et je la connais elle, son travail lui prend du temps, comme le men m’en prenait aussi. Je sais qu’on est un peu pareil tous les deux à ce niveau-là. Je ne lui en veux pas, loin de là, mais je connais trop bien sûr et je lui réponds nonchalamment :

« Ouai bien sûr. Je suis sur qu’elle t’a traîné ici et qu’elle t’a peut-être même menacé de venir te chercher elle-même. C’est bien son genre. »


Depuis qu’elle m’a avoué pour mon père elle essaie de tout faire pour se racheter et ça me fait doucement sourire. Je ne suis pas près à lui pardonner pour le moment, c’est trop dur à avaler. Quand je vois Gus je me sens coupable, ça ne change rien qu’il ne soit mon demi-frère, pour moi il restera toujours mon petit frère, mais j’ai tué son père et ça j’ai du mal à me le pardonner depuis toutes ces années, alors savoir que ce n’était pas le mien me file le cafard et m’angoisse encore plus que je ne le suis. C’est pour ça que j’ai suis sous anxiolytiques également, parce que je stresse trop, j’angoisse trop et je ne supporte plus tellement tout ça. Je hausse les épaules quand elle me dit que je m’accorde des grasses matinées, il doit être dans les onze heures, voir un peu plus que ça.

« Je n’ai plus que ça à faire. »

La musique occupait une importante de ma journée, ça et l’entreprise de mon père, enfin … ce n’est même pas à moi qu’elle aurait dû revenir. Je ne suis pas son fils finalement. Il doit se retourner dans sa tombe. Je me demande pourquoi il me l’a confié quand même s’il savait. Je la regarde et hausse un sourcil quand elle me demande comment je vais. J’ai encore quelques traces de l’accident, mais ça commence à redevenir normal, mon visage est redevenu ce qu’il était, ma jambe est toujours tendue et je dois également avoir un atèle, parce que je boite encore un peu, je n’ai presque plus de bleus au niveau des côtes, elles sont réparées, mais je suis encore traumatisé. Je refuse de monter dans une voiture, devant ou derrière. Je ne sors pas beaucoup. Les cachets sur la table de nuit et le verre à côté de reste d’alcool montre clairement que je ne vais pas bien. Je ne sais même plus ce que j’ai bu. Il reste un fond d’un liquide ambré, sans doute du scotch. Je ne prends pas les deux en même temps évidement, mais on pourrait le croire. J’ai déjà eu des excès de ce genre, ça ne serait pas la première fois. Je me contente de hausser les épaules sans répondre avant de lui dire :

« Tu étais dans le coin alors, si elle ne t’as pas soudoyée ? Miss daisy et son chauffeur étaient de sortie ? »

Je lui fais un léger sourire, miss daisy est un surnom que je lui donne depuis un moment, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas appelé comme ça d’ailleurs.

@ Invité

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Jeu 2 Juil - 11:52

i'll be there for you.   -- @Thomas Morgenstein & @Jade Monroe

Il y a quelque chose de différent, chez Thomas, depuis son accident.
Comme s’il était brisé, mais pas seulement physiquement. Il a perdu cet éclat dans ses iris, ce sourire radieux qu’il affichait chaque fois qu’il la faisait rire. Elle n’ose même pas imaginer combien ce doit être difficile pour lui d’être privé de sa main, lui, le talentueux musicien. Mais elle refuse de le laisser dépérir, Jade. Il est hors de question qu’elle le laisse plonger chaque jour un peu plus profondément dans les abîmes. C’est bien pour cette raison que, pour maintenant et le restant de la journée, la femme d’affaires a annulé tous ses projets.

C’est sur lui qu’elle veut se concentrer,
il n’y a plus que lui qui compte désormais.


Il semble se douter qu’elle n’a pas eu cette idée toute seule. Une vague de remord envahit la demoiselle alors qu’elle lui adresse une petite moue coupable. – Tu sais qu’elle est la seule personne au monde qui me fait peur. déclare-t-elle avec un petit sourire, à la fois taquine et attendrie. Elle adore la mère de Thomas, elle est tellement entière, tellement authentique. Elle est si maternelle et, pour celle qui a grandi sans l’attention de sa propre mère, c’est quelque chose qu’elle envie. Elle aurait voulu, elle aussi, avoir des parents qui s’inquiètent pour elle. Mais ils l’ont toujours laissée se débrouiller, ce qui a eu le mérite de la rendre extrêmement indépendante, mais beaucoup moins apte à aimer.

Hormis, inexorablement, en amitié.

Elle serait capable de n’importe quoi pour ses amis. Certainement parce que, au-delà de son métier qui lui prend autant de temps, ils sont tout ce qu’elle a de plus précieux dans sa vie. Ils sont ce qui compte le plus dans sa vie, Thomas en première ligne. Posée sur le matelas confortable de son meilleur ami, la princesse laisse ses prunelles balayer la pièce sans rien dire. Elle observe le verre d’alcool bien entamé, toutes ces boîtes de cachets. La mère du jeune homme n’est vraiment pas la seule à s’inquiéter. L’héritière sort de ses pensées quand il reprend la parole pour la questionner. Un faible sourire apparaît sur son minois devant le surnom qu’il lui a attribué, il y a déjà des années. Mais elle finit par avouer. – C’est vrai, elle m’a appelée… elle s’inquiète pour toi. elle confie avec sincérité, les opales posées sur lui avec ce petit air, malgré elle, préoccupé. Tout ce qu’il vit en ce moment n’a rien de facile, mais ce n’est pas une raison pour qu’il se laisse dépérir. Jade, elle ne peut pas le laisser dans cet état. Elle tient beaucoup trop à lui pour ça. – Et quand je vois ta table de chevet, je me dis qu’elle a peut-être raison. elle poursuit, sans détour, parce que ce n’est pas dans son tempérament de faire semblant. Et parce qu’elle connaît, aussi, ses antécédents. – Depuis quand tu n’es pas sorti de chez toi ? finit-elle par demander, comme pour tenter d’obtenir plus d’informations. Elle a eu droit aux confidences effrayantes de sa mère mais c’est lui qu’elle a besoin d’écouter ; lui qu’elle est venue retrouver.
(c) calaveras.

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