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Come on, open the door • Grisha

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Dim 5 Juil - 18:23

Come on, open the door



Il était encore tôt, pour la plupart des gens. Brad, lui, était débout et opérationnel depuis déjà plusieurs heures, et il avait même eu le temps de faire un footing, de prendre une douche et de préparer puis prendre un petit déjeuner maison chez lui, laissant ainsi des pancakes protéinés à ses colocs avant d'aller bosser. Mais il était encore tôt, pour la plupart des gens. A peine huit heures quarante cinq, si on en croit sa montre. C'est ce qu'il essayait de se dire pour rester patient. Il pouvait comprendre que l'on apprécie moyennement son intervention à cette heure-ci. Mais il n'avait guère le choix. alors, il toqua de nouveau à la porte, ce qui faisait déjà deux fois. « Il n'y a personne ? » C'était les voisins qui allaient finir par le tuer, songea-t-il, mais tant qu'on ne sortait pas pour l'accueillir avec un fusil (ce qui lui était déjà arrivé, soit dit en passant), tout irait bien.
Il était arrivé le matin même pour effectuer quelques menus travaux dans l'appartement 104, qui nécessitait une petite révision avant d'être remis en location, pour se rendre compte que le plafond avait de gros soucis d'humidité... probablement dus à un problème à l'étage du dessus.  Il avait donc appelé le propriétaire pour le prévenir, tout en montant à l'étage, pour venir toquer à la porte du locataire du dessus, mais... il ne parvenait pas à obtenir de réponse. Il allait abandonner et demander au gardien d'immeuble de venir avec son pass quand il entendit du bruit à l'intérieur de l'appartement. Sérieusement ?... Brad fronça les sourcils, passablement agacé. « Je vous ai entendu, je sais que vous êtes là. » Il avait déjà eu affaire à toutes sortes de personnes, dans son métier. Alors, un gars territorial, une petite nana apeurée à l'idée de le faire entrer chez elle, un papy sénile, allez savoir. Mais c'est pourquoi son ton restait aussi poli et neutre que possible ; de toute façon, ce n'était pas en se mettant à s'énerver qu'il obtiendrait quelque chose de la personne qui se trouvait derrière la porte. Il toqua à nouveau, avec de moins en moins de patience que précédemment. Il tenta d'expliquer l'urgence au panneau de bois devant lui : « Ouvrez-moi s'il vous plaît. Vous avez un problème de canalisation qui fuit chez vos voisins du dessous. »  Si ça se trouve, il n'y avait réellement personne dans l'appartement, et c'était un chat ou un chien qui s'était déplacé tout à l'heure... Il aurait l'air bien fin, tiens ! «  Plus on attend plus ça posera problème ! » ajouta-t-il pour clamer sa cause. C'était bien tout le souci. Il ne savait pas depuis combien de temps est-ce que ça fuyait, et donc quel était le débit en jeu. S'il était faible, attendre un peu ne serait pas un gros souci, mais dans l'alternative... Ce serait ballot de devoir refaire tout un bout de plancher et de plafond pour quelque chose d'aussi bête. Et même sans en arriver jusque là, les soucis d'humidité risquaient de se faire sentir pendant un moment.


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Jeu 20 Aoû - 17:07


Brad & Grisha @Don'tComeAroundHereNoMore


Pourquoi son rêve était-il aussi bruyant ? Les rêves devraient respecter leurs hôtes plutôt que de leur fournir davantage de raisons de se sentir éloignés de tout dans un environnement hostile ! Dans cette chaleur moite d'un appartement qu'il ne parvient plus à aérer, Grisha à l'impression de se noyer, d'étouffer, si bien qu'il ouvre des yeux aussi surpris qu'un poisson qu'on sortirait hors de l'eau. Sa tête tambourine affreusement, ce que n'améliore pas la voix qui s'égosille à l'extérieur. Putain on dirait qu'on essaye d'entrer chez lui. Pourtant il a été bien clair avec tous les voisins ! Pas de copinage, jamais. Y 'en a qui ne veulent rien comprendre et qui se retrouvent toujours sur son chemin. Aussi désagréable qu'il se montre, et honnêtement il sait très bien jouer ce rôle quand sa tranquillité en dépend.

Alors ... Oui il y quelqu'un, mais ce quelqu'un n'a absolument pas l'intention de répondre. La tactique du mort ça réussit toujours, et comme il n'a aucun huissier ou compagnie de recouvrement à ses trousses il n'imagine pas la raison pour laquelle on irait insister.  

En plus il à terriblement soif, dans ce studio il a véritablement le sentiment de vivre dans un sauna. Il pourrait demander une intervention, mais Grisha refuse qu'on pénètre dans son antre. Depuis qu'il à emménagé ça ne s'est jamais produit. Contre toute logique il choisit de mal vivre plutôt que d'affronter le monde réel. Les autres. Qui sont d'ailleurs beaucoup trop envahissants ces derniers mois.

Persuadé que l'intrus a battu en retraite il s'en va quérir un verre d'eau, malheureusement il trébuche sur un vêtement, et se raccrochant à ce qu'il trouve renverse une boîte qui trainait là. Faut dire que son lieu de vie ressemble un peu à la caverne d'Alibaba en moins joli. Merde ... L'envahisseur à entendu, il insiste, et finalement il n'a pas l'impression de reconnaitre cette voix. Mais ensommeillé comme il est, il confondrait un chien avec un âne. Alors il décide de ne pas se fier à son état légèrement comateux. L'autre il va se dire qu'une hallucination auditive l'a perturbé et il tournera casaque. Bon, Grisha décode une histoire de canalisation dans les phrases qui parviennent jusqu'à ses oreilles, alors il se rapproche de la porte le plus silencieusement possible - Oui on peut rêver -.

Son verre - pas très propre - d'eau à la main, il se colle contre cette porte pour mieux écouter. Avec un peu de chance il va pouvoir retourner dormir, mais faudrait qu'il se grouille à s'éloigner l'autre. Ben non, il continue ses explications, et ça parait très mal barré pour Grisha. Il se dit que s'il n'obtempère pas, le concierge ou dieu sait qui se ramènera avec une clef, et si ça se trouve lui il ne sera pas là « Ok ok  » Marmonne-t-il pour gagner du temps. A quoi faire il n'en a aucune idée, de toute façon c'est bien trop un désastre chez lui pour qu'il puisse tout ranger en une minute. A moins que de posséder des pouvoirs magiques ce sera mission impossible.

Grisha il a bien envie de lui répliquer qu'il ne voit absolument rien de louche chez lui, mais ça ne fonctionnera pas alors d'un élan rude et énergique il ouvre la porte qui va taper brutalement contre le mur. Droit dans les yeux il regarde cet énergumène, tellement agacé qu'il n'a pas encore noté qu'il n'a qu'un slip pour le recouvrir - encore heureux - « Z'êtes sûr que c'est ici et que vous ne vous trompez pas d'étages ou d'appartement ? Parce à part une chaleur torride ... Vous ne trouverez rien ... » Appuyé contre le chambranle l'écrivain fait encore barrage, et bien qu'il soit grand, la carrure de l'individu le domine largement.


@Brad Miller  Come on, open the door • Grisha 3095230557

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Sam 7 Nov - 22:09

C’est agaçant. Franchement, agaçant. Brad tente de rester calme, de plaider sa cause pour tenter de faire comprendre à la personne qui se cache derrière la porte, quelle qu’elle soit, qu’il n’est pas là par plaisir ou pour l’embêter mais qu’il y a bien une raison à sa présence. Ça prend du temps et de sa patience qui commence à s’effriter, mais une voix lui répond finalement positivement. Une voix masculine, qu’il ressent plutôt jeune à priori. Donc, quelqu’un qui n’a pas l’excuse d’être sénile ou d’avoir peur de finir victime de viol (oui, c’est beau les préjugés). Cela n’aide que moyennement son humeur, il faut le dire, d’autant plus alors que la porte ne s’ouvre toujours pas. Qu’est-ce qu’il attend, maintenant ?
Brad soupire et s’apprête à le menacer (lui proposer) d’appeler le propriétaire sur le champ, mais il n’a finalement pas le temps d’émettre le moindre son que la porte s’ouvre subitement, claquant avec violence contre le mur opposé. Alors, autant le dire : ça surprend. Ça surprend d’autant plus que le mec est en slip, qu’il plante son regard dans le sien et qu’il lui parle de trouver une chaleur torride chez lui tout en prenant une pose lascive contre le châssis de la porte..... L’agacement fait place à une soudaine confusion, qui peut parfaitement se lire sur le visage de Brad.
Est-ce que.... c’est.... ....c’est des avances ?
Voilà que Brad bugue. Son regard fait un haut-bas stupéfait, revient sur le visage du mec, qui est bel et bien un inconnu. Il bugue, oui. Faut comprendre, il a eu quelques soucis par le passé. (Il paraitrait qu’il ne sait pas lire les signaux qu’on lui envoie. Mais là, c’est... y’a quelques signaux, là, non ? Généralement quand la personne se fout à poil devant lui, on peut dire que c’est un bon signal.).
« Erh... je... Non mais je suis très flatté, hein, mais je veux juste vérifier si la fuite vient de chez vous... » Le voilà timide, soudain, son regard cherchant un point d’accroche quelque part ailleurs que sur le corps de l’inconnu. Il cherche ses mots, et bafouille presque avant d’ajouter pour être clair sur ses intentions : « Je vérifie ça, et puis je vous laisse tranquille, voilà. ...Vous pouvez vous rhabiller avant ? » Des corps, il en voit souvent, il a l’habitude. Au bout d’un moment, il n’y a plus franchement de chichis dans les vestiaires des salles de sport, en général. En tout cas, pour sa part il ne se prend pas la tête avec ça. Mais c’est une situation un peu différente dans laquelle il se trouve, et il n’est pas certain de quoi penser, et... et puis il faudrait juste que le gars se rhabille, voilà tout. Et qu’il le laisse faire son travail. Faire n’importe quoi avec quelqu’un dont il ne connaît même pas le nom, ce n’est pas son truc de toute façon...


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Sam 28 Nov - 19:34


Brad & Grisha @Don'tComeAroundHereNoMore


Ajouté à la mauvaise foi qui le grignote, l'épuisement dont il n'a pas réussi à se débarrasser le rend légèrement lunaire. De plus, Grisha n'a pas de soucis avec son corps, et il n'imagine pas que qui que ce soit puisse en avoir. Secret il l'est beaucoup plus avec ses émotions et sa vie qu'il dissimule avec art depuis des années. Le jeune homme n'invite jamais personne chez lui, et barre l'entrée de son petit studio à tous ceux qui prétendent lui faire une visite. Au point que si la fenêtre ne s'ouvre plus, et que le chauffage déconne il endurera la jungle qui s'installe chez lui plutôt que d'appeler du secours.

Évidement comme il ne communique pas ses angoisses à ceux qu'il "fréquente", et encore moins à un parfait inconnu, il risque fort de se produire des qui propos. Les yeux au plafond, il se rend compte qu'il n'obtient aucune réponse ... Rapide. Et il n'a pas vraiment l'intention de garder cette porte ouverte toute la journée. Alors son regard se fixe à nouveau sur l'homme en train de le détailler de haut en bas, qui finit par lui lancer une phrase que le laisse légèrement ébahi ... « Hein ? Flatté pourquoi ? » Parce que très honnêtement il ne se souviens pas d'avoir énoncé un quelconque compliment !

La suite lui fait légèrement froncer les sourcils « A mon avis vous vous trompez, il n'y à aucune fuite ici ... Je m'en serais aperçu ! » Faut pas le prendre pour la moitié d'un con et tenter une tactique cousue de fil blanc pour venir espionner afin de glaner des renseignements !

« C'est qui qui vous a engagé ? » Ce que Grisha sous-entend par "qui", c'est sa riche famille, et pour l'instant il suspecte férocement l'inconnu d'être un détective privé. Il hésite entre coopérer et fermer le battant une bonne fois pour toute. Mais comme l'autre le supplie presque de se rhabiller, alors il se détourne pour vérifier ou récupérer des vêtements qui trainent à terre. Parmi une multitude de feuilles, de livres de sac qui jonche le sol.

Si bien qu'il laisse le passage libre à l'inconnu tandis qu'il enfile rapidement un pantalon, puis un vieux T-Shirt tout déchiré. Ça donne presque l'impression que les mites se sont décrétées ses colocataires « Bah j'étais dans mon lit, j'essayais de dormir et je n'aime pas être trop couvert ... Vous voyez ? » Puis il se dirige vers l'évier, pieds-nus et se penche un peu plus pour ne rien apercevoir ...

« Bougez pas ! Restez là ! » S'écrie-t 'il en se retournant beaucoup trop tard « Il n'y a rien ! Vous pouvez partir ! » S'empresse-t-il de déclarer en remarquant l'avantageuse musculature de l'intrus - espion ? Détective ? Plombier ? -, et regrettant presque de lui donner congé. Tout en essayant de lui offrir un visage intraitable ... Un pied dans sa caverne ça lui faisait déjà battre le cœur à cent à l'heure ... Personne, non personne ne s'était encore permis une telle effraction !



@Brad Miller   Come on, open the door • Grisha 3095230557

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Sam 5 Déc - 17:35

La confusion s’empare de Brad, qui fait ce qu’il peut pour rester poli et ne froisser personne. Le locataire semble cependant ne pas bien comprendre, et dans un sens, ça le rassure. Non parce que c’est vraiment trop bizarre comme situation sinon... Le gars, toujours quasiment à poil soit dit en passant, lui assure qu’il n’est pas concerné car il n’y a aucune fuite chez lui, et finit par lui demander qui l’a engagé. « Euh, je travaille pour Handy&co. Mais on est employés par le propriétaire de l'immeuble. » L’homme a l’air définitivement méfiant de lui, ce que Brad peut comprendre, mais il a plus l’habitude d’être confronté à ce genre de comportement chez les petits vieux. Il tente de ne pas trop juger, après tout, il ne connaît rien de l’histoire de ce monsieur, après tout. Son explication semble, à ses yeux en tout cas, finir par satisfaire l’autre, puisqu’il s’écarte enfin de la porte, allant récupérer des vêtements sur le sol pour s’en revêtir tout en lui expliquant le pourquoi de sa nudité. (Qui n’est donc absolument pas liée à de quelconques avances, hein Brad.)

Brad ne pense pas à mal, lorsqu’il fait deux pas à l’intérieur. Pour lui, l’autre a posé ses questions, obtenu ses réponses, et vient juste de lui laisser la porte ouverte et le passage libre pour entrer tout en s’habillant comme il le lui a demandé. Il pénètre donc dans l’appartement sans arrière pensée, si ce n’est une petite pensée pour Nahele, Raphaël et Howard. Ou plutôt, pour leur appartement. En effet, la chaleur étouffante à laquelle il se retrouve confronté lui fait penser à eux... Pour autant, c’est différent. Plus étouffant, oui, justement.

Il est tout à sa considération de l’ambiance thermale, quand il se fige, alors que l’autre s’exclame soudain qu’il ne doit pas bouger. Il se demande ce qu’il a fait, et il a même le réflexe de jeter un oeil à ses pieds pour s’assurer qu’il n’est pas à deux doigts de marcher sur quelque chose, qui lui vaudrait ce cri. Mais non, rien. Et le locataire s’empresse de lui dire de partir. Sérieusement ?

« Monsieur, ça peut prendre cinq minutes, si vous me laissez faire et qu’il n’y a effectivement rien ! » Il s’emporte un petit peu, agacé, puis ajoute, pour tenter de le convaincre : « Comme je le disais tout à l’heure, je peux aussi directement appeler le propriétaire, si vous voulez une confirmation... » et, après une petite seconde : « Je peux aussi jeter un oeil à votre extracteur de ventilation, j’ai l’impression que vous avez un souci de ce côté-là... » Bon, loupé, c’est la fenêtre le problème, mais quoi qu’il en soit il a mis le doigt dessus : il y a un problème d’aération. Ou plutôt, d’absence d’aération.


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