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baby, this is not wonderland (jade)

@ Invité

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Sam 25 Juil - 1:18
Y a des instants comme ça ou la patience se mine devenant hostile.
Fébrile, s’étant longuement demandé comment aborder le sujet en douceur, mais ne sachant modérer ses paroles et son tempérament, c’est sur un coup de tête, en fin de journée, qu’il a prit voiture et papier pour tracé en direction du sud de manhattan.

Garé moitié sur la chaussée, moitié sur la route, voilà des jours, si ce n’est des semaines que Matteo essuie silence et répondeur rébarbatif. Ayant réussi à la capter un soir, tard, quelques brides d’une conversation civilisée sous l’irritabilité de devoir traiter avec le bouseux de bas étage, l’ex -flic n’a pu tirer rien d’autre qu’un prochainement de cette adorable garce d’influenceuse.
Loin de s’y connaître, le mec qui ne capte rien d’autre en dehors des matchs de football américain, assumant parfaitement cette part machiste, Matt a eu la délicatesse de s’intéresser un tant soit peu à la jeune femme. Jade Monroe. Des bouts de rien laissés sur le net. Une vie qui s’affiche. Des sourires qui habillent. Déguisent. De cette existence qui semble si douce… si belle. Une armée de follower à ses pieds. Reine de son univers. Et pourtant déjà maîtresse totalitaire de son clavaire.

Appuyé sur le capot défoncé de sa voiture, bras croisés sur la poitrine. De ce tee-shirt sombre l’habillant sommairement dans cette douce soirée, âme égarée parmi cette armée d’hommes et de femmes d’affaires tirés à quatre épingles, il dénote dans la nuit étendant ses doigt bleus-gris sur la ville. Le regard sombre qui navigue sur les différents badauds déambulants, mirant du coin de l’oeil l’immeuble, Matteo attend puis plus de vingt longues minutes la venue de miss Monroe et commence sérieusement à trouver le temps long. Regardant une énième fois sa montre, des papiers qu’il rêve de lui balancer au visage, n’aimant guère se faire traîner comme un vulgaire larbin, son irritabilité monte en flèche… tout ça pour de foutus papiers qu’ils n'ont malheureusement pas eu le temps de remplir lors de l’accrochage.
Pressé par le temps. Celui qui lui file. Ce jour ou, sans réellement faire attention aux autres, sortant de sa place de parking, l’esprit ailleurs et le regard dans le vague, c’est le choc, rude et violent, qui l’a tiré brutalement de sa rêverie, le nez et l’aile avant froissés sous la carrosserie d’une jeune femme agrippée derrière son volant. Matt’ à eu des envies de la secouer pour ce la jouer aussi désintéressée ce jour là par leur accident. Elle éternellement pendue à son foutu téléphone.
Caractère entier, elle comme lui. De cette conversation houleuse, l’un comme l’autre refusant leurs tords. C’est sous des regards acides et sous une verne explosive qu’ils se sont séparés, lui, ébranlé par cette tension qui n’a eu de cesse de monter et les nerfs qui se fissurer.
Loin d’être le mec calme à ronger son frein, ce jour, lécher par cette envie de lui demander amèrement de se la fermer, c’est incrédule qu’il la regardé s’engouffrer dans sa bagnole, désireuse de partir au plus vite et n’ayant guère de temps pour ce genre de connerie. De son majeur qui se dresse alors qu’elle quittait le parking, une carte de visite glisser dans son constat, vide, à son sourire ravie qui mit à mal le calme de Matteo… garce.

Poussant un long soupire, résigné qu’une fois encore, c’est sans la confrontée qu’il va rentrer dans son taudis, son regard accroche une moue et une chevelure honnis depuis des semaines. Se redressant, regardant son avancé, le nez et le regard vissés à son téléphone, c’est naturellement qu’elle passe à coté de lui sans même lui accorder la moindre attention. Bien décidé à ne pas laisser passer sa chance, s’écartant brutalement de sa voiture et s’élançant à sa suite, c’est sans aucune délicatesse qu’il lui attrape le bras. La forçant à se retourner vers lui, l’œillade hostile qui mire un peu plus que nécessaire le regard sombre de la jeune femme, Matteo lui délivre un sourire caustique.
Loin de se méprendre, reconnaissant sa délicieuse auto-entrepreneuse incapable de lui accorder ne serait-ce qu’une petite heure de son temps, Matt’ à envie que cette histoire s’éternise, rien que pour la faire chier. Et dévisageant ses traits délicats, le corps gracile lui faisant face à quelques centimètres, charme froid sous la dureté de son regard, y à cette foutue impression qu’elle le remet pas.

« Hello chérie. » Le ton froid rend l’affection factice. « Rude journée j’imagine… bref, on s’en branle. Tu m’obliges à faire la planque devant ton bureau et, en plus, tu passes devant moi sans même dénier t’arrêter… » Amère, tutoyant cette gamine née avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est brutalement qu’il relâche son bras. « J’en ai marre d’attendre ton bon vouloir ma belle. »
Lui agitant les papiers devant les yeux avant de lui les fourrer de force dans les mains, Matteo se fout de savoir s’ils attirent ou non l’attention. Son assureur n’arrête pas de le faire chier pour les papiers. Sa bagnole tire une gueule de merde et la carlingue n’a de cesse de frotter contre la roue avant gauche. Son bébé… une magnifique Honda Accord. Ruinée. Et qui reste ruine pour l’instant et ce, jusqu’à ce que mademoiselle ne se décide à signer toute cette merde et reconnaître ses tords. Parce qu’elle est en tord. Matteo le sait. Il n’en démordra pas.

@ Invité

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Mar 28 Juil - 19:06

baby, this is not wonderland.-- @Matteo Medici & @Jade Monroe

La journée passe à la fois avec une vitesse vertigineuse et lentement… trop lentement. Elle a cru qu’elle ne verrait jamais arriver le moment où elle quitterait enfin les bureaux pour rentrer chez elle. La princesse récupère son sac à main, puis c’est à pied qu’elle entreprend son chemin. Ou, qu’elle essaie, tout du moins. Les prunelles rivées sur son téléphone portable dernier cri, elle ne porte aucune attention à ce qui se passe autour d’elle. C’est une main masculine qui vient la stopper net dans son élan, qui enserre son bras trop frêle pour l’obliger à faire volte-face. Aussitôt, les yeux fauves se jettent sans vergogne sur le visage de celui qui a osé la toucher sans y avoir été autorisé. – Lâchez-moi tout de suite. Et vous ne m’appelez pas « chérie ». Les deux noisettes sont devenues sombres comme l’essence. Ne manque plus qu’une allumette pour faire jaillir le feu qui ne demande qu’à éclater. Nullement effrayée, irritée plutôt, la femme d’affaires ne redoute rien dans cette rue bondée, cette rue qui est la sienne. Elle ne le reconnaît pas tout de suite, la colère semble l’aveugler. C’est quand elle entend sa voix irascible lui parler qu’elle commence, un peu mieux, à le situer.

Mattéo… Mattéo, elle ne sait plus trop comment,
l’homme de l’accident.


Elle se remémore parfaitement, ce jour-là ; elle était pressée, comme à chaque fois. Il a embouti sa luxueuse Maserati sans prévenir, comme ça, à la sortie d’un parking. Elle a été suffisamment sympathique (ou trop impatiente) pour lui éviter les ennuis. Le ton a monté si fort qu’elle a fini par déguerpir en lui balançant sa carte de visite… la pire de ses erreurs. Car il s’avère que, depuis cet instant précis, il ne cesse de la harceler. Littéralement, il a décidé de la harceler. Maudit constat qu’ils n’ont pas eu (pris) le temps de signer, il semble incapable de pouvoir s’en sortir sans celle qu’il a percutée. Elle, a réglé cette situation très vite puisqu’elle en a profité pour changer de véhicule. Une sublime Lamborghini noire remplace désormais la précédente voiture. Mais il faut croire que, lui, ne peut pas se débrouiller tout seul. Qu’il a besoin d’elle, pour réguler un accident qu’il a lui-même engendré… un comble. Le regard félin toujours braqué sur lui, la belle Orientale tente de repousser elle-même  les serres toujours repliées contre sa peau d’ébène pour lui retirer cette emprise qu’il a sur elle. C’est brusquement qu’il la relâche sans pour autant lui rendre sa liberté. Ses opales scrutent les traits saillants (attirants, même si elle ne l’admettrait jamais) de ce visage dont les contours étaient devenus plus flous.

Cela commençait vraiment à faire longtemps.

Mais elle ne se laisse nullement démonter par la carcasse qui s’est visiblement perdue dans un quartier qui n’est pas le sien. – Bon sang, mais c’est encore pour cette histoire de constat ? elle demande, d’un ton las, passée à autre chose depuis bien longtemps. Elle ne comprend même pas qu’il en soit toujours là. Et elle est loin de se rendre compte, l’héritière, que tout le monde ne se trouve pas dans sa situation. Que certains mettraient toute une vie à payer la voiture qu’elle s’est offerte d’un claquement de cils. – Je vais finir par croire que vous n’avez rien de mieux à faire de votre vie que de me harceler. elle affirme, la voix arrogante, insolente même, alors qu’il la force brutalement à saisir les papiers du constat entre les mains. Mais elle n’a pas terminé. Il l’a prise pour qui, sérieusement ? – Si vous avez tellement besoin de ce stupide papier, vous n’avez qu’à me l’envoyer par e-mail et je le remplirai. elle lance, la garce, nullement décidée à satisfaire les exigences de monsieur-je-ne-peux-pas-attendre. Une belle raison pour qu’elle ne le fasse pas, soit-dit en passant. Les pupilles irritées, la reine fixe toujours le bouffon comme s’il était beaucoup trop audacieux de venir lui parler. Plus encore de lui balancer ces foutus papiers. Elle ne veut même pas faire attention au charme qui se dégage du jeune homme, de cette rencontre qui aurait été, dans une comédie romantique, le début d’une magnifique histoire. Il lui pompe tout son oxygène depuis ce maudit accident. Contrairement à lui, l’influenceuse ne sait rien de cet homme hormis le fait qu’il soit extrêmement mal-élevé ; grossier qui plus est. Il parvient, elle ne sait trop comment, à éveiller la pire partie d’elle-même. Sûrement parce qu’il est lui-même tellement… volcanique. Tellement explosif. Il parle et agit comme si elle était à sa disposition alors qu’elle a des préoccupations bien plus importantes que sa petite personne. Puis, surtout, tout a dégénéré très vite entre eux. Les deux tempéraments de feu se sont percutés plus fort encore que leurs voitures ne l’ont fait. Visiblement, c’est parti pour un autre tour à se chamailler avec ce parfait étranger.

(c) calaveras.

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