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can't control — ft. Lola Diaz

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Lun 27 Juil - 9:23
La soirée avait pourtant bien commencé. Tom était venu un bouquet à la main et du bon vin dans l’autre, de quoi faire bonne impression. Il avait fait connaissance avec une partie des animaux de Lola et s’était déjà projeté à imaginer que leur enfant, fille ou garçon, aimerait forcément les animaux. Il vivait lui-même avec suffisamment de chiens pour que sa descendance chope le virus et érige, quand le temps sera venu, une sorte d’arche de Noé version réduite.

En comparaison avec leur première rencontre, cette soirée était une vraie réussite et ce même si Lola avait raté ses lasagnes. Elle s’était excusée bien plus de fois qu’elle ne le devait et avait juré être un réel cordon bleu. Il la croyait sur parole et tous deux s’étaient accordé sur le fait qu’une pizza était leur meilleure option. Ils auraient pu se limiter à ça. Une simple décision commune prise sans cri ni douleur – le scénario idéal pour se rapprocher de quelqu’un. Cependant, la vie en avait décidé autrement. Sans réellement savoir pourquoi, Tom avait posé ses lèvres sur celles de son hôte et elle ne l’avait pas repoussé. Un instant, il avait cru avoir tout gâché. Leur relation devait rester platonique et voilà qu’en une fraction de seconde, il l’avait pervertie. Devant ce constat, il avait tenté de fuir, mais son amour du frisson l’avait poussé à rebrousser chemin, à revenir dans cet appartement qui avait vu naître une certaine complicité. Il avait laissé sa sagesse au placard, avait saisi la brune par la taille et s’était retrouvé à glisser sa main le long de sa mâchoire sur le canapé qui semblait avoir bien vécu. Une part de lui s’était déjà habituée au fait qu’il avait merdé en transformant l’animosité de leurs premiers rendez-vous en attirance. La vie, elle, lui donnait une seconde chance de ne pas tout salir. Le livreur de pizza était à la porte et s’acharnait sur la sonnette comme si une envie pressante le privait de patience. Cette fois-ci, Tom avait écouté le signe qui lui était envoyé. Il s’était redressé et avait laissé Lola se charger de la commande. Il fallait qu’il profite de ces quelques secondes pour reprendre ses esprits. « Ne fous pas en l’air des mois de procédure, Tom » lui murmurait fermement sa petite voix intérieure.

La jeune femme referma la porte derrière elle et de son côté, Tom s’assit sur le canapé, contemplant les cartons fumants avec une sorte de détresse qui lui rappelait des mauvais souvenirs. Comment allait-il se sortir de là ? Il ne pouvait pas fuir une deuxième fois au risque de passer pour un lâche. Il ne pouvait pas prétendre avoir trop bu, ils n’en n’étaient qu’à leur premier verre. Il fallait qu’il désamorce la situation sans paraître trop mal à l’aise. Sa main se posa sur le premier carton et prit garde à ne rien faire tomber en l’ouvrant.

« Elles sont encore bien chaudes alors si tu veux passer à table maintenant… Je peux nous resservir un verre » dit-il avec une sérénité digne de la Commedia Dell’arte. Il n’était pas sûr que boire davantage de nectar alcoolisé était une bonne idée, mais sur le moment, ce fut les seuls mots qui lui vinrent à l’esprit.

@Lola Diaz  slurp

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Dim 2 Aoû - 17:28

Elle n’aurait jamais pu imaginer que la soirée prendrait un tel virage. Lola n’espérait rien, ou simplement d’apaiser l’animosité qui avait animé leur première rencontre. Le seul but était de le connaître, le découvrir dans des circonstances différentes. Loin du médecin, loin de l’atmosphère pesante du cabinet. Rien qu’eux, une bouteille de vin et un plat qu’elle avait préparé. Lola ne voulait rien de plus qu’une bonne soirée, sans cri. Repartir sur de bonnes bases et ne pas se défiler, ne pas renoncer. Tom était quelqu’un de bien, elle le ressentait. Son amour pour les animaux y était pour beaucoup, elle en était persuadée. Passer ce temps avec Tom ne faisait que confirmer son choix. Elle aurait ce bébé. Elle porterait cet enfant, par besoin d’abord mais aussi parce qu’à présent, il y avait une part d’envie. Sa chance de pouvoir donner la vie.

Lola se sentait bien. C’était chaleureux. C’était agréable. Elle avait été rassurée de voir Tom sous un nouveau jour. Malgré les lasagnes ratées - ce qui n’arrivait jamais pourtant - et les milliers d’excuses, elle n’en perdait pas le sourire. Les lèvres étirées et quelques rires suffisaient à lui faire oublier que ce n’était rien. Son échec culinaire n’avait rien d’un drame, ou du moins, pas aujourd’hui. Pas pour lui. La pizza avait eu le dessus, Lola aurait simplement dû y songer plus tôt pour éviter ce genre de catastrophe - un plat brûlé et immangeable. Tout avait été idéal, jusque-là. Elle ne pouvait s’empêcher de le regarder, de le détailler. D’admirer. Tom avait quelque chose, elle ne l’aurait pas nié si on le lui avait demandé. Lola le trouvait attirant, en silence. Pour ne rien gâcher, par peur de tout détruire. Ou pire, par peur d’être rejetée. Elle n’aurait jamais imaginé qu’il déposerait ses lèvres sur les siennes. C’était surprenant, plaisant. Elle ne savait pas ce que cela pouvait signifier mais elle ne l’avait pas repoussé. Incapable de résister. Incapable de bouger non plus lorsqu’il avait pris la fuite. Lola ne savait pas comment réagir. Déçue, probablement. Certaine aussi que sa chance venait de s’envoler. Perdue, aussi, tant elle n’aurait jamais pensé que ça arriverait. Et finalement, sans prendre conscience de ce qu’il se passait, elle avait à nouveau senti ses lèvres sur les siennes. Ses mains sur son visage. Son corps contre le sien.
Et le livreur avait mis un terme à cet instant si particulier, inattendu. Un peu fou. Lola ne savait pas comment réagir, pas réellement. Partagée entre l’envie de poursuivre et la peur de commettre l’une des plus grosses erreurs de sa vie. Elle s’était éloignée, l’esprit embrumé. Lola n’avait plus les idées claires et l’alcool qu’elle avait bu - ce petit verre - n’y était pour rien. Il n’avait fallu qu’un instant pour récupérer le repas. Un autre pour revenir auprès de lui, sans rien dire. Mal à l’aise face à la situation, sans savoir ce qu’elle devait faire, sans savoir non plus ce qui pouvait lui passer par la tête.

Ce rapprochement, Lola n’aurait jamais pu le prévoir, alors pourtant qu’elle aimait contrôler les détails de sa vie. Elle n’aurait jamais pensé connaître un jour cette sensation, mélange d’adrénaline et d’envie. Elle ne parvenait pas à effacer tout ça, à contrôle cette gêne qui l’avait envahie. Lola était restée muette, même lorsque Tom avait ouvert le premier carton. Jusqu’à devoir lui répondre. Obligée de devoir parler, pour ne pas renforcer la tension qui pesait autour d’eux. « Je ... oui, oui ... on peut faire ça. » Elle avait la voix tremblante, elle prenait même conscience que son coeur battait trop vite encore. « Elles seront meilleures si on les mange chaudes, de toute façon. » Lola essayait de ne pas faire paraître sa gêne, de l’oublier un instant. « Est-ce que ... enfin, tu veux une assiette ? Une fourchette ? » Elle se sentait ridicule, Lola. Complètement. Au final, elle ne pouvait pas faire semblant. Elle n’y parvenait pas. « Et ... on peut faire comme si rien ne s’était passé, je veux dire ... ne pas en parler, oublier ... » Elle n’osait même plus le regarder. Sûrement parce qu’elle n’oublierait pas. Même avec une part de pizza et un autre verre.  

@Tom Reyes can't control — ft. Lola Diaz 995762081

@ Invité

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Sam 15 Aoû - 16:50
D’un seul baiser, Tom avait fait basculer la soirée. Il le savait, maintenant, les choses étaient redevenues étranges entre eux. Avant cet événement, elles l’étaient à cause d’une animosité dont seule l’incompréhension était responsable, mais désormais, il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Pourquoi avait-il cédé à son envie ? Il ne se l’expliquait pas. Il ne connaissait pas grand-chose de Lola. Tout ce qu’il savait, c’est qu’elle aimait les animaux autant que lui et qu’elle était prête à accepter qu’il initie leur enfant – du moins celui dont ils parlaient avant ce malheureux baiser – à la pizza hawaïenne. Il avait réussi à avoir accès à quelques bribes de sa vie professionnelle et c’en était tout. Cette pulsion, il la mettait sur l’instant : ils avaient partagé un moment de complicité et ses beaux yeux noirs lui avaient fait perdre la tête. Elle était la future mère de son enfant et Tom ne croyait pas au hasard. Du fond de son lit, il avait admis qu’il n’aurait pu rêver mieux qu’elle – du moins, physiquement. Il ne savait pas si la réciproque était vraie – quoique maintenant, il avait quelques doutes – mais il était particulièrement satisfait que la vie lui ait mis Lola sur son chemin.

La tête dans les nuages, il ouvrit le premier carton de pizza tout en buvant les paroles de son hôte. Une assiette ? Une fourchette ? Ce n’était pas le genre de la maison, mais il était sûr que la réponse attendue était positive. Chez lui, il avait l’habitude d’engloutir les parts de pizza au-dessus du carton, mais il valait mieux qu’il limite les dégâts ce soir. « Euh, oui, si tu veux » répondit-il, à moitié convaincu par ce qu’il disait. Lola pouvait bien sortir sa plus belle porcelaine ou un set de dinette, il n’y ferait guère attention. La vérité, c’est qu’ils devraient bien parler de l’instant où leur relation purement médicale avait pris une autre tournure.

A sa phrase, il baissa les yeux le temps de trouver la bonne formule. Il savait qu’avec elle, il n’avait pas le droit à l’erreur. Elle lui avait prouvé, elle était sensible, un tantinet susceptible même, et il ne se voyait pas lui courir après à nouveau. Sous ses airs de garçon confiant, Tom détestait se retrouver dans une situation sur laquelle il n’avait pas de contrôle. C’était pour cette raison qu’il fuyait les relations amoureuses et qu’il se contentait de légèreté depuis des mois. « On pourra oublier si tu veux, oui » amorça-t-il d’une voix douce « mais avant ça, je veux t’expliquer ». Ses yeux remontèrent à sa hauteur. « Je ne sors pas énormément, je suis plutôt du genre casanier, mais je crois que j’aurais aimé croiser ton chemin sans passer par le bureau d’un médecin. Je veux dire par là que quand aucun élément extérieur ne se mêle à la danse, j’ai l’impression qu’une part de moi te connaît depuis toujours et c’est troublant. Je suis désolé pour ce qu’il s’est passé, je… Je me suis juste emporté. Ca fait un moment que je n’ai pas cherché à connaître une femme qui me plaisait physiquement et je n’ai pas réussi à faire la part des choses » conclut-il.

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