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(Calina) barbie girl.

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Ven 14 Aoû - 23:50
Barbie Girl
Il le savait, il aurait sans doute dû prévenir ses compagnes avant. Enfin surtout Malina. Maddi était passé un peu plus tôt dans la journée pour lui dire qu'elle sortait avec des copines ce soir et prévoyait de ne pas rentrer. Ce soir, la maison devait être uniquement à la disposition du mari et de la femme et Cian avait été ravi à l'idée de pouvoir passer un moment en tête-à-tête avec son épouse. Ravis d'avoir leur petite amie à la maison, le couple l'était, bien évidemment, mais chaque moment d'intimité à deux, que ça soit pour sa femme et lui, sa petite amie et lui ou même pour sa femme et sa petite amie, était plaisant, une fois de temps en temps. Quoi qu'il en soit, tous ses plans avaient rapidement volé en éclats quelques heures plus tôt, quand ils avaient trouvé un bébé dans un squat dans lequel ils étaient intervenus. Lassé d'entendre des pleurs incessants, plus agacé par le bruit qu'inquiet qu'un bébé se trouve dans une maison à demi en ruine, les voisins avaient appelé la police, qui avait appelé à son tour les pompiers quand ils avaient découvert le sordide et dangereux tableau et la précarité des moyens d'accès à l'étage d'où venait les pleurs.

N'ayant pas de seconde urgence (contrairement aux policiers et à l'ambulance venue sur place), Cian et son équipe proposèrent de s'occuper du bébé en attendant l'arrivée d'une assistante sociale quand l'intervention fut terminée. La pauvre petite, totalement abandonné, n'avait ni parent joignable, ni identité confirmé. Le personnel médical avait pris un échantillon du sang qu'ils avaient remis à la police pour un test ADN dans le faible espoir de trouver ses parents, mais en attendant, l'enfant devait être placé. Avec une heure de retard, une assistante sociale visiblement en colère, épuisée et surpassé leur expliqua que la pouponnière était pleine, que la famille d’accueil qu'elle avait contacté lui avaient annoncé à la dernière minute qu'ils ne pouvaient pas prendre l'enfant et qu'elle se retrouvait à court de solution pour la nuit. La situation semblait être assez exceptionnelle, car elle passait son temps au téléphone avec son supérieur pour essayer de comprendre comment dans ce monde, à New York, il ne pouvait pas être trouvé une solution à un problème quotidien.

Cian, de son côté, attendait sagement, berçant la petite qui se remettait à pleurer dès qu'il arrêtait de lui parler ou de bouger. « Pauvre petite princesse. On va trouver une solution, ne t'en fais pas. Je ne te laisserais pas à la rue, pas même pour une nuit. Je te promets qu'on va te trouver un endroit où quelqu'un pourra prendre bien soin de toi en attendant de trouver une solution plus durable. Tout le monde travaille pour ça petit ange. »

Ce fut finalement le chef de Cian, qui après avoir passé un long moment à le regarder bercer l'enfant, s'approcha de la jeune femme.

« Je sais qu'il n'a pas les qualifications et les justificatifs dont vous avez besoin, mais je me demande, dans la mesure où cette situation est exceptionnelle, si l'un d'entre nous se proposait pour prendre l'enfant pour la nuit, le temps que vous trouviez une solution demain matin, l'accepteriez-vous ? Mon collègue ici présent vient de promettre à l'enfant qu'il la prendrait avec lui s'il n'y avait pas d'autres solutions et je pense que c'est une bonne idée. Nous sommes tous prêt ici à signer une déclaration sur l'honneur que Cian (ou que n'importe lequel d'entre nous) est une personne de confiance qui saura faire tout ce qu'il faut pour assurer le bien-être de l'enfant jusqu'à demain. »

Il ne savait pas trop comment les choses avaient tourné si vite, mais bientôt, Cian fut volontaire involontaire pour ramener la petite chez lui, tandis que l'un de ses collègues papa de deux petites filles lui assurait qu'ils allaient passer par chez lui avant qu'il ne le ramène pour lui donner le matériel nécessaire pour les besoins de l'enfant. « J'ai une dizaine de biberons au moins et du lait en poudre d'avance, quelques vêtements que les filles sont trop grandes pour porter. Il nous reste un paquet de couches qui devrait lui aller aussi. Tu auras tout ce qu'il te faut pour tenir jusqu'à demain. » Tous ses collègues signèrent une déclaration sur l'honneur et l'assistance sociale prit ses coordonnées et lui laissa son numéro pour qu'ils puissent s'organiser le lendemain. On lui donna même la matinée pour gérer la situation.

Et ainsi, c'était fait et une heure plus tard, Cian était conduit devant chez lui, un sac rempli d'objets premier âge à ses pieds et un bambin de quelques semaines dans les bras. « Malina va me tuer », souffla-t-il, voyant la lumière à une fenêtre de son étage qu'il savait être la fenêtre du salon.

Quand il passa la porte, la petite fille endormit dans ses bras, Cian inspira un grand coup. « Bonsoir chérie. J'ai... En fait je sais même pas quoi te dire ! On a un bébé ! Enfin, c'est pas le notre hein ! Et pas le mien non plus ! Et c'est juste pour une nuit », promit-il, un sourire contrit sur le visage, alors qu'il la voyait entrer dans la pièce en se demandant bien de quoi il pouvait parler. « Surprise ! Je te promets, je l'ai pas volé. »

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Lun 17 Aoû - 10:47
« Je pensais que j’y arriverais Malina. Tu es exceptionnelle, je voulais que ça marche… Mais savoir que tu rentres tous les soirs auprès d’eux, et que moi, je n’aurais jamais la chance de partager ça avec toi… C’est juste trop ! »

Une larme coule sur la joue de Lola, et l’écho finit par rebondir sur celles de Malina où le torrent coule bien plus que d’accoutumée. En couple depuis six mois avec Lola, belle demoiselle caucasienne à la chevelure resplendissante brune, joviale et douce créature faisant le bonheur de son petit monde autour d’elle, la sexologue ne peut qu’avoir le cœur meurtri face à ces mots. Ce n’est pas la première fois que l’une de ses histoires prend fin de la sorte, loin de là. Ses partenaires pensent pouvoir être comblés par son mode de vie, avant d’indéniablement se rendre compte que non, ça ne leur convient pas, ce n’est pas suffisant pour eux. Et la jeune femme, cœur sensible qui s’engage à fond dans toutes ses relations, a bien du mal à s’en remettre à chaque fois, bien qu’elle garde Cian & Maddi comme repère. Ça console, c’est sûr, mais ça n’efface pas la peine. Une idylle de plus qui prend fin et une Coréenne qui aimerait pouvoir faire mille promesses d’avenir mais qui est plus que lucide sur la question. Si la cohabitation à trois se passe sans encombre, venir bouleverser cet équilibre avec une personne supplémentaire serait impensable. Et puis, Maddi ne serait pas prête pour cela, elle le sait. L’amour pourrait sans doute difficilement naitre entre eux tous, comme ça a été le cas pour le trio. Il ne reste plus qu’à accepter la séparation. Malina sort son discours habituel comme quoi, elle comprend, qu’elles pourront rester en contact si Lola le souhaite, etc. Que voulez-vous qu’elle dise de plus ?

Alors qu’elles devaient passer l’après-midi ensemble avant que Malina rentre profiter d’une soirée en privé avec son mari adoré, voilà notre sexologue contrainte de rentrer bien plus tôt que prévu à son appartement. L’idée de se faire un ciné lui traverse l’esprit mais pour tout dire, elle n’a pas le cœur à ça. Une fois arrivée dans son cocon, elle attrape une couverture dans laquelle elle s’enroule avant de s’affaler dans le canapé. Elle passe l’après-midi ainsi, à ne rien faire, triste. Il faut le temps que la pilule passe, parce que Malina, elle n’est jamais insensible aux ruptures. Les heures passent. L’après-midi se termine et alors que l’envie d’uriner devient trop insupportable pour tenir plus longtemps sans bouger du canapé, la brune se lève enfin. Prenant conscience de l’heure, elle se donne un coup de fouet pour se bouger un peu. Toute cette histoire ne doit pas gâcher sa soirée avec Cian, et bien plus encore, elle va pouvoir faire un truc super romantique pour compenser sa journée pourrie. Son homme saura lui remonter le moral, il sait ce que c’est. Elle lui parle toujours de ses ruptures comme de ses nouvelles conquêtes, alors s’il ne les connait pas forcément de visu, c’est tout comme. Direction la douche !

Une heure plus tard, Malina est toute pimpante. Elle a pris le temps de se maquiller, de bien se coiffer, et surtout, elle a enfilé une de ses plus belles robes, une des préférées de Cian. Elle passe un coup de fil rapide à un restaurant indien de leur rue afin qu’ils leur livrent deux poulets korma avec du riz, et elle dresse la table avec des chandelles et leurs plus belles assiettes. Voilà, c’est parfait ! Et pour couronner le tout, la nourriture arrive juste à temps. Elle dépose le tout dans le micro-ondes, bien emballé, afin que ça ne refroidisse pas trop le temps qu’ils se mettent à table, et Cian choisit pile ce moment pour arriver. Trépignant d’impatience à l’idée qu’il voit sa petite surprise, elle affiche un large sourire malin sur son visage, jusqu’à ce qu’elle voit Cian avec… un bébé.

La voilà qui fronce les sourcils, en raison de la surprise. Et les explications de son époux rendent la situation encore plus confuse. « Tu l’as pris où ? » C’est la première chose qu’elle trouve à lui dire. Ses plans pour une soirée parfaite en amoureux tombent à l’eau, et dire que Malina est déçue serait sous-estimer la réalité. La coréenne a toujours du mal avec les changements de plan. Quand elle s’est mis quelque chose en tête, qu’elle s’est faite à l’idée, qu’elle en est toute excitée, et que la chose ne se produit pas, c’est pire que si elle se prenait un mur en pleine tronche. Mais elle est adulte et passé le moment de profonde déception, elle arrive généralement à aller de l’avant. « C’était pas vraiment le bon soir pour me faire ce genre de surprise. » Elle est quelque peu grincheuse, mais son ton est surtout synonyme de tristesse. Ce n’est pas grave, Malina, on respire et tout va bien se passer. Elle s’approche de la petite bouille. Elle n’a jamais vraiment eu de bébé dans sa vie et ça doit faire des années qu’elle n’en a pas porté un d’ailleurs, mais indéniablement, quand elle voit la frimousse, elle ne peut s’empêcher d’avoir l’instinct maternel qui se réveille et toute sa déception s’envole presque instantanément. « C’est quoi ton petit nom, mon ange ? » qu’elle demande au bébé, mais à l’intention de Cian en réalité. « Tu veux que je le prenne, le temps que tu te douches ? » Elle tend déjà ses bras vers Cian comme si c’était davantage une affirmation qu’une question.

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Jeu 20 Aoû - 17:45
Barbie Girl
Il pouvait se vanter de bien connaître sa femme, Cian, aussi, dès qu'il la vit, il su que quelque-chose n'allait pas. Il se dit que le fait qu'elle soit magnifiquement apprêté pour une soirée on ne peut plus classique de vieux couple marié lui donnait une bonne indication supplémentaire quant au fait qu'il y avait quelque chose qui clochait. Il n'eut pas vraiment le temps de lui demander ce qu'il se passait, cependant, car il avait un petit être vivant dans les mains qui, après quelques moments passé à exprimer corporellement les diverses émotions qui la traversaient, devint le centre de son attention. Elle lui demanda, bien évidemment, en premier lieu, d'où venait le bébé. Sa nature revenant rapidement au galop, elle lui annonça ce qu'il avait déjà deviné, que ce n'était pas le bon jour pour ce genre de surprises, avant de se concentrer complètement sur la petite fille.

Obtempérant à son injonction silencieuse, comme le bon mari qu'il était, il plaça délicatement la petite dans les bras de sa femme. « Tu me pardonnes si je t'avoue que je n'ai pas vraiment eu mon mot à dire sur le fait d'avoir la responsabilité de cette petite ce soir ? », demanda-t-il, un petit air penaud sur le visage. « On l'a trouvé dans un squat, abandonnée. Je me suis occupé d'elle le temps que l'assistante sociale arrive, mais... Tu savais qu'il y avait moyen qu'à New York, il soit impossible de trouver une structure d'accueil en urgence certains soirs de l'année ? Ce soir était un de ces soirs. Les collègues ont suggéré que je prenne l'enfant pour la nuit. L'assistance doit venir la chercher demain, dès qu'il y aura une place en pouponnière. » Il soupira doucement, se penchant pour poser un doux baiser de bonsoir sur les lèvres de Malina. « Je suis désolé... Je voulais te prévenir, mais tout est allé si vite que je n'ai réalisé que je ne t'avais même pas appelé, qu'une fois devant l'immeuble... » Il caressa encore un peu la joue de la jeune femme en la regardant, le bébé entre eux, dans les bras de sa belle. « Tu veux vraiment que j'aille prendre une douche avant ou tu veux qu'on parle d'abord de la situation et de la raison pour laquelle tu es morose ? »

Comme toujours, il ferait ce qu'elle voulait. Il n'avait jamais eu aucune difficulté à suivre les consignes (ou même les ordres) de son épouse. Autoritaire, elle pouvait l'être à l'occasion et Cian n'avait jamais eu de problèmes avec ça. Il adorait toutes les dimensions de cet être dont il était éperdument amoureux et il n'avait aucun problème d'ego à se laisser diriger, voir dominer par cette femme qui savait exactement ce qu'elle voulait dans la vie. Le temps qu'elle lui donne sa réponse, il prit un temps pour bien la regarder. Elle avait l'air épuisé et même si son regard c'était illuminé d'être au contact de ce bébé, elle avait toujours l'air meurtrie et déçue que ses plans aient si brutalement changé. Il pouvait noter combien elle était belle aussi. Elle était toujours belle, bien sûr. Il n'avait pas le souvenir d'une seule fois où il ne l'avait pas trouvé magnifique, merveilleuse et parfaite. Mais ce soir, elle portait l'une des robes qu'il adorait, le rendait toujours toute chose. Une robe qu'elle avait sûrement délibérément mise ce soir.

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Sam 29 Aoû - 15:54
Malina se retrouve rapidement avec la petite dans les bras. Bien sûr, elle est quelque peu maladroite par manque d’habitude, mais les réflexes viennent vite avec les poupons. Son regard ne pouvant se détacher de la belle demoiselle, son sourire finit par s’allonger, soulageant un tout petit peu son fardeau de la journée venu ternir son moral. Ce n’est pas un simple bébé, aussi trognon soit-il qui allait tout arranger, mais ça pourrait y contribuer un peu. La coréenne hoche bientôt la tête, sans pour autant relever le regard vers son époux. Bien entendu qu’elle le pardonne. Elle serait bien incapable de lui en vouloir pour quoi que ce soit, et encore moins pour son grand cœur qui le perdra un jour.

« Qui peut être aussi… Qui peut abandonner son enfant comme ça ? »

La question est davantage rhétorique qu’autre chose, car dans son travail, elle a vu bien des situations qui auraient pu en venir là. Des jeunes adolescentes qui tombent enceintes, qui se retrouvent parfois abandonnées par leur propre famille face à la situation. Des femmes qui n’étaient tout simplement pas faites pour être mère et qui se sont ‘forcées’ par convenance sociale ou suite à l’insistance de leur conjoint. Des personnes en trop grande situation de précarité pour réussir à élever un enfant, à avoir de quoi le nourrir, etc. Alors oui, il y a eu des fois où certains géniteurs ont dû faire le choix de donner leur enfant à l’adoption, ou qu’il soit mis en foyer le temps que leur situation s’arrange ; mais dans tous les cas, le nécessaire a été fait pour que le bébé ne manque de rien, qu’il soit pris en charge. Alors que là, un abandon pur et simple…

« Elle aurait pu mourir si vous ne l’aviez pas trouvé à temps. Pauvre choupinette ! Tu as eu de la chance ma belle ! » Le regard alternant entre son mari et le bébé, elle finit par s’adresser davantage à l’homme : « Encore et toujours un héros, mon amour. » C’est ainsi qu’elle l’a toujours vu, cet homme qui illumine sa vie. « Tu n’as pas à t’excuser, c’est pas grave. Tu as bien fait de l’amener, et tu pourras leur dire que s’il y a besoin, on peut s’en occuper plus d’une nuit ! Faudra juste pas que Maddi voit cette petite bouille ou elle risquerait de vouloir la garder éternellement. » Et elle pourrait bien ne pas être la seule en fait, mais ça, Malina ne l’avouera jamais. Depuis quelques temps que des envies de famille la travaillent alors que son horloge biologique la taquine.

Toujours le bébé dans les bras, Malina va bientôt s’asseoir dans le canapé. « Lola m’a quittée. » annonce-t-elle sans davantage de préambule pour expliquer la dite morosité à Cian. « Je sais que j’aurais pu m’en douter, que c’est pas la première fois, que tout le monde n’est pas fait pour notre style de vie mais… ça fait toujours aussi mal… » Elle grimace alors qu’elle sent déjà quelques larmes lui monter aux yeux, qu’elle tente de dissimuler au maximum et d’empêcher de couler. « J’espérais pouvoir oublier tout ça ce soir, du coup. »

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Lun 31 Aoû - 16:00
Barbie Girl
Tout comme sa femme, Cian se demandait bien pourquoi faire cela à un bébé. Il y avait bien des méthodes de nos jours pour ne pas prendre en charge un enfant qu'on ne voulait ou ne pouvait pas assumer. Abandonner purement et simplement un enfant dans un endroit aussi dangereux n'était pas acceptable pour lui, mais malheureusement, dans son métier, il lui arrivait souvent de voir l'horreur de l'humanité. Il ne pouvait, à chaque fois, que se sentir heureux d'être aussi chanceux dans sa propre vie. Sa famille avait été aimante, même si les choses n'étaient pas toujours simples aujourd'hui. Il avait la chance d'avoir une femme merveilleuse qui le comblait et lui avait appris à voir la vie d'une manière si douce. Il avait une petite amie génialissime aussi qui le comblait de bonheur. Et bien évidemment, il avait un métier passion et une situation des plus enviables. Sa vie était parfaite, tout ce que ce petit ange n'avait pas.

Il sourit doucement quand elle le qualifia de héros, se retenant de lui dire qu'il ne s'était jamais sentit comme tel. Bien sûr, il se trouvait parfois galvanisé par toutes les choses bien qu'il faisait pour les gens, mais il ne se prenait pas pour un héros pour autant. Il faisait ce qu'il lui semblait juste, tout simplement. Comme il s'y attendait, une fois passé la surprise, son épouse fut prête à se mettre entièrement au service de ce petit bébé, assurant qu'ils la garderaient aussi longtemps que nécessaire. « Seulement Maddi ? », rit-il, conscient que le regard de Malina sur la petite n'était pas totalement indemne d'une certaine envie. Ils n'avaient jamais réellement parlé d'un avenir comme parents. Malina était indépendante et toujours pleine de mille projets, quant à lui, sa vie était comblée par sa situation actuelle, et même si par le passé, il leur était arrivé de parler de l'éventualité de faire un enfant un jour, ça n'avait pas été le bon moment à l'époque et depuis, ils n'avaient jamais vraiment reparlé de ça, d'autres choses passant en priorité. Ce n'est pas qu'ils étaient contre l'idée, juste que le moment n'avait pas été le bon auparavant et qu'ils n'avaient pas semblé y repenser, ni l'un, ni l'autre, depuis.

Mais l'ambiance tomba de nouveau, quand elle alla s'asseoir sur le canapé. Elle lui annonça ce qui la tracassait et le brun s'empressa de venir s'asseoir à côté de sa femme, alors qu'elle développait. Il la prit dans ses bras, faisant attention à ne pas la gêner alors qu'elle tenait la petite. « Je suis désolé, mon amour », souffla-t-il, posant un baiser sur sa tempe. « Je sais que tu l'aimais beaucoup. » Malina avait toujours de profonds sentiments pour les personnes avec qui elle s'engageait et il savait comme personne combien elle mettait tout son cœur dans chacune de ses relations. Il l'avait souvent tenu dans ses bras ou l'avait distraite après une séparation, chaque fois douloureuse pour elle. « Je suis désolé que ça n'ai pas fonctionné pour vous deux. » Il la garda dans ses bras quelques longues secondes, se montrant simplement présent pour elle, avant de taquiner sa joue du bout du nez. « Je pense qu'on va avoir de quoi s'occuper ce soir et quand cette petite princesse sera endormi, si tu veux, je pourrais essayer de te faire tout oublier. » Son sourire se teinta d'une petite touche coquine, avant qu'il ne pose un nouveau baiser sur sa tempe et se lève du canapé. « Je vais me doucher rapidement et ensuite nous pourrons dîner. Si la petite a besoin de quelque chose, il y a pleins de choses dans le sac. Mon collègue m'a donné tout ce dont on devrait avoir besoin et m'a expliqué comment lui créer un lit de fortune pour qu'elle soit en sécurité. »

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Ven 18 Sep - 18:05
Il ne la connait que trop bien, parfois même mieux qu’elle-même ne se connait, alors elle se contente d’un léger sourire quand il demande si seule Maddi serait concernée. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Mais bientôt, la joie laisse la place à une certaine peine alors qu’elle explique brièvement la situation à Cian, quant à sa rupture du jour. Prononcer les mots est presque aussi difficile que de vivre la situation en direct. Cela vient remuer le couteau dans la plaie, rouvre les cicatrices, les laissant à vif. Heureusement, son époux est comme un pansement mêlé d’un bisou magique, qui saurait guérir tous les maux. Elle hoche la tête, ayant du mal à quitter la petite bouille des yeux. Le contact de Cian lui réchauffe le cœur et l’aide à surmonter les larmes qui tentent de s’échapper.

« La distraction risque d’être plus que bienvenue finalement ! » Même si ses plans étaient tombés à l’eau, peut-être que c’était un mal pour un bien finalement. Le sourire coquin de son homme lui colle un léger sourire aux lèvres, parce que ça marche toujours, ces choses-là. « Si ça se trouve, elle va pleurer toute la nuit et on va être obligés de la faire dormir entre nous ! Faudra faire gaffe à ne pas l’écraser, surtout toi, monsieur muscle ! » Et étrangement, cette idée est loin de lui déplaire. Ça lui donne une vision de leur couple qu’elle n’avait pas eu jusque-là, celle de deux parents aimants, peut-être un brin déplacé par la nouveauté dans leur vie, mais qui apprécierait chaque moment et se soutiendrait à fond. D’un regard entendu au brun, elle lui fait comprendre qu’il peut filer sous la douche et qu’elle va réussir à gérer pendant ce laps de temps.

Bientôt seule avec la petite, la coréenne se lève en direction du sac. D’un geste quelque peu maladroit, elle pose le sac sur la table d’une main, alors qu’elle tient le bébé de l’autre bras. Ouvrant le sac avec un peu de difficulté, elle envisage d’en faire l’inventaire. Si seulement elle avait lu le « comment être une bonne maman pour les nuls ». Elle retourne certains objets dans tous les sens, sans vraiment en comprendre l’utilité, émet quelques grimaces. Elle tombe finalement sur une boite de lait infantile et un biberon. Heureusement pour elle, la notice est indiquée sur la boite… En un tour de main, elle libère un tiroir de la cuisine, y dépose une couverture et y dépose la petite, à moitié endormie. En espérant qu’elle ne bouge pas trop, mais ça ne devrait pas poser de soucis.

C’est à ce moment-là que Cian refait son apparition dans le salon, beau comme un dieu. Malina a une folle envie de l’embrasser, comme souvent. Il faut dire que quand il a encore ses cheveux légèrement mouillés qui lui tombent en cascade dans la nuque, ça a un petit côté surfeur qui ne manque pas de faire son petit effet. « J’ai trouvé de quoi lui préparer à manger. Elle dort pour l’instant mais je ne voudrais pas qu’on se retrouve comme des cons à la seconde où elle aura faim… » La brune est loin d’être une pro de l’organisation, même plutôt bordélique en général, mais pour ce genre de trucs, vaut mieux qu’elle soit un minimum préparé. « Je crois que j’ai même pigé comment faire un biberon… même si clairement, avec mon niveau de connaissances, on part de loin… » Elle se met à rire et s’approche de son homme pour le câliner, sans vraiment s’éloigner du tiroir – on sait jamais.

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Dim 20 Sep - 22:10
Barbie Girl
Si Malina pouvait être parfois difficile à suivre pour certain, ça n'était que peu souvent que cas pour Cian. Observateur, le jeune homme avait appris depuis longtemps à lire entre les lignes et – il devait l'admettre – observer sa femme en action était une chose dont il ne se lassait jamais. Elle était aussi pile électrique qu'il était calme, aussi instinctive qu'il était méthodique, aussi nerveuse qu'il était force tranquille. Beaucoup pouvaient penser qu'il était étrange que leur couple fonctionne quand ils étaient si différents, mais pour Cian, cela restait le meilleur deal possible. Ils se complétaient parfaitement, apportant à l'autre le calme ou l'excitation dont ils avaient besoin, se complétant sur tous les aspects de leur vie, s'apportant toujours plus, se donnant toujours plus. Il n'aurait changé sa vie pour rien au monde, amoureux transit d'une femme qu'il connaissait par cœur et qui le surprenait toujours pourtant.

Il sourit quand elle avoua que la distraction pourrait lui faire du bien et qu'elle se moqua de sa carrure qui pourrait écraser un bébé. Il ne dit rien cependant, préférant filer rapidement sous la douche pour vite revenir auprès de sa femme. Ses nuits de garde à la caserne lui avaient appris à prendre des douches en un temps record et il fut vite de retour, un simple jogging gris foncé reposant sur ses hanches et un T-shirt bleu marine portant le logo de la caserne et le numéro de son unité floqué dans le dos. C'était un vieux T-shirt, qu'ils utilisaient désormais à la maison, que ça soit lui, sa femme ou sa petite amie, quand ils voulaient être à l'aise. Passant une main dans ses cheveux encore humide, il se rapprocha de sa femme, qui était affairée dans la cuisine, la petite sagement couchée sur une couverture dans un tiroir.

Encore une fois, il marqua un arrêt, subjugué par la beauté de son épouse, si désirable dans cette robe qui avait le don de faire monter la température en lui. Il enregistra à peine qu'elle lui parlait la première seconde, avant qu'il ne réussisse à se concentrer de nouveau sur ses mots. Oui. Parfait. Le bébé, le biberon, oui, bien. Sauf que toute bonne intention de se préoccuper en premier de l'enfant disparu rapidement quand elle se rapprocha de lui pour un câlin. Il posa un baiser sur le sommet de son crâne en la serrant contre lui, avant de glisser une main vers son visage pour qu'elle le relève et qu'il puisse l'embrasser correctement. D'abord chaste, le baiser se teinta vite de plus de désir, alors qu'il descendait la main qu'il avait autour de sa taille vers ses fesses. « J'espère vraiment qu'elle va dormir cette nuit », souffla-t-il, glissant des baisers affamés dans le cou de Malina. « Cette robe me rend complètement fou, tu sais. » Ses pensées sales dérivèrent vers des caresses et baisers beaucoup plus coquins et il envisagea pendant quelques secondes de la soulever pour l'asseoir sur le plan de travail et pouvoir se glisser entre ses cuisses pour quelques préliminaires de plus, mais une partie de son cerveau se souvenait parfaitement qu'il y avait un bébé ici et qu'elle avait déjà assez vécu de traumatisme pour une vie. Pas la peine de prendre le risque que ses petits yeux inconscients ingurgitent des images inappropriées.

À regret, il cessa donc ses baisers pour reculer la tête et regarder l'amour de sa vie. L'admirer autant été un qualificatif plus juste. Il n'aurait jamais assez d'une vie pour l'admirer et l'aimer et jamais assez de mots pour lui dire combien il l'aimait, il en était convaincu.

« Voyons voir pour ce biberon », dit-il, venant replacer chastement son bras autour de la taille de Malina, alors que de son autre main, il attrapait le pot de lait en poudre pour lire la notice. « Ça a l'air plutôt simple... j'ai noté son poids tout à l'heure, donc on a tout ce qu'il nous faut. Pourquoi j'ai le sentiment que c'est un piège et que c'est plus compliqué que ça ? » Il n'avait pas connu beaucoup de bébés dans sa vie, mais assez pour se souvenir qu'il avait toujours vu les parents faire un tas de manipulations qui lui avaient semblé bien compliqué pour préparer une simple bouteille de lait chaud.

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Dim 4 Oct - 17:06
L’échange qui a bientôt lieu entre eux réchauffe le cœur de Malina, qui avait clairement besoin de ça. Dans les bras de son époux, elle oublie toujours ses autres amours et amants, la réciproque n’étant toutefois par vraie. Si elle a de la place dans son cœur pour moultes personnes, il occupera toujours la première place, parce qu’entre eux, c’est plus que de l’amour, plus qu’une relation passionnelle. Il est son tout, son rocher qui l’empêche de couler, sa lumière dans le noir, son meilleur ami, son confident, celui qui la comprend mieux que n’importe qui, avec qui elle peut être elle-même, sans aucune réserve. Et la sexologue oublie alors ses peines de cœur, se concentrant sur la soirée présente, sur l’homme séduisant qui se tient à ces côtés et ce petit bébé.

Malina sourit, amusée quand il lui annonce espérer qu’elle (le bébé) dormira cette nuit. Elle aussi, pour tout dire. « Toi, en revanche, ce jogging… » Elle éclate de rire, c’est plus fort qu’elle. Son homme n’a pas besoin d’être bien habillé pour être séduisant mais tout de même, il faut avouer que cette tenue décontractée est un véritable tue l’amour, bien qu’elle porte la même chose de temps à autre. « Je serais obligée de t’en débarrasser dès qu’on aura une seconde de libre, tu es prévenu ! » Elle est heureuse de savoir qu’elle lui fait autant d’effet. Ça la rend encore plus radieuse. C’est dans ces compliments qu’elle puise son éternelle confiance en elle.

Les préliminaires continuent quelques instants, faisant monter un désir irascible en elle. Jamais elle ne s’en lassera. Jamais. Elle abandonnerait bien le bébé à son sort, mais elle sait que ce ne serait pas correct, alors, comme sa moitié, elle tente de reprendre contenance, de ramener son esprit à la réalité. C’est difficile. Son corps tout entier réclame les mains de Cian, ses baisers brulants sa peau. Elle voudrait juste monter au septième ciel, comme il l’y amène si bien. Mais le voilà qui parle de biberon, et ça a un effet assez douche froide, ce qui est parfait pour la situation.

Elle hausse les épaules pour répondre à sa question. Elle ignore tout des pièges. Et elle se demande s’il y en a vraiment. Son regard se pose sur la petite et elle ne peut s’empêcher de craquer devant ce petit être si frêle. Ça fait déjà quelques temps, qu’elle voit son horloge biologique avancer, les 40 ans approcher et donc les chances de devenir mère qui s’amenuisent ; et si elle n’en a encore jamais parlé avec son époux, là, ça lui apparait comme une évidence.

« On n’a jamais reparlé d’avoir des enfants. » Ils avaient abordé le sujet dix ans plus tôt, mais depuis, ils avaient vécu à 100 à l’heure et le sujet n’était jamais revenu sur le tapis. « C’est quelque chose que tu envisages toujours ? » Laisser son mari mettre le premier pied dans le plat, c’est l’astuce parfaite pour ne pas trop se mouiller. « On avait dit qu’on verrait ça plus tard, mais le temps passe et bientôt, il sera trop tard pour… Enfin, tu sais, passé 40 ans, tout ça… »

@ Invité

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Jeu 22 Oct - 19:52
Barbie Girl
Oui, le brun n'avait pas fait de gros efforts pour s'habiller, au contraire de son épouse. Pour sa défense, il espérait ne pas la garder habillé très longtemps non plus. Même s'il adorait cette robe, il adorait surtout le moment où il la retirait pour découvrir toute la beauté naturelle de la jeune femme. Elle semblait avoir les mêmes idées que lui, puisqu'elle argumenta rapidement qu'elle comptait le déshabiller dès que possible. Il rit en la câlinant encore un peu, avant de redevenir sérieux quant à la mission qu'ils avaient ce soir. Pas qu'il ait réellement envie de se séparer du corps de sa moitié, mais le bébé avait besoin d'eux.

Et puis, tout d'un coup, Malina parla d'un autre type de bébé. Il la regarda, conscient que sa réponse pouvait potentiellement tout changer et pas seulement ce soir. Lentement, il se décolla complètement d'elle, s'adossant au plan de travail en mettant ses mains dans ses poches. Son visage affichait un sourire tendre. Oui, ils en avaient parlé, il y a de nombreuses années, quand le moment n'était pas le bon pour envisager cet avenir-là, mais qu'ils partageaient tous les deux l'idée qu'un jour, ça serait le bon moment pour agrandir leur famille.

« Ton éternelle beauté me fait parfois oublier qu'un jour, nous serons trop vieux pour envisager cela ''pour notre avenir'' », dit-il, se perdant un peu dans ses propres pensées, alors qu'il réfléchissait à sa réponse. « Ma réponse n'a pas changé », dit-il finalement, s'approchant d'elle pour poser ses mains sur les hanches de la jeune femme, un sourire aux lèvres. « Un petit bout de toi. Un petit bout de moi. Comment ne pas aimer l'idée. Mais est-ce que tu en as envie ou est-ce simplement ton horloge biologique qui parle ? » Il ne voulait pas exiger un enfant d'elle si elle ne le désirait pas. Il aimait l'idée, oui, mais avait du mal à se projeter dans une vie où il serait père. Pas par peur, juste qu'il ne savait pas s'il serait un bon père. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il pourrait réellement vouloir un enfant uniquement s'il savait que c'était son désir aussi. Elle devait réellement et pleinement le vouloir.

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Dim 1 Nov - 11:51
Malina ne s’attendait pas à grand-chose en guise de réponse. Il faut dire que même si certaines idées la traversent de temps à autre, si forcément elle réfléchit à certains sujets, ce n’est pas pour autant qu’elle pense sérieusement à les mettre en pratique. Pourtant, cette histoire d’enfant, même si elle tâche de chasser cela de sa tête à chaque fois que ça s’y glisse, il faut avouer que c’est de plus en plus présent. Etrangement, elle ne l’a jamais dit à Cian, malgré qu’ils partagent tout, persuadée dans un sens que s’il n’en parlait pas, c’est qu’il n’en avait pas envie ; ou tout simplement que leur vie actuelle lui convient parfaitement ainsi, sans besoin d’en changer. Et il y a une partie de la Coréenne qui raisonne encore de cette manière d’ailleurs, d’où aussi le fait qu’elle ait continué à repousser l’échéance.

« Flatteur. » rie-t-elle légèrement face à ce flot de compliments qui la fait légèrement rougir. Il a vraiment le don pour lui faire ressentir qu’elle est une femme exquise et exceptionnelle, l’unique, même si son cœur est partagé. Elle finit par hausser les épaules, ce qui ne caractérise pourtant pas le fond de sa pensée, ayant du mal à avouer à sa moitié qu’elle y a songé bien plus que de raisonnable ces derniers temps. Pourtant, elle n’a aucune envie de lui cacher des choses, et sait qu’elle va devoir se livrer un peu plus, car c’est ainsi qu’ils fonctionnent.

« Peut-être un peu des deux. » finit-elle par avouer à demi-voix alors qu’elle reprend la fillette pour la bercer dans ses bras. « C’est surtout depuis que Maddi a emménagé… » C’est sans doute cet aveu qui est le plus difficile pour elle. « A voir que tout marche si bien entre nous trois, entre vous deux… » Elle marque un léger silence. « Ce n’est aucunement de la jalousie, bien sûr, mais ça me fait me rendre compte qu’un jour, si tu veux des enfants, ça sera encore possible avec elle, et pas avec moi… Et ça, j’avoue, j’ai du mal à l’accepter… De ne plus pouvoir te donner ce que tu voudrais. » Elle est juste un peu envieuse du fait que leur partenaire de vie soit plus jeune, et qu’elle, Malina Wells, ne pourra jamais revenir en arrière. « Alors, j’ai commencé à voir les bébés différemment dans la rue… à m’imaginer pousser une poussette… ce genre de trucs… » Un petit sourire vient se greffer sur le coin de ses lèvres. « J’adore tellement notre vie comme elle est que j’ai du mal à me dire qu’elle changerait… mais j’ai quand même l’impression que c’est le moment. » Et quand elle pose ses yeux sur la petite beauté qui trône dans ses bras, elle a du mal à penser le contraire. Elle s’imagine parfaitement un petit bébé avec les yeux bridés de sa maman, et la force herculéenne de son papa. « Mais… je sais pas si c’est une décision qu’on peut prendre que tous les deux… Je veux dire, ça engage aussi Maddi, dans un sens, non ? »

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Dim 15 Nov - 15:12
Barbie Girl
La conversation était soudainement devenue très sérieuse et Cian se disait que c'était probablement le bon moment. Ils avaient une situation stable, deux professions qui leur permettaient d'envisager un tel avenir, un amour toujours présent, et même s'ils avaient entamé une nouvelle forme de relation avec Maddi, ils trouvaient leurs marques et pouvaient envisager d'en parler avec elle pour se lancer dans une telle aventure. La question était donc seulement de savoir s'ils en avaient envie tous les deux. Vraiment envie. Il la laissa donc lui expliquer le fond de sa pensée.

« Oui, je pense qu'on devrait lui en parler avant de prendre une décision », avoua-t-il, serrant sa femme dans ses bras, posant un baiser sur sa tempe. « Et je crois que je comprends pourquoi cela te travaille... mais chérie, tu me donnes déjà tout ce que je veux. » Il lui sourit tendrement, la regardant avec adoration. C'est vrai qu'il aimerait l'idée d'avoir des enfants avec elle, mais même s'ils n'en avaient jamais, ça ne serait pas si atroce pour lui. En fait, il avait sans doute du mal à se projeter encore... même s'il devait avouer que l'image qu'il avait là sous les yeux, d'elle avec un bébé, était plus que séduisante. Cela ne signifiait pas que cela lui donnerait moins de valeur si elle ne pouvait pas lui donner un enfant un jour.

Il regarda la petite, puis sa femme. « On le fait alors ? On en parle à Maddi ? » C'était un grand pas. Pour leur couple, pour leur trio, pour leur vie à tous les trois. Mais il pouvait la voir. Une petite avec ses yeux et les traits de sa mère. Éternellement jeune et belle. Ou un petit gars, adorant le football et n'ayant d'yeux que pour sa mère. Oui, il aimait vraiment l'idée. Tellement fort, maintenant qu'il y pensait vraiment.

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Sam 28 Nov - 16:58
S’il y a une chose de sûre, c’est qu’ils ne peuvent définitivement pas prendre une telle décision seule. Si les réels mariages à 3 ne sont techniquement pas reconnus par le gouvernement américain, il n’en reste pas moins vrai que chacun des protagonistes a une part d’importance équivalence dans leur ménage ; alors hors de question de ne pas inclure Maddi dans cette décision. Malina ne doutait pas une seconde qu’ils seraient sur la même longueur d’onde sur ce point. Elle hoche donc la tête dans un sourire, et si son chéri cherche ensuite à la rassurer, il y a une part d’elle qui ne peut s’empêcher de penser que peut-être qu’il changera d’avis un jour, peut-être qu’il ressentira des regrets si vraiment ils n’ont pas d’enfants… elle préfère ne pas y songer.

« Oui. » Son ton est enjoué, mais apeuré aussi. Elle berce la petite dans ses bras encore une fois, ne pouvant s’empêcher de penser, que ça pourrait être le fruit de ses entrailles entre ses bras. « Elle ne doit tellement pas s’attendre à ça. » grimace la sexologue. « On a changé déjà tellement de choses dans sa vie… J’espère qu’elle ne prendra pas peur. » Si la cadette aime les sports extrêmes et les sensations fortes, la coréenne n’est pas persuadée que ce genre de sensation la séduise pour autant. Là est le problème : Malina connait par cœur son époux, mais pour ce qui est de leur amoureuse commune, il y a encore des parts de mystère à découvrir. La coréenne secoue la tête comme pour chasser les idées néfastes de son esprit. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Et, le négatif attire le négatif.

« Les grosses discussions m’ouvrent toujours l’appétit… » lance-t-elle comme pour changer de sujet. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on finisse de s’occuper de cette petite merveille, qu’on la couche, et qu’on passe aux choses sérieuses ? » Ce n’est pas une réelle question car elle connait déjà la réponse. Elle tend le bébé à Cian d’un geste tendre, décidé à ce que ce soit son homme qui lui donne à manger ; aussi parce qu’elle commence à avoir mal aux bras à force de la porter et de ne pas pouvoir se dégourdir les membres supérieurs. « J’espère qu’elle ne restera pas à l’orphelinat quand même… » lâche-t-elle dans un élan de désespoir, toujours aussi théâtral et extrême dans ses sentiments. Imaginer un avenir terne pour la petite lui plait guère.

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Mar 8 Déc - 18:19
Barbie Girl
Il comprenait l'inquiétude de Malina. Maddi était jeune. Elle avait encore le temps de s'installer avec eux, de prendre tout son temps, avant de décider si elle voulait ou non un enfant. Malina et lui étaient plus âgés, plus proche d'un âge où l'idée, l'envie, pourrait rencontrer des problèmes très concrets. La fameuse horloge biologique qui faisait tant de mal à la liberté des femmes n'était pas qu'une question de regard sociétal, mais belle et bien une réalité, quand la quarantaine approchait. Les deux femmes avançaient à deux vitesses sur la question de fonder une famille et pour la première fois, Cian se demanda s'ils avaient pris la bonne décision en décidant de vivre pleinement leur idylle à trois. Non. Il n'arrivait pas à ce dire que cela pouvait être un problème. Ils s'aimaient tous les trois, voulaient vivre leur histoire et étaient heureux de vivre ensemble. Un bébé... C'était un projet important, qui allait considérablement changer leur vie, mais il ne pensait pas que Maddi serait un frein à ce désir. Oui, elle pourrait se poser des questions et avoir des inquiétudes, mais ils en parleraient, aussi longtemps que nécessaire et Maddi serait libre de prendre sa place ou non dans ce projet. Ils trouveraient ensemble une façon de faire fonctionner les choses. Il l'espérait, bien sûr, mais il avait aussi de l'espoir. Maddi était une personne merveilleuse, altruiste et pleine de compersion. Elle pourrait comprendre et se réjouir pour eux.

Heureusement, les questionnements de sa femme ne durèrent pas longtemps et Malina trouva vite un plan plus intéressant pour la soirée que de s'inquiéter sans savoir et sans avoir réellement abordé le sujet avec la principale concernée. « J'aime beaucoup ce plan », affirma-t-il en prenant la petite, attendant que Malina ait préparé le biberon pour le donner à l'enfant. Une fois fait, il fit comme le lui avait expliqué son collègue, faisant faire son rot à la petite, avant de la bercer en chantonnant, jusqu'à ce qu'elle s'endorment profondément. Avec l'aide de Malina, ils installèrent la petite en sécurité dans un lit improvisé en toute sécurité, puis le couple décida de s'ils voulaient manger quelque chose, avant que le brun ne prenne sa femme dans ses bras. « J'espère qu'elle va dormir au moins quelques heures, parce qu'en attendant de mettre en route le projet, j'ai bien l'intention de m’entraîner », dit-il avec un sourire, avant de l'embrasser tout en la conduisant dans la chambre à coucher.

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