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jeby -- rainbow, sunshine and roomies.

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Lun 24 Aoû - 21:36
Alors qu'elle récupère les clés de son appartement, son coeur se serre à Jezabel. Elle qui était revenue et qui n'avait presque plus rien à part une valise remplie de vêtements, la voilà locataire d'un petit appartement dans Brooklyn. Est-ce qu'elle rêve ? Sûrement, ça ne peut pas se passer si aisément, même avec un dossier en béton, elle n'y croit pas. La deuxième étape est de faire revenir Joan dans sa vie. Ou du moins, dans son appartement. Ça a toujours été leur rêve à Joan et elle, d'habiter ensemble. Elles en avaient fait des plans sur la comète à imaginer leur futur chez eux. Elle l'a prévenu n'être que de passage à New York. Mais elle ne lui a pas avoué être revenue définitivement, elle voulait la voir pour lui dire. Et avoir les clés en main c'est encore un plus. Alors qu'elle enfile un jean et qu'elle dompte sa crinière, Jeza regarde le message que lui a envoyé son amie et note l'adresse avant de s'enfoncer dans les dédales du métro New Yorkais, ses écouteurs vissés sur les oreilles, le pas dansant, elle danse comme si rien n'importait, bousculant au passage un homme d'affaire un peu pressé. Elle lève les yeux au ciel quand elle l'entend râler, est à deux doigts de lever son majeur pour lui montrer qu'elle n'est pas d'accord. Et elle sort du métro quand la station indiquée est la bonne. Elle met l'adresse sur son gps pour avant de marcher jusqu'à l'adresse indiquée et elle toque. Quand son amie ouvre la porte, elle ne peut s'empêcher de la prendre dans ses bras. « Oh gosh I've missed you. » Et elle regarde Joan de haut en bas « You look fantastic ! » Et ce n'est pas un compliment forcé. Elle est vraiment magnifique. « How life is going ? » Elle parle trop Jeza, prfère nettement s'attarder sur la vie de son amie plutôt que la sienne, parce qu'après tout, sa vie est un chaos sans nom. Mais elle est censée n'être que de passage après tout. Et elle a envie de lui faire la surprise. Parce que Jeza elle est comme ça, imprévisible.

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Mar 25 Aoû - 16:06
Il avait fallu à Joan quelques semaines pour trouver le courage de rompre l'état d'hibernation sociale dans laquelle elle était entrée en posant ses valises à New York. Pour se débarrasser de la honte, surtout, d'être rentrée la queue entre les jambes, comme un petit animal blessé. La présence rassurante et le soutien indéfectible de Nahele l'y avait aidé, revoir Debbie aussi autour d'un plat de frites mais le réel coup de pouce, la véritable raison qui l'avait poussée à sortir de sa coquille était bien le retour de Jezabel en ville. Elles se connaissaient depuis des années et, certes, leurs vies avaient pris des chemins différents et Joan avait l'impression qu'elles ne s'étaient pas vues depuis une éternité mais il n'y avait finalement plus un océan entier entre elles, ni de problèmes de time zones pour planifier un verre de vin over FaceTime. L'occasion était trop belle et elle avait passé suffisamment de temps à s'apitoyer sur son sort. Elle n'avait pas hésité une seule seconde à lui envoyer l'adresse de ses parents qui, par bonheur, avaient déserté la maison familiale au profit de leurs obligations professionnelles — le genre de choses dont Joan n'avait plus vraiment à se soucier ces derniers temps.

I've missed you too, so, so much, glissa-t-elle contre les cheveux bruns de son amie, une fois que Jezabel eut fait son apparition sur le perron. Thank you, reprit-elle, des larmes dans la voix, ses mains retrouvant naturellement le chemin de son ventre arrondi. Elle attira Jezabel à l'intérieur, refermant la porte d'un bref coup de pied, vieux réflexe de l'adolescence dont elle n'avait jamais vraiment pu se défaire malgré les réflexions exaspérées de sa mère.

We're good. I mean, I'm not really sure where I'm going or even what I'm doing half the time but I'm good. Tea ? proposa-t-elle avec un grand sourire, l'image de sa mère jouant les parfaites hôtesses pour ses différents cercles imprimé dans son esprit. Or I can make you coffee too, it's been forever since I've had some but I can probably still get the coffeemaker going. Dramatic, Joan? Oh non, si peu. Ça n'était vraiment pas le genre de la maison. But how are you? How's, well, everything? I feel like we haven't talked in ages, let alone seen each other. Et si, ironiquement, la distance et l'absence était à l'origine de l'échec de son mariage, ça n'avait jamais ruiné la moindre de ses amitiés. Life was funny like that.

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Mar 1 Sep - 22:21
Jeza n'avait pas réfléchi quand elle avait apprit qu'elle avait l'appartement. C'était avec Joan qu'elle voulait partager cet appartement et personne d'autre. Et ça ne changerait pas avec le temps. Joan est et a toujours été celle avec qui elle se voyait partager un appartement. Crier sur des chansons, hurler sur des musicals. Tant de choses qu'elle aime chez Gaby qui lui manquait à Londres. Londres où elle n'avait que trop peu d'amies. Londres où les after work se résumait à sa seule collègue gentille bien que trop à fond sur ses chats. Et même si Jezabel aime les chats, au bout d'un moment c'est lourd et long. Et puis ses 30 ans, autour d'un pauvre muffin de Tesco parce que William avait du travail, William était en planque ce soir là, pas foutu de ne pas accepter de travailler le soir de l'anniversaire de sa femme. Elle l'avait eu en travers ce soir là. Et Joan lui avait manqué. Même si les Facetime étaient là, ce n'était pas pareil, pas pareil du tout. Alors c'était avec bonheur qu'elle retrouvait son amie avec son ventre bien arrondi.

Elle rentre à l'intérieur de la maison, les mains dans ses poches qui enserrent les clés de son appartement, clé qu'elle a hâte de lui donner parce qu'après tout, c'est comme ça qu'elles sont. Imprévisibles. « Tea, of course ! And I think that you're going to something really great. You're gonna be a good mum darling. » Et Jeza dépose une main sur l'épaule de son amie pour la rassurer, le pouce qui va et vient de façon douce et rassurante. « No worries, Tea is good. » Après tout, Jezabel s'est découvert une passion pour le thé depuis Londres alors autant mettre à profit cette nouvelle passion et ne pas embêter son amie avec une machine à café qui pourrait être capricieuse. Elle souffle un peu quand Jo lui demande comment va la vie. « Hm well, not good. » préfère avouer Jezabel sans prendre le temps ni la peine de mentir. « I am getting a divorce. Well, Will has to sign the goddamn papers but... I'm officially back in New york. » Elle n'est même pas triste Jeza, parce que c'est comme ça que ça devait se passer selon elle. Pas autrement. « Speaking of come back... » Elle sort les clés de sa poche pour les tendre à Gaby qui est en train de s'affairer pour le thé. « I want you to be my roomie. Please don't scream. But the appartment is a-ma-zing. »

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Mer 2 Sep - 11:01
You're gonna be a good mum. Combien de fois l'avait-elle déjà entendu en un peu plus de deux semestres de grossesse ? Dans la bouche de ses proches, dans celles des voisin·e·s, dans celles d'inconnu·e·s. À croire qu'il s'agissait du compliment de base à offrir à toute personne enceinte, right after that glow bullshit. De la part de Jezabel pourtant, de la part de quelqu'un qui savait avec quelle détermination et force Joan avait couru après la maternité — ce que ça lui avait coûté, aussi, et si Sutton était l'ombre au tableau d'un bonheur presque parfait, elle n'en restait pas moins un souvenir amer — ça n'avait pas la même saveur. Joan s'arrêta une seconde, souriant au-dessus du plan de travail, le picotement familier courant le long de son nez. Elle ravala ses larmes néanmoins, avec une brève quinte de toux et un sourire humide pour son amie, effleurant la main que la jeune femme avait posé sur son épaule, rassurante.

Thanks babe, souffla-t-elle, sans doute plus émue qu'elle n'aurait dû l'être, bouleversée par ces derniers mois tout à fait étrange et des hormones qui n'aidaient guère à garder sa grande sensibilité in check. S'éclaircissant la gorge, elle se dégagea doucement pour extirper casserole et tasses des placards — elle avait passé suffisamment de temps avec des drama queens britanniques pour avoir que l'absence d'une bouilloire ne devait pas être compensée par le micro-ondes — et changer, subtilement ou non, de sujet. Et Joan, qui s'attendait à l'étalage du bonheur conjugal de son amie, manqua d'en lâcher la tasse qu'elle avait en main à l'évocation d'un divorce. Surprise, elle cligna plusieurs fois des paupières comme pour s'assurer qu'elle était bien réveillée, que ça n'était pas une farce et qu'elles n'avaient pas accidentellement échangé de corps, Freaky Friday style. Mais non, c'était bien Jezabel qu'elle avait devant elle, narrant avec pragmatisme sa séparation et son retour à la maison. Enfin, à New York. Same difference, really. Bouche bée, Joan remarqua à peine les clés qu'elle lui tendait et la proposition soudain offerte.

You're... hold on, you're getting a divorce? What did he do? Jesus, I swear, if he hurt you, I'm gonna break his fucking knees. Les clés, finalement, attirèrent son attention, repoussant momentanément ses envies de meurtre — ou d'agression, Joan doesn't mean to kill anyone, Joan only meant to maim or seriously injure and all that — dans un coin de sa tête. You wanna... live with me? You realize it's not just me you'd be living with, right? Like, there's this one too, elle désigna son ventre, certes difficilement manquable mais elle n'était pas sûre, en cet instant précis, que Jezabel l'avait remarqué, Sutton's not in my life anymore so I'm gonna be a full-time single mom. With an actual baby who might keep you up at night and all. I don't, I don't wanna impose that on anyone. I mean, my own wife didn't want that for herself, so... So why would anyone willingly choose that? Exception faite de Nahele, peut-être.

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Dim 6 Sep - 17:09

S’il y a bien quelque chose dont Jezabel est sûre c’est du fait que Joan va être une maman exceptionnelle et qu’elle sera là pour l’épauler, la guider et l’aider. Comme sa conscience, le genre de personne qui reste sur un coin de l’épaule pour donner des conseils et offrir de la tendresse et des câlins quand les questionnements prennent place et font trop de mal pour faire du bien. Et elle ne peut s’empêcher de sentir son coeur qui loupe un peu un battement quand elle voit les yeux emplis de larmes de son amie et son envie de ne rien montrer, même si Jeza le voit bien que ça ne va pas. Peut-être qu’elle ne devrait pas s’étaler sur un plateau le fait qu’elle a demandé le divorce, le fait que les papiers ne demandent certainement qu’à être signé par une personne qui ne souhaite pas divorcer. Jezabel devrait le rappeler, devrait peut-être lui dire de nouvelles choses horribles mais pourtant, elle n’y arrive pas, l’acidité des mots qui restent coincés dans le fond de la gorge dès lors que la première intonation résonne dans l’oreille avant qu’elle ne finisse par raccrocher, trop faible pour continue cet appel qui finirait sûrement par la torturer. Elle remarquait bien la réaction de Joan et elle n’en attendait pas moins, quand on sait combien de temps ils se sont tournés autour, combien de temps ils ont mit avant de se mettre ensemble et tutti quanti. A toutes les questions de Joan, Jeza secouait la tête négativement.

Hold on, hold on. He didn’t do anything. It’s me. I just… I was just homesick and I needed to come back.

Pourquoi un divorce si c’est uniquement le mal du pays qui lui faisait du mal ? Parce qu’elle savait que William ne la laisserait jamais partir pour si peu, il aurait essayé de trouver des solutions, mais la seule solution c’était le divorce pour qu’elle se sente de nouveau libre. Elle qui avait crié au monde entier qu’elle n’avait besoin de personne pendant tant de temps. Et elle hausse la tête à la demande de Joan.

Yes, I wanna live with you. Et elle continue à secouer la tête à chaque mot de Joan. I know that there’s this one too. And I don’t care about baby crying all night and stuff. I wanna live with you, ‘kay ?

Jezabel la regarde avec sérieux, et elle se rapproche d’elle pour la prendre dans ses bras avant de l’embrasser sur la joue.

You’re gonna be an amazing mom and I’m gonna be here to wake up if you need some rest, okay ? Well. I wanna be his or her godmother if I have to wake up in the middle of the night. And to return to William… I told him that I wanted to go back to New York… And… I told him that I wanted to divorce, and I told him that he was the biggest mistake of my life. And I know that I’ll be much better here. Conclut-elle en prenant une gorgée de thé. So, you said yes ?

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Lun 7 Sep - 23:55
Évidemment que sa première hypothèse, celle que lui criait son instinct, portait le blâme sur le mari. Ex-mari. Willy ? William. Whatever. Joan ne détestait pas les hommes, pas vraiment, mais force était d'admettre qu'une partie d'entre eux n'était pas franchement fiable ni très fréquentable. Elle avait croisé suffisamment de producteurs étouffés par leurs très nombreux privilèges pour avoir quelques réflexes — certes pas des plus glorieux mais que l'expérience lui donnait raison — lorsqu'il s'agissait de la gente masculine. Aussi eut-elle bien du mal à dissimuler sa surprise lorsque Jezabel avoua que ce n'était pas lui, finalement, qui se trouvait à l'origine de la séparation. Oh, lâcha-t-elle pour toute réponse, paupières papillonnant rapidement tandis qu'elle enregistrait l'information. Well, it was probably for the best. Il lui aurait été un peu difficile de traverser l'Atlantique à un stade si avancé de sa grossesse et attendre aurait probablement exacerbé colère et désir de venger son amie.

Mais Wilhelm l'Ex-Mari n'était pas le plus important et Joan eut tôt fait de le chasser de ses pensées, éclipsé par la proposition inattendue de Jezabel qui l'arrêta quelques instants dans la préparation du thé qu'elle reprit avec des mains tremblantes. Emménager ensemble, en temps normal, n'était pas une décision anodine à prendre et Joan, en l'occurrence, et le bébé venaient en package deal. La présence d'un enfant impliquait tout un tas de responsabilités que peu de gens, y compris la propre de femme de la grande blonde, était prêt à assumer. Mais Jezabel en paraissait consciente. Mieux encore, elle n'avait pas l'air effrayé, ni dégoûté par l'idée de revenir vivre à New York pour se retrouver potentiellement noyée sous les couches, les biberons et les pleurs au beau milieu de la nuit. L'idée amena des larmes dans les yeux de Joan qui s'empressa d'enfouir son visage dans les cheveux de son amie, vaguement agacée par cette extrême sensibilité qui rythmait ses journées et avait fait exploser son budget kleenex.

You're awesome, you know that? Like crazily so, bredouilla-t-elle, secouée de sanglots et de couinements dont elle aurait sans doute eu honte dans une autre situation, anyone would run the other way but you, you're- you're amazing Jez. Thank you. Elle resserra son étreinte sur les épaules de son amie, autant que le lui autorisait ses deux trimestres bien tassés de grossesse. The angle was a bit awkward, the hug was far from perfect in Hallmark movie standards for such emotional scenes but then again, life wasn't either. Pourtant, c'était exactement ce dont Joan avait besoin. Du soutien, le vrai. Sans fausse compassion, sans la retenue dont s'entourait ses proches qui ne voulaient pas s'en voir demandé trop. C'était de Jezabel, finalement, dont elle avait besoin. Screw Walter, screw Sutton and all the rest. We should start a club, reprit-elle en reniflant, un sourire bête illuminant ses traits, the Dazzling Divorcees or something. Once that dude has signed the paper and I've found the courage to, you know, get that divorce business on the road with my wife. Ex. With my ex. Still gotta get the hang of it but, yeah. Oh, ça, ce n'était pas encore à l'ordre du jour mais ça viendrait, chaque chose en son temps.

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Ven 18 Sep - 16:40

Jezabel n’aurait jamais pensé, des années en arrière, qu’elle se serait mariée, puis qu’elle aurait divorcée avant de venir geindre dans les jupes de sa meilleure amie -enceinte- pour qu’elle vienne vivre avec elle, ‘cause we all know that NY’s apartment rental are so damn expensive. Mais elle était plutôt heureuse de ne pas s’être prit un refus simple et catégorique par Joan. Après tout, Jezabel la connaissait et elle se doutait que revenir chez ses parents n’étaient sûrement pas une aspiration de vie à long terme pour la blonde. Alors si elle pouvait ouvrir la cage de son amie pour qu’elle vole de ses propres ailes, c’était tout bénéfique pour une acceptation de la part de la blonde. Même si elle pensait qu’elle était à deux doigts de fuir pour aller casser la gueule de William, elle la rassurait et elle pensait avoir réussi. Jeza avait plus que hâte de pouvoir aménager la chambre du bébé de son amie et de la ou le voir grandir au fur et à mesure du temps qui passait. Elle ne dirait peut-être plus ça quand elle aurait des heures de sommeil en moins parce qu’il faisait ses dents ou autre joyeusetés qui arrivent en package avec l’arrivée d’un enfant, mais tant pis. Elle voulait emménager avec sa blonde et elle n’aurait pas accepté quarante-deux excuses toutes plus bidons les unes que les autres. Et quand Joan se blottissait contre elle, Jeza ne pouvait s’empêcher de la serrer -dans la mesure du raisonnable-, dans ses bras pour la réconforter, essuyant même les joues baignées de larmes de son amie. Maybe it’s because I love you and I want the best for you and the baby ? Demande t-elle en riant un peu, acceptant l’étreinte plus que poussée de son amie. - No need to thank me okay ? It’s pretty normal. Du moins dans le monde de la brune qui voulait le bonheur de tout le monde quitte à mettre le sien de côté. Elle n’était pas vraiment heureuse Jezabel, mais elle préférait donner le change et rendre heureux les autres, peut-être que le karma le lui rendrait, un jour où l’autre. Elle restait alors la, son amie dans les bras, les yeux clos, la laissant reprendre ses esprits avec attention et avec patience, avant de se mettre à rire à son idée. - Well, yes, we should do that. To be honest, I don’t Think that he’ll sign the paper… But if I have to hire a lawyer I’ll do it. Even if it’s wasting money… I guess it’s for my happiness. Pas vraiment sûre cependant mais elle ne peut pas reculer, elle n’en a pas envie. Elle a envie de se séparer de toutes ces années londoniennes qui, même si elles étaient bonnes, étaient tout autant interminables et longues. Elle se décalait alors pour regarder Gaby après avoir prit une gorgée de café - You really sure that you want to go on that road with Sutton? Demande t-elle, un peu d’inquiétude dans la voix. I mean, I will never ever stop you with all that divorce process, but I want you to be sure that it’s what you want, I don’t want you to be sad because you wanted the opposite. I know this feeling and it’s not particularly pleasant if you want my opinion.

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Lun 21 Sep - 14:09
Si Joan était quelqu'un de relativement optimiste, elle n'en était pas moins lucide. Les gens allaient et venaient, les amitiés se nouaient et se défaisaient au gré des années, et il n'y avait pas ou peu de choses à faire pour empêcher ça. And then there was Jez, popping out from nowhere, offering her shelter and support. Qu'avait donc bien pu faire Joan dans une vie antérieure pour mériter un tel soutien ? I love you too, bredouilla-t-elle entre deux larmes, sourire noyée par les émotions. Stupid hormones, really. Side note, Sutton aurait probablement beaucoup à apprendre. Elles étaient mariées et si, admittedly, Joan avait été bien plus enthousiaste que sa femme à l'idée de fonder une famille, elle ne l'avait pas contrainte à sauter le pas. Mais sa carrière était manifestement bien plus importante et son emploi du temps, bien trop chargé, pour faire le simple effort d'être là. Et Jezabel qui, techniquement, n'avait rien à voir avec cette histoire, avec ce bébé et qui aurait très bien pu se contenter de seulement accompagner Joan en virée shopping, lui offrait bien plus que ce que Sutton avait été capable de lui apporter ces derniers mois. Elle le savait depuis un moment, s'en doutait depuis plus longtemps encore, mais la proposition de son amie rendait la chose bien plus réelle. Plus définitive. Le divorce lui apparaissait soudain comme une évidence et si elle ne s'était pas sentie suffisamment forte pour emprunter ce chemin-là jusqu'à présent, Joan savait qu'elle pourrait compter sur Jez pour l'épauler. I'm sure, reprit-elle, plus calme, mains légèrement tremblantes autour de sa tasse d'infusion, she's not here, you know? She's not- I don't think that's the life she wanted and I'm tired of asking her to change for me. It's not right nor fair to anyone. I mean, she came out for me, you know? For us. I think she's done everything she could for this to work and in the end, it didn't. Maybe it wasn't meant to be. But it's alright. It won't be pretty and I'm gonna have to accept that I failed one of my dreams but- I have to think about the baby too. Seeing your parents tear each other apart while pretending to stay together for your sake, it's just- it doesn't make sense. Just like Sutton and I don't make sense anymore. So, yeah, guess we'll discover the joy of hiring lawyers together too, eh? What a mess. Si on leur avait dit un jour qu'elles se retrouveraient dans cette situation, les filles ne l'auraient sans doute pas cru. Pas Joan en tout cas, si obsédée par l'idée d'avoir la famille parfaite.

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Lun 19 Oct - 10:29
Elle était soulagée Jeza, de savoir que Joan (et non Gaby) avait accepté de vivre avec elle dans son nouvel appartement. Bon, pour l’instant, il n’y a rien de plus que des cartons, des meubles encore emballés et des valises pleines de vêtements. Des pots de peinture a même le sol parce qu’elle veut repeindre certains murs et le propriétaire des lieux lui a donné l’autorisation mais savoir qu’il va y avoir de la vie plus que de raison rend Jezabel plutôt heureuse et même si elle s’en veut d’avoir fait pleuré son amie -hormones and stuff- elle est heureuse de savoir qu’elle n’habitera plus seule. Parce que Jezabel n’a jamais été seule, ou du moins, elle n’a jamais vraiment vécu seule. Et retrouver son amie, c’est la meilleure des choses qui pouvait lui arriver. Elle s’inquiétait tout de même pour son amie, parce qu’elle voulait être sûre que le divorce soit une bonne idée pour elle et que ce soit acte dans sa tête, plutôt qu’elle ne pense que c’est le cas et que, quand le divorce sera prononcé, elle s’en veuille et revienne en arrière. Même si Jeza est presque sûre que Joan est persuadée que c’est la bonne solution, elle préfère tout de même lui demander plutôt que de passer à autre chose. Même si elle n’est pas sûre de son envie quand à un divorce avec William, elle s’est promit de ne pas flancher si un jour, il revenait à débarquer, elle s’est promit de ne jamais recracher pour lui, pauvre idiot qui l’a délaissé trop souvent et qui n’a pas compris que quand elle lui faisait part de son mal-être, ce n’était pas une idée saugrenue, ce n’était pas une passade, c’était réel et il n’a rien vu. Et le discours de son amie sur sa vie et son divorce a venir, serre un peu le coeur de Jeza mais elle enserre sa tasse de ses mains pour ne rien dire de stupide. - Yeah, I understand babe. Elle comprend réellement ce qui passe par la tête de Joan a cet instant précis - Even if someday you think that divorce was the worst idea ever I’ll be there to cuddle you and to remind you every words you said ‘Kay ? Elle serre la main de son amie finalement avant de la regarder - Yep, that’s a goddamn mess but… it’s for the good and our mental health. We can’t be trapped in a unhealthy relationship. Elle essaye de se persuader Jeza, et elle y arrive partiellement, même si un côté de son esprit se dit que c’est toujours une mauvaise idée de divorcer, l’autre moitié -plus pragmatique- est sûre qu’elle fait le bon choix. - Well, enough joking, when do you wanna come ? I have painting to do, but your room is waiting for you, and the baby’s room Will be ready when you’ll come. Except if you have a particular idea, we can see that together when you’ll be here.

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Sam 14 Nov - 12:04
Il y avait quelque chose de vaguement drôle à ce qu'elles retrouvent toutes les deux dans une situation si similaire. Elles ne se ressemblaient pourtant pas tant que ça mais il fallait croire que rater son mariage n'était pas le privilège d'un seul type de personne. Quelque part, in a selfish, twisted way, c'était réconfortant de savoir que Jezabel comprenait, comprenait vraiment et qu'elle ne se contentait pas de compatir deux minutes par pure politesse. Joan acquiesça donc, sourire humide sur les lèvres et dans les yeux. I hope so. And same to you, you know. We won't make the same mistakes twice. And I mean, going back to your ex never makes good songs anyway, ajouta-t-elle avec un bref éclat de rire pour dissiper la tension qu'elle sentait courir le long de ses doigts. L'idée lui avait traversé l'esprit plus d'une fois au cours de ces derniers mois, tout balancer de nouveau dans ses valises et retourner à Venice, accepter que c'était la vie qu'elle avait choisi et que ça ne changerait jamais. Elle y avait pensé, le temps d'une seconde ou deux, juste assez longtemps pour que les souvenirs des soirées en solitaire, des dîners reportés, de toute l'amertume qui accompagnait sa seconde place derrière la carrière de sa femme lui reviennent en mémoire. Non, ça n'aurait pas pu continuer longtemps comme ça, pas avec un enfant. Et même sans ce bébé. Joan méritait mieux, elle méritait plus et sans doute aurait-elle besoin de Jezabel pour le lui rappeler. Après tout, il y avait fort à parier que le silence de Sutton était aussi l'une des raisons pour lesquelles elle n'avait pas pris de vol retour pour la Californie.

Jezabel, bless her heart, chassa bien vite leurs échecs amoureux pour de bien meilleures perspectives, ramenant un sourire sur le visage de la blonde. Elle haussa les épaules. I don't know, when can I get there? I mean, I don't have much to pack, except clothes. And baby clothes. Especially baby clothes. They're not here yet but they got enough to be dressed at least til they're 2, if not older. Voilà où on en arrivait quand on laissait Joan seule avec une connexion internet et beaucoup trop de sentiments ignorés. I haven't- haven't really thought about the baby's room. Or anything, except goddamn clothes. It's pretty stupid, right? Coming all the way here with no plan when I could've just, dunno, stayed in California and actually plan that divorce properly. Anyway, no, I don't, didn't really have anything in mind, except not going into the whole gender norms thing, not exactly my style you know. Fort heureusement, ce n'était pas non plus le genre — ha, ha, ha — du reste de la famille et personne n'avait trouvé à redire quand Joan avait annoncé qu'elle n'avait pas besoin d'une baby shower ni d'une gender reveal party. Le contraire aurait été étonnant. But are you sure babe? That you're ok with this? Elle désigna son ventre d'un bref mouvement de main. I know I asked and I know you mean everything you've said but- I don't know, I'm just amazed that you'd be ready to basically coparent with me when my own wife, well, didn't seem that much into the idea, come to think of it. I don't wanna ruin your life by trapping you into this too, avoua-t-elle après une seconde, la gorge serrée. Just because she was ready to have a baby didn't mean everyone was, she had learned that the hard way.

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Dim 6 Déc - 17:10
Jeza était sur un petit nuage depuis que Gaby avait accepté de réemménager avec elle. Ou plutôt d'emménager. Elle se revoit encore, avec la blonde, à faire des plans sur la comète d'une possible colocation. Et puis, voilà, ça devient réel. Tant d'années après. Il leur avait fallu deux mariages, et deux (presque) divorces pour se retrouver et pour finir par habiter dans le même appartement et ça lui soulageait le coeur. Parce qu'elle ne se voyait habiter avec personne d'autre que son amie, pour ce retour à New York. Et Jeza ne peut s'empêcher de rire quand elle parle de chansons. Elle est au courant plus que n'importe qui Gaby, que ça ne fait pas de bonnes chansons. Et Jeza hausse les épaules You can come whenever you want. I can help you with packing and all the unpleasant stuff. Parce que Jeza c'est ce qu'elle déteste faire des cartons, mais à deux c'est toujours mieux. Et Jeza hoche positivement la tête quand elle lui demande si elle est sûre I'm absolutely sure about two things darling, that I love you, and I want you to be a part of my everyday life in a platonically way. And I wanna coparent with you if you want me to do it. Elle pourrait même se lever en pleine nuit si Gaby le voulait. Jeza était prête à faire des tonnes de concessions pour son amie, pour sa meilleure amie. Et quand bien même, elle n'était pas prête à avoir un enfant, elle ferait des efforts surhumains pour son amie. Pour qu'elle se sente bien. Pour qu'elle se sente chez elle. Et elle sent la tristesse dans la voix de son amie alors elle va la prendre dans ses bras et colle sa tempe contre celle de Gaby We'll do that together. and we'll be super happy. prononce t-elle, sûre d'elle. But for now, I gotta go. I have grocery shopping to do and I have to get my job back. I'll text you the address and you'll tell me when you wanna come 'kay ? Elle embrasse la joue de son amie avant de récupèrer sa veste et de filer, en chantant. Une paire de clé en moins et une place dans le coeur remplie de bonheur.

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