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don't blame it on alcohol

@ Dr Akopian

Dr Akopian
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Mer 26 Aoû - 18:48
blame it on bullshit


@Noam Henderson a décidé de faire la fête ce soir et malheureusement son cavalier de la soirée en la personne de son meilleur ami a décidé de lui faire faux-bond ! Que cela ne tienne, il va tout de même faire la fête maintenant qu'il s'est perdu dans Manhattan. A croire que son meilleur ami est sa conscience puisque c'est dans un état plus que lamentable que le ramasse @Klemen Višnar ! Va t-il décidé de jouer l'ange gardien jusqu'au bout et le ramener chez lui pour qu'il puisse passer la nuit ou va t-il décider de faire comme si de rien n'était et laisser Noam continuer sa soirée déjà bien alcooliquement entamée ?

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Si besoin de petits coups de peps, n'hésitez pas à demander au Dr.Akopian ! Et pour mieux discuter, vous pouvez vous créer une conversation de groupe par ici

@ Invité

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Jeu 27 Aoû - 14:49


Don’t blame it on alchool
“Last Friday night yeah we danced on tabletops and we took too many shots. Think we kissed but I forgot. Last Friday night yeah we maxed our credit cards and got kicked out of the bar. So we hit the boulevard. Last Friday night we went streaking in the park. Skinny dipping in the dark. Then had a ménage à trois. Last Friday night yeah I think we broke the law. Always say we're gonna stop-op oh whoa”

Cela n’en finira donc jamais. Quoi que tu fasses, où que tu sois, l’exaspérante sarabande des salamalecs, ronds de jambes et autres courbettes sur fond d’hypocrisie, à laquelle s’adonne joyeusement les ploutocrates de tout poils, arrive toujours à te rattraper et a l’horripilant chic pour se rappeler à ton mauvais souvenir. Tu crois la tenir, elle t’évite ; tu crois l’éviter, elle te tient. Pourtant, rien ne prédestinait à ce que cette journée vire au cauchemar. Bien au contraire, elle semblait avoir tout pour être des plus agréables et délectables … du moins, en théorie et sur le papier.

Aujourd’hui sonnait le cinquante-neuvième anniversaire de la World Wildlife Fund. L’emblématique Organisation Non Gouvernementale au panda, vouée à la protection de l’environnement et au développement durable. Des causes qui te tiennent tout particulièrement à cœur. Généreux donateur de longue date, élevé au rang d’Ambassadeur de la Fondation dans les pays d’Europe de l’Est, les hauts dirigeants n’ont bien évidemment pas omis de te convier au grand rassemblement annuel. Mieux encore, les organisateurs ont tenu à ce que tu fasses un discours. Privilège que seule une poignée de bienheureux ont la chance de se voir octroyer. Plus que flatté, tu as donc aussitôt pris la plume et entrepris la rédaction d’un petit laïus, que tu espérais un tant soit peu inspirant. Un ouvrage sur lequel le sempiternel perfectionniste que tu es, a planché pendant près de quinze jours. Rien ne devait être laissé au hasard pour le jour J. Et c’est dans le théâtre de l’écrasant Rockefeller Center, parmi tout un parterre de sommités, célébrités et grands pontes, qu’il est arrivé. L’instant T.

Le pas léger et assuré, tu t’es avancé à la tribune. Une prompte accolade échangée avec Angelina Jolie – t’ayant précédé au micro et récoltant encore une salve d’applaudissements à tout rompre – comme il est de bon ton de le faire entre âmes du beau monde. Vingt minutes montre en main pour accrocher l’attention, sensibiliser, voire susciter une vive émotion chez l’assistance écoutant de toutes ses oreilles, un speech que tu connaissais presque sur le bout des doigts à force de bachotage intensif. Un souffle vibrant habita ta verbe, ponctuée de furtives œillades en direction des notes posées sur le pupitre. Tout y passa. L’irréfrénable hausse du braconnage, et la nécessité de punir encore plus sévèrement les personnes se rendant coupables de ces actes innommables. L’urgence d’arrêter l’exploitation des énergies fossiles, et d’intensifier le recours à des alternatives renouvelables. Le besoin pressant d’augmenter le nombre de réserves naturelles, et de tout mettre en œuvre pour veiller à la reproduction des espèces menacées. La sonnette d’alarme tirée quant aux ravages de la déforestation incessante, et l’importance d’une politique conquérante de reboisement à l'échelle planétaire.

Une allocution qui te valut également une standing ovation, sitôt que le Président de la Fondation scanda ton nom. Les iris scintillantes et les pommettes rosies, ce fut le myocarde galopant et la gorge nouée que tu inclinas la tête. Sourire aux lippes, ces dernières se mouvèrent en un “merci” inaudible et étouffé par la clameur de la foule. Echangeant dans la foulée un poignée de main avec le respectable Monsieur Lambertini, l’esquisse sur ton joli minois si figea comme un vieux fond de sauce, lorsqu’il invita la foule à rejoindre la salle de bal du troisième étage pour prendre part au dîner, devant conclure en apothéose cette journée à marquer d’une pierre blanche pour la cause animale et environnementale. Aussitôt, tu te maudis pour ne pas avoir pris la peine de lire les petits caractères, figurant tout en bas du bristol d’invitation reçu quelques semaines auparavant. “C’est tout les bourges, ça … .”, te dis-tu d’un air maussade en ton for intérieur. Il n’y a bien qu’eux pour transformer un moment tutoyant la perfection, en torture absolue. Personne n’a jugé utile de les informer que parfois, le plus est l’ennemi du bien ? En un claquement de doigts, tes plans pour la soirée venaient de changer du tout au tout. Toi qui voulais prendre de l’avance en potassant des sujets qui t’attendront à la rentrée sur les bancs de Columbia, et parfaire ton maniement de la suture en t’exerçant sur une banane, à l’instar d’une certaine Cristina Yang … c’est raté !

“No complain ; no explain”. Tu as pris sur toi, ravalé ta colère balbutiante, et t’es efforcé, autant que faire se peut, de te plier de bonne grâce à toutes ces assommantes mondanités. Solennité et dignité à la rescousse. S’ensuivit pour la énième fois, le cortège du serrage de paluches et des baises-mains antédiluviens. Quelques remerciements formulés tout en modestie et en retenue, aux nababs venant te féliciter pour ta prise de parole. D’autres vinrent quant à eux prendre des nouvelles de ton vieux. “Oh oui, il va on ne peut mieux. Bien qu’il déplore cependant, de ne plus vous voir aussi souvent au Country Club pour vous battre au golf.”, répliquas-tu dans une risette cabotine, en trempant tes pulpeuses dans une lichette de champagne en guise de ponctuation. Le bouquet vint cependant des rombières, engoncées dans leur fourreau griffé et dont la dentition à la blancheur trafiquée occultait presque l’éclat de leur trois rangs en perles de culture. Avides de caser leur descendance, elle n’eurent de cesse de te rebattre les oreilles en chantant les louanges de leurs filles. Ce à quoi tu rétorquas par un “Vraiment ?”, à l’intonation émerveillée toute aussi factice que l’expression peinte sur ton faciès. Les malheureuses … si elles savaient qu’elles avaient plus de chances d’obtenir satisfaction, en te vantant les mérites du pedigree de leurs fils !

Attablé en compagnie de gens qui t’affligent, il est donc inutile de préciser que tu n’as pas vraiment apprécié les mets, pourtant fins et délicats, au menu. Du bout des lèvres, tu n’as fait que chipoter caviar, darnes de saumon, langoustines, et autres tournedos Rossini accompagnés de son velouté aux morilles. La panse pleine de denrées au prix exorbitant, tu as fait ni une, ni deux et as déguerpi juste après la verveine. Enfin en l’occurrence, juste après l’arabica de Tanzanie, devant à lui seul valoir ce que les serveurs en chemise et veston vous l'ayant apporté, gagneront au sortir de cette soirée de dur labeur.

Assoupi sur le cuir odorant de la banquette arrière de la clinquante Lamborghini roulant dans un train de sénateur, tu émets un léger grognement lorsque le véhicule franchit un ralentisseur. L’arrivée à bon port est imminente. Bientôt, le moteur se tait et les faibles trépidations sous ton séant disparaissent. « Nous sommes arrivés, Monsieur. », t’apprend courtoisement le chauffeur. Tel un petit faon découvrant le monde, tu te risques à doucement ouvrir les paupières. Dans un éléphantesque bâillement, tu t’étires et déploies ton envergure d’albatros. Un coup d’œil jeté à travers la vitre teintée du véhicule, tandis que tu t'affaires à desserrer le noeud de la cravate t'étranglant le gosier. Une seconde qui meurt. Puis, tes yeux se métamorphosent en deux calots d’émeraude et se braquent à nouveau brusquement vers l’extérieur, en clignant à vive allure comme des feux de positions. Non, tu n’as pas la berlue. Il y a bel et bien un homme, dans un état d’ébriété plus qu’avancé, lové tel un boa constrictor autour du lampadaire s’élevant devant l’hôtel particulier familial. Serait-ce déjà le retour de la saison où les ivrognes se ramassent à la pelle ? “Hmm. Elle donne dans la précocité cette année … .”, songes-tu les commissures étirées en une risette un tantinet narquoise. Incroyable, mais vrai. Les poivrots viennent maintenant s’échouer sur les rupins trottoirs de l’Upper East Side. Encore quelque chose que tu n’aurais jamais cru sans le voir. Pas de doute, ce bon vieux Shakespeare avait ô combien raison : “Il y a vraiment quelque chose de pourri au Royaume du Danemark” !

« Souhaitez-vous que je m’en occupe, Monsieur ? », demande respectueusement le cocher des temps modernes. Les yeux plissés, tu scrutes attentivement la dépouille de l’homme joliment éméché. A la recherche d’une éventuelle forme suspecte au niveau de son jeans et sa veste, pouvant suggérer la présence d’une arme et donc d’un potentiel danger. Mais rien à signaler. « Non ça ira Vasilij, je vous remercie. Il se fait plus que tard. Vous pouvez disposer. », déclares-tu cérémonieusement en quittant l’habitacle et claquant la portière derrière toi. Tu fixes les feux arrières du petit bijou automobile, et les regardes rapetisser au loin avant que les ténèbres de la nuit ne les engloutissent complètement. Bras croisés, tu reportes ton attention sur l’individu comatant à même le bitume et hoches négativement la tête d’un air consterné, en arquant les sourcils. Tu ne comprends résolument pas comment on peut en arriver à se mettre dans un état aussi lamentable. En même temps, venant de la part d’un garçon issu d’une famille extrêmement convenable, où il aurait été inconcevable de ne serait-ce que se balader à la maison dans le plus simple appareil … est-ce vraiment étonnant ?

En t’accroupissant à côté du jouvenceau cuvant tout son soul, un haut-de-coeur t’empoigne et une grimace vient déformer ton visage, sitôt qu’un mélange de vapeurs d’alcools peu ragoutant te saute aux narines. Une chose est sûre, il est cent pourcents inflammable ! « Hey ! Tu m’entends ? Réveille-toi ! », dis-tu en haussant un peu plus ta voix chaude de slovène qu’à accoutumée, et en secouant son trapèze mollement soutenu par le réverbère. Pas de réponse. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué … ? Quelque peu inquiet sur les bords, tu poses l’index et le majeur sur son cou au niveau de la carotide. Un pouls. Irrégulier, mais Dieu merci mais bien présent. Phalanges placées au niveau de sa bouche et son sens olfactif, tu acquiers ensuite la certitude qu’il respire lorsqu’une exhalaison empestant la vinasse les caresse. Constat qui te coûte un profond soupir de soulagement. « Whoo ! Debout, maintenant ! », brames-tu en le secouant avec davantage d’intensité et en administrant de petites tapes sur sa mandibule. Dans l’expectative, et face à l’incertitude : tu es prêt. Paré. A être reçu comme un chien dans un jeu de quilles. A essuyer des remontrances, baragouinées dans un état de semi-conscience et n’ayant ni queue ni tête. A être envoyé sans ménagement sur les roses, alors que tu agis dans “l’intérêt du patient”. Ce qui devait être une belle journée, s’avère être en définitive un avant-goût des feux de l’enfer. Et un ivrogne à ta porte en guise de clou du spectacle et pour compléter le fiasco, un !
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Jeu 27 Aoû - 20:51

« blackson.... pour-quoi tu décroches pas, enfoiré. » il commence à sérieusement perdre patience noam. c'était censé être leur soirée. une bonne excuse pour boire, pour s'amuser, pour le regarder draguer des minettes, pour le taquiner sur sa patronne, sur ce slip doré qui moule parfaitement les parties de son corps. et au lieu de tout ça, au lieu d'être avec son ami.. noam ça fait plus d'une heure qu'il se retrouve tout seul comme un con, tout seul à boire, tout seul à tuer le temps, tout seul à se plaindre de la musique ou a bouger sur le tabouret du bar dans une gestuelle que lui-même n'est pas en état de comprendre. autant il déteste être seul, autant il n'a aucune envie de rentrer si tôt. noam pourrait envoyer un message à louisa, lui demander si elle serait d'accord de l'accueillir pour une petite fête privée chez elle mais, il ne voudrait pas déranger et à force d'enfiler les verres.. noam n'est plus vraiment un état de supporter une conversation sérieuse ou quoi que ce soit avec louisa. -quoi que.- après deux heures, il décide enfin de sortir, de rentrer chez lui, enfin c'était dans le programme, avant de partir totalement à l'opposé. « c'est.. l'aventure. » alors, qu'il pointe son bras en avant tel un super héros des temps modernes -c'est ce qu'il a vu dans un film avec espen, c'est pas ses propres goût qu'il faut juger- sur le chemin de sa destination inconnue, il en profite pour encore téléphoner à son meilleur pote, enfin son pote en carton. « ai-dan ?! pour-quoi tu me fais ça ? » pourquoi est-ce qu'il l'abandonne maintenant ? à son triste sort comme un enfant qui ne sait plus quoi faire sans son parent. il soupire, marche en titubant, l'air frais qui n'arrange clairement pas sa situation.

toujours coincée sur son portable, il envoie des messages à louisa -dont il ne se souviendra pas le lendemain- mais, tant pis sur le moment c'est une bonne idée. ça l'occupe, assez pour ne pas voir le poteau face à lui, assez pour se le manger en pleine tronche et de rester appuyé sur le poteau pendant de longue secondes. très très très longue secondes. jusqu'à fermer les yeux, jusqu'à finalement se sentir en sécurité contre ce poteau. il en vient à penser que c'est même plutôt confortable, qu'il a déjà connu pire comme situation et qu'il ferait bien une petite sieste de cinq minutes contre ce gentil poteau. un bonheur de courte durée, rapidement déranger, noam sent son corps bouger légèrement dans tous les sens. putain respectez moi un peu alors, qu'il ne se respecte même pas lui-même.. c'est beau. les mouvements qui deviennent plus intense, plus difficile à ignorer. c'est quoi les bails ? un tremblement de terre ou quoi ? « hum.. louisa laisse moi dormir. » qu'il répond en venant bousculer la tête de sa "copine" plus loin. « je rêve ou.. c'est pas comme d'habitude.. » sa peau était moins douce, moins délicate que dans ses souvenirs, comme si ce n'était pas la sienne, comme si finalement peut-être il s'adressait à quelqu'un d'autre. aidan il relève rapidement la tête, surpris par son mouvement, surpris par l'homme face à lui qu'il dévisage sans la moindre retenue. « t'es qui toi ? » noam ne va clairement pas retenir son prénom, ni même la moindre information mais, ça semble être important à savoir sur le moment. il observe rapidement l'homme face à lui, plutôt beau-gosse en vérité. un peu trop bien habillé pour le quartier. « pourquoi t'es habillé comme un riche.. ici ? » qu'il demande en laissant échapper un rire de ses lèvres. avant de remarquer les lumières, de tourner la tête, de tituber et de se rattraper à l'inconnu à côté de lui. en plus d'être beau il est musclé, faudrait qu'il le présente à quelqu'un celui-là. « wouah wouah wouah.. qu'est-ce que je fous là ? » il n'a quand même pas marché... si loin ? sans blague. lui qui voulait un peu d'action dans sa soirée. c'est gagné.

@Klemen Višnar don't blame it on alcohol 3974363061

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Ven 28 Aoû - 2:23


Don’t blame it on alchool
“Last Friday night yeah we danced on tabletops and we took too many shots. Think we kissed but I forgot. Last Friday night yeah we maxed our credit cards and got kicked out of the bar. So we hit the boulevard. Last Friday night we went streaking in the park. Skinny dipping in the dark. Then had a ménage à trois. Last Friday night yeah I think we broke the law. Always say we're gonna stop-op oh whoa”

Il est des jours où tu te demandes bien quelle espèce d’ordure finie tu as bien pu être dans une vie antérieure, pour que le ciel n’ait de cesse de te punir en t’envoyant des épreuves, toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres. Deux choix possibles. Soit tu es affublé d’un karma incroyablement pourri ; soit c’est la fatalité qui s’acharne. L’un ou l’autre … ce n’est franchement pas cool. Et ce n’est pas peu dire ! Si cette rocambolesque situation était la première du genre, tu en aurais presque le cœur rire. Malheureusement, il n’en est rien. Ce n’est en effet pas ton baptême du feu, entant qu’acteur secondaire dans la série “Soûlographie & CIE”. Désormais au plus fort de sa phase rebelle et insoumise, tu ne comptes plus les fois où tu as récupéré ta dilettante sœur Danica, dans un état sensiblement identique à la sortie d’un bar ou sur le parking d’une boîte de nuit.

Rien de surprenant donc, à ce que l’impression de déjà vu le sentiment d’avoir déjà vécu cette scène t’étreignent. Au risque de radoter comme un quarante-cinq tours rayés et de tomber dans la redite : cella n’en finira donc jamais ? A croire que tu es pris au piège dans un cauchemar éveillé, condamné à sempiternellement se répéter, tel une spirale infernale que rien ni personne n’est en mesure d’abolir. Passablement harassé, tu laisses s’échapper un râle crépitant aux allures complaintes, fermes les yeux et te masses lentement les tempes. Tu en arriverais presque à te demander ce que tu préfères. Avoir à souffrir de l’hypocrisie des richards transpirant la fatuité, ou jouer les gardes malades d’un pochard consommant sa cuite ? Entre la Peste et le Choléra … . Ton horoscope de ce matin t’avait prédit une rentrée d’argent, et un retour de flamme d’un ancien amour … force est de constater que les astres sont parfois têtes en l’air ! “Pourquoi moi … ?”, penses-tu en te lamentant silencieusement. Cils entremêlés, tu te pinces l’arête du nez d’une préhension pouce-index, et remues négativement le chef en soufflant comme une locomotive. C’est vrai ça, mine de rien : pourquoi toi ? Aurais-tu un écriteau clignotant punaisé sur le front, sur lequel il serait inscrit en Tahoma taille soixante-douze préposé aux gueules de bois ? On dirait, hein. En tout cas, tu vas finir par le croire et t’en convaincre à force.

Bon, vois au moins le bon côté des choses. Il doit bien y en avoir un, il n’y a pas de raison. Il y en a toujours un. Euh … . Bon sang, mais c’est bien sûr ! Considère cela comme une mise en bouche de ce qui t’attend, lorsque tu auras parachever tes études et amorceras l’impitoyable Internat de Médecine, au Richmond University Medical Center. Sois certain que tu seras amené à en gérer des cas merdiques du même acabit, quand tu enquilleras les heures de garde aux urgences – alias la mine, comme on la surnomme dans le milieu. Oui, tu devras garder tes nefs, te montrer affable, professionnalisante, faire preuve d’impartialité et traiter leurs maux avec la même rigueur qu’un blessé par balle ou un patient victime de traumas multiples. Challenge de tout les instants, et gageure ô combien épineuse. Qui sait ; peut-être que ces spécimens de bobologie te manqueront lorsque tu seras dans le jus, et goûteras la pression découlant du train de vie d’enfer que te feront vivre les titulaires ? Ouais non, il ne faut quand même pas trop rêver non plus. Il y a franchement très peu de chance, que cela puisse s’apparenter un jour à “La Mélodie du Bonheur”. Même en y mettant toute la bonne volonté du monde. Et Dieu sait pourtant que tu en as à revendre. A foison et profusion.

D’ici là, et en attendant le temps – qui viendra bien assez tôt – où les concepts de vie sociale et de sommeil ne seront bientôt plus que de lointains souvenirs, tu te retrouves à devoir jouer pour la énième fois le Saint-Bernard. Avec un parfait inconnu, qui plus est. Toi qui n’aspirais qu’à gagner ton lit King Size de fils de parvenus, et la chaleur de ses draps en soie. Si près du but. Plutôt frustrant, n’est-ce pas ? Plaît-il ? Toi, furieux ? Non pensez-vous … si peu ! Si l’on était dans un cartoon, ta gueule d’ange aurait déjà viré au cramoisi et des panaches de fumée jailliraient de tes ouïes. Aller, on se redit le sérénissime leitmotiv pour la route. “No complain ; no explain”. L’épitaphe tout trouvé pour figurer – le plus tard possible idéalement – sur ta pierre tombale.

C’est grave Docteur ? Bilan : pas de coma éthylique, ni de perte totale de connaissance à déplorer. Bonne nouvelle. La mauvaise ? Impossible de réveiller “le patient”, qui dort comme une souche, et ce malgré la débauche de stimulations que tu déploies. A deux doigts de perdre patience et de sortir de tes gonds, c’est alors qu’une illusion de réaction se fait sentir. Le damoiseau comateux à la tignasse noisette bascule légèrement. Les traits de son faciès s’enterrent dans le col de ta chemise Armani à trois mille boules, et le derme ivoirin de ta clavicule partiellement dénudée lui fait momentanément office d’oreiller de fortune. « Whoo, tout doux là ! », déclares-tu totalement pris au dépourvu dans un mélange de stupéfaction et d’étonnement, en redressant le buste et levant les mains.

A cet instant précis, tu penses être arrivé au bout de tes peines. Bien mal t’en as pris, puisque le meilleur reste encore à venir. “Louisa” ? De mieux en mieux … . Voilà qu’il s’imagine blotti tout contre sa chère et tendre, sa meuf, son crush inavoué, son plan cul ou Dieu seul sait quoi d’autre encore ! Et à en juger par la suite de ses divagations, tout porte à croire qu’il a le sentiment de prendre du bon temps. « Formidable … . », marmonnes-tu en roulant des prunelles chlorophylles, en direction de la voûte céleste criblée d’étoiles. Il n’y a pas à dire, tu as vraiment une chance insolente … ahem ! Pourtant, tu le savais. Tu savais qu’en te réveillant ce matin, tu aurais mieux fait de rester couché. Cela empestait le jour sans à des kilomètres à la ronde. Absolument rien ne t’aura été épargné aujourd’hui. Si avec un tel élan d’altruisme et d’humanité, tu ne parviens pas à composter ton aller-simple pour le paradis, c’est à n’y rien comprendre ! Et à vous dégoûtez de la foi chrétienne, si chère à “maman”, par la même occasion. Foi avec laquelle, tu te révèles être quelque peu en indélicatesse de surcroît.

L’inespéré pointe finalement le bout de son nez, et l’homme sous l’emprise de la boisson revient à lui. Comme quoi, “tout vient à point à qui sait attendre”. Le retour parmi les vivants est pour le moins violent, abrupt et brutal. Ce qui, tu peux le concevoir, est on ne peut plus légitime dans une pareille situation. Ses grands yeux chocolats, complètement rougis et explosés, te dévisagent avec insistance d’un air ahuri, alors qu’il se demande à qui il à l’honneur. Pas en ces termes précis, cela va s’en dire. L’alcool ayant ce fascinant pouvoir, d’annihiler la capacité qu’à l’être humain de formuler des phrases un tant soit peu élaborée. « Celui qui va t’éviter un séjour par la case cellule de dégrisement. Une chance pour toi que les flics ne patrouillent pas dans le coin. », te contentes-tu de répondre le timbre monocorde, en regardant la route et le trafic automobile plus que clairsemé en cette heure nocturne. L’expression niaise peinte sur sa bouille te désespère, et te fait prendre conscience que c’est comme si tu parlais à un dauphin. Toujours absorbé par la contemplation de ta personne, le joyeux drille pouffe et se gausse de ton costume trois pièces transalpin d’excellente facture.

Sourcil dressé, tu hisses et fais tourner ton index, tout en laissant ton regard faire la navette de droite à gauche, afin de l’inviter à jeter un œil aux alentours. Chose qu’il réalise et qui lui occasionne un choc, achevant de lui faire perdre l’équilibre. Venant se fracasser contre ta solide charpente, tu lui évites une collision avec le bitume en agrippant son biceps. Ni trop fort, ni trop leste. « Bienvenue dans les beaux quartiers de Manhattan ! Ce n’est pas vraiment ce que l’on a fait de mieux pour cuver peinard. », rétorques-tu le verbe badin, en te fendant à ton tour d’un éclat de rire, respirant un peu plus l’intelligence que celui de l’individu toujours niché contre ton torse en acier trempé. Remarque, et eu égard à son état, ce n’est pas bien dur et tu n’as franchement aucun mérite.

La légèreté t’habitant se fait toutefois la malle, sitôt que tu le vois continuer à regarder tout autour de lui affolé, comme un papillon de nuit coincé dans un abat jour. Désormais désolé et un peu peiné pour le malheureux, tu pinces tes lippes qui disparaissent en un fin filet. « Aller viens, je vais t’aider à te relever. », lui dis-tu d’une voix douce, calme et sur un ton lénifiant destiné à le rasséréner. Un de ses bras enroulé autour de ta nuque, tu passes alors l’un des tiens autour de sa taille. Paume arrimée contre son flanc, tu vous ramènes tout deux à la verticale, à la force des quadriceps. C’est dans des moments comme ça, que tu te dis que ça paye d’enchaîner des flopées de squats au Lift. Cahin-caha, vous progressez en slalom jusqu’au perron de ton humble demeure. Enfin, celle de ton vieux techniquement. « Attention ! Voilà, comme ça. Doucement. », dis-tu à mi-voix en l’aidant à s’asseoir sur les marches.

Siégeant à sa gauche, tu dégaines de la poche revolver de ta veste ton téléphone. Un rapide tour sur les pages jaunes du net, pour dégotter un numéro que tu composes dans la foulée, avant de caler l’appareil contre ton oreille. Un tonalité, deux tonalités … . « Oui, bonsoir. Serait-il possible de faire venir un taxi au quatre sur la soixante-quatorzième dans l’Upper East Side, s’il vous plaît … ? Merci beaucoup. Bon courage à vous, au revoir. », conclus-tu posément dans une déréférence et une courtoisie remarquables, avant de raccrocher. Smartphone rangé, tu lèves le nez vers le firmament et décoches un soupir, traduisant toute la satisfaction s’emparant de toi face au sentiment du devoir accompli. Perdu dans la contemplation des astres, la cheville remuant machinalement et trahissant ta nervosité. Tu tentes d’accrocher le regard de ta bonne action de la nuit. En vain. « Ca va aller, le taxi sera bientôt là. Respire à fond par le nez. », lui affirmes-tu sereinement de ta voix rauque, en posant une paume entre ses omoplates et lui frottant doucement le dos, dans le but de le ragaillardir. Des gestes, des attitudes et des égards qui ne sont pas sans rappeler, ceux que tu témoignes à ta sœur dans des cas figures équivalents. Que tu le veuilles ou non, tu es comme ça. Une belle âme, foncièrement bonne. Généreuse, altruiste. On ne se refait pas, comme on dit. Non … et de toute façon, tu ne le voudrais pour rien au monde.
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