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all i want is to be sure (debbie)

@ Invité

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#
Lun 19 Oct - 4:18
all i want is to be sure
@debbie sinclair & hope fawkes
Ça te fait bizarre de te rendre sur Broadway, encore plus parce que ça n’a aucun rapport avec Noé. C’est généralement elle que tu viens voir, en accompagnant ton fiancé plus souvent qu’autrement (et encore heureux en fait). Mais cette fois, ta conscience et ton coeur peut bien se porter puisque tu es là pour une toute autre raison. C’est Debbie qui t’a invité à assister à une répétition et autant dire que ce n’est pas une invitation que tu comptais refuser. Il y a quelque chose de fascinant dans l’univers de Broadway, peut-être parce que tu sais que tu ne pourras jamais l’atteindre. Si t’as le trac dans la grande majorité des circonstances qui te mènent sur une scène - même un simple panel dans une convention - tu vois difficilement comment tu pourrais un jour chanter et danser devant un public. Qu’importe au fond, pour le coup, t’es surtout bien contente de les voir à l’oeuvre.
Tu restes complètement silencieuse pendant une bonne partie de la répétition, craignant de les déranger dans leur rythme ou quelque chose comme ça. Tu te permets d’être un peu plus enthousiaste à la fin, applaudissant à chaude main - sans vraiment savoir si c’est quelque chose qui se fait pour une simple répétition. T’as pas l’impression, mais bon, tu peux bien faire savoir ton appréciation. Peut-être que tu pourrais ramener Owen pour le voir en bonne et due forme un de ces jours, s’il n’est pas trop occupé avec le travail.

Tu te relèves de ton siège pour t’approcher de Debbie - parce que tu te vois difficilement aller discuter avec les autres membres de la troupe. « C’était vraiment impressionnant ! » Même que t’as l’impression que c’est une formulation assez faible. « J’arrive pas à croire que vous faites ça plusieurs fois par semaine. » Tu pourrais jamais le faire toi et c’est étonnant, parce que tu te croyais vraiment en forme. Faut croire que c’est pas comparable vis-à-vis d’elle ou du reste de la troupe. Finalement, t’es bien contente d’avoir un métier où tu peux venir en pyjama une journée si l’envie te prend. Enfin, tu le ferais pas, ne serait-ce qu’il y a toujours le risque de croiser Soledad et on ne peut pas dire que tu serais à ton meilleur en pyjama. Pas que ce soit vraiment une préoccupation que tu devrais avoir - mais tu l’as. Tu chasses rapidement cette pensée de ton esprit - ce n’est pas le moment d’y penser - et reportes ton attention sur Debbie. Il y a tellement de questions que tu voudrais lui poser, par rapport à son métier oui, mais aussi par rapport à son implication au LGBT center et ce que ça peut vouloir dire. « Tu as toute mon admiration en tout cas. » Que tu finis par dire. Ce n’est pas une question, mais c’est révélateur. Parce que depuis le temps, ton admiration elle ne l’a pas juste pour son métier, même s’il y a de ça aussi.
(c) DΛNDELION

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
all i want is to be sure (debbie) F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Sam 24 Oct - 17:23
Debbie ne peut retenir un large sourire, adressant un petit signe de la main à Hope dans le parterre, qui applaudit avec entrain. Fort heureusement, la répétition s'est bien passée et malgré un petit couac sur quelques uns des choeurs complexes du show, elle n'a pas commis d'impairs. Il vaut mieux d'ailleurs, les premières semaines de spectacles étant entièrement réservées. Il faut dire qu'une revisite du classique de Sondheim avec le genre du personnage principal inversé, ça se doit d'attirer du monde. Et le succès du show repose largement sur les épaules de l'actrice incarnant ce fameux rôle, nulle autre que Debbie elle-même. Aucune pression, évidemment.

Le chorégraphe leur donne quelques indications supplémentaires, tout le monde se fait la bise et s'organise pour des déjeuners et des virées au bar. Enfin, la petite troupe se disperse peu à peu et la blonde fait signe à sa nouvelle amie de la rejoindre. Hope, gentiment, la complimente et s'épate de l'endurance de tous ces professionnels. Faussement modeste, mais sincèrement flattée, la comédienne hausse une épaule et sourit largement à sa camarade du LGBT Center. « Tu es trop gentille! Tu sais, c'est juste beaucoup d'entraînement et la force de l'habitude hein. Ca fait bien dix ans que je fais ça, je sais comment me ménager maintenant. » Inutile de dire que ça n'a pas toujours été le cas, quand elle a commencé, Debbie brûlait clairement la chandelle par les deux bouts et a sans doute éliminé quelques mois de son espérance de vie.

Elle pose doucement son bras sur le dos de Hope et la guide jusqu'au bord de la scène, l'invitant à s'assoir à ses côtés. « En tout cas, je suis contente que la répét t'ai plu! Il faudra que tu viennes voir une vraie représentation quand il y aura plus de dispos. » Deb ne connaît pas suffisamment la jolie blonde pour lui dégoter une place en avant première et n'a certainement pas assez d'influence pour ce faire de toute façon. Premier rôle ou pas, la comédienne est loin d'être un grand nom du milieu. Elle sait bien la chance qu'elle a d'avoir ce rôle d'ailleurs et prend donc garde à ne pas abuser de ce privilège qui lui a été offert. « Du coup, je sais qu'on a rapidement parlé du fait que tu étais éventuellement intéressée pour faire du théâtre? Je me suis dit que c'était le meilleur endroit pour en parler! » Elle rit un peu, replace une mèche derrière son oreille et ajoute. « Tu as une idée de ce que tu voudrais faire exactement ou c'est juste un projet? Dis-moi tout! Et puis, on pourra visiter le théâtre après si tu veux, c'est pas le plus impressionnant du quartier, mais il y a des coulisses sous la scène et c'est assez cool. »

@ Invité

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#
Jeu 29 Oct - 17:26
all i want is to be sure
@debbie sinclair & hope fawkes
Tu ne penses pas être trop gentille dans ton appréciation de la répétition que tu viens de voir. T’as l’impression que c’est bien au-delà de tes capacités même si t’étais dans une univers parallèle où monter sur une scène ne te terrifiait pas plus que ça, mais sa réponse te fait sourire malgré tout. « Même avec dix ans d’entrainement sous la ceinture c’est impressionnant. » Peut-être est-ce simplement du fait de la forme de l’art. Après tout, ça veut dire que chaque personne sur scène sait jouer, chanter et danser souvent en même temps. C’est comme un tour du chapeau à chaque fois et tu ne peux qu’être admirative. Et tu sais que si la répétition t’en mets plein la vue, ce sera d’autant plus vrai lorsque tu verras une véritable représentation. « Oh, c’est sur que je viendrai quand je pourrai me procurai un billet. » Donc ce n’est qu’une question de temps, parce qu’il y a un nombre important d’avantages à avoir un fiancé fortuné notamment le fait de pouvoir mettre des sommes considérables pour voir les spectacles qui te plaisent. T’as vu Frozen un bon nombre de fois, en partie pour encourager Noé.


Installée sur le bord de la scène à côté de Debbie, tu laisses ton regard se perdre sur les rangées de sièges. Il y en a tellement, trop pour que tu puisses t’imaginer être à l’aise à faire une quelconque performance. C’est sans doute ce qui explique le petit sourire triste qui se dessine sur tes lèvres à la question qu’elle te pose. « C’est juste un projet. J’ai toujours voulu être une actrice mais j’ai le trac dès que vient le temps de le faire. Et quand je dis trac, c’est au point d’en être malade. » Que ce soit devant une caméra ou sur une scène d’ailleurs. On peut facilement le comprendre quand on te connait un peu, t’es juste trop facilement anxieuse, être mise de l’avant devient rapidement insupportable. « C’est pour ça que je suis devenue doubleuse. C’est ce qui s’en rapproche le plus, tout en étant dans le confort d’une petite pièce avec moi-même et un public restreint. » Et tu peux le faire en pyjama si tu veux, c’est un avantage non-négligeable. Tu ramènes ton regard vers Debbie alors que tu forces un sourire sur tes lèvres. « Du coup je me dis que ce n’est peut-être pas pour moi, tout simplement. Mais je suis totalement partante pour une visite du théâtre. » Ce n’est pas parce que toi tu n’y joueras jamais que tu ne peux pas apprécier la chance qui t’est offerte dans le moment présent. Puis bon, qui sait, peut-être que trainer avec des artistes plus accomplis, Debbie en tête de liste, sera une influence pour toi.  
(c) DΛNDELION

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Dim 1 Nov - 17:35
Debbie sourit à nouveau devant l'enthousiasme de la jeune femme et se contente de répondre « Et bien, merci! » Parfois, il faut savoir tout simplement accepter les compliments qu'on vous offre généreusement. Oui, Company n'est pas le show le plus complexe en terme de chorégraphie et le rôle principal n'a pas forcément les plus grosses difficultés techniques, mais, il n'empêche. Debbie Sinclair tient le premier rôle d'un revival plutôt entreprenant, d'un spectacle plus ou moins culte, suivant à qui on demande. C'est un accomplissement et elle a le droit d'être simplement contente que son travail soit apprécié par une future spectatrice. Hope assure d'ailleurs qu'elle viendra voir une vraie représentation et le sourire de la comédienne ne semble pas vouloir disparaître.

Elles s'installent finalement sur le bord de la scène, pour en venir au vif du sujet. La blonde ne connaît pas si bien la doubleuse, elles ont quelques connaissances communes, se sont croisées au LGBT Center. Et Deb a cru comprendre qu'elle était du genre réservée, qu'il ne fallait pas trop la brusquer. Ce que la très directe Miss Sinclair peut avoir tendance à faire. Mais, elle fait des efforts, essaie de mettre Hope à l'aise, l'invite à s'exprimer. Et sa petite voix ne porte certainement pas jusqu'au fond du théâtre, mais Hope parvient tout de même à lui expliquer son projet. Son rêve, peut-être. Elle explique sa passion, son trac maladif, ses doutes. Debbie hoche la tête, écoute avec compassion.

Elle ne peut pas dire qu'elle comprend, ce serait mentir. Evidemment, elle n'est pas étrangère au trac. Mais, pour elle, il s'agit plutôt d'une énergie nerveuse, un sentiment d'excitation. La manifestation physique de sa volonté de bien faire et de son amour pour son métier. La comédienne se montre donc aussi honnête que possible. « Ecoute, perso, j'ai toujours chanté ou joué la comédie, même à l'école ou l'église. J'ai découvert ça très jeune et je me suis rendue compte que c'était sûrement la seule chose que je faisais bien. » Elle rit un peu, pour ne pas sonner comme une interview de Inside the Actors Studio, mais ce n'en est pas moins vrai. « Donc je n'ai pas de remède miracle à te proposer pour combattre le trac, malheureusement! Mais, ce que tu peux éventuellement te demander, c'est si tu penses que surmonter ça sera plus difficile que de ne jamais essayer? Ce que je veux dire c'est que, pour prendre une décision, je sais que ça aide de se demander ce qu'on regrettera le plus. » Un cas de figure qui ne se pose que rarement à la blonde, qui est dotée d'une détermination quasi inébranlable.

« En tout cas, si tu veux te lancer, je serais ravie de te donner quelques pistes et une liste de gens à éviter. » Elle hausse les sourcils d'un air entendu, Hope doit savoir aussi bien qu'elle que ce milieu est infesté d'agents malhonnêtes et de producteurs pervers, entre autres. « Et en attendant, c'est parti pour la visite guidée! » La comédienne se lève rapidement et tend une main chevaleresque à son invitée. « Je me dois de te prévenir... » Pause, suspense. « Il paraît que le théâtre est hanté... » Suspense, pause. « Mais, pas de panique! » Elle prend une pose digne d'une chasseuse de fantômes et entonne joyeusement « If there's something strange, in your neighborhood, who you gonna call? Ghosbusters! » Elle joint à sa petite improvisation quelques pas de danse et des mimes qu'on pourrait qualifier d'excessifs, s'ils n'étaient charmants. « If there's something weird and it don't look too good, who you gonna call? » Elle tend alors deux doigts enthousiastes vers Hope, attendant son propre cri de guerre, avant de reprendre leur petit tour.

@ Invité

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#
Dim 8 Nov - 2:50
all i want is to be sure
@debbie sinclair & hope fawkes
On ne peut pas dire que t’es foncièrement à l’aise à l’idée de parler de tout ça avec Debbie. Toutes ces histoires de trac maladif et de crises de panique (même si tu ne les évoques pas directement), c’est derrière toi. Parce que t’as fait une croix sur tes rêves il y a un certain temps déjà. C’était plus simple de te tourner vers le doublage, c’était une bonne solution à tes problèmes, un bon compromis. Faut croire que t’es plus réaliste qu’on aurait pu le croire, peut-être que tu manques juste cruellement de confiance en tes capacités. C’est même probable en fait. Au moins tu réussis à te confier avec plus de franchise qu’à ton habitude. Ça s’explique sans doute par le fait que t’as pas l’impression que Debbie jugerait, t’espères en tout cas.

Sa réponse est en ce sens rassurante. Tu pouffes un peu lorsqu’elle te donne une réplique digne de toutes les réponses d’entrevues les plus clichées. Mais ce qu’elle dit par la suite t’es bien plus utile, surtout parce que c’est directement applicable à ton souci. « Je sais pas en fait. » Et ça, c’est la pure vérité. T’es un peu trop perdue à ton goût et certains soucis de plus n’aident pas en ce sens. « Parce qu’au final ça me plait le doublage. C’était un choix par dépit à la base, mais c’est vraiment intéressant. Et je pense que je me débrouille pas trop mal. » Et tu peux, plus facilement gérer ton trac ce qui est un avantage à ne pas négliger. Peut-être que tu laisses tes peurs un peu trop prendre le dessus, peut-être que ça brouille ta vision des choses. « Mais je peux pas m’empêcher de me demander si je ne serais pas plus heureuse sur scène. » Ou devant une caméra, pour toi, ça revient un peu au même. Ça reste inaccessible. Un sourire s’étire sur tes lèvres à ce qu’elle ajoute. « Merci, je note. » Est-ce que tu te lancerais un jour ? Peut-être pas, mais tu sais que c’est le genre d’aide qui te serait précieuse s’il fallait que tu passes le pas.

En attendant, t’es bien contente d’avoir l’opportunité de visiter le théâtre. Tu te doutes que ce serait une expérience intéressante et Debbie est d’une excellente compagnie. Tu attrapes la main qu’elle te tend, te relevant à ton tour. Un peu prise de court lorsqu’elle parle de théâtre hanté, tu comprends vite en l’entendant entonner la musique de Ghostbusters. Tu rigoles, tout de suite plus légère que lorsque tu parlais de tes rêves (mis au placard). Tu te laisses entrainer par son enthousiasme, te risquant même à quelques petits mouvements de danse avant de faire écho à sa chanson. « Ghostbusters ! » Oh, ta voix ne porte toujours pas tant que ça, mais l’entrain est là. T’es contente de passer un peu plus de temps avec Debbie en dehors du centre, tu peux pas nier que t’es plus détendue dans un endroit plus neutre. « Mais y’a pas vraiment de fantômes hein ? » Bon, de base, tu crois pas vraiment au paranormal, mais ça coute rien de vérifier avant de commencer le tour. Et puis s’il faut qu’elle réponde par l’affirmative… t’ignorerait la peur que tu pourras ressentir.  
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@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Dim 15 Nov - 20:28
Debbie écoute attentivement, d'une oreille aussi compatissante et bienveillante que possible. Toutefois, elle a bien du mal à s'identifier aux doutes de la jolie blonde. La comédienne a toujours eu un seul objectif et a tracé sa route comme un bulldozer pour y parvenir. Ou plus exactement, comme un castor construisant lentement mais sûrement son ouvrage. Elle a été modelée par son ambition, sa volonté farouche de ne pas finir sa vie dans la bourgade paumée et conservatrice de son enfance, où sa mère est toujours serveuse. L'idée de ne pas poursuivre son but jusqu'à la réussite lui est inconcevable, tout comme il lui était inconcevable d'échouer. Certes, elle a appris les rouages de l'industrie et a vite compris que n'importe quel rôle était bon à prendre, pas juste les têtes d'affiche. Mais elle a toujours la même passion, la même fougue et ne s'imagine abandonner pour rien au monde.

Toutefois, Debbie n'est pas insensible ou arrogante au point de dénigrer les difficultés de sa nouvelle amie. Après tout, le sentiment de peur, le doute sur les choix qu'on a fait, c'est assez universel. Pour la petite blonde, ça ne s'applique pas à sa carrière mais, après quelques verres, il lui ai arrivé de s'interroger sur sa vie personnelle. L'absence de son père, ses relations amoureuses plutôt frivoles… Alors, elle sourit doucement et passe une main réconfortante sur le bras de Hope. « L'essentiel, c'est que tu aimes ce que tu fais, déjà. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Et puis, si un jour tu veux essayer de te lancer dans un projet de théâtre, tu sais que tu as une solution de repli, si jamais ça ne te convient pas finalement. » Elle aurait bien ajouté une petite phrase encourageante sur le fait qu'il n'est jamais trop tard et qu'il faut croire en ses rêves, mais, ce ne serait pas tout à fait vrai. Certes, la jeune femme doit avoir de bons contacts et pourrait tout à fait réussir une reconversion. Mais, il y a beaucoup de hasard dans ce milieu. Beaucoup de népotisme, de casting des trois mêmes personnalités parce qu'elles remplissent les sièges d'une forme de divertissement que beaucoup pensent en déclin.

Mais, ne voulant pas voir la conversation prendre un tournant trop négatif, Deb décide de se lancer dans une petite visite, en musique bien sûr. Hope se joint à elle avec enthousiasme et la comédienne applaudit, en riant joyeusement. Elle adopte ensuite un air mystérieux, guidant son invitée dans les coulisses, puis dans les escaliers menant au parterre « Et bien, figures-toi qu'il y a vraiment une légende urbaine qui dit qu'il y aurait un fantôme ici. Mais, plus un protecteur, ne t'en fais pas! » Après tout, la doubleuse est peut-être de ces gens sensibles au paranormal ou qui prennent vite peur. Néanmoins, elle se doit de raconter la petite anecdote. « En fait, le théâtre a été construit au début du 20° siècle et il paraît d'un acteur est mort sur scène. On dit qu'il aimait tellement être ici qu'il n'est jamais parti et qu'on le voit parfois saluer avec la troupe, quand il a particulièrement aimé une pièce. Certains disent aussi que le voir dans les gradins avant une première porte chance. » La blonde sourit, monte un autre escalier qui cette fois les conduit à la régie et ajoute « Je ne l'ai pas encore croisé, mais je t'avoue que j'aimerais bien le voir, si c'est un bon présage! »

Elle désigne ensuite la table de mixage et les projecteurs installés sur ce perchoir et annonce « Et voilà la régie donc. Evidemment, je te demanderai de ne toucher à rien. » Deb rit un peu et s'accoude à la balustrade, observant la scène au loin. « Je t'ai surtout emmenée ici parce que j'adore voir tout le théâtre d'ici. Au début des répétitions, on avait parlé de faire une entrée d'ici, avec d'abord une voix, puis je descendrai en courant à travers les spectateurs. Mais c'était trop compliqué niveau timing. » Et elle n'en est pas mécontente d'ailleurs, faire ce trajet 8 fois par semaine aurait certes été bon pour ses mollets, mais elle aurait été épuisée au bout d'un mois de représentation. « Tu veux voir ou savoir quelque chose de particulier? » Pas dit que la comédienne puisse répondre à des questions trop techniques, mais cela fait bientôt quinze ans qu'elle passe ses journées au théâtre, elle a appris deux, trois choses.

@ Invité

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Lun 30 Nov - 0:13
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@debbie sinclair & hope fawkes
Tu ne sais pas si tes raisons sont suffisantes. Si tu fais pas une erreur en te fermant au rêve que t’as caressé pendant une bonne partie de ton enfance. C’est un choix que tu as fait par dépit à une période où il fallait que tu te décides sans trop savoir ce que ça pourrait bien donner. T’as pas voulu essayer de réussir sur scène parce que t’étais bien trop capable d’imaginer ce que ce serait s’il fallait que tu échoues. Est-ce vraiment une réalité qui a changé à présent ? Non, pas vraiment, mais t’es tout de même dans une position un peu plus sécuritaire. Tu te fais progressivement un nom dans le domaine du doublage - ton rôle titre est un bon exemple - et t’as Owen sur qui tu peux compter en cas de besoin. Enfin en théorie, cette histoire est toujours autant un fouillis dans ton esprit, mais Owen reste un meilleur support que tes parents ne l’auraient jamais été. Puis Debbie n’a pas tord, tu le sais. T’hoches distraitement la tête à ses dires, mais au fond, tu dois avouer que c’est une façon rassurante de voir les choses. « C’est vrai t’as raison. » Et ça ferait peut-être un petit bout de chemin dans ton esprit. « Je vais essayer de voir les choses comme ça. » Il te faudrait un certain temps avant d’atteindre une conclusion sur cette possibilité, mais c’est tout de même encourageant.

Et ça t’allège assez l’esprit pour que tu te laisses entrainer par Debbie. La mention d’un fantôme pourrait éventuellement être inquiétante si elle se révèle véridique, mais pour l’instant, c’est plutôt amusant. Tu emboites le pas de Debbie avec un certain enthousiasme. T’écoutes ce qu’elle dit au sujet du fantôme avec un intérêt certain. T’es pas une grande fan - ou même une croyante - du paranormal, mais t’aimes bien l’idée de ce fantôme en particulier est plutôt plaisante. « Oh ça va. » Un esprit protecteur, un esprit de bonne chance, le genre qu’on peut espérer croiser en toute circonstance. « J’espère que tu le verras bientôt dans ce cas. » Tu souhaiterais tous les bons présages du monde à Debbie après tout. Ça doit pas être bien simple de préparer un spectacle, surtout quelque chose d’aussi connu de Company. « Même si j’imagine que vous avez pas besoin de chance. » Que tu te permets d’ajouter alors que tu continues de grimper les escaliers. T’es plutôt contente de te garder en forme, sinon tu donnerais pas cher de ta peau.

Ça t’empêche pas d’être contente une fois en haut alors que tu peux regarder la régie avec des yeux émerveillés. Faut dire que c’est pas quelque chose que tu peux voir tous les jours. C’est assez impressionnant. « Bien sur. » C’est une réponse presque machinale, t’aurais jamais osé toucher à quoi que ce soit. Ton attention revient rapidement vers Debbie, puis vers ce qu’elle regarde. C’est vrai que c’est une vue particulière. Tu rigoles un peu à l’imaginer faire le trajet à chaque soir. « T’aurais eu des mollets d’enfer s’il avait vraiment fallu que tu fasse ça. » Mais tu doutes pas que ça devait être compliqué, à sa place tu te serais comptée chanceuse d’y échapper. « J’imagine que c’était compliqué de percer ? Ça a l’air plutôt élitiste comme milieu. » Tout le showbiz l’est un peu tu penses, mais Broadway, c’est tellement gros que t’as du mal à imaginer quelqu’un s’y retrouver sans un minimum de népotisme. Est-ce qui ce qui s’est passé avec Debbie ? T’as pas l’impression. « Et t’as parlé de coulisses sous la scène ? » Bon après, c’est peut-être top secret en fait, vu que t’es pas du milieu. Tu ferais pas de cas dans tous les cas. T’es déjà bien contente d’être là et de pouvoir voir les envers des lieux qu’on accepte de te montrer. 
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Ven 4 Déc - 23:22
Hope semble soulagée d'avoir à faire à un gentil fantôme, ce qui arrache un léger sourire à Debbie. Elle comprend tout à fait, les restes de son éducation religieuse font qu'elle-même ne s'amuse guère à jouer avec le paranormal. Parce qu'après tout, on ne sait jamais et si les films d'horreur nous ont appris une chose, c'est que rire au nez esprits est rarement une bonne idée. Surtout s'ils sont de votre côté, pour une fois.

Sa jeune amie, dans la même respiration, lui souhaite alors de croiser l'acteur fantôme et précise que la petite troupe n'a nul besoin de chance. Une affirmation que Debbie ne souhaite pas envoyer dans l'univers, par superstition comme par gratitude. « Oh, on a toujours besoin de chance, c'est la force directrice de la profession! » Elle rit, ne croyant pas moins que, toute chose étant égale, la chance est le petit ingrédient mystère qui fait qu'un show marche, qu'on réussit une audition. Qu'elle soit influencée par Dieu, un fantôme ou l'alignement des étoiles, c'est un autre débat.

La visite à proprement parler débute ensuite et, une fois en haut des marches, la comédienne éclate de rire en entendant ses propres pensées sortir de la bouche de Hope « C'est exactement ce que j'ai dit ! Je t'avoue que je suis bien contente de m'en passer, cela dit. » Elle fait assez de cardio comme ça, pas besoin de courir en plus. La blonde porte alors son attention de la salle qui s'étale sous leurs yeux au visage de la jeune femme, étudiant sa question. Elle cherche comment répondre, avec franchise et optimisme, deux choses qui ne vont pas toujours ensemble dans ce milieu.

« C'est sûr que Broadway est un milieu élitiste, déjà, il n'y a qu'à voir le prix des places, ça n'a rien à voir avec le divertissement grand public que ça a pu être à une époque. Et du coup, c'est pareil derrière le rideau. Je vais être franche, j'ai eu la chance qu'on me paie mes frais de scolarité à la Tisch et ça m'a ouvert énormément de portes. J'ai beaucoup appris, c'est sûr, mais j'ai aussi eu accès à un réseau que j'aurais eu beaucoup plus de mal à atteindre sans l'école. » Il faut bien admettre la réalité, les frais d'admission de ce genre d'école de prestige servent certes à payer un enseignement de qualité, mais ça achète aussi un beau carnet d'adresses. Tout le monde peut chanter, tout le monde ne peut pas chanter dans les bonnes oreilles. Deb sourit et ajoute, un rien pensive. « Sans ça, je serais peut-être encore en Caroline du Sud, à chanter dans les circuits country et j'aurais une vie plutôt différente. » Et pas seulement professionnellement, venir à New-York lui a permis de découvrir le milieu militant LGBT, de faire de nouvelles expériences qu'elle n'aurait sans doute pas eu dans le monde conservateur de la radio country du Sud.

Réfléchissant à un autre point de la question de Hope, la comédienne ajoute « Et puis, je ne sais pas si on perce vraiment à Broadway. Je veux dire, à part genre, Idina Menzel ou Jonathan Groff, c'est pas vraiment mainstream. Et je pense que c'est important à accepter avant de se lancer, sinon, c'est la déception à coup sûr. Ici, si tu es payée et que tu bosses, t'as tout gagné et le premier rôle c'est que du bonus. » Un beau bonus, pour le challenge, pour l'ego, pas nécessairement pour la paie. Il s'avère que swing dans une production bien huilée qui vendra toujours bien est plus avantageux financièrement que lead d'un spectacle un peu risqué, un peu novateur. Debbie ponctue sa phrase d'un sourire, ne souhaitant pas paraître ingrate ou défaitiste.

Hope évoque alors les fameuses coulisses et la blonde s'enthousiasme à nouveau, ne pouvant la laisser partir sans voir cette étonnante cachette « Oh oui, allons-y! » Rebroussant chemin, elles empruntent alors un autre escalier, assez pentu, qui descend d'une espère de trappe sous l'avant-scène « Fais attention à toi ! Ils doivent faire des travaux pour installer un ascenseur dans le fond et mieux aménager, c'est vraiment pas top. » L'accessibilité au théâtre, un manquement que l'industrie traîne depuis bien trop longtemps. Un long couloir, s'ouvrant sur plusieurs portes s'étale devant elles et Deb désigne la seconde à gauche. « Je partage cette loge avec une autre fille, c'est un petit show donc on a pas mal de place. » A l'intérieur, le tout est plutôt spacieux, avec un large miroir éclairé s'étalant sur presque un mur entier. « Pour l'ego des actrices évidemment. » commente la blonde en riant. « Il y une salle de costumes au fond aussi, viens voir. » Elle la guide jusqu'à la dernière salle, où trône divers portants débordant de costumes et de perruques. Debbie désigne le plus proche et indique. « Ca c'est à moi. Tu peux essayer des trucs si tu veux! »

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Mar 15 Déc - 19:35
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@debbie sinclair & hope fawkes
La force directrice de la profession ? Tu sais pas si t’es complètement d’accord avec l’affirmation. T’as l’impression que c’est bien plus complexe que ça et surtout que les contacts jouent beaucoup, mais tu supposes que Debbie s’y connait bien plus que toi. C’est peut-être différent du doublage aussi, parce que t’as l’impression dans ton coin de l’industrie, il y a beaucoup plus de bouche à oreille qu’autre chose. Mais peut-être que c’est une déclinaison de la chance qu’elle évoque. Enfin, tu lui as déjà souhaité de le croiser, tu peux pas faire mieux. C’est pas comme si t’avais un quelconque contrôle sur un fantôme ou comme si t’avais envie de le rencontrer. Chance ou pas, tu préfères te tenir loin de toute éventuelle apparition surnaturelle. Il y a certaines choses de ton éducation que tu ne peux chasser si facilement semblerait-il. Même s’il faut choisir entre monter des escaliers et affronter un fantôme (gentil ou pas), tu préfères les escaliers. Tu les préférerais peut-être pas s’il fallait que tu les gravisses constamment. « De toute façon, vu tout ce qu’il y a dans le show, je pense que tu en fais déjà pas mal. » Ça revient à ce que tu as dit au début : tu comprends pas comment elle peut le faire, surtout à répétition. Tu te croyais en forme, mais en comparaison tu fais pâle figure.

T’es surtout curieuse d’avoir son avis sur Broadway en général. Comme bien des gens t’as l’impression que c’est plutôt élitiste. C’est à croire que tu reconnais bien ton milieu et le train de vie que ça implique. T’es pas surprise d’entendre sa réponse, surtout concernant les coûts. Tu vois bien que les billets sont dispendieux, assez pour que t’hésites parfois, donc que les écoles le soient tout autant n’est pas étonnant. « Je vois ce que tu veux dire, c’est cher à tous les niveaux. » Sans doute que ça s’explique d’une façon ou d’une autre, mais il faut admettre que ça en limite grandement l’accessibilité. Ça te conforte aussi dans ton impression que les contacts sont importants dans l’industrie sans pour autant savoir si c’est une bonne chose ou non. Pour ce qui est du reste de la réponse, ça te surprend un peu plus, pas tant au regard du mainstream, mais qu’on ne perce pas à Broadway en général. « Sans nécessairement tomber dans le mainstream, ça doit être possible de faire connaitre son nom dans le milieu non ? » Pas que ce serait pour un nom que tu voudrais te lancer dans le théâtre. C’est juste de la curiosité. Enfin, un premier rôle c’est toujours cool, mais ça te parait bizarre de te dire que ce n’est que du bonus. Même si c’est aussi applicable au doublage.

Tu la suis pour revenir vers les coulisses sous le théâtre. « Oh c’est cool s’ils font les travaux pour alors. » Que tu fais remarquer au passage. Ce n’est pas comme si les salles pour les enregistrements sont beaucoup mieux en terme d’accessibilité. Il ne vous faut pas bien longtemps pour atteindre les coulisses et du même fait, la loge qu’occupe Debbie. Son commentaire manque pas de te faire rire, même si t’as pas l’impression que c’est vraiment un problème avec elle. Tu ne la connais pas non plus plus que ça, si ça se trouve elle cache juste bien ton jeu. « T’as toujours partagé tes loges ? » T’imagines que c’est la norme, surtout si elle le fait encore en jouant un des gros rôles. Peut-être que c’est plus marrant en fait, de partager son quotidien avec quelqu’un, sauf si on ne l’apprécie pas. Mais ça c’est un peu le problème de tous les travails. « T’es sure ? » Que tu demandes, un peu incertaine lorsqu’elle te propose d’essayer des trucs. T’attends une confirmation avant de toucher quoi que ce soit. Tu le fais surtout pour regarder, pas certaine de te sentir assez à l’aise pour vraiment essayer. « Ça te manque parfois la Caroline du Sud ? Ou tu préfères ta vie à New York ? »  Il y a tellement de questions que tu voudrais poser, notamment au regard de son implication dans le LGBT center. « J’imagine que c’est très différent. » Enfin tu peux vraiment juste imaginer, parce que toi t’as toujours connu que New York. T’as quand même droit à tout le conservatisme grâce à ton père et ce, même si tu t’en passerais bien.  
(c) DΛNDELION

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
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Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Jeu 24 Déc - 18:41
Debbie sourit légèrement, tandis que la jolie blonde réitère son admiration pour la prouesse physique qu'est une production théâtrale et musicale à Broadway. En toute franchise, Company n'est pas le show le plus physique qui soit, empruntant largement au format de la pièce classique dans les thèmes comme dans la forme. Il y a des éléments de chorégraphie, qui situe le spectacle dans cet univers particulier de toutes les comédies musicales, un peu hors du temps, dans un monde où l'on peut se mettre à chanter pour exprimer un trop plein d'émotions. Mais la comédienne se contente de hocher la tête, s'efforçant de ne pas minimiser son travail. Après tout, oui, c'est physique, usant. Il faut être en bonne santé, motivée, dynamique, pêchue. Des qualités que certains ne l'imagine pas avoir, les préjugés ayant la vie dure au théâtre comme ailleurs. Raison de plus pour ne pas amoindrir la prouesse qu'est de monter sur les planches huit fois par semaine.

Les deux jeunes femmes en viennent alors à une toute autre discussion autour de l'élitisme et du frein financier qui hantent le théâtre bien plus que leur gentil fantôme. Deb soupire légèrement et opine à nouveau du chef, sa nouvelle amie ayant fort bien résumé la situation. Devenir comédien·ne est presque devenu un luxe ou, sinon, le résultat de bien des sacrifices. Encore une fois, tout est question de chance. D'avoir les bons parents, passer le bon casting, se faire un carnet d'adresses, choisir la bonne chanson… Tant de facteurs qui n'ont finalement rien à voir avec le talent. Hope se montre également surprise de l'attitude un rien blasée de l'actrice quant à l'idée de se faire un nom. Réalisant comment cela peut sonner, elle s'efforce de clarifier. « Oui, bien sûr, il y a toujours les têtes d'affiches du moment, les personnes qui vont enchaîner les premiers rôles. Ce qui peut d'ailleurs être un frein pour les autres. » En un sens, la blonde a eu de la chance que cette production soit plutôt culottée et que certaines personnes au nom plus connu que le sien, justement, ne veuillent pas s'y risquer.

« Mais, c'est très changeant tout ça. Tout Broadway peut t'arracher une année et on entend plus parler de toi la suivante. Il y a tellement de snobisme aussi, si tu as le malheur de vouloir gagner de l'argent en jouant dans des trucs grands publics comme Spongebob ou Percy Jackson, certains producteurs ne voudront plus t'embaucher. » Elle hausse une épaule, ayant brièvement perdue de son entrain habituel. C'est un revers de son métier sur lequel elle tâche de ne pas s'attarder, en général, préférant voir les opportunités, les belles expériences qu'il lui apporte. Mais ce n'en est pas moins une réalité. Elle a tenu un rôle dans une production nommée aux Tony Awards il y a quelques années, puis a continué à être swing aux quatre coins de Broadway. Le théâtre comme la vie sont des montagnes russes et parfois on a un rush d'adrénaline qui nous pousse au sommet et parfois, on a l'impression que l'on va violemment s'écraser dans la descente.

Finalement, elles quittent leur perchoir pour explorer les loges et Hope exprime à nouveau sa curiosité, pour le plus grand plaisir de la comédienne. Elle adore faire partager sa passion, surtout à d'éventuelles futures collègues. « Oh oui, la plupart du temps, il n'y a pas la place pour des loges individuelles. Sauf si on a une grosse star dans la compagnie, là, il y aura un effort de fait. Mais bon, moi, j'ai toujours partagé, évidemment! » Elle rit, puis ajoute une petite anecdote à ce sujet. « Sur les Mis, il y a tellement de monde qu'une fois on était 6 dans une loge. C'était serré, mais il y pas mal de temps off aussi, donc avec de l'organisation, c'est jouable. C'est pour ça qu'un bon stage manager fait toute la différence! » Sans ces précieux individus, tous les shows actuellement sur les planches s'écrouleraient dans les quinze jours. C'est un métier que Debbie admire depuis toujours et serait parfaitement incapable de faire.

« Oui, vas-y, je t'en prie! » La jeune femme insiste pour que Hope prenne ses aises et essaie une perruque ou une veste en cuir ou peu importe ce qui lui ferait plaisir. Si elle semble plutôt perspicace et intuitive, de bonnes qualités pour réussir dans le métier, la jolie blonde a également l'air de manquer un peu de confiance en elle. Et si elle ne s'affirme pas un peu, passer l'étape de l'audition lui sera difficile, tout comme parvenir à se faire entendre si des choses lui déplaisent en coulisses. Mais bon, elle n'en est pas là. Et la demoiselle la prend d'ailleurs un peu de court, lui demandant si la Caroline du Sud lui manque. Miss Sinclair ne s'était pas posée la question depuis des années et elle s'arrête un instant, fixant son interlocutrice d'air un air un rien abasourdi. Elle finit par sourire, s'installant pensivement sur une chaise pas trop encombrée.

« Je t'avoue que je n'y ai pas réfléchi, donc je suppose que non. La nature me manque, je faisais du cheval, mes grands-parents avaient une ferme et puis, les festivals locaux de country et les carnavals, ce genre de chose, ça a un côté nostalgique. » Mais, ce vernis rosé ne peut guère couvrir tout le reste. « Mais New-York, c'est chez moi. J'y ai rencontré ma communauté et je ne parle pas que de Broadway. J'ai appris et grandi plus ici que je n'aurais jamais pu le faire à Summeton. » Debbie sourit tendrement, pensant à tous ses proches dans cette ville, tout ce qu'elle a vu, découvert ici. Rien qu'en terme de gastronomie, elle pourrait en écrire un roman. « Mais, je cause, je cause et toi tu ne dis rien! Tiens, tu as toujours vécu à New-York? Et quand tu ne travailles pas, tu fais quoi? » Après tout, chacune son tour!

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Lun 4 Jan - 19:14
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@debbie sinclair & hope fawkes
C'est intéressant d'en apprendre un peu plus sur Broadway, surtout considérant que l'information vient de quelqu'un qui s'y connait bien plus que toi. Ça défait certains apriori que t'aurais pu avoir, notamment sur l'idée de percer. Les précisions que Debbie apporte t'éclairent un peu plus et le parallèle avec le doublage n'est que renforcé. « Je vois ce que tu veux dire, c'est un peu la même chose dans le doublage. » Enfin si on exclut les célébrités des autres médiums qui viennent prendre un rôle pour qu'il soit plus facile de faire de la publicité pour le film. C'est un problème qui s'applique un peu moins aux séries même si aucune production n'est vraiment à l'abri de l'appât du gain amené par le star power d'une célébrité ou une autre. Tu peux au moins te complaire dans la supposée stabilité de ton emploi. Il n'y a certes pas de garantie, mais après quelques rôles importants il est plus facile de se trouver autre chose. Ça semble, malgré tout, moins difficile qu'à Broadway, même si ça reste plus ardu que pour bien des métiers. « J'espère que c'est une mentalité qui sera amenée à changer. » Tu ne sais pas trop quoi dire d'autres, tu réalises juste que l'entrain de Debbie s'est tari un peu et tu ne veux donc pas trop insister sur la question. Tu trouves juste ça dommage, surtout que bon, les factures ne pourront jamais se payer d'elles-mêmes.

Puis il y a d'autres aspects qui sont intéressants dans l'organisation, notamment les loges. Tu sais pas si t'aimerais toujours partager ton espace avec quelqu'un d'autre. Ça doit quand même être terrible s'il faut que ça tombe sur quelqu'un que tu n'apprécies pas. C'est pas vraiment un problème dans ton cas, un peu trop effacée pour causer des problèmes, mais c'est une réalité qui doit pas être évidente pour bien des gens. « Six dans une loge ça doit être quelque chose. » Même si tu comprends bien que les difficultés sont limitées par une bonne organisation. Ça te parait juste beaucoup, mais faut croire que t'aimes un peu trop avoir de l'espace personnel pour autant de monde. « Et ça te plait de partager tes loges ? Ou tu préférerais avoir la tienne ? » Tu sais quelle réponse tu donnerais à sa place, mais il ne fait pas de doute qu'elle est bien plus extravertie que toi. Pas que t'aies du mal à être sociable, t'es juste... un peu trop effacée justement. La preuve, t'hésites avant d'essayer les costumes, malgré le fait que Debbie t'invite à le faire. Il y a cette pointe d'anxiété à l'idée que tu abimes quelque chose. Tu te laisses finalement aller à essayer une veste de cuir. Ça parait le plus simple considérant que tes cheveux ne sont pas du tout placés pour accueillir une perruque. « Ils ont vraiment l'air bien tes costumes. » Même si au fond, tu sais pas vraiment ce que ça doit être un bon costume. Tu peux dire ceux que tu trouves beaux, mais de là à savoir s'ils sont plaisants à porter sur scène...

T'aurais sans doute pu lui demander si ce n'était du fait que ta curiosité te pousse vers une autre question, quelque chose d'un peu plus personnel, propre à Debbie. Tu vois bien que ta question la prend de court et pendant un instant, tu songes à t'excuser. Tu ne le fais pas, te reposant sur l'idée qu'elle n'avait pas à y répondre si elle n'en a pas envie. Puisqu'elle y répond, tu n'as pas à t'en faire plus que ça. T'écoutes sa réponse avec intérêt. « C'est sur que ce n'est pas à New York que tu vas trouver le plus de nature. » En dehors de Central Park, ça reste bien plus limité, mais, comme le dit l'autre jeune femme, il y a bien d'autres choses à découvrir. Enfin, pour toi c'est difficile de comparer puisque tu n'as connu que la grande Pomme. « Mais ça devait être cool de pouvoir faire tout ça. » Parce que pour toi, c'est très hypothétique. T'as même jamais mis les pieds dans un festival country.
Et lorsque la question t'est retournée, t'es prise de court à ton tour - t'aurais pourtant du t'y attendre. « Oui, born and raised comme on dit. » T'as un peu voyagé, notamment grâce à l'argent de tes parents, mais t'as jamais vraiment été ailleurs assez longtemps pour que ça compte. Au moins tu connais très bien New York, une chose dont tu es passablement fière. « Et sinon je fais un peu de tout. » La réponse qui ne veut rien dire. « Je fais du piano depuis l'enfance et je cuisine pas mal du coup c'est principalement avec ça que je m'occupe. Mais j'essaie de faire un peu plus de bénévolat, c'est pour ça que je suis venue au LGBT Center. » Oui, juste pour faire du bénévolat et surtout pas parce que tu te poses mille et une questions te concernant. Et les questions n'ont aucun lien avec le fait que tu n'évoques pas du tout ton fiancé dans les activités que tu peux faire. T'es un peu perdue, juste un peu.
(c) DΛNDELION

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Dim 17 Jan - 18:08
Quand Hope lui explique que le monde du doublage a des problèmes similaires, la comédienne n'est pas franchement surprise. Après tout, le théâtre, la télévision, le cinéma, ce sont des univers très proches et assez poreux, finalement. Il n'y a qu'à voir le nombre de stars d'une branche ou de l'autre qui s'aventure ailleurs pour un essai plus ou moins fructueux. Même en tant que spectatrice qui ne consomme que peu de films ou séries d'animation, Debbie peut constater le pouvoir qu'a une célébrité au casting. Et peut vite imaginer les coulisses. Mais, elle se doit d'être d'accord avec sa visiteuse et hoche la tête avec un sourire. « Oui, on a déjà fait des progrès et ça ne peut qu'aller en s'arrangeant. » Du moins, il vaut mieux le croire pour continuer à avoir la motivation pour passer des auditions et travailler d'arrache pied.

Le petit tour des loges semble faire son effet, titillant la curiosité de la jolie blonde. Debbie rit un peu en entendant son commentaire et surenchérit. « Ah ça, on a bien rigolé! Et ça a été plutôt chaotique. » Elle hausse une épaule, l'air de dire, ainsi va la vie. Et l'expérience fut plus amusante que traumatisante, fort heureusement. Sans doute parce que ses collègues étaient cinq filles aussi drôles que professionnelles, le meilleur combo qu'on puisse espérer. C'est l'avantage d'une production historique comme Les Mis. Tout le monde connaît la chanson - littéralement - et les personnes en charge de faire tourner cette grosse machine savent parfaitement ce qu'elles font. Hope lui pose alors une question à laquelle elle n'avait jamais réfléchi. Penchant légèrement la tête sur le côté, la comédienne réfléchit un instant et réplique finalement. « Je crois que j'aime autant partager. Avec une ou deux personnes quoi. » Elle rit et ajoute. « Je suis plutôt très sociable et, mine de rien, avec mon rythme décalé, je passe pas mal de temps seule chez moi donc j'aime autant être avec du monde quand je peux. » Certes, une loge pour elle lui offrirait de la place, mais elle n'en a finalement pas tellement besoin. Déjà, elle ne fait même pas 1m60 mais, surtout, tant qu'elle se sent bien, c'est l'essentiel.

Hope enfile alors une veste, toujours un peu hésitante mais y prenant goût. Elle lui renvoie l'image de Sandy dans Grease, ce qui arrache un sourire à la comédienne. Elle ne connaît toutefois pas assez bien la jeune femme pour faire ce genre de parallèle à voix haute et garde l'observation pour elle. « Les costumes pour Bobbie sont super confortables, je t'avoue que c'est plus sympa que les 36 changements et les couches de jupons pour Les Mis. » Et évidemment, ils sont de qualité, mais ça, Hope peut le constater par elle-même. La conversation progresse ensuite sur leurs villes d'origine, qui s'avère être NYC pour la doubleuse. Une authentique new-yorkaise. Il n'y en avait pas tant que ça, finalement, la grosse pomme étant un lieu vers lequel le monde entier gravite par excellence. Mais c'est sûr qu'on ne devient pas une experte du ferrage de cheval ou férue de bains de minuit dans cette jungle de béton.

L'autre blonde partage alors ses hobbies, qui n'ont rien de révolutionnaire mais doivent être très agréables. Deb n'a jamais vraiment pris le temps d'apprendre à cuisiner plus que nécessaire, n'y trouvant pas un plaisir particulier, surtout quand l'heure vient de faire la vaisselle. Mais le piano, ça l'intéresse tout de suite plus. « Oh, tu joues de quoi? Je faisais pas mal de guitare avant, country bien entendu, j'aime bien en rejouer de temps en temps. Il faudra que je t'entendes à l'occasion! » Nul doute que la timide Hope n'est pas du genre à performer en public, mais elle sait se montrer persuasive et charmante. Hope évoque alors le LGBT Center, sur quoi Debbie rebondit naturellement. « C'est chouette que tu sois venue au centre. Qu'est-ce qui t'as fait choisir ça plus qu'autre chose? » Sachant que ce peut être une question complexe, elle enchaîne rapidement. « En tout cas, ça fait plaisir de t'avoir. Ca se passe bien, ça te plaît? » Il n'y a pas de raison pour que l'expérience ne soit pas des plus plaisantes, mais suivant les raisons qui poussent les bénévoles à franchir la porte, baigner dans un univers ouvertement et librement gay peut-être un rien déstabilisant. Non pas que Debbie fasse des conclusions sur sa jeune amie, loin de là.

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Sam 20 Fév - 23:19
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@debbie sinclair & hope fawkes
Les loges attisent nécessairement ta curiosité, peut-être parce que c'est si différent de ce que tu peux voir dans l'industrie du doublage, peut-être aussi parce que ça te parait un peu désagréable de partager ton espace avec autant de gens. Ce ne serait jamais nécessaire dans ton industrie considérant que vous venez au travail que pour vos séances d'enregistrement pour ensuite repartir. L'idée d'avoir une loge - partagée ou non - n'est donc pas très pertinente pour ton métier, mais elle est intrigante. Peut-être que ça aide à avoir de meilleurs rapports entre les gens d'une même production, c'est ce que tu peux supposer en écoutant la réponse de Debbie. « J'imagine que c'est tout de suite plus simple de partager avec une ou deux personnes que cinq. » Ce serait déjà bien moins anxiogène pour toi - même s'il faut admettre que ça t'arrange bien de ne pas avoir à penser à tout ça. Mais au fond, tu dois te ranger derrière l'avis de la blonde vu le rythme décalé qu'elle évoque. « J'avoue qu'avec les représentations le soir ça complique tout de suite une vie sociale. » Enfin, t'imagines que ça dépend surtout de ceux et celles avec qui elle partage sa vie. S'ils sont des artistes de Broadway, ils vivent un peu sur le même horaire, mais autrement, le décalage doit être assez important. C'est peut-être pas si mal une loge partagée du coup.

Ça compense les désavantages du job t'imagines, même s'il y a un certain nombre d'avantages aussi. Tu peux pas t'empêcher d'être impressionnée par les costumes qu'elle t'invite à essayer. Tu le fais non sans une hésitation évidente, mais tu ne regrettes pas de le faire. Ils sont beaux et d'excellente qualité, c'est la seule remarque que tu peux te faire intérieurement en enfilant la veste de cuir. « En plus dans Les Misérables vous deviez avoir pas mal de changements de costume non ? » T'as jamais eu l'occasion de voir la production sur scène, mais pour avoir vu le film, tu ne peux qu'imaginer. « Je pense que je préférerais les costumes de Bobbie. » Mais bon, t'as la chance de ne pas avoir de costume à mettre. « Sauf que moi je peux aller travailler en pyjama si je veux. » C'est souvent l'argument clé avancé par quelques habitués du doublage. Bien sur, t'as pas souvenir d'avoir vu quelqu'un arriver vraiment en pyjama, mais l'ambiance est bien plus décontractée que dans la majorité des métiers.

C'est à se demander pourquoi toi t'es pas plus décontractée, visiblement incapable de te détendre plus qu'un bref instant. T'as pas de mal à parler de tes hobbies, même s'il faut admettre que tu le regrettes un peu lorsque Debbie rebondit dessus. « Du classique surtout, mais j'essaie de diversifier. J'ai eu des cours pendant des années et j'ai fait quelques compétitions. » Vu la grimace qui étire rapidement tes traits, on peut comprendre que les compétitions n'étaient pas ce que tu préférais, même à l'époque. Mais au final, peut-être que ça aurait été un meilleur sujet de conversation que le LGBT Center. Enfin, c'est toi qui a abordé le sujet, fallait t'attendre à ce qu'elle y réponde. Tu songes un instant à ignorer complètement la question qui t'est posée en trouvant quelque chose pour dévier la conversation. C'est d'ailleurs ce que la blonde te propose en posant une autre question, mais au fond, ce n'est pas comme si tu avais quelque chose à côté (enfin rien que t'es prête à accepter en tout cas).  « Oui, c'est vraiment génial. » C'est le genre d'endroit que t'aurais voulu connaitre plus jeune, peut-être que ça aurait changé certaines choses dans ta vie. Au minimum ça aurait contrebalancé ton éducation. « J'ai une amie qui donné un atelier et je voulais assister pour l'encourager. De là c'était un peu un coup de coeur, ça doit aider tellement de gens. » Genre toi, toi qui aurait besoin d'aide à ce niveau-là, mais c'est quelque chose que t'enfouis un peu plus au fond de ta personne. « Disons que ma famille a jamais été très ouverte à ce niveau-là, c'est spécial de découvrir un tout autre monde. » Tu dis la chose avec une certaine légèreté. T'essaies pas de jouer dans le drame, t'as jamais vraiment eu à te plaindre de ta famille, mais c'est important de le noter.
(c) DΛNDELION

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@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
all i want is to be sure (debbie) F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
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Mer 24 Mar - 20:50
Quand Hope commente sur le passe de cinq à deux colocs de loges, la comédienne ne peut que rire légèrement et tapoter le bout de son nez d'un air entendu. La jeune femme a parfaitement identifié le problème et même si Debbie a apprécié cette époque, elle n'est pas mécontente du tout d'avoir le confort d'une loge plus large et moins peuplée. Elle vieillit après tout et n'a pas plus l'énergie sociale de ses vingt ans. Ce qui, comme le souligne son interlocutrice, n'est peut-être pas si mal, au vu de son emploi du temps. Mais elle n'en reste pas moins une créature sociable. « Oh tu sais, on se débrouille pour trouver du temps. J'ai des lundis très chargés et je connais les meilleurs spots pour déjeuner dans Manhattan! » Et puis, il faut dire que son cercle d'amis est largement composé d'autres esprits créatifs, qui ont également des emplois du temps anarchiques. Mais tout le monde finit plus ou moins par s'y retrouver.

Elles papotent ensuite costumes et quand vient la questions des changements pour les Mis, Debbie hoche frénétiquement la tête. « Tellement, surtout pour l'ensemble! On passe d'ouvrières à prostituées à bonnes sœurs à passantes… Je peux te dire qu'il fait chaud là dessous quand tu commences. Je préférais presque les soirs où je jouais Cosette, c'est plus reposant, paradoxalement. » Non pas que le rôle ne soit pas prenant, ce n'est pas le genre de chansons que la comédienne préfère en plus, mais au moins elle courrait moins dans les coulisses. « Donc clairement, Bobbie, c'est plus confort. Même si je ne dirais pas non si je trouvais un rôle où je peux venir en pyjama, c'est le rêve. » Elle rit, imaginant mal la très polie et propre sur elle miss Fawkes franchir les portes du studio dans un joli ensemble en pilou. Mais qui sait, elle ne la connaît pas si bien que ça.

Hope a l'air un peu gênée de lui parler de ses prouesses musicales, mais cela ne va pas arrêter la blonde en si bon chemin. « Il faudra vraiment que j'entendes ça alors! On pourra faire un petit duo ou quelque chose, mais ça me ferait super plaisir de t'écouter jouer. » Evidemment, Debbie aime performer pour les autres mais elle adore tout autant voir les autres mettre leur talent à l'œuvre, même si c'est dans un salon autour d'un verre ou dans l'ambiance déchaînée d'un bar karaoké. Et les gens se révèlent parfois à travers l'art et la musique et quelque lui souffle que ce pourrait bien être le cas de sa réservée nouvelle amie.

Toutefois, son invitée accepte de s'ouvrir un peu, expliquant ses motivations à venir au LGBT Center. Debbie ne tire évidemment aucune conclusion hâtive, mais les gens pas déjà initiés ou directement concernés qui trouvent quelque chose au centre ne sont pas si nombreux. Et il y a souvent anguille sous roche. Elle évoque d'un ton plutôt neutre une famille peu ouverte d'esprit, un discours malheureusement récurrent. Cela fait des années que la comédienne fréquente le centre et les milieux LGBTQ+ new-yorkais, elle sait lire entre les lignes, a de bons instincts. Il ne faut bien sûr pas parler trop vite, mais disons que cela l'étonnerait fortement si l'intérêt de Hope pour la structure était purement théorique. Mais elle se doute aussi qu'aborder le sujet de manière frontale n'est pas une bonne idée et puis, il ne faut pas brusquer ce genre de discussions. Ca ne sert à rien et tout le monde en sort perdant.

Non, elle sourit chaleureusement, dégageant son air de tata gay le plus réconfortant qui soit. « C'est super que découvres de nouvelles choses et que ça soit un lieu qui te parle. C'est vrai qu'on fait plein de trucs chouettes, pour les jeunes, les personnes défavorisées, tout le monde en fait. C'est vraiment un endroit où on se sent bien, en sécurité. Là-bas et Broadway, c'est vraiment mes deux maisons. J'espère que ça t'apportera de belles choses en tout cas. » Elle laisse un léger silence, sa phrase pouvant être interprétée de multiples façons. Debbie désigne ensuite la pièce d'un grand geste du bras et ajoute. « Sinon, je pense qu'on a à peu près fait le tour… Si tu ne veux rien voir en particulier, on peut profiter que ce soit fermé pour piquer un café? » Comme tout bon théâtre, celui-ci est doté d'un bar bien fourni. Et hors de prix, mais aujourd'hui, une petite exception peut être faite.

Spoiler:

@ Invité

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#
Jeu 22 Avr - 2:19
all i want is to be sure
@debbie sinclair & hope fawkes
Au final, t’as aucun mal à croire que Debbie a une vie sociale plus active que toi, même si elle doit principalement la faire tenir sur ses lundis et les matins. Ça te fait sourire, parce que t’es impressionnée par sa facilité d’adaptation. Tu ne sais pas si tu aurais fait la même chose en étant à sa place. Après tout, tu sors déjà pas tant que ça alors que ton horaire te permettrait une vie sociale un peu plus remplie. C’est que t’es bien chez toi, dans ta petite routine, avec ton fiancé - bon peut-être un peu moins pour la dernière partie. « Comme quoi il y a des avantages à avoir un horaire particulier. » Est-ce que c’est vraiment un avantage suffisamment pour s’embarquer dans un horaire de huit représentations par semaine ? Sans doute quand on est un passionné. Peut-être que ça aurait été toi si monter sur scène n’était pas si problématique. Enfin, ce que tu connais pas comme restaurant, tu rattrapes largement considérant que t’es capable de bien cuisiner (parfois).

Mais au-delà de la plaisante discussion, cette visite dans les coulisses te permet vraiment de voir l’envers du décor. Entre le fait de partager une loge avec plusieurs personnes et tous les costumes, c’est totalement différent de ce que tu connais à présent dans ton quotidien. « Donc en plus de tous les efforts que vous faites sur scène vous deviez courir en coulisses pour vous changer. Décidément. » Ça ne te rend que plus admirative. T’as bien entendu parlé des changements rapidement qu’il y a dans certaines productions. Tu supposes qu’avec tous les rôles que Debbie te lisent, il devait y en avoir pas mal dans les Misérables. Et lorsqu’elle parle d’un rôle qui se fait en pyjama, tu rigoles un peu. « Il faut bien des avantages au doublage. C’est plus relax au niveau physique. » Même si bon, tu ne profites pas exactement de tous les avantages. C’est juste plaisant de savoir que tu peux le faire. Vu le temps et l’énergie que tu mets dans ton travail, il serait peut-être mieux que tu le fasses.

Ça devient d’autant plus évident lorsque tu te mets, brièvement, à parler de tes hobbies. Toi qui croyait ne pas avoir de mal à en parler te retrouve un peu prise de court lorsque ça devient le centre de l’attention. Mais l’enthousiasme de Debbie est presque contagieux, presque libérateur. Même si ton réflexe premier serait sans doute de refuser la proposition, tu te retrouves à dire : « Pourquoi pas ? Ça pourrait être amusant. » Puis bon, jouer avec quelqu’un n’est pas la même chose qu’une compétition et c’est bien les compétitions qui t’étaient particulièrement désagréable. « Mais ça fait une éternité que je n’ai pas joué devant public. » Du moins un public qui n’était pas tes parents - qui sont toujours aussi fiers d’avoir proposé cette activité parascolaire quand t’étais gamine - ou ton fiancé. Peut-être que ça te fera du bien de jouer devant ou avec Debbie. Peut-être que ça pourrait te faire sortir de ta coquille.

Une chose est sure, à avoir le choix, t’aurais probablement choisi de jouer devant là immédiatement si ça pouvait éviter le sujet glissant (pour toi) qu’était le LGBT Center. Une part de toi ne peut pas s’empêcher d’avoir peur de te lancer là-dessus et d’échapper une information malgré toi. C’est vrai que c’est intéressant d’un point de vue théorique, mais ta curiosité est bien plus personnelle que ça. Tu te demandes un instant si Debbie le comprend, si elle devine ce que t’essaie de (te) cacher. Tu te tends un peu à sa conclusion, mais tu finis par hocher la tête. « Je n’en doute pas. » Après tout, t’as vraiment besoin d’aide à ce niveau-là, de direction en quelque sorte. « Puis si je peux me rendre utile un minimum, ce sera encore mieux. » Pour l’instant tu supposes que tu ne pourrais être que mécène ou à la limite aider comme bénévole un peu en retrait. « Mais je vais commencer doucement, j’ai beaucoup de chose à apprendre je pense. » Sur toi avant toute chose, tu te vois difficilement prendre un espace que tu n’es pas prête à admettre.

Heureusement la proposition de Debbie t’empêche de te perdre un peu trop dans tes pensées. Tu relèves légèrement la tête. « Oh oui, avec plaisir. » Un café c’est toujours agréable et ça t’évitera peut-être de dire n’importe quoi aussi. « Tant que ça te cause pas de problème. » Parce que oui, tu ne peux que t’inquiéter de ça, même si elle a l’air bien assez à l’aise avec ce qu’elle propose. Ça revient toujours au fait que c’est différent de ce que tu connais, que t’es tellement différente d’elle aussi.
(c) DΛNDELION

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@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Sam 1 Mai - 14:17
Debbie rit un peu quand l'autre blonde souligne les avantages insoupçonnés d'un emploi du temps chaotique. Elle ne l'aurait certainement pas dit comme ça, mais, elle n'est jamais contre un élan d'optimisme. Et puis, elle préfère largement ça à des horaires de bureau et une vie planplan. Mener une vie un rien épuisante mais trépidante et pleine de surprises, c'est ce que la jeune femme a toujours voulu et on peut dire que son souhait s'est réalisé. Pas forcément comme certaines personnes l'aurait voulu, son grand-père la voyait déjà faire les circuits country jusqu'au Grand Ole Opry, mais elle est y arrivée. Et vu l'enthousiasme avec lequel Pops lui mettait la VHS de La Mélodie du Bonheur, il n'avait clairement rien contre la comédie musicale.

La comédienne sourit, quand Hope prend conscience des milles et une choses qu'il faut prendre en considération dans son métier. Naturellement, les gens ne pensent pas forcément aux milliers de petits détails qui font qu'un show fonctionnera ou non, au delà du casting. Les répétitions, l'arrangement lumineux et sonore, les choix scénographiques, chorégraphiques… Et tout le travail que cela représente pour des dizaines de personnes. « Haha oui, après, tout est calculé pour que ça fonctionne hein. Normalement, si on a bien suivi le processus de répétition, on ne doit pas se retrouver à courir avec une moitié de costume par terre. » Avec une moue malicieuse, elle ajoute. « Je ne dis pas que ça ne m'est jamais arrivé cela dit. » Elle rit franchement cette fois, repensant à quelques fois où elle a frôlé l'incident, que ce soit dans les coulisses des Mis ou d'autres productions.

Elles discutent alors musique, évidemment et la curiosité de Debbie est piquée. Rencontrer d'autres gens qui partagent sa passion, quelque soit la forme que cela prend, est une de ses plus grandes joies et elle se laisse donc facilement emportée. La timidité de Hope ne semble toutefois pas prendre le dessus et la petite blonde tape joyeusement des mains à l'idée de l'entendre. Elle ne veut pas pour autant la mettre mal à l'aise et ajoute donc avec un sourire doux. « Ca me ferait super plaisir! Après, c'est pas obligé que ce soit en public, même si je connais deux, trois bars qui font des open mic très chill, où ça ne serait pas prise de tête du tout. Sinon, y a une salle de musique sans public au LGBT Center. »

La blonde n'est pas absolument certaine que la demoiselle se sente plus à l'aise au centre que sur une scène, mais ouvrir la discussion lui semble une bonne idée. Et en effet, Hope ne semble pas 100% prête à agiter un drapeau arc-en-ciel en tête du défilé de la gay pride, mais comme elle le dit si bien, il faut faire les choses à son rythme. Debbie hoche donc la tête, écoutant avec attention et s'efforçant de ne pas mettre les pieds dans le plat en forçant la visiteuse dans une discussion qu'elle n'est pas prête à avoir. C'est donc avec son plus beau sourire de tata gay qui te soutiendra quoiqu'il arrive et d'une voix douce qu'elle répond. « Tout coup de main est bon à prendre, tu peux venir quand tu veux et aider comme tu veux, c'est le principe. »

Hope accepte alors son invitation et Debbie passe son bras sous le sien, tout sourire. « Si je propose, c'est que ça me pose pas de problèmes! Allons-y très chère. » D'un pas déterminé, elle la guide vers le hall d'entrée, où elles pourront continuer cette discussion et savourer un café gratuit.

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