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Neal & Willow

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Jeu 22 Oct - 11:59
Samuel était parti tôt ce matin-là, son bipper ayant sonné pour ce qui devait être une urgence. Un baiser rapide sur les lèvres de sa femme endormie qui réagit à peine. Willow n’avait même pas suivi son départ au-delà de ça. C’était devenue une habitude, au fil du temps, qu’ils ne soient plus que les parents de leurs enfants, qu’ils ne vivent plus pour leur couple, et qu’ils se cantonnent dans cette routine.

Samuel avait retenti la sonnette d’alarme, quelques mois plus tôt, incitant son épouse à aller voir un thérapeute de couple. Depuis, ils y allaient. Au départ, une fois par semaine, mais désormais, il n’était plus rare que Willow trouve une excuse pour annuler la séance hebdomadaire. A quoi bon perdre son temps quand ses enfants ont mille fois plus besoin qu’elle ? Ce n’est pas comme si leur couple battait vraiment de l’aile… Ils s’aiment, c’est le principal, non ?

Enfin ça, c’est ce qu’elle se disait au départ, lors des premières séances ; parce que depuis quelques semaines, elle en vient à se poser des questions sur elle-même. C’est tout con, mais une nuit, ce n’est pas Samuel qu’elle a vu dans ses bras, dans un rêve ; et ça l’a perturbée. Elle n’a pas compris pourquoi, et ne le comprend toujours pas d’ailleurs. Depuis, ça a tendance à l’obséder, alors que la culpabilité de penser à un autre homme que son mari la ronge. Elle qui pensait que tout allait si bien dans leur famille, voici qu’une petite goutte d’eau risquerait de venir tout fragiliser ?

On sonne à la porte et Willow lâche les filles quelques minutes pour aller ouvrir. Elle sait pertinemment qui c’est : Neal. Un large sourire s’affiche sur son visage alors qu’elle le laisse entrer chez elle. « Entre ! » Comme à leur habitude, leurs filles respectives continuent de jouer sans se soucier de ce qui se passe autour. « On a fait des cookies qui sont encore au four… J’espère que tu n’étais pas pressé de repartir. » Un petit rictus mi-amusé, mi-gêné vient se greffer sur ses lèvres. « J’en connais une qui y a mis tout son cœur et qui serait bien déçue de ne pas pouvoir y gouter. » Elle se met à rire.

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Ven 23 Oct - 22:29
Neal s’agite, il ne faudrait pas abuser de la gentillesse de ceux qui l’aident à maintenir la tête hors de l’eau. Les filles sont chez Willow, et il serait bien mal venu d’arriver après l’heure du dîner quand on repose déjà sur l’aide d’une amie pour garder ses filles après l’école. Oh il a fait bien pire à l’époque du divorce, et les questions d’ego ne sont plus vraiment si pertinentes au vu de ses déboires passés et de l’image qu’il a pu renvoyer par le passé, mais ce n’est pas vraiment l’idée qu’il essaye de transmettre aujourd’hui. Neal aimerait surtout donner l’image d’un homme qui a pris sa vie en main, celle d’un père a peu près correct pour les deux trésors de sa vie. Dans les faits, la plupart des gens arrive au moins à maintenir les apparences, mais pour Neal c’est une bataille de tous les jours que de montrer ce visage à son entourage. Il a fait beaucoup d’erreurs et en fait toujours d’ailleurs, rien que la veille, il a innondé la messagerie de Samuel pour le supplier pathétiquement de revenir, non sans le harceler de messages passifs agressifs qu’il regrette aujourd’hui avec le recul et les idées plus claires... Tout serait plus simple s’il était capable de rembobiner la pellicule et d’agir avec un peu plus de discernement, mais à chaque fois il en revient surtout à la même réalisation, ce qui paraît évident pour les autres est d’une extrême complexité pour lui. Avec la thérapie, il avait pensé trouver une certaine forme d’apaisement, mais en réalité tout est encore plus difficile avec la lucidité dans l’équation. Plus d’excuse, du travail sur soi... Il faut dire qu’il est bien plus simple de blâmer le reste du monde et de s’enfermer dans le déni que de trouver des solutions à ses problèmes. Parfois il se demande vraiment comment font les gens normaux ? Est-ce qu’on leur a donné un mode d’emploi ?

Quand il arrive chez Willow, Neal s’arme d’un sourire. Il est arrivé à l’heure, il a mis son téléphone sur silencieux, et ces simples gestes lui donnent une impression d’équilibre. Tout est paramétré, et finalement peu naturel sans doute, mais cela lui donne la sensation de se tenir à une routine qu’il estime saine. Quand il est avec les petites, il se doit d’être irréprochable et il se met une grande pression pour que ce soit le cas. Même si cela le rend parfois acide de le réaliser, Sam n’est plus là pour se rendre disponible à chaque fois qu’il n’est pas capable d’assurer et faire ce qu’il faut pour les filles. Neal avait pour habitude de considérer trop facilement que son mari était le parent stable et qu’il n’avait qu’à faire de son mieux pour essayer de l’être. Aujourd’hui il le sait, c’est une responsabilité qu’ils doivent partager.

- Merci de l’avoir récupérée, tu m’a sauvé la vie, encore une fois. Notre nanny nous a lâché, mais je te rendrais la pareille. La nouvelle devrait commencer lundi prochain, je lui dirai de voir avec toi pour un playdate. Merci Willow, vraiment.

Les petites apparaissent et Neal les prend dans ses bras chacune leur tour.

- J’espère qu’ils sont bons ces cookies !

@ Invité

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Ven 30 Oct - 23:21
Neal la remercie, et elle ne comprend même pas pourquoi. Cela fait tellement plaisir à Gabrielle d’avoir une amie avec qui jouer. Ce n’est pas qu’elle s’ennuie en présence de son frère qu’elle adore embêter, mais les deux enfants n’ont pas les mêmes centres d’intérêts et sont très différents ; alors forcément, quand la petite a l’occasion d’inviter une de ses copines à la maison, c’est un peu comme si c’était Noel en avance pour elle. Et rien que pour voir ses yeux pétiller, Willow garderait les petites filles du monde entier s’il le fallait.

« Tu n’as pas à me remercier. Vraiment, c’est un plaisir, surtout qu’elle est adorable ! Et puis, Gabrielle est tellement épanouie quand elles sont toutes les deux. »

Un sourire sincère vient se glisser sur ses lèvres. Ce qu’elle ne mentionne pas, et qu’elle ne veut même pas s’avouer à elle-même, c’est que ça lui fait autant plaisir de savoir que Neal passera… Et ça, c’est malsain, vis-à-vis de son mari notamment, elle le sait pertinemment. Willow observe le père de famille embrasser les petites et cela lui fait chaud au cœur. Samuel commence à avoir le même genre de geste avec ses enfants, et bizarrement, elle ne le voit pas du même œil, ce qui lui fait se demander pourquoi, tout à coup.

« Elles ont insisté pour les faire seules… Alors, s’il y a de la casse, ce ne sera pas ma faute. »

Main en l’air, comme si elle jurait, ce qui ne manque pas de faire rire les filles. Gabrielle s’empresse d’ajouter, très fière d’elle, qu’elles ont mis des smarties au lieu des pépites de chocolat, ce qui fait lever les yeux de Willow au ciel.

« Un rien les ravie à cet âge. C’est tellement dommage que l’on perde autant notre innocence en vieillissant. Qu’est-ce que j’aimerais avoir autant d’insouciance à nouveau. » confie-t-elle à son ami.

Elle se dirige vers le four, ouvre la porte de celui-ci. Encore quelques minutes et ce sera bon.

@ Invité

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Dim 1 Nov - 23:48
Willow semble ne pas se préoccuper du caractère inégal de cette relation, alors que dans le cas de Neal, c’est un cas de conscience qui se pose. Profiter de la stabilité de son entourage, n’est plus une option pour le producteur, pas s’il souhaite servir d’example pour Maryam et Noor au même titre que Sam qui l’a toujours fait sans rechigner. Dans le passé, il a abusé de ces services ici et là, et pour quoi ? Pour des choses qui n’avaient pas la moindre importance. Noor et Maryam, c’est ce qui devrait compter plus que le reste et pourtant... Ses sentiments, d’aussi loin qu’il s’en souvienne en tout cas, l’ont toujours mené à prendre de mauvaises décisions, et si quelque chose doit changer aujourd’hui c’est bien cela.

- Au contraire, je suis reconnaissant. Et je veux que tu saches que je tiens à te rendre la pareille. C’est important pour moi.

Pire qu’important, c’est essentiel pour Neal. Son ego meurtri par des échecs en chaîne, il se doit de tout faire pour se prouver au moins à lui même qu’il est capable de tenir un engagement, d’être présent pour les personnes qui l’ont toujours été pour lui. S’il n’est pas capable de faire cela alors il n’a aucune chance de sauver sa famille, projet qu’il murit encore secrètement malgré tout. Réalistement, son aupair se chargera des détails pratiques, mais en attendant Neal aime croire qu’il fera au mieux. A sa remarque sur les cookies, Neal rit de bon cœur et commente avec un sourire.

- Tu essayes de m’empoisonner ? Avoue !

Son regard se pose de nouveau sur Maryam qui joue sur le sol avec son amie. Lui aussi voudrait remonter le temps, le changer aussi. Loin de lui l’idée de revivre une enfance désastreuse et pleine de séquelles, mais parfois il aimerait avoir l’innocence des enfants, plonger dans une réalité alternative où il n’aurait pas eu à subir le manque d’amour paternel et l’abandon de sa mère.

- Ils ont de la chance c’est vrai... Mais dis moi, comment va Samuel au fait ?

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Sam 14 Nov - 0:06
Willow sourit à son ami. Elle apprécie les amitiés qui vont dans les deux sens, mais tant qu’elle ne ressent pas que ce n’est pas le cas, tout va bien pour elle. Et avec Neal, elle n’a jamais eu l’impression d’être lésée. « Ne t’en fais pas, tu en auras plus que l’occasion quand viendra le carnaval et qu’il faudra leur trouver des costumes. » Parce que la détective se dit que Neal doit avoir des contacts, ou tout du moins de bonnes adresses, grâce à son métier. Et si elle est très douée pour trouver le moindre détail qui résoudra une enquête, quand il s’agit de laisser s’exprimer son âme d’artiste, c’est quelque peu la catastrophe… « Hors de question que je refasse comme l’année dernière à déguiser ma fille en sac poubelle géant ! » Elle se met à rire de bon cœur, avant qu’ils en viennent à aborder les techniques de fabrication des cookies. Les épaules de la blonde se hausse, accompagnées d’un sourire malin qui en dit long.

Au prénom de son mari, la bloggeuse a un moment d’hésitation et un léger rictus embarrassé. Elle est pourtant la première à s’étendre sur son couple, et plus généralement sa vie, sans aucune retenue ; mais les choses étant compliquées dans sa tête ces derniers temps, il lui est difficile d’exprimer à haute voix ce qu’elle est incapable de formuler dans ses pensées. Mais Neal est passé par là – enfin pas la même situation, mais elle y trouve des similitudes qui la réconforte, en quelques sortes. « Bien, ou en tout cas, il ne laisse rien paraitre qui puisse laisser penser le contraire. » C’est un peu le problème avec son époux : il ne se confie pas facilement et se réfugie dans l’humour à la moindre contrariété, ce qui laisse penser qu’il est toujours d’humeur égale. « On… continue nos séances chez le thérapeute. » Willow avait abordé le sujet avec Neal dès le départ, mais avait évité de trop en reparler depuis, un peu honteuse des résultats. « Je crois que ça lui plait, que je fasse l’effort d’y aller… Moi, en revanche… » Un coup d’œil vers les filles, s’assurant ainsi que Gabrielle ne puisse pas l’entendre. « J’ai l’impression que ça ne mène à rien, si ce n’est à remettre toute ma vie en question. J’en viens à douter de tout, de mon couple, des décisions, même de l’amour qu’on peut se porter… » Son regard est loin d’être sans émotion, presque suppliant. D’une voix plus hésitante encore, elle se tâte à poser une question dont elle redoute la réponse : « Ça me fait peur… » avoue-t-elle. « Avec ton recul… ton expérience… tu penses… que c’est… » Normal ? Elle ne finit cependant pas sa phrase, ne sachant pas comment qualifier le tout.

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Lun 23 Nov - 10:15
- Quelle déception ! J’ai tellement une vision idéalisée de tes multiples talents que je pensais que tu étais une couturière hors pair par dessus le marché !

Neal plaisante, même s’il y a une grande part de vérité dans cette affirmation. Du peu qu’il connaît Willow, elle lui a toujours semblé gérer ces activités mieux que qui que ce soit. Vision d’homme peut-être, il s’imagine son amie comme ce parent d’élève aux cupcakes dignes du meilleur des pâtissier et aux costumes irréprochables. L’archétype de la personne qui fera toujours bien mieux et sans efforts. Un idéal impossible à atteindre pour Neal, dont le recours serait de payer un de ses costumiers pour un peu d’aide. Rien de très valorisant en comparaison. La remarque de Willow le fait pourtant redescendre sur terre et il s’imagine alors que créer un déguisement ridicule et effiloché avec ses filles, ne serait au final pas aussi terrible qu’il ne l’aurait pensé.

Quand le sujet de Samuel est abordé, Neal écoute attentivement son amie. Immergé dans ses propres problèmes, ceux des autres ont souvent rejoint les oubliettes en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et reconnecter avec les informations dont il dispose déjà n’est pas aisé pour le producteur. Pas parce que Neal se fiche des autres, loin de là, mais parce que son esprit déjà prompt à fourmiller et à se perdre dans milles idées était déjà bien occupé avec le divorce et la charge phénoménale de travail avec laquelle il avait décidé de d’assommer à l’époque. Maigre excuse pour ne se concentrer que sur son propre drame certes, mais Neal essaye de faire mieux sur ce point malgré tout.

Le récit de Willow lui parle pourtant, et il se demande alors si Sam a lui aussi ressenti ce genre de choses à son propos, s’il s’est épanché auprès d’autres avant de prendre la décision de le quitter. Neal avale sa salive avec difficulté, ce n’est pas le moment de faire des comparaisons hasardeuses avec un couple qu’il ne connaît pas. S’identifier au mari de Willow sans même connaître les détails de l’histoire, ce n’est pas une bonne idée et il sait très bien.

- Tu as essayé de lui dire ce que tu ressens à ce sujet ?

Probablement s’ils vont chez le psy, mais de son discours, il déduit surtout que son mari semble penser que cette thérapie les aide réellement alors que ce n’est pas le cas. Il risquerait de tomber de bien haut en apprenant qu’elle a surtout l’effet inverse sur sa compagne... Mais Lorsque Willow lui demande ses conseils, Neal est tiré de ses réflexions et ne peut pas réprimer un rire plein de cynisme et d’ironie.

- Alors je t’arrête tout de suite, je suis la dernière personne à qui il faut demander des conseils sur le plan sentimental. J’étais absent le jour où ils ont délivré le manuel d’instruction crois moi... Je pense pas non plus qu’il y ait une norme en matière de sentiments.

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Mar 8 Déc - 18:33
« Si seulement. » se contente-t-elle de répondre, bien contrainte d’avouer qu’elle est loin d’être la perfection incarnée. Elle s’en sort plutôt bien, elle ne dira pas le contraire, mais reste persuadée qu’on peut faire bien mieux qu’elle. Rapidement, elle change de sujet pour s’épancher sur sa vie maritale, ouvrant son cœur à son ami. C’est un haussement d’épaules qui vient répondre à la première question. Est-ce qu’elle lui a réellement dit avec les bons mots afin qu’il comprenne ? Par mauvaise foi, elle aurait tendance à dire oui, mais une part d’elle saurait que ce n’est pas l’entière vérité ; parce qu’avec le temps, Willow a appris à utiliser les bons mots avec son mari, ceux qui l’arrangent.

« Mais tu es aussi le seul à qui je puisses demander des conseils. » Elle hoche la tête, affirmative. Elle a d’autres personnes dans sa vie, c’est sûr, mais personne en qui elle n’ait assez confiance pour ne rien répéter à Samuel. C’est peut-être idiot comme réaction, mais que voulez-vous… Elle s’affale bientôt dans une chaise, découragée. « C’est tellement difficile la vie de couple… » Willow soupire. Il est bien rare de la voir défaitiste ou au bout du rouleau, mais il y a des moments où la boule d’énergie est épuisée et a besoin de quelques minutes pour recharger ses batteries. « J’aurais certainement pas dit ça il y a encore quelques mois, pourtant. » Un sourire timide empli de nostalgie vient se greffer sur son visage. « J’ai jamais envisagé le divorce, jamais. Même pas encore aujourd’hui. Mais pour autant, il y a un truc… » Quel truc ? Ça, elle ne saurait le dire et là est bien le fond du problème. « Je me suis même surprise à regarder un homme l’autre fois… et pas le genre de regard qu’on pose comme ça sur quelqu’un, si tu vois ce que je veux dire… » Elle révèle le tout assez naturellement, bien que gênée d’avouer ses infidélités mentales. Bien sûr, elle s’abstient de mentionner quel est l’homme en question, sans quoi la conversation pourrait prendre un virage compliqué.

@ Invité

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Dim 20 Déc - 21:00
Si Neal avait eu un latte à la main, il se serait sans doute étouffé avec. S’il est effectivement le seul interlocuteur potentiel de Willow pour des conseils de couple, la pauvre mère de famille est bien mal entourée. Willow n’est d’ailleurs pas la seule à chercher du soutien dans ce domaine auprès du producteur, ce qui est quand même d’une ironie sans nom. Pas que Neal n’aime pas l’amour, au contraire. Il écrit d’ailleurs beaucoup sur le sujet et avec une certaine sensibilité d’après les critiques, mais en dehors de la fiction, on ne peut pas dire que l’expertise soit ce qui caractérise le mieux ses compétences en la matière. Il aimerait avoir le bon mot, mais il y a fort à parier que dans une situation similaire

- Ouch, ça c’est effectivement problématique, de n’avoir qu’un divorcé à qui demander conseil.

Se faire de bon amis n’est pas aussi facile que l’on pourrait se l’imaginer cela dit et sur ce point, il comprend parfaitement Willow. Neal a beaucoup de connaissances, beaucoup de gens qui gravitent autour de lui par intérêt, mais ses véritables amis, ils se comptent sur les doigts d’une main. Souvent par sa faute d’ailleurs, on ne peut pas dire qu’il ait toujours soigné ses relations, mais toujours est-il qu’il peut comprendre le souci de son amie. Pour ce qui est de poser son regard sur d’autres, c’est également une petite croix qu’il peut ajouter à côté des conneries qu’il a pu faire.

- Peut-être parce que tu n’es pas heureuse aujourd’hui et que ponctuellement c’est plus accommodant de t’imaginer que les choses seraient plus simples ou plus belles avec quelqu’un d’autre, mais dans tous les cas, c’est un peu une façon de se détourner du problème, j’imagine. Enfin encore une fois je n’ai pas de conseils à donner, j’ai trompé Samuel au lieu de lui parler et on sait tous comment ça a fini. Ça lui a donné une bonne raison de me quitter.

Neal est amer, meme s’il est parfaitement conscient que sa tromperie était l’élément déclencheur plutôt que la cause du divorce.

@ Invité

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Dim 3 Jan - 15:08
Willow laisse échapper un petit rire. C’est un peu ironique, mais bon, il vaut mieux un divorcé que personne du tout. Sa famille est bien trop impliquée dans sa vie de couple pour réussir à avoir un regard extérieur. Et allez avouer à votre père que vous regardez d’autres hommes que votre mari… Il risque de vous regarder de travers à la suite de cela.

Mais Neal a beau dire qu’il est de piètre conseil, ses mots n’en restent pas moins d’une sagesse impressionnante qui donnerait de quoi réfléchir à la mère de famille. Elle aura bien du mal à l’admettre, parce que c’est toujours plus simple de se voiler la face. « Heureusement, je n’en suis pas encore à ce point-là. » dit-elle maladroitement. Loin d’elle l’idée de culpabiliser son ami, mais elle est comme ça Willow, à parler avant de réfléchir et à s’en mordre les doigts dès que les mots ont été prononcés. « J’ai comme l’impression qu’avec la routine, on oublie ce qu’est réellement le bonheur. On ne se pose pas la question de savoir si on est heureux ou non. On fait seulement notre devoir. On s’occupe des enfants, de la maison, du boulot et les journées se suivent sans qu’on ne se rendre réellement compte du temps qui passe. » poursuit la blonde, perdue dans ses pensées.

Elle relève bientôt les yeux, alors que la sonnerie du four retentit, indiquant ainsi que les cookies sont cuits. Les filles ne perdent pas une minute et déboulent autour de la table en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. « J’en connais au moins deux qui ont bien du temps avant de s’inquiéter de ces choses-là. » Son regard aimant se pose sur sa fille. Elle lui souhaite d’être heureuse, plus tard. Elle se doute qu’avec son tempérament de feu, Gabrielle sera la meneuse de son couple, si tant est qu’elle ne perde pas sa flamme en grandissant. La cuisinière sort les cookies du four et les pose au centre de la table sur une assiette. « Pas tous en même temps, c’est chaud ! » prévient-elle.

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