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A découvrir Well hello, sister. - Ft. Angie
@ Invité
Enfin de retour à la maison. Je dois avouer que ça me fait quelque peu étrange d’être à nouveau dans cet appartement. Le même appartement que j’ai si longtemps partagé avec Khaled, le même appartement que je partage de nouveau avec lui, à temps partiel. Je dis à temps partiel puisque faut bien parfois que je passe du temps avec ma femme. On a beau ne pas réellement être en amour l’un avec l’autre, elle reste tout de même pour moi une amie de longue date et pour elle, je suis aussi le seul encrage qu’elle a ici. La principale raison de notre mariage, c’était de lui éviter de devoir marier un home beaucoup trop mauvais pour elle. Son père voulait arranger un mariage avec cette personne, le fils d’un homme assez influent. Le problème avec lui, c’est qu’il est du genre impulsif, agressif et violent. Du coup je la comprend de ne pas vouloir le marier. Donc, je me suis sacrifié. Je ne sais pas encore si c’était une bonne idée considérant que du coup, je me suis associer au cartel dont mon beau-père est le grand patron. Oui, je m’y étais un peu déjà associé en acceptant de travailler pour lui à mon arrivé à Sinaloa, mais là, c’est juste plus encré. Mais bon, ce qui est fait est fait hein. Et pour être bien honnête, je ne le regrette pas. Je préfère d’autant plus me mettre dans une merde que je peux potentiellement sortir que de la laisser s’enfoncer dans un enfer qui finirait par la briser. Un sacrifice qui en vaut la peine je suppose. Mais pour en revenir au présent. Je suis content d’être de nouveau en colocation avec Khal. Ce con, il m’a manqué mine de rien. Le nombre de chose qu’on a vécu ensemble, nos bons et mauvais coups. Quand j’y pense, la vie était quand-même plus simple dans ce temps. Pas si simple, évidement, la vie ne peut pas être simple. Mais dans ce temps, mes seuls problèmes c’étaient le combat de rue et ma soeur. Bon, dit ainsi ça fait bitch un peu. Ce que je veux dire, c’est que les deux venaient ensemble. Je faisais du combat de rue, me foutais dans le trouble et elle, elle était là pour me tomber dessus et me faire la moral. Une vraie mère poule celle-là. Et elle m’a gravement fait chier avec cette histoire d’ailleurs. Mais au final, je comprends bien son mode de réflexion. Après tout, ça devait être un stress pour elle, ne pas savoir comment le prochain combat va finir, ne pas savoir quand ça va être la dernière fois qu’on se verra. C’était assez dangereux comme activité, mais tellement payant. Mais ça, c’est fini. J’ai lâché cette activité, je me suis lancé sur quelque chose d’autre. Peut-être moins legit, mais mieux je trouve. Bah mieux… C’est faux, c’est de la bullshit. C’est pire. Je n’ai qu’à penser à ce qui s’est passé il y a un mois ou encore ce qui est arrivé à notre mariage. Juste ces deux moments ont été pire que tous mes combats réunis ensembles, ça en dit gros. Mais j’ai espoir que maintenant que je suis aux États-Unis, loin de Sinaloa, ça va se calmer, que la vie va reprendre un cour plus… Normale. Non, mais s’il faut que la merde suive ici, alors bien franchement, je ne donne pas cher de ma peau.. En même temps, ils ne sont pas au courant qu’on est ici donc on devrait avoir la paix. Non ? On verra en temps et lieux. Pour l’instant, restons en au moment présent.
Étendu sur le sol, je fixe le plafond du regard en écoutant mon environnement. Le vent qui souffle entre les branches des arbres, entre les immeubles. Les voitures qui se jouent une sérénade de klaxon. Les enfants qui courent et qui rient. Les parents qui crient après ceux-ci. Sans compter les chiens qui tapent ici et là. Les chiens… J’ai jamais aimé ces bêtes. J’ai toujours plus été du genre chat que chien, à savoir pourquoi. J’aime plus le calme et l’aspect paisible qui vient du chat, plus que l’énergie et intensité du chien. Mais là n’est pas le sujet. Je prend une bonne inspiration pour finalement me décider me lever. Je mets un pied devant l’autre, gauche droit, gauche droite, et fait mon chemin jusqu’à la salle de bain. Je retire mon t-shirt et m’arrête devant le miroir, mon regard se promenant sur mon torse, s’arrêtant sur chaque cicatrices qu’il croise. Moi qui déteste tant porter des vêtements, je dois assumer le fait que je dois en porter. Du moins, jusqu’à ce que je trouve le courage d’assumer le fait que je vais avoir plusieurs questions à répondre. Donc, ça risque d’être long parce que je suis loin d’être prêt à embarquer sur ce sujet avec Khaled. Très loin. Donc ça va être un Zeke vêtu pour un bon moment. Mais pas là. Non, là je retire mon pantalon, allume la douche pour la laisser réchauffer et quand la température me plait, je m’y plonge. Pas littéralement, évidement. Les yeux fermés, je place ma tête sous le jet d’eau et hop, de nouveau dans le monde des pensés sombres. J’essaie de m’en tenir loin, mais c’est assez dur de ne pas y penser quand ça fait au max un mois que c’est arrivé ? Ou plutôt, que ça s’est arrêté puis qu’en soit, tout a commencé il y a plus ou moins trois mois. Je dis plus ou moins, parce qu’après un temps, j’ai perdu la notion du temps. Pour ce que j’en sais, ça aurait pu avoir duré 5 mois comme ça aurait pu être même pas deux. Tout ce dont je suis sur, c’est que ça été un vrai enfer et sur ce coup, j’exagère pas. Donc c’est plutôt normal que mes pensées dérivent un peu. Beaucoup trop. Je passe une main sur mon visage en me reculant un peu puis fais finalement ce que j’étais venu faire ici et me lave donc. L’eau commence de toute façon à devenir froide. Trop longtemps qu’elle coule je suppose. On est loin du luxe aussi à Bronx donc pas surprenant que la tank à eau chaude soit pas bien grosse. Lavé vite fait bien fait, je sors, m’essuie à la va vite et remets mes vêtements, juste le temps d’aller à ma chambre. Oui, à ce point. Rendu là, je change pour un jogging et un hoodie, j’enfile des bas et mes soulier et hop, je sors. Je glisse un clope entre mes lèvres, prête pour quand je traverserai là porte de sortie du bâtiment. Je descends les trois étages d’escaliers assez rapidement et à quelque pas de la porte, j’allume ma cigarette. En ouvrant la porte, je passe à deux doigts de l’ouvrir dans la figure d’un gamin. Lo siento que je me contente de dire en sortant. Comme je m’apprête à faire mon chemin, mon regard se porte sur le visage de celle, qui j’assume, est la mère du gamin. Aussitôt, je la reconnais. Bien dur de faire autrement. Quel con je serais si je ne reconnaissais pas ma propre soeur ? Angelica ?
Étendu sur le sol, je fixe le plafond du regard en écoutant mon environnement. Le vent qui souffle entre les branches des arbres, entre les immeubles. Les voitures qui se jouent une sérénade de klaxon. Les enfants qui courent et qui rient. Les parents qui crient après ceux-ci. Sans compter les chiens qui tapent ici et là. Les chiens… J’ai jamais aimé ces bêtes. J’ai toujours plus été du genre chat que chien, à savoir pourquoi. J’aime plus le calme et l’aspect paisible qui vient du chat, plus que l’énergie et intensité du chien. Mais là n’est pas le sujet. Je prend une bonne inspiration pour finalement me décider me lever. Je mets un pied devant l’autre, gauche droit, gauche droite, et fait mon chemin jusqu’à la salle de bain. Je retire mon t-shirt et m’arrête devant le miroir, mon regard se promenant sur mon torse, s’arrêtant sur chaque cicatrices qu’il croise. Moi qui déteste tant porter des vêtements, je dois assumer le fait que je dois en porter. Du moins, jusqu’à ce que je trouve le courage d’assumer le fait que je vais avoir plusieurs questions à répondre. Donc, ça risque d’être long parce que je suis loin d’être prêt à embarquer sur ce sujet avec Khaled. Très loin. Donc ça va être un Zeke vêtu pour un bon moment. Mais pas là. Non, là je retire mon pantalon, allume la douche pour la laisser réchauffer et quand la température me plait, je m’y plonge. Pas littéralement, évidement. Les yeux fermés, je place ma tête sous le jet d’eau et hop, de nouveau dans le monde des pensés sombres. J’essaie de m’en tenir loin, mais c’est assez dur de ne pas y penser quand ça fait au max un mois que c’est arrivé ? Ou plutôt, que ça s’est arrêté puis qu’en soit, tout a commencé il y a plus ou moins trois mois. Je dis plus ou moins, parce qu’après un temps, j’ai perdu la notion du temps. Pour ce que j’en sais, ça aurait pu avoir duré 5 mois comme ça aurait pu être même pas deux. Tout ce dont je suis sur, c’est que ça été un vrai enfer et sur ce coup, j’exagère pas. Donc c’est plutôt normal que mes pensées dérivent un peu. Beaucoup trop. Je passe une main sur mon visage en me reculant un peu puis fais finalement ce que j’étais venu faire ici et me lave donc. L’eau commence de toute façon à devenir froide. Trop longtemps qu’elle coule je suppose. On est loin du luxe aussi à Bronx donc pas surprenant que la tank à eau chaude soit pas bien grosse. Lavé vite fait bien fait, je sors, m’essuie à la va vite et remets mes vêtements, juste le temps d’aller à ma chambre. Oui, à ce point. Rendu là, je change pour un jogging et un hoodie, j’enfile des bas et mes soulier et hop, je sors. Je glisse un clope entre mes lèvres, prête pour quand je traverserai là porte de sortie du bâtiment. Je descends les trois étages d’escaliers assez rapidement et à quelque pas de la porte, j’allume ma cigarette. En ouvrant la porte, je passe à deux doigts de l’ouvrir dans la figure d’un gamin. Lo siento que je me contente de dire en sortant. Comme je m’apprête à faire mon chemin, mon regard se porte sur le visage de celle, qui j’assume, est la mère du gamin. Aussitôt, je la reconnais. Bien dur de faire autrement. Quel con je serais si je ne reconnaissais pas ma propre soeur ? Angelica ?
@ Invité
Après une journée à répondre à des mails et à faire du montage, j’avais besoin de sortir, bouger, faire autre chose. C’est pour ça que j’ai appelé Tony pour savoir s’il voulait de la compagnie un petit moment lorsque j’irais chercher Teddy à l’école. Il était bien partant alors j’étais heureuse. En plus, ça faisait quand même longtemps que nous n’avions pas vu Tony, Teddy et moi alors ça allait nous faire du bien de se retrouver tous les trois. Enfin, surtout Teddy qui allait être content de retrouver son tonton et parrain. C’est donc, après avoir finaliser un montage dans les temps que je pars chercher mon fils à la maternelle. Bien évidemment, j’ai pris le temps de me changer pour enfiler un jeans et une chemise au lieu de mon ensemble de jogging. J’ai même pris deux minutes pour me maquiller un peu. Autant faire un peu d’effort quand on sort. J’attend donc mon fiston devant la porte de sa classe et en profites pour répondre à quelques dm. Oui, je sais, je travail trop, mais c’est plus fort que moi. J’adore ce que je fais alors c’est loin d’être une corvée, donc c’est dur d’arrêter. En revanche, quand je suis avec Teddy, je me suis toujours tenue à ma règle de m’occuper de mon fils au lieu de mon téléphone. Je ne veux pas que Ted se sente mis de côté ou moins important que mon travail ou de mes abonnés puisque c’est totalement faux. C’est pour ça que dès qu’il sort de sa classe et se jette dans mes bras, je sers mon téléphone dans ma poche et câline mon fils. J’attrape son sac à dos d’une main et sa main de l’autre et nous nous dirigeons vers la voiture. C’est un Teddy encore plus joyeux que j’attache dans la voiture puisqu’il vient d’apprendre qu’on allait passer un petit moment chez Tony.
Après un moment, nous voilà en bas de l’immeuble où Simon habite. Je stationne la voiture, sort et détache Teddy qui court presque jusqu’à la porte de l’immeuble. Il est tellement pressé qu’il passe proche d’avoir la porte dans la face lorsque cette dernière s’ouvre pour laisser paraître un homme qui s’excuse en espagnol, si je ne me trompe pas. J’attrape la main de mon fils pour le rapprocher de moi avant de perdre tous mes moyens. Non ça ne peut pas être lui… Il est au Mexique, pas à New-York… Pourtant, il lui ressemble tellement… Il aurait pu revenir en ville sans même me le dire ? Il comptait me le dire ? Non, non, non… Je dois rêver. Je dois m’être endormi pendant que je faisais du montage et je rêve. C’est la seule explication que je vois et que je veux croire. Je ne suis pas prête pour le savoir à nouveau ici, dans la même ville que moi. Il ne me l’a même pas dit ! Il est revenu, comme il est parti. Sans rien dire. Mes sourcils se froncent de colère lorsqu’il prononce mon nom. C’est mon frère qui est devant moi et je suis en colère alors que je devrais être heureuse de savoir qu’il est rentré, mais non parce que c’est Zeke. Je me penche vers Teddy un petit sourire rassurant sur les lèvres, ignorant parfaitement Ezekiel.
- Je vais écrire à tonton Tony que tu montes seul pour qu’il te rejoigne, d’accord ? Tu es capable de faire ça comme un grand garçon ? Je dois parler avec le monsieur, je vais vous rejoindre le plus vite possible.
Je lui caresse la joue, puis il hoche la tête avec un grand sourire. Après tout, il va faire quelque chose de grand garçon, c’est sûr qu’il allait être heureux.
- Merci mon grand. Je t’aime.
Il me retourne mon je t’aime dans un grand câlin, puis il rentre dans l’immeuble lorsque je lui ouvre la porte. Aussitôt qu’il est rentré, j’écris à Tony pour qu’il ait rejoindre Teddy. Une fois fais, je me retourne vers mon frère, la colère ayant repris sa place sur mon visage. Je croise même mes bras contre moi.
- Tu es rentré à ce que je vois. Pour combien de temps ? À moins que tu ne veuilles pas me le dire pour pouvoir repartir sans un mot.
Après un moment, nous voilà en bas de l’immeuble où Simon habite. Je stationne la voiture, sort et détache Teddy qui court presque jusqu’à la porte de l’immeuble. Il est tellement pressé qu’il passe proche d’avoir la porte dans la face lorsque cette dernière s’ouvre pour laisser paraître un homme qui s’excuse en espagnol, si je ne me trompe pas. J’attrape la main de mon fils pour le rapprocher de moi avant de perdre tous mes moyens. Non ça ne peut pas être lui… Il est au Mexique, pas à New-York… Pourtant, il lui ressemble tellement… Il aurait pu revenir en ville sans même me le dire ? Il comptait me le dire ? Non, non, non… Je dois rêver. Je dois m’être endormi pendant que je faisais du montage et je rêve. C’est la seule explication que je vois et que je veux croire. Je ne suis pas prête pour le savoir à nouveau ici, dans la même ville que moi. Il ne me l’a même pas dit ! Il est revenu, comme il est parti. Sans rien dire. Mes sourcils se froncent de colère lorsqu’il prononce mon nom. C’est mon frère qui est devant moi et je suis en colère alors que je devrais être heureuse de savoir qu’il est rentré, mais non parce que c’est Zeke. Je me penche vers Teddy un petit sourire rassurant sur les lèvres, ignorant parfaitement Ezekiel.
- Je vais écrire à tonton Tony que tu montes seul pour qu’il te rejoigne, d’accord ? Tu es capable de faire ça comme un grand garçon ? Je dois parler avec le monsieur, je vais vous rejoindre le plus vite possible.
Je lui caresse la joue, puis il hoche la tête avec un grand sourire. Après tout, il va faire quelque chose de grand garçon, c’est sûr qu’il allait être heureux.
- Merci mon grand. Je t’aime.
Il me retourne mon je t’aime dans un grand câlin, puis il rentre dans l’immeuble lorsque je lui ouvre la porte. Aussitôt qu’il est rentré, j’écris à Tony pour qu’il ait rejoindre Teddy. Une fois fais, je me retourne vers mon frère, la colère ayant repris sa place sur mon visage. Je croise même mes bras contre moi.
- Tu es rentré à ce que je vois. Pour combien de temps ? À moins que tu ne veuilles pas me le dire pour pouvoir repartir sans un mot.
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angie & Tio
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Comme je m’attendais, la colère s’empare de son visage et, si je ne la connaissais pas mieux, je penserais presqu’elle compte m’ignorer. Mais non, elle ne fait que dire à Teddy de monter. Ce qu’il a grandit ce gamin… Je le regarde s’éloigner puis reporte mon attention sur ma jumelle. À en voir son visage, on dirait presqu’elle est frustrée de mon retour J’hausse le sourcil à sa question ou plutôt le reste de sa réplique. J’aimerais dire que je suis surpris d’avoir droit à un tel accueil, mais je ne le suis pas, pas le moins du monde. Après, vu comment je suis parti, je peux comprendre qu’elle soit vénère comme ça. Je prend une bonne inspiration avant de soupirer doucement.
Oh je peux très bien te le dire. Techniquement, je ne suis pas sensé repartir. Bon peut-être qu’on va retourner à Sinaloa pour la Día de Mortos parce que la belle-famille a vraiment cette fête à coeur.
Oui, je me contente de lui répondre normalement. En temps ordinaire, j’aurais été porté à perdre patience et rétorquer avec probablement le même lot de colère, mais là, honnêtement, j’ai pas l’énergie pour. Je passe une main dans mes cheveux en la regardant un moment. Ouai, elle n’a pas changé.
Désolé de ne pas d’avoir averti de mon retour, c’est bien récent et on attendait d’être vraiment installé. Pour ce qui est de mon départ… Bah écoute, j’étais en colère, rien de surprenant là et bien franchement, je préférais régler mes problèmes avant de rentrer en contact. Puisque de toute façon, tu n’avais pas l’intention de m’adresser la parole tant que je n’avais pas changé.
Je me doute très bien que ce désolé doit probablement passer dans le vide. C’est pas une simple excuse qui va tout effacer ce que j’ai fait, mais faut aussi garder en tête que tous les tords ne sont pas miens. Comment dire, c’est quand-même qui m’a indirectement convaincu de partir donc voilà. Je n’en rajoute pas plus pour le moment, attendant d’entendre sa façon de penser et voir si elle veut plus d’information ou pas.
Oh je peux très bien te le dire. Techniquement, je ne suis pas sensé repartir. Bon peut-être qu’on va retourner à Sinaloa pour la Día de Mortos parce que la belle-famille a vraiment cette fête à coeur.
Oui, je me contente de lui répondre normalement. En temps ordinaire, j’aurais été porté à perdre patience et rétorquer avec probablement le même lot de colère, mais là, honnêtement, j’ai pas l’énergie pour. Je passe une main dans mes cheveux en la regardant un moment. Ouai, elle n’a pas changé.
Désolé de ne pas d’avoir averti de mon retour, c’est bien récent et on attendait d’être vraiment installé. Pour ce qui est de mon départ… Bah écoute, j’étais en colère, rien de surprenant là et bien franchement, je préférais régler mes problèmes avant de rentrer en contact. Puisque de toute façon, tu n’avais pas l’intention de m’adresser la parole tant que je n’avais pas changé.
Je me doute très bien que ce désolé doit probablement passer dans le vide. C’est pas une simple excuse qui va tout effacer ce que j’ai fait, mais faut aussi garder en tête que tous les tords ne sont pas miens. Comment dire, c’est quand-même qui m’a indirectement convaincu de partir donc voilà. Je n’en rajoute pas plus pour le moment, attendant d’entendre sa façon de penser et voir si elle veut plus d’information ou pas.
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PIVETTE
@ Invité
Je n’arrive pas à croire qu’il est rentré. J’aurais dû être tellement heureuse de savoir mon frère à nouveau dans la même ville que moi. J’aurais dû lui sauter au cou pour l’accueillir. Lui dire à quel point il m’a manqué. Lui dire que je suis contente qu’il n’ait rien. Mais non. Je ne fais rien de tout ça parce qu’il est parti sans rien dire, sans jamais m’écrire, en m’oubliant après avoir laisser tomber notre promesse. J’avais besoin de lui et lui il est parti en laissant cette dispute en place. Il est parti et j’ai dû apprendre à vivre sans mon jumeau à mes côtés. Heureusement que j’avais Karl, Dgee et Tony avec moi. Et même Edge. Ça à simplifier un peu le tout. Puis, Teddy a pu connaître c’était quoi des oncles et des tantes grâce à Dgee, Tony et Edge.
Je suis légèrement déstabilisée par la façon dont Zeke me répond. Je m’attendais à autant de colère de sa part que moi. J’en oublie presque de rester en colère. Je dis bien presque, bien sûr, puisque je n’oublie aucunement le mal que ça m’a fait d’apprendre qu’il était parti sans rien me dire. Je pensais qu’on se disait tout, mais faut croire que non.
- Mais quelle gentillesse dis donc !
Je ne veux pas me laisser amadouer par son ton calme alors je lui réponds avec sarcasme en roulant des yeux. Meilleure défense. Je laisse un soupire de colère franchir la limite de mes lèvres en bougeant mes mains de frustration devant moi.
- T’es complètement idiot ma parole !
Je le pousse de mes deux mains à plat contre son torse. Bien sûr, je n’y mets pas vraiment de force, c’est plus pour la force. Je fais même quelques pas ensuite essayant de retrouver un semblant de calme.
- Tu aurais quand même pu me dire que tu partais ! Tu aurais pu m’écrire depuis tout ce temps ! Je suis ta sœur merde ou quoi ?! Je passais par maman pour savoir si tu étais toujours en vie, tu te rends compte ?! On ne se parle presque plus, elle et moi, et c’est elle qui me tenait au courant ! J’avais besoin de mon frère et toi tu as juste fui.
Je passe mes deux mains dans mes cheveux, frustrer de tout ça, et encore plus lorsque je sens les larmes me monter aux yeux. Qu’est-ce que je m’en veux de me laisser submerger par mes émotions. Puis, soudain, je réalise qu’il n’arrête pas de dire « on » et il a même parlé de belle-famille. Je repose mon regard sur lui, toujours avec un fond de colère, les sourcils froncer.
- T’as bien dit on et belle-famille ? Tu veux bien me dire pourquoi tu parles de belle-famille ?
Je demande, la voix vacillante de peur et de colère de ce que je pourrais apprendre.
Je suis légèrement déstabilisée par la façon dont Zeke me répond. Je m’attendais à autant de colère de sa part que moi. J’en oublie presque de rester en colère. Je dis bien presque, bien sûr, puisque je n’oublie aucunement le mal que ça m’a fait d’apprendre qu’il était parti sans rien me dire. Je pensais qu’on se disait tout, mais faut croire que non.
- Mais quelle gentillesse dis donc !
Je ne veux pas me laisser amadouer par son ton calme alors je lui réponds avec sarcasme en roulant des yeux. Meilleure défense. Je laisse un soupire de colère franchir la limite de mes lèvres en bougeant mes mains de frustration devant moi.
- T’es complètement idiot ma parole !
Je le pousse de mes deux mains à plat contre son torse. Bien sûr, je n’y mets pas vraiment de force, c’est plus pour la force. Je fais même quelques pas ensuite essayant de retrouver un semblant de calme.
- Tu aurais quand même pu me dire que tu partais ! Tu aurais pu m’écrire depuis tout ce temps ! Je suis ta sœur merde ou quoi ?! Je passais par maman pour savoir si tu étais toujours en vie, tu te rends compte ?! On ne se parle presque plus, elle et moi, et c’est elle qui me tenait au courant ! J’avais besoin de mon frère et toi tu as juste fui.
Je passe mes deux mains dans mes cheveux, frustrer de tout ça, et encore plus lorsque je sens les larmes me monter aux yeux. Qu’est-ce que je m’en veux de me laisser submerger par mes émotions. Puis, soudain, je réalise qu’il n’arrête pas de dire « on » et il a même parlé de belle-famille. Je repose mon regard sur lui, toujours avec un fond de colère, les sourcils froncer.
- T’as bien dit on et belle-famille ? Tu veux bien me dire pourquoi tu parles de belle-famille ?
Je demande, la voix vacillante de peur et de colère de ce que je pourrais apprendre.
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angie & Tio
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J’ai pas envie de ça. J’ai pas envie de me prendre la tête avec elle. Ça m’a déjà tout pris pour me décider à sortir alors sérieusement, m’engueuler avec elle ? Bon, c’était à s’y attendre. Un jour ou l’autre, fallait que j’y fasse face à cette tempête Angelica, je le savais dès que j’ai mis les pieds en Amérique. Bon, j’aurais espéré que ça se soit estompé avec le temps, mais d’un sens, je savais que ça ne serait pas le cas. Je recule de quelques pas lorsqu’elle me pousse et je lâche un long soupir en l’écoutant parler, les bras croisés. C’est un autre de mes réflexes récent, utiliser mes bras comme réconfort, dans un câlin solitaire. Le réflexe dans l’inconfort, dans le stresse ou la tristesse. Je me serres légèrement en mordant légèrement ma lèvre inférieur. Elle a raison, je l’admet. J’aurais dû la tenir au courant, j’aurais dû l’appeler et lui faire part des faits. Non, je ne l’ai pas fait. Est-ce que j’ai honte ? Oui et non. Oui, mais j’ai autre chose qui me préoccupe en ce moment.
J’aurais dû, je sais. J’ai été con, sur ce coup, j’étais en colère et comme tu le sais, j’ai été très impulsif, comme toujours. J’y ai pensé, plusieurs fois, mais comme j’ai dit, je voulais attendre d’avoir réglé mes problèmes. T’aurais probablement pas voulu entendre juste parler de ma frustration et mon impatience. Puis par la suite, je me suis trouver un job qui m’a tenu assez occupé. Bon, je sais que ce ne sont pas des excuses valides, mais pour moi, ce l’était.
Je penche légèrement la tête sur le côté en entendant sa dernière question. Oh merde, c’est vrai, elle n’est pas au courant. Je resserre un peu mes bras autour de moi sans réellement m’en rendre compte. Je ne peux pas tout lui dire là-dessus, ça c’est certain.
Par on, je parle de ma femme et moi. Donc logiquement, ma belle-famille c’est ses parents et son frère. Je ne sais pas si tu te rappelles de Yuma, la fille de nos anciens voisin. Bon, c’est sur qu’on a déménagé à 4 ans, mais j’ai réussi à rester en contact avec. Je l’ai sauvé d’un mariage qui aurait pu lui être très pénible.
Je ne donne pas plus de détail, sinon elle va m’engueuler encore plus.
Mais assez parlé de moi, comment tu t’en sors toi ?
J’aurais dû, je sais. J’ai été con, sur ce coup, j’étais en colère et comme tu le sais, j’ai été très impulsif, comme toujours. J’y ai pensé, plusieurs fois, mais comme j’ai dit, je voulais attendre d’avoir réglé mes problèmes. T’aurais probablement pas voulu entendre juste parler de ma frustration et mon impatience. Puis par la suite, je me suis trouver un job qui m’a tenu assez occupé. Bon, je sais que ce ne sont pas des excuses valides, mais pour moi, ce l’était.
Je penche légèrement la tête sur le côté en entendant sa dernière question. Oh merde, c’est vrai, elle n’est pas au courant. Je resserre un peu mes bras autour de moi sans réellement m’en rendre compte. Je ne peux pas tout lui dire là-dessus, ça c’est certain.
Par on, je parle de ma femme et moi. Donc logiquement, ma belle-famille c’est ses parents et son frère. Je ne sais pas si tu te rappelles de Yuma, la fille de nos anciens voisin. Bon, c’est sur qu’on a déménagé à 4 ans, mais j’ai réussi à rester en contact avec. Je l’ai sauvé d’un mariage qui aurait pu lui être très pénible.
Je ne donne pas plus de détail, sinon elle va m’engueuler encore plus.
Mais assez parlé de moi, comment tu t’en sors toi ?
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PIVETTE
@ Invité
Il m’énerve à rester aussi calme ! J’ai l’air d’une folle à être la seule d’énerver. Est-ce que, au moins, pendant toutes ces années je lui ai manqué ou ça lui a fait ni chaud ni froid ? Parce que, pour moi, il m’a terriblement manqué. Bien sûr, je ne lui avouerais pas. Du moins, pas avant un bon moment. Mais, c’est vrai qu’il m’a manqué et ce malgré ma colère envers lui. Je lui en voulais tellement, mais j’avais tellement envie et besoin de le voir. Il est mon jumeau, c’est plus qu’un simple frère. C’est quasiment une moitié de moi. Et je lui en voulais encore plus à chaque fois que j’avais besoin de lui, mais qu’il n’était pas là. J’aurais voulu le voir lors de mon accouchement. Lui présenter son neveux et voir Teddy dans ses bras alors qu’il n’était qu’un tout bébé. Ou encore voir Teddy grandir avec son oncle et avoir une relation spéciale tous les deux. Zeke aurait pu être derrière moi pour confronter les parents pendant ma grossesse puisqu’elle n’était pas digne pour eux puisqu’elle était hors mariage et avec un non mexicain. Mais, non, ce n’était pas Zeke qui était là, mais bien Karl et Dgee et Tony. Mais jamais Edge.
- Tu m’énerves ! Bien sûr que j’aurais voulu entendre parler de tout ça ! Tu es mon frère putain, je voudrais toujours être là pour toi. Oui, tu n’as pas tenu ta part de notre promesse, mais ce n’était pas une raison pour que notre relation fraternelle se termine là. Tu es en train de me dire que pendant toutes ces années, tu n’as même pas eu un deux minutes pour m’écrire ? Même pas lorsque j’ai accouché de Teddy parce que je suis certaine que maman t’en a parlé. Mais, pire encore, tu n’as même pas eu envie de prendre un deux minutes pour me faire signe de vie ? Y penser, plusieurs fois, n’est pas assez dans notre cas. Je suis ta jumelle, mais peut-être que pour toi ça ne veut plus rien dire.
Je m’éloigne d’un pas en me passant à nouveau ma main dans mes cheveux en soupire de frustration. Je crois qu’il n’y a que lui pour m’énerver autant. Et encore plus lorsqu’il m’apprend qu’il a une femme.
- On avait 4 ans, je ne me souviens de rien du Mexique. Mais, attend, tu es en train de me dire que tu t’es marié et que ce n’est que maintenant que je l’apprends ?! Ça montre à quel point je suis importante dans ta vie. Même si c’est pour la sauver d’un mariage pénible, tu t’es tout de même marié ! J’arrive pas à y croire !
Je fais quelques pas d’énervement avant de reposer mon regard sur lui, les sourcils froncés.
- Tu veux rire de moi là ? Pourquoi maintenant ça t’intéresse comment je m’en sors ? Tu t’en foutais toutes ces années alors pourquoi maintenant ? Parce que je suis devant toi ? Je peux rejoindre Tony, je vais te libérer d’une obligation comme ça.
Je sais, je suis peut-être totalement injuste envers lui, mais c’est plus fort que moi. Je me protège, en fait. Il m’a fait trop souvent de la peine, je ne veux pas que ça recommence. En plus, il a brisé la confiance que j’avais en lui. Je peux pas le pardonner aussi facilement.
- Tu m’énerves ! Bien sûr que j’aurais voulu entendre parler de tout ça ! Tu es mon frère putain, je voudrais toujours être là pour toi. Oui, tu n’as pas tenu ta part de notre promesse, mais ce n’était pas une raison pour que notre relation fraternelle se termine là. Tu es en train de me dire que pendant toutes ces années, tu n’as même pas eu un deux minutes pour m’écrire ? Même pas lorsque j’ai accouché de Teddy parce que je suis certaine que maman t’en a parlé. Mais, pire encore, tu n’as même pas eu envie de prendre un deux minutes pour me faire signe de vie ? Y penser, plusieurs fois, n’est pas assez dans notre cas. Je suis ta jumelle, mais peut-être que pour toi ça ne veut plus rien dire.
Je m’éloigne d’un pas en me passant à nouveau ma main dans mes cheveux en soupire de frustration. Je crois qu’il n’y a que lui pour m’énerver autant. Et encore plus lorsqu’il m’apprend qu’il a une femme.
- On avait 4 ans, je ne me souviens de rien du Mexique. Mais, attend, tu es en train de me dire que tu t’es marié et que ce n’est que maintenant que je l’apprends ?! Ça montre à quel point je suis importante dans ta vie. Même si c’est pour la sauver d’un mariage pénible, tu t’es tout de même marié ! J’arrive pas à y croire !
Je fais quelques pas d’énervement avant de reposer mon regard sur lui, les sourcils froncés.
- Tu veux rire de moi là ? Pourquoi maintenant ça t’intéresse comment je m’en sors ? Tu t’en foutais toutes ces années alors pourquoi maintenant ? Parce que je suis devant toi ? Je peux rejoindre Tony, je vais te libérer d’une obligation comme ça.
Je sais, je suis peut-être totalement injuste envers lui, mais c’est plus fort que moi. Je me protège, en fait. Il m’a fait trop souvent de la peine, je ne veux pas que ça recommence. En plus, il a brisé la confiance que j’avais en lui. Je peux pas le pardonner aussi facilement.
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angie & Tio
⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝ ⸝
Un soupire subtile s’échappe de mes lèvres. J’aurais dont dû attendre quelques minutes de plus avant de sortir. Ou encore, ne pas avoir prononcé son nom. Le fait est que, malgré tout, j’vais envie de reprendre avec elle. Elle m’a manqué, énormément, mais en beau con que j’ai toujours été, j’ai préféré lui laisser son espace, la laisser respirer. Et puis bien honnêtement, j’ai toujours pensé, et pense toujours, qu’elle serait mieux sans moi. Je l’écoute donc dire ce qu’elle a sur le coeur sans rien dire. Je n’ai pas l’impression que d’intervenir changerait grand chose. Non, je me contente de serrer mes bras autour de moi. Je suis sensé lui dire quoi moi ? La vérité, idéalement. Mais c’est dur de libérer une parti de la vérité tout en gardant une majorité des traumas qui viennent avec secret.
Si tu veux la vérité, notre lien m’est très important, mais bien franchement, je me suis dit que tu serait bien mieux sans moi.
Et sans les problèmes que je traine avec moi. Si on m’avait laissé le choix, j’aurais choisi une autre ville que New York, mais je n’ai pas eu mon mot à dire. Alors j’assume. Au moins j’ai la chance de revoir ces gens que j’ai laissé derrière il y a tant de temps. J’enchaine ensuite sur le fait que je suis marié. Comme attendu, elle le prend mal, ça aussi. Après, je ne m’attend pas à ce que quoi que ce soit avec moi ne fasse son affaire. Elle semble bien mindé à détester tous mes moindres faits et gestes. Après, à quoi m’attendre de plus ?
Joder..! T’es vraiment entêté à croire que je m’en fou de toi hein ? Si t’étais moins têtue et que tu ouvrais tes yeux un peu, tu verrais que c’est pas nécessairement par désintérêt que les gens s’éloignent. Parfois, c’est parce que c’est ce qu’il y a de mieux pour l’autre. Ça change rien au fait que tu es la personne la plus importante à mes yeux. Mais ça, si tu refuse de l’accepter, il n’y a rien que je peux faire.
J’ai beau vouloir sonner calme, mais il y a tout de même une touche d’irritation dans ma voix. J’y peux rien si ça m’énerve qu’elle assume ce genre de faits sans savoir de quoi elle parle. J’ai le goût de lui flanquer un claque derrière la tête, comme dans le bon vieux temps, mais je suis pas mal sur que je me ferais arracher la tête si je le faisais. Ce qu’elle peut être bornée et agressante quand elle pense de la sorte.
Ce que je suis bête. Bien sûr. Je m’en foutais. Je m’en fou totalement. Je m’en fou tellement que j’ai décidé de t’interpeler plutôt que de continuer mon chemin. Tellement que je prend la peine de répondre à tes questions. Je m’en fou à un point tel que je me demande même comment tu t’en sors. J’en ai tellement rien eu à foutre de toi tout ce temps que chaque fois que j’avais notre père au bout de la ligne, la première chose que je lui demandais c’était comment tu allais. T’as bien raison.
Je mords ma lèvre pour garder mon surplus de colère et éviter de trop parler. Parce que je pense en fait, c’est que j’avais toujours peur d’un jour ne pas me réveiller. De réaliser une jour que je ne pourrais plus jamais la voir. Même après la mort, je m’en aurais voulu de l’avoir laissé ainsi et de ne pas avoir eu la chance de renouer avec elle, de rattraper le temps perdu et me faire pardonner. Je souffle un coup pour m’apaiser avant de reprendre.
Personnellement, ce n’est as une obligation de te parler, c’est même très volontaire. Mais si toi, c’est comme ça que tu le vois, alors fais toi plaisir, libère toi de ce supplice.
Si tu veux la vérité, notre lien m’est très important, mais bien franchement, je me suis dit que tu serait bien mieux sans moi.
Et sans les problèmes que je traine avec moi. Si on m’avait laissé le choix, j’aurais choisi une autre ville que New York, mais je n’ai pas eu mon mot à dire. Alors j’assume. Au moins j’ai la chance de revoir ces gens que j’ai laissé derrière il y a tant de temps. J’enchaine ensuite sur le fait que je suis marié. Comme attendu, elle le prend mal, ça aussi. Après, je ne m’attend pas à ce que quoi que ce soit avec moi ne fasse son affaire. Elle semble bien mindé à détester tous mes moindres faits et gestes. Après, à quoi m’attendre de plus ?
Joder..! T’es vraiment entêté à croire que je m’en fou de toi hein ? Si t’étais moins têtue et que tu ouvrais tes yeux un peu, tu verrais que c’est pas nécessairement par désintérêt que les gens s’éloignent. Parfois, c’est parce que c’est ce qu’il y a de mieux pour l’autre. Ça change rien au fait que tu es la personne la plus importante à mes yeux. Mais ça, si tu refuse de l’accepter, il n’y a rien que je peux faire.
J’ai beau vouloir sonner calme, mais il y a tout de même une touche d’irritation dans ma voix. J’y peux rien si ça m’énerve qu’elle assume ce genre de faits sans savoir de quoi elle parle. J’ai le goût de lui flanquer un claque derrière la tête, comme dans le bon vieux temps, mais je suis pas mal sur que je me ferais arracher la tête si je le faisais. Ce qu’elle peut être bornée et agressante quand elle pense de la sorte.
Ce que je suis bête. Bien sûr. Je m’en foutais. Je m’en fou totalement. Je m’en fou tellement que j’ai décidé de t’interpeler plutôt que de continuer mon chemin. Tellement que je prend la peine de répondre à tes questions. Je m’en fou à un point tel que je me demande même comment tu t’en sors. J’en ai tellement rien eu à foutre de toi tout ce temps que chaque fois que j’avais notre père au bout de la ligne, la première chose que je lui demandais c’était comment tu allais. T’as bien raison.
Je mords ma lèvre pour garder mon surplus de colère et éviter de trop parler. Parce que je pense en fait, c’est que j’avais toujours peur d’un jour ne pas me réveiller. De réaliser une jour que je ne pourrais plus jamais la voir. Même après la mort, je m’en aurais voulu de l’avoir laissé ainsi et de ne pas avoir eu la chance de renouer avec elle, de rattraper le temps perdu et me faire pardonner. Je souffle un coup pour m’apaiser avant de reprendre.
Personnellement, ce n’est as une obligation de te parler, c’est même très volontaire. Mais si toi, c’est comme ça que tu le vois, alors fais toi plaisir, libère toi de ce supplice.
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PIVETTE
@ Invité
Je sais que je trouvais ça énervant qu’il reste calme, mais discerner l’irritation dans sa voix me fige, me prend par surprise. J’y suis vraiment aller si loin ? Je suis tellement habituée à voir un Zeke plus réactif que je suis perdue. Il a tant changé que ça ? Est-ce que j’ai beaucoup changé moi aussi depuis le temps ? Qu’est-ce que je dois faire maintenant pour qu’il s’ouvre, qu’il dise ce qu’il a sur le cœur ? Il était inutile de faire autant d’efforts avant pour qu’il s’énerve. Et même, je n’avais pas besoin de l’énerver pour qu’il se confie. Et j’ai un coup de panique en réalisant que peut-être que notre lien s’est réellement brisé sans qu’on puisse revenir en arrière. Est-ce que j’ai perdu mon frère alors que j’avais, malgré moi, espoir de le retrouver un jour ? Non, non, non ! J’ai besoin de mon frère. J’aurais toujours besoin de lui.
- T’es idiot d’avoir cru que je serais mieux sans toi alors…
Je murmure alors que je fais de mon mieux pour retenir les larmes qui brouillent ma vue bien malgré moi. Il en fait quoi de notre promesse d’être toujours présent l’un pour l’autre qu’on s’était fait plus jeune ? Et, par-dessus le marché, j’apprends qu’il est marié ! Évidemment, je suis contente pour lui, même si ça semble ne pas être un réel mariage puisque c’était pour lui éviter un mariage arrangé ou je ne sais pas quoi. En fait, ça, je m’en fou, mais totalement. Ce qui me dérange au plus haut point, c’est que mon jumeau s’est marié et que je n’étais même pas là, à ses côtés, en ce jour si particulier et important. Je n’ai même pas été présente à son mariage… Je ne l’ai pas vu dans son beau costume. Je ne connais même pas sa femme. Comme il ne connait pas Teddy en fait. Et comme il n’a pas été là le jour de la naissance de son neveux… On a manqué des moments importants dans la vie de l’autre qui ne reviendra jamais et ça me brise le cœur. J’imaginais toujours Zeke être un oncle trop gaga de mes futurs enfants et, en réalité, il ne connait même pas son neveux. C’est d’une telle tristesse.
- Et comment tu peux savoir ce qui est le mieux pour moi ?! Je suis la seule qui peut le savoir. Tu peux pas comprendre que tu m’as manqué ?! J’ai dû perdre l’habitude de t’appeler quand ça allait mal du jour au lendemain. Sans Quentin et le groupe, j’aurais été seule pour gérer ma rupture avec le père de Teddy et ma grossesse et sa naissance. Une chance qu’ils étaient là parce que c’était pas maman et papa qui étaient là au début. Karl a même pris le titre de père aux yeux de Teddy. Tu ne connais même pas ton neveux et il a 5 ans. 5 ans merde ! Comment tu veux que je ne croie pas que tu te fous de moi quand j’ai pas eu de signes de vie de ta part depuis tant d’année ?!
Et voilà que l’énervement reprend le dessus et chasse mes larmes. J’ai tellement envie de le secouer pour qu’il réalise le mal que ça m’a fait de le perdre aussi longtemps sans avoir de signe de vie. Pour qu’il réalise que c’est angoissant de ne pas savoir si un jour je vais revoir mon jumeau qui est parti sans un mot en s’imaginant les pires scénarios. En l’imaginant même mort seul ! Je ne le disais pas vraiment, mais à certains moment, ces scénarios m’empêchaient de dormir. J’en faisais même des cauchemars. Cependant, j’ai aussi terriblement envie de me fondre dans ses bras pour un câlin tellement long.
Du moins, les larmes ont rapidement fait leur retour lorsque j’ai réalisé que je voulais vraiment un câlin de mon frère, mais que je me suis demandé s’il en voudrait un lui aussi. Et les paroles de Zeke ont fini d’achever mes barrières et les larmes ont ruisselés le long de mes joues. Maman ne m’a jamais dit qu’il demandait de mes nouvelles à chaque fois qu’il parlait à papa. Et surtout que c’était la première chose qu’il demandait. Pourquoi elle ne m’a jamais rien dit ?
- Ils ne me l’ont jamais dit…
Je secoue la tête aux paroles de Zeke. Il est réellement et vraiment idiot de penser que c’est un supplice de le revoir. Je ne peux plus résister et je fonce sur lui pour me blottir entre ses bras. C’est tout ce dont j’ai besoin présentement. C’est tout ce dont j’ai besoin avant de pouvoir faire quoi que ce soit d’autres et avant de parler de quoi que ce soit d’autres.
- T’es idiot de penser ça et… ce câlin veut pas dire que tu es tout pardonné… Je t’en veux encore de m’avoir abandonnée seule ici…
Murmuré-je contre son torse.
- T’es idiot d’avoir cru que je serais mieux sans toi alors…
Je murmure alors que je fais de mon mieux pour retenir les larmes qui brouillent ma vue bien malgré moi. Il en fait quoi de notre promesse d’être toujours présent l’un pour l’autre qu’on s’était fait plus jeune ? Et, par-dessus le marché, j’apprends qu’il est marié ! Évidemment, je suis contente pour lui, même si ça semble ne pas être un réel mariage puisque c’était pour lui éviter un mariage arrangé ou je ne sais pas quoi. En fait, ça, je m’en fou, mais totalement. Ce qui me dérange au plus haut point, c’est que mon jumeau s’est marié et que je n’étais même pas là, à ses côtés, en ce jour si particulier et important. Je n’ai même pas été présente à son mariage… Je ne l’ai pas vu dans son beau costume. Je ne connais même pas sa femme. Comme il ne connait pas Teddy en fait. Et comme il n’a pas été là le jour de la naissance de son neveux… On a manqué des moments importants dans la vie de l’autre qui ne reviendra jamais et ça me brise le cœur. J’imaginais toujours Zeke être un oncle trop gaga de mes futurs enfants et, en réalité, il ne connait même pas son neveux. C’est d’une telle tristesse.
- Et comment tu peux savoir ce qui est le mieux pour moi ?! Je suis la seule qui peut le savoir. Tu peux pas comprendre que tu m’as manqué ?! J’ai dû perdre l’habitude de t’appeler quand ça allait mal du jour au lendemain. Sans Quentin et le groupe, j’aurais été seule pour gérer ma rupture avec le père de Teddy et ma grossesse et sa naissance. Une chance qu’ils étaient là parce que c’était pas maman et papa qui étaient là au début. Karl a même pris le titre de père aux yeux de Teddy. Tu ne connais même pas ton neveux et il a 5 ans. 5 ans merde ! Comment tu veux que je ne croie pas que tu te fous de moi quand j’ai pas eu de signes de vie de ta part depuis tant d’année ?!
Et voilà que l’énervement reprend le dessus et chasse mes larmes. J’ai tellement envie de le secouer pour qu’il réalise le mal que ça m’a fait de le perdre aussi longtemps sans avoir de signe de vie. Pour qu’il réalise que c’est angoissant de ne pas savoir si un jour je vais revoir mon jumeau qui est parti sans un mot en s’imaginant les pires scénarios. En l’imaginant même mort seul ! Je ne le disais pas vraiment, mais à certains moment, ces scénarios m’empêchaient de dormir. J’en faisais même des cauchemars. Cependant, j’ai aussi terriblement envie de me fondre dans ses bras pour un câlin tellement long.
Du moins, les larmes ont rapidement fait leur retour lorsque j’ai réalisé que je voulais vraiment un câlin de mon frère, mais que je me suis demandé s’il en voudrait un lui aussi. Et les paroles de Zeke ont fini d’achever mes barrières et les larmes ont ruisselés le long de mes joues. Maman ne m’a jamais dit qu’il demandait de mes nouvelles à chaque fois qu’il parlait à papa. Et surtout que c’était la première chose qu’il demandait. Pourquoi elle ne m’a jamais rien dit ?
- Ils ne me l’ont jamais dit…
Je secoue la tête aux paroles de Zeke. Il est réellement et vraiment idiot de penser que c’est un supplice de le revoir. Je ne peux plus résister et je fonce sur lui pour me blottir entre ses bras. C’est tout ce dont j’ai besoin présentement. C’est tout ce dont j’ai besoin avant de pouvoir faire quoi que ce soit d’autres et avant de parler de quoi que ce soit d’autres.
- T’es idiot de penser ça et… ce câlin veut pas dire que tu es tout pardonné… Je t’en veux encore de m’avoir abandonnée seule ici…
Murmuré-je contre son torse.
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J'aimerais tellement pouvoir lui parler aussi librement que j'en avais l'habitude, mais je ne peux pas. Le temps et les expériences forgent les gens et à parement, ça m'a mal forgé. J'ai bien conscience que je me suis renfermé sur moi-même, il n'y a rien d'étonnant là. Mais j'aurais aimé ne pas avoir autant changé. Oui, je regrette d'être parti aussi longtemps, ou d'être parti tout simple. Ça été un coup de tête qui m'a mené bien plus loin que prévu. Est-ce que je m'attendais à me ramasser à Sinaloa comme ça ? Pas du tout, encore moins de me retrouver dans ce cartel. C'est pour cette raison d'ailleurs que je ne suis pas revenu plus tôt. Et pourquoi je ne serais simplement pas revenu. La dernière chose que je veux c'est d'être une potentielle source de danger pour ceux que j'aime. Mais Yuma m'a promis que les revoir ne ferait pas de mal, alors je l'ai écouté. Sans elle, je ne serais pas à New York, ça c'est certain. Je soupir un coup
L'idiotie c'est mon plus grand talent.
Je hausse les épaules à sa première question. J'en sais quelque chose parce que j'ai conscience de ce que je fais de ma vie, mais ça, elle ne le sait pas. Alors je préfère la laisser être en colère et croire que je voulais juste fuir, ça va toujours être moins pire que si elle apprend la vérité. Là, c'est certain, je serai un homme mort le jour où elle découvre ça. Parfois, la gaine envers une personne est toujours moins douloureuse que la déception. Je l'écoute alors parler de tout ce que j'ai manqué. Ils ne le savent pas, mais je leur suis tellement reconnaissant, le groupe a toujours été là pour elle. Ils ont été et sont toujours une bonne famille pour elle, à la limite mieux que sa famille biologique. Oui, je m'inclus dans le lot. Je suis un frère merdique et j'en ai entièrement conscience. Un soupir m'échappe lorsqu'elle me dit ne pas avoir été mis au courant que je prenais toujours de ses nouvelles. C'est bien typique d'eux ça. Je sors mon portefeuille et l'ouvre pour sortir une photo laminé de Teddy, une photo qui date de l'an passé. Notre père m'en a envoyé une à chaque année pour que je puisse le voir grandir, même si je n'étais pas là. Je la montre d'ailleurs à Angie.
Chaque année, padre prenait une photo de Teddy pour me l'envoyer. Un peu une façon de le voir évoluer. Il m'a même envoyé des vidéos. Oui oui, il a réussi à trouver comment faire. J'ai pas été présent, mais j'ai tout de même continué de me tenir à jour sur votre vie. Je sais, c'est pas du tout pareil que si j'avais été présent, mais j'ai dû me contenter de ça. Je te demanderai pas de croire ce que je te dis, ni d'essayer de comprendre mon point de vue, il y a certains facteurs que tu ne connais pas de l'histoire et c'est correct comme ça. Libre à toi de me pardonner ou pas, mais si tu le fais, je te promets d'être présent pour toi et bien mieux que je l'étais avant.
Je ne me croyais pas apte à faire des aveux de la sorte, mais ça c'est fait tout seul. Comme quoi ça reste un automatisme de lui parler de la sorte. J'ai un léger sourire lorsqu'elle se retrouve dans mes bras. Je la serre contre moi, embrassant le côté de sa tête d'un mouvement bien naturel, une habitude ne s'étant pas détaché de moi. C'est plus fort que moi, malgré le sérieux de la chose, je n'arrive pas à empêcher un petit rire de s'échapper de moi lorsque je l'entend murmurer.
Je sais. T'es bien trop têtue pour ça.! Et tu fais bien de pas me pardonner tout de suite, ça serait trop facile.. Parce que oui, aussi étrange et ironique que ça puisse être, j'ai pas envie que ça se règle trop facilement. Je ne mérite pas le pardon en un claquement de doigts non plus.
L'idiotie c'est mon plus grand talent.
Je hausse les épaules à sa première question. J'en sais quelque chose parce que j'ai conscience de ce que je fais de ma vie, mais ça, elle ne le sait pas. Alors je préfère la laisser être en colère et croire que je voulais juste fuir, ça va toujours être moins pire que si elle apprend la vérité. Là, c'est certain, je serai un homme mort le jour où elle découvre ça. Parfois, la gaine envers une personne est toujours moins douloureuse que la déception. Je l'écoute alors parler de tout ce que j'ai manqué. Ils ne le savent pas, mais je leur suis tellement reconnaissant, le groupe a toujours été là pour elle. Ils ont été et sont toujours une bonne famille pour elle, à la limite mieux que sa famille biologique. Oui, je m'inclus dans le lot. Je suis un frère merdique et j'en ai entièrement conscience. Un soupir m'échappe lorsqu'elle me dit ne pas avoir été mis au courant que je prenais toujours de ses nouvelles. C'est bien typique d'eux ça. Je sors mon portefeuille et l'ouvre pour sortir une photo laminé de Teddy, une photo qui date de l'an passé. Notre père m'en a envoyé une à chaque année pour que je puisse le voir grandir, même si je n'étais pas là. Je la montre d'ailleurs à Angie.
Chaque année, padre prenait une photo de Teddy pour me l'envoyer. Un peu une façon de le voir évoluer. Il m'a même envoyé des vidéos. Oui oui, il a réussi à trouver comment faire. J'ai pas été présent, mais j'ai tout de même continué de me tenir à jour sur votre vie. Je sais, c'est pas du tout pareil que si j'avais été présent, mais j'ai dû me contenter de ça. Je te demanderai pas de croire ce que je te dis, ni d'essayer de comprendre mon point de vue, il y a certains facteurs que tu ne connais pas de l'histoire et c'est correct comme ça. Libre à toi de me pardonner ou pas, mais si tu le fais, je te promets d'être présent pour toi et bien mieux que je l'étais avant.
Je ne me croyais pas apte à faire des aveux de la sorte, mais ça c'est fait tout seul. Comme quoi ça reste un automatisme de lui parler de la sorte. J'ai un léger sourire lorsqu'elle se retrouve dans mes bras. Je la serre contre moi, embrassant le côté de sa tête d'un mouvement bien naturel, une habitude ne s'étant pas détaché de moi. C'est plus fort que moi, malgré le sérieux de la chose, je n'arrive pas à empêcher un petit rire de s'échapper de moi lorsque je l'entend murmurer.
Je sais. T'es bien trop têtue pour ça.! Et tu fais bien de pas me pardonner tout de suite, ça serait trop facile.. Parce que oui, aussi étrange et ironique que ça puisse être, j'ai pas envie que ça se règle trop facilement. Je ne mérite pas le pardon en un claquement de doigts non plus.
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PIVETTE
@ Invité
Mon frère m’avait tellement manqué et j’avais tellement eu peur de l’avoir perdu pour toujours et tout un autre tas de sentiments complémentaires et contradictoire que j’avais réagis n’importe comment. En fait, la colère, la peur et le ressentiment avaient pris le dessus sur tout le reste. Mais plus que la conversation avançait et plus tout se mélangeait et plus j’étais perdue et plus la tristesse et la joie de ravoir mon frère devant moi prenaient le dessus. Après tout, il est mon jumeau, un partie de moi. Je ne pouvais pas être parfaitement heureuse sans lui. Je suis tellement mélangée dans tout ce que je ressens que je lâche un simplement « imbécile » lorsqu’il dit que l’idiotie est son plus grand talent. C’est totalement faux en plus.
Dans un excès de colère et de… désespoir ? je lui fais la liste de toute ce qu’il a manqué et de tout ce que le groupe a fait pour moi en son absence. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux honnêtement. Je me serais bien effondrée sans pouvoir me relever réellement. Je leur dois vraiment beaucoup en fait. Et lorsque j’apprends qu’il prenait de mes nouvelles à chaque appel pour nos parents, mon cœur s’effondre. Pourquoi ils m’ont caché ça en sachant très bien que ça me faisait si mal de penser que mon jumeau ne voulait plus rien savoir de moi ? Pourquoi ils m’ont fait ça ? Ils m’ont volontairement fait du mal en fait… Alors que j’allais pour presque fondre en larme, Zeke me montre une photo de mon fils. La photo est laminée, preuve qu’elle a été souvent regardé et tenu entre des doigts. Je la regarde totalement perdue dans le temps, mais concentrée sur ses paroles. Un faible rire franchit mes lèvres lorsque Zeke insiste sur le fait que papa a réussi à lui envoyer des vidéos de Teddy. Et finalement, je tique sur certaines paroles de mon jumeau. Je ne connais pas tout ? Il cache encore des choses ? Pourquoi ? Il doit bien savoir que je n’aime pas avoir des secrets avec lui. Surtout parce que ça signifie que je n’aimerais pas ce qu’il cache.
- Que je ne connais pas ? Pourquoi tu ne me dis pas tout ? Qu’est-ce que tu as fait que je ne devrais pas savoir ? Je veux plus de cachoterie entre nous Zeke, s’il te plait…
Finalement, peu de temps après, je me retrouve blottie dans ses bras. La seule place où je veux être à l’instant présent. Un soupire de bien être franchit mes lèvres, même s’il est légèrement tremblant dû aux larmes qui semblent toujours vouloir dévaler mes joues lorsque ses bras se referment autour de moi et qu’il m’embrasse le côté de ma tête, comme avant. Et, en l’entendant rire, un petit sourire se dessine sur mes lèvres.
- Tu n’as qu’à me montrer que je peux à nouveau avoir confiance en toi, que tu ne partiras plus comme ça et je pourrai te pardonner…
Murmuré-je contre son torse, n’ayant aucunement envie de m’éloigner de lui pour l’instant.
Dans un excès de colère et de… désespoir ? je lui fais la liste de toute ce qu’il a manqué et de tout ce que le groupe a fait pour moi en son absence. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux honnêtement. Je me serais bien effondrée sans pouvoir me relever réellement. Je leur dois vraiment beaucoup en fait. Et lorsque j’apprends qu’il prenait de mes nouvelles à chaque appel pour nos parents, mon cœur s’effondre. Pourquoi ils m’ont caché ça en sachant très bien que ça me faisait si mal de penser que mon jumeau ne voulait plus rien savoir de moi ? Pourquoi ils m’ont fait ça ? Ils m’ont volontairement fait du mal en fait… Alors que j’allais pour presque fondre en larme, Zeke me montre une photo de mon fils. La photo est laminée, preuve qu’elle a été souvent regardé et tenu entre des doigts. Je la regarde totalement perdue dans le temps, mais concentrée sur ses paroles. Un faible rire franchit mes lèvres lorsque Zeke insiste sur le fait que papa a réussi à lui envoyer des vidéos de Teddy. Et finalement, je tique sur certaines paroles de mon jumeau. Je ne connais pas tout ? Il cache encore des choses ? Pourquoi ? Il doit bien savoir que je n’aime pas avoir des secrets avec lui. Surtout parce que ça signifie que je n’aimerais pas ce qu’il cache.
- Que je ne connais pas ? Pourquoi tu ne me dis pas tout ? Qu’est-ce que tu as fait que je ne devrais pas savoir ? Je veux plus de cachoterie entre nous Zeke, s’il te plait…
Finalement, peu de temps après, je me retrouve blottie dans ses bras. La seule place où je veux être à l’instant présent. Un soupire de bien être franchit mes lèvres, même s’il est légèrement tremblant dû aux larmes qui semblent toujours vouloir dévaler mes joues lorsque ses bras se referment autour de moi et qu’il m’embrasse le côté de ma tête, comme avant. Et, en l’entendant rire, un petit sourire se dessine sur mes lèvres.
- Tu n’as qu’à me montrer que je peux à nouveau avoir confiance en toi, que tu ne partiras plus comme ça et je pourrai te pardonner…
Murmuré-je contre son torse, n’ayant aucunement envie de m’éloigner de lui pour l’instant.
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Feat. Angie & Tio
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Je me permets de laisser entendre un rire lorsqu’elle me traite d’imbécile. C’est de l’amour, je le sais. Je sais très bien qu’elle capte le fait que je lui cache des trucs, je ne m’en suis pas tant caché non plus. Je veux lui dire toute la vérité, qu’il n’y aie aucun secret entre nous, mais là n’est pas le lieu ni le temps aux confessions. Je veux qu’elle soit au courant de ma vie quand j’aurai la certitude que tout sera réglé avec le cartel. C’est d’ailleurs pour ça que j’aurais aimé la croiser plus tard, mais le destin en a décidé autrement. Je penche légèrement la tête sur le côté et souris brièvement.
Parce que se serait pas aussi drôle si tu savais tout, tout de suite. Mais t’inquiètes, je te promets de tout t’expliquer en temps et lieux.
Avec elle blotti contre moi, j’appuie ma tête contre la sienne. Ce que cette proximité m’avait manqué. C’est vraiment juste en le revivant que je réaliser que j’en avais besoin. Je soupir silencieusement en fermant les yeux et la serre un peu plus.
J’ai pas l’intention de partir. Surtout pas juste après t’avoir retrouvé. Et après ce qui s’est passé avec Khaled.
Cette dernière phrase, je la marmonne indistinctement. Oui je glisse cette info de façon à potentiellement changer de sujet en piquant sa curiosité, mais je ne veux pas non plus parler très clairement. J’en ai pas parlé à personne encore et je veux qu’elle soit la première à le savoir.
Parce que se serait pas aussi drôle si tu savais tout, tout de suite. Mais t’inquiètes, je te promets de tout t’expliquer en temps et lieux.
Avec elle blotti contre moi, j’appuie ma tête contre la sienne. Ce que cette proximité m’avait manqué. C’est vraiment juste en le revivant que je réaliser que j’en avais besoin. Je soupir silencieusement en fermant les yeux et la serre un peu plus.
J’ai pas l’intention de partir. Surtout pas juste après t’avoir retrouvé. Et après ce qui s’est passé avec Khaled.
Cette dernière phrase, je la marmonne indistinctement. Oui je glisse cette info de façon à potentiellement changer de sujet en piquant sa curiosité, mais je ne veux pas non plus parler très clairement. J’en ai pas parlé à personne encore et je veux qu’elle soit la première à le savoir.
@ Invité
L’entendre rire me fait… vraiment du bien en fait. J’ai l’impression de réellement retrouver mon frère, celui que j’ai connu avant qu’il ne brise notre promesse. J’ai l’impression de retourner plusieurs années en arrière lorsque je le traitais d’imbécile ou de con à chaque blague nulles qu’il faisait et que ça ne le faisait que plus rire, donc je finissais toujours par rire. Alors oui, ça me faisait réellement beaucoup de bien. Je me calme même un peu plus. Une légère pression sur mes épaules disparait aussi. Après tout, retrouver quelque chose de connu, c’est toujours réconfortant non ? C’est surement pour ça que je réussi à rester calme malgré le fait que je comprenne qu’il me cache encore des choses. Je déteste lorsqu’il me cache des choses puisque ça veut toujours dire que ces choses, je ne les aimerai pas. C’est vrai, quand on cache quelque chose à quelqu’un, c’est parce qu’on sait que ça ne plaira pas à l’autre. Et c’est encore plus vrai dans le cas de mon frère malheureusement. Je le regarde un instant, les sourcils froncés lorsqu’il me promet de tout me dire jaugeant si j’arrive à lui faire confiance. Finalement, je lui tends simplement mon petit doigt, comme lorsqu’on était encore gamin, pour faire la promesse du petit doigt. Oui, je tente encore l’expérience, même si la dernière promesse du petit doigt a été brisé par lui. Je suis être totalement folle à vouloir à nouveau lui accorder ma confiance, mais c’est mon frère…
- Promesse du petit doigt ?
Je dis tout simplement puisque je sais qu’il va tout comprendre et qu’il va savoir à quel point c’est important pour moi. S’il tient cette promesse, je vais surement pouvoir lui pardonner un peu plus. Du moins, je vais savoir qu’il peut toujours être digne de confiance.
Blotti dans ses bras, je me sens à ma place et protégé, comme je me suis toujours sentie. Ça m’avait tellement manqué que je pourrais en pleurer. J’avais tellement besoin de lui dans ces dernières années que je voudrais ne jamais quitter ses bras. Je le sers même un peu plus fort contre moi lorsqu’il déclare ne pas avoir l’intention de partir, surtout pas après m’avoir retrouvé. Et encore une fois, je pourrais pleurer après avoir entendu ces paroles-là. Il m’a terriblement manqué. Mais, bien vite, la grande sœur en moi tombe très curieuse lorsqu’il me parle de Khaled, son meilleur ami et coloc. Je me recule donc légèrement pour le regarder dans les yeux, très curieuse et surprise par ses paroles.
- Rassures-moi, tu ne compte pas réellement t’arrêter là, hein ? Que s’est-il passé avec Khaled ?
Je le menace même avec mon doigt pointé vers lui de tout me dire.
- Promesse du petit doigt ?
Je dis tout simplement puisque je sais qu’il va tout comprendre et qu’il va savoir à quel point c’est important pour moi. S’il tient cette promesse, je vais surement pouvoir lui pardonner un peu plus. Du moins, je vais savoir qu’il peut toujours être digne de confiance.
Blotti dans ses bras, je me sens à ma place et protégé, comme je me suis toujours sentie. Ça m’avait tellement manqué que je pourrais en pleurer. J’avais tellement besoin de lui dans ces dernières années que je voudrais ne jamais quitter ses bras. Je le sers même un peu plus fort contre moi lorsqu’il déclare ne pas avoir l’intention de partir, surtout pas après m’avoir retrouvé. Et encore une fois, je pourrais pleurer après avoir entendu ces paroles-là. Il m’a terriblement manqué. Mais, bien vite, la grande sœur en moi tombe très curieuse lorsqu’il me parle de Khaled, son meilleur ami et coloc. Je me recule donc légèrement pour le regarder dans les yeux, très curieuse et surprise par ses paroles.
- Rassures-moi, tu ne compte pas réellement t’arrêter là, hein ? Que s’est-il passé avec Khaled ?
Je le menace même avec mon doigt pointé vers lui de tout me dire.
@ Invité
Well hello, Sister
Feat. Angie & Tío
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Meñiques Que je lui répond en croisant mon petit doigt au sien. Le sérieux se lit dans mon regard, sur mon visage. Je le pense. Je vais lui raconter ce que je lui cache en ce moment, au moment opportun. Je sais qu’elle risque de vraiment m’en vouloir, elle va être en colère contre moi et je la comprend ! Ce que je lui cache, c’est gros. C’est grave. Moi-même je ne me pardonnerais pas qu’on me cache ce genre de truc. Mais faut me comprendre. Je ne peux pas revenir ainsi et tout lui balancer ce que j’ai vécu ces 5 dernières années. J’ai déjà moi-même de la misère à dealer avec tout ça. En plus, si je commence ça, je vais rentrer dans les détails et ça va me faire trop mal. Too soon comme on dit.. J’ai pas envie qu’elle me voit dans un tel moment de détresse.
De l’avoir ainsi, dans mes bras, c’était un certain soulagement. Savoir que malgré tout ce que j’ai fait, elle m’aime encore, parce que oui, elle ne serait pas là si elle me détestait. Je ne pensais pas que ça me ferait un tel effet. Oui, je me suis extrêmement ennuyé d’elle, mais je pensais pas que de pouvoir enfin la serrer dans mes bras me rendrait si bien. Je laisse aller un soupir d’aise de et satisfaction en la serrant un peu plus. Je n’ai plus envie de la lâcher. Je suis trop bien. Pourquoi j’ai été aussi con au juste ? Parce que je suis moi, insouciant et stupide, tout simplement. Mais bon, changement de sujet, j’aborde celui de Khal. Beau changement de sujet, je sais. Et ça a fonctionné. Je la regarde avec une fausse surprise en la voyant me regarder de la sorte. J’éclate même de rire lorsqu’elle me menace du doigt.. Je fais mine de mordre ce dernier avant de lui répondre.
Peut-être bien. I mean.. As-tu du potin à me donner en échange?
De l’avoir ainsi, dans mes bras, c’était un certain soulagement. Savoir que malgré tout ce que j’ai fait, elle m’aime encore, parce que oui, elle ne serait pas là si elle me détestait. Je ne pensais pas que ça me ferait un tel effet. Oui, je me suis extrêmement ennuyé d’elle, mais je pensais pas que de pouvoir enfin la serrer dans mes bras me rendrait si bien. Je laisse aller un soupir d’aise de et satisfaction en la serrant un peu plus. Je n’ai plus envie de la lâcher. Je suis trop bien. Pourquoi j’ai été aussi con au juste ? Parce que je suis moi, insouciant et stupide, tout simplement. Mais bon, changement de sujet, j’aborde celui de Khal. Beau changement de sujet, je sais. Et ça a fonctionné. Je la regarde avec une fausse surprise en la voyant me regarder de la sorte. J’éclate même de rire lorsqu’elle me menace du doigt.. Je fais mine de mordre ce dernier avant de lui répondre.
Peut-être bien. I mean.. As-tu du potin à me donner en échange?
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PIVETTE
@ Invité
Je laisse nos petits doigts croiser un instant sans le quitter du regard. Est-ce que je viens de faire une connerie en lui accordant à nouveau ma confiance ? J’espère que non parce que j’ai bien peur que ce soit trop cette fois-ci et que je n’arrive pas à passer par-dessus. Je ne veux pas perdre mon frère, mais… je ne veux plus souffrir comme j’ai pu souffrir dans le passé à cause de lui. Je ne pourrais pas continuer à le voir si je n’ai plus confiance en lui. Comment une relation, même fraternelle, peut continuer à être sans la confiance ? Pour moi, ce n’est vraiment pas possible. Donc, oui, je ne le quitte pas du regard tant que nos petits doigts sont entrecroisés. J’essaie de lire dans son regard voir s’il tient vraiment à tenir sa promesse ou si c’est que pour gagner du temps. Finalement, je relâche son doigt après être venu à la conclusion qu’il semblait sérieux. Donc, je vais lui laisser le temps de tout me dire. Du moins, aussi longtemps que ma patience et curiosité peuvent se tenir tranquilles.
Et me voilà dans ces bras. Endroit que je ne pensais pas me retrouver depuis le début de notre conversation. En tout cas, ce n’était pas parti pour ça. Pourtant, je ne voudrais plus les quitter. Je me sens trop bien, en sécurité entre ses bras. Comme avant. Comment j’ai pu vivre ces cinq années sans pouvoir me caller dans ses bras ? Ça m’avait tellement manqué. Et pourtant, la bombe qu’il vient de lâcher arrive à me faire reculer, même à le menacer du doigt de ne pas s’arrêter là. Évidemment, je me mets à rigoler en éloignant mon doigt de sa bouche lorsque je vois qu’il veut me le mordre. Et bien sûr, je fais mine d’être choqué à son chantage.
- Tu veux réellement fonctionner comme ça ? Tu me brises le cœur !
Oui, je sais, j’en rajoute, mais je ne peux pas faire autrement. J’ai réellement l’impression de retrouver mon frère, celui qui était toujours à mes côtés il y a plus de cinq ans. Je l’attire jusqu’au marche pour s’y assoir. Bah quoi ? J’en ai marre de rester debout. Puis, je fais mine de réfléchir à un potin à lui donner en échange.
- J’en ai peut-être un, mais tu commences. Tu peux pas revenir après cinq, me dire tout ça et me lâcher cette bombe et rien dire de plus ! C’est cruel.
Et contrastant totalement de mes paroles, je viens entourer son bras de mes bras pour me coller contre lui. Oui, il m’a manqué et je n’ai pas envie de le quitter. Je vais peut-être le regretter demain, mais la je profite.
Et me voilà dans ces bras. Endroit que je ne pensais pas me retrouver depuis le début de notre conversation. En tout cas, ce n’était pas parti pour ça. Pourtant, je ne voudrais plus les quitter. Je me sens trop bien, en sécurité entre ses bras. Comme avant. Comment j’ai pu vivre ces cinq années sans pouvoir me caller dans ses bras ? Ça m’avait tellement manqué. Et pourtant, la bombe qu’il vient de lâcher arrive à me faire reculer, même à le menacer du doigt de ne pas s’arrêter là. Évidemment, je me mets à rigoler en éloignant mon doigt de sa bouche lorsque je vois qu’il veut me le mordre. Et bien sûr, je fais mine d’être choqué à son chantage.
- Tu veux réellement fonctionner comme ça ? Tu me brises le cœur !
Oui, je sais, j’en rajoute, mais je ne peux pas faire autrement. J’ai réellement l’impression de retrouver mon frère, celui qui était toujours à mes côtés il y a plus de cinq ans. Je l’attire jusqu’au marche pour s’y assoir. Bah quoi ? J’en ai marre de rester debout. Puis, je fais mine de réfléchir à un potin à lui donner en échange.
- J’en ai peut-être un, mais tu commences. Tu peux pas revenir après cinq, me dire tout ça et me lâcher cette bombe et rien dire de plus ! C’est cruel.
Et contrastant totalement de mes paroles, je viens entourer son bras de mes bras pour me coller contre lui. Oui, il m’a manqué et je n’ai pas envie de le quitter. Je vais peut-être le regretter demain, mais la je profite.
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angelica & Ezekiel
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Je n’ai pas envie de la décevoir à nouveau, je ne veux pas perdre ma jumelle une nouvelle fois. Mais je sais très bien que lorsqu’elle saura ce que j’ai fait au Mexique, elle va m’en vouloir et risque peut-être même de ne plus vouloir m’avoir dans sa vie. Ça, ça me fait vraiment peur. Je n’ai vraiment aucunement envie de devoir vivre sans elle à nouveau. Déjà quand je suis parti, je trouvais ça dur et quand j’ai été enlevé, la seule chose que j’avais en tête c’est à quel point j’aimerais la voir, être avec elle. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a personne qui me comprend ni me connait aussi bien qu’elle.. Le pire, c’est que je ne peux pas vraiment me plaindre de son absence puisque tout était de ma faute. Je l’ai regretté, je le regrette encore aujourd’hui, mais on ne peut revenir sur le passé. Il faut juste que je trouve moyen d’intégré cette part du passé dans notre présent. Bien que je sais que ce serait presque mieux qu’elle ne soit au courant de rien, je n’ai pas envie de lui mentir à nouveau. C’est fini ce temps. Je veux être à 100% honnête avec elle. Plus de secret.
Je la regarde s’éloigner avec ce que je lui dis, faisant comme si j’allais la mordre, ce qui la fait bien rire. Je ne peux m’empêcher de sourire en entendant ce rire qui m’avait manqué, bien que ce n’est que là que je m’en rend compte. Je lui lance un regard peu impressionné par sa menace en retenant un rire. Je secoue un peu la tête en lui répondant.
Oui, je le veux. Je peux ramener de la colle contact pour le réparer si tu veux !
C’est avec un sourire mesquin que je lui répond. Je me laisse trainer jusqu’aux marches sans m’y opposer, prenant place à côté d’elle. Je tourne la tête pour la regarder entourer mon bras du sien. Ce contact avec elle, ça manquait à ma vie à un point inimaginable.
Bon okay… Alors hum… On s’est rendu compte qu’on était deux vrais cons. J’ai avoué à Khaled que mon mariage était une façade et il semblerait que ça lui a donné un certain courage d’agir. Pour faire simple, il m’a fait comprendre qu’il était amoureux de moi depuis si longtemps et qu’il avait été aussi stupide que moi à croire que ce ne serait jamais réciproque et est donc resté dans le silence.
Je la regarde s’éloigner avec ce que je lui dis, faisant comme si j’allais la mordre, ce qui la fait bien rire. Je ne peux m’empêcher de sourire en entendant ce rire qui m’avait manqué, bien que ce n’est que là que je m’en rend compte. Je lui lance un regard peu impressionné par sa menace en retenant un rire. Je secoue un peu la tête en lui répondant.
Oui, je le veux. Je peux ramener de la colle contact pour le réparer si tu veux !
C’est avec un sourire mesquin que je lui répond. Je me laisse trainer jusqu’aux marches sans m’y opposer, prenant place à côté d’elle. Je tourne la tête pour la regarder entourer mon bras du sien. Ce contact avec elle, ça manquait à ma vie à un point inimaginable.
Bon okay… Alors hum… On s’est rendu compte qu’on était deux vrais cons. J’ai avoué à Khaled que mon mariage était une façade et il semblerait que ça lui a donné un certain courage d’agir. Pour faire simple, il m’a fait comprendre qu’il était amoureux de moi depuis si longtemps et qu’il avait été aussi stupide que moi à croire que ce ne serait jamais réciproque et est donc resté dans le silence.
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PIVETTE
@ Invité
Ça me fait tellement de bien de retrouver cette complicité avec mon frère. Complicité que je ne pensais pas retrouver de sitôt. Surtout pas aujourd’hui. Mais il est toujours le même petit con qui veut toujours mordre mon doigt quand je le menace avec ce dernier. Et il me lance toujours le regard presque blasé à ma menace. Je sais, je suis loin d’être menaçant, mais il pourrait faire semblant un peu pour me faire plaisir non ? Non, en fait, parce qu’il en rajoute même lorsqu’il parle de colle contact. Je lève les yeux au ciel en réponse.
- Au risque que tu le brises plus ? Non merci. Je vais aller voir quelqu’un d’autre pour qu’il me le recolle.
Dis-je en essayant d’être le plus sérieuse possible même si j’échoue lamentablement en souriant grandement et amusée. Puis, je le traine jusqu’au marche où je me colle contre lui et en entourant son bras des miens. Il ne fuira pas ! Bon, je le lâche assez vite à ses révélations puisque je me suis éloignée un peu pour le regarder avec les yeux ronds de surprise. Mais bien, vite un grand sourire se dessine sur mes lèvres et je tape même un peu dans mes mains tellement cette nouvelle me fait plaisir.
- Vous êtes deux idiots trop mignons ! Je savais que tu ne le laissais pas indifférent ! Il s’est passé quoi ?! Je veux tout savoir !
Dis-je ou plutôt que j’exige avec beaucoup trop d’enthousiasme face à cette nouvelle. Mais, c’est pas de ma faute puisque depuis le temps que je voyais un truc entre eux, je ne peux pas croire que ces deux idiots l’ont vu enfin !
- Au risque que tu le brises plus ? Non merci. Je vais aller voir quelqu’un d’autre pour qu’il me le recolle.
Dis-je en essayant d’être le plus sérieuse possible même si j’échoue lamentablement en souriant grandement et amusée. Puis, je le traine jusqu’au marche où je me colle contre lui et en entourant son bras des miens. Il ne fuira pas ! Bon, je le lâche assez vite à ses révélations puisque je me suis éloignée un peu pour le regarder avec les yeux ronds de surprise. Mais bien, vite un grand sourire se dessine sur mes lèvres et je tape même un peu dans mes mains tellement cette nouvelle me fait plaisir.
- Vous êtes deux idiots trop mignons ! Je savais que tu ne le laissais pas indifférent ! Il s’est passé quoi ?! Je veux tout savoir !
Dis-je ou plutôt que j’exige avec beaucoup trop d’enthousiasme face à cette nouvelle. Mais, c’est pas de ma faute puisque depuis le temps que je voyais un truc entre eux, je ne peux pas croire que ces deux idiots l’ont vu enfin !
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angie & Ezekiel
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Je n’aurais jamais pensé qu’il aurait été possible de retrouver une complicité de la sorte avec elle. Pas après autant de temps et pourtant. Je ne m’en plaindrai pas, bien au contraire. Ça me fait bien plaisir ! Je laisse retentir un rire à ce qu’elle répond à ma proposition. On voit que la confiance règne. Je roule les yeux en reprenant un air faussement plus sérieux et outré.
T’as pas confiance en mes compétences de bricoleur c’est ça ?!
Avec raison en fait. Moi et le bricolage, ça fait deux et demi… Je la suis jusqu’à l’escalier et y prend place. Je dois m’avouer un peu déçu qu’elle s’éloigne déjà de moi, mais bon, en même temps, avec ce que je lui balance, c’est pas si surprenant. J’arque le sourcil en voyant ce sourire qui s’étampe sur ses lèvres. La joie dont elle fait preuve est tellement adorable.. Je sens mes joues rougirent un peu à son questionnement. Il s’en est passé des choses, mais en même temps, je ne saurais quoi dire..
Je… Des choses ? Je n’ai aucune idée de quoi dire… On s’est parlé, on s’est avoué des trucs.. Ah mais pourquoi tu me prends au dépourvu comme ça?!
Un bug mental vient de s’installer et je ne sais pas comment m’en débarrasser.
T’as pas confiance en mes compétences de bricoleur c’est ça ?!
Avec raison en fait. Moi et le bricolage, ça fait deux et demi… Je la suis jusqu’à l’escalier et y prend place. Je dois m’avouer un peu déçu qu’elle s’éloigne déjà de moi, mais bon, en même temps, avec ce que je lui balance, c’est pas si surprenant. J’arque le sourcil en voyant ce sourire qui s’étampe sur ses lèvres. La joie dont elle fait preuve est tellement adorable.. Je sens mes joues rougirent un peu à son questionnement. Il s’en est passé des choses, mais en même temps, je ne saurais quoi dire..
Je… Des choses ? Je n’ai aucune idée de quoi dire… On s’est parlé, on s’est avoué des trucs.. Ah mais pourquoi tu me prends au dépourvu comme ça?!
Un bug mental vient de s’installer et je ne sais pas comment m’en débarrasser.
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@ Invité
J’ai envie de lui sortir une révélation sortie de nulle part, comme il me l’a fait pour Khaled et lui. Et je crois bien que sa question m’ouvre complètement la porte pour cette envie. Je le regarde donc un sourire en coin sur les lèvres avec cet air de « je prépare un mauvais coup ». Ce même air qu’il m’a appris pendant notre enfance.
- C’est pas totalement ça, mais j’ai un autre homme en tête à qui je laisserai surement mon cœur pour qu’il le répare.
Contre mon avis, mes joues tournent légèrement aux rouges et je tombe un peu plus timide. Ça ne fait pas très longtemps que j’ai rencontré Shawn, mais j’adore nos discussions par SMS ou téléphonique. Il me plait réellement et j’ai de plus en plus hâte à notre premier rendez-vous. Mais, bien vite, Shawn disparaît de mes pensées, totalement éclipser par l’aveux de mon jumeau. Je suis tellement, mais tellement contente de savoir qu’il y a eu un rapprochement entre les deux. Je ne sais pas comment les deux pouvaient ne pas remarquer que l’autre était fou de lui. Ça crevait pourtant les yeux ! J’aurais mis ma main au feu que Khaled est fou amoureux de Zeke depuis tellement d’années que j’étais certaine que c’était peine perdu pour eux. C’est vrai après tout, il ne s’est jamais rien passé entre eux depuis tellement longtemps malgré leur sentiment respectif que j’avais perdu espoir. Et faut croire que l’espoir renaît avec pas grand-chose.
- Mais…! Tu peux pas me dire juste ça ! Et je te prends pas au dépourvu puisque c’est toi qui a commencé à en parler. Il a fait quoi pour t’avouer ce qu’il ressentait ? Il a dit quoi ? Il a réagi comment lorsqu’il a appris pour ton mariage ? Et il a réagi comment lorsqu’il a su que c’était que du faux ? Aller sois plus expressif s’il te plait…!
Le supplié-je en lui faisant les yeux doux. J’ai presque envie de rajouter qu’il me doit bien ça après être parti de la sorte, mais je n’ai pas envie de briser le moment. J’ai été assez froide au début comme ça. Et maintenant, je n’ai qu’une envie : tout savoir sur lui et Khaled !
- C’est pas totalement ça, mais j’ai un autre homme en tête à qui je laisserai surement mon cœur pour qu’il le répare.
Contre mon avis, mes joues tournent légèrement aux rouges et je tombe un peu plus timide. Ça ne fait pas très longtemps que j’ai rencontré Shawn, mais j’adore nos discussions par SMS ou téléphonique. Il me plait réellement et j’ai de plus en plus hâte à notre premier rendez-vous. Mais, bien vite, Shawn disparaît de mes pensées, totalement éclipser par l’aveux de mon jumeau. Je suis tellement, mais tellement contente de savoir qu’il y a eu un rapprochement entre les deux. Je ne sais pas comment les deux pouvaient ne pas remarquer que l’autre était fou de lui. Ça crevait pourtant les yeux ! J’aurais mis ma main au feu que Khaled est fou amoureux de Zeke depuis tellement d’années que j’étais certaine que c’était peine perdu pour eux. C’est vrai après tout, il ne s’est jamais rien passé entre eux depuis tellement longtemps malgré leur sentiment respectif que j’avais perdu espoir. Et faut croire que l’espoir renaît avec pas grand-chose.
- Mais…! Tu peux pas me dire juste ça ! Et je te prends pas au dépourvu puisque c’est toi qui a commencé à en parler. Il a fait quoi pour t’avouer ce qu’il ressentait ? Il a dit quoi ? Il a réagi comment lorsqu’il a appris pour ton mariage ? Et il a réagi comment lorsqu’il a su que c’était que du faux ? Aller sois plus expressif s’il te plait…!
Le supplié-je en lui faisant les yeux doux. J’ai presque envie de rajouter qu’il me doit bien ça après être parti de la sorte, mais je n’ai pas envie de briser le moment. J’ai été assez froide au début comme ça. Et maintenant, je n’ai qu’une envie : tout savoir sur lui et Khaled !
@ Invité
Well hello, sister
Feat. Angie & Ezekiel
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Je plisse les yeux en voyant son sourire, son air à la limite mesquin. Qu’est-ce qu’elle me cache ? Qu’est-ce qu’elle va me révéler ? J’aurais jamais dû lui apprendre cet air. Je fronce les sourcils, non pas de frustration, mais de surprise ? Alors elle voit quelqu’un ?! Un sourire amusé se glisse sur mes lèvres en la voyant rougir. Oh oui, elle fréquente quelqu’un ! J’ai à la limite un air choqué, mais simplement pour la narguer un peu.
Alors t’as trouvé un mec capable de t’endurer ?! Wow ! Félicitation ! Va falloir que tu m’en dises plus..
Mais malheureusement, le sujet retourne vers moi avec mon aveux. Oui, on a vraiment été terriblement aveugle à ne pas réaliser que nos sentiments étaient réciproque. Tout ce temps perdu, c’est ridicule.! On dit toujours que les hommes sont stupidement aveugle, sur ce coup, j’approuve. Je mord ma lèvre pour me retenir de rire avec ses multiples questions. Je cherche déjà comment lui expliquer, mais mes pensées sont coupé court par le téléphone qui sonne. Cette sonnerie, je sais déjà que c’est mon beau-père et patron qui m’appel. Je le sors pour confirmer qu’il s’agit bien de lui. Je la serre donc rapidement dans mes bras avant de me lever.
Faut croire que je vais juste te dire ça. Le devoir m’appelle.! Mais on s’en reparle bien vite.! J’habite au troisième étage, appartement 9, si jamais.
Après lui avoir répondu tout ça, je répond à l’appel avant qu’il ne veuille m’engueulé pour avoir pris trop de temps.
Disculpe el retraso. ¿Qué puedo hacer por usted?
Et c’est en discutant avec lui que je m’éloigne de ma soeur. En espérant la revoir très bientôt.!
Alors t’as trouvé un mec capable de t’endurer ?! Wow ! Félicitation ! Va falloir que tu m’en dises plus..
Mais malheureusement, le sujet retourne vers moi avec mon aveux. Oui, on a vraiment été terriblement aveugle à ne pas réaliser que nos sentiments étaient réciproque. Tout ce temps perdu, c’est ridicule.! On dit toujours que les hommes sont stupidement aveugle, sur ce coup, j’approuve. Je mord ma lèvre pour me retenir de rire avec ses multiples questions. Je cherche déjà comment lui expliquer, mais mes pensées sont coupé court par le téléphone qui sonne. Cette sonnerie, je sais déjà que c’est mon beau-père et patron qui m’appel. Je le sors pour confirmer qu’il s’agit bien de lui. Je la serre donc rapidement dans mes bras avant de me lever.
Faut croire que je vais juste te dire ça. Le devoir m’appelle.! Mais on s’en reparle bien vite.! J’habite au troisième étage, appartement 9, si jamais.
Après lui avoir répondu tout ça, je répond à l’appel avant qu’il ne veuille m’engueulé pour avoir pris trop de temps.
Disculpe el retraso. ¿Qué puedo hacer por usted?
Et c’est en discutant avec lui que je m’éloigne de ma soeur. En espérant la revoir très bientôt.!
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