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Sirianna - Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself

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Mar 3 Nov - 20:16
Depuis des semaines, il pense à l’anniversaire de sa belle, et clairement, il a envie de faire les choses en grand. C’est un pari risqué, osé, lorsqu’on connait Lyzianna Crowley, mais lui, n’a pas peur. Il a décidé qu’à partir de cette année, elle aimerait fêter son anniversaire, même s’il doit dépenser toutes ses économies pour faire en sorte que ce miracle se produise. 2020 est l’année de tous les possibles, la vie le lui a suffisamment prouvé alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Pour commencer, le psychiatre a usé de son amitié avec Marla, une de ses collègues psychiatres, pour déposer un petit mot dans le vestiaire de Lyzianna. Un petit mot qui ne dit rien d’autre que « 18h. Fais-toi belle ma beauté. » le tout étant écrit sur un papier rouge en forme de cœur. Digne de la Saint Valentin. La journée passe et le brun a la tête ailleurs, bien plus rêveur qu’à son habitude. Ils sont d’ailleurs plusieurs à lui faire remarquer et pas moins de deux patients lui demandent s’il les écoute vraiment. Non. Pas aujourd’hui, bien qu’il ne leur avoue pas. Ses yeux ne cessent de parcourir l’horloge murale où les minutes semblent s’écouler bien plus lentement que d’ordinaire. Mais bientôt, le voici libérer de ses obligations. Pas une minute à perdre, il court en direction de chez lui pour les derniers préparatifs.

A 17h45, il est prêt. Il a enfilé un jean noir, une chemise élégante et un blaser. Il a mis un peu de gel dans ses cheveux dans l’espoir vain de dompter sa tignasse de lion. Et alors qu’il se regarde une dernière fois dans la glace, il se trouve particulièrement élégant. Sa belle ne tarde pas à arriver et ils prennent bientôt un taxi, en direction du restaurant où le psychiatre a réservé une table. Il ne laisse même pas la chirurgienne choisir son menu et voici qu’il sort le grand jeu avec le menu du chef. Il est fier de lui, heureux d’être en si bonne compagnie, espérant qu’elle aussi le soi.

Vient le moment du dessert, alors que la nuit est entamée depuis longtemps désormais. « Tu as encore une petite place, j’espère ? » lui demande-t-il amoureusement, une fossette venant se dessiner sur sa joue. « J’avais peut-être vu grand avec le menu… Je commence à être bien caler. » Il se met à rire. Il a toujours une petite place pour des gourmandises, Sirius. Il attrape la main de sa chère et tendre. « Je sais bien que tu n’aimes pas fêter ton anniversaire, mais j’espère bien que cette année ce sera différent. » Son sourire s’élargit. Il n’est pas doué pour garder ses secrets, mais ça ne devrait plus tarder s’ils se dépêchent de finir leur repas. « Et inutile de me redire que tu ne veux pas de cadeau… Parce que c’est trop tard. » La fierté se lit sur son visage.

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Dim 8 Nov - 20:58
Lyzianna n'avait jamais été très fan des anniversaires. Ses parents souvent en déplacement ou en salle d'opération, les anniversaires s'était souvent résumés à son frère et elle essayant de faire quelque chose de bien pour le plaisir de Dynah. Que ce soit son anniversaire à elle ou celui de ses aînés, ils le faisaient pour elle. Pour Lyzianna, cela avait fini par rendre les anniversaires plutôt inutiles. Les trois-quart du temps, elle essayait de travailler le jour du sien pour ne pas avoir à organiser quoi que ce soit et c'était Dynah qui s'arrangeait pour la contraindre à se libérer. Cette année, pour son trentième anniversaire, elle n'avait plus personne pour la pousser à faire une fête. Bien sûr, son frère l'avait appelé et s'était excusé mille fois d'être indisponible pour « le grand événement », mais la blondinette l'avait vite rassuré. Elle allait travailler toute la journée, puis rentrer chez elle le soir pour s'écrouler. Elle avait envisagé d'inviter Sirius, mais ne voulait pas lui imposer quelque chose au dernier moment, alors qu'elle avait elle-même oublié jusqu'à tout récemment qu'elle allait bientôt gagner une année de plus.

La surprise fut donc totale quand elle trouva, dans son casier, un petit mot lui intimant de se préparer pour la soirée. Il n'y a pas si longtemps que ça, elle aurait roulé des yeux devant la guimauve de tout cela. D'ailleurs, elle roula des yeux, pour la forme, mais se cacha rapidement la tête dans son casier pour cacher son sourire, alors que son cœur battait la chamade et que ses joues s'empourprait. C'était ridicule, mais cela venait de Sirius et venant de lui, tout ce qui était ridicule devenait soudainement des plus mignons.

Parce qu'elle était une femme professionnelle, la jeune femme rangea le bout de papier et retourna travailler sans plus penser au brun (du moins pas plus que d'habitude), mais pour une fois, elle ne fit aucune minute supplémentaire, s'empressant de filer dans les vestiaires dès qu'elle eut terminé son service. Prévoyante (et parce qu'elle vivait à moitié à l'hôpital), la blondinette avait toujours une robe dans son casier. Il lui arrivait parfois (avant Sirius), d'avoir besoin d'un verre et d'une rencontre sans lendemain et la jeune femme avait appris à avoir tout ce qu'il fallait sous la main pour assouvir ce besoin. Et, chance pour elle, la dernière fois qu'elle avait dû mettre une robe propre dans son casier, elle avait opté pour sa somptueuse robe moulante rouge. Après une bonne douche, elle enfila ladite robe, convaincue qu'elle ne laisserait pas le brun indifférent, avant de le rejoindre à l'heure programmée.

Elle fut scotchée, elle-même, quand elle le vit. Il était tellement beau, son petit-ami. Elle n'arrêtait pas de sourire, alors qu'il prenait les choses en main, la conduisant en taxi jusqu'à un restaurant, choisissant le menu le plus coûteux et faisant visiblement tout ce qu'il pouvait pour la combler.

Arrivée au dessert, elle devait avouer que le menu avait été excellent. « J'ai toujours de la place pour un dessert », assura-t-elle en riant. Elle aimait beaucoup trop manger pour son bien. « Ça se voit, non ? », continua-t-elle en posant une main sur sa cuisse, comme une confirmation. Elle était belle. Elle le savait. Cela lui avait déjà coûté par le passé. Mais elle était loin d'être le modèle "parfait" des magazines de mode. Même si elle avait un poids tout à fait correct, elle avait des hanches, un peu de ventre la plupart du temps (surtout en lien avec son cycle menstruel) et une poitrine généreuse. Elle n'était pas filiforme et avait un peu de graisse ci et là, ce qui lui avait toujours convenue. Elle n'avait pas besoin d'être parfaite. En vérité, elle se fichait bien des petits « défauts » de son corps. Elle n'attendait pas la même perfection millimétrée que ses clients pour son propre corps. Elle aimait toutes ces petites choses qui rendait sa silhouette unique et faisait qu'elle ne serait jamais un top model. De toute manière, elle aimait trop manger pour se soucier de la balance.

Il lui attrapa la main, déroulant son souhait et elle lui répondit en souriant, caressant la peau de sa main. « J'ai peur pour ton ego... mais je dois l'avouer. C'est le meilleur anniversaire que je n'ai jamais passé. » Pas de sœur à rendre heureuse, pas de cuisine brûlée, pas de dispute familiale. Oui, elle était vraiment heureuse, pour une fois, de fêter son anniversaire. « Un cadeau ? Vraiment ? » Il n'y avait qu'un cadeau qu'elle aurait vraiment voulu, mais elle ne voulait pas gâcher le moment en leur rajoutant une pression stupide, elle se contenta donc de rire à nouveau. « Oh sweetie, je te jure que si c'est ce nouveau stimulateur clitoridien dont j'ai entendu parler, tu deviens officiellement le héros de ma vie ! »

Un couple de quinquagénaire se tenait là, à quelques mètres à peine de distance et à la façon dont ils se tournèrent vers eux, la femme visiblement choquée, elle ne put ignorer le fait qu'ils l'avaient entendu. Elle éclata de rire en portant la main de Sirius à son visage, posant un baiser dans sa paume.


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Sam 14 Nov - 14:45
La jeune femme se met à rire, un son qui donne du baume au cœur de son amoureux. « J’aime que tu aies autant d’appétit que moi. » répond-t-il, sourire aux lèvres. Manger est une de leur passion commune, et c’est pour le mieux ainsi. En effet, Sirius n’a jamais aimé les femmes trop maigres qui ne font que manger de la salade par peur de prendre 20 grammes. Il a besoin d’une femme épanouie dans son corps, qui sache profiter des joies de la vie et il retrouve ces qualités chez sa bien-aimée. « Et j’aime également ton corps et tes formes si parfaites ! » Le ton utilisé ne laisse aucun doute sur la sincérité de ses propos. Sa petite femme est pulpeuse, avec tout ce qu’il faut où il faut et il la dévorerait sur place, en lieu et place sur dessert s’il pouvait le faire.

La révélation qui s’en suit continue de lui faire plaisir. « On s’attèlera à ce que ce soit ainsi chaque année, alors. » dit-il convaincu, n’ayant pas peur de se projeter dans le futur avec sa belle. Et puis, tant pis s’il n’y a pas d’autres années, en soi ; mais dans tous les cas, il veut vivre le moment présent à fond sans avoir peur de formuler quoi que ce soit. Il s’est trop abstenu pendant toutes ces années de deuil, de croire au bonheur, à un avenir positif et heureux. Il est hors de question de retomber dans ces travers.

La suite des événements ne manque pas de le faire rire, et surtout la tête de leurs voisins de table. Sirius n’a honte de rien, et cette complicité qu’il a avec Lyzianna, il n’a pas peur de la montrer au grand jour. Blaguer est devenu un rituel entre eux, le fait de se faire rire constamment et d’être de bonne humeur quand ils sont en présence l’un de l’autre. Alors, il rentre dans le jeu sans se poser de question, juste pour en remettre une couche. « Ça, ce sera ton cadeau de Noel ! En attendant, il faudra te contenter de mes doigts et de ma bouche. » Plaisanter là-dessus, néanmoins, ce n’est pas tout à fait naturel entre eux, mais Sirius est de plus en plus à l’aise avec l’idée, finissant par se laisser aller et par réellement oublier Nyla.

Il jette un coup d’œil rapide vers le couple de quinquagénaire, suivant le regard de la chirurgienne. Un sourire complice vient se glisser à ses lèvres. L’attention de Lyzianna, le baiser sur sa paume et le contact de sa peau le fait frissonner une fois de plus. La femme du couple gigote la tête dans tous les sens, agitant son index en l’air à l’appel d’un serveur qui ne vient pas, et cela ne manque pas de faire rire Sirius, qui décide d’en rajouter encore une couche. « Et j’espère que quand on arrivera à 50 ans, on ne sera pas un de ces couples qui n’a plus aucune vie sexuelle. » Il parle volontairement un peu plus fort, et l’homme du couple semble avaler de travers, sur le coup. Le psychiatre laisse échapper un petit rire amusé. Même s’il plaisante, il y a un fond de vérité dans ses propos. Quitte à avoir un couple qui dure, il voudrait que celui-ci conserve la flamme des premiers jours. « Tu vois ce que tu as fait ? » lance-t-il à sa compagne, amusé, prétextant que tout ceci est de sa faute à elle.

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Sam 14 Nov - 23:32
Elle se souvenait du nombre d'amant.e.s choqué.e.s par ce qu'elle pouvait dévorer après le sexe. Même si pour elle, ça n'était pas tellement plus que ce qu'elle mangeait déjà à longueur de journée. Elle adorait la nourriture, ne s'en cachait pas et heureusement, Sirius ne semblait ni choqué, ni freiné par son appétit. Au contraire, puisque c'était un point commun qu'ils partageaient, il avait l'air d'apprécier cela. Une fois encore, il lui signifia combien il aimait ses formes et son corps et la blondinette rougit un peu. Il n'était, certes, pas le premier à lui dire qu'elle était attirante ou belle, mais la façon dont il le disait, si respectueusement, si sincère sans pourtant attendre quoi que ce soit derrière... C'était nouveau pour elle. D'ordinaire, on ne le lui disait que dans un contexte de relation intime, pour obtenir un rapport ou exciter pendant l'acte. Jamais on ne le lui disait ainsi, par pure envie de lui faire comprendre qu'elle était plaisante, mais que ça n'était pas pour autant qu'elle était obligée de donner son corps en remerciement.

Elle s'agaçait elle-même parfois, d'avoir l'air si nunuche, si touchée par des petites choses, alors qu'elle pouvait sans honte déblatérer sur sa vie sexuelle devant un couple de vieux quinqua probablement devenu asexués avec le temps. Elle riait alors qu'il parlait de la satisfaire manuellement et elle rougissait comme une adolescente quand il lui disait qu'elle était belle. « Ooooh chéri, encore des promesses, toujours des promesses », dit-elle, un petit sourire malicieux aux lèvres. Cela semblait devenir un gimmick entre eux. Il lui promettait des choses qu'ils n'étaient tous les deux pas prêts à tester malgré leur envie grandissante, elle soupirait en lui disant qu'il lui faisait de belles promesses sans les faire suivre de faits et ils riaient ensemble, alors que le désir et l'excitation montait encore plus entre eux, les conduisant à flirter salement, sans jamais aller plus loin que les mots. Mais après tout, Lyzianna se surprenait à découvrir que cela lui suffisait, pour le moment. Imaginer les choses avec lui, être excitée jusqu'à l'heure où elle serait dans son lit, enfin capable de soulager la tension née entre ses cuisses, imaginant qu'il en allait de même pour lui. Elle avait toujours utilisé le sexe à toutes fins pratiques, pour soulager un besoin, un stress ou une tension. Elle n'avait jamais pris le temps de flirter, de rencontrer le désir latent, cette chose que cela faisait en elle d'attendre encore et encore et de laisser son imagination lui faire encore plus de choses...

« Oooh, je ne me fais pas de soucis de mon côté », dit-elle, suivant son exemple pour enquiquiner encore davantage le couple (ils n'avaient juste pas à écouter en premier lieu, après tout). « J'aurais toujours envie de toi, même à quatre-vingts ans. Je suis sûre que tu seras l'octogénaire le plus sexy de toute la maison de retraite et je devrais me battre avec toutes ces vieilles veuves qui voudront finir dans ton lit médicalisé. » Il y avait tant de choses dans une simple phrase. La blague dans ses mots, la promesse d'un avenir auquel elle croyait de plus en plus, le désir pour cet avenir...

« Comme si c'était ma faute ! Si tu ne me faisais pas autant d'effet, je ne serais pas aussi perverse ! », dit-elle en riant toujours, alors que Sirius l'accusait d'être responsable du fait que le vieux avait failli s'étouffer. « Et cela n'arriverait pas si les gens n'écoutaient pas les conversations privées », ajouta-t-elle en tirant la langue à l'homme qui, plus qu'offusqué, leva encore la main dans l'espoir d'interpeller un serveur. Lyz se pencha sur la table en se mordant la lèvre. « Je crois qu'on va finir par se faire expulser », souffla-t-elle à son compagnon.

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Dim 29 Nov - 17:19
La déclaration d’amour aurait pu être belle, si seulement Sirius aimait s’imaginait avec des tas de rides et le corps marqué par les signes de l’âge. Non, impossible pour lui. Il le sait bien qu’il ne gardera pas son corps jeune et athlétique toute sa vie mais inutile de se faire du mal en y pensant, non ? Il émet une grimace de dégoût, mais amusée. « Tu as vraiment un don pour les métaphores ! » Il finit par en rire, bien conscient malgré tout de toutes les révélations dans ces quelques phrases. « J’avoue que t’imaginer un brin jalouse me plait bien, même si tu sais que tu peux avoir une totale confiance en moi. » Il n’aime pas les combats entre femmes, mais juste le fait de savoir que sa belle a envie de ne l’avoir que pour lui le séduit au plus haut point. Il n’est pas homme à tromper sa dulcinée. Des occasions, il en aurait bien entendu, et c’était déjà le cas lorsqu’il était avec Nyla, mais ça ne l’intéresse tout simplement pas, se laissant guider bien plus par son cœur que par son corps. Et lorsque son cœur est pris, il n’a d’yeux que pour la femme en question.

« Voilà que ça me retombe dessus, maintenant ! » Dans quel monde vit-on ? La plaisanterie le fait rire, une nouvelle fois et la langue de sa belle accompagne encore la bonne ambiance. « Arrêtez de vous acharner, vous voulez bien ? Vous allez vous faire mal au bras, et ce soir, nous sommes de repos sans aucune envie de reprendre le service ! » dit-il à l’homme. Bon, il n’est que psychiatre, certes, mais il saurait bien évidemment prodiguer les soins de premiers secours si quelqu’un en avait besoin. « J’avais prévu que nous prenions le dessert chez moi de toute façon. » Le serveur arrive à ce moment-là et Sirius préfère le rassurer d’un geste de la tête et lui demande par la même occasion l’addition. En quelques minutes, ce dernier est de retour avec le TPE et la carte american express du brun flambe.

Le trajet du retour se passe plutôt en silence, les deux ayant sans doute si bien mangés que cette accalmie n’est pas pour leur déplaire. En tout cas, c’est le cas de Sirius qui se contente de faire des caresses sur le bras de sa belle en fredonnant les paroles des chansons qui passent à la radio de temps à autre. Quelques instants avant que le taxi ne se gare devant l’immeuble, Sirius préfère prévenir Lyzianna de ce qui l’attend, ou plutôt de ce qu’il attend d’elle. « Ce soir, tu vas devoir me faire confiance, ok ? » Il sait que ce n’est pas une chose évidente pour la chirurgienne en règle générale mais il ose espérer qu’avec lui, elle n’émettra pas de résistance. « Tu vas me tuer parce que ça fait tellement cliché mais… » Il se tortille et attrape dans sa poche un masque de nuit occultant, destiné à être posé sur les yeux de sa belle afin de la priver de la vue, le temps qu’ils arrivent jusqu’à l’appartement du brun. « Va falloir te cacher les yeux. » En attendant sa réaction, ou peut-être parce qu’il l’anticipe déjà, un grand sourire amusé vient se caler sur son visage. « Et promis, c’est pas pour te demander en mariage, donc il n’y a pas de quoi flipper ! » Il se met à rire.

Le taxi s’arrête et il descend de la voiture avant de laisser passer la chirurgienne devant lui. D’un geste, il lui demande une dernière fois son approbation pour placer le masque sur ses yeux, et tout en l’embrassant, il fixe celui-ci sur la tête de la blondinette. « Tu promets que tu vois rien ? » Il la prend par la main, la guidant de manière rassurante et précise, jusqu’à ce qu’ils atteignent enfin sa porte d’entrée, qu’il s’empresse d’ouvrir, bien que maladroitement, il en vienne à faire tomber le trousseau de clés à terre, tellement stressé par ce qui les attend. Une grande inspiration, puis deux et les voilà à l’intérieur. Il l’emmène jusqu’à la porte de la chambre où le décor est des plus romantiques, digne des plus beaux films. Des pétales de roses rouges partout sur le lit, dont une grosse partie qui forme un cœur, et des bougies. « N’enlève pas. Juste deux minutes. » Il attrape un briquet et allume les bougies qu’il avait disposé là plus tôt dans la journée. Puis, il revient vers sa Lyzianna, se poste derrière elle, son souffle chaud venant se glisser le long de sa nuque. Il y dépose d’ailleurs un tendre baiser. Il la fait avancer de quelques pas. « Prête ? » lui demande-t-il avant de lui découvrir le visage.

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Mar 8 Déc - 18:37
Jalouse... Oui. Elle se découvrait jalouse, c'est vrai. Elle se découvrait ne vouloir qu'une personne dans sa vie, dans son lit et vouloir qu'il ne veuille que d'elle. C'était nouveau. Pas si détestable que ça. En fait, elle aimait vraiment ça, se dire qu'elle pouvait être aussi spéciale pour lui qu'il l'était pour elle. Elle n'arrêtait plus de rire avec lui, trop heureuse de partager ce moment, de s'amuser, de se moquer un peu du vieux couple aussi. Ils étaient amusants dans leur côté coincé et Sirius et elle étaient bien trop dévergondés pour eux. Le choc des générations dans toute sa splendeur. Et c'était beaucoup plus agréable de passer cette soirée particulière avec Sirius, plutôt qu'avec ses parents, dans une réunion de famille froide où on lui reprocherait l'exil de Dynah et son incapacité à se poser avec quelqu'un. S'ils me voyaient maintenant, fêtant mon anniversaire avec celui avec qui j'ai décidé de tenter ce genre de relation...

Elle n'avait pas parlé à sa famille de sa relation naissante. Enfin un peu à John, bien sûr. Elle lui disait tout. Mais elle n'était pas entrée dans les détails, lui demandant de lui laisser le temps de comprendre elle-même ce qu'elle vivait avant de réellement mettre une étiquette officielle sur leur relation. Trop heureux de voir sa grande sœur enfin tenter sa chance avec quelqu'un qui ne faisait que la faire sourire, il n'avait été que trop précautionneux de ne pas la pousser dans ses retranchements. Elle sentait malgré tout sa curiosité et le remerciait de ne pas avoir poussé plus loin, de lui laisser le temps.

Plus qu'intriguée par son aveu pour le dessert, Lyzianna le regarda payer l'addition avec un air interrogateur, avant de le suivre à l'extérieur, direction un nouveau taxi pour revenir chez lui. Malgré quelques mots échangés, ils restèrent surtout l'un contre l'autre en silence, la tête de la blondinette sur son épaule, alors qu'il caressait distraitement son bras. Elle pouvait l'entendre fredonner quelques chansons à l'occasion et se laissait bercer par sa voix. Elle avait sa propre main sur le genou du brun et oscillait entre le regarder (en levant un peu les yeux) et simplement les fermer pour se laisser porter par le moment. Ils pouvaient parler pendant des heures, comme rester silencieux, sans que jamais le bien-être du moment ne disparaisse. C'était aussi une chose qu'elle aimait dans leur relation. Rare étaient les fois où Lyzianna se sentait bien avec une personne sans qu'ils ne partagent autre chose que la présence de l'autre. Et c'était pourtant le cas avec lui. Ils pouvaient rester dans les bras l'un de l'autre, sans parler et ça lui suffisait pour se sentir comblée.

« Ce soir, tu vas devoir me faire confiance, ok ? », souffla Sirius, alors qu'ils s'apprêtaient à tourner dans la rue menant à son appartement. Une nouvelle fois, elle leva les yeux pour le regarder, résistant à lui demander ce qu'il voulait dire, sachant qu'il ne dirait rien. Il avait ce petit air malicieux sur le visage qu'il avait eu toute la soirée, chaque fois qu'il lui avait annoncé une nouvelle surprise. Elle se mordit la lèvre, hochant simplement la tête. Elle avait confiance en lui. Ils avaient déjà établi ce fait. Elle lui faisait confiance, et même si elle se demandait jusqu'où elle pouvait lui faire confiance à cause de ses propres problèmes, elle savait qu'il ne ferait rien qui lui ferait du mal. Si à un moment elle disait stop, il stopperait tout. Elle lui faisait totalement confiance là-dessus.

Son cœur s'emballa néanmoins quand il lui montra le masque qu'elle devrait se mettre sur les yeux, mais hocha quand même la tête une nouvelle fois pour donner son accord après une nouvelle blague évidente de la part du psychiatre. Elle avait cent raisons de flipper, en fait, mais le mariage était sans doute la dernière chose sur la liste. Qu'importe, elle n'avait pas peur. Elle était juste curieuse, se demandant vraiment ce qu'il lui préparait, loin de se douter de la moindre raison de tout ce mystère. Il lui mit donc le masque sur les yeux, lui volant un baiser au passage et elle hocha encore une fois la tête à sa question. « Rien du tout. Si tu me lâches, je vais tomber », dit-elle comme un avertissement. Les talons hauts et les yeux obturés n'étaient vraiment pas une bonne idée. Surtout après quelques verres de vin.

Quand il la lâcha enfin, vraisemblablement arrivés à destination, il lui demanda de ne pas retirer le masque tout de suite, lui demandant deux minutes de plus. Elle prit donc son mal en patience, ne pouvant s'empêcher de tapoter du pied sur le sol en croisant les bras. La patience n'était pas vraiment le fort de la jeune chirurgienne, mais elle l'entendait s'affairer partout dans la pièce et elle ne voulait pas ruiner ce qu'il semblait mettre tant d'ardeurs à préparer. « C'est le moment où je dois commencer à m'inquiéter ? », demanda-t-elle finalement, juste avant de le sentir arriver dans son dos, sentant le souffle chaud de Sirius sur sa nuque. Elle frissonna agréablement, sentant ses lèvres sur sa peau et une chaleur au creux de son ventre.

Et il lui retira le masque. Après avoir cligné plusieurs fois des yeux, Lyzianna découvrit sa surprise. Dans un premier temps, la blonde resta stupéfaite, immobile, la bouche légèrement ouverte et les yeux ronds. Il y avait absolument tout pour compléter le cliché du bandeau. Les pétales de roses formant un cœur, les bougies partout. C'était la dernière chose à laquelle elle s'attendait et pourtant, elle sentit son cœur s'emballer encore d'avantage. C'était idiot. C'était la plus grande bêtise au monde pour elle et sans doute la surprise la plus stupide à lui faire. Venant de n'importe qui d'autre, elle aurait trouvé ça tellement idiot qu'elle aurait ri avec moquerie avant de partir. Mais c'était Sirius et c'était stupidement mignon. Stupidement romantique et stupidement improbable... autant que probable (venant de lui). Alors elle se mit à rire. Mais pas avec moquerie, non. Pas la moindre once de moquerie en elle, alors qu'elle se retournait vers Sirius, souriante et joyeuse, gloussant presque, plus qu'elle ne riait vraiment. Elle enroula ses bras autour du cou de l'homme et posa un baiser sur sa bouche, avant de se presser contre lui, glissant son visage dans le creux entre son épaule et son cou, ses lèvres pressées contre la peau de Sirius, une main à la base de sa nuque. « God, I like you* », lâcha-t-elle sans pouvoir se retenir, ne parvenant qu'à se stopper avant de rajouter un ''tellement'' qui aurait, assurément, été de trop. Elle trembla un peu, inquiète à l'idée que cela le fasse flipper, avant de se reculer pour le regarder, se mordant de nouveau la lèvre, comme si elle voulait s'excuser d'avoir soudainement été un peu trop émotive, alors qu'il venait quand même de lui préparer la surprise la plus romantiquement clichée qui soit. Un comble non ?

Pourtant, elle s'écarta de ses bras, reculant d'un pas en baissant les yeux, coupable. « Oublie ce que je viens de dire. C'est stupide... Je veux pas te faire flipper. Personne n'avait jamais fait ça pour moi, c'est... toute cette soirée... C'est tellement plus que je ne mérite... »



* Et la voilà la fameuse phrase intraduisible correctement en français xD

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Sam 12 Déc - 23:13
Sirius est pleinement satisfait de sa surprise. En grand romantique qu’il est, c’est typiquement le genre d’attention qu’il rêverait qu’on lui prépare, mais il est assez lucide pour savoir que ça ne risque pas d’arriver avec Lyzianna, ou en tout cas, pas tout de suite, et pas sans que la jeune femme prenne vraiment sur elle. De toute façon, le but n’est pas de savoir qui fait le mieux les choses romantiques car là, il avait juste eu envie de lui faire un beau cadeau d’anniversaire, ou tout du moins de tenter de lui montrer son amour et qu’ils passent une belle soirée. C’est lorsqu’il aperçoit le regard de sa bien-aimée et qu’il entend son gloussement joyeux qu’il se rend compte qu’il a gagné son pari. Au moins, elle se souviendrait de ses trente ans, et ce, il l’espère, pour toujours.

Il prend son visage dans ses mains, incapable de se détacher de cette femme, si belle. Dire qu’il a de la chance de ne l’avoir rien que pour lui, qu’elle partage sa vie. Il a eu raison d’insister afin qu’ils se laissent une chance, de ne jamais laisser le morceau. Il ne regrette rien, et bien qu’il le savait déjà, il le réalise réellement. Le bonheur à l’état pur, ça faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas ressenti sans la pointe de culpabilité ou le souvenir de Nyla en tête. Là, son ex-femme est loin. Il a les pieds dans le présent, et au mieux, dans un futur plein de promesses.

Et voilà que la chirurgienne prononce des mots qui veulent tout dire. Il a appris depuis longtemps à lire entre les lignes avec la blonde, alors sans qu’elle n’ait besoin d’ajouter quoi que ce soit, il comprend parfaitement la signification de ces 3 petits mots. Pour toute réponse, il l’embrasse fougueusement. Lui l’aime. Il n’a pas peur des mots, n’a jamais eu peur des mots. D’ailleurs, il lui avait dit avant même qu’ils ne sortent ensemble, à la soirée karaoké qu’il était amoureux d’elle. C’était ce même soir qu’il s’en était rendu compte, en réalité et il n’avait alors pas perdu de temps. Mais la peur d’effrayer sa belle, ou qu’elle se sente mal s’il lui donne plus que ce qu’elle est en mesure de donner, l’empêche de reprononcer les mots, ou en tout cas pas maintenant. Son attention est sans doute assez significative. Mais alors que ses pensées vont dans tout les sens, la jeune femme ont un mouvement de recul. Lui, il savourait juste ces mots, et la voilà qui veut revenir dessus. Il ne la laisse pas s’échapper. Aussitôt qu’elle a son mouvement de recul, lui avance. Hors de question. Un rire le prend.

« Lyzianna Crowley, s’il n’y avait que moi, je te dirais que je t’aime tous les jours, tu sais. Si je ne le fais pas, c’est seulement parce que je sais que tu as besoin de temps, et que je ne veux pas que tu ressentes la moindre pression de devoir dire des choses en retour ! » Il passe ses doigts dans les cheveux de la belle, enroulant une de ses mèches autour de son index. Ses yeux pétillent alors qu’il a sous les yeux la plus jolie des vues. « Je ne veux pas t’entendre douter ou te dévaloriser. Tu es la femme la plus merveilleuse que je connaisse, et tu mérites amplement tout ça. » Il lui sourit tendrement. Il pense chacun de ses mots et il les prononce avec une légèreté non dissimulée. Il n’a pas de doutes, lui, quant à leur futur ensemble. Et pour aller vers encore plus de légèreté, il lance une de ses boutades habituelles bien typique de Sirius Vandesky : « Et puis, on sait tous les deux que ça me fait sans doute encore plus plaisir à moi, qu’à toi, que de pouvoir être dans un décor aussi romantique. » Il glousse encore bêtement. Oui, il a fait tout ça un peu pour lui-même aussi, il ne s’en cache pas.

Sans crier gare, il la prend dans ses bras, telle une princesse, et vient la déposer sur le lit. Il se met à califourchon sur elle, prenant soin de ne pas l’écraser, et ses lèvres viennent se poser sur celles de la chirurgienne dans un baiser passionné. Au bout d’un instant, ses lèvres glissent dans le cou de la belle où il dépose une ribambelle de baisers, prenant soin de sentir chaque bout de sa peau et d’en gouter la saveur. Si elle savait combien il a envie d’elle à cet instant précis. Ce parfum si délicat qu’elle dégage ne fait que renforcer l’ardeur de ses sentiments. Pourtant, les choses ne sont pas si simples. S’ils ne sont pas encore passés par la case sexe depuis le temps qu’ils sortent ensemble, c’est bien pour une raison. Mais Sirius a pensé à tout, ce soir ; et bien que son souffle saccadé en dise long sur ses intentions, un moment arrive où sa lucidité prend le dessus. Il chuchote alors à l’oreille de sa belle dans une voix mi sensuelle, mi stressée : « J’ai prévu une autre surprise, si tu as toujours envie du dessert. » Il recule la tête et la regarde droit dans les yeux, un sourire plus que satisfait aux lèvres. « Mets-toi à l’aise, j’arrive. » Un énième baiser, et le voici qui se lève en quatrième vitesse. Avec tout ça, ils n’avaient même pas pris la peine d’enlever vestes & compagnie, alors il en profite pour se débarrasser du tout, et même déboutonner sa chemise, laissant ainsi apparaitre ses plaquettes de chocolat.

C’est ainsi qu’il revient dans la chambre. Au moment d’y mettre de nouveau les pieds, il a un instant d’hésitation. Certes, Lyzianna l’a déjà vu torse nu, mais dans ces conditions, ce n’est pas pareil que d’habitude… Il prend alors sa respiration, espérant qu’elle n’aura pas peur. Dans ses mains, une assiette pleine de fruit et de la chantilly. Une nouvelle fois, il est clairement dans le cliché, mais il s’en fiche. « J’ai quelques idées concernant la consommation du dessert, mais c’est à la birthday girl de choisir ce qu’elle souhaite faire de tout ça. » annonce-t-il alors, plus à l’aise avec l’idée qu’elle prenne les choses en main.

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Mar 5 Jan - 14:38
S'ouvrir aux sentiments avait eu quelque chose d'effrayant pour elle. La plupart du temps, cela lui faisait toujours peur, mais Sirius était le meilleur des hommes et lui donnait toujours le temps et l'espace nécessaire. Inévitablement, cela ne faisait que faire grandir encore d'avantage ses sentiments pour lui. Amoureuse ? Elle n'osait pas encore le dire, même si elle savait depuis un moment maintenant que c'était bien le cas. Elle s'en était rendu compte un matin, un bon gâteau devant elle et toute la culpabilité de ses faiblesses de femme brisée qui avait failli le perdre à cause de ses peurs stupides. La peur était toujours là pourtant, et même si elle savait ce qu'il ressentait, l'homme n'ayant pas de mal à avouer ses propres sentiments, elle s'inquiétait toujours d'en faire trop et de finir par le perdre. Parfois, elle maudissait vraiment son inexpérience dans les relations amoureuses.

Mais parce qu'elle avait craqué pour un homme parfait, il ne la laissa pas s'enfuir, arguant qu'il lui dirait tous les jours ses sentiments à lui s'il n'avait pas peur qu'elle s'en sente oppressée. Les yeux brillants de tous les mots tendres qu'il pouvait lui dire en cet instant, elle se sentit frissonner de plaisir. Comme toujours, il allégea l'atmosphère d'une boutade qui arracha un rire à la chirurgienne et si elle n'avait pas été aussi pudique sur ses sentiments, elle lui aurait dit les trois mots tant attendus immédiatement. Elle l'aimait. Bon sang, oui, elle l'aimait. Cet homme qui lui disait des choses merveilleuses, avant de sortir une ânerie, ne lui laissant jamais le temps de sentir la peur grandir en elle, ne lui laissant que la puissance de son amour, avant de la faire rire pour que jamais les mauvaises sensations n'arrivent. Il avait ce pouvoir magique fascinant, qui la laissait toujours pantoise, le regardant avec tout le désir du monde. Son beau psychiatre idiot. Dire que tout ce qu'elle détestait chez lui avant était aujourd'hui tout ce qui la faisait rire et fondre.

Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, car il l'attrapa, la portant jusqu'au lit où il vint planer sur elle pour l'embrasser. La température monta pour Lyzianna, dans cette situation des plus sensuelles, alors qu'il la couvrait de baisers bien moins sage que ce qu'ils avaient pu partager auparavant. Même s'ils avaient déjà frôlé quelques limites, il avait toujours été clair que leurs caresses n'avaient rien de préliminaires à des activités plus intenses. Ils n'étaient pas prêts, ni l'un ni l'autre, à se donner de la sorte. Ce soir, tout semblait différent. Elle avait envie de lui. Même si elle lui avait dit qu'elle pouvait patienter, même si elle avait peur de ses propres sentiments, elle avait envie de lui de cette façon-là. Elle voulait vraiment sentir la différence. Être aimé, faire l'amour et se donner tout entière à une personne qui se donnerait tout autant à elle. Elle ne voulait pas du sexe pour du sexe avec lui. Elle voulait plus et ce soir, elle avait l'impression que lui aussi, il voulait plus. Il n'était pas homme à l'allumer pour la freiner ensuite.

« J’ai prévu une autre surprise, si tu as toujours envie du dessert. », souffla-t-il à son oreille, avant de la laisser une minute pour aller faire quelque chose dans une autre pièce. Obtempérant, elle commença par enlever son propre manteau qu'elle avait toujours sur le dos, le posant dans un coin loin de toute bougie, avant de retirer ses chaussures. Elle hésita sur l'idée de ''se mettre plus à l'aise'', mais n'eut pas longtemps à se poser la question car il revient, une assiette à la main, exposé dans toute sa gloire. Elle sourit, affamée, alors qu'il s'offrait littéralement à elle. Lui donner de la nourriture et lui-même, lui offrant tout le loisir de choisir par quoi elle voulait commencer. Seigneur, c'était le meilleur cadeau d'anniversaire de toute sa vie. Elle s'approcha, lentement, prenant une fraise qu'elle plongea dans la chantilly avant de la mettre dans sa bouche. Toujours avec un doux sourire, elle attrapa l'assiette, allant la poser sur la table de nuit, puis, toujours sans un mot, elle se tourna à nouveau vers Sirius, passant les mains dans son dos pour dézipper sa robe, alors qu'elle revenait vers lui. Elle laissa tomber le vêtement en chemin, ne se retrouvant plus qu'en sous-vêtements, une fois assez proche de lui pour pouvoir poser une main sur ses abdominaux, se hissant sur la pointe des pieds pour quémander un nouveau baiser. Elle avait toujours faim après le sexe donc avoir de la nourriture à porté était définitivement une bonne idée.

« Je te veux », souffla-t-elle en glissant sa main libre dans la nuque du brun. « Pas seulement ton corps, Sirius. Je veux tout de toi. » Même si je ne sais pas comment on fait quand on se donne comme ça... « Aime-moi... »

Il y avait plus dans ces deux petits mots qu'une simple injonction. Il y avait tout. Les promesses qu'elle ne savait pas dire, la confiance totale qu'elle lui portait, toutes ses envies d'aller plus loin, l'aveu qu'elle était prête pour tout lui donner et tout recevoir de lui. Elle pensait au pari par lequel tout avait commencé. Ce stupide pari qu'elle avait perdu avant même de commencer. Ce pari qu'elle craquerait pour lui à la fin, qu'elle cesserait de se battre contre leurs sentiments respectifs et d'en avoir peur. Elle s'avouait vaincue. Elle l'aimait et elle voulait qu'il l'aime en retour et au diable tout le reste. Elle voulait cet avenir-là.


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Dim 24 Jan - 11:47
La réaction de la belle ne se fait pas attendre, pour le plus grand bonheur du psychiatre. Sa robe tombe et il la couvre de son regard aussi amoureux qu’excité par cette vision d’un corps qu’il n’aurait pas crû avoir le loisir d’observer de si près il y a encore quelques mois. Elle s’approche de lui et leurs lèvres se mêlent. Le contact de leurs corps chauds l’un contre l’autre fait frissonner le brun, et une vague de désir monte en lui. Les petits mots de la chirurgienne viennent lui réchauffer le cœur. « Je suis à toi, tout entier, ma chérie. » laisse-t-il glisser dans un murmure, sans même avoir à réfléchir une seconde. « Je t’aime, j’espère que tu le sais. » murmure-t-il encore alors qu’il prend ses lèvres une nouvelle fois avec les siennes. Il profite de cet échange pour laisser aller ses mains le long du dos de la blonde. Il effleure la dentelle de ses sous-vêtements et profite de chaque centimètre de la peau qu’il a en contact.

En quelques secondes, il effectue les mouvements supplémentaires pour qu’ils soient allongés l’un à côté de l’autre dans le lit qu’il partageait autrefois avec une autre. C’est la seule ombre au tableau, ce passé qu’il tente d’oublier mais qui est encore un peu trop présent à son goût. Cela anime ses peurs, notamment celle de ne pas être digne de Nyla, s’il va trop loin avec Lyzianna. Mais il est temps de faire abstraction de tout cela, ce soir, de définitivement mettre le passé de côté. Il en a plus envie que tout, mais ne sait juste pas s’il va en être réellement capable. Il n’est pas question d’oublier ou de renier le passé, juste d’avancer et de vivre dans le présent avec une vision vers le futur.

Son regard est plongé dans celui de la blonde. « Tu es tellement belle. Tellement douce. » Un sourire en coin vient se greffer sur sa bouche, signe qu’il est aux anges, à cet instant précis. Ses mains ne cessent de parcourir le corps de la belle, sans aller aux endroits trop intimes. Le ventre. Les bras. Le dos. Le cou. Le visage. C’est déjà un premier pas, un premier pas qu’il a envie de savourer. Il se rapproche un peu plus, de sorte que leurs jambes s’entremêlent, mais une dernière chose le freine quelque peu : ce cerveau qui a du mal à lâcher du lest. « Avant qu’on aille plus loin… Sache que j’ai envie de toi, vraiment. Mon corps est en feu rien qu’à te voir en sous-vêtements alors imagine après… » Il lâche un sourire amusé. « Il n’y a qu’à voir… » ce qui durcit entre ses jambes depuis qu’ils sont allongés – voir avant en réalité. Puis, il reprend un air un peu plus sérieux. « Je veux qu’on y aille doucement. Je ne sais pas si on ira jusqu’au bout ce soir, mais je veux qu’on profite l’un de l’autre. Je veux que tu prennes du plaisir comme jamais, et je suis sûr à 98% d’être prêt pour ça, depuis le temps que j’en ai envie, mais si toutefois… » Il a peur de lui, pas d’elle. Il a peur que son cerveau prenne le dessus à un moment donné et de faire un blocage incompréhensible. Il se pense prêt, pour autant, mais ne voudrait pas décevoir sa belle si toutefois… Aussitôt, il l’embrasse de nouveau, par besoin de se rassurer sans doute, et il la serre un peu plus contre lui, pour lui prouver à quel point il a besoin d’elle dans sa vie. « Je me suis tellement imaginé notre première fois que je ne sais presque plus par où commencer. » dit-il après l’avoir lâcher un tout petit peu, afin de revenir à une atmosphère plus légère, un sourire se formant de nouveau sur ses lèvres.

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Mer 27 Jan - 15:57
Le cœur battant la chamade, elle crue s'enflammer quand il lui assura être à elle tout entier. Elle n'arrivait pas à croire sa chance. Un homme comme lui, à elle... Elle n'avait jamais été du genre à renier sa chance ou ses efforts, mais pour la première fois de sa vie, elle se demandait vraiment ce qu'elle avait fait pour mériter une telle chance. Il ne savait pas combien de plaies à vif en elle il guérissait chaque jour, combien de cicatrices devenaient supportable à son contact, combien de bonheur et d'insouciance il lui apportait, elle qui avait toujours été trop mature, trop sérieuse, trop désabusée du monde au-dehors. Quand il lui répéta qu'il l'aimait, elle l'embrassa à nouveau passionnément, resserrant son étreinte autour de lui pour le sentir contre elle, frissonnant sous ses chastes caresses, chaudes et douces. Amant rêvé, amoureux qu'elle ne savait pas vouloir avant qu'il ne déboule dans sa vie pour tout chambouler de la plus belle des manières.

Semblant tout à fait d'accord avec les projets qu'elle avait en tête, il la porta rapidement dans le lit, mais son visage s'assombrit un peu, un poids qu'elle ne devinait que trop tombant sur ses épaules. Il tenta de ne rien laisser paraître, cependant, elle le vit, bien qu'elle se découvrait de plus en plus savoir lire en lui comme en personne d'autre. Elle savoura d'autant plus chaque mot, chaque caresse, chaque promesse silencieuse et verbale. Quand il assura la désirer, disant qu'il n'y avait qu'à regarder pour voir combien il la désirait, elle poussa sa chance en poussant ses hanches vers l'avant, rencontrant délibérément toute la preuve de son désir. Elle rit stupidement, enfouissant son visage dans son cou, alors qu'il lui demandait d'y aller doucement. Elle écouta attentivement toutes ses précautions, toutes ses inquiétudes, répondit à son besoin d'assurance en nature, baisers et caresses riant de nouveau doucement contre son cou quand il lui assura ne plus savoir par quoi commencer. « Si nous en sommes aux confessions... Je n'ai jamais fait l'amour avec qui que ce soit, Sirius... » Elle sortit enfin de sa cachette pour le regarder dans les yeux, écartant quelques mèches rebelles de son beau visage pour voir ses prunelles (et parce qu'elle adorait beaucoup trop jouer avec ses boucles). « Je ne sais pas plus que toi où on va... ni de quoi je serais capable ou non... » Elle savait comment avoir des relations sexuelles, bien sûr. Elle était même très bonne à ça. Cliniquement bonne. Ils avaient déjà établi ce fait il y a longtemps. Ce qu'elle ne savait pas faire, en revanche, c'était se donner entièrement. Mettre des sentiments dans le sexe, se montrer vulnérable, faire selon ses envies, autant physiques que psychiques. Elle savait se faire venir rapidement et savait comment faire venir quelqu'un rapidement, mais jouer vraiment avec le corps, les désirs de l'autre et le laisser jouer avec le sien... Cela ramenait toujours trop de mauvais souvenirs. Des choses dont ils n'avaient jamais vraiment parlé, mais qu'elle pensait qu'il avait compris, depuis des mois déjà. Sa vulnérabilité n'était pas quelque chose qu'elle savait donner, mais elle savait qu'il n'y aurait qu'avec lui qu'elle pourrait y parvenir. Ce soir ou plus tard était toute la grande question.

Convaincue qu'ils pouvaient malgré tout être un tout, qu'ils étaient assez fort ensemble pour ça, elle lui sourit doucement, glissant à nouveau ses doigts dans les boucles brunes qui la rendait folle. « C'est toi et moi. Juste toi et moi. Pas à pas, comme toujours. On a tout le temps du monde », promit-elle, posant une main sur son torse. Et puis elle sourit, une idée lui venant soudainement en tête pour alléger un peu la tension. Elle passa une jambe par-dessus celles de son compagnon, puis poussa sur son torse en roulant pour venir s'asseoir à califourchon sur ses cuisses. Elle ne pouvait nier qu'elle appréciait la vue et rit en posant ses mains sur lui, savourant le contact de sa peau. « On va être nul comme des ados qui découvrent le sexe », dit-elle, sans pouvoir nier son amusement, mais se demandant si elle n'était pas hilare parce qu'elle était vraiment mal à l'aise comme une adolescente. « On va être absolument nul. On va s'y prendre comme des pieds et on va s'emmêler dans les draps et chercher comment se faire plaisir comme si on avait jamais vu une autre personne nue et peut-être même que tu finiras comme un précoce et que je te mettrais ma main dans le visage en essayant d'avoir l'air sexy et ça sera une catastrophe totale. » Elle le regarda intensément avant de continuer. « Mais on s'en fout. Parce que je sais que dans quelque temps, quand on sera à l'aise l'un avec l'autre, on y repensera en riant, en se disant qu'heureusement, on a progressé. »

C'était stupide, tellement naïf, mais pour la première fois de sa vie, elle croyait à toutes ses choses pleines de guimauve qui lui faisait rouler des yeux habituellement. Elle voulait ça aussi avec lui, maintenant. Un orgasme ou une série de maladresses et un fou rire ? Qu'importe. Elle voulait tout de lui. Elle voulait tout d'eux. « Maintenant, ferme les yeux », souffla-t-elle, caressant toujours sa peau du bout des doigts. « Dis-moi si je dois arrêter... A tout moment... » Elle remplaça ses doigts par sa bouche, déposant des petits baisers partout où elle pouvait l'atteindre, explorant le plus possible de son corps, descendant toujours plus bas, laissant du temps, lui donnant l'occasion de dire stop s'il atteignait ses limites. Lorsque son pouce et son index s'enroulèrent autour du bouton du jean de Sirius, Lyzianna resta sans bouger, quittant à regret sa nouvelle activité favorite qu'était de le dévorer des lèvres, pour le regarder, observer son visage et voir si elle pouvait continuer. S'il la laissait rétablir l'équilibre dans leur état de nudité.


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Sam 13 Mar - 21:06
Le cœur de Sirius est rempli d’une ombre qui ne le laisse pas tranquille, mais heureusement, il en parle à Lyzianna, parce qu’il se sent coupable, parce qu’il aimerait ne pouvoir se consacrer qu’à elle et à personne d’autre. S’il a aimé Nyla pendant de nombreuses années et qu’il ne regrette absolument pas les années passées avec elle, il a un nouveau bonheur avec Lyzianna. Quelque chose de différent. Quelque chose de bon pour son âme tourmentée. Une deuxième chance d’un amour infini dans la vie et d’un bonheur inconditionnel. Et la blonde se révèle être parfaite, comme à son habitude, faisant part de ses propres doutes et de ses propres peurs pour ramener l’équilibre dans leur couple. Ils ne sont plus fragiles. Séparément peut-être mais ensemble, ils sont plus forts que tout, l’un étant le pilier de l’autre et réciproquement. C’est la vision qu’a Sirius de leur duo, tout du moins, et ce qui le réconforte chaque fois qu’il en empli de ses souvenirs douloureux.

La confession de sa chérie forme une boule au sein de ses entrailles. Des souvenirs lui viennent en tête : ceux de l’après prise d’otage, quand il était chez Leone. Ce jour-là, elle lui avait fait comprendre qu’elle avait vécu quelque chose. Il n’avait jamais demandé trop de détails, mais il avait deviné que ça avait un lien avec des attouchements sexuels ou quelque chose du genre. Il sait que ça l’a trop longtemps brisée et il veut tout faire pour rétablir la balance. Deux novices. Oui, c’est bien ça. En se mettant à califourchon sur lui et en dédramatisant le tout, la chirurgienne parvient à ramener Sirius à la réalité et à le détendre. Il se met à rire de bon cœur, tout en se redressant d’un geste rapide pour l’emprisonner dans ses bras et prendre d’assaut sa bouche. « Tu es tellement parfaite pour moi, Lyzianna Crowley. » Son regard est plein d’amour. Il le sait pertinemment qu’elle a raison et qu’ils vont être nuls, que ça ne durera sans doute que quelques secondes, loin des records qu’il tenait à l’époque – enfin, de ce qu’il se dit… Mais oui, ça n’a pas d’importance tant qu’ils sont ensemble. « Au pire, ça nous donnera une excuse pour recommencer dans le courant de la nuit… Potentiellement plusieurs fois. » Il fait sa tête de petit innocent et son sourire angélique, tout en reposant son dos sur le matelas et la tête sur l’oreiller.

Il exécute et ferme les yeux. Il vide son esprit, ce qui lui demande un effort dans un premier temps, mais devient tout à fait naturel dès que la bouche de Lyzianna commence à parcourir le haut de son corps. Elle descend petit à petit et Sirius frissonne. Là, il est bien. Il ne se pose plus de questions. Lyzianna est si prévenante. Il se sent rassuré, comme à la maison (en même temps, il est chez lui…). « Vas-y. » murmure-t-il comme un encouragement pour l’oter de son pantalon, alors qu’elle marque un moment d’arrêt pour s’assurer que tout va bien de son côté. Du bout de son bras tendu, il laisse aller sa main le long des cuisses de la jeune femme, d’un geste tendre, la laissant prendre le contrôle sur la situation. Il soulève ses hanches pour faciliter le déshabillage.

Bientôt nu comme un ver, dans un vieux réflexe, il ferme les yeux, de peur de voir le regard de sa belle quand elle le découvre nu. Ça fait si longtemps que personne n’a aperçu cette partie de son anatomie. Enfin, une femme… Il n’est pas pudique, mais c’est Lyzianna, les enjeux sont différents. Il espère qu’elle ne va pas être déçue par la bête. On dit que la taille importe peu, mais est-ce que c’est vraiment le cas ? La question est stupide et il la vire de son esprit illico presto. Ça a au moins le mérite de lui faire ouvrir les yeux pour observer Lyzianna. « Pas trop déçue ? » C’est bien un mec pour poser une question pareille… Mais elle est tellement belle, elle, qu’il a peur de ne pas être à la hauteur. Elle a vu tellement d’hommes, eu l’occasion de toucher tellement de corps. Il n’est que lui, avec ses bouclettes brunes bien trop longues et ses poils pas très bien entretenus.

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Jeu 18 Mar - 13:49
Elle se sentait nerveuse. Aussi nerveuse qu'on disait l'être quand c'était la première fois. Et pour cause, à bien des égards, ça l'était pour elle. Une première fois qui lui avait été volée. Arraché. Une première fois où elle aurait dû se sentir en sécurité, comme elle le vivait réellement maintenant, après tant de temps, tant de première fois qui n'avaient jamais pu en être. Une première fois qu'elle chérissait déjà. Sirius la réparait chaque jour. Par sa patience, sa douceur et son honnêteté. Elle n'aurait pu vivre ça avec aucun autre, être aussi bien avec aucun autre. En sécurité, désirée... Aimée même. Ce grand mot qui lui avait tant fait peur, qui lui faisait toujours peur, mais qu'elle apprenait à apprivoiser. En confiance comme jamais. Alors même si c'était difficile, et même si une part d'elle était terrifiée, voulait fuir, elle restait et elle prenait son temps. Le temps d'apprendre à aimer. Le temps d'apprendre à se sentir désirable d'une manière dont elle ne l'avait jamais été avant. Ils avaient tous les deux leurs peurs, leurs désirs et leurs inquiétudes, mais ils allaient traverser ça et s'apprivoiser, comme ils l'avaient fait, à chaque étape, avant ça. Avant ce moment tant redouté et désiré.

Elle frissonna quand il lui dit qu'elle était parfaite pour lui, répondant à son baiser avec passion et désir. C'était lui la perfection. Elle n'était rien. Un morceau de femme qui essayait de ne pas se briser. Lui était parfait pour elle. Tout ce dont elle avait besoin. Tout ce qu'elle pouvait jamais désirer pour être ça. Un tout à deux. Cela devait mettre tellement de pression sur les épaules solides du brun.

Comme toujours, Sirius savait comment détendre l'atmosphère et elle rit, hochant la tête. « Toute la nuit, même, s'il le faut. » Oh oui, elle était prête à passer la nuit entière à s'appliquer à s'améliorer et elle allait commencer tout de suite, allant pas à pas vers cette nudité de Sirius qu'elle voulait tant. Il la laissa faire, lui offrant sa confiance et lui donnant l'occasion de pousser jusque-là où ils n'avaient jamais été jusqu'à présent. Il l'aida même à le mettre nu et bientôt, ils furent enfin tout les deux dans leur plus simple appareil, complètement vulnérable l'un à l'autre. Elle n'eut pas le temps de se sentir timide, remarquant vite qu'il avait lui-même fermé les yeux, redoutant sans doute le verdict. Elle ne comprenait pas pourquoi. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il doutait et pouvait même penser une seconde qu'elle pouvait être déçue. Elle l'observa encore un peu, dans toute sa gloire, le léchant la lèvre sans y penser, avant de revenir à son visage et de lui sourire doucement en se penchant tout près. Elle sentait son souffle contre ses lèvres et sourit en glissant une main dans ses cheveux, l'autre voltigeant précautionneusement près de son bas ventre. « Tu es irréel, Sirius Vandesky. Absolument incroyable », souffla-t-elle, avant de l'embrasser, débutant des caresses plus appuyées. « Mon seul regret est de ne pas avoir réussi à te faire céder plus tôt. » Et dès lors, elle commença à déposer des baisers sur son corps, lui montrant par les gestes, mains et bouche, à quel point elle aimait son corps magnifique, à quel point elle le désirait. Il ne devrait vraiment jamais douter de lui parce qu'il n'avait aucune raison de douter. Elle le trouvait si beau...

Lyzianna réalisa soudain, la vulnérabilité, la fragilité de ce qu'ils construisaient lentement, de l'intimité de l'étreinte qu'elle avait débuté, alors que quelques flashs désagréables s’immisçaient dans son esprit, dans leur bulle. Elle se figea, sentant ses mains trembler, avant de se redresser, rougissante, esquivant le regard du psychiatre bien trop perspicace. « Si tu... Si tu me trouves belle... Si tu le penses... Ne me le dis pas, d'accord... », demanda-t-elle avant de se presser contre lui, cachant son visage dans le creux entre l'épaule et le cou de Sirius. « Pas ici... Pas maintenant... Promets-le... » Elle en avait besoin. Elle voulait pouvoir l'entendre un jour, pendant qu'ils feraient l'amour, mais ce soir n'était pas le moment de lutter contre ses démons. Pas les plus puissants. Ils avaient déjà beaucoup trop de progrès à faire dans l'intimité avant de pouvoir s'attaquer à ce genre de monstres de l'ombre.


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Lun 29 Mar - 18:47
Les deux semblaient destinés à ne faire qu’un, liés par l’univers lui-même. Les maux de l’un pensaient ceux de l’autre et réciproquement. Pas très rassuré par son anatomie, par tous ces gestes qu’il n’avait plus eu depuis plus de sept ans, les mots de sa belle font renaitre le sourire sur son visage et il aborde bientôt un rire totalement niais de garçon prépubère. « Chaque chose en son temps. » poursuit-il alors. Il ne regrette pas qu’ils aient pris leur temps, mais à cet instant précis, il est assez d’accord avec Lyzianna sur le fait qu’ils auraient pu profiter de ce plaisir de la vie bien plus tôt. Plus tard, il réalisera que finalement, le timing était parfait et que s’y prendre trop tôt n’aurait fait que gâcher l’occasion par la précipitation, mais, là, tout de suite, dans le feu de l’action, ses pensées ne sont plus raisonnables.

C’est au tour de la blonde de se montrer vulnérable, comme s’ils jouaient à se balancer la balle. « Je te le promets. » dit-il en lui caressant le cou de ses lèvres et en y déposant de légers baisers. Il ne demanderait certainement pas pourquoi. Non pas qu’il ne veut pas savoir ou qu’il n’est pas curieux, mais ce n’est ni le moment, ni le lieu pour ça ; et si la chirurgienne ressentait le besoin de lui en dire plus, un jour, alors il serait présent pour l’écouter. « Je me contenterais de te dire à quel point je te trouve merveilleuse, resplendissante, intelligente et j’en passe. » Des baisers se déposent encore au fil des mots et l’excitation monte un peu plus. Ses mains remontent encore dans son dos, dans sa nuque, sur ses bras, pour bientôt se poser sur ses seins. La sensation provoque des frissons dans le corps de l’homme. Il lui dirait bien, au combien il a envie d’elle, mais a trop peur de casser le moment. Alors, il s’empare de sa bouche, d’une manière plus sauvage qu’à son habitude. Ses gestes deviennent plus poussés, plus fermes. Il la serre davantage contre lui, rapprochant encore leurs corps, comme si c’était encore possible. Son souffle s’accélère, se saccade et il ne peut s’empêcher de gémir légèrement.

Ses mains parcourent un peu plus chaque parcelle du corps de la jeune femme et il se délecte de ce toucher et du goût de celle-ci. Elle sent si bon. Bientôt, il prend les devants, inversant les rôles afin de se retrouver sur la femme. Il semble avoir repris confiance en lui et empêchant sa bien-aimée de prendre toute initiative, l’intimant par ses gestes de le laisser faire, ses baisers et ses caresses descendent peu à peu de la bouche de la chirurgienne à sa poitrine, puis un peu après, vers le bas ventre. Il n’a plus été excité depuis si longtemps.

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Jeu 8 Avr - 21:43
Elle l'avait attendu, son homme nu, mais même si elle râlait, elle ne le regrettait pas. Parce qu'elle avait bien conscience de tout ce qu'ils avaient gagné en attendant. S'ils l'avaient fait trop tôt, elle aurait été... la elle d'avant. Efficace, mécanique, pas vraiment romantique. Elle n'aurait pas été prête à lui offrir cette part d'elle et cette forme d'intimité qu'elle pouvait lui donner maintenant. Elle était à lui et elle n'avait plus peur ni de l'admettre, ni de prendre le temps de combattre ses murs pour lui offrir tout ce qu'elle pouvait d'elle. Une chose qu'elle n'aurait jamais pu faire avant. Alors, oui, Sirius avait eu raison de les pousser à ne pas aller trop vite et elle avait bien fait de s'écouter et de prendre le temps de le découvrir, petit à petit, baiser par baiser, limite par limite.

Il y a quelques semaines encore, elle n'aurait sans doute même pas été assez confiante pour lui avouer l'un de ses plus grands secrets. Bien évidemment, elle n'avait rien dit de réellement horrible, mais elle en disait assez, à chaque fois, pour avoir conscience qu'il savait lire entre les lignes. Qu'il pouvait deviner les choses pour lesquelles elle n'avait pas de mots. Les horribles choses qui peuplaient ses cauchemars et la rendait bien humaine, moins capable d'être pleine et entière dans l'intimité. Mais être simplement capable de lui dire qu'elle avait des phrases qu'elle ne pouvait pas entendre dans le feu de l'action suffisait à lui faire dire qu'elle avait grandi sur le sujet, qu'elle avait gagné en confiance et qu'elle avait des sentiments vraiment forts pour cet homme fantastique qui avait su se glisser dans son cœur sans qu'elle ne le remarque immédiatement.

Tout en lui promettant, la qualifiant de tout un tas d'autres termes merveilleusement élogieux, Sirius la couvrit de baisers, lui faisant totalement perdre la tête. Elle avait toujours pensé qu'il devait être bon à ça. Elle ne savait pas trop pourquoi. Peut-être parce qu'elle se plaisait à le regarder bouger ses mains quand il écrivait des choses ou peut-être parce que ses baisers avaient un goût de paradis, mais elle avait toujours pensé qu'il serait bon. Bien évidemment, il était encore un peu gauche, empressé et un peu tremblant, mais elle frissonnait sous ses caresses, affamée de ses baisers et elle ne doutait pas qu'avec un peu de pratique, quand ils se connaîtraient mieux l'un et l'autre dans l'intimité, ils seraient très bon. Il faisait déjà preuve de tant d'attention, alors que ses gestes devenaient déjà plus sûrs, plus fermes. Elle frissonna au son de son plaisir non dissimulé, tout en l'embrassant fermement.

Et puis tout d'un coup, il inversa leurs positions, reprenant le contrôle de la situation, pour la plus grande joie de la blonde. Elle, qui était d'habitude une maniaque du contrôle, fut vite intimée à la patience, alors qu'il lui faisait clairement comprendre que c'était à son tour de prendre les choses en main et de les guider. Elle se laissa donc faire, restant allongée sur le dos, alors qu'il prenait une direction à laquelle elle ne s'était pas attendue. Elle gémit de plaisir, surprise et excitée, avant de se couvrir la bouche, comme si le son avait trahi quelque chose en elle. C'était à son tour de trembler, manquant soudain d'assurance, perdue comme si c'était la première fois.

« Tu n'es pas obligé si tu... Enfin... tu sais... si tu ne le veux pas... Si tu veux juste... Qu'on fasse simple... » Depuis quand perdait-elle ses mots quand il était question de sexe ? Depuis quand avait-elle des soucis avec les différentes positions sexuelles qu'ils pouvaient expérimenter ?


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Sam 1 Mai - 12:48

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Dim 23 Mai - 21:30

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Mer 26 Mai - 20:45

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Sam 5 Juin - 18:41
Ils restèrent là un long moment, Sirius contre elle, alors qu'elle caressait ses doux cheveux en savourant la chaleur de sa peau contre la sienne. Ils étaient vraiment biens. Heureux, complets, unis par-delà la relation physique pure et sans autre affect. Ils étaient ensemble et désormais, ils l'étaient dans tous les sens possibles. Lyzianna sentait son cœur battre fort et si la partie la plus néfaste d'elle pouvait dire que c'était normal après un tel effort physique d'avoir chaud et de sentir son cœur pulser dans ses oreilles, la partie la plus tendre d'elle se disait que c'était le tout. Le sexe, le bonheur et l'union de leurs deux cœurs. La tendresse de Sirius et toutes les précautions qu'il avait prit, pour elle, gonflait son cœur d'une sensation nouvelle et agréable, comme du coton doux.

Un dernier baiser après ce doux moment et le brun s'éloigna pour rejoindre la salle de bain. Elle resta un moment de plus là, les cuisses serrées, savourant pleinement la souvenir encore vif des sensations sur sa peau. Elle n'avait pas pour habitude de rester après l'acte, pas pour habitude de s'en remémorer le plus possible, comme pour pouvoir ne jamais oublier. Elle fuyait généralement. Action effectuée, objectif atteint, retour à d'autres activités plus utiles. Sauf que maintenant, elle voyait un tout autre type d'objectif atteint et n'avait aucune envie de retourner dans le monde surpeuplé où Sirius et elle n'étaient que deux parmi tant d'autres. Elle préférait l'univers construit dans cette chambre où ils étaient seuls et tout.

Son homme revint rapidement, la serrant contre lui de nouveau pour son plus grand plaisir. Elle ne pouvait que hocher la tête en accord. « J'aimerais ça », souffla-t-elle, un peu somnolente, emplie de plénitude, avant de bouger un petit peu et de se mettre à rire. « Mais faut que j'aille faire pipi... » Et d'un mouvement fluide, elle se tourna pour embrasser Sirius au coin des lèvres et s'extirper des draps pour rejoindre les WC. Une fois sa petite affaire faite, elle revint au lit, attrapant un morceau de fruit au passage pour le dévorer, puis se réinstalla dans sa position initiale, son compagnon collé à son dos, leurs bras joints autour de sa taille. « On devrait dormir un peu. Je sais que ce ne sera plus mon anniversaire demain, mais j'aimerais qu'on le fasse de nouveau... » En vérité, elle ne voulait plus arrêter. Plus jamais. Faire l'amour avec Sirius Vandesky était encore mieux que tout ce qu'elle avait rêvé.


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