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the great escape (ofelia&leah)

@ Invité

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Mer 18 Nov - 23:14
Si elle s’était écoutée, Leah, elle serait rentrée chez elle pour se foutre sous le plaid moche de Jules, partager un combo pot de glace / bourbon avec celle-ci, et râler devant le film de Noël qu’elles ont choisi (“pour la déconnade”, qu’elles se promettent systématiquement en ignorant les larmes aux yeux qui leur viennent à la fin du film et à leur quatrième verre d’alcool). Mais voilà : si elle s’écoutait, elle sortirait plus, se cloitrerait sans vergogne dans sa chambre bien trop grande pour une personne, avec pour toute compagnie des bouquins qu’elle ferait seulement semblant de lire pour ne pas paraître trop pitoyable.
Ca, c’est la théorie.
La pratique, en revanche, c’est qu’elle est proprement et singulièrement incapable de laisser Ofelia en vu - ou de lui refuser une sortie, pas quand elle ponctue ses messages de !!!!! et autres smileys trop équivoques que Leah, à trente-quatre ans, a déjà arrêté d’essayer de comprendre. Et elle le sait : sortir lui fera du bien, à elle aussi. Elle a besoin de reconnecter, de faire autre chose que lézarder avec Jules qui s’improvise psychanalyste d’appartement et lui propose “du sexe réparateur de chakras” ou de ramener des inconnus pour se les taper avant de les chasser dans le plus grand dégoût. Sa mère malade ne partira pas de ses pensées comme ça, pas plus que son séjour à l’hôpital de Knoxville ne sera effacé à coup de sexe réparateur de chakras. Et en ça, Jules a (étrangement) raison : fuir ne sert à rien. Fuir son amie la plus proche, après deux semaines de silence quasi-radio, ne l’enfonce qu’un peu plus loin dans le flou incompréhensible qu’est devenu sa vie et si elle ne veut pas perdre tout contact avec la réalité, elle a besoin d’elle. Ce soir. Et rien que ce soir, elle saura se persuader que c’est la seule raison pour laquelle elle a besoin d’Ofelia.
Le soulagement libère presque sa poitrine quand elle ouvre la porte de son appart pour y cueillir la jeune femme toute en beauté et en longueur de jambes. Elle la reluque de haut en bas, sourcil arqué d’un air dubitatif - pas de bise, aujourd’hui, ni d’accolade rituelle. Rien qu’un énorme soupir en guise de bonjour. “T’es chiante, bordel.” C’est tout ce qu’elle lâche pour gracieuse salutation, croisant ses bras sur sa poitrine pour mettre l’emphase sur son mécontentement. Elle n’a pas mis une heure pour se préparer : non, elle a râlé de bout en bout, c’est ça qu’il faut retenir. Pas le soin qu’elle a mis dans sa tenue, au cas où. “On va où ?” Son nez se fronce, signe de dégoût manifeste, alors que ses épaules se courbent comme celles d’une gamine réticente à une activité pédagogique. Bonsoir à toi aussi, Ofelia, t’es magnifique. Comme toujours.

@Ofelia Bernal

@ Invité

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Sam 21 Nov - 2:41
the great escape
@leah zellmann & ofelia bernal
Ta journée t’a paru interminable. Il faut dire que depuis qu’on t’a gentiment demandé de travailler avec un certain avocat sur un dossier, tu peux pas t’empêcher de trouver le temps long. Il t’énerve, encore plus parce qu’il est compétent. T’es bien contente de rentrer chez toi lorsque la journée se terminer, mais tu ne comptes pas y rester longtemps. Fidèle à tes habitudes, t’as une solution toute faite pour te changer les idées : sortir. C’est tout naturellement que tu agresses (en toute affection) Leah de messages pour lui demander de bien vouloir t’accompagner dans une soirée merveilleuse pour te changer les idées. En plus, t’as l’impression de ne pas avoir vu ton amie depuis une éternité. C’est donc de faire d’une pierre deux coups que de la voir ce soir là. C’est peut-être pour ça que tu portes une attention toute particulière à ton accoutrement pour la soirée, peut-être que c’est juste parce que tu comptes faire tourner les regards pour le reste de la soirée.

Qu’importe, t’as un franc sourire lorsque la porte s’ouvre sur Leah. La salutation n’est pas exactement celle que tu aurais pu imaginer, mais qu’importe. Tu t’en formalises pas plus que ça. « Bonsoir à toi aussi. » Il faut quand même que tu répondes à son commentaire, ne serait-ce que pour la forme. C’est pour ça que tu hausses les épaules avant d’ajouter : « Je suis peut-être chiante, mais c’est comme ça que tu m’aimes. » Bon, pour ta défense, t’es pas vraiment consciente d’à quel point tes dires peuvent être véridiques. Tu fais justes plaisanter, comme à ton habitude, comme tu le fais si bien (ou pas). Tu ne t’y attardes même pas plus que ça, préférant rebondir sur la question qu’elle t’adresse. « Hm, je pensais à du karaoké ? » C’est, après tout, ce que tu préfères faire pour te changer les idées. Mais t’es consciente que ce n’est pas fait pour tout le monde et avant que Leah puisse chercher à se défiler de tes (mauvaises) idées, tu lui attrapes le bras pour l’entrainer avec toi. « Tant qu’on peut boire jusqu’à ce que j’oublie l’avocat qu’on m’a collé dans une dossier. » Les belles priorités. On pourrait te dire que ce n’est pas une bonne façon de gérer tes problèmes. Tu serais d’accord sur le principe, mais ça importe peu quand t’as besoin de te changer les idées.

Puis bon, de toute façon, t’es sure que ça ira rapidement mieux maintenant que t’es avec Leah. Passer une soirée avec des amies fonctionne généralement très bien pour ton humeur, surtout si c’est elle. « Du coup si tu préfères autre chose… » Tu lui laisses l’occasion de se prononcer, tant qu’elle ne cherche pas à se défiler. « Ça va d’ailleurs ? » Ah oui, enfin les bonnes manières qui reviennent. Au moins t’es adorable ? Non, pas vraiment, mais bon, Leah doit avoir l’habitude depuis le temps. 
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Lun 23 Nov - 18:34
C’est impossible de s’en empêcher : elle tire une gueule de six pieds de long face à Ofelia, soucieuse de lui signaler son mécontentement, alors que dans sa cage thoracique son cœur a pris ce rythme un peu erratique et totalement stupide, putain de stupide, fait chier, merde caractéristique à chacune de leurs retrouvailles, de leurs contacts, de leurs ébats. Leah ignore quand elle s’y adaptera, mais avec sa charge karmique négative, elle est prête à parier que Dieu l’observera avec allégresse et jubilation jusqu'à la fin de ses jours – ou de leur amitié. “Ouais.” La phrase s’assortit d'un regard désespéré vers le ciel. Bien sûr que c’est comme ça qu'elle l'aime. Chiante, endormie, stressée par un trop-plein de travail ; endormie sur la cuvette des chiottes en rentrant de soirée, même. Rien à y faire.
Elle a tenté, pourtant. Coucher avec un dixième de la ville semblait une idée pertinente à l'époque. Se tancer quotidiennement sur le fait que ça n'avait pas marché une fois et que ça ne marcherait jamais, ça aurait pu faire l'affaire. Envisager Ofelia dans ses pires instants : extrêmement judicieux. Pourtant rien n'avait marché, alors elle se contentait, comme ce soir, de l'observer sans rien dire, de garder les distances qu'elle savait encore s'imposer. “Ah, super idée, ça. Si tu veux j'ai un voisin beauf qui ne sait pas remonter ses pantalons, on peut l'inviter avec son fils boutonneux, je suis sûre qu'ils connaîtront tous les tubes de Belinda Carlisle pour chanter avec toi.” Et de la narguer sur ses choix à la con, parce que sinon, on frôlerait vraiment le cimetière du plaisir. “Va pour le karaoké”, marmonne-t-elle quand même, au cas où : Ofelia aura compris son accord sans qu'elle le formule, mais elle ne veut pas amoindrir son enthousiasme avec sa mauvaise humeur ambiante. “Je commande un Uber ou y en a un qui t’attend ?” Elle lui propose à peine d'entrer, soucieuse qu'elle voie Jules vautrée pieds au-dessus de sa tête, sur le canapé, à siroter un ice tea, et pense qu’elle a fini par adopter un enfant de la jungle. Non : elle revêt sa veste, attrape son sac et se glisse dans le hall en compagnie d’Ofelia, appuyant d'un coude sur le bouton de l'ascenseur. “Non, le karaoké c’est parfait, vraiment.” Est-il possible d'ajouter encore plus de sarcasme ? “Ça va. J'ai passé quelques jours à Knoxville. C'est sûrement une des dernières fois.” Le regard de Leah, cette fois, ne dévie pas de la porte qui s'ouvre sur elles : elle n’a aucune envie de s’attarder sur sa mère, de la catastrophe qu'ont été leurs retrouvailles à l'hôpital, ni du conflit permanent qu'elle ressent au fond d'elle à chaque visite. “Et toi ? Il t’a fait quoi, ce pauvre avocat, pour que t’aies tant besoin de boire ?” Elle la gratifie d'un rictus en coin alors qu'elle s’adosse à la paroi de l’ascenseur, jaugeant son amie d'une distance qui se veut platonique sans jamais tout à fait réussir à l'être. Elle a toujours été magnifique, Ofelia, avec certains jours sans où Leah prétend se moquer pour renforcer sa personnalité piquante qui faillit toujours en sa présence, et d'autres où elle a un petit quelque chose en plus. Comme ce soir : “Si tu veux aller au karaoké parce que le gérant t’a tapé dans l'œil, tu peux le dire tout de suite…” taquine-t-elle, son regard coulissant sur sa tenue avant de retrouver les portes de l'ascenseur, puis l'extérieur, enfin.

@Ofelia Bernal

@ Invité

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Lun 30 Nov - 0:25
the great escape
@leah zellmann & ofelia bernal
Tu prends l’approbation comme une petite victoire, même si elle semble un peu arrachée. Comme pour adoucir le tout, tu lui adresses un de tes plus beaux sourires. Ça ne changerait sans doute pas grand chose, mais au moins, elle peut être certaine que t’es contente d’être en sa compagnie, mauvaise attitude ou pas. Tu ne te formalises même pas de ce qu’elle ajoute, te contentant de secouer la tête. T’as aucune envie d’aller chanter avec des inconnus (oui bon c’est un peu le principe du karaoké, mais détail), tu veux le faire avec des amies ou Leah en l’occurrence. Il ne t’en faut pas plus pour être de bien meilleure humeur que lorsque tu avais quitté le travail. « Normalement il devrait nous attendre. » Mais franchement qui sait. C’est pas comme si t’avais une excellente note sur Uber, à croire que ce n’est pas tout le monde qui apprécie ton entregent et ton besoin de faire des commentaires débiles ou des blagues à toutes les occasions. T’as appris à pas trop t’en faire, t’as encore l’habitude d’utiliser les transports en commun plus souvent qu’autrement. Ça sauve de l’argent et ça, c’est toujours une bonne chose - même si souvent ça implique des situations moins plaisantes.

Au pire vous aurez une mauvaise surprise en descendant, ça te dérange pas plus que ça. Tu te concentres plutôt sur Leah, ne pouvant pas t’empêcher de l’embêter encore un peu. « T’es sure ? Parce que de ce que tu me dis, j’ai plus de chance de m’amuser avec ton voisin. » Oui, celui-là même que tu n’as même pas considéré quand elle te l’a proposé. Ce n’est pas comme si tu pensais vraiment à inviter qui que ce soit d’autres, la compagnie de ton amie importe bien plus que l’activité à faire. La preuve, tu reprends un minimum de sérieux à ce qu’elle ajoute. Tes sourcils se froncent alors que tu t’avances d’un pas pour serrer doucement son bras, une façon de dire que t’es là si elle veut en parler. Ça ne semble pas être le cas, raison pour laquelle tu n’insistes pas directement. Tu veux juste qu’elle sache que ton épaule est toujours là pour pleurer dessus, même si tu penses pas avoir besoin de le dire encore et encore. À la place, tu préfères laisser couler et répondre à la question qui t’est adressée. « C’est un connard. » Ouais bon, c’est pas le résumé parfait, mais ça vient du coeur. « Il a tout eu cuit dans le bec et en plus il est doué. Je ugh. » Il ne faut pas nécessairement chercher à comprendre. Ça te dérange d’avoir été mise sur un dossier avec un type arrogant qui n’a jamais eu à faire des efforts et t’es encore plus embêtée par le fait que tu peux pas jute accuser le népotisme. S’il était incompétent ce serait facile de te plaindre et essayer de le faire jeter du dossier, mais là ? Là t’es juste obligée de bosser avec lui et de supporter ses petites piques - qui sont marrantes quand même, mais t’es pas prête de l’admettre.

Au moins la taquinerie de Leah te ramène à la présente situation et tu retrouves un sourire amusé. « Hm tu penses que j’ai des chances ? » Tu désignes ta tenue d’un geste, totalement en train de piger pour un compliment. Elle doit savoir autant que toi que t’as pas l’intention. T’oserais pas risque de te faire blacklister d’un bar à karaoke que t’aimes bien juste pour faire des beaux yeux au gérant (qui n’est pas ton genre de toute façon). « Après tout, je dis jamais non à des verres gratuits. » C’est bien l’intérêt de faire tourner des regards ce soir - ça et flatter ton égo. T’as pas vraiment l’intention de draguer qui que ce soit alors que tu traines Leah avec toi. Tu le fais presque littéralement en lui faisant signe de te suivre pour te glisser dans le Uber. Au moins vous n’avez pas à l’attendre dans la fraicheur de l’automne.
(c) DΛNDELION

@ Invité

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Mar 22 Déc - 23:17
C’est un connard parce qu’il est doué ?” Leah retranscrit, abrège, sourire au coin des lèvres et elle sent qu’elle va se prendre un grognement en retour et c’est précisément pour ça qu’elle appuie : “Le pauvre, il t’a fait quoi ? A part être riche…” Elle qui, après tout, arnaque les crédules qui espèrent trop d’une découverte serait en mal de contredire un avocat. Surtout, elle sent qu’Ofelia est partie pour la taquiner et elle n’a pas envie d’être la seule victime - l’avantage, en revanche, c’est que les piques de la jeune femme la sortent de son humeur ronchonne, la forcent à retrouver tout son piquant pour donner du sien pendant la joute verbale : “On peut l’inviter en plus de mon voisin ?” Elle la défie du regard, Zellmann, connaît trop son penchant compétitif pour ne pas exploiter cette faille servie sur un plateau. Ca fait trop longtemps pour qu’elle ne s’en prive, elle qui a essentiellement passé sa semaine à faire la loque… “Parce que de ce que tu me dis…” Elle laisse la phrase en suspens, l’air espiègle.
« Hm tu penses que j’ai des chances ? » Et elle parade, la Bernal, proprement inconsciente du fait qu’elles n’en ont que pour quatre, maximum cinq heures d’oxygène dans ce minuscule habitacle et que Leah serait déjà en train d’en consommer une heure à la minute si elle ne se forçait pas à se focaliser ailleurs. “A ton avis ?” qu’elle rétorque, rentrant dans le jeu malgré elle, croisant ses bras sur sa poitrine - “Si ça ne tenait qu’à moi, on serait pas ressorties de l’appartement.” L’ombre d’un sourire vole encore sur ses lippes. Les innuendos font fatalement partie de leur relation, lui viennent naturellement - elle aimerait, en revanche, qu’ils ne malmènent pas autant son cœur à chaque fois. “Dommage, ton Uber est déjà là.” Ou tant mieux, considérant qu’il ne reste peut-être plus que trois heures d’oxygène à tout casser dans l’ascenseur, maintenant qu’elles ont descendu cinq étages.
Tu sais que tu peux demander que je paie pour la soirée directement, hein…
Retour des grognements. Leah tire une gueule de six pieds de long alors qu'elles s’extirpent de l’habitacle et que le froid de l'extérieur leur mord les joues. La voiture de leur chauffeur, elle, les attend sagement devant l'entrée du bâtiment : si Leah se fait tirer, elle ne se fait pas prier pour rentrer à l'arrière, lançant un “b’soir" abusément sec au chauffeur. “Bon, puisque tu tiens à ton karaoké…” qu’elle commence, jetant un rapide coup d'œil à son portable, “je choisis ce que tu chantes. Et si tu te trompes au refrain t’as un gage.” Lui faire tourner les yeux de l'écran sans qu'elle triche, ceci dit, serait plus compliqué à mettre en place. “Si t’as tout juste je te paie tes verres.” A fortiori avec un tel lot à décrocher.

@Ofelia Bernal

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Lun 4 Jan - 19:25
the great escape
@leah zellmann & ofelia bernal
Tu grimaces un peu au résumé que fait Leah de tes plaintes. Oui d'accord, t'as pas été claire, mais ce n'est pas si simple que ça non plus. Quoi que, c'est peut-être aussi simple, c'est juste que tu n'aimes pas te faire pincer si rapidement. « Il est riche, arrogant... » Pas trop moche, mais ça c'est un point que t'écrase au plus profond de ta personne. Faut vraiment que tu changes de goût en homme, c'est toujours les pire. Au moins, t'es vite tirée de cette ligne de pensée par une question, une question qui ne peut recevoir qu'une seule réponse. « Non. » Ça touche visiblement une corde sensible, parce que tu te montres rapidement plus bougonne - même si ça ne durerait pas. « Finalement je préfère que toi. » Et ça n'a rien d'étonnant, t'aurais très certainement pu le dire dès le début, mais fallait que tu l'embêtes. Ça s'est retourné vers toi certes, mais ça t'empêcherait probablement pas de recommencer.

La preuve, tu fais la pêche aux compliments quelques instants plus tard, soulignant ta tenue pour laquelle t'as fait des efforts. Rien de trop beau pour une aussi belle compagnie (et pour gagner quelques verres gratuits au passage). Un air satisfait se dessine sur ton visage à sa réponse, parce que c'est bien dans les lignes de ce que tu voulais entendre. Ça fait du bien à ton égo, il n'y a pas à dire. « C'est bien dommage. » Que ton uber soit déjà là, pas qu'elle veuille rester dans l'appartement, parce que ça, t'aurais pas été contre. « On sait où passer la fin de la soirée en tout cas. » Une phrase pleine de sous-entendus que t'assumes parfaitement. Un peu plus et tu bougerais les sourcils pour faire un peu plus de sous-entendus, pas que ça semble nécessaire. « Je pourrais, mais je veux que tu me le propose de ton bon coeur. » Vraiment ? Non, t'es capable de payer tes propres choses, mais si quelqu'un peut le faire à ta place, c'est toujours des économies en plus et ça ne se refuse pas. C'est pas pour ça que tu traines Leah cela dit, c'est juste parce que c'est elle et qu'elle est une bonne compagnie malgré son humeur bougonne.

Installée dans le uber, tu reportes ton attention vers ton amie alors qu'elle te propose un jeu pour la soirée. Il n'y a aucun doute quant à ton opinion sur cette proposition, t'es vraiment trop une compétitrice dans l'âme pour ton propre bien. « Parfait. » Toute enthousiaste. « J'espère que t'es prête à sortir ton portefeuille. » T'es peut-être trop confiante pour ton propre bien, mais t'as vraiment fait beaucoup de karaoké alors tu devrais pouvoir te débrouiller. « Puis si j'y arrive plusieurs fois je pourrai te convaincre de monter sur scène avec moi ? » Après tout, si tu risques des gages, il faut bien qu'elle risque plus que de payer des verres.
Tu remercies le chauffeur lorsqu'il s'arrête devant ton bar à karaoké favori et t'invites Leah à te suivre. Au moins, t'aurais pas à perdre de temps à choisir les chansons à interpréter puisque c'est à elle de le faire. Ça t'arrange presque en fait, surtout s'il y a de l'alcool à gagner. « Je te laisse choisir pendant que je prends les premiers verres ? » Parce que non, tu vas pas vraiment lui faire tout payer l'alcool, mais tu t'arrangerais pour gagner le reste.
(c) DΛNDELION

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