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(guess who’s here) l Alix

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Lun 30 Nov - 21:51
Le temps passe à une vitesse folle, et aux succès du pays succède une période qui peut être emprunte de nostalgie pour Vera Gardner. Thanksgiving est une fête compliquée chez les Gardner, parce qu’elle divise ; et il en va de même pour Noël. Depuis longtemps, ils n’ont pas tous été réunis pour célébrer les fêtes chères à Addison Gardner, qui ne manque pas de rappeler chaque année le contexte difficile dans lequel la famille est plongée. Cette année, avec Mat qui a fui pour vivre chez Nate, l’ambiance risque d’être encore plus compliquée, et elle, elle ne se sent pas la force de ces complications. Pour la première fois de sa vie entière, elle a tout bonnement envie de s’écrouler quelques jours dans son lit en mangeant de la glace et des cochonneries. Sans histoire, sans jérémiades maternelles, sans jugement. Elle ne sait pas d’où lui vient la lassitude, ni pourquoi elle tombe, là, comme un couperet. Elle flirte avec la sensation étouffante des émotions trop longtemps contenues, sans savoir pourquoi ni comment. Il ne s’est rien passé de spécial, elle a juste su, un matin, son téléphone branché en haut parleur dans sa voiture sur une Addison effondrée. Elle a su que c’était trop. Elle se répète en boucle qu’elle est la seule coupable de sa fatigue morale. Elle lutte pour ne pas se laisser envahir par les émotions négatives qui la menacent.

Heureusement, elle sait où trouver le réconfort ce week-end. L’appartement chaleureux d’Alix, mais plus encore le sourire charmeur et enfantin de Vicky, feront parfaitement l’affaire. Malgré l’imminence de Noël, elle a quand même dévalisé la boutique de jouets qui s’est ouverte juste à côté de la sienne, pour couvrir la petite fille de cadeaux, et elle a acheté deux grands cafés au Starbucks du coin. Armée d’un sourire, et de l’humeur qui va avec la perspective d’un moment réconfortant, elle sonne chez son amie pile à l’heure, attendant de voir son visage s’afficher dans l’encadrement de la porte.

- Hello la plus belle, elle lance en apercevant enfin Alix. Enfin, la deuxième plus belle. La première, c’est Vicky.

Elle offre un clin d’oeil complice à sa meilleure amie et montre le sac rempli de jouets qu’elle se traîne depuis le café.

- Ne m’engueule pas, d’accord. Une petite boutique vient juste d’ouvrir à côté de la mienne, et tu sais ce que c’est. Entre jeunes entrepreneurs, il faut se soutenir.

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Dim 6 Déc - 15:36
Elle n'avait pas su éviter la crise de larmes de Victoria, Alix. Et elle s'était sentie impuissante. Impuissante face à sa fille qui lui reprochait le départ de son père. Elle n'avait pas craqué, était restée calme. Et elle n'avait pas réagit. Elle lui avait laissé crier sa haine et son désarroi. Elle l'avait laissé faire parce qu'après tout, elle n'avait que ça a faire. Un message envoyé à Erwin pour le prévenir que ce soir, elle ne serait pas là. Alix avait décidé d'emmener sa fille ailleurs. Dîner dans son restaurant préféré, où il y avait sa glace favorite, elle avait même proposé à Charlie de venir mais il avait poliment refusé, parce qu'il avait déjà quelque chose de prévu en dehors de la ville. Elle comprenait Alix, parce que de toutes façons, c'était comme ça, elle prévoyait tout à la dernière minute. Mais le fait que Vera passe chez elle lui ferait le plus grand bien. Victoria l'avait réclamé et Alix le lui avait fait savoir, elle ne savait simplement pas quand et aujourd'hui était visiblement le grand jour. Quand elle sortait la tarte du four, Alix regardait Vicky du coin de l'oeil qui faisait un dessin. Elle avait visiblement hérité de sa fibre artistique et un sourire triste s'étira sur ses lèvres. « Pour qui est le dessin ? » osa demander Alix, alors que Vicky releva la tête « Pour papa. » Et Alix soufflait. Elle s'en voulait. Parce que tout cela était de sa faute. Quand Vicky s'échappait du salon, Alix tenta d'envoyer un message à Archer pour lui proposer un playdate incessamment sous peu, histoire que l'esprit de Vicky soit occupé par ses ami.e.s et non pas par des tentatives vaines d'Alix. Quand la sonnette retentit, Alix allumait la bouilloire pour pouvoir servir une tasse de thé dès que possible. Et elle ouvre la porte sur son amie, soulagée. Et Alix ne peut s'empêcher de rire « J'accepte le fait que ma fille vole la première place. » Et elle laisse son amie pénetrer dans l'appartement avant de voir les paquets « Elle est beaucoup trop gâtée... Mais ça lui fera du bien. Alors je ne t'en veux pas. » Elle a jeté les armes Alix, et préfère que sa fille soit bien plutôt que la tristesse ne contamine son regard. « Thanksgiving compliqué ici. Elle ne comprenait pas pourquoi son père n'était pas là. » Et Alix hausse les épaules avant de se diriger vers la cuisine « Thé ? Vin ? » Et quand Victoria arrive pour se jeter dans les bras de Vera, Alix ne peut s'empêcher de sourire parce qu'elle voit bien que ça lui fait plaisir à Vicky que sa marraine soit là. Et les cris de joie de la petite fille le démontre. « Je suis trop heureuse que tu sois là, marraine. » Comme quoi, Alix n'avait pas toujours de mauvaises idées. Après tout, on ne peut pas faire pire que quand elle est partie, des années auparavant.

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Dim 24 Jan - 17:59
Vera offre les cadeaux - ou plutôt, remet les sacs - à Vicky en se frayant un chemin à l'intérieur de l'appartement de son amie. Ca ne fait pas si longtemps qu'elles se sont vu, la dernière fois, mais Vera est contente de passer un moment privilégié avec Alix - et avec sa filleule, aussi. Heureusement, Alix ne l'engueule pas pour la quantité monstrueuse de paquets à l'intérieur des sacs, et Vera lui offre un sourire triomphant. Alix lui dit assez vite que son Thanksgiving était compliqué et Vera acquiesce tristement - tout est toujours un peu compliqué.

- Vin ? elle répond, peu friande du thé que son amie lui propose pourtant - en tout cas, le thé n'a jamais résolu aucune crise, et encore moins celles du coeur. Moi aussi je suis contente de te voir, ma chérie, elle répond à Vicky en embrassant son front - la petite fille reporte son attention sur les sacs et Vera s'approche d'Alix. Thanksgiving était compliqué pour tout le monde, cette année, j'ai l'impression.

Elle a été contrainte de passer la soirée chez son frère - pas Nate, Theo - qui a fait la gueule toute la soirée. Addison Gardner n'était pas vraiment en meilleure forme, et c'est là toute la singularité de cette femme qui ne supporte pas toujours la différence des membres de sa famille mais qui ne tolère pas non plus qu'ils ne puissent pas être tous réunis. Vu le contexte, vu les récentes disputes entre Theo et son fils Mat - et entre Nate et Theo qui se sont quand même tapés dessus - il valait mieux pour tout le monde que les Gardner gardent leurs distances. Mais la morosité de Theo et Addison a attiré sur Vera une attention non désirée.

- C'était difficile pour Vicky, mais toi, comment tu vas ?

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Mar 2 Fév - 18:48
Vera était un peu la sauveuse d'Alix a l'instant T puisqu'elle avait sauvé la fin d'après-midi d'Alix et de sa fille. La photographe n'arrivait pas à lui en vouloir face à la montagne de cadeaux qui venait de débarquer chez elle et elle se demandait bien où est-ce qu'elle allait ranger tout cela. Quand le mot magique filtrait des lèvres de Vera, Alix sortait de grands verres -au moins !- et une bouteille qu'elle débouchait avant de regarder sa meilleure amie et sa fille d'un regard serein et d'un regard attendri. Ça lui fait du bien et elle voit bien que Victoria ne fait pas semblant. Le regard d'Alix se perd un peu dans le vide quand elle repense à tout les moments où Victoria n'a eu de cesse de lui répéter encore et toujours la même questions avant qu'elle ne revienne sur terre face à la question de Vera. Servant les deux verres de vins, elle en fait glisser un face à son amie avant d'entourer son propre verre de ses deux mains et de la regarder en soupirant. « Honnêtement, je ne sais pas comment je vais. » avoue t-elle, en grimaçant un peu. « Je devrais aller bien parce que Vicky va bien, Vicky va mieux. Mais je suis fatiguée de toujours devoir être sur le qui vive, j'ai peur qu'elle fasse une rechute. » prononce t-elle en humidifiant ses lèvres et en déglutissant « Mais de toutes façons, tout ce qui se passe ça doit être de ma faute. Il ne me rend que la monnaie de ma pièce. » rétorque t-elle avec un peu d'acidité dans la voix et elle tend son verre pour qu'elles puissent trinquer « A ce joli moment toutes les trois ? » demande t-elle en feignant un sourire avant de tendre un verre de jus de pomme à Victoria pour qu'elle puisse trinquer avec Vera, ce qu'elle fait avec plaisir. Bien évidemment.

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Ven 5 Fév - 18:26
Vera écoute son amie avec compassion mais tique légèrement quand Alix lui parle d'une espèce de karma. Elle a été élevée au sein d'une famille catholique, les histoires de foi et de faire le bien pour avoir le bien lui parlent pas mal. Ce qui arrive à Vicky, ça n'a rien à voir avec Alix. Ce n'est la faute de personne, encore moins d'un karma ou d'un dieu quelconque qui serait intervenu dans cette histoire - qui serait suffisamment coupable pour organiser un drama pareil, de toute façon ? Elle prend une inspiration, s'emparant du verre qu'on lui tend, une pensée vague pour sa mère qui trouverait sans doute les mots apaisants qu'il faut. Addison n'a pas que des défauts, il faut lui reconnaître une parole réconfortante, la facilité à trouver parfois les bons mots. Quand il ne s'agit pas de réconforter son fils homosexuel ou son petit-fils, évidemment. Mais c'est une autre question.

- Je ne crois pas que tu puisses dire que c'est ta faute, Alix. C'est bien plus que ça, tu le sais bien. Tu fais de ton mieux et c'est ça qui permet à ta fille d'aller mieux. Avoir peur d'une rechute, c'est humain.

Elle offre un sourire à Vicky qui vient trinquer avec elle de son petit verre de jus de pomme, puis reporte son attention sur sa meilleure amie, dont elle remarque que les traits sont un peu tirés.

- Ca va s'arranger. Donne toi le temps, il n'y a pas que les maladies qui doivent se guérir, les blessures de l'âme aussi. Et c'est long.

Le traumatisme d'une mère est une empreinte qui parvient difficilement à s'effacer - Vera ne l'a pas expérimenté, mais elle s'en doute.

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Dim 21 Fév - 12:15

Il arrive des fois où Alix en a marre d’être positive, elle tente d’être positive chaque jour qui passe, pour Victoria, pour qu’elle ne s’inquiète pas, pour qu’elle ne lui pose pas de questions et la positivité s’envole dès lors que sa fille ferme les yeux pour sombrer dans un sommeil profond, teinté de ses rêves d’enfants, elle ne veut pas que l’esprit de sa fille soit écrasé par des soucis d’adultes alors elle prend sur elle mais elle sait qu’avec Vera, elle peut être elle-même, manquer un peu de confiance en elle. Et surtout, avoir peur de l’avenir.

— Oui, c’est humain tu as raison. Mais j’aimerais pouvoir ne pas y penser. J’aimerais me dire constamment que tout ira bien, mais tu me connais parfois, un simple petit rien se transforme en montagne.
Prononce t-elle en grimaçant un peu, soupirant tout en regardant sa fille.

Vera a dû le sentir, sentir que c’était compliquée pour la mère comme la fille et elle est plutôt heureuse qu’elle soit venue. Même si Alix se doute que sa tête ne sera pas moins vide, elle se dit que parler à quelqu’un qui ne juge pas, ça lui fera du bien et ça fait surtout du bien à Victoria de voir que les gens l’aiment réellement. Même si elle sait que son père l’aime, elle n’a pas su cacher sa déception lors du repas de thanksgiving, elle l’a bien vu, Alix, quand elle cherchait à savoir si son père allait venir en jetant un oeil de temps à autre du côté de la fenêtre de l’appartement qui donnait sur la rue.

— Le problème réside dans le fait que tant que Victoria n’ira pas bien, je n’irais pas bien. Mais je sais sur qui je peux compter, je sais que tu es là et que je peux compter sur toi, alors merci pour ça.

Alix sourit un peu et boit une gorgée de son verre, l’esprit un peu ailleurs. Parce que les mots tournent et retournent dans sa tête avec une facilité déconcertante, si bien qu’elle ferme les yeux un instant pour arrêter les rouages de son esprit.

— Et si un jour Ian revient, comment tu te comporterais toi ?

Parce qu’Alix, elle n’a pas envie de le détester, elle n’a pas envie de le haïr d’être parti comme elle, elle l’a fait. Elle a juste besoin de conseil, d’aide pour ne pas flancher, pour ne pas lui hurler des mots que personne ne veut entendre au visage si jamais il daigne se pointer comme une fleur un soir ou même un matin. Alix a du mal, socialement parlant quand ça touche le domaine de la sphère privée et elle se dit que Vera doit être de bon conseils, du moins, elle espère.

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Ven 2 Avr - 18:39
Bien sûr que ce n'est pas facile. Vera ne sait même pas ce qu'elle ferait si elle se trouvait dans la situation de son amie. La maladie de Victoria lui déchire le cœur, à elle aussi, et elle n'est même pas sa mère. Alors Vera imagine bien volontiers que c'est difficile, en effet. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas se battre.

- C'est normal de ne plus en pouvoir, cela dit - et c'est normal aussi d'avoir des périodes sans, non ? On ne peut pas être tout le temps au top, ni tout le temps parfait. Les hauts, les bas, c'est le lot de tout le monde Alix, même des gens qui ont le quart de tes problèmes. Peut-être que la première étape de tout ça, c'est de te juger un peu moins durement.

Elle n'a pas les clés, Vera, pourtant elle l'aimerait de tout son coeur - mais en dehors de conseils généraux et d'un peu de réconfort, elle ne peut pas dispenser grand chose à sa meilleure amie. Sa souffrance est palpable, mais les raisons de son mal-être ne s'estomperont qu'une fois que sa fille ira mieux. Et elle y croit, Vera.

- Ne sois pas ridicule, tu n'as pas besoin de me remercier. Cela dit, tu ne devrais pas non plus me demander de conseils en matière de relations sentimentales, tu sais ? Je suis vraiment très mauvaise à ce jeu là. Et puis, c'est trop personnel, non ? Ce que vous avez eu. Je ne peux pas être cette meilleure amie qui te met des bâtons dans les roues, ni celle qui te pousse dans ses bras. C'est pas moi qu'il faut écouter, sur ce coup. C'est ton coeur - mais avant de faire quoi que ce soit, il faut que tu sois sure de toi...

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Sam 10 Avr - 20:05
Tout le monde a besoin d'une Vera dans sa vie et peut-être ALix plus que personne, parce que Vera n'a pas peur de dire ce qu'elle pense sans prendre de gants et Alix a besoin de ça. QU'on ne prenne pas de gants, qu'on lui dise les choses concrètement sans arrondir les angles de peur de la froisser. Alix ne veut pas qu'on arrondisse les angles, Alix veut être froissée, tant qu'on lui dit la vérité et ce qu'elle devrait faire.

- J'essaierais, je sais que c'est un long travail à faire. Mais j'essaierais.

De se juger moins durement, parce qu'après tout, on est tous différents, avec nos erreurs, nos jugements, nos réussites aussi. Et pour Alix, Vicky est sa plus belle réussite. Pas une erreur de parcours, même si elle n'était pas prévu au programme. Elle hausse les épaules face à son amie, Alix.

- Oui, c'est vrai, mais j'ai l'impression d'être face à un mur. Mais bref. Tu sais ce que je propose ? Si à 50 ans, ça nous laisse de la marge, on a personne. On se marie. Comme ça voilà pas de déception. propose Alix en riant.

Elle boit alors une gorgée de vin et regarde Vera avec une moue sceptique.

- Ouais, non. Pas sûre que tu me supporterais, puis ce serait trop bizarre. On abandonne la mission mariage à 50 ans !

Et elle reprend une gorgée de vin avec que Victoria ne vienne pour donner un dessin à Vera.

- Tiens, marraine, c'est pour toi ! C'est toi avec moi dans notre château quand je serais grande.

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Dim 2 Mai - 0:35
- Un long travail, c’est certain, mais c’est pour la bonne cause.

Vera lui offre un sourire encourageant - puis éclate de rire en entendant la proposition de son amie. Vera est à peu près certaine qu’elle sera toujours aussi seule à 50 ans - pour que ce ne soit pas le cas, il faudrait qu’elle ait surmonté comme une grande le demi-million de problèmes qu’elle accumule et qu’elle traîne comme des casseroles derrière elle - au grand désespoir de tous les membres de sa famille.

- Ce n’est pas que l’idée ne soit pas séduisante, mais je risque de tuer la moitié de la famille si je t’épouse, Alix. Ils ont déjà un fils homosexuel et deux petits-fils respectivement bisexuel et homosexuel, si j’ajoute à ça l’annonce familiale de ma bisexualité, je pense que j’achève ma mère - et je ne parle même pas de mon père.

Et Theo, aussi, sans doute, qui accepte encore de lui parler aujourd’hui alors que la fratrie se déchire autour de Nate. Ca fait partie des choses qu’elle traîne, d’ailleurs. Elle s’est envoyée en l’air avec des femmes dans sa vie, Vera, mais elle n’a jamais vraiment réussi à se projeter avec l’une d’entre elle. Cela dit, à la décharge de la population féminine de l’humanité, elle n’arrive pas plus à se projeter avec les hommes, alors l’un dans l’autre...

- Cela dit, je suis à peu près sure que je serai toujours seule à 50 ans.

Elle s’interrompt pour récupérer le dessin que Victoria lui apporte, et offre à la petite fille un sourire tendre, et un baiser sur la joue.

- Merci ma chérie, c’est superbe. J’ai vraiment hâte qu’on s’installe dans ce château.

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Lun 10 Mai - 21:44
Il est vrai que la famille d’Alix prendrait sûrement mieux le fait qu’Alix se marie avec une femme plutôt que celle de Vera. Après tout, après son échappée en Europe, elle n’aurait pas pu faire pire. Après tout, il ne pouvait pas s’attendre à pire que « je m’en vais faire le tour de l’Europe et j’abandonne ma fille âgée de seulement quelques mois, bisous. »

- Bon j’avoue que je ne voudrais pas avoir la mort de ta famille sur la conscience, ça serait lourd à porter. Mais si jamais, l’offre tient quand même.

Alix ne peut s’empêcher de rire, parce que la conversation est légère, même si bon, elle ferait mieux de ne pas plaisanter sur ce sujet. Et puis bon Vera la connaît et elle sait très bien qu’elle ne ferait jamais de mal à une mouche et qu’elle n’accepterait pas de l’épouser in fine. Et Alix la regarde

- Je te dis, garde mon invitation dans la tête.

Et elle regarde sa fille d’un air protecteur et doux quand elle le regarde toute les deux et elle se dit que Victoria n’aurait pas pu avoir meilleur marraine que Vera. Alix ne pouvait rêver mieux que de voir sa fille s’épanouir auprès de quelqu’un qui est si exceptionnelle que Vera.

- On ira et on invitera Maman à dormir des fois. Explique Victoria en s’installant à côté de Vera. Et on aura des chiens, pleins de chiens et des chevaux. Tu aimes les chevaux marraine ? S’enquit Victoria.

Elle les regarde alors et s’affaire à ranger ce qui traîne sur le plan de travail avant de se tourner vers Vera quand Victoria a disparu de la circulation pour retourner faire des dessins.

- Tu la prendrais à dormir ? Y’a pas grand chose à faire et elle prend bien ses médicaments toute seule. Ça lui permettrait de souffler un peu et peut-être que ça lui ferait du bien de voir d’autres personnes que moi au réveil. Si tu ne te sens pas à l’aise, ce n’est pas grave, je ne t’en voudrais pas ! Mais je viens d’avoir l’idée et je me dis que ça pourrait peut-être, être sympa.

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Sam 22 Mai - 22:10
Addison et Daniel Gardner ne sont pas ce que l'on peut appeler des gens tolérants. Et si, avec le temps, Addison s'est faite à l'idée d'une descendance ouverte sur le monde et aux orientations sexuelles et sentimentales variées, Daniel lui jette sur ses enfants et petits-enfants concernés un oeil parfois difficile à soutenir. C'est toute l'ironie de la famille Gardner, d'ailleurs ; tout le monde - comprendre par là surtout Addison - s'est toujours entêté à protéger Nathaniel comme s'il était le plus vulnérable d'entre eux. En réalité, Nate est sans doute celui qui a le moins besoin de protection. Il a compris il y a longtemps que son père ne serait jamais tolérant - et le jour où le message a fait tilt dans sa tête, il a simplement décidé de diminuer les contacts. Pareil avec Theo. A un moment, il refusait également de parler à Addison, n'acceptant de lui offrir une place dans sa vie de nouveau qu'une fois que sa mère a flanché. Et pourtant, la mère couve son fils comme s'il était la chose la plus fragile du monde.

C'est pour ça que Vera ne peut couper les ponts avec Theo, malgré toutes les crasses que son frère a faites. Elle ne peut pas s'y résoudre, parce que Theo est le résultat d'une éducation déséquilibrée et intolérante, parfois bipolaire de parents largués et dramatiques. Son frère a beau être le plus gros con de l'histoire, elle n'a de cesse d'espérer qu'un jour, il se calmera pour revenir à de plus nobles sentiments - et si ce n'est pas pour Nate, au moins pour Mat, alors.

- Oui, j'adore les chevaux ma chérie, répond-elle en s'arrachant aux pensées qui errent vers les membres de sa famille. Elle finira sans doute seule - elle y est résolue. J'ai hâte, vraiment. Et bien sûr qu'on invitera Maman.

Vera se targue d'un sourire de marraine assez fière de son coup, et embrasse le front de Victoria qui disparaît de leur vision. Elle se lève pour aider son amie à ranger le plan de travail et les choses qui trainent, surprise par la demande d'Alix, qui lui témoigne une grande confiance.

- Bien sûr, si ça ne te dérange pas de la savoir chez moi. Ca me ferait plaisir, au contraire.

La perspective d'accueillir un enfant dans son appartement ne risque pas de se représenter de si tôt - sauf si un de ses neveux se décide à en faire un.

- Quand tu veux, sans problème.

@ Invité

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Sam 12 Juin - 8:56
Parfois, Alix aimerait revenir en arrière pour ne pas faire de conneries, pour ne pas partir loin de sa fille. Mais quand elle pense à des choses comme ça, elle sait que c'est une aberration, parce qu'elle n'aurait pas été heureuse. Elle n'avait pas voulu vivre dans un moule il y a de cela des années, et faire ce voyage loin de tout le monde, toute seule, lui avait fait le plus grand bien. Ça lui avait permis de se rendre compte de la beauté du monde et de ne pas se sentir noyée dans une société qui ne lui correspondait pas. Mais tout est terminé et aujourd'hui, elle en paye les pots cassés. Et quand elle voit Victoria, sa façon d'agir avec Vera, elle se dit que ça n'aurait sûrement pas été ainsi si elle avait dû l'éduquer en tentant de vivre avec un mal-être constant.

- Trop cool !!! J'espère que Papa viendra aussi.

Alix détourne un peu le regard et laisse la petite fille vaquer à ses occupations avant de ranger, accompagnée de son amie. Elle ne peut s'empêcher de vouloir libérer Victoria de son aura un peu triste tout du moins pour la soirée.

- Pourquoi ça m'inquiéterait de la savoir chez toi ? Tu es quelqu'un en qui j'ai confiance. Je sais qu'il ne pourra rien lui arriver. Et puis, elle sera contente. Vicky ? ,hèle Alix, tu irais dormir chez marraine ce soir ?

La réponse de la petite fille ne se fait pas attendre et elle court en criant jusque dans les jambes de Vera

- Trop chouette !!!! je vais préparer mon sac.

Et Alix ne peut s'empêcher de sourire tristement, avant de lever les yeux au ciel et de regarder la brune

- Je te l'avais bien dit. Par contre, tiens toi prête à regarder Zoé et Raven, et à attendre parler de chevaux toute la soirée. Elle ne comprend pas pourquoi, elle ne peut pas avoir un cheval. Et elle veut qu'on déménage dans une maison avec un jardin pour un cheval. C'est dire son obsession.

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