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Merry Christmas, Sir! [Pv Levi]

@ Invité

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Ven 1 Jan - 23:28

Lenny réajusta ses coussins, s'assurant qu'ils étaient correctement ordonnés sur son canapé. Il jeta un oeil autour de lui, tentant de voir s'il avait pu rater quelque chose qui donnerait l'impression que son appartement était en désordre. Cela ne semblait pas être le cas...

Il s'autorisa à se détendre, s'asseyant sur une chaise et se balançant légèrement dessus, ses pieds tapotant le sol à un rythme irrégulier. Aujourd'hui, Lenny accueillait @Levi Boyle dans son appartement pour discuter de son manuscrit, d'ouvrages en général, de la vie, bref, de tout ce qui pouvait leur venir en tête.

Mais probablement principalement de son livre, parce que Lenny estimait avoir une mission, celle d'être un critique avisé pour Levi, et son esprit était actuellement fixé sur ce point en particulier, espérant qu'il comblerait les attentes de l'écrivain.

Le regard de Lenny s'attarda sur la porte, avant de revenir vers le plancher. Il savait qu'il était en avance, qu'il avait encore quelques minutes devant lui, mais il ne pouvait s'empêcher d'attendre, de patienter, incapable de se lancer dans quoi que ce soit d'autre, maintenant que le ménage était fait. Il détestait être interrompu et, sans nul doute, c'était ce qui arriverait s'il commençait une quelconque activité et Levi venait à arriver. M. Boyle prenait priorité sur tout le reste.

Les pensées de Lenny s'égarèrent vers son cadeau. Noël étant passé, il avait tout naturellement acheté un présent pour l'écrivain, et espérait désormais que cela lui plairait. Il y avait réfléchi durablement, avant de se rabattre sur une idée pratique, qui pourrait être utile à M. Boyle, au lieu d'un simple élément de décoration ou quoi que ce soit d'autre de ce genre.

Bon, il avait aussi pris des chocolats, une belle boîte, mais pour être honnête, il espérait (un peu) les partager avec l'homme, car ils avaient l'air particulièrement appétissants. Le vrai cadeau, ce n'était pas celui-là.

Soudain, un toquement à la porte tira Lenny de ses idées. Il se leva rapidement de sa chaise, tordant ses doigts dans un geste automatique, avant d'ouvrir, révélant Levi Boyle. Ignorant s'il était supposé dire "Joyeux Noël" ou "Bonjour" ou même "Bonne année" en premier, Lenny s'emmêla les pinceaux, les mots sortant précipitamment de sa gorge :

"Joyeux jour !"

Il réalisa immédiatement son erreur et se couvrit le visage d'une main, dissimulant ses rougeurs, avant de marmonner avec embarras :

"D... Désolé. Je veux dire... Bonjour. Joyeux Noël. Bonne année."

Lenny s'effaça pour laisser entrer l'homme, se maudissant intérieurement pour sa maladresse. Pourquoi sa cervelle le trahissait toujours pour ce qui était supposé être le plus simple ? Il prit une profonde inspiration, parvenant à étirer un sourire sur ses lèvres, invitant Levi à s'asseoir :

"Prenez place. Vous avez soif ? J'ai de quoi faire un chocolat chaud, du café, du thé..."

Lenny cessa son énonciation, se rappelant des cadeaux qu'il devait donner à l'homme. Craignant de se laisser emporter dans leur conversation et de les oublier, il alla chercher les paquets, les tendant à l'homme :

"J... Joyeux Noël ! J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes. Vous méritez d'être heureux et entouré."

Lenny joignit ses mains dans son dos après avoir tendu les deux paquets, attendant nerveusement que Levi les ouvre. En plus de la boîte de chocolats, Lenny avait acheté un chauffe-mug, songeant que cela pourrait servir à Levi lorsqu'il écrivait ou dans sa vie de tous les jours. De cette manière, sa boisson resterait chaude, même s'il l'oubliait...

Est-ce que cela lui plairait ? Lenny ne voulait pas embarrasser l'homme en le forçant à mentir et prétendre qu'il appréciait, ce pourquoi il se retrouva à déclarer, frottant sa nuque nerveusement :

"Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez toujours l'échanger ou... ou... ou le donner à quelqu'un d'autre. Ou même le vendre. Je comprendrais. Vous n'êtes pas obligé de... euh..."

Oups, il était en train de rendre les choses plus qu'embarrassantes. Son thérapiste le lui répétait, il devait apprendre à être bref et à faire les choses sans se remettre en question sans arrêt, en particulier à voix haute. Il prit une nouvelle inspiration, frottant ses jambes pour se calmer, avant de sourire à nouveau :

"Joyeux Noël, M. Boyle. Merci d'avoir été là pour moi tout ce temps."

Le reste dépendait désormais de son ami et mentor...

@ Invité

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Mar 12 Jan - 9:33


Merry Christmas, my friend !
Feat @Lenny Cooper



Malgré la fatigue accumulée, la horde de docteurs et doctoresses prête à l’attacher à son lit et à tout ce qu’on lui répétait, Levi ne raterait pour rien au monde les retrouvailles avec Lenny Cooper ! Il avait si hâte de discuter avec le jeune homme, et, bien sûr, de maugréer un peu aussi sur tout ce qui l'ennuyait ! Noël était une période compliquée pour tous et toutes mais se retrouver bloquer dans un métro car messieurs et mesdames avaient décidé de venir faire leur courses du réveillon le 24 en plein après-midi alors que lui ne voulait que rentrer chez lui… Oui, ça l’avait quelque peu mis en pétard ! Surtout qu’il ne fêtait pas Noël et ce, depuis toujours ! Même si l’argument que « Zivia ne le fêtait pas » permettait de faire taire les gens plus aisément. Bon, il ne participait pas à Hanoukka non plus, avait juste chipé dans les plats et pris un repas avec la famille Edelman un soir, comme s’il s’agissait d’un simple diner de famille. Famille. Le vieillard avait encore du mal à s'y faire. Zivia avait toujours été sa famille mais en devenant son amoureux, il en avait remporté une plus grande. Un lot surprise en somme. Même si, pas si surprise étant donné qu’il avait vu la majorité de ses membres en couche culotte ou cul nul, courir dans les rues en été. Sacrés souvenirs.

Après avoir bravé les taxis (cette vilaine expérience du métro l’avait vacciné pour de longs mois), il arriva enfin au Oak Complex. Levi se demandait si Lenny n’avait pas quelques difficultés dans ce lieu, entre les bruits du voisinage et cette histoire de fuite l’année passée. Espérons que ça se soit réglé et que plus personne ne soit mis dehors en pleine nuit !
Toquant à la porte, tout de laine vêtue de la tête au pied (du moins, pas le slip ni les chaussures), il n’eut que quelques secondes d’attente que Lenny lui ouvrit, joyeusement. Oh revoir ce visage offrit un large sourire à Levi, aussi heureux que le bibliothécaire de le retrouver après les fêtes !

- Joyeux jour à vous aussi Lenny !

Ses joues creusées par les rides et son sourire quotidien se plissèrent un peu plus sous la joie à peine contenue. Il eut un rire face à la supposée erreur du jeune homme, ce qui, aux yeux de Levi, n’en était pas une.

- J’adore Joyeux Jour, gardons cette expression, c’est parfait pour la saison !

S’engouffrant dans l’appartement, c’était la première fois que l’écrivain découvrait l’univers de son ami. Et il ne fut pas surpris de la propreté et de son organisation. Mais il avait tout le temps pour visiter ce lieu, si Lenny acceptait ! D’abord, il devait retirer toutes ces couches de vêtements duveteux et chaud ou il tournerait de l’oeil.
Chose faite, il prit place aux côtés du bibliothécaire, juste après avoir demandé un thé. Earl grey si possible, on ne changeait pas ses habitudes anglaises malgré le peu d’année passées à Londres !

- Qu’est ce que…

Les billes bleues s’arrondissent en voyant les paquets dans ses mains. Oh non. Lui n’a rien amené ! Ni cadeau, ni chocolat, ni carte de voeux. Rien. À part lui ! Mais lui n’était pas un cadeau… Du moins, peut être avec un noeud rouge autour du front et quelques paillettes sur ses paupières, ça ferait une jolie boutade, non ?
Il n’osait même pas les ouvrir mais avait conscience de la gêne que Lenny ressentirait s’il ne le voyait pas retirer le paquet cadeau autour des surprises. Débutant par le haut du 1er cadeau, il fit attention à ne pas casser le papier cadeau - qu’on pouvait réutiliser - et découvrit avec stupeur… Un chauffe-mug ! Et en plus, il avait de bonnes idées ! Levi n’osait même plus relever la tête, les joues rosies par la gêne et le sourire aussi attendri que désolé. Même les mots du jeune homme ne le détendirent pas. Il n’allait rien vendre du tout ! Mais… mais il n’avait rien pour lui ! Vraiment, cette période, Levi voudrait la rayer des calendriers du monde entier pour éviter ce genre de problématique !
Le second cadeau était une boite de chocolats, qui semblait aussi succulentes que d’excellente qualité. Tenant les deux boites en main, Levi finit par relever la tête, aussi penaud qu’un chiot après une bêtise.

- C’est parfait Lenny… Je… Je n’ai rien pour vous. Je suis navré, je n’ai jamais offert de cadeau à Noël et… Oh je suis tellement désolé, vos cadeaux sont merveilleux en plus ! Un chauffe mug, une excellente idée pour mes thés toujours froids ! Ohlalala… Je me sens si bête et en même temps si chanceux. Vous aussi, vous êtes quelqu’un d’important pour moi. Merci Lenny. De tout coeur.

Peut-être que finalement, Noël allait pour la première fois lui arracher une larme aux creux des yeux. Surement une allergie à la laine !

@ Invité

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Mer 13 Jan - 22:41

Le sourire et le rire doux de Levi eurent tôt fait de rassurer Lenny, par rapport à son erreur. Il oubliait régulièrement qu'il ne craignait rien en sa présence, que l'homme ne le rabaisserait pas ou ne le punirait pas pour ses erreurs, comme cela était le cas autrefois avec son père. Cela arrivait encore maintenant, parfois, avec des personnes mal intentionnées ou promptes à la moquerie...

Mais M. Boyle n'était rien de tout cela. C'était un homme bon. Un mentor. Un ami. Et Lenny était vraiment heureux de le retrouver. Il eut un petit rire à la suggestion de Levi, ajoutant d'une voix amusée :

"Cela pourrait se dire en toute saison, Joyeux Jour. Chaque journée devrait être heureuse, après tout. Surtout les vôtres, M. Boyle."

Lenny était toujours très formel avec l'homme, en dépit de l'affection qu'il lui portait. Il le respectait trop pour s'imaginer lui parler autrement, faire preuve d'une familiarité qu'il jugerait déplacée. Cela ne voulait pas dire qu'il le craignait ou quoi que ce soit du genre.

Non, Levi était simplement spécial, aux yeux de Lenny, et il ne pouvait pas le tutoyer et l'appeler par son prénom aussi simplement. Pas sans que Levi ne l'autorise explicitement à le faire, en tout cas... Et il lui faudrait un temps d'adaptation pour ce faire, très probablement.

Lenny avait préparé son cadeau avec soin, sans jamais songer que Levi puisse (ou non) lui offrir quelque chose en retour. Il aimait faire plaisir, plus que de recevoir, et l'embarras de M. Boyle le laissait plus confus qu'autre chose. Avait-il fait une bourde ? Peut-être aurait-il dû prendre un cadeau différent ? Les paroles de Levi eurent tôt fait de lui faire comprendre la raison de la gêne de l'homme. Oh...

Lenny s'empressa de préparer leurs boissons chaudes (un café pour lui, un thé pour M. Boyle) avant de l'oublier. Tendant le mug à son ami, il lui déclara ensuite d'un ton qui se voulait rassurant, un sourire aux lèvres :

"Je suis heureux que cela vous plaise. Et je n'attendais pas de cadeaux en retour, vous savoir comblé me suffit. Et... hmm..."

Lenny rougit légèrement, se cachant derrière sa tasse de café :

"Si cela vous gêne tant, on peut toujours partager les chocolats. Ils ont... Ils ont l'air délicieux."

La gourmandise de Lenny le trahissait une nouvelle fois. L'homme ne pouvait pas résister aux chocolats, et ils avaient été si tentants, pendant tout ce temps... Lenny avait bataillé pour ne pas garder la boîte pour lui-même et les dévorer dans son coin. Mais il tenait vraiment à les donner à M. Boyle ! Même si... Même s'il offrait de les manger avec lui, désormais. Ce n'était probablement pas approprié...

"Vous n'êtes pas obligé, je comprendrais que vous les gardiez pour vous. Ou pour les partager avec des gens que vous aimez. Savoir qu'ils vous plaisent, ainsi que le chauffe-mug, cela me suffit."

Lorsqu'il était encore avec ses parents, Noël était globalement un jour comme les autres. M. et Mme Cooper n'avaient pas les moyens de le fêter, même si son père prenait toujours soin de s'acheter une bouteille un peu plus coûteuse... qu'il vidait trop vide, comme à son habitude. Lenny n'avait pas eu le loisir de croire au Père Noël, on lui avait vite fait comprendre qu'il n'y avait rien de magique en ce jour.

Mais à présent, Lenny se rattrapait volontiers. Et maintenant qu'il en avait les moyens, il se faisait un plaisir de prendre des présents pour les personnes qui comptaient pour lui... Comme M. Boyle. Savoir que l'homme le considérait comme une personne importante, à ses yeux, était le meilleur cadeau que Lenny aurait pu espérer.

Le sentiment chaleureux qui l'envahit se manifesta ouvertement par un geste d'auto-stimulation, Lenny agitant joyeusement le poignet de sa main libre, du "flapping" dont il n'était pas tout à fait conscient, mais qui lui permettait d'exprimer pleinement à quel point il se sentait heureux à présent.

"Encore merci, M. Boyle. Pour être là et pour avoir accepté mes cadeaux."

Lenny avait sérieusement envisagé que cela pouvait ne pas être le cas. Que Levi pourrait les trouver stupides, ne pas savoir qu'en faire, ou les refuser, tout simplement. Qu'il les veuille bien, et qu'il les apprécie, cela le comblait de bonheur !

"J'ai lu votre manuscrit, M. Boyle. Je me suis permis d'imprimer et d'annoter le document page après page, afin de vous partager aussi précisément que possible mes pensées. Sachez que j'ai apprécié ce que j'ai lu, en tout cas !"

Lenny étira un sourire franc et maladroit. Il avait toujours adoré les histoires et le style d'écriture de M. Boyle. Mais il avait beaucoup de choses à dire, par rapport à des tournures de phrases, de possibles "foreshadowing" ou quelques passages qu'il estimait contredire le canon (d'une manière qu'il serait probablement le seul à noter, pointilleux comme il l'était).

"J'ai relu tous vos livres pour ce faire. Et j'ai bien pris le temps de parcourir votre manuscrit, comme je vous l'avais promis. Vous n'êtes pas obligé de tenir compte de mes remarques, ce ne sont que des pensées de lecteur, rien de plus. Je suis honoré que vous m'ayez laissé lire votre manuscrit, M. Boyle."

Reposant sa tasse sur sa table basse, Lenny se balança énergiquement sur son siège, sa joie s'exprimant toujours plus ouvertement. Dans un cadre où ils étaient seuls, Lenny ne craignait pas d'être lui-même. Pas actuellement, en tout cas. Il était trop heureux pour s'en préoccuper, pour l'instant...

"C'est toujours un plaisir de vous lire, M. Boyle ! Je promets de garder le silence sur ce que j'ai dévoré, je ne voudrais pas vous causer de problèmes. Vous me faites confiance, et je ne vous décevrais pas !"

Lenny prenait sa "mission" avec le plus grand des sérieux. Pouvoir aider son ami et mentor le réjouissait, et il ne voulait pas faire les choses à moitié ! Ca, non !

Réalisant qu'il s'était immédiatement jeté dans le "travail" sans prendre des nouvelles de M. Boyle, Lenny s'empressa de rectifier son erreur, tordant inconsciemment ses doigts, comme il tendait à le faire lorsqu'il faisait un faux pas et en était gêné :

"Comment allez-vous ? Quelque chose de prévu pour cette année à venir ?"

Lenny, lui, voulait continuer à faire des rencontres. Et renforcer les liens qu'il avait créé ou qui existaient déjà auparavant. Il y avait tant de personnes qu'il voulait revoir... Certaines faisant même battre son coeur très, très vite.

@ Invité

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Dim 31 Jan - 12:15


Merry Christmas, my friend !
Feat @Lenny Cooper


Levi n’arrêtait pas de passer de Lenny aux cadeaux, le regard impossible à fixer tant le bonheur le submergeait. Cet homme était une bénédiction, mis sur son passage par il-ne-sait-quel-tour-du-destin mais qui était arrivé à point nommer dans sa vie ! Levi avait beaucoup de connaissances mais peu d’ami·e·s. Et dans ce petit groupe, peu répondait quand il en avait besoin. C’était ainsi, l’age avançait et les relations se ternissaient à cause de maladie, de mémoire défaillante ou juste par manque de temps. Levi comprenait aisément que ses anciennes relations préféraient vivre leurs dernières années avec leur famille, leurs enfants et petits enfants. Heureusement, certains et certaines gardaient quelques créneaux disponibles et il leur arrivait de sortir ensemble parfois, pour prendre un bon café ou une boisson légèrement plus alcoolisée. Mais ça devenait rare et plus les années avançaient, plus Levi avait la sensation de disparaitre. Malgré son nom imprimé sur de nombreuses couvertures, malgré son visage photographié en une de magazines. Malgré la présence de Zivia et de sa famille. Malgré le sourire de Lenny. Ça arriverait bientôt de toute façon, l'écrivain s'y était fait.
La pensée fut rapidement mise de côté. Ça n’était ni le moment, ni le lieu, de faire son nostalgique ! Et puis, la joie de Lenny était telle que l’écrivain ne voulait l’assombrir avec ses pensées quelques peu lugubres.

- Oh mais oui, partageons les chocolats ! Quelle merveilleuse idée vous avez là. Au moins aurais-je l’impression de vous avoir offert quelque chose !

La boite déjà ouverte, Levi la posa sur la petite table à leur côté juste avant de prendre sa tasse de thé. L’earl-grey fit frémir ses narines. Oui, Lenny état un ami parfait, de bout en bout, qui pensait à chaque détail pour mettre à l'aise le vieil homme.

- Prenez en autant que vous voulez mais mon petit doigt me dit que ceux avec le dessin sur la coque vont vous plaire...

Surement un petit praliné, les préférés du vieil homme. Ça lui rappelait les chocolats qu’il dévorait enfant, quand on leur en donnait à l’école le soir des célébrations hivernales. Il n’en avait qu’un chacun mais quel souvenir c’était !
Prenant une gorgée de thé puis un chocolat, il releva les yeux, encore plus étonné de la suite de la conversation. Et bien… Cet homme était une force de la nature ! Relire tous les Margaret Abberline ? Annoter chaque page de son manuscrit ? Pourquoi diable embaucher un assistant qui ne faisait pas la moitié de son travail alors qu’un homme comme Lenny en faisait le double ! Et même si Levi n’était pas certain que le poste l’intéresserait, il était pourtant convaincu que ça lui scierait à merveille. Si on mettait d côté l’aspect social que ça demandait. L’écrivain ne pourrait se permettre de lancer Lenny l’assistant dans la fosse aux journalistes. Jamais de la vie !

L’écoutant avec attention, notant que son sourire semblait aussi sincère qu’heureux, si Levi continuait d’écrire, c’était pour ce type de réactions. Manuscrit ou non, voir un tel engouement lui faisait pousser des ailes. Pour cette raison, il allait remettre l’idée de beta-lecteur ou lectrice sur la table de sa maison d'édition. Certainement que cette parte de l’écriture était sa favorite, partager après que le point final ait été mis mais pas encore validé. Permettre à ceux et celles qui le lisent par passion et non obligation, de l'aider à faire mieux dans sa narration. Et il avait une preuve aujourd'hui que ça fonctionnait !
Quand Lenny eut terminé de lui expliquer sa façon de faire, Levi reprit la parole, avec le même plaisir que le jeune lecteur.

- On vous a déjà dit que vous étiez quelqu’un de fabuleux Lenny ? Vraiment, je ne pensais pas que vous prendriez cette tâche autant à coeur même si… j’aurais dû m’en douter vous connaissant. Merci, du fond du coeur. J’ai hâte de découvrir toutes vos annotations et conseils ! Et je vais bien ! Je vais même encore mieux en sachant que vous avez apprécié votre lecture et que je vais pouvoir rendre ce prochain opus encore meilleur grâce à votre aide.

L'écrivain était sincère et accompagna son remerciement d'un large sourire avant de chiper un autre chocolat.

- Ohlala, ils sont délicieux.... Et vous ? Comment va votre bibliothèque au lycée ? Vous y prenez toujours autant de plaisir ? De nouveaux livres à faire entrer sur les étagères ?


@ Invité

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Ven 5 Mar - 22:31
Lenny reposa sa tasse un peu brutalement lorsque Levi accepta sa proposition de partager les chocolats, sa gourmandise prenant le dessus sur tout le reste. Ses doigts étaient sur le point de se refermer sur une friandise lorsque son ami lui conseilla d'en prendre un en particulier, avec un dessin sur la coque...

Lenny haussa un sourcil, intrigué, mais il ne se posa pas de questions, suivant tout naturellement le conseil de Levi. Mettre en doute son mentor ne lui venait même pas à l'esprit, Lenny avait trop confiance en lui pour cela. L'affection qu'il portait aux gens qu'il aimait s'accompagnait généralement de cette foi inébranlable, qui lui avait porté préjudice encore et encore.

Mais pas avec Levi. Pas avec M. Boyle, son ami et mentor. Même en cet instant, le vieil homme avait su que la friandise plairait tout particulièrement au palais du bibliothécaire, la praline et le chocolat se mêlant au sein de sa bouche dans un mix particulièrement plaisant. Lenny en frémit presque de plaisir, les doigts de sa main libre s'ouvrant et se fermant rapidement, comme une manière pour son corps d'exprimer les émotions trop intenses qui l'envahissaient.

Un sourire aux lèvres, le coin de la bouche légèrement taché de chocolat, Lenny s'empressa de signifier son contentement, se balançant de manière presque incontrôlée sur sa chaise :

"Merci, merci, c'est délicieux ! Vous aviez tout à fait raison !"

Ses émotions positives étaient aussi intenses que celles plus négatives pouvaient l'être, et Lenny se retrouva bien vite à s'agiter ouvertement, son corps s'exprimant d'une manière qu'il s'autorisait rarement à faire en public. Ses mains battaient l'air joyeusement, lorsqu'elles ne tenaient pas son mug ou un morceau de chocolat, sa gorge laissait échapper un fredonnement énergique, et son visage était plus expressif que jamais, reflétant toute la positivité qu'il éprouvait.

Les compliments de Levi le touchèrent profondément, et Lenny se retrouva obligé de se lever et de faire les cent pas pour canaliser la soudaine montée d'énergie qui l'avait envahi aux paroles de son mentor. Ses mains s'agitaient dans l'air, Lenny processant tout ce que Levi avait pu lui dire, ainsi que les questions qu'il lui avait posé.

Refermant ses doigts sur le bois de sa chaise, Lenny se balança sur ses pieds, entraînant le siège dans son mouvement régulier, se focalisant dessus pour retrouver le contrôle de ses émotions et de ses pensées. Il répondit en toute franchise, yeux rivés sur un point au-dessus de Levi, le regardant sans vraiment le regarder comme il avait l'habitude de le faire :

"Non, on ne m'a pas dit que j'étais fabuleux, M. Boyle. C'est la première fois que je l'entends. Et je suis content de vous avoir procuré satisfaction. Votre manuscrit était très plaisant à lire !"

Lenny n'avait pas l'habitude de tous ces compliments, tous ces mots gentils. Oh, il avait bien sa fratrie et son tuteur pour souligner ses accomplissements, mais Lenny ne vivait plus avec eux, et la plupart des gens qu'il croisait ne pensaient pas vraiment à le qualifier de "fabuleux". Bien au contraire.

Accentuant son balancement pour tenter de canaliser son énergie, Lenny répéta les dernières paroles de Levi à son égard, écholalie qui l'aidait à retrouver ses mots et à organiser ses pensées :

"De nouveaux livres à faire entrer sur les étagères ? Oui, oui, quelques uns, j'ai réussi à injecter un peu de diversité dans le contenu, des livres qui parlent d'autre chose que des héros que nous avons l'habitude de voir. Les élèves ont besoin de se voir représentés. J'aimerais lire un livre où je pourrais être le héros !"

Mais ces livres-là se comptaient sur les doigts d'une main... Lenny était habitué à ne se voir que comme personnage "accessoire" à un autre, présent pour valoriser le héros neurotypique, lui donner un but, l'aider à évoluer. Cela le lassait tout particulièrement, mais qu'y pouvait-il ? S'il était un écrivain, il aurait tenté sa chance, mais il n'avait pas les beaux mots de Levi pour raconter ses histoires...

L'énergie folle de Lenny se calma un peu alors que ses pensées se focalisaient sur son travail, son visage perdant en expressivité et se faisant plus songeur :

"J'aime toujours autant ce que je fais. Les élèves ne m'apprécient pas beaucoup, mais je ne leur en veux pas. Tant qu'ils ne font pas de mal aux livres, c'est le plus important."

Les moqueries, Lenny s'en accommodait. La manière dont ils l'imitaient, le ridiculisaient, s'amusant de son comportement, de son parler, Lenny y était habitué, même si la pointe de douleur demeurait à chaque fois qu'il en était témoin. Mais s'en prendre aux livres, c'était une limite à ne pas dépasser. Sous aucun prétexte.

Lenny resta plongé dans ses pensées quelques instants, son balancement ralentissant considérablement, ses lèvres entrouvertes dans une expression absente. Puis il revint subitement à la réalité, secouant la tête pour chasser la brume qui avait envahi sa cervelle, se focalisant à nouveau sur Levi :

"J'ai déjà prévu une place dans le budget de la bibliothèque pour votre prochain livre. Peut-être en prendrais-je plusieurs exemplaires, qui sait ? Les élèves les apprécient beaucoup. Chaque fois que je prête un livre de votre création, je pense à vous et je souris, même quand la journée a été particulièrement dure !"

Lenny étira un sourire maladroit sur ses lèvres, avant de s'asseoir à nouveau sur son siège, jambes s'emmêlant autour des bois de la chaise, dans une position étrange qui lui était pourtant confortable. Il reprit sa tasse, savourant son contenu, avant de s'adresser à nouveau à Levi, lui demandant de son timbre doux, légèrement atone :

"Qu'avez-vous prévu, après avoir publié votre livre ? Une nouvelle idée d'histoire ? Un projet ? Une envie ? Si je peux faire quoi que ce soit, n'hésitez pas ! Je serai toujours là pour vous, M. Boyle !"

Oui, toujours... Lenny serait là pour son ami, son mentor. Aussi longtemps que cela lui serait possible.

@ Invité

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Sam 20 Mar - 9:33


Merry Christmas, my friend !
Feat @Lenny Cooper


Levi ne pu s’empêcher de dévoiler un large sourire face au bonheur que semblait ressentir Lenny. Ça le rassurait, de savoir que le bibliothécaire se sentait assez à l’aise pour être entièrement lui-même lors de leurs rencontres. Et bien que Levi ne pouvait réellement comprendre le quotidien du jeune homme - les enfants pouvaient être très violents lorsqu’il s’agissait de se moquer - il espérait que leurs entrevues lui apportent la confiance qu’il méritait. Jamais Levi n’avait rencontré quelqu’un d’aussi passionné et altruiste que Lenny. Jamais il n’avait autant apprécié converser de littérature avec quelqu’un, même dans le milieu de l’édition ! Lenny avait la même naïveté que le vieil homme lors de ses lectures, appréciant chaque nouvelle page comme si c’était la dernière. C’était plaisant d’avoir un ami comme lui à ses côtés, plaisant et captivant. Il avait envie de rester des heures ensemble, à dévorer la boite de chocolat et discuter !

- Tant que vous aimez toujours votre travail, les remarques des autres ne comptent pas, surtout quand ce sont des remarques négatives et sans aucune argumentation !

Il lui adressa un sourire, avant de reprendre une gorgée de sa boisson chaude. Le thé était tout aussi délicieux que les friandises et Levi se nota dans un coin de tête de lui demander la marque à la fin de leur discussion. C’était parfois difficile de trouver de bonnes infusions ou earl-grey par ici. Même si les boutiques spécialisées pullulaient dans les rues commerçantes, Levi ne trouvait que rarement son bonheur, souvent obligé de commander sur internet. Il était devenu expert pour sortir sa carte bleue et prendre la livraison express, au grand damn de son livreur !

- Quant à moi… Je vous avoue ne pas savoir ! Ce tome est censé être le dernier et je l’ai écris comme tel. Je ne sais pas encore où le vent me portera mais j’imagine qu’il me trouvera quelque chose à faire !

Oh Levi n’avait pas peur de l’ennui, il se savait incapable de rester immobile dans un fauteuil toute la journée. Et bien que sa santé soit compliquée en ce moment - et qu’il n’ait pas envie d’angoisser Lenny avec ça -, il avait conscience que l’opération lui offrirait soit quelques années en plus soit un repos bien mérité. Dans tous les cas, il serait heureux et trouverait bien quelque chose à faire s’il en avait encore la possibilité. Bon nombre de fois, on lui avait proposé d'écrire sa biographie et tout autant de fois, Levi avait refusé. À vrai dire, elle était déjà posée sur papier mais il n'avait pas envie qu'elle devienne publique. Il y cachait trop de secrets qui lui étaient chers, trop de souvenirs dont lui seul détenait la connaissance pour se permettre de les révéler. Il avait aussi trop de respect pour les personnes évoquées dans ces écrits pour publier ces pages, même si la majorité n'était plus en vie.
Une ombre de nostalgie passa dans son regard azur, avant de vite se reprendre.

- Peut-être venir à la rencontre des lecteurs et lectrices ? J’ai toujours aimé ça mais mon ancienne maison d’édition organisait seulement des sessions d’autographes. Moi je voudrais… Venir dans les écoles, parler de mon métier, de tout ce que j’ai vu et appris durant mes années de reporter. Partager, évoquer mes livres mais aussi les rêves des enfants et adolescents ! Vous pensez que ça serait une bonne idée ? Peut-être même que votre lycée pourrait être le premier si vous m’aidez à obtenir un rendez-vous avec la personne en charge de l’établissement ?

Relevant la tête pour croiser le regard du bibliothécaire, Levi espérait que l’homme sente tout le respect et la gratitude qu’il avait pour lui. Lenny méritait qu’on s’intéresse à qui il état, à son travail et à ce qu’il faisait. Et si Levi pouvait y contribuer, ça le rendrait plus qu'heureux. Ça le comblerait.

@ Invité

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Sam 10 Avr - 21:37
Lenny hocha la tête lorsque Levi lui fit savoir que le plus important était qu'il apprécie son travail. D'autres que lui, sa famille, ses amis, lui avaient dit la même chose, et il approuvait ces propos, mais cela restait compliqué, de temps à autre, d'endurer les remarques des adolescents, les expressions moqueuses, toutes ces choses qui ne lui rappelaient que trop bien ses jeunes années.

"C'est vrai, le plus important, c'est que j'aime mon travail. Vous avez raison. Je n'ai jamais été particulièrement populaire, de toute manière, je ne vois pas pourquoi cela changerait subitement."

Il eut un petit rire qui n'était pas tout à fait joyeux, avant de s'efforcer de chasser ces pensées désagréables de son crâne et se focaliser sur l'instant présent. Il était en train de passer un très bon moment avec Levi Boyle, son ami, son mentor, l'homme qu'il respectait le plus en ce monde. Aucune raison de s'attarder sur des idées noires... Même si elles persistaient à vouloir s'accumuler dans son crâne.

Lenny n'était pas naïf (ou il s'efforçait de ne pas l'être, en tout cas). Il était conscient de l'âge de Levi et de ce que cela impliquait. Mais c'était un domaine sur lequel il n'avait aucun contrôle, et il ne pouvait que profiter autant que possible du temps qu'il leur restait ensemble, faire au mieux pour permettre à Levi de passer de bons moments à ses côtés et apprécier chaque petit instant.

Il n'en avait pas parlé à M. Boyle, ne voulant pas obscurcir son humeur, mais il avait déjà décidé qu'il serait là pour l'homme lorsque l'âge le frapperait plus durement. Il ne pouvait pas envisager une seule seconde que son ami finisse ses jours dans une maison de retraite, l'idée le révulsait. Il avait commencé à se renseigner sur ce que cela signifierait pour eux, leur quotidien, et leur avenir, et se tenait paré à ce changement exponentiel, à tout moment.

M. Boyle ne serait pas seul. Quoi qu'il puisse arriver. Lenny ne le laisserait pas seul à la fin. Il serait là, comme Levi avait été là pour lui tout ce temps... Plongé dans ses pensées, Lenny revint un peu tard à la réalité, levant les yeux vers Levi, lui adressant un sourire franc, sincère, expressif:

"Ce fut une belle aventure, cette histoire. J'en ai apprécié chaque moment, et j'ai hâte de voir ce qui arrive après. Vous pouvez compter sur moi pour la suite, quelque soit votre projet. Je serai toujours là pour vous !"

Et il le pensait sincèrement. Pour aider Levi avec ses livres, pour l'aider dans ses dernières années, pour lui tenir compagnie, recueillir ses confidences, ses pensées... Lenny serait là. Ce n'était pas une promesse en l'air. Levi avait été pour lui ce père qu'il aurait tant aimé avoir, des années auparavant. C'était le moins qu'il pouvait faire pour lui.

Les projets de Levi lui tirèrent un autre sourire et un mouvement de mains enthousiaste, incontrôlé, de cette manière qu'il avait de s'exprimer pleinement quand il ne s'inquiétait pas du regard d'autrui.

M. Boyle avait sa confiance pleine, Lenny se permettait donc d'être entièrement lui en sa présence. Cela avait pris du temps, mais Levi ne s'était jamais moqué de lui, ne l'avait jamais rabaissé ou jugé, et Lenny s'était peu à peu détendu, jusqu'à en arriver au point où il en était aujourd'hui.

"Ce serait une excellente idée ! J'en ferais part à la Direction, voir s'il y a possibilité d'arranger quelque chose. Je suis sûr qu'il y a des aspirants écrivains parmi les élèves, qui seraient ravis de pouvoir apprendre de votre expérience. Sans oublier les lecteurs ! Quelle chance ils auraient... J'aurais aimé pouvoir rencontrer quand j'étais jeune."

Jeune et perdu. Jeune et mal aimé. Jeune et maltraité. Peut-être Lenny aurait-il trouvé la force de se confier auprès du vieil homme, dire ce qu'il n'avait jamais réussi à exprimer auprès d'autrui. Peut-être M. Boyle l'aurait-il cru... S'il l'avait simplement vu, cela aurait signifié le monde pour Lenny. Exister pour quelqu'un.

Ses mains tremblaient légèrement lorsque Lenny revint à lui, ses pensées l'emportant trop loin encore une fois. Il se racla la gorge, se dandinant nerveusement sur sa chaise, admettant d'une petite voix :

"Vous savez... hmm... Je vous suis vraiment reconnaissant de faire partie de ma vie. Par vos livres, bien sûr, mais aussi... aussi en étant là, avec moi. Parler de ce que je ressens, c'est compliqué, mais..."

Lenny leva les yeux vers M. Boyle, avant de les détourner et de souffler un peu plus bas, comme s'il devait forcer les mots hors de sa gorge :

"Vous êtes important pour moi. Plus qu'un ami. De la famille."

Malgré le vouvoiement, la formalité, tout ce qui aurait dû marquer une distance entre eux, Lenny aimait sincèrement Levi. Il avait simplement du mal à briser ce mur, du mal à s'adresser à l'homme autrement, comme s'il lui manquerait de respect si cela était le cas. Peut-être était-ce l'âge, peut-être l'admiration profonde qu'il éprouvait pour lui...

Mais pas de doute à avoir là-dessus. Levi était précieux pour Lenny, et il lui montrait plus facilement par ses actes que par ses paroles.

Frottant nerveusement ses jambes, Lenny eut un rire anxieux :

"Mais je ne devrais pas parler de ces choses, c'est trop... je ne sais pas, mais c'est trop. Je suis censé entretenir des conversations plus légères, parce que cela met à l'aise mon interlocuteur. Et je veux que vous soyez à l'aise."

Lenny s'exprimait mécaniquement, récitant une leçon apprise trop de fois, alors qu'on tentait de lui apprendre à paraître "normal". Parce que c'était le plus important, n'est-ce pas ? Qu'il ressemble à tout le monde... Qu'il n'incommode personne...

"Et après mon lycée, vous avez une autre envie en tête ? Peut-être... Peut-être des lecteurs un peu plus jeunes, pour changer ? Ou des écrivains sur le début, qui pourraient apprendre de vous ?"

Le langage corporel de Lenny s'était considérablement calmé, comme si se rappeler de ses séances thérapeutiques avaient suffi à le restreindre. A le pousser vers l'auto-censure. Piochant un chocolat, Lenny reporta ensuite son attention sur M. Boyle, étudiant sa réaction.

@ Invité

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Sam 17 Juil - 14:43


Merry Christmas, my friend !
Feat @Lenny Cooper


Il ne pu s’arrêter de sourire. Chaque mot de Lenny le frappait de plein fouet, attendrissait encore plus son coeur et lui rappelait pourquoi il appréciait tant ce jeune bibliothécaire. Pourquoi il l’aimait puissamment. Il y avait chez Lenny un sentiment familier qui apaisait Levi. Il se sentait compris tout en ayant parfaitement conscience qu’il en était de même pour Lenny. Un miroir, voilà ce que leur relation lui faisait ressentir. Et bien que le bibliothécaire ne la voyait peut-être pas ainsi à cause du peu de considération qu’on lui avait donné lors de sa jeunesse, Levi savait pertinemment qu'il en apprenait autant de Lenny que le contraire. Il savait que c’était réel et que leur amitié allait au delà d’une relation de mentor à élève.

- Ne vous sentez jamais gêné de parler de vos sentiments avec moi Lenny. Je suis un vrai coeur d’artichaut et je suis le style d’homme à faire des déclarations dès que j’en ressens le besoin !

Il eut un rire franc, se souvenant encore de ses lettres enflammées adressées à Atash dans le petit carnet secret ou ses déclarations à Ziva en plein milieu de la route. Quand Levi aimait, c’était avec ferveur et passion, sans gêne. Amitié ou amour, la frontière était si mince à ses yeux qu’il ne voyait pas pourquoi l’une était mieux perçue que l’autre. Pourquoi certaines déclarations, spécifiquement entre homme, était proscrite. Ah la masculinité toxique qu’il envoyait dans les roses à chaque fois qu’on lui faisait remarquer son « intensité ».

- Vous savez, même les journalistes me décrivent parfois comme… trop. Trop si, trop ça, trop ouvert, trop franc, trop rentre-dedans. On devrait me renommer Levi Trop Boyle à force, tellement mon identité y est accolée ! Mais qui a-t-il de plus beau qu’un coeur rempli ? Rien. Rien du tout.

Pour Levi, la beauté résidait dans ce trop, trop qui l’était uniquement parce que la société l’avait décidé ainsi. Qu’un trop chez quelqu’un n’était qu’un esprit vif et intense pour cellui jugé·e. Mais la société et ses limites étaient faites pour être dépassées et ce trop, Levi l’avait embrassé avec ferveur et passion, comme on embrasse l’amour et la vie dans une même union.

- Et pour l’avenir… Vous allez m’aider ! Quand je vois toutes les idées qui fourmillent dans votre esprit, je me dis qu’il est grand temps de me faire accompagner sur ma nouvelle stratégie !

Et il y croyait sincèrement, à l’aide de Lenny. À sa présence et à son accompagnement. Et pendant toute la soirée, ils évoquèrent ensemble un futur positif, bienveillant, précieux et intense. Empli de ces trop qui faisaient d’eux les hommes qu’ils étaient.


rp terminé

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