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(Sirianna) Dr FeelGood

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Sam 13 Fév - 14:37
Dr FeelGood


Lyzianna devait bien avouer qu'elle était excitée. Aujourd'hui, elle visitait une petite maison avec Sirius et rien qu'en photo, elle avait eu un petit coup de cœur pour ce logement. Il avait tout ce qu'elle désirait : extérieur propre, cuisine ouverte sur le salon, deux chambres à l'étage et suite parentale, deuxième salle de bain, et même un petit jardin à l'extérieur avec une terrasse en bois. Le style moderne faisait que la maison était un peu plus chère que les autres habitations du quartier, mais la revente de son appartement lui offrait ce luxe et cerise sur le gâteau, la maison était à 15 minutes à pied de l'hôpital, dans un quartier familial calme. Elle avait hâte de visiter la maison et était heureuse de le faire avec son psychiatre préféré.

C'est après le travail qu'ils avaient décidé de s'y rendre à pied, profitant de l'occasion pour passer un petit moment seul à seul tout en visitant la route qu'elle emprunterait tous les jours. Main dans la main, le couple marchait tranquillement jusqu'à arriver devant la maison. Elle s'arrêta, tout sourire, regardant son portable pour vérifier l'heure. « Clarissa ne devrait plus tarder. On s'était dit 15h30 », assura-t-elle en se tournant vers lui, rangeant son téléphone sans lâcher la main du jeune homme. « Merci encore de faire ça avec moi. J'espère que la maison va te plaire. »

C'était idiot, mais elle espérait vraiment qu'il s'y sentirait bien, lui aussi. L'idée qu'il fasse pleinement partie de cette nouvelle vie, leur permettant d'être encore plus souvent ensemble à la maison ajoutait à son excitation et à sa joie de déménager.

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Dim 14 Fév - 19:14
Il avait bien compris dans le son de la voix de la jeune femme, l’excitation qu’elle ressentait à l’idée de visiter cette maison. Ce n’était pas la première visite, mais clairement la première fois qu’il la voyait dans un tel état, de quoi l’inquiéter que sa bien-aimée tombe de haut, si jamais l’annonce était mensongère. Si le psychiatre n’est pas du genre à être pessimiste, il reste toutefois sur ses gardes quand le bien-être ou le bonheur d’un être aimé est en jeu.

En chemin, il ne manque pas de profiter de la simplicité du moment, main dans la main avec Lyzianna, l’observant à la dérobée dès que ses yeux ne sont pas fixés devant lui pour faire attention où il marche. Et bientôt, ils s’arrêtent. L’homme laisse échapper un « oh » de stupéfaction. La blonde s’était bien gardée de lui montrer des photos, et le voilà très agréablement surpris. « Si l’intérieur est à la hauteur de l’extérieur… ça promet. » lance-t-il dans un sourire enthousiaste. « Il faut surtout qu’elle te plaise à toi. C’est toi qui va y habiter. » se met-il à rire, bien conscient qu’en réalité, il ne se passe que peu de nuit désormais, où ils font chambre à part. « En plus, moi, du moment que tu es là, je serais capable de me sentir bien partout. » Son sourire s’agrandit. Il est sincère, mais il faut tout de même dire qu’il en rajoute un peu, juste pour la flatterie.

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Dim 14 Fév - 19:27
Dr FeelGood


Elle n'aurait jamais pensé en arriver là un jour, main dans la main avec quelqu'un, mettant de l'espoir dans la visite d'une maison pour un avenir, des projets qui n'incluaient pas seulement sa personne. Elle avait tout fait pour maintenir secrète la localisation de la maison et à quoi elle ressemblait, espérant prendre les réactions de Sirius sur le vif. Elle savait qu'il était plus prudent qu'elle lors des visites, quand elle était elle-même très pointilleuses avant, à la lecture des annonces et à ses rendez-vous téléphoniques avec l'agence. Peut-être, aussi, qu'il avait plus d'expérience. Il voyait des choses et posait des questions qui ne lui venaient même pas à l'esprit. L'avoir avec elle était une véritable chance.

Devant tant de mots doux de la part du brun, elle sourit, se rapprochant pour l'embrasser tendrement. « Tu sais très bien qu'on va y passer beaucoup de temps ensemble aussi. » Elle lui sourit un peu plus timidement avant d'ajouter. « Je sais que ce n'est pas toujours facile pour toi lorsqu'on est chez toi. Je n'oublie pas que ça a été dur pour toi de me laisser dormir dans ton lit... » C'était une évidence. Ça allait mieux, bien sûr, mais ça restait l'appartement qu'il avait investi avec sa femme, celui qui était rempli de souvenirs de celle qu'il avait perdu. « Et mon appartement a son lot de mauvais souvenirs alors, ici, c'est une chance d'être en terrain neutre. Repartir à zéro. C'est idiot, tu crois ? »

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Dim 14 Fév - 19:55
Même s’il savait parfaitement qu’il ne fallait pas trop qu’il se projette, qu’il leur restait du chemin à parcourir avant de vivre ensemble, etc etc, c’était implicite entre eux, que ce logement pourrait être leur futur nid d’amour. En temps voulu, bien sûr. Les mots de Lyzianna ne viennent que confirmer cela d’ailleurs, pour le plus grand bonheur du psychiatre. « Oh oui, je le sais et je ne compte pas l’oublier. » Son sourire malin s’allonge sur son visage, très heureux à l’idée d’imaginer un avenir aussi positif.

« C’est pas du tout idiot, non. D’ailleurs, plus ça va et plus je me dis qu’il va venir le temps où je vendrais l’appartement pour tout laisser derrière moi. » Il ne se l’imaginait pas, il y a encore un an, mais maintenant, ça ne le choque plus du tout. Il veut juste attendre que Lyzianna soit prête, mais s’il n’y avait que lui, il emménagerait chez elle immédiatement. Enfin, ça, ce serait dans l’idéal car allez savoir si une part de lui ne serait pas un peu hésitante ? « Ça voudra dire de vraiment laisser le passé derrière, mais… je me sens de plus en plus prêt pour ça. » Le fantôme de sa femme revenait souvent le hanter, au point d’avoir une certaine place dans sa nouvelle vie de couple, mais Lyzianna l’avait accepté et laissait le brun aller à son rythme. Ça aide beaucoup Sirius qui lui en est très reconnaissant. « Grâce à toi. » Bien trop mielleux tout ça, mais pure vérité.

« N’empêche… On pourra même attacher des guirlandes lumineuses à Noel, là… » Il pointe du doigt des sortes de crochets sur la façade. Il se projette déjà.

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Dim 14 Fév - 20:13
Dr FeelGood


Si elle marchait encore sur des œufs quand elle parlait de la défunte femme de Sirius, c'était uniquement pas peur d'amener cette lueur triste sur son visage. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais nié ce passé qu'il avait eu. Choisir de vivre quelque chose de sérieux avec lui impliquait de prendre en compte qu'elle avait existé et qu'elle existerait toujours dans ses pensées. C'était la vie qui lui avait arraché sa femme, pas un choix. Si Lyzianna pouvait être l'avenir de Sirius, elle ne serait jamais ce truc que les romantiques appellent le "grand amour". Pas grave. Elle n'avait pas besoin de toutes ces conneries. Sirius était avec elle et l'ombre de son épouse planait autour d'eux et elle apprenait juste à composer avec ça, n'ayant aucun mal à l'écouter lui parler d'elle quand il en avait besoin.

« C'est une excellente idée », intervint une voix qui brisa leur petite bulle. Lyzianna sourit en tirant sur la main du brun toujours dans la sienne pour s'approcher de son agent immobilier. « Pile à l'heure ! On a hâte de visiter. Je vous présente Sirius. Et elle, c'est Clarissa. », dit-elle avant de se tourner vers son compagnon. Les deux n'avaient pas encore eu l'occasion de se rencontrer, la dernière visite s'étant faite avec l'inutile agent précédent dont Lyzianna avait fini par avoir raison. La rumeur disait qu'elle avait claqué la porte en pleurant, jurant que la blonde était un démon. Clarissa avait fait plus en une semaine que cette idiote en plus d'un mois, lui proposant déjà une maison qui répondait à tous ces critères. « J'ignorais que vous souhaitiez acheter à deux », s'exclama la working girl, commençant déjà à sortir son carnet. « Oh non ! J'achète seule. Sirius est là en conseil et soutien. » Elle rit un peu, une idée stupide lui passant dans la tête, qu'elle ne put s'empêcher de partager « Et puis c'est toujours plus facile de se projeter quand on a un beau mec qui prend la pose dans la chambre ou la baignoire, non ? »

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Dim 14 Fév - 20:38
Ils sont bientôt interrompus et Sirius laisse sa petite femme mener la danse et lui présenter Clarissa. « C’est donc vous qui faites des miracles ?! » lui lance-t-il dans un sourire, ce à quoi la professionnelle répond par un simple signe de la main, d’un air de dire ‘arrêtez-donc les flatteries’. Il hoche la tête pour appuyer les propos de sa belle. « Et comme je risque de passer beaucoup de temps là… » poursuit-il, le regard rivé sur Lyzianna. « Je préviens d’avance que je ne me mets pas à poil juste pour que tu puisses voir ce que ça donne : moi sous la douche… » Il se met à éclater de rire. Il l’aurait fait bien volontiers, mais pas devant l’agent immobilier en fait.

Au moins la bonne humeur est présente pour la visite, ce qui est déjà une bonne chose. Clarissa ouvre bientôt la porte de la maison, laissant entrer les tourtereaux. Un premier pas dans ce qui pourrait être leur futur chez eux – enfin, chez Lyzianna. Sirius fait le tour de lui-même pour tout observer. Il sait qu’il a un œil critique acéré. Pas pour être négatif, et pas pour avoir des raisons de ne pas acheter la maison, mais parce qu’il faut être au courant de tout avant de prendre une quelconque décision en immobilier.

Il jette bientôt un coup d’œil à la blonde et il voit son regard et tout ce que celui-ci a à dire. « Vas-y, dis-le… Tu les mettras où ? Ton canapé, ta table… » Il se met à rire. Elle qui était toujours si froide avec lui avant qu’ils n’apprennent à se connaitre. La voici sous un tout autre jour, rayonnante.

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Dim 14 Fév - 20:56
Dr FeelGood


Elle rit à sa réplique, avant de faire une petite moue. « Dommage, il faudra que je fasse fonctionner mon imagination. C'est toujours mieux pour se projeter quand tu es nu. » Pas qu'il l'ait déjà fait, bien sûr. Pas lors d'une visite. Mais elle l'avait déjà imaginé, plusieurs fois, même dans les maisons et appartement qui ne lui plaisaient pas du tout. Déjà, parce que cela rendait la visite un peu plus intéressante (quitte à perdre son temps, autant s'amuser un peu) et ensuite parce qu'elle devait avouer qu'elle adorait le voir nu (ou l'imaginer quand ils étaient dans un contexte qui ne se prêtait pas à un tel costume. Depuis leur première fois, elle était devenue accroc.

Totalement assoiffée du corps du psychiatre. Elle dévorait sa peau à la moindre occasion, se sentant tellement heureuse, même lorsqu'elle était simplement lovée contre son corps nu sans aucune autre intention sensuelle. Il lui faisait ressentir des choses qu'elle n'arrivait même pas à décrire, sinon en des termes de toxico qui plane. Dingue de lui, elle l'était complètement.

Clarissa se racla la gorge avant de les inviter à avancer et de les faire entrer dans la maison. Le regard de la blonde brillait de joie. Elle se voyait réellement dans cette maison. Elle s'y voyait et elle y voyait une vie avec Sirius. C'était la première fois que son imagination prenait une teinte aussi réelle et elle regardait autour d'elle, émerveillée. Elle se lova contre son homme en souriant, pointant les différents endroits de la pièce à vivre du doigt. « Là, on pourrait mettre le canapé et la télévision contre ce mur. La table ira là et de ce côté, on pourrait mettre une bibliothèque avec quelques uns de tes livres. Je te vois bien en train de lire pendant que je somnole devant la télé. » Un petit sourire coquin s'afficha sur ses lèvres, alors qu'elle se mettait sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille. « Et c'est un bon angle pour ne pas être visible depuis l'extérieur au travers des fenêtres, personne ne pourra nous voir quand je t'arracherais ton livre pour qu'on fasse l'amour », chuchota-t-elle pour lui seul, avant de se tourner de nouveau vers Clarissa. « Allons voir les chambres ! »

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Lun 15 Fév - 12:35
Il lève les yeux au ciel dans un rictus amusé. Il se doute bien qu’elle peut avoir une imagination débordante, d’autant plus qu’elle a eu tout le loisir de l’admirer sous toutes les coutures ces dernières semaines. Autant dire qu’ils avaient attendu, mais qu’ils s’étaient ensuite bien rattrapés. On vous épargnera les détails. Puis, la voici qui se fait tout un schéma mental de la décoration, décrivant le tout à Sirius pour qu’il s’en imprègne. Et il se prête au jeu, bien sûr, en bon bougre qu’il est. Ce qu’il aime le plus, dans la phrase de la chirurgienne, c’est ce ‘on’ qui en dit si long. On croirait déjà que les meubles qu’ils ont chacun de leur côté ne sont plus que les « leurs ». Il hoche la tête, fasciné par l’énergie positive de sa compagne. « L’idée me plait. Mais tu ne le sais pas encore… Mais je ne peux pas lire quand il y a la télé d’allumé. » Il se met à rire bêtement. Il n’avait jamais partagé ce détail, simplement car il ne prenait plus le temps de lire depuis le décès de Nyla. Sa bibliothèque était pleine, pourtant.

De sacrées idées viennent bientôt trotter dans son esprit et le rouge lui monte aux yeux. Clairement, si Clarissa n’a pas pu entendre ce que Lyzianna a prononcé, elle peut tout deviner sur le visage coupable de Sirius. Pas le temps de répliquer qu’on les attend déjà dans les chambres. « Double vitrage. » affirme l’homme en s’approchant des fenêtres. « Il n’y a pas l’air d’avoir trop de bruit. » De belles grasses matinées en vue, donc, bien qu’ils restent à New-York, et pas en pleine campagne. « La question est de savoir si on entend le bruit de la maison à l’extérieur. » laisse-t-il échapper sans se soucier le moins du monde que Clarissa comprenne ses allusions. « Parce que si c’est pour que tous les voisins sachent lorsque tu me gueules dessus. » ajoute-t-il, amusé. Ils n’avaient eu que peu de disputes depuis leurs débuts et ça se terminait toujours aussi vite que ça débutait, le brun n’aimant pas les conflits et se pliant toujours en quatre pour les désamorcer, mais pour autant, ils étaient comme tout le monde, avec des hauts et des bas lorsque leurs boulots leur pesaient trop sur le système par exemple

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Mer 17 Fév - 12:41
Dr FeelGood


Le couple n'avait jamais été avare en blagues et allusions sexuelles débridées et s'ils n'avaient aucun mal à continuer de s'amuser avec ça, leurs bons mots s'étaient irrévocablement teinté de pleins d'autres choses, du fait de la réalité de ce qu'il se passait dans l'intimité de leurs chambres... ou de diverses endroits de leurs habitations. Il fallait bien avouer que maintenant qu'ils avaient fait le premier pas, ils étaient un peu assoiffés l'un de l'autre. Et plus que leur relation charnelle, Lyzianna se découvrait assoiffée de tout cela. De toute l'incongruité d'être ici, au milieu de son futur salon, à apprendre des petits détails « sans intérêt » du quotidien de Sirius. Elle adorait ça. Découvrir que peu importe combien de fois elle passait ses doigts dans ses boucles brunes le matin, ses cheveux étaient indomptables, qu'il se mordait la lèvre inférieur sans en avoir conscience lorsqu'il cherchait à se remémorer quelque chose, sa façon de fredonner lorsqu'il entendait une chanson qu'il aimait... Elle adorait ça.

Ils changèrent d'étages pour aller voir les chambres. La première que leur montra Clarissa était la plus petite, mais possédait déjà une très belle superficie, même pour une chambre d'amis. La seconde était un peu plus grande, mais Lyzianna voyait déjà clairement son bureau là, mais Sirius semblait plus intéressé par les fenêtres. « Parfaite insonorisation intérieure et extérieure », assura Clarissa, faisant rire Lyzianna qui s'approcha de Sirius pour venir se placer dans son dos, entourant sa taille de ses bras et posant sa joue contre l'épaule du jeune homme. Du pouce, elle caressa le ventre de Sirius à travers son haut, tout en regardant à travers la vitre. « A moins que j'ouvre bien grand la fenêtre pour que tout le monde puisse entendre combien je suis en colère contre toi. » Elle rit une fois de plus, avant de se détacher un peu de lui pour regarder la pièce. « D'autant que c'est clairement ici qu'on va se disputer le plus. Je me vois bien mettre un bureau ici, là une bibliothèque pour mes livres d'anatomies et de procédures... Et on pourrait aussi mettre ici une armoire si tu veux prendre des dossiers ici pour travailler. Ça sera notre version à nous de la grande étape du tiroir. » La fameuse grande étape consistant à laisser des affaires et une brosse à dents chez l'autre avait été passé sans aucune réflexion pour eux, parce que le côté pratique l'avait emporté sur toute autre chose... et peut-être un peu aussi l'envie de ne pas se quitter plus tôt que nécessaire, chaque fois qu'ils se réveillaient ensemble.

« Allons voir la dernière », quémanda Lyzianna, sachant d'avance ce qui les attendait dans la "suite parentale". Grande chambre offrant toute la place nécessaire pour un immense lit et quelques meubles, salle de bain privative avec une grande baignoire et vue sur le jardin. En photo, cette chambre avait l'air d'un vrai petit coin tranquille, un paradis isolé. Elle aimait déjà terriblement cette maison et avait hâte de découvrir si jusqu'au bout, cela ressemblait à la maison de ses rêves.

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Sam 20 Fév - 12:44
La tendresse de sa petite femme ne cessait de le faire frissonner malgré les mois passants. Elle avait changé, évolué, et il le remarquait chaque jour, prenant tout de même soin de ne pas lui mentionner par peur de la frustrer, elle qui est si indépendante. Elle avait eu peur, au départ, de ne pas pouvoir lui accorder un amour digne, de ne pas être la petite amie idéale, mais Sirius savait déjà qu’elle avait tort. Le temps avait juste suffi à lui confirmer ce point. « Je ne te connaissais pas encore amatrice de voyeurisme. » Grande gueule qui ne mâche pas ses mots à ses heures perdues, éventuellement, ça oui, un détail qui amusait toujours l’homme qui n’avait jamais eu peur du ridicule. « On travaille déjà beaucoup trop à l’hôpital, Lyz. » Manière de lui faire comprendre qu’il a envie que dans cet endroit, ils puissent prendre du temps pour eux et rien que pour eux, sans penser aux obligations professionnelles ou à tout autre chose. Ils adoraient leurs métiers respectifs, l’un comme l’autre. Ils y sont dévoués corps et âme. Mais justement, ne serait-t-il pas temps de penser un peu à eux en priorité ? Et occultant la présence de Clarissa qui tente de se mettre en retrait autant que possible, Sirius s’embarque dans une conversation bien plus intime. « Cette maison, c’est l’occasion d’un nouveau départ, pour toi comme pour moi au final et l’occasion de commencer à penser un peu plus à nous. » Son ton sonne davantage comme une question nécessitant l’avis de la jeune femme. Il sert son étreinte pour lui montrer qu’il l’aime.

Alors qu’ils se dirigent vers la dernière chambre, Sirius emboitant le pas des deux femmes, il revient sur un mot employé par la blonde quelques instants plus tôt. « Le fameux tiroir… même là-dessus, on ne fait rien comme tout le monde. » Un rire lui échappe. Dire qu’ils sont en train de visiter une maison à deux, parlant comme s’ils allaient y emménager à deux alors que ce n’était même pas le cas. Oui, rien comme tout le monde. Son souffle se coupe quand il entre dans la dernière chambre. « Tu ne mentais pas. » Il n’en avait pas douté, bien sûr. « Elle est incroyable. » Il s’empresse de se diriger vers les différentes portes, donnant sur une salle de bains, petite mais très cosy où ils pourraient faire des cochonneries à profusion, et différents espaces de rangement bien pensés.

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Sam 20 Fév - 22:27
Dr FeelGood


Les contacts physiques en publique avaient été difficile à acquérir pour Lyzianna au début. Pudique comme personne sur ses sentiments, la blonde avait bien du mal à se sentir à l'aise pour les baisers ou les gestes tendres devant d'autres personne. Si elle fanfaronnait sans cesse sur son impudeur sur bien des sujets, les choses romantiques n'étaient pas naturelles pour elle et il lui avait fallu lutter contre bien des instincts pour y parvenir. Mais il fallait avouer que la douceur avec Sirius était quelque chose de vraiment naturel et si elle avait lutté au début pour lui montrer qu'elle n'avait pas honte de s'afficher avec lui, les petits gestes avaient finalement finit par devenir plus simple, plus irréfléchis. Elle aimait sentir sa peau contre la sienne et avait donc aucun mal désormais à lui prendre la main quand ils marchaient, à passer ses bras autour de lui quand ils étaient statiques, à coller sa cuisse contre la sienne quand ils étaient assis.

« J'aime comment ça sonne », sourit-elle doucement à son amant quand il expliqua vouloir voir cette maison comme un nouveau départ, une bulle pour eux, loin de toutes les contraintes de leur profession, un endroit où ils n'auraient qu'à penser à eux.

Ils rejoignirent finalement la dernière chambre, continuant de discuter comme si cette maison était un achat de couple et Lyzianna se surprenait elle-même à ne pas en faire tout un monde. Elle était sereine. Elle voyait un avenir à deux et elle était heureuse qu'ils le voient ainsi, tous les deux. Cela ne voulait pas dire qu'ils allaient emménager ensemble dès demain, loin de là, mais ils savaient qu'un jour, cela arriverait. Parce que oui, plus les semaines avançait et moins Lyz se disait qu'un jour, il regretterait de l'avoir choisi elle. Elle n'était toujours pas sûre à cent pourcent. Elle avait encore cette peur viscérale qu'un jour, il l'abandonne, réalisant qu'elle était le plus mauvais des choix pour son bonheur, mais elle devait se rendre à l'évidence qu'elle aimait l'idée d'un avenir à deux. Ils avaient encore bien des sujets de discussions compliqués (chat, chien et enfants en tête de liste), mais pour le moment, la question ne se posait pas vraiment et l'avenir avait un visage. Peut-être que plus tard, cela ne se ferait plus. Peut-être qu'un jour, il voudrait vraiment des enfants et qu'elle serait toujours incapable de le satisfaire et peut-être qu'alors il réaliserait que oui, elle n'était pas la bonne personne pour lui. Elle finirait par souffrir. Inévitablement. Elle savait déjà qu'une séparation la briserait. Pourtant, elle ne voulait pas y penser. Si cela devait être leur avenir, alors cela le serait, mais en attendant, elle aurait profité de chaque minute de leur histoire. Parce qu'elle les voulait. Chaque minute de leur histoire et la croyance en l'avenir.

La suite parentale était encore plus belle en vrai et Lyzianna sentit son excitation monter encore d'un cran. Malgré tout, elle tenta de garder la tête froide, posant quelques questions importante à Clarissa. Même si la maison était belle, qu'il y avait peu de travaux à faire pour la mettre à son goût et qu'elle semblait parfaite, elle savait qu'elle devait être attentive à toutes les surprises qu'elle pourrait avoir une fois la maison investie. Tout lui semblait parfait. Les défauts étaient mineurs et rien qui ne soit vraiment irrémédiable et pour la chirurgienne qui avait eu beaucoup de déconvenue sur ses dernières visites, la question ne se posait plus vraiment. Sirius semblait valider la maison aussi, alors pour elle, il n'y avait pas vraiment de question à se poser désormais. « Il y a de la compétition pour l'acquisition ? », demanda-t-elle à la jeune femme, toujours discrète dans son coin. « J'ai encore trois visites aujourd'hui et demain, et un couple a fait une offre. Je ne peux naturellement pas vous dire à combien. » Lyz adressa un sourire carnassier et amusé à Sirius. Il y avait de la compétition et Clarissa ne voulait pas rendre les choses si simples. La blonde aimait définitivement bien cette fille. Dommage que leur relation soit sur le point de se terminer. Puis, prédatrice, la jeune femme se tourna vers l'agent et lui adressa à son tour un petit sourire. « Clarissa », l'interpella la prédatrice à l'oeuvre. « Clarissa, ma chère. Nous n'allons pas jouer à ce petit jeu-là. Je sais que vous en avez envie, mais vous savez qu'à la fin, je vais gagner et que vous nous ferez gagner du temps à toutes les deux en me disant exactement ce que j'ai besoin de savoir. Je veux cette maison. Je la veux et je l'aurais. Demandez à mon homme si vous ne me croyez pas, j'obtiens toujours ce que je veux. » Elle savait qu'elle pouvait faire simplement faire une offre au prix, mais si le couple en question le faisait aussi, ce serait dossier contre dossier. Elle devait donc savoir exactement ce qui pouvait lui faire gagner ou perdre la maison.

La femme était une adversaire redoutable. Elle le savait. Mais au final, Clarissa avait surtout besoin d'une belle vente pour obtenir son cachet. « A offre égale, votre dossier est en tout point le plus favorable, mais deux des familles qui ne se sont pas encore positionnées ont les moyens pour faire une offre au prix de vente », lui avoua finalement Clarissa, scellant leur sort ainsi. « Très bien », souffla Lyz, se détournant pour revenir près de Sirius, lui prenant à nouveau la main, accrochant l'autre à son bras. « Alors faites cette offre. »

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Sam 13 Mar - 20:27
Sirius devient presque inexistant dans la suite des événements. Lyzianna semble avoir pris sa décision et le petit jeu de négociation qui s’en suit avec Clarissa amuse le psychiatre au plus haut point. Il y a encore un an, c’était lui qui était dans la position, en face de Mademoiselle Crowley. Il prenait un malin plaisir à la faire sortir de ses gongs, certain qu’elle marcherait toujours dans ses combines. Pire, elle courait dedans, en général ; mais elle s’était avérée être une adversaire hors pair, au point qu’elle parvenait à l’excéder, même s’il finissait toujours par en redemander. Ils se rendaient dingues, l’un et l’autre, pas de la même manière qu’aujourd’hui, mais dans le fond, c’était sans doute déjà un signe.

Les souvenirs lui reviennent en tête et il sourit. Oui, il sait que Clarissa n’a aucune chance face à Lyz, et il hoche la tête pour approuver les paroles de sa belle, lorsque celui-ci le mentionne. Il ne se mettra pas en travers de son chemin, c’est clairement trop dangereux. Il tient à sa vie quand même… « Un conseil, donnez-lui ce qu’elle demande ! » ajoute-t-il tout de même pour appuyer le tout, prenant un air faussement désespéré, comme s’il était prisonnier de cette femme qu’il aime tant.

Clarissa finit par céder et Sirius n’a pas besoin de regarder sa compagne pour savoir à quel point elle trépigne de l’intérieur. Elle a toujours aimé gagner. Et plus le combat est rude, plus elle est contente. Il n’y a qu’avec lui, qu’elle avait fini par lâcher prise, mais bien parce qu’il était persévérant et qu’il avait réussi à trouver la faille au fond d’elle. Ce qu’elle ne savait pas à l’époque, c’est qu’elle gagnerait en qualité de vie et en bonheur, en ayant Vandesky à ses côtés jours et nuits. Il lui souffle tout de même : « Tu es sûre de toi ? Tu ne veux pas prendre la nuit pour réfléchir ? » Il a toujours été prudent, Sirius, surtout en ce qui concerne quelque chose d’aussi important que l’achat d’une maison. Mais bien sûr, il ne veut pas gâcher le bonheur de la belle, et il pense qu’elle a raison de se lancer. Il s’y voit, dans cette maison. Parfaitement.

« J’imagine que je t’invite au restaurant pour fêter ça ? » Une soirée qui finirait dans un lit commun pour sceller le tout de la meilleure manière qui soit. « Mais en attendant, on devrait aller faire le tour du quartier plus en profondeur pour s’imprégner des lieux ! Clarissa te tiendra sans aucun doute très rapidement au courant. N’est-ce pas Clarissa ? Vous n’allez tout de même pas la faire attendre ? Parce que je ne tiendrais pas longtemps avec une Lyzianna stressée… » Il se met à rire. L’agent immobilier leur confirme qu’elle fera tout pour obtenir une confirmation des vendeurs très rapidement et le tour est joué.

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Jeu 18 Mar - 13:59
Dr FeelGood


Elle était satisfaite. Même plus que satisfaite. Heureuse. Elle aurait la maison, mais surtout, elle venait de gagner un petit combat. Certes, elle était victorieuse dès le début, tout l'intérêt de Clarissa étant qu'elle fasse une offre la plus intéressante possible pour l'agent immobilier, mais qu'importe. Il n'y avait pas de petite victoire. La chirurgienne avait été éduquée en ce sens. Le droit à l'échec n'était pas vraiment permis dans son système. La seule exception qu'elle n'avait jamais faite était un échec qu'on pouvait qualifier de relatif. Elle avait perdu son pari, mais elle avait gagné son homme. D'aucun diraient sans doute que ça n'était pas vraiment un échec, mais pour Lyzianna, elle avait quand même perdu son pari et en était plus que ravie.

Prudent, le brun voulu s'assurer qu'elle était sûre d'elle, alors qu'elle donnait son offre, mais oui, elle l'était. Elle se voyait dans cette maison. Mieux encore, elle LES voyaient dans cette maison. Tous les deux. Ensemble. Une chose qu'elle n'aurait jamais cru possible. Elle rit en voyant Sirius prendre les choses en mains, intimant Clarissa de ne pas la laisser trop longtemps sans réponse pour la maison. Après avoir promis, la jeune femme les fit sortir de la maison et les quitta, les laissant sur le perron pour aller honorer son prochain rendez-vous. De nouveau seul avec Sirius, Lyzianna se pendit à son cou, l'embrassant passionnément. « Continuer à faire le tour du quartier, restaurant... Vous êtes dur en affaires, monsieur Vandesky ! » Elle rit, se hissant sur la pointe des pieds pour venir lui murmurer à l'oreille. « Là, tout ce dont j'ai envie c'est qu'on fasse l'amour. La maison, nous imaginer dans cette baignoire, gagner contre Clarissa... Tout ça m'a tellement excitée... » Elle était comme ça, Lyz. Gagner un combat ou réussir une opération délicate lui donnait toujours des envies de sexe. Elle avait eu peur de perdre ça avec Sirius, le sexe après la victoire étant auparavant un moyen pour elle de faire redescendre ses émotions trop fortes, le plaisir et la joie qui auraient pu la déconcentrer pour la suite de sa journée. Loin d'amoindrir ses désirs, Sirius n'avait que décuplé cette excitation dans laquelle elle ne cherchait désormais que plus d'euphorie. Elle se shootait au bonheur et il était son plus grand dealer. (Encore plus cliché, Crowley ? Allez, je sais que tu peux le faire !)

Un peu calmée par sa petite voix intérieur coincée, elle soupira, roulant des yeux avant de redescendre sur ses pieds, attrapant la main du jeune homme. « Tant pis, j'essayerais d'être patiente. Allons nous promener », dit-elle finalement, le tirant avec elle pour qu'ils quittent définitivement la maison pour, elle l'espérait, pas bien longtemps.

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