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Beautiful disaster (Tobias)

@ Invité

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Jeu 18 Fév - 19:36
Il y a de ces projets qui se passent indubitablement mal. Dario est un habitué des projets ambitieux et des sculptures conséquentes. Artiste qui voyage à travers le monde pour des expositions, chantiers et autres shooting photo où ses installations sont demandées. Des partenariats avec de grands hôtels du monde entier ou encore quelques grandes marques. Il n’a pas à se plaindre, sa vie personnelle est à la hauteur de tout ce qu’il a toujours souhaité. Pourtant parfois, les ombres planent au dessus de quelques projets, notamment lorsqu’il n’est pas le seul, avec toute son équipe, à gérer la logistique de l’installation. S’il évolue de base comme Freelance, forcé d’avoir fait un partenariat avec toute une équipe qui l’aide dans les installations et le technique de ces dernières, là où lui gère surtout l’aspect créatif, bien qu’il mette la main à la patte.
Aujourd’hui est un de ces jours noir, où rien ne semble se dérouler comme prévu. L’installation est massive, organisée pour un évènement mondain dans le patio couvert d’un hôtel de luxe du centre ville. L’endroit est super, entre raffinement et excellence et aux yeux du sicilien, tout droit être parfait. Surtout qu’il s’agit ici de son premier contrat avec l’établissement. Donc le besoin de faire bonne impression est encore plus présent. L’exigence à son paroxysme et ses nerfs mis à rude épreuve alors qu’il se pince l’arrête du nez lorsqu’un de ses employés vient lui annoncer qu’une des livraisons a été endommagées et qu’il va devoir donc réaliser la même chose, dans un court laps de temps, avec une belle cargaison de fleurs en moins, qu’il va d’ailleurs devoir trier.

Dario soupire, alors que l’employé retourne à sa besogne et le laisse là, encaisser le choc de la mauvaise nouvelle. Passant une main dans ses cheveux courts, boucles disciplinées dans une coupe qu’il estime plus propre et plus éloigné de son côté bohème originel. Coupe faite d’ailleurs post-Leone, et ce besoin de renouveau alors qu’il se lance de nouveau dans un couple qui petit à petit s’établit de façon stable. S’ancre dans une normalité d’habitude douce qui sont un réveil pour son coeur endormi. Mais le chirurgien n’occupe pas ses pensées, entièrement focalisées par son travail et tout ce qu’il reste encore à réaliser.
Perdu dans ses réflexion, Dario se frotte le menton, n’ayant pas vraiment réalisé que quelqu’un l’a rejoint, jusqu’à finalement avoir la sensation qu’une réponse de sa part est attendu. C’est donc à ce moment là qu’il se tourne vers Tobias, reprenant ses esprits. « Hein ? Quoi ? Excuses moi j’étais dans mes pensées je viens d’avoir une mauvaise nouvelle » Explique t-il, embarrassé et agacé. « La cargaison de cyclamen a été endommagée en route je… » Il soupire de nouveau, pince les lèvres. « Je ne sais pas trop comment on va faire sans, il faut que j’aille voir » Renchérit-il avant de réaliser que Tobias ne lui a toujours pas posé sa question et qu’il attend probablement. « Excuses moi, je râle mais je n’ai même pas entendu ta question, qu’est-ce qu’il se passe ? » Demande t-il enfin, priant silencieusement qu’aucune autre mauvaise nouvelle ne s’additionne au retard pris et à la livraison endommagée, faisant petit à petit grimper son stress.

@Tobias Owens

@ Invité

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Mer 10 Mar - 20:21
Chaque petite impression se retrouve amplifiée à mesure que l’agacement grandit. En fait, tu peux le voir aisément à la façon dont le regard se courrouce pour la moindre remarque désobligeante que les gens se font les uns avec les autres. Ce climat là il te plait, en quelque sorte il t’oblige à travailler dans la confusion et la rapidité et d’une certaine manière c’est une autre façon pour ton addiction sévère de récupérer quelques bribes d’adrénaline. Un soupçon léger de cette tachycardie que tu ressens au bord du précipice et la même sensation grisante de pouvoir voler comme les oiseaux. Ici bien sûr, rien de tout ce monde voltigeur et des aléas des gratte-ciels si ce n’est la tension significative de ton collaborateur pour l’occasion.

C’est un homme que tu connais dans deux univers qui peuvent se répondre l’un est l’autre si on prête l’oreille du moins. La première fois, il s’agissait d’une formation autour de ce que tu connais le mieux, les fleurs. La seconde était l’occasion d’entreprendre des caresses quelques peu différentes et sur des épidermes parfois tout aussi fragiles. Des relations courtes, sauvages, délicieusement parfumées et qui laisse un goût d’épices sur la langue. Après tout, ça n’a jamais été très important depuis la mort de Leo que tes conquêtes s’envolent au vent, s’égrainant avec le temps. Tu n’aimes pas moins ces étreintes, elles sont presque aussi précieuses que tout le reste. D’une certaine manière, Dario l’a été, il t’a aidé à voguer sur le plaisir, la délicatesse et les soupirs d’union. On offre toujours une part de soi dans ces étreintes, plus ou moins grandes certes, mais toujours un petit quelque chose.

En repensant à tout cela, tes mains s’affairer sur les pétales qui semblent un peu malmenée par les températures et les changements. Le transport ne s’est pas passé correctement, tu l’as entendu plusieurs fois et imperturbable tu t’es contenté de garder les écouteurs arrimés à tes oreilles, écoutant les douceurs harmoniques d’une flûte de pan en t’occupant de ta besogne. Non, définitivement, tu ne partages pas la sensation écrasante de la pression, pas comme tout le monde ici présent. Plus l’agacement se fait sentir plus ton irradiation de bonheur grandit, un sourire solaire aux joues et les mains dessinant les contours d’une composition florale gigantesque.

Lorsque tu vois Dario passé une nouvelle fois après la centième fois qu’il fait les cent pas dans l’heure, ton sourire s’efface quelque peu pour venir le rejoindre, délaissant les fleurs à leur sort. Elles n’iront nulle part. L’ignorance que tu reçois ne de vexe même pas et tu rejoins donc Dario. Lorsqu’il te remarque enfin, tu penches la tête sur le côté, un sourire espiègle aux lèvres figeant tes yeux azur dans son regard. Le stress est visuellement présent dans le langage non verbal, la tension des épaules, la crispation de la mâchoire et la sensation que le corps de cet homme est fait intégralement d’un seul tenant. Plus de souplesse, pourtant, il sait qu’il l’est un minimum. Plus non plus un sourire, pas même dans les yeux.

Prenant lentement le chemin de la discussion, tu ouvres délicatement ton sourire pour murmurer malgré le brouhaha ambiant :

« Suis moi. C’était pas une question. – bien sûr, le ton est un peu entreprenant et autoritaire, le moment malvenu mais déjà  il se saisit de sa main pour s’éloigner du patio de l’hôtel, les éloignant d’emblée des cinq questions qui étaient  déjà adressées à Dario, des deux coups de fil qu’il a entendu, des trois personnes qui s’exclamèrent qu’ils ont besoin de plus de temps. Tout cela pour arriver dans un petit salon privé.

Aussitôt tu relâches sa main, trop respectueux du consentement et tu lui tends un verre d’eau délicatement :

« Tu n’as rien bu depuis trois heures, c’est inutile de s’angoisser pour ce qu’on ne peut pas prévoir ou changer tu le sais ? – le ton n’est pas tellement suffisant ou moralisateur, plutôt doux, optimiste, comme un enfant qui dirait quelque chose d’évident à un adulte qui a oublié l’essentiel. Et l’essentiel est là, juste dans la petite fleur qu’il lui tend, pas extraordinaire, mais un peu abimée quand même – même avec des fleurs abîmées on peut faire des choses fantastiques. Laisse-moi t’aider. »

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