La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

(ruby) i don't care if it hurts i wanna have control

@ Invité

avatar
   
#
Dim 21 Fév - 11:31

Jules a besoin de se tenir occupée pour ne pas vraiment réfléchir. Cela fait un moment qu'elle n'a pas mis les pieds au LGBT Center pour une raison indépendante de sa volonté, son entreprise qui a fleurit et où elle avait passé le plus clair de son temps libre pour s'occuper de la paperasse, puisqu'elle avait peu confiance en son employée qui était soi disant, une experte en matière de paperasse mais Jules avait été obligée de repasser derrière elle, alors elle s'en était chargée elle-même, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est-ce pas ? C'est ce qu'elle se disait en tout cas. Mais aujourd'hui, elle avait laissé les rênes de la boutique et elle avait décidé de venir faire un tour au LGBT Center pour aider. Aider à tracter un peu pour le prochain événement, son téléphone quand même toujours à portée de main au cas où et elle en avait profité pour boire un café avec Debbie qui était dans le coin. Cela lui faisait plaisir à la rouquine de passer du temps ici, parce que ça lui manquait un peu. Elle avait été bien trop occupée à essayer de recoller les morceaux de sa vie, vie qui semblait être sortie tout droit d'une série dramatique ces derniers mois et dont le titre serait sûrement men are trash, mais elle avait retrouvé l'envie Jules et c'était ce qui comptait. Alors qu’elle continuait de tracter, son téléphone se mit à sonner et elle soufflait en levant les yeux au ciel, elle s’éloignait un peu et elle commençait à monter en pression. Elle claquait sa langue contre son palet pour montrer son désarroi, se pincer l’arête du nez avant d’accepter un rendez-vous de dernière minute, parce que la mariée a de nouvelles directives et qu’elle veut traiter avec la directrice d’agence. Bien évidemment. Elle pourrait déléguer Jules, mais elle n’en a pas réellement envie. Alors elle se le note dans l’agenda de son téléphone avant de reprendre le tractage et, lorsqu’ils ont terminés, elle se dirige vers les toilettes pour femme, histoire de se donner une bonne figure, retoucher son rouge à lèvres et se recoiffer un peu. On ne va pas à un rendez-vous professionnel complètement débraillé. Surtout que ce fameux rendez-vous a lieu chez Jojo’s pour une raison qu’elle ignore mais elle préfère encore cela plutôt que devoir retourner au Park Avenue sans rien d’autre qu’un café dans l’estomac. Quand la porte s’ouvre, elle ne peut que lever les yeux au ciel face à la personne mais elle ne dit rien, se regarde dans le miroir, lisse sa jupe crayon et passe une main dans ses boucles pour les discipliner avant de tout ranger dans sa pochette, puis dans son sac à main. Le regard qu’elle sent sur elle ne lui plaît pas des masses mais elle tente de faire abstraction et prononce d’une voix un peu sèche « Ferme la bouche, tu vas te déboîter la mâchoire darling. » avant de se tourner vers elle pour la regarder de haut en bas « La seule chose qui ne m’avait pas manqué avec le fait de venir ici c’était de te croiser toi et ton regard de bovin, au bout d’un moment je vais croire que t’es amoureuse de moi a toujours être derrière mon cul quand je suis dans les parages. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 21 Fév - 19:11
Oups, il semblerait que j'ai encore fait une nuit blanche. Elles se multiplient les nuits blanches, ou celles durant lesquelles je ne dors que très peu. Mais j'arrive généralement bien à le cacher. Un peu d'anticerne le matin et personne ne se doute de rien. C'est ce qu'on appelle the power of make up, et même si je ne suis pas experte en la matière, j'arrive toujours à couvrir mes cernes. Mais j'ai pas fait exprès de ne pas dormir, cette fois c'était pas prévu. C'était déjà le début de soirée lorsque je suis rentré du boulot, et loin d'être fatiguée, je me suis lancée dans le ménage de mon appartement. Minuit et demi, j'ai décidé que c'était l'heure idéale pour tourner une vidéo déjà écrite depuis quelques jours, et le reste de ma nuit, je l'ai passé à faire un peu de montage pour celle qui sortira dans deux jours. Au moment où j'ai levé les yeux de mon écran d'ordinateur, je me suis rendue compte qu'il faisait déjà jour. Mais je m'étais portée volontaire pour tracter au LGBT Center, et hors de question pour moi de manquer à un de mes engagements. Bien sûr, avant de venir, j'ai pris le soin de prendre une douche et de changer de tenue, parce qu'il faut savoir que c'est pas un truc que je fais forcément dans ces cas-là. Mais je prends toujours une douche avant d'aller au centre, je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça.
Là où certains seraient épuisés à ma place, je pète étrangement la forme. Le seul souci ? Ma vessie pleine qui ne demande qu'à être soulagée en arrivant au centre.  Ben oui Ruby, tu as du boire dix tasses de thé cette nuit, pas étonnant que l'envie de pisser soit plus forte que toi. Sans plus attendre, je me dirige vers les toilettes et pousse la porte. Mon cœur fait un bond, et je serre le poing, je pensais qu'elle avait déserté l'association, celle-là. Non regardez la jouer à la poupée devant le miroir des toilettes, mais plus rien ne me surprend de sa part, though. « Désolée, je ne m'attendais pas à croiser La Méchante Reine ici. » Un long soupire plus tard, alors que je me dirige lentement vers une cabine, je m'adresse à elle d'une voix presque chantonnante. « Miroir, mon beau miroir, diiis moi qui est la plus belle ! » Je suis sur le point de rentrer dans la cabine pour faire mon affaire quand je me stoppe net. Ce qu'elle m'a dit ne me plait pas, et je ne me laisserai pas faire. Je ne me laisse jamais faire. « Mon regard de bovin ? Non mais tu t'es vue ? Tu sais, c'est pas un miroir magique, tu ne pourras pas faire de miracles. » Bon, okay, c'est petit. Mais je suis prise au dépourvue, je ne la supporte pas la Ainsworth avec ses grands airs. « Et d'ailleurs, moi ce que je constate dans tout ça, c'est que tu retiens beaucoup quand je suis derrière ton cul et quand je ne le suis pas. On dirait bien que c'est toi qui fait une fixette sur moi. » Pas que j'aimerais bien, qu'elle fasse une fixette sur moi. Non, rien qu'en évoquer l'idée, ça me dégoûte. Ew.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 4 Mar - 12:11

Retrouver un semblant de vie normale, retrouver les gens qu’elle apprécie sans réellement savoir pourquoi elle s’est éloignée d’eux. Princesse qui avait eu besoin de remettre de l’ordre dans son royaume. Princesse qui avait eu besoin de se ressourcer loin de tout le monde, rentrer avec une gueule de bois monumentale dès que cela était possible. Mais la vie continue, elle le sait. La vie a continué après la mort de son frère, la vie a continué après le départ de Castiel, la vie continuera toujours. Il ne faut pas s’arrêter à des coups durs. Jules encaisse, elle encaisse depuis bientôt 20 ans, alors pourquoi n’encaisserait-elle pas les petits obstacles que la vie lui met devant elle sans aucun répit. Alors c’est pour ça qu’elle avait retrouvé le chemin du centre mais ce qu’elle n’avait pas prévu, par contre, c’était de retrouver Ruby. Ruby qui avait visiblement une dent contre elle et Jules n’en savait aucunement la raison. Mais en avait-elle quelque chose à faire ? Non. Elle pouvait bien s’énerver toute seule si elle le désirait, Jules rentrait dans son jeu juste par pur amusement, juste pour se distraite le temps d’un instant parce que ça la faisait marrer de voir Ruby qui s’échinait à essayer de la toucher alors que ça ne lui faisait strictement rien. Mais il y a des fois où elle en a juste assez, fatiguée, las de se battre et de devoir se justifier et où elle attaque, elle montre les dents, simplement. Quand elle réplique, Jules se pare de son plus beau sourire hypocrite et tape des mains avec lenteur avant de la regarder « Tu penses peut-être que j’en ai quelque chose à faire ? Spoiler alert, je m’en tape. Et attaquez sur le physique, hm. Ne joue pas sur ce plan là, chérie, je suis plus forte que toi si je le veux. » sourit-elle avant de ranger ses affaires dans son sac et de se tourner vers elle en ricanant avec retentissement « Moi ? Faire une fixette sur toi ? » Elle tente de se calmer un peu et secouer la tête négativement avant de la regarder une nouvelle fois de bas en haut « Oui… Oui tu as raison. TU veux savoir pourquoi je fais une fixette comme ça ? Parce que j’ai rêvé qu’on s’envoyait en l’air toutes les deux. » Elle se rapproche un peu de Ruby, le regard baissé, la langue qu’elle passe sur ses lèvres avant de se la mordre et de la regarder « Dans ces toilettes plus précisément… C’est pour ça que je ne venais plus… Parce que j’avais trop peur de te croiser… » Et elle se recule en pouffant de rire et en la regardant « Ce n’est pas moi qui a commencé les festivités, ce n’est pas moi qui suis monter sur mes grands chevaux la première fois que tu m’as vu. Alors arrête de prendre pour tes réalités Darling, je n’aimerais pas te briser le coeur. »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 11 Mar - 18:01
Il a fallut que je tombe sur elle, après une nuit blanche à bosser d'arrache pied. Ca fait maintenant plus de vingt quatre heures que je suis réveillée, mais je ne flanche pas, parce que je dois au moins encore tenir jusqu'à la fin de la journée. Je ne me pleins pas, c'est de ma faute si je ne me suis pas autorisé une sieste la nuit dernière, mais je me connais, et je sais que si je veux être en forme, soit il faut que je fasse une nuit complète, soit rien du tout. Quand on dort que deux heures on se réveille plus fatigué qu'autre chose.
A ce moment-là, les bras croisés, debout devant la Jules, je dois puiser en moi, dans tous les recoins de mon être pour tenter de garder un regard de marbre. Mais il faut dire que Jules sait y faire, et que les quelques mots qu'elle prononce tapent dans le mille. Ah, ce que j'aurais aimé ne pas la croiser, ne plus jamais entendre sa voix qui fait faire des bons à mon pauvre cœur de pierre. Ah, ce que je la déteste, la Ainsworth avec ses grands airs, celle qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. A chaque fois que je la vois, ou même pire, que j'entends parler d'elle, je saute sur l'occasion pour dire quelque chose, la critiquer, balancer quelque chose de mauvais, de haineux. C'est plus fort que moi, c'est comme si mon cerveau ressent le besoin de prouver aux personnes autour de moi la haine que je ressens pour la petite bourge est profonde. Je crois que quelque part, Jules représente tout ce que je déteste: la richesse, la bourgeoisie, les petites princesses. « Hein ? » Je me pince les lèvres quand elle s'approche de moi, c'est un simple TOC. (n'est-ce pas ?) Impossible pour moi de répliquer tout de suite, d'ailleurs, je la regarde s'éloigner et mon visage a probablement perdu une bonne partie de ses couleurs. Elle ne sait rien, elle bluffe, et j'en suis certaine. Le silence a presque eu le temps de s'installer tant je suis longue à la détente après tout ça, mais je veux toujours avoir le dernier mot. « Tu viens de l'avouer toi même, ce sont tes rêves, pas les miens. » Allez, Ruby, tu ne peux pas te laisser déstabiliser, par une pimbêche dans son genre. « Et pour le coup, je t'aurais bien dit que ça pouvait s'arranger, mais une grande dame comme toi ne pourrait pas se contenter des toilettes du centre. » Je rentre dans son jeu, on tente la psychologie inversée, parce que... why not ? Je fais mine de regarder ma montre, et soupire longuement. « J'ai à peu près quinze minutes. Et j'me dis que tu vas continuer de faire de drôles de rêves si ça continue comme ça. » La conversation prend vraiment un tournant que je n'aurais pas vu venir, mais ma proposition n'en est pas vraiment une. Je me dis qu'à ces mots, elle va probablement partir, et que je n'aurai plus à voir sa tête de la journée. Je veux reprendre la main, garder le contrôle. Même si je sais qu'elle aussi, elle aime toujours avoir le contrôle de la situation. M'enfin bon, il ne faut pas jouer à ce jeu-là avec moi.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 14 Mar - 20:53
La princesse touchée dans son égo. Jules ne la supporte pas tout comme Ruby ne supporte pas la rouquine. Et elle ne sait même pas pourquoi. Mais elle ne cherche pas à savoir parce que Ruby l’agace avec ses grands airs qu’elle semble vouloir se donner. Ses grands airs qu’elle semble vouloir obtenir en pensant qu’il faut rabaisser les gens pour les obtenir. Mais seul Jules y parvient, elle le sait. Il ne peut y en avoir deux comme elle et une pâle copie de sa personne ne l’intéresse pas. Gamine désabusée qui ne sait pas vraiment comment réfléchir. Et à défaut de l’envoyer bouler, Jules trouve un terrain d’amusement en quelques instants « Ne fais pas semblant de ne pas avoir compris darling » prononce la rousse d’une voix presque sensuelle teintée d’une pointe d’amusement. Et elle s’éloigne parce que c’est plus amusant, pensant qu’elle a réussi à la faire taire pour de bon, mais visiblement non. Elle se pince alors les lèvres avant de rire à gorge déployée pour faire volte face et regarder la blonde en face d’elle. « Je sais Ruby. » Que sait-elle ? Elle n’en sait rien, elle bluffe, coup de poker pour voir son visage se décomposer un peu plus. Jules opte pour un visage teinté de nonchalance alors qu’elle fait une petite moue et elle hausse les épaules « Oh tu sais, je m’accommode d’un rien. » explique t-elle en se rapprochant, le bruit de ses talons qui brise le silence alors qu’elle se rapproche dangereusement de Ruby. Et elle la regarde, ses yeux céruléens qui se plantent dans ceux noisette de la blonde alors qu’un doigt attrape une mèche de cheveux qu’elle enroule autour de son index et elle se rapproche, tout près des lèvres de la blonde, et elle s’arrête à quelques millimètres, là, tout proche comme si elle allait l’embrasser. « Parfois il faut prendre la main pour que les rêves deviennent réalité tu ne penses pas ? » demande t-elle, sans bouger alors que son index glisse le long de la clavicule et qu’un sourire en coin se dessine sur les lèvres avant qu’elle ne se recule vivement « Mais puisqu’il paraît qu’une grande dame comme moi ne peut pas se contenter des toilettes du centre alors. » Elle se regarde une nouvelle fois dans le miroir avant de regarder Ruby à travers ce dernier et prononce « Mais tu sais que ça peut toujours s’arranger. »

@ Invité

avatar
   
#
Sam 20 Mar - 19:06
« Je sais Ruby. » Je l'observe avec des yeux ronds, mais il est hors de question pour moi de flancher. Pas face à elle. Je garde le menton relevé, le torse bombé, et je fais de mon mieux pour ne pas laisser retomber le petit sourire narquois qui est dessiné sur le coin de mes lèvres. Elle ne sait rien du tout, c'est impossible, je ne laisse jamais rien paraître. Tout ce que je fais c'est aboyer quand sa superbe présence se fait ressentir. Je passe mon temps à la critiquer, à la fusiller du regard. Ne me dites pas que c'est trop ? Justement, ma couverture est-elle tombée à l'eau à force ? Non, non non. J'y crois pas. Je force un rire jaune, je fais rouler mes yeux vers le ciel. Je ne rentrerai pas dans son jeu. Et elle se rapproche.
Et pourtant, je ne bouge pas.
Elle continue de parler, je sais ce qu'elle essaye de faire. Elle sait vraiment. Elle veut me faire craquer, pour se moquer de moi ensuite. C'est sûr, elle veut que j'approche encore plus mes lèvres des siennes, pour me rire au nez.
Et pourtant, je ne réponds pas. Au jeu du regard, elle a gagné, parce que mes yeux ont brièvement changé de direction, j'ai failli flanché en regardant son sourire. La proximité n'a duré que quelques secondes, durant lesquelles je veux rester stoïque. Jules s'éloigne, et j'ai l'impression de, enfin, pouvoir respirer de nouveau. Comme si mon souffle avait été coupé par une force invisible, un court instant. Je dois reprendre le contrôle, je dois me ressaisir. Dis quelque chose, Ruby, putain. « Je me demande si certains rêves ne devraient pas rester dans nos imaginations. » Pourquoi  je dis ça moi ? C'est pas du tout le moment de semi avouer quoi que ce soit Ruby. Elle gagne là, elle a ce qu'elle veut. Elle me déstabilise. Alors je cligne des yeux, comme pour reconnecter mon cerveau avec ma parole, parce que j'ai la nette impression que celui-ci a été complètement endommagé par la proximité soudaine. Je vois son reflet dans le miroir, et putain c'qu'elle est belle.
Concentration, reconnexion. « Alors je suppose qu'on s'arrangera, un de ces quatre. » Que je tente avec un nouveau sourire en coin, faut croire que l'ancien s'était bel et bien effacé quelques secondes. « La prochaine fois, peut-être. » Je la regarde à travers la glace, et après m'être pincé les lèvres, je me retourne vers la cabine dans laquelle j'allais entrer au début, pour m'y enfermer.
Pfouuu. Je souffle un grand coup. Qu'elle ne me refasse plus ça, parce que je vais finir par vraiment craquer la prochaine fois.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 21 Mar - 14:11
Elle n’avait jamais apprécier ni même tolérer le ton que prenait Ruby avec elle la plupart du temps. Jules ne comprenait pas son engouement à lui parler de la sorte et à la détester. Elle n’y était pour rien, la rouquine, elle n’avait rien fait. A part peut-être sortir avec son cousin mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? De toutes façons, Aidan lui avait brisé le coeur et quand bien même leur relation était plus cordiale désormais, la blonde devait se faire à l’idée que Jules sortait bien avec qui elle voulait, cousin ou non. Mais elle aime s’amuser Jules et quand elle voit l’état dans lequel se met la blonde alors qu’elle est près d’elle, elle n’en trouve pas moins qu’un jeu. Un simple jeu pour s’amuser avant de reprendre ses activités. Elle s’attendait à ce que, cependant, Ruby morde à l’hameçon mais ce n’est pas le cas, elle en serait presque déçue. « Dans nos imaginations ? » demande Jules avec une pointe d’amusement dans la voix. « Donc dans la tienne aussi ? » Elle joue sur les mots, tire sur la corde sensible avec un amusement qui n’amuse sûrement qu’elle, comme à son habitude. Et elle rit Jules, elle rit avant de pincer ses lèvres « Parce que tu penses qu’il y aura une prochaine fois ? » C’est absurde cette situation, la rousse en a conscience mais elle ne peut s’empêcher de continuer à jouer, à s’amuser avec elle. Parce que c’est ça, c’est amusant. Terriblement amusant. Quand Ruby s’échappe et s’éloigne, Jules réfléchit. Est-ce qu’elle devrait rester ici ? Ou partir ? Après tout, elle n’a rien d’autres à faire dans les toilettes, elle en a terminé. Elle regarde l’heure et se rend compte qu’elle a encore envie de s’amuser, alors elle s’appuie simplement et l’attend, les bras croisés, qu’elle sorte. « Tu viens chez moi ce soir ? » Proposition stupide, et surtout puérile, vu la conversation qu’elles ont eu quelques minutes auparavant, mais Jules veut toujours avoir l’ascendant, toujours. « A moins que tu ne te dégonfles et que la prochaine fois n’arrive jamais. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 21 Mar - 20:27
Non mais je rêve ? Madame la méchante reine n'est toujours pas partie ? Je crois même... qu'elle attend ? Je peux même pas pisser en paix ? Faut dire qu'après tout ça, l'envie m'est passée.  Je ne saurais pas expliquer quand tout à commencé, avec Jules. Est-ce que je l'ai détesté la première fois que je l'ai rencontrée, quand elle s'est mise en couple avec mon cousin ? Ou est-ce que c'est venu après ? On n'a jamais trop discuté, faut dire que du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais été vraiment sympa avec elle. Elle représente tout ce que je déteste, je suppose. Je me mors la lèvre inférieure derrière la porte, je ne vais jamais me sortir de cette situation, et je sens qu'elle ne va pas me lâcher la grappe. Alors je rouvre la porte de la cabine, presque brutalement, presque énervée. J'appuie une épaule contre l'huisserie de la porte, j'observe Jules de haut en bas, un sourcil haussé. « Et si je viens, tu fais quoi ? » Je fais quelques pas vers elle et croise les bras, il est hors de question pour moi de reproduire la situation que quelques minutes auparavant, cette fois-ci, je garde le contrôle. Cette fois-ci, c'est moi qui mène la danse. « T'aurais l'air con, princesse. » Encore quelques pas de plus, plus lents, plus contrôlés. Je suis maintenant presque aussi proche d'elle que tout à l'heure, et j'en ai des frissons mais je tente de garder un visage stoïque. Pourtant, mes lèvres me brûlent, et pour le coup, je sais déjà que je vais flancher. « Puisque Madame peut faire des concessions, qu'est-ce que tu dirais si je t'embrassais, là, Ainsworth ? » Partisane de "on n'embrasse pas quelqu'un sans lui demander son avis", je prends les devants, en lui posant la question. Une part de moi est impatiente de connaître la réponse à la question, mais l'autre est complètement effrayée. J'ai passé toutes ces années à refouler mon attirance pour Jules, mais maintenant, je suis clairement démasquée. Qu'elle me rit au nez ou pas, je garderai la tête haute, et j'assumerai. C'est ça, le problème d'agir avant et de ne réfléchir qu'après.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 28 Mar - 18:40
Cette tension qui émane de la pièce pourrait électriser quiconque se décide à entrer. Deux lionnes prêtes à se sauter dessus, deux lionnes prêtes à en découdre. Et elle sait Jules qu’elle risquerait sûrement de s’en mordre mais les doigts, mais elle s’en fout. Parce qu’elle a toujours été comme ça Jules, ne jamais se poser de questions, ne pas se prendre la tête. Alors à sa question, son air passablement énervée et son ton bien trop dur, Jules hausse les épaules avec nonchalance « Qu’est-ce que je ferais ? » demande t-elle, comme si elle avait besoin qu’elle répète la question une fois de plus « Tu n’as pas envie de savoir Darling. » Jules la regarde qui avance, ses propres bras qu’elle croise sur sa poitrine, son pied qui tape frénétiquement sur le sol, signe d’impatience. « L’air con de ? » demande t-elle, les sourcils haussés, la moue bien trop sûre d’elle qui se dresse sur le visage. Et Jules ne peut s’empêcher de rire à sa question alors qu’elle la laisse s’approcher, son regard céruléen qui ne vacille pas, elle regarde Ruby qui s’approche, comme un félin près de sa proie et elle se mord la lèvre inférieure, sa langue qu’elle passe sur ses lèvres. Et elle arbore une moue nonchalante, ses lèvres qui forme une petite moue et elle répond d’une voix amusée « Et bien tente, tu verras ce que je pourrais faire. » explique t-elle, parce qu’elle veut qu’elle fasse le premier pas Jules. Mais elle sait qu’elle ne reculera pas. Elle veut comprendre Jules ce qui anime Ruby, sa haine, son mépris. Elle veut comprendre. Et son doigt qu’elle fait courir sur la clavicule de Ruby, là toute proche, leurs visages si proche, elle a envie de l’embrasser de faire le premier mais elle ne fait rien. Elle veut que Ruby le fasse, parce que c’est elle qui a instigué tout cela. Alors elle voulait voir jusqu’où irait Ruby pour. Le jeu, parce qu’elle, elle pouvait aller très loin. Mais ça Ruby devait sûrement le savoir, si elle la connaissait si bien.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 31 Mar - 9:50
Pour une raison obscure, je me suis toujours promis de garder mon attirance pour Jules un secret. J'ai menti, caché la vérité , quand on me demandait pourquoi je l'attaquais constamment, même à moi-même je mentais. Je me disais que c'était de la simple haine, un dégoût de classe, peut-être. Au fond de moi, j'ai toujours su que c'était bien plus que ça. « Justement, j'ai très envie de savoir. » La belle rousse me fait rêver, et c'est impossible pour moi de faire marche arrière maintenant, elle sait. Si proche d'elle que je peux maintenant sentir son parfum, sucré et piquant à la fois, reflétant sa personnalité à merveille, sa main qui se balade sur ma clavicule, je ne cache plus rien, c'est trop tard. Elle finit à peine sa phrase que je pause enfin mes lèvres sur les siennes, un baiser fougueux, climax de la tension palpable entre nous. Très peu sûre que ce soit une bonne idée, d'embrasser l'ex petite amie de mon cousin dans les toilettes du LGBT Center, mais tant pis, l'heure n'est pas aux réflexions. Je ne pourrais même pas dire si ce geste, aussi stupide qu'il soit est du à mon impulsivité ou à la fatigue, quoi qu'il en soit, le résultat est le même. Jules a gagné, elle m'a poussé à bout, et qu'elle décide de me repousser en riant une fois de plus ou pas, je ne pourrai plus faire semblant face à elle désormais. Le masque est tombé, je l'ai laissé comprendre qu'elle était ma faiblesse tant redoutée. Non, je ne réfléchi pas en l'embrassant à pleine bouche, une main sur sa taille, ni à ce que je venais de dévoiler, ni aux possibles conséquences de mes actions. J'agis enfin, sur cette attirance que j'ai tenté de rejeter tant de fois en me persuadant qu'elle n'était pas réelle, et je perds le contrôle, et j'adore ça. Joueuse mais mauvaise perdante, je déteste ça, je fais toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner aux jeux auxquels je m'aventure à jouer, mais pour une fois, je suis bien contente de ne pas être ressortie vainqueur, parce que je sais que si je n'avais pas flanché, Jules ne l'aurait pas fait non plus, et s'il y a une chose que je déteste plus que de sortir avec une défaite, c'est bien un match nul.

@ Invité

avatar
   
#
Sam 10 Avr - 17:32

Jules a toujours cette petite lueur dans l’esprit qui lui donne envie de s’amuser. De chercher l’autre. Et une fois n’est pas coutume, elle a envie de s’amuser, dans ce lieu insolite que sont les toilettes du LGBT Center. Jules tente, attise, attire et elle sait pertinemment que les idées qu’elle a en tête sont réelles. Parce qu’elle sait reconnaître les choses bien qu’elle ne soit pas vraiment experte en la matière. Elle qui préfère le désir aux grandes effusions de sentiments. Elle peut voir les regards fuyants de Ruby parfois, la haine qu’elle tente d’attiser et Jules qui n’a pas envie de se prendre la tête pour elle. Jules qui n’a pas besoin de savoir qu’elle a envie de la faire se rendre folle. Mais aujourd’hui, la rousse avait décidé d’en découdre. Quand Ruby dépose ses lèvres contre celle de Jules, la rousse prolonge son baiser, elle l’embrasse et doucement, la colle contre le mur qui est le plus proche, le bruit des talons qui brisent le silence, les mains de Jules qui prennent le visage de Ruby en coupe alors que le baiser se prolonge encore et toujours. Ses lèvres papillonnent le long du cou de la blonde et après quelques longues secondes de baiser, Jules se mord la lèvre en se reculant. Son regard qui se pose sur le corps de Ruby alors qu’elle a un sourire stupide sur le visage. Un sourire victorieux comme elle sait si bien le faire. Et elle se recule sa main qu’elle passe dans ses cheveux, sans un mot, ses seuls talons pour bruit quand elle sort son rouge a lèvre pour se remaquiller avant de se tourner vers Ruby « Ma proposition tient toujours si tu veux venir chez moi. » prononce t-elle d’une voix enjouée. Parce que ce n’était que le premier round, Jules en voudrait bien un deuxième pour le coup. « Mais si tu n’assumes pas plus que ça, je ne t’en voudrais pas darling »

@ Invité

avatar
   
#
Lun 19 Avr - 19:50
J'étais persuadée que ce jour n'arriverait jamais. Oh, j'en aurais parié de l'argent. Et pourtant, alors que je venais simplement donner un coup de main au lgbt center, me voilà soudainement dans les toilettes du bâtiment en pleine make out session avec Jules. Comment on en est arrivées-là ? Je ne suis pas sûre, tout ce que je sais, c'est que je ne peux plus nier les frissons qui s'emparent de moi à chaque contact entre ses lèvres et ma peau. Elle est magnifique Jules, et elle le sait, je le lis dans ses yeux lorsqu'elle s'éloigne de moi. Immobile, encore le dos contre le mur, je frotte mon cou, tentant d'effacer chacune des preuves de l'incident, comme quelques traces de rouge à lèvres, par exemple. Je prends quelques secondes pour considérer sa proposition, avant de faire quelques pas vers elle. « C'est que j'ai promis de tracter pour le centre, là. » Je jette un rapide coup d'oeil par dessus son épaule, pour vérifier dans le reflet du miroir que je n'ai pas de marque dans mon cou. « Ca tient que pour aujourd'hui, ou...? » Et je marche vers l'évier d'à côté, pour faire couler de l'eau afin d'enlever les traces des douces lèvres de Jules. Je pourrais faire semblant, et dire que je ne compte même pas y aller, prétendre que je ne meurs pas d'envie d'aller me jeter dans la gueule du loup dans un penthouse de bourges, mais ça ne servirait à rien. Elle a bien compris qu'elle me fait tourner la tête, et je crois maintenant comprendre que je ne la laisse pas indifférente non plus. Moi qui pensait que la rousse me rirait au nez en me repoussant pour se foutre de moi, il semblerait que je me sois totalement trompé. Elle aussi a l'air d'en vouloir plus.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 21 Avr - 21:11
C'est une pente glissante dans laquelle elle s'est engagée, Jules. Elle le sait mais elle s'en fout, elle ne serait pas elle si elle ne faisait pas de conneries. Enfin était-ce vraiment une connerie que de faire avouer à Ruby ce qu'elle pensait au plus profond d'elle depuis tout ce temps? L'animosité était bien trop présente pour que ça ne cache rien d'autre. Jules a ce sourire satisfait quand elle se recule et qu'elle regarde Ruby. Sa réaction est presque normale et fait rire Jules, elle, elle se fiche que son rouge à lèvre soit défait mais il faut quand même en remettre. Son regard qu'elle pose sur le miroir et elle refait ses boucles, se donne du volume en passant une main dans ses cheveux. « Il faut toujours tenir ses promesses. » répond t-elle, rieuse avant d'entendre sa seconde question, elle passe sa langue sur ses lèvres et la regarde « Hum, je ne sais pas. » explique t-elle en riant un peu avant de noter son numéro sur un ticket de caisse de son achat de chaussures qui trainent dans son sac. « Tiens. Si jamais tu as envie. » Et elle regarde une dernière fois en arrière pour finir par sortir mais non sans se retourner une dernière fois « Ma garde est terminée, appelle moi quand tu veux. » Et elle s'échappe Jules, son air satisfait sur le visage avant de retourner au bureau, juste pour le plaisir. Et pour voir si tout ne s'est pas cassé la gueule.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum