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Retrouvailles (Marlon)

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Sam 27 Fév - 15:31
William avait vécu les quatre dernières années à Londres. Il était de retour à New York depuis moins de deux trois semaines. C'est son travail qui l'avait amené dans outre mer, dans son pays d'origine. C'est étrange, mais malgré sa nationalité Anglaise, William ne s'était jamais véritablement senti chez lui dans cette grande ville et ce, malgré l'accent qu'il avait toujours gardé de son pays d'origine après y avoir vécu les cinq premières années de sa vie. Sa vie des quatre dernières années à Londres lui avait coûté son mariage. William avait mit son travail en priorité, délaissant tout le reste et Jezabel lui avait demandé le divorce. C'est en partie la raison pour laquelle il avait décidé de revenir à New York. Il avait obtenu un poste qu'il convoitait depuis un moment, il désirait se rapprocher de sa famille, puisque sa jeune soeur (même s'ils étaient adoptés) et ses deux pères lui manquait énormément, ses amis et par dessus tout, il voulait tout faire pour reconquérir Jezabel. Lui prouver qu'il pouvait changer. Que leur histoire n'était pas totalement terminé.

Ce soir, WIlliam ne travaillait pas et il n'avait surtout pas envie de rester seul dans son appartement. Même si son nouveau chez lui était plutôt "cozy" et chaleureux, en ce moment, il détestait passer ses soirées seul à ne rien faire. Rester assis devant la télévision n'avait jamais été pour lui et encore moins en ce moment. Will avait ce besoin de sortir et bouger. Il choisit donc pour se rendre à son pub préféré; le Monro Pub. Cet endroit qu'il fréquentait depuis ses débuts au NYPD. Il savait que dans ce pub, il ne resterait pas assis seul bien longtemps, puisqu'il croiserait forcément d'ancien collègues et amis.

Une fois sur place, Will se rendit au bar, commanda une bière. En se retournant pour aller s'asseoir, il tomba sur une tête familière. Malgré les années, il le reconnu.

Marlon?

Ça faisait peut-être quelques années qu'ils ne s'étaient pas croisés, mais c'était impossible de ne pas reconnaitre la tête de son premier partenaire au NYPD. Celui qu'il avait considéré à un moment comme étant l'un de ses frères.

Dis donc, ça fait un bail. Ne me dis pas que tu es de retour à New York?

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Mar 2 Mar - 17:09
Il y a des choses qui ne changent jamais et Le Monro en fait clairement partie. Les briques rouges du mur, les meubles et le bar en bois sombre dont le vernis a depuis longtemps disparu, le carrelage patiné par l'usure et la bière... et surtout, le pourcentage de flic au mètre carré, très probablement inégalé dans aucun autre pub du quartier, voire même du district.

Marlon, lui, a bien changé depuis la dernière fois qu'il est venu ici il y a de ça presque onze ans maintenant. Physiquement, bien sûr, avec les quelques rides qui se sont invitées sur son visage, les cheveux gris qui s'insinuent lentement mais sûrement dans sa chevelure autrefois parfaitement noire, quelques kilos en plus également mais plus de muscle que de graisse, il faut au moins un point positif au temps qui passe... Mais il a aussi changé de bien d'autres manières. S'il a quitté New York marié, il y est revenu seul, se sentant plus libre d'être la personne qu'il est réellement plutôt que l'être idéal et carriériste qu'il s'est longtemps forcé à incarner.

Après avoir fréquenté la haute société du Texas dans la belle ville d'Austin, les restaurant huppés, les musées et les expositions d'art, la simplicité et l'authenticité du Monro sont une véritable bouffée d'air, musique rock, odeur de bière pas chère et rediffusions de matches de foot sur les écrans y compris.

Après une longue journée au boulot, à devoir composer avec les ego surdimensionnés et la jalousie enfantine de certains des détectives dont il a la charge, Marlon n'a qu'une envie: une bonne pinte bien fraîche et déconnecter un peu son cerveau. Quelques visages familiers ici et là, mais pas véritablement de gens qu'il connait.

Jusqu'à ce qu'il tombe nez à nez avec William, avec qui il a fait l'école de police et surtout, son tout premier partenaire au début de sa carrière à la NYPD. Son meilleur ami, à l'époque, et le sourire qui se dessine sur son visage est plus que sincère. "McFaden, ça alors! Figure-toi que je suis revenu il y a tout juste trois semaines. Je croyais que t'étais encore à Londres!" fait-il en donnant une tape amicale sur l'épaule de l'Anglais.

Enfin, ça, c'était aux dernières nouvelles. Marlon doit bien admettre qu'il n'en prend pas aussi souvent qu'il le devrait. Il faut dire que les réseaux sociaux l'ont un peu rendu fainéant à ce niveau, lui donnant accès à la vie d'un peu tout le monde d'une simple pression du doigt sur l'écran de son téléphone. William n'ayant aucun réseau, c'est tout de suite un peu plus compliqué...

"Raconte-moi tout et je t'en offre une deuxième," promet-il en désignant la bière à la main de son ami d'un signe de la tête.

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Mer 3 Mar - 22:24

Malgré les cheveux gris, les quelques rides et les kilos en plus à cause des muscles et avouons-le, c'était un peu la même chose pour William, William avait reconnu Marlon. Sans le savoir, William était dans la même situation que Marlon, il était de retour à New York en solo. Jezabel l'avait quitté et avouons-le, il admettait une grande part de responsabilités sur son divorce.

William et Marlon retournaient bien loin derrière. Ils étaient meilleurs amis de l'époque. Marlon avait été son premier partenaire. Celui qu'il avait considéré comme étant son frère de travail et sa moitié, si on peut le dire ainsi puisqu'il avait passé des heures ensemble en patrouille dans la même voiture. La vie les avaient amenés sur des chemins différents, mais ils avaient malgré tout, trouvé le moyen de garder contact, si on peut le dire ainsi. William n'était pas sur les réseaux sociaux. Avec un travail comme le siens, mieux valait s'y tenir loin, mais il avait le numéro de Marlon (ou pouvait toujours trouver le moyen de le retrouver) et parfois, il lui arrivait de prendre de ses nouvelles. Cette fois-ci, la vie avait fait en sorte qu'ils se retrouvent au même endroit, au même moment.

C'est un drôle de coïncidence, je suis aussi de retour depuis quelques semaines. Il prit une gorgée de sa bière. Il m'a fallu une demande de divorce pour que je prenne la décision de revenir

William put s'empêcher de sourire à l'offre de son ami de longue date.

Je crois qu'il nous en faudra bien plus, puisque tu dois aussi me raconter en détails ce qui te ramène par ici. Il rigola vite fait avant d'enchainer. Par ou je devrais débuter. Le départ de Jezabel m'a fait réaliser comment je travaillais trop et comment j'étais malheureux à Londres et un poste assez intéressant de senior special agent au "critical incident response group" du FBI m'a fait revenir.  

Le critical incident response group était l'équivalent du SWAT team. C'était le rêve de jeunesse de William de faire parti d'une équipe comme celle-ci. Et dans le FBI Senior special agent était environ l'équivalent de lieutenant dans la police. C'était un peu ironique de dire que la demande de divorce que Jezabel lui avait laissé l'avant fait réaliser comment il travaillait trop et c'était en partie le travail qui l'avait fait revenir. Il était aussi revenu dans le but de sauver ce qu'il restait de son mariage. Il refusait d'ajouter l'échec de son mariage à sa feuille de route. C'était peut-être pour ça qu'il avait toujours son alliance à son doigts?

Et toi, qu'est-ce que tu deviens? Aux dernières nouvelles, tu semblais heureux au Texas avec la haute société d'Austin?

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Mar 9 Mar - 18:08
C'est une sensation étrange que de retrouver un ami qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Marlon sait pertinemment que William a vieilli depuis la dernière fois qu'ils se sont vu, c'est parfaitement logique, mais... quand il lui arrivait de penser à son ami, il le voyait toujours comme à ses 25 piges. Donc le voir tel qu'il est réellement aujourd'hui, ça lui fait tout drôle. Même s'il doit bien admettre que Bill a sacrément bien vieilli.

William lui apprend qu'il vient de revenir dans la ville qui les a vu grandir, lui aussi, et c'est vrai que c'est une sacrée coïncidence. Marlon ne croit pas vraiment en Dieu, même s'il a reçu une éducation vaguement catholique, mais à cet instant précis il pourrait presque croire que c'est la providence qui les a fait se retrouver.

"Ah, mince..." fait-il avec une mine peinée quand William lui parle de son divorce. Il n'a jamais rencontré la fameuse Jezabel mais a pas mal entendu parler d'elle et même s'il ne la connait pas, ça le rend triste d'apprendre que ça n'a pas fonctionné avec son ancien partenaire. "En tout cas, je suis content de te revoir ici et félicitations pour le nouveau job alors! Senior Special Agent... Ça s'arrose, non?" dit-il en levant son verre de bière.

Puis les questions fâcheuses arrivent et Marlon hausse les épaules, ne sachant pas trop comment répondre. "Au début, oui. Un nouveau monde, tout le monde super gentil, du moins en façade. Puis le temps passe et quand tu te rends compte que les choses ne sont plus comme avant, il est déjà trop tard et tu retrouves ton mari au lit avec un petit mec de 20 ans," raconte-t-il, toujours aussi amer, triturant son annulaire droit où son alliance a laissé une bande blanche quand il l'a enlevé il y a quelques semaines.

Puis il se reprend en affiche un sourire quelque peu forcé mais tout de même sincère. "Mais bon, c'est la vie. Ça ira mieux dans quelques mois, et puis ça m'a donné l'occasion de retrouver la famille." Les amis, c'est un peu plus compliqué, certes, chacun ayant emprunté une voie différente, mais il sait d'ores et déjà qu'il pourra compter sur William à l'avenir. Une amitié comme la leur, ni le temps ni la distance n'a vraiment d'emprise sur elle.

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Sam 13 Mar - 19:18

Ils avaient le même âge, mais malgré les cheveux blancs et les années sans s'être croisés, c'était tout comme quand ils étaient tous les deux fraichement sorti de l'école de police. C'était bon de revoir un ami de longue date et ce, même si ça faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vu. William savait qu'avec un ami comme Marlon, peu importe les années, c'était tout comme s'ils s'étaient vue la vieille. Avec Marlon c'était un amitié comme ça. Ils pouvaient passer des mois sans se parler au téléphone ou se croiser et au moment ou tous les deux se retrouvaient devant la même table, on retrouvait la même amitié.

Ouais bon, c'est la vie. William ne voulait pas trop s'attarder sur le sujet, peut-être qu'après quelques bières, il en parlerait un peu plus en détails, mais en ce moment, il préférait parler de sujet un peu plus joyeux. À commencer par son nouveau rôle ici. Tout en levant son verre il ajouta à son tour Oui ça, ça s'arrose et après le verre que tu m'as promis ça sera ma tournée pour célébrer tout ça

Ce fut à son tour de questionner Marlon sur son retour 20 ans plus jeune? Sérieusement? Oh merde. Je suis désolé. Il ne savait pas trop quoi répondre. Au moins Jezabel lui avait seulement laissé les papiers du divorce. Dans le cas de Marlon c'était un peu plus difficile à avaler.

Will afficha le même sourire. Ouais ça l'ira mieux. Tu peux aussi ajouter à tes retrouvailles ton vieux partenaires. Marlon savait qu'il pouvait toujours compter sur lui. Et tu peux toujours compter sur moi peu importe l'heure et ce moment en dehors de mes heures de travail j'ai beaucoup de temps libre

Il prit une gorgée de sa bière avant d'ajouter

Au fait si tu veux m'accompagner j'ai promis à ma petite soeur Bri que je passerais au refuge pour animaux ou elle est bénévole. Elle croit qu'une petite boule de poil pourrait m'être utile et je dois t'avouer que je ne dirais pas non à un compagnon de quatre pattes pour m'accompagner durant mon jogging matinal

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Mer 17 Mar - 18:24
C'est la vie. Phrase d'apparence anodine mais qui résume plutôt bien leur état esprit à ce moment. Tous les deux viennent de vivre une rupture amoureuse difficile (Marlon n'a pas encore les détails mais il imagine bien que ce n'est pas tout rose pour son ami non plus) et tous les deux tentent tant bien que mal de rebondir, en retournant dans la ville qui les a vus grandir et évoluer. Il faut bien tenter de voir le bon côté des choses, aussi noires semblent-elles de prime abord. Au diable leurs soucis et pensées sombres, ce soir ils se retrouvent après dix ans (dix ans, putain...) et l'heure est à la célébration.

"Ah bon, ça travaille vraiment au FBI?" taquine-t-il William dans l'esprit de la légendaire rivalité entre la police locale et les fédéraux. "Mais merci, c'est gentil. Tu peux compter sur moi aussi, tu as mon numéro en cas de besoin. Faudra que tu passes manger à la maison comme ça tu verras où j'habite, même si tu n'aurais pas de mal à trouver ça tout seul dans la base de donnée!" Et puis ça forcerait Marlon a finir de déballer tous ses cartons et remettre un peu d'ordre dans la pagaille de sa petite maison de Brooklyn.

Puis William l'invite à aller visiter le refuge où bosse sa petite soeur. "Briséis, c'est bien ça? Comment elle va?" L'idée en elle-même n'est pas mauvaise, mais Marlon a peur de craquer et de rentrer avec un petit frère ou une petite soeur pour Cooper, et ça, c'est clairement pas une bonne idée... Il prend une gorgée de bière avant de hocher la tête. "Bon, je veux bien t'accompagner mais promets-moi que tu m'empêcheras d'adopter une boule de poils!"

Cooper lui en voudrait à mort et il n'a ni la place, ni le temps de s'occuper d'un deuxième chien... Quoiqu'un chat pourrait faire l'affaire. Non. NON! Pas question. Ressaisis-toi, Marlon!

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Jeu 18 Mar - 0:36
Ça faisait 10 ans qu'ils ne s'étaient pas retrouvé à vivre dans la même ville. Le hasard faisait quand même bien les choses. Peut-être bien qu'ils étaient destinés à s'entre aider au travers ce qu'ils devaient vivre tous les deux. Malgré les dix ans ou ils ne s'étaient pas croisés. Ils étaient toujours deux beaux garçons, malgré les cheveux gris. Ils avaient su garder la forme. Comme le proverbe le disait : une (ou un) de perdu, dix de retrouvé. Pour ça par contre, il fallait déjà que Will soit prêt à tourner la page. Il n'était pas encore prêt à signer les papiers du divorce ou enlever son alliance. Au moment ou Jezabel lui avouerait en face que c'était terminé, il serait prêt à tourner la page, mais pour le oment, il ne s'y sentait pas la force.

Je crois bien que ça dépend de qui, on parle William savait que son ami disait ça pour rire. C'était la petite rivalité entre la police et le FBI. WIlliam avait toujours gardé une bonne relation avec le NYPD, malgré son poste au FBI, mais ce n'était pas comme ça pour tout le monde. Cette rivalité l'avait toujours fait rire. Je passerai et tu pourras faire de même. Mise à part le travail, mon horaire est plutôt libre et je vais utiliser la bonne vieille méthode et te demander ton adresse directement Will était un peu comme Marlon à ce niveau, il n'avait pas encore défait tous ses cartons.

Selon sa soeur, William avait besoin d'un animal de compagnie. Il offrit donc à Marlon de l'accompagner pour trouver un chien à adopter.

Oui c'est bien ça et elle va bien, quoi que je m'inquiète un peu. Je n'ai jamais vraiment aimé son fiancé Ezra et j'ai un mauvais pressentiment, mais peut-être que je m'en fais pour rien.

Will était dans une mauvaise position. Il n'aimait pas son frère par alliance, mais il avait peur de perdre sa soeur, s'il prenait position sur tout ça. Il préférait donc se tenir prêt et être présent au cas ou s'il se passait quelque chose. Bri savait que Will serait toujours là pour elle et c'était ce qui comptait le plus à ses yeux.

Je te le promet. Je vais tout faire pour que tu ne reparte pas avec une boule de poil. J'imagine que tu me dis ça parce que tu as déjà une petite boule de poil?

William n'avait jamais eu d'animal de compagnie. C'était donc un début. Il aimerait bien une petite boule de poil pour l'aider à faire son jogging et il savait qu'il ne pourrait pas résister.

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Ven 19 Mar - 16:00
Quand Marlon a quitté le Texas, il avait le cœur en miette et le moral dans les chaussettes. Retrouver la ville de son enfance ainsi que toute sa petite famille a été très bénéfique, et le temps a bien sûr commencé son action bénéfique, mais le fait de revoir son vieil ami, c'est un peu la cerise sur le gâteau. Une coïncidence complètement inattendue qui lui met du baume au cœur, et c'est presque comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.

Très rapidement, les invitations sont lancées pour aller manger chez l'un et chez l'autre. "Je t'enverrai l'adresse sur Whatsapp, c'est sur Bedford Street à Brooklyn, tu devrais pas avoir trop de mal à trouver."

William fait mention de sa sœur, dont Marlon essaye tant bien que mal de se rappeler, ne l'ayant vue de loin qu'à de rares occasions. Il semblerait que son ancien partenaire ne soit pas un grand fan de son petit ami et Marlon tente de rester impassible. Si William a un mauvais pressentiment, il est fort probable que ce soit justifié. Mais il ne veut pas inquiéter son ami alors il ne relance pas sur le sujet, se contentant de faire une note dans un coin de sa tête de faire quelques petites recherches sur le jeune homme en question, même si William pourrait très bien s'en occuper lui-même.

"J'ai un chien, Cooper. Il a 8 ans, il est ronchon et serait pas du tout content de voir débarquer un petit frère ou une petite sœur. Tu verrais déjà comme il regarde les autres chiens quand je l'amène au parc, comme si c'était son territoire et tous les autres des envahisseurs..."

Puis, repensant à quelque chose, Marlon change le sujet pour revenir quelque peu en arrière. "Maintenant que j'y pense, je me demande... Tu connais peut-être Jaden Summers et Carla Cadwell? Ce sont deux de mes collègues, Smith a notre âge à peu près mais je crois qu'il a intégré la police plus tard, et Cadwell est plus jeune, donc c'est possible que tu ne la connaisses pas, enfin bref... On habite tous dans la même rue, ça fait quand même une sacrée concentration de flic au même endroit! Donc euh, voilà, je sais même plus ce que je voulais dire!" Marlon admet-il en riant. Avec la fatigue, il a tendance à dire tout ce qui lui passe par la tête, que ce soit pertinent ou pas. Même si par chance, William connait les deux officiers de police, pas sûr qu'il sache où ils habitent donc ça ne le renseignera pas plus que ça.

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Dim 21 Mar - 16:20

Will vivait à New York depuis ses cinq ans. Il connaissait cette grande ville comme le fond de sa poche. Cette ville était son véritable chez lui. Être de retour lui faisait réaliser comment il ne voulait pas être nulle part ailleurs. Retrouver des amis de longue date comme Marlon, ce n'était pas quelque chose qu'il pourrait faire aussi facilement nulle part ailleurs. Avec ou sans Jezabel, il comptait rester à New York et y faire son futur. Son travail ne le ferait pas changer de ville de nouveau. Sauf peut-être pour Washington, mais c'était un sujet bien différent et c'était la seule ville ou il déménagerait de nouveau.

D'accord. C'est parfait. Je connais le coin.

Will était peut-être un dinosaure avec les réseaux sociaux, mais il connaissait Whatsapp.
William parla de Bri et de sa haine envers son mari. Son pressentiment le mentait jamais. Il avait déjà fait des recherches sur l'homme en question, mais il n'avait rien trouvé d'anormal. En tout cas, dans les dossiers du FBI. Il n'avait pas accès à la banque de donné du NYPD et pour le moment, il ne trouvait pas de raison justifié à faire plus de recherches. Peut-être qu'il était seulement une question d'apprendre à connaitre Ezra. Il voulait le bonheur de sa soeur et à ce niveau, il était peut-être un peu trop protecteur.

Je crois bien que j'aime ton chien Cooper. J'espère seulement qu'il n'agit pas de la sorte avec les humains qui t'approche.

Will rigola vite fait tout en prenant une gorgée de sa bière, imaginant la scène ou Marlon ramène un garçon chez lui accompagné du chien un peu jaloux et possessif.

Oui je me souviens très bien de Jaden. Smith et Cadwell sont un peu plus vague dans mes souvenirs, mais je m'en souvient. C'est vraiment une drôle de coïncidence. Comment ils vont tous les trois?

Will ajouta ensuite un rigolant un peu. Je devrais peut-être faire attention à mes fesses, quand je viendrai chez toi. Je suis désormais le traite qui a rejoins le FBI.

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Mer 24 Mar - 17:20
William connait son quartier, et l'invitation est lancée. Reste plus qu'à finir de s'installer, de vider les quelques cartons qui traînent encore dans l'entrée et donner la dernière couche de peinture dans le couloir... Mais avec un peu de motivation, tout sera fini dans une semaine, deux tout au plus. Marlon s'y voit déjà, un bon repas cuisiné tout un après-midi avec une bonne bouteille de vin dans son grand séjour lumineux.

"Oh, il a ses têtes mais en général ça va, il est pas trop sauvage..." Non pas que Marlon ait ramené beaucoup de monde à la maison ces derniers temps, mais quand c'est arrivé, tout s'est bien passé. Il ne manquerait plus que ça, que son chien fasse fuir amis et prétendants.

ils discutent un peu des quelques collègues qui habitent le quartier, et qui sait, peut-être que Marlon les invitera un jour. Mais connaissant William, il voudrait aussi inviter ce petit con de Cohen et ça, c'est pas prêt d'arriver. Marlon préférerait encore être muté au fin fond de l'Oklahoma plutôt que de voir cet idiot franchir le pas de sa porte. "Tout le monde va bien, aux dernières nouvelles. Après, je suis plus amené à bosser avec les détectives que les officiers donc je les fréquente pas trop souvent." Parfois, Marlon se met à rêver aux jours anciens où tout était plus simple. Il adore son job, mais gérer une équipe de détectives, c'est pas tous les jours facile, surtout quand on revient après 10 ans et que certains pensent qu'il ne mérite pas sa place et attendent qu'il fasse ses preuves. Mais bon, ça s'améliorera tout seul avec le temps.

"Ouh la, le début de ta phrase m'a fait peur, j'ai cru à une mauvaise blague homophobe," dit-il en riant. "Mais oui, tu devrais avoir peur, on n'aime pas trop les traitres dans le coin! Ceux qui quittent la maison pour le FBI? On les donne à manger aux crocodiles dans les égouts!" Parmi les légendes urbaines de leur belle ville, celle-ci est sûrement l'une de ses préférées!

Une nouvelle gorgée de bière, et son verre est vide. Marlon fait signe à un serveur qui passe à point nommer, faisant un 2 avec la main pour qu'on les resserve.

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Ven 26 Mar - 2:28

Marlon était tout comme William, il était encore à l'étape de l'emménagement. La vie était un peu étrange tout de même. Les retrouvailles entre les deux amis de longue date était possiblement pré-destiné. Tous les deux à vivre une situation similaire. À revenir à New York. Par chance, ce n'était pas dans la même quartier. Will irait visiter Marlon, c'était plus que certain.

Tant mieux.... il ne faudrait surement pas faire fuir tes prétendant potentiels. Il faudrait peut-être que Will s'assure que son futur chien soit sociable. Il ne voulait pas qu'un situation comme celle dans sa tête lui arrive. Bien que en ce moment, Will n'avait pas encore l'idée de ramener qui que se soit dans son lit. Il avait toujours sa bague de mariage au doigts. Il n'était pas encore à ce stade de tourner la page. Pas tant que les papiers du divorce ne serait pas signer et avouons-le, Will avait la tête dure.

William était amis avec tout le monde au NYPD, même le petit con à Cohen. S'il avait à choisir par contre, il choisirait Marlon, mais entre les deux, il était celui qui avait tendance à faire en sorte qu'ils évitent de s'entretuer.

Tant mieux si tout le monde va bien. Je franchirai peut-être bien la porte du NYPD l'un de ses jours Il sourit à son ami Et sinon, comment tu trouves la transition avec le poste ou tu dois gérer une équipe de détective Will se demandait parfois ce que serait devenu sa vie s'il n'aurait pas rejoins le FBI et s'il serait resté dans la police. L'un comme l'autre revenait au même, c'était simplement l'institution qui changeait. Il était la police fédérale au lieu d'être celle de la ville.

Tu me connais assez bien pour savoir que je ne ferais jamais une mauvaise blague de ce genre. Il riait tout comme son ami de longue date. Des blagues de mauvais goût de ce genre, n'avait jamais été son truc. C'était plutôt celui de Cohen. Je vais tout faire pour ne pas me retrouver tout prêt des égouts. Si l'un de mes collègues est porté disparu, je vais savoir ou chercher.

Will rigola vite fait, terminant de même sa bière. Décidément ce soir, ils ne se contenterait pas simplement d'un verre. Will avait bien fait de passer dans ce bar.

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Ven 2 Avr - 15:59
William vocalise les pensées de Marlon au sujet de son chien et de ses prétendants. Ou tout du moins, prétendants possibles, parce que pour le moment... "On peut pas dire que ça se bouscule au portillon, faudrait peut-être que je me fasse à l'idée de m'inscrire sur une application ou un site de rencontre..." A l'époque, pas besoin de toutes ces choses-là, mais désormais, il n'a pas la moindre idée de comment rencontrer de nouvelles personnes. C'est peut-être bête, mais de son esprit, il a passé l'âge de fréquenter les bars et boites gay de la ville. De toute manière, ça n'a jamais été sa tasse de thé et... s'il est honnête avec lui-même, il n'est pas tout à fait prêt à se lancer dans une nouvelle relation sérieuse, c'est encore un peu trop tôt pour ça. Même s'il est celui qui est parti.

William émet le souhait de passer la porte du commissariat un de ces quatre et ça fait sourire Marlon. "Avec grand plaisir, tu sais que tu seras toujours le bienvenue, même si tu es un traître!" taquine-t-il. Peu de collègues lui en tiendront réellement rigueur d'être parti, et ceux là sont clairement ceux qui n'en valent pas le coup. "Gérer une équipe, j'ai l'habitude. Mais bon, disons que comme je viens de revenir, les détectives me connaissent pas ou mal et c'est un peu conflictuel, parfois. Faut le temps de faire mes preuves à leurs yeux et mériter leur respect, je pense." Ça, et un soupçon d'homophobie, peut-être...

"Je sais, je sais, t'en fais pas. Si c'était le cas, y'a longtemps que tu serais passé dans l'estomac d'un gros croco!" Et pis franchement... y'a bien d'autres collègues de la NYPD qui y seraient passés avant William, si Marlon se sentait un jour l'âme d'un meurtrier... et si la légende urbaine n'en était pas une, évidemment.

Leur première bière terminée, ils entament la deuxième déposées par le serveur quelque peu débordé. "Dis-moi," fait Marlon, "qu'est-ce qui t'a poussé à rejoindre le FBI? Et surtout dans ce groupe précis?" Il pose la question parce qu'il avait été approché par le bureau quand il était en poste au Texas, et il y avait réfléchi quelques temps avant de finalement décliner mais il est curieux de connaître les motivations de son ami.

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Ven 2 Avr - 16:32
Oui. Espérons que je n'aurai pas à me rendre au point de devoir m'y inscrire, puisque je suis toujours un dinosaure à ce niveau. Will et les réseaux sociaux, ça faisait deux. Il espérait qu'il pourrait recoller les morceaux avec Jezabel. Ne pas devoir tourner la page à tout jamais et devoir s'afficher de nouveau en tant que célibataire. Il ne savait plus comment l'on s'y prenait de nos jours pour rencontrer quelqu'un. Je t'avoue que je m'ennuie de l'époque ou rencontrer quelqu'un se faisait en face à face dans un bar, ou encore un restaurant.

Will put s'empêcher de rire. Au moins je suis un traite avec une belle tête que presque tout le monde apprécie Il put s'empêcher d'éclater de plus belle avant de terminer avec une gorgée de sa bière. Will reprit son sérieux. Il comprenait un peu la situation de Marlon. Avec son nouveau rôle, il se retrouvait indirectement dans la même situation et ce, même si malgré tout, il connaissait bien des gens au FBI. Ouais je vois très bien ce que tu veux dire. D'ici très bientôt tu auras la confiance de tous. Avec toi, je ne suis pas inquiet.

Will prit une gorgée de sa bière pour une millième fois. Tu as bien raison là-dessus et possiblement que bien des gens seraient passé avant moi Il ne voulait pas nommer de nom, mais Marlon tout comme lui pouvait assez facilement nommer des gens. Il n'était pas meurtrier. Will avait seulement une imagination un peu trop fertile.

Marlon lui posa une question qui le laissa un peu songeur. Je ne sais pas exactement ce qui m'a poussé à les rejoindre. J'ai l'impression que c'est seulement arrivé comme ça. J'ai travaillé sur un gros dossier qui a impliqué le FBI. Je me suis démarqué des autres agents et ils ont voulu me recruter. L'offre était très intéressante et j'avais l'impression de me retrouver parmi les ligues majeur. J'ai fait Quantico, je suis ensuite devenu agent spécial spécialisé dans l'intelligence & surveillance division. On m'a ensuite proposé un poste d'agent de liaison parmi les opérations internationales à Londres contre le terrorisme international ou j'ai passé les quatre dernières années et le départ de Jezabel, m'a fait comprendre que je travaillais trop à Londres et que je n'étais pas heureux. J'ai donc décidé de postulé pour le Critical Incident Response Group à New York. Me retrouver dans le coeur de l'action c'est bien différent et j'aime bien. Ça comporte plus de risque, mais j'ai l'impression de redécouvrir un peu la raison pour laquelle je rêvais de rejoindre la police quand j'étais jeune. Celle ou l'on sauve le monde. Will prit une pause . Je ne regrette rien, mais si c'était à refaire, je n'aurais jamais accepté le poste qu'on m'a offert à Londres.

Will se décida à lui retourner la question. Et toi, dis-moi, pourquoi tu es toujours dans la police? Pourquoi tu ne m'as jamais rejoins? Il aurait bien aimé retrouver son ami de longue date et premier co-équipier parmi la même équipe.

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Mar 6 Avr - 16:29
Marlon ne peut pas empêcher un sourire taquin quand il entend William parler de devoir éventuellement se faire un compte sur un site de rencontre. "C'est pas si difficile que ça, t'en fais pas. Au pire, je te montrerais." Il réalise alors qu'il vient de se trahir tout seul, avec un peu de chance son ami ne va pas relever. "Et puis si ça se trouve, tu n'en auras pas besoin. C'est tout le mal que je te souhaite."  

Il rit de bon coeur avec William lorsque celui-ci se jette des fleurs. "Ça va les chevilles? Non mais quel melon, celui-là!" fait-il en secouant la tête, amusé. Bon, c'est vrai que Will est resté beau gosse quand même. Marlon est flatté quand son ami lui témoigne de sa confiance quant à sa capacité à gérer son rôle de lieutenant. "C'est gentil, merci. Je suis pas trop inquiet non plus, même si j'ai quelques fortes têtes dans mon équipe. Mais ce qu'ils savent pas, c'est que je suis plus têtu qu'eux." Marlon les aura à l'usure, il en est convaincu. Et s'il n'y arrive pas, alors à lui de se composer une équipe digne de ce nom, quitte à donner un bon coup dans la fourmilière...

Il écoute attentivement la réponse de William, sirotant lentement sa bière en découvrant les raisons qui ont poussé l'anglais à rejoindre le FBI. Il ne pose pas plus de questions que ça, conscient qu'il n'aura pas plus de détails sur les affaires, secret professionnel oblige. Mais il aurait dû se douter que William allait lui retourner la question. "Ah, la question à 1 million de dollars... Disons qu'on avait déjà quitté New York pour Austin au Texas, et que je me voyais pas repartir pour la Virginie pour la formation et me taper les aller-retour le weekend." Parce que Marlon en était déjà conscient à l'époque, son ex, lui, ne l'aurait jamais fait. "Et puis... je sais pas. Je suis pas certain que le métier me plaise plus que ça alors que policier, je connais, je maîtrise, et j'arrive à m'épanouir. Je me dis qu'être lieutenant à 35 ans, c'est déjà pas mal, et qui sait, peut-être que dans 8 ou 10 ans, je passerai capitaine." Et après... il préfère ne pas trop y penser pour le moment. Il n'aime plus planifier les choses, ça ne sert qu'à finir déçu quand les choses ne se passent pas comme prévu. "N'empêche que ça aurait pu être sympa, de faire Quantico tous les deux, après avoir fait l'école de police. Mais bon, sauver le monde, je te laisse la place. Je vais déjà me contenter de sauver New York!" Marlon n'est peut-être pas un Avenger, mais faire partie du S.H.I.E.L.D. c'est déjà la classe!

C'est là que Marlon se rend compte à quel point il n'a plus l'habitude de sortir. Deux bières et il est déjà un peu pompette. Mais ça lui fait du bien, il a vraiment l'impression de revivre un peu depuis le divorce et sa fuite du Texas. Que sa ville lui avait manqué...

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Ven 9 Avr - 15:13
Si j'ai à me rendre à cette étape je ferai appel à tes services.  Il disait ceci, mais il était loin d'être prêt à l'idée de rencontrer de nouveau quelqu'un, mais bon, l'amour arrivait bien souvent au moment ou l'on s'y attendait le moins. Je l'espère bien et j'espère aussi que ça sera au prêt de Jez, mais seul l'avenir pourra me dire tout ça. Pour le moment, ce n'était pas parti gagné entre eux.

William se lançait des fleurs, mais il le faisait pour rire bien entendu. Je dis ceci en tout honnêteté et humblement. William était tout de même un homme avec un léger égo. Il savait reconnaitre ses qualité. Il avait une tête plutôt sympathique et il le savait, mais c'était sans plus. Il n'était pas très vantard. Oh ça pour être têtu tu l'es, mais ton entêtement, c'est aussi la qualité que je préfère chez toi et ce, même si parfois je t'ai détesté quand on était co-équipier pour cette raison. L'entêtement de Marlon en tant que co-équipier l'avait rendu service à quelques reprises dans certains dossiers. Tous les deux avaient fait un bon duo. Je dois t'avouer que de te revoir me rend un peu nostalgique de nos belles années sur la patrouille ou l'on faisait bien plus que de manger des beignets et boire du café. Tout ça ce n'était qu'un mythe et dans le cas de William, il préférait de loin des bagels avec du café.

William expliqua dans les moindres détails ce qui l'avait poussé à rejoindre les fédéraux et aussi son parcourt au travail de tout ça, avant de à son tour, lui retourner la question. Avouons-le, Marlon aurait fait un sujet agent aux fédéraux. Il aurait bien aimé le retrouver parmi les même rangs.

Ouais, c'est une bonne excuse. Austin et Quantico, ça donne une route d'au minimum 24h en voiture. William continua de l'écouter attentivement tout en prenant une gorgée de sa bière. Oui c'est définitivement un bel accomplissement et vue ton entêtement, je sais que tu seras bien vite capitaine. Marlon avait tout de même raison, mieux valait ne rien planifier dans la vie. William était rendu à ce stade. Ça l'aurait été top, mais bon, je vais te laisser New York et garder le monde. Agent of S.H.I.E.L.D est quand même très classe.

William était heureux et s'être pointé le bout du nez dans ce bar. Revoir un vieil ami comme Marlon ce soir. Il ne pouvait pas rêver mieux. C'est un soir comme celui-ci que je réalise comment New York m'a manqué. Je ne sais pas comment était ta vie au Texas, mais à Londres, je n'avais que le travail et Jezabel.

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Jeu 15 Avr - 18:08
De toute évidence, William n'est pas prêt à se lancer dans une nouvelle relation, aussi frivole soit-elle. Il a toujours Jezabel dans la peau. Marlon comprend, il sait ce que c'est de s'accrocher jusqu'au bout, même quand l'espoir n'est plus permis.  Peut-être que c'est le cas entre son ami et sa femme, peut-être pas. Il n'en sait pas assez pour juger et donner un avis. Tout ce qu'il peut faire, c'est être présent si William a besoin de lui.

Lorsqu'ils évoquent les difficultés de Marlon avec son équipe, William lui fait comprendre que son obstination et sa détermination sont des qualités très utiles dans leur domaine. "C'est vrai que c'était vraiment le bon vieux temps..." Bon, ils sont clairement nostalgiques et regardent le passé avec un philtre rose parce que tout n'était pas aussi génial à l'époque. L'homophobie, le racisme, le sexisme ambiant... Heureusement, pas tout le monde, et certainement pas William. D'ailleurs, Marlon n'a jamais compris comment il pouvait tolérer Cohen, en ayant deux pères. Mais ce n'est pas le moment d'aborder le sujet.

Marlon explique alors les raisons pour lesquelles il n'a pas rejoint le FBI quand on lui en a donné l'opportunité. 100% valables, et même s'il se demande ce que sa vie aurait pu être s'il avait accepté, il ne regrette rien. Il est exactement là où il est censé être, et suit son bonhomme de chemin tranquillement. William est tout aussi confiant quant à ses chances de passer capitaine dans quelques années, et ça, ça lui fait chaud au cœur.

"Ah, la vie au Texas..." C'est difficile à expliquer. "Au début c'était génial. Puis petit à petit, j'ai réalisé à quel point je me sentais seul. Mon ex travaillait énormément, et sa famille ne m'a jamais réellement accepté. Mes amis étaient surtout les siens, et dès qu'on pouvait se retrouver, on enchainait expositions, diners avec des gens importants, pièces de théâtre en bonne compagnie. Très enrichissant mais clairement pas des trucs pour moi." Il hausse les épaules, n'ayant pas non plus envie de se plaindre. Certains auraient tué pour être à sa place. Mais jouer au trophy husband, très peu pour lui. Heureusement qu'il avait son boulot pour qu'il puisse continuer à se sentir vivant. "Donc ouais, moi aussi je suis content d'être de retour. Retrouver la famille, les amis, ma ville de cœur... Et toi, du coup? C'est peut-être indiscret mais... tu as revu Jezabel?" Parce que difficile de reconquérir sa femme si on reste à distance.

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Dim 18 Avr - 17:55

Ahhhh la nostalgie de nos vieilles années. À m'entendre parler, je croirais presque entendre mes pères. Will venait d'une famille adopté. Il avait été élevé par deux pères. Il était plutôt ouvert d'esprit. L'homosexualité ne lui avait jamais causé de problèmes et à ce niveau, il ne s'était jamais réellement posé de question. On avait droit d'aimer qui on voulait. Pour revenir à la nostalgie, il faut croire que c'était ça vieillir. Se remémorer les histoires de son jeune temps. William pouvait passer des heures à discuter de ses vieilles histoire avec Marlon et ce, même s'il était très heureux dans le présent.

Will n'avait jamais regretté ses décisions du passé. Il avait toujours suivi son instinct et il ne s'était jamais trompé. Il jugeait que s'il était là ou il était maintenant, c'était par raison. C'était son destin.

Je comprend un peu ce que tu veux dire. Will prit une gorgée de sa bière un peu songeur. C'est un peu comment je me sentais à Londres. C'est pour ça que je me suis plongé dans le travail qui était déjà très demandant et j'ai négligé tout le reste à débuter par Jezabel. Je ne me sentais pas à ma place là-bas. Will croyait qu'avec son accent et ses origines, puisqu'il venait de Londres, il se serait senti à sa place. C'était la ville ou il avait vue le jour après tout. Ou il avait vécu les 5 premières années de sa vie avant son adoption, mais ça n'avait pas été le cas. Je te comprend. Will resta un peu pensif. Je l'ai recroisé par hasard dans un café, mais c'est le seul moment ou l'on s'est revu. Will haussa des épaules. Je lui ai dit que j'accepterais seulement le divorce le jour ou elle m'avouerait dans les yeux qu'elle ne m'aimait plus et que c'était terminé entre nous. Elle n'a pas réussis et c'est pourquoi j'ai toujours ma bague au doigts Il haussa une fois de plus les épaules.

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Jeu 29 Avr - 14:15
Il semblerait que le passage de Will à Londres ne s'est pas mieux passé que celui de Marlon au Texas. C'est compliqué de regarder en arrière et de se rendre compte que les trois, cinq, dix dernières années de sa vie ont été un échec et une perte de temps. Mais la vie est ainsi faite et il n'y a rien qu'ils puisse faire pour y remédier, malheureusement. Ne reste plus qu'à panser ses plaies, relever la tête et aller de l'avant. Se relever et passer à autre chose, il n'y a que ça de vrai.

Mais il semblerait que tout ne soit pas perdu pour son ami. Certes, il a dû changer de boulot et revenir à New York, ce qui est une bonne chose en soi, mais il y a encore un espoir niveau sentimental. "Bon, c'est pas la situation la plus idéale mais... peut-être que tu peux la reconquérir..." fait Marlon pensivement, ses yeux fixés sur l'alliance au doigt de l'Anglais. "Si elle n'a pas pu te le dire, peut-être qu'elle a encore des sentiments. Je vais peut-être être un peu brusque, et pardon d'avance, mais c'est pas en attendant dans ton coin que la situation va se débloquer d'elle-même. Demande à la revoir, prouve-lui que tu vaux la peine de t'accorder une seconde chance, que tes sentiments sont toujours intacts. Parce que plus tu attends..." Et pire ça sera. Marlon en sait quelque chose. Peut-être que s'il avait réagi plus rapidement, il aurait pu sauver son mariage. Ou tout du moins se rendre compte plus vite que l'affaire était vouée à l'échec. Il espère juste ne pas avoir été trop cash, mais c'est aussi à ça que servent les amis, à mettre un bon coup de pied aux fesses quand ça s'avère nécessaire.

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Dim 2 Mai - 18:25

Will ne voyait pas les dernières années de sa vie comme étant un échec. Il voyait plutôt ceci comme étant un leçon. On apprenait bien souvent de nos erreurs non? Will devait simplement se retrousser les manches et aller de l'avant. Sur le plan personnel, c'était un peu un échec, mais sur le plan professionnel c'était différent. L'un comme l'autre, il devait aller de l'avant et pencher sur le positif et tôt ou tard, tout rentrerait dans l'ordre.

Peut-être bien. Seul l'avenir me le dire. Tu me connais assez pour savoir que je ne baisserai pas des bras tout aussi facilement. Et avouons-le, le nouveau boulot en soit était assez intéressant. Will écouta son ami. Je vais faire tout ça. Laisses-moi un peu de temps. Ce n'est certainement pas ce soir après avoir bu quelques verres que je vais l'appeler comme ça. Will pris une petite pause. Et je sais cupidon, plus j'attend, plus je risque de réellement la perdre pour de bon. Will haussa des épaules. Qui sait, elle rencontrerait peut-être mieux que sa petite personne? C'était peut-être même déjà fait? Mieux valait s'enlever de ce pas, cette mauvaise idée de la tête.

Quant à toi, j'ai bien hâte de voir ta petite tête sur le site de rencontre. On devrait peut-être te créer un profil ce soir? Will put s'empêcher de rire en désignant le téléphone de son ami. Il parlait de site de rencontre un peu plus tôt. Après avoir bu quelques verres c'était peut-être le bon temps pour se lancer?

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Sam 22 Mai - 9:57
Le côté positif dans tout ça, parce qu'heureusement, tout n'est pas tout noir, c'est que William est réceptif à ce que Marlon lui dit, et semble être prêt à faire le nécessaire pour pouvoir reconquérir sa belle. Que la belle se laisse convaincre, c'est une autre histoire, mais au moins, l'anglais n'aura pas le regret de ne pas avoir essayé, de n'avoir rien fait pour essayer d'arranger la situation. "Oui, c'est sûr que vaut mieux pas tenter de l'appeler ce soir..." Ils n'ont pas beaucoup bu, mais ça ne donnerait pas franchement une très bonne image.

Pas sûr que ce soit bien mieux de se créer un profil sur un site de rencontre mais... après tout, pourquoi pas? Même si ça ne mène à rien, c'est pas comme si Marlon avait quelque chose à perdre. A part peut-être un peu de confiance en lui si ça ne fonctionne pas, mais il est adulte et sait faire la part de choses. "Et ben écoute, pourquoi pas..." Et puis l'opération peut se révéler plus importante qu'il n'y paraît. Si les choses ne fonctionnent pas avec Jezabel, William se sera un minimum familarisé avec ce genre d'applications et l'idée germera peut-être dans un coin de sa tête de se lancer à son tour dans cette aventure. "Bon, on parle d'un profil sur un vrai site de rencontre, hein. Pour les aventures d'un soir, je suis déjà sur grindr..." avoue-t-il alors sans trop savoir si la légère sensation de chaleur sur ses joues vient de la bière ou de l'embarras. Sûrement un peu de deux.

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Lun 24 Mai - 0:30

William put s'empêcher de rire prenant une millième gorgée de bière.

Après quelques verres, ce n'est jamais une bonne idée d'appeler une ancienne conquête.

Faut croire qu'il se changeait en sage homme après quelques verres, mais Will avait aussi appris de son passé et de quelques erreurs (d'avant Jezabel). Appeler une ancienne relation (et même celle avec qui, il était techniquement encore marié) en soirée après quelques verres n'était jamais une très bonne idée. Ça pouvait mener à quelques regrets par la suite. William préférait que sa possible rencontre avec Jezabel soit dans un différent contexte. Il était encore en état de penser et même s'il n'était plus trop en contrôle de ses actes, appeler Jez ne serait pas ce qu'il ferait.

Décidément petit Will avait de la suite dans les idées. Proposer à Marlon de lui créer un profil sur un site de rencontre était maintenant ce qu'il avait en tête et par chance, Marlon semblait apprécier l'idée.

Je suis très heureux que tu aimes mon idée. On devrait ajouter Cupidon à mon prénom.

La relation amoureuse de Will était un désastre, mais pourquoi pas aider les autres? Et bon, si un jour, notre dinosaure se décidait à se créer un profil, il saurait comment le faire.

Grindr? Will tourna des yeux. C'est quoi comme site de rencontre? Décidément Will n'y connaissait rien à ce niveau. Pourquoi pas Hinge? On m'a dit que ce n'était pas trop mal comme site de rencontre. Will l'analysa de la tête au pied. J'espère aussi que tu as quelques photos pas trop mal dans ton téléphone.

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