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Rencontre impromptue

@ Invité

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Mar 24 Sep - 11:16


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky
Il sait qu’il ne devrait pas sortir à cette heure de la nuit, que sa santé (et on lui dira aussi son age) ne lui permet pas d’être en sécurité en dehors de son appartement du Queens. Mais Levi n’est pas le genre d’homme à accepter qu’on lui mette des frontières là où il les a toujours dépassé avec un passeport valide (ou de faux papiers). Bicyclette enfourchée, l’imperméable sur le dos et le sac à appareil photo en bandoulière, il sait que le pont Verrazano-Narrows sera vide à cette heure-ci, qu’il n’aura aucun soucis à le traverser avec ce moyen de locomotion. New York, il la connait déjà bien, l’a traversé de long en large lors d’anciens voyages mais jamais il n’y a vécu plus de quelques semaines. Jamais il ne s’est senti obligé d’y rester aussi. Pourtant, il sait que c’est ici qu’il trouvera les meilleurs chirurgiens, bien que le premier ait déjà refusé de l’opérer. Parfois, Levi se dit qu’il est bon à mourir avant son heure, avec cette balle dans le crâne. Lui qui s’imaginait déjà centenaire, à ennuyer les vieillards de quelques années ses cadets, ça ne sera peut-être pas possible.
Staten Island atteinte rapidement, la lumière des réverbères donnent une allure fantomatique à la ville. New York est une ville qui ne dort jamais, pourtant, certains quartiers sont vides minuit passé. Encore plus quand il est 1h dans Willowbrook Park. Attachant son vélo au portail - toujours une double sécurité en cas de vol -, l’appareil est attrapé et rapidement mis en place. L’ambiance est parfaite, simple, sans être humain pour le déranger. À contrario de la photographie de guerre ou d’évènement, c’est dans ce type d’ambiance que l'homme aime se retrouver pour se laisser aller à la contemplation. Levi, il aime la fougue des manifestations, les mégaphones, les voix criardes et les protestations. Mais il apprécie aussi le silence, la solitude, tout ce qui lui offre de l’inspiration.
Alors cette nuit-là, le viseur rapproché de l’oeil, il ne s’attend clairement pas à voir dans l’oeilleton, un homme nu, se baignant dans le petit lac du Willowbrook Park. Heureusement que son zoom ne lui permet pas d’aller dans les détails.
- Noyade ou simple bain de minuit ?
Qu’il crie a l’intéressé, pour être certain de ne pas avoir à lâcher son imperméable en cette froide nuit.

@ Invité

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Mer 25 Sep - 20:05
Semaine difficile, trop difficile. Sirius était rentré chez lui, la boule au ventre, incapable de redescendre en pression. Trop d’histoires terribles, contées par ses patients. Il le supporte plutôt bien d’ordinaire, trouve toujours une manière de se détendre, ou une bonne oreille à qui parler. C’est peut-être à cause de l’anniversaire de la mort de Nyla. C’est forcément à cause de ça. Tous les ans, sa femme lui manque encore plus à cette période et la culpabilité ne fait que se renforcer. C’est idiot. Complétement idiot. Mais allez lui mettre ça en tête. En six ans, il ne l’a toujours pas admis. Pourtant, un patient viendrait le voir avec les mêmes symptômes qu’il lui dirait qu’il a un problème et qu’il ne peut pas porter un tel poids sur ses épaules, ne pouvant absolument rien contre le destin et la maladie surtout. On ne contrôle pas qui meurt, qui vit, aussi injuste soient les choses.

C’est en s’affalant dans le sofa de son salon que Sirius se rend compte qu’il ne va pas supporter plus longtemps d’être enfermé ce soir. Les murs semblent presque se refermer sur lui. Il faut qu’il aille dehors. Nyla aimait faire des choses folles, des paris osés. Lui aussi, il aime ça, bien qu’il se soit un peu assagi depuis 6 ans. Avec les bonnes personnes, il redevient lui-même mais seul face à lui-même, c’est une autre histoire. D’un coup, il se relève et quitte son appartement. Au fil des pas, sans trop savoir où il va, il se retrouve dans un parc.

La nuit est noire. Sa fatigue semble s’être évaporée et sans réfléchir, il fonce vers le plan d’eau. Sans tenir compte de la température, il enlève sa chemise et son jean. Il s’arrête un instant et le besoin de liberté est trop pressant. Il enlève tout finalement. « Nyla, regarde-moi. » Dit-il en souriant en s’adressant aux étoiles. Il s’enfonce un peu plus dans l’eau et finit par s’y jeter complètement. Elle est beaucoup trop froide mais il n’en a que faire. Soudain, un homme crie, ce qui surprend Sirius, persuadé qu’il était seul. Merde, plus possible de sortir… Quoi que, il n’est pas pudique. « Pourquoi ? Vous tenez à venir aussi ? » Il est amusé dans le fond, préférant prendre ce signe comme une bénédiction. « Elle est un peu fraîche mais on s’y fait bien ! »

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Lun 30 Sep - 22:54


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky
La réponse de l’homme fut une réponse pour lui : visiblement, il ne se noyait pas car ce serait mal venu de sa part de proposer de le rejoindre à un inconnu. Levi savait nager et Levi ne voulait clairement pas se noyer. Il était trop vieux pour mourir d’une telle façon, ça n’était pas dans ses plans, encore moins dans un petit lac d’un parc de Staten Island. Il savait déjà comment il allait passer l’arme à gauche, bien décidé à choisir sa façon de partir. Il retournerait en Iran déjà, dans la région de Sarpol-e Zahab. Et après,  il se laisserait partir, tout simplement avec l’aide d’un bon whisky et de quelques médicaments. Ça serait simple, pas douloureux, il voguerait au large avec de beaux souvenirs et l’impression d’être heureux.
Il hésita quelques instants, l’appareil photo toujours en main avant de se dire qu’on n’avait qu’une vie et que si quelqu’un volait son matériel, il n’aurait qu’à le poursuivre en courant, nu comme un verre. Personne ne se doutait que derrière cet age avancé, se cachait un homme qui avait encore beaucoup d’énergie à revendre, malgré une balle de gros calibre en plein dans la boite crânienne.
- Attendez moi pour vous noyer !
Histoire de continuer sa petite boutade entre les deux hommes. Les pans de sa chemise furent retirés de son pantalon, ce dernier, déjà au sol avec les chaussures et les chaussettes. Se retrouvant rapidement nu dans le froid de septembre, Levi se demandait s’il était plus judicieux de garder son sous vêtement ou si… Oh et puis zut ! Le sous vêtement fut finalement retiré et déjà, le vieillard marchait tranquillement vers le lac.  L’eau était glaciale sur ses chevilles et en il trembla pendant quelques instants avant de s’engouffrer plus rapidement dans l’étendue sombre.
- Vous êtes au courant qu’ils ont trouvé des petits alligators dans ce lac il y a quelques années ?
Qu’il dit en s’adressant à l’inconnu, l’air le plus sérieux possible, les sourcils froncés. Comment ne pas croire un vieil homme comme lui qui avait l’air d’en avoir bien assez vu dans sa vie ?

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Ven 4 Oct - 13:24
Sirius ne peut s’empêcher de sourire, assez abasourdi par la tournure des événements. Un bain de minuit n’est déjà que très rare, pour ne pas dire une expérience inédite pour lui, mais qu’un homme si âgé vienne le rejoindre est presque digne d’un miracle. Il hoche la tête, mais de loin, il est peu probable que le vieillard ait réellement pu le voir. C’est comme de faire un hochement de tête au téléphone : totalement inutile. Malheureusement, les synapses de Sirius ne sont pas toujours connectées. Mettons cela sur le dos de l’heure tardive… Finalement, sans qu’il n’ait vu les secondes défilées, c’est un homme qui se met à nu, qui le rejoint dans l’eau. Et le psychiatre rit de bon cœur. Il a l’habitude de voir des corps nus, dans son travail ; ses patients étant parfois pour le moins imprévisible. Dans d’autres circonstances, il aurait fait une boutade. « Faites pas un infarctus dans l’eau. Je connais les gestes de premiers secours mais bon… » Il lance sur le ton de la plaisanterie. Le vieillard lui avait bien demandé s’il était en train de se noyer, alors… Et puis, voilà qu’il lui parle de petits alligators. Instantanément, les parties génitales se contractent encore davantage, comme si elles voulaient rentrer à l’intérieur de son corps pour ne pas se faire croquer. Et un frisson léger le parcoure. Le sérieux de l’homme le laisse penser que c’est réel, bien qu’il doute quelque peu de la véracité des faits. « Étonnant que ça n’ait pas fait la une des journaux ! » Il essaye de déceler la vérité mais n’y parvient pas. C’est pas une poule mouillée, Sirius, mais quand même… « Le pourcentage de chance pour qu’il y en ait encore et qu’on se fasse croquer le zigouigoui reste infime ! » Il se rassure comme il peut. « Vous êtes bien téméraire pour quelqu’un qui sait une telle chose ! » L’homme ne serait pas venu sinon ! Impossible !

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Jeu 10 Oct - 10:53


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky
Un infarctus ? Son coeur est dans une telle forme que même ses médecins restent étonnés quand ils l’auscultent. Levi Boyle a une santé de fer malgré une vie pleine d’aventures et de choix audacieux. Surement pour ça, qu’il tient encore la cadence, que toutes les étapes de son existence l’ont préparé à tenir après sa retraite. Sauf si bien sûr, la balle logée dans son crâne en décide autrement. Avançant prudemment dans l’eau, le froid n’étant clairement pas à prendre à la légère, Levi relève un sourcil en entendant les mots du jeune homme. Perspicace mais pas assez pour lui faire perdre contenance.
- Vous étiez au courant quand les Etats Unis ont soutenu les attaques chimiques de Saddam Hussein ?
L’air est on ne peut plus sérieux, malgré son visage rayonnant et plein de bonnes intentions.
- Moi non, et pourtant ça a bien eu lieu.
Et rien que pour ça, il déteste encore plus le gouvernement américain et la majorité des gouvernements de ce calibre. Si on l’écoutait, Levi aurait démantelé une grande partie des politiques en cours mais sans politique, il est parfaitement conscient que les révolutions qui en suivent ne sont jamais une grande réussite. Un entre-deux serait idéal mais bien trop difficile à accepter pour les deux camps adverses.
- Disons que vu mon age, me faire tuer par un alligator serait une fin aventureuse. Ça me plait plus qu’un infarctus !
Le rire qui suit la déclaration est sincère et rapidement une main striée est tendue à l’inconnu.
- Levi Boyle et… Non il n’y a pas d’alligators ici. Du moins j’espère pour nos postérieurs.


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@ Invité

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Mar 22 Oct - 10:27
Le visage de Sirius se décompose, devenant d’un coup, blanc comme un linge. Il tourne la tête de droite à gauche en réponse à la question de son acolyte. Personne n’est jamais au courant de ces choses-là, et encore moins un psychiatre qui est tellement occupé par son travail qu’il ne regarde jamais les informations, que ce soit à la télévision ou en les écoutant à la radio. Il considère avoir plus important à faire, et ce depuis toujours. Finalement la situation évolue et peu à peu il comprend que c’était belle et bien une boutade. Il est crédule notre pauvre Sirius, surtout quand la personne en face de lui a l’air si sûre d’elle que ce vieil homme.

« Vous feriez la une des journaux tout du moins ! » Il hausse les épaules dans un sourire. Maintenant qu’il sait qu’il n’a rien à craindre pour sa vie et son zigouigoui, il est plus facile pour lui de plaisanter de bon cœur. « Et vos descendants raconteraient cette histoire pendant des générations. Au fil du temps, vous deviendriez un héros qui s’est battu avec un alligator, qui a dû se sacrifier pour le bien de l’humanité ! » Oui, il va loin mais ça le fait rire cette histoire et après l’avoir fait marcher comme il l’a fait, Levi mérite bien que Sirius s’amuse quelque peu de la situation. « Sirius Vandesky. » Après tout ça, il en aurait presque oublié de se présenter à son tour. « Et donc, ça vous arrive souvent les bains de minuit ? » demande-t-il dans l’espoir de connaitre un peu mieux ce camarade de baignade.

@ Invité

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Lun 28 Oct - 12:05


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky
Oh oui, ils feraient tous les deux, la une des journaux à vrai dire ! Pas seulement Levi, et surement que le jeune homme en face de lui aurait une horde de fans post mortem, vu la jolie trogne qu’il avait. Mais c’était toujours amusant, de transformer des rencontres en situations encore plus étranges et parler d’alligator dans un lac en plein bain de minuit, c’était plus qu’hors normes.
- Enchanté Sirius, content de connaitre l’identité de mon acolyte d’aventure aligatoresque !
Rigolant un peu, Levi ne pu s’empêcher de penser à ses livres et ça ferait une sacré histoire pour son personnage principal, ce type de contexte. New York était réellement plus inspirant que ce qu’il aurait imaginé.
Entrant entièrement dans l’eau, épaules comprises pour éviter d’attraper trop froid rapidement, il se tourna vers Sirius lorsque la question tomba.
- Pas à New York, en plein automne, alors qu’il doit faire 5° dehors. En Afrique, oui, ça m’est souvent arriver ou en plein bush australien mais… Ici, c’est plus compliqué, vous ne croyez pas ? Enfin… Vous avez été le premier à sauter dans le lac donc...
Donc ça ne devrait pas déranger ce monsieur Vandesky ! Se mouillant le haut du crâne à l’aide de ses paumes, espérant que ça l’aiderait à ne pas finir congeler, Levi laissa son regarder trainer sur les alentours du lac. Clairement, ils étaient timbrés de faire ça en plein New York, se feraient surement arrêter par la police si elle débarquait. Outrage en public, c’était quelque chose de commun par ici.
- Je prenais des photos, quand je vous ai entendu et vu… J’ai vraiment cru que vous vous noyiez au départ.
Et Levi n’aurait pas capable de le sauver malgré ses cours de natation et ça aurait très difficile à accepter.


@ Invité

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Mar 5 Nov - 0:09
Sirius hoche la tête, indiquant par ce geste que le plaisir de cette rencontre est réciproque. Il n’aurait jamais imaginé croiser quelqu’un ici, à cette heure, de base. « Oh, vous avez été en Afrique alors ? Monsieur est un grand voyageur ? » Et lui, avec pour seul voyage les Etats-Unis. Même pour sa lune de miel, il n’avait pas été capable d’emmener Nyla plus loin que les bahamas. Ils avaient prévu de faire un tour d’Europe, pour leurs 5 ans de mariage, le temps de plannifier et de mettre assez d’argent de coté. Ils en parlaient sans cesse, avant que le cancer ne vienne gacher toutes leurs chances d’entreprendre cette grande aventure. Puis, il était trop tard ensuite pour rayer ce voyage de la liste des choses à faire avant de mourir…

Au visage de son acolyte, le psychiatre semble deviner une histoire longue et passionnante. L’homme a les traits de quelqu’un qui a bien vécu et qui a un tas de choses à raconter. Alors que le vieillard s’enfonce dans l’eau, le brun se décide à l’imiter, ce qui est sans doute la meilleure des choses. Il frissonne déjà. Quelle idée il a eu. Sans doute la chose la plus insensée qu’il ait faite depuis 6 ans. « J’sais pas quelle idée m’a piqué en réalité… Je fais jamais des choses aussi insensées d’habitude. Je le regretterais bien, mais en vérité, j’ai bien besoin de plus d’aventure dans ma vie. » C’est sans doute la première fois qu’il prononce ces mots depuis longtemps, réalisant enfin qu’il n’y a pas que le travail qui compte dans la vie et qu’il est peut-être temps de tirer un trait sur le passé pour commencer à revivre.

« Même si je m’étais noyé, j’suis pas certain que vous seriez arrivé à temps. » Il se met à rire. Non pas à cause de l’âge du vieillard et donc de son efficacité, mais parce qu’il était à une certaine distance, et ce n’est pas le simple fait de lui demander s’il se noyait qui aurait sauvé Sirius.

@LEVI BOYLE

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Mar 12 Nov - 15:17


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky

L’eau fraiche lui faisait le plus grand bien et même si l’idée sur le papier n’avait rien d’intelligente, Levi devait avouer que c’était revigorant. Il devrait se noter de faire des bains froids plus fréquemment. Bon, peut-être pas en plein parc publique, la nuit, sans savoir ce qu’il y avait dans ce lac. Sincèrement, si le lendemain il se retrouvait avec de l’eczéma ou toute autre réaction physique, il ne se poserait pas de questions sur l’origine de ces maux ! L’inconnu, Sirius donc, fit de même, s’engouffrant dans l’eau rapidement. Les pauvres, ils seraient malades tous les deux le lendemain, espérons qu’ils ne contaminent pas le reste de New York. C’était comme ça que toute épidemie commençait dans les romans de science fiction et les films de zombies… N’y pensons pas maintenant.

- Grand voyageur, oui, j’étais photographe de guerre.

Se prenant une grande goulée d’eau sur le visage pour que tout son corps soit à la même température - en d’autres termes 0°C - Levi n’arrêtait pas de bouger et de pagayer des bras pour éviter de se refroidir.

- Petit conseil entre fondus de bain de minuit, n’en prenez pas en pleine zone de combat.

Ça tombait sous le sens mais le clin d’oeil servi à Sirius en guise de conclusion prouvait que l’écrivain était d’humeur taquine ce soir ! Mais plus que des boutades, c’était des questions que Levi avait envie de poser à l’inconnu. Ses mots l’avaient rendu curieux, surtout ceux sur son manque d’aventure dans son existence. Pour Levi, une vie sans aventure, c’était comme un vélo sans roue ! On pouvait monter dessus mais on n’avançait pas ! Et une vie statique, ce n’était pas une vie acceptable.

- L’aventure vous effraie ou vous avez trop de responsabilités pour réussir à prendre des risques ?

Il n’y avait aucune remarque là-dedans, aucune méchanceté, le ton était réellement curieux. Qu’est ce qui l’avait fait sauté dans son lac alors ?


@ Invité

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Dim 17 Nov - 22:54
Photographe de guerre. Sirius émet un rictus surpris, presque stupéfait. « Vous êtes bien la première personne que je rencontre à faire ce métier. Ce doit être à la fois passionnant et… assez particulier disons. » Sans doute pas le bon mot mais qu’est-ce qu’on est supposé dire dans ce genre de situation ? Sirius s’imagine le vieil homme face à des cadavres, ou des scènes vraiment pas évidentes et forcément, autant l’homme a dû vivre des choses incroyables, autant il a dû avoir des envies d’être autre part que sur le terrain plus d’une fois. Le psychiatre se dit qu’il serait bien incapable de voir de telles visions d’horreur, lui, même si dans son métier, certaines choses ne sont pas faciles à vivre non plus.

Sirius se met à rire un peu bêtement quand son compagnon lui dit de ne pas prendre de bain de minuit en pleine zone de combat. « Ça ne me serait pas vraiment venu à l’idée. » Il sourit, en homme bien trop sérieux qu’il est. « Tout comme il ne doit pas être conseillé de se balader tout nu tout court d’ailleurs. » Il hausse les épaules. Pas pudique, le brun, mais pas du genre à se balader à poil tout le temps non plus.

L’homme ressent bientôt des frissons le parcourir. Il ne va pas falloir qu’il s’éternise trop dans l’eau quand même s’il ne veut pas tomber en hypothermie. Il s’agite un peu plus, afin de faire circuler son sang davantage. « Ce serait tellement simple de mettre ça sur le dos du boulot ou d’enfants qui ne pourrait pas survivre sans moi. » Mais non, la vérité est toute autre et s’il n’en parle pas facilement, n’aimant pas embêter les gens avec ses problèmes, il se souvient ce qui l’a amené là ce soir : Nyla. Alors, persuadé que cette rencontre avec le vieillard est une sorte d’entrevue prévue par le destin, le psychiatre décide de se confier. « J’ai perdu ma femme, il y a 6 ans. Et même si ça fait déjà longtemps, que j’aurais dû reprendre une vie depuis tout ce temps… Je me focalise beaucoup trop sur mon boulot et je ne vis plus vraiment. La vie sans elle n’a plus la même saveur, vous voyez. » Il bénit tout à coup le fait d’être dans une certaine obscurité qui permet un certain anonymat tout de même. C’est peut-être pour cela qu’il se sent à l’aise pour parler d’ailleurs.
@Levi Boyle

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Lun 18 Nov - 15:44


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky

Pendant un instant, Levi eut l’impression d’avoir été trop loin dans sa question. Il était curieux, avait toujours eu ce sens de l’information pointilleuse et ce besoin de mieux connaitre les personnes autour de lui pour les aider ou même simplement pour vivre à leur côté. Mais il attendait toujours que ça vienne des autres, pour éviter d’en demander trop. À cet instant, l’anonymat et surtout le froid l’obligeait à dépasser un peu ses habitudes mais il cru que l’homme à côté n’allait pas lui répondre quand il répondit d’abord par une autre information. Pas d’enfants alors, ce n’était plus quelque chose de rare. Autant il y a quelques dizaines d'années, avoir des enfants à 25ans n’était pas choquant, autant maintenant… Il y avait bien plus de trentenaire sans enfant et célibataire qu’à son époque. Les temps changeaient, les carrières et l’envie d’indépendance avec, au plus grand plaisir du vieillard !

Puis à peine s’était-il fait une raison, que Sirius lui expliqua le pourquoi de ce manque d’aventure dans son existence. Oh… C’était inattendu, mais Levi pouvait aisément comprendre les émotions du jeune homme. En tant qu’inconnu et sans avoir plus d’informations sur ce drame, Levi n’avait pas toutes les clés en main pour l'aider à passer ce cap. Et ce n'était pas en dix minutes de discussion qu'on faisait son deuil mais... L'homme pouvait au moins essayé de lui parler !

- Qui vous dit que ça fait longtemps ? Qui vous demande de faire votre deuil et de passer à autre chose Sirius ? La société ? Vos amis ? Vous avez le droit de prendre votre temps vous savez.

Levi s’y connaissait en deuil, avait eu plus d’amis décédés que beaucoup de personnes autour de lui. Les risques du métier, les rencontres aussi, faites aux quatre coins du monde dans des lieux peu enclin à la survie.

- Si vous, vous ne vous sentez pas encore capable d’avancer, c’est que vous ne l’êtes pas ou que vous n’avez pas encore trouvé ce qui vous pousserait vers l’avant. Le deuil n’est pas simple, certains pensent qu’il faut se pousser, je ne suis pas d’accord avec eux. Chaque être humain réagit différemment. Et si ça peut vous rassurer, j’ai perdu l’amour de ma vie il y a plus de trente ans. J’ai continué d’avancer mais je n’ai jamais réussi à passer à autre chose. Je n’en suis pas triste pour autant. Je me dis simplement que… Cet homme aurait voulu que je continue d’être l’homme qu’il a aimé, aventureux et plein d’optimisme. Alors… Je continue, car c'est ce qui me semble être le plus juste et le plus à ma porté.

Levi parlait rarement d’Atash, voir jamais. Mas il faisait nuit, ils ne se connaissaient pas, ils étaient frigorifiées. La situation était parfaite pour partager quelques secrets bien gardés, surtout si ça aidait le jeune homme à comprendre qu’il avait le droit de prendre son temps. Mais aussi que par respect pout cet être aimé, il ne pouvait pas se laisser aller à l'opposé de l'homme qu'il avait été.


@ Invité

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Ven 22 Nov - 0:47
C’est peut-être pas grand-chose d’entendre ces mots. C’est peut-être logique d’ailleurs, comme façon de penser. Et pourtant, elles déclenchent chez Sirius un certain sentiment de soulagement en cette nuit noire, comme si un poids s’envolait en quelques sortes. Qu’on légitimise sa peine ainsi, alors que depuis des mois, des années même, il entend qu'il serait temps de passer à autre chose. Ce n’est pas faute pourtant, en tant que psychiatre, de savoir qu’un dueil peut prendre un temps infini, voir ne jamais se faire d’ailleurs, malgré toute la volonté du monde.

« Etant psychiatre, c’est ce que je dis à tous mes patients qui ont perdu un être cher. Mais comme les cordonniers mal chaussés, j’entends tellement autour de moi que je dois recommencer à vivre que je finis par me dire que je devrais les écouter. »

Recommencer à vivre, comme s’il avait réellement arrêter. Il s’était plongé tête baissé dans le travail mais en soit, il continuait de respirer depuis ce jour là, de parler, de voir ses amis, même si c’était avec moins d’entrain.

« Merci… en tout cas. Ça me fait du bien d’entendre ça. » finit-il par confier au vieillard après quelques secondes de silence. Il n’a pas rebondi sur le ‘cet homme’ mais Sirius trouve cela admirable que l’homme ait aimé un homme dans une époque où les gens étaient encore trop fermés, encore plus qu’aujourd’hui. Il a un petit sourire en coin à ce sujet, comme une petite perle d’espoir. « J’espère que je saurais faire comme vous ! » Nouveau temps de latence de quelques secondes. « Je suis encore jeune. Je me suis toujours vu avec des enfants. Mais ça semble tellement… improbable désormais. » Il rit presque nerveusement. « Vous allez me prendre pour un fou mais… C’est à cause de ma femme que je suis ici ce soir. »

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@ Invité

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Lun 25 Nov - 19:52


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky

Savoir que ses mots avaient un impact sur le jeune homme, aussi faible soit-il, était agréable. Levi ne s’était jamais vu comme quelqu’un qui venait en aide ou comme un tuteur sur lequel on pouvait se reposer. Mais il savait par contre qu’il avait vécu beaucoup de choses. Et qu’il en avait vu encore plus. Tout ça l’aidait à conseiller ses pairs. On avait tendance à avoir plus confiance en quelqu’un d’âgé, pensant que cette personne en avait vécu beaucoup. Parfois, c’était faux, parfois c’était vrai. Mais dans tous les cas, c’était une pensée logique : on disait bien que plus le vin vieillissait, meilleur il était. C’était certainement vrai pour une grande majorité d’être humain (mais pas tous, ça Levi en était certain. Il n’y avait qu’à voir ce cher Trump et ses idées totalement dépassées et insultantes. quel imbécile celui-là !)
Le froid commençait à lui mordre la peau, comme un animal sauvage qu'il n'arrivait plus à maitriser. S'ils ne voulaient pas mourir de froid, ils devraient vite penser à sortir de là ! Le rire de l'homme lui fit relever les yeux et reprendre conscience de la conversation. Il avait écouté mais savait que ça n'attendait pas de réponse.

- Et par hasard, est ce que votre femme vous dit maintenant de vite sortir avant de mourir d'hypothermie ?

Lui aussi eut un rire, lui indiquant d'une main, la berge qu'ils devaient vite rejoindre. Tant pis pour la nudité, ils étaient tous les deux adultes.

- Et si je peux me permettre de revenir sur ça, changez le mot "désormais" par "maintenant". Maintenant ça vous semble improbable. À cet instant. Mais peut-être pas dans quelques années.

Aucun homme ne pouvait savoir ce qui se passerait le lendemain ou le surlendemain. Ou dans une semaine, un mois, un an ! Aucun. c’était fort dommage mais il fallait faire avec, prédire le futur n’était pas encore une r&d de la grande firme Google !

- Comment avez vous rencontré votre femme, Sirius ? Racontez moi, j’adore les histoires et ça nous empêchera de mourir de froid en ne bougeant plus !


Spoiler:


@ Invité

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Ven 29 Nov - 13:58
« Ma femme non. Mes couilles oui. »
C’était sorti tout seul, à vrai dire, mais après les révélations qu’il venait de faire, Sirius se sentait plutôt à l’aise avec l’homme. Après tout, quand on vit une situation aussi loufoque que ce qui est en train de lui arriver, on ne peut que se dire que c’est pour une bonne raison. Le psychiatre est de ceux qui pensent que dans la vie, rien n’arrive jamais par hasard. L’homme hoche la tête, signe presque imperceptible avec l’obscurité mais bon, il faut bien souligner les paroles sages du vieil homme.
« C’est vrai. »
Il espère. Il espère qu’il ira mieux un jour, même s’il n’y croit pas. Il a le droit au bonheur et sa vie n’a aucune raison d’être terminée à peine passé 30 ans. Alors oui, pourquoi pas ?
« Histoire plutôt classique en fait. A une soirée universitaire. Je faisais le clown. C’était la seule à rire à mes blagues nulles, du fond de la salle. Je l’ai repéré et je l’ai invité à boire un verre. Elle n’a jamais arrêté de rire, c’est que je faisais bien mon boulot. »
Se remémorer ça le fait rire et il se sent léger tout à coup. Il regarde en l’air, les étoiles. Oui, elle est là, parmi elles. Elle veille sur lui et il est certain qu’elle lui sourit en le regardant à cette instant. Le son de son rire résonne dans ses pensées.
« Et vous ? C’était quand même pas en pleine zone de guerre ? »
Il y a peu de chance, mais bon… Sirius frissonne un bon coup et se dit qu’il est vraiment temps qu’il sorte.
« Allez, je sors. Je veux quand même pas tomber malade. »
Un bon frisson encore et il se dirige vers le sable où il court littéralement en direction de ses vêtements. Au grand air, c’est encore pire. Il se sèche comme il peut avec son tee-shirt, gardant sa veste chaude pour se couvrir ensuite.

@ Invité

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Jeu 5 Déc - 10:56


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky

Le froid lui croquait la peau, comme un monstre dont les dents aiguisées se refermaient sur sa chair. Non, ça n’avait pas été une bonne idée, de filer droit dans le lac glacial à cette heure tardive de la nuit. Mais la vie était unique, on ne pouvait revenir en arrière sur une décision non-prise dans le passé. Il fallait accepter les aventures quand elles se proposaient à vous et Levi Boyle était certain que cette rencontre avec ce jeune homme n’avait rien d’un hasard. Il sentait que le destin s’en était mêlé.
Sirius disparut de l’eau plus rapidement que lui, avant même que Levi ne pu lui répondre. Riant sans malaise à la rapidité de l’inconnu, Levi prit son temps ou du moins, son âge le prit pour lui. Il avait quelques douleurs au niveau des articulations du bassin, surement dues au froid qui l’avait obligé à se contracter pour résister aux tremblements. Arrivant sur la berge il se sécha lentement les jambes et le buste avec son sous-pull avant d’enfiler le t-shirt à manche longue qu’il portait habituellement en dessous. Le pantalon ne se fit pas attendre et la chaleur réconfortante du tweed le fit souffler de contentement. C'était bien mieux ainsi.

- Votre histoire classique me plait, c’est léger, tendre, c’est une rencontre adorable !

Et il s’y connaissait, Levi, en histoire à écrire. Les mots articulés par Sirius dans le lac lui donnaient envie de prendre la plume et de raconter l’histoire de cet homme. Du moins, ce qu’il lui avait partagé. Séchant rapidement ses cheveux avec sa grosse écharpe, il l’enfila à la va-vite, la serrant très fort autour de ses épaules et de sa nuque. Il commençait à grelotter et il n’allait pas devoir tarder s’il ne voulait pas attraper un mauvais rhume. À son âge, c’était pire qu’une grippe.

- Et vous avez vu juste, c’était en pleine zone de guerre, un professeur iranien qui me logeait à Sarpol-e Zahab. C’était dans les années 80, l’Irak, l’Iran, c’était un peu compliqué à l'époque vous savez. Comme notre histoire.

Il eut un sourire nostalgique, les yeux clairs ancrés dans ceux de l’homme. Atash avait été son grand amour malgré une relation complexe et interdite. Malgré les baisers dans le noir et la peur d’être vu. Ça n’avait pas duré longtemps mais ça avait suffit pour marquer le coeur du photographe au fer rouge.


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Lun 16 Déc - 17:15
Sirius sourit à l’homme, bien que l’obscurité se fasse de plus en plus ressentir, à cause de quelques nuages couvrant le clair de lune. Une rencontre adorable, ça l’avait été en effet, tout comme leur relation qui n’avait connu que peu de bas, ce dont peu de couples peuvent se vanter. Ça n’avait pas durer assez longtemps pour que la flamme qui liait ces deux amours ait le temps de s’amenuiser. D’un sens, certains rêveraient de rester sur une note aussi positive, mais c’est sans compter l’absence, dévorante, qui vous ronge.

Sirius avait parlé de zone de guerre sans vraiment être sérieux, même si les probabilités sur ce coup-là, jouaient en sa faveur. « Je ne peux qu’imaginer. » Et encore, même ça, ça parait difficile. Comment pourrait-il comprendre quelque chose qu’il n’a jamais vécu. Cet homme lui parle de pays qu’il ne connait que de nom et de réputation, où la religion a une place des plus importantes, d’après ce qu’il sait. Une relation homosexuelle dans de telles conditions, c’est à se demander comment ça a été possible. « J’adorerais entendre toute l’histoire, mais vous avez sans doute mieux à faire que de la raconter à un inconnu. » Il sourit encore. Il ne veut pas non plus que l’homme croit qu’il est trop curieux, ou qu’il se sente obligé de tout lui raconter s’il n’en a pas envie. « Et là, je crois qu’il faut surtout qu’on rentre si on ne veut pas finir à l’hôpital. Vous habitez loin ? »

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Ven 3 Jan - 19:45


rencontre impromptue
feat @Sirius vandesky

Tous les vêtements enfilés ne suffirent pas pour le réchauffer. D’ici deux heures, il en rigolerait en se passant sous une douche chaude mais en attendant, Levi se sentait quelque peu stupide d’avoir pu s’imaginer que le lac n’était pas si gelé. Se frictionnant les bras après avoir fermé les boutons de son manteau, il eut un sourire tendre pour Sirius. Cette rencontre, bien qu’hasardeuse, serait tout sauf négative. Bien que le froid lui glace les os, Levi serait heureux (et même fier) de raconter son histoire à l’homme du lac. Du moins, pas tous les détails mais au moins pour montrer la beauté de ces régions malgré un contexte politique et historique compliqués. Levi détestait savoir que la réputation de l’iran ne se faisait que par le biais de guerre et de protestations. Ce pays était tellement plus qu’en parler avec bienveillance lui plairait énormement.

- J’habite à Brooklyn mais en bicyclette, c’est rapide !

Et ça ferait monter son rythme cardiaque, parfait pour le réchauffer ! Remettant son appareil photo en bandouillière, il n’avait pris aucun cliché mais garderait un agréable souvenir de cette rencontre. S’immobilisant à côté de Sirius, il lui tendit sa main dont le gant avait été retiré.

- Ça me ferait plaisir de vous revoir Sirius, si bien sûr vous en avez envie !

Fouillant dans sa poche, il en sortit un petit tas de carte personnelles - son agent lui avait précisé de toujours en avoir sur lui, au cas où. Levi s'en servait surtout de cale porte mais passon - et la tendit à l'homme.

- Il s’agit du numéro de mon assistant mais ça sera plus simple pour reprendre contact quand vous le voudriez !

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Ven 10 Jan - 20:17
Sirius est soulagé de savoir que l’homme rentrera rapidement chez lui car même si l’envie de poursuivre cette entrevue est bien présente, celle de rentrer prendre une bonne douche prend le dessus. Il sourit au vieil homme en hochant la tête. Il tend sa main à l’homme, serrant la sienne. La chaleur humaine le réchauffe une fraction de seconde. Puis, il attrape la carte de visite. C’est lui qui en donne, d’habitude, alors ça ne lui déplait pas que les rôles soient inversés pour une fois. « Ce sera avec grand plaisir, Levi ! » Il met la carte dans la poche de sa veste, bien décidé à s’en servir très bientôt.

Les deux hommes remontent le long de la plage et après s’être dit au revoir, Sirius se met en route pour chez lui, avant de prendre une douche rapide et de s’enrouler dans sa couette, tombant presque aussitôt dans les bras de Morphée.

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