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please dont make a big deal out of this (jules & ruby)

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Ven 14 Mai - 20:19
@Jules Ainsworth

Qu'est-ce que je fous là ? Une question tourne en boucle dans mon cerveau, comme un wagon dans le Space Montain. Encore, et encore, plus vite, qui s'en va et revient, alors que je marche dans les rues de l'upper east side. Un côté de la ville que je ne fréquente pas, ou que très peu. Un côté de la ville que je n'aime pas, rempli de personnes qui pètent plus haut que leur cul et se prennent pour ce qu'ils ne sont pas. Ceux qui pense être meilleurs que nous.
Ce n'est pas un secret, j'ai une dent contre la bourgeoisie, contre ceux qui ont réussi. Pas que j'ai l'impression d'échouer dans ma vie, au contraire, même, je réussi mieux ce que j'entreprends que je semble le penser, puisque pas plus tard qu'hier je me fis surprendre par un abonné à ma chaîne YouTube qui m'a croisé dans la rue. Ca me fait toujours un peu marrer ces situations-là, ces gens qui ont l'impression de me connaître alors qu'ils sont de parfaits étrangers.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'enfin me rendre chez Jules. Je l'ai évitée depuis notre dernière rencontre dans les toilettes du LGBT Center, parce qu'elle m'a démasquée. Faut dire que je n'ai pas arrêté de penser à elle, à son sourire, son attitude, la confiance qu'elle dégage, à la beauté de ses formes. Mais je compte bien faire de mon mieux pour ne pas le lui montrer. Trop de fierté, sans doute. C'est même certain, c'est ça mon problème depuis le début avec Jules. Je l'aime bien, et ça me rend folle. Je ne supporte pas de voir quelque chose qui m'affaiblit. Oh, je me rends bien compte d'à quel point j'ai pu être chiante, à tout le temps faire des remarques sur la rouquine, à toujours être derrière son dos. Elle a dû me détester à certains moments. Et elle me déteste probablement encore.
Une partie de moi a envie de s'excuser, l'autre de ne plus jamais la revoir, de se cacher au fond d'un trou sans plus jamais en sortir. Alors, j'essaye de trouver un juste milieu. Je ne peux plus jouer à cache-cache, de toute façon, le masque est tombé lors de notre dernière... conversation. Il va bien falloir que j'apprenne à faire avec.

Alors, je sonne à la porte blindée du penthouse de Ainsworth, m'entraîne un peu à garder mon air nonchalant devant le miroir de l'ascenseur. Agrippé à mes mains, six cupcake différents les uns des autres dans une petite boîte d'une pâtisserie un peu trop chère à mon goût du coin. Quand on se rend chez une personne qu'on a passé des années à détester, on ne vient pas les mains vides. Et avec un peu de chance elle me laissera en manger un, après tout, j'ai pas été dans une pâtisserie végane juste pour les regarder.
Je n'ai pas prévenu Jules de mon arrivée, elle a dû être surprise de m'entendre à l'interphone. Je toque à la porte d'entrée de son appartement de luxe avec ma main libre, et, lorsqu'elle ouvrit la porte, je lui tends la boîte de cupcake avant même de lui balancer un « salut, » qui a été vulgairement répété dans l'ascenseur, lui aussi.

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Dim 23 Mai - 15:53

Jules, en direct de son bain, envoie des mails assassins à ses collaboratrices qui ont visiblement décidé de lui courir sur le haricot depuis quelques jours. Elle est plutôt heureuse de travailler en groupe pour sa sociabilité et puis aussi pour la décharge de travail mais les collaboratrices enchaînent les boulettes et ça la fatigue plus que de raison. Le mail groupé envoyé, elle pose son téléphone et touche son visage pour voir que son masque est sec. Parfait. Elle boit une gorgée de vin avant d’allumer un épisode de Ginny & Georgia, sa série du moment. Un sms qui la dérange, elle répond rapidement en fronçant les sourcils, elle se demande bien ce que Ruby trafique mais elle s’en fiche un peu. Une fois son épisode terminé, elle sort de son bain, attrape une serviette avant de s’habiller de façon décontracté, un déshabillé en satin avant de passer une main dans ses cheveux pour les discipliner, son verre de vin qu’elle dépose dans l’évier avant d’ouvrir son frigo en soufflant, elle n’a pas envie de cuisiner ce soir alors elle commandera à manger. Un oeil qu’elle jette sur son téléphone pour savoir si Charles lui a envoyé un message, pourquoi se sentait-elle aussi triste pour lui ? Du fait que son mariage ou plutôt futur mariage prenne l’eau, que sa fiancée ait eu un souci avec sa grossesse ? Jules n’en savait rien et elle ne voulait pas savoir. Parce qu’elle savait que si elle creusait un peu plus le fond de ses pensées, elle s’attirerait des ennuis. Alors elle retourne son téléphone pour ne pas se jeter à corps perdu sur son téléphone quand une notification apparaîtrait. La sonnerie qui retentit, elle fronce les sourcils. Elle n’attendait personne sinon elle ne serait pas dans cette tenue. Elle réfléchit un instant avant d’appuyer sur le bouton de l’interphone et elle sursaute à l’entente de la voix de Ruby. Elle ne s’attendait pas à ça mais c’est toujours une présence dans la soirée. Quand ça toque à la porte, elle jette un oeil dans le miroir et se recoiffe une nouvelle fois bien que ses cheveux n’aient pas bougé et elle ouvre la porte avec un air qui crie la nonchalance « Salut, entre. » dit-elle en se décalant tout en récupérant la boîte de gâteaux. Elle s’étonne un peu du fait qu’elle ait acheté des gâteaux mais soit, un oeil qu’elle jette à l’intérieur de la boîte et son estomac qui lui rappelle qu’elle n’a pas dîner, elle laisse Ruby prendre ses quartiers dans l’endroit et elle brise le silence « Tu voulais quelque chose ? » s’enquiert-elle avec une voix mélodieuse et elle se rapproche du frigo « Je te sers un verre de vin ? » Après tout pourquoi pas, et si Ruby espérait que Jules agisse étrangement suite à leur baiser, c’était réellement mal la connaître. Mais ça, Ruby l’apprendrait bien tôt ou tard.

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Lun 28 Juin - 16:06
Plus de retour en arrière possible. Je me retrouve chez Jules, dans le genre de baraque où je n'aurais jamais cru mettre les pieds. On se croirait chez mon débile de cousin, avec les meubles et la déco de bourge. Rien à voir avec mon petit appartement de bedford street. Je regarde un peu autour de moi, j'ai l'impression d'être perdue. Je n'ai pas l'habitude de faire ça, mais je n'ai plus le choix, il faut que je me lance. Sauf que Jules prend la parole en première, et me fait le plaisir de briser le silence. « Je veux bien. » Sa proposition est alléchante, je ne refuse jamais un verre, surtout quand j'ai besoin qu'on me détente un peu. God, pourquoi je suis si nerveuse ? Je place mes mains dans les poches arrières de mon jean, et laisse presque le silence se réinstaller alors qu'elle nous sert des verres de vin. « J'suis venue pour... » je m'éclaircis la gorge, faisant abstraction totale de mon cœur qui bat rapidement dans ma poitrine. Et ça recommence. Toujours, quand je suis face à Jules. Surtout que là, je suis dans une situation que, encore une fois, je ne contrôle pas. « en fait je voulais juste m'excuser, voilà. » Je soupire, j'ai craché le morceau. Des mots, des simples mots qui peuvent sembler si simples et si anodins pour certaines personnes, mais pas pour moi. Encore moins face à quelqu'un comme Jules. « J'ai été super chiante avec toi depuis le début et c'était totalement gratuit. Alors que ben moi... je voulais juste... » Je te voulais juste toi. Les derniers mots que je suis tout bonnement incapable de prononcer. Pourquoi ? Je sais bien que tout ça, c'est à sens unique. Jules n'a jamais flashé sur moi comme moi je l'ai fait sur elle. Elle n'a probablement pas ressenti les mêmes battements de coeurs la dernière fois au LGBT Center. Mais tant pis. S'il faut que l'on me le piétine, elle s'en occupera elle-même. J'me dévoile après tout, c'est à elle de faire le reste. « Tu dois te dire que c'est débile de venir ici juste pour ça. » Et ça l'est probablement un peu, j'en suis consciente. C'est comme si quelque part, j'espérais que quelque chose se passe. Quelque chose de plus que ce qu'il y avait eu dans les toilettes du centre. Mais je ne suis pas particulièrement optimiste, je me dis qu'elle va simplement me jeter dehors, et jeter mes cupcakes à la poubelle. Très franchement j'espère pas, ils m'ont coûtés un bras.

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Dim 4 Juil - 16:09
Jules a beau être rancunière, elle ne mettra pas Ruby à la porte, surtout si elle a de la nourriture. Elle n’acceptera pas non plus un laïus interminable sur le baiser qu’elles ont échangés dans les toilettes du LGBT Center. Puis, c’est Jules qui lui a proposé de venir, alors elle ne retirerait jamais ses mots. Après tout, pourquoi le ferait-elle ? Rien ne pourrait l’empêcher de prendre du plaisir là où il y en a. Ce ne serait pas elle que de refuser qu’elle vienne pour une raison X ou Y. Jules sert deux verres de vin quand Ruby accepte et elle lui tend le verre rempli de la boisson bordeaux. Elle relève la tête quand Ruby brise le silence et elle dépose la bouteille sur le plan de travail en prenant bien le soin de la reboucher. Un sourcil qui se hausse face aux excuses de Ruby, excuses dont elle ne trouve pas la raison. Excuse dont elle ne sait pas la cause. Enfin, elle a visiblement une petite idée, mais elle la taira jusqu’à ce qu’elle la prononce elle-même, la raison. Elle pousse le verre devant Ruby et en prend une gorgée sans attendre « Tu voulais juste quoi ? » demande Jules, d’une voix blanche. Elle déteste qu’on fasse des simagrées de la sorte Jules. Mais elle ne lui en tient pas rigueur, parce que si elle était différente, elle serait sûrement pareil. A tâtonner pour ne pas exprimer la vérité. A chercher à fuir sans vraiment le faire. Un sourcil qu’elle hausse face à sa réflexion, comme si elle pensait la connaître. Comme si elle pensait savoir comment la jeune Ainsworth fonctionne. C’est un labyrinthe de contradiction à elle toute seule, Jules. « Juste pour ça ? » répète la Ainsworth, en la regardant, son regard qui se pose sur le visage de la blonde. « Pour ça quoi ? Pour qu’on s’envoie en l’air ? » demande t-elle. « Pour de simples excuses ? » elle hausse les épaules « Moi ce que je trouve débile c’est que t’as caché un je ne sais quoi derrière des remarques emplies d’hostilités et de ressentiments. » Elle soupire un peu, avant qu’un rire ne franchisse ses lèvres « Je déteste les gens qui se donnent un genre comme tu l’as fait Ruby. Et j’aime encore moins ceux qui tournent autour du pot. » conclut-elle en prenant une nouvelle gorgée de vin, son regard qui se plante dans celui de la blonde.

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Lun 12 Juil - 10:31
Et voilà, je m'y attendais et pourtant, je suis toute de même surprise par la virulence des propos de la belle rousse. A l'entendre, venir ici est une énorme connerie, et je n'aurais pas dû me déplacer. Pourtant, j'ai fait l'effort. Je ne suis pas quelqu'un qui fait ça souvent, m'excuser ni même accepter mes torts. Par contre, quand je le fais, je veux que ce soit sincère, et je mets un point d'honneur à faire les choses bien. D'où ma visite du jour, d'où les ridicules cupcakes. Entendre sa façon de me parler fait bouillir le sang qui coule dans mes veines, et je ne peux empêcher les coins de mes lèvres de former un rictus. Je l'écoute, et levant les yeux au ciel, mes bras se croisent contre ma poitrine. Je m'étais ouvert, dévoilé, et petit à petit, je me referme comme une huitre, plus rapidement encore. « Pour m'excuser, putain ! » Je lâche, essayant de ne pas monter trop le ton de ma voix, parce que ça ne sert à rien face à ce genre de personnes. « T'es sérieuse ? Je fais l'effort de me déplacer pour te présenter de véritables excuses, parce que j'estime que tu les mérites, et toi tu gueules ? Tu peux pas faire un effort toi aussi ?! » Souffles, Ruby, souffles. Ca va bien se passer. Elle n'en vaut pas la peine, elle n'en. vaut. pas. la. peine.

Son regard agit comme des coups de poignard droit dans mon cœur, de toute façon je n'ai plus rien à perdre. « Si tu veux que j'arrête de tourner autour du pot, okay, j'arrête. Je suis venu pour te dire que je suis désolée, Jules. J'ai été puérile, et débile. » Mes yeux se reposent sur elle, soutenant son regard pour la première fois depuis que je suis arrivée. « Oui, j'ai un faible pour toi depuis le début. Et oui, je sais que c'est con d'avoir tout caché. » Je hausse les épaules, mes bras toujours croisés, parce que je suis vexée. Vexée parce que je me laisse faire, elle mène la danse, et je déteste ça. « Ne te fatigues pas, je sais que tu t'en fou royalement de ma tronche, tout ce que je voulais, c'est être réglo, et faire les choses bien. » Sans la lâcher des yeux, j'attrape mon verre de vin pour prendre une gorgée. « Maintenant je peux juste partir, et peut-être que tu n'entendras plus jamais parler de moi. » Ne sachant pas comment prédire les réactions de Jules, je ne peux même pas affirmer avec certitude qu'elle va me jeter dehors. La belle est imprévisible, et j'ai arrêté il y a bien longtemps d'essayer de prévoir ses réponses.

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Sam 17 Juil - 21:55
S’il y a bien quelque chose que Jules déteste c’est qu’on tourne du pot, elle se doute bien que si Ruby est ici ce n’est certainement pas pour jouer aux cartes ou au Scrabble. Alors elle attend, avec la seule once de patience qui lui reste. Parce qu’elle n’est pas vraiment patiente Jules, elle a besoin qu’on lui dise ce qu’on veut, et elle ne sera sûrement pas celle qui frottera le dos pour apaiser les maux et les peines, Jules est plutôt du genre à mettre un coup de couteau dans le dos pour enfoncer le clou plutôt que de rassurer. Le regard céruléen qui se pose sur la blonde et les sourcils qui se haussent quand Ruby s’énerve, elle secoue la tête frénétiquement et rit un peu, rire jaune, rire moqueur qui traverse ses lèvres « Tu serais presque en train de m’exciter tant tu t’énerves. » provoque Jules, avec ce sourire mesquin qui ne quitte pas ses lèvres, tant elle s’amuse de la situation. Elle aime jouer Jules et Ruby n’a sûrement pas trouver un adversaire à sa taille mais ça l’a fait plus rire qu’autre chose. Parce qu’elle sait qu’elle pourra la pousser dans ses retranchements autant qu’elle le veut.

Jules ne cesse de la regarder, son regard céruléen qui se plonge dans celui de la blonde, sans ménagement. Le sourire qui ne se défait pas, elle continue de l’écouter en hochant la tête avec amusement. « Puérile et débile tu dis ? » demande Jules, comme une confirmation, comme pour l’entendre le dire de nouveau. Parce que c’est drôle, parce qu’elle n’avait jamais imaginé ça des mois auparavant, bien qu’elle ne se soit jamais préoccupé des piques et des mesquineries digne d’une enfant de maternelle de la blonde. Si elle avait pensé ne serait-ce qu’un jour, la toucher en plein coeur, il aurait fallu qu’elle se lève un peu plus de bonne heure et qu’elle utilise les mots qui auraient pu la faire plier. « Je ne comprend pas pourquoi tu l’as caché. Enfin si, je comprend, je sais. Il y avait Aidan, et tu sais très bien que tu n’aurais pas fait le poids face à lui. » Parce qu’Aidan aura toujours cette place spéciale dans le coeur de la rousse. Il aura toujours ce pouvoir sur elle quand bien même tout est terminé désormais et qu’il est loin, bien loin d’elles. Elle fait une petite moue presque satisfaite de savoir qu’elle assume enfin ses actes. Cette mascarade aurait pu durer plus longtemps si Ruby voulait, mais visiblement, tout était terminé. « Faire les choses bien ? » Jules voudrait qu’elle détaille, mais elle ne pose pas de mots directs, elle préfère qu’elle comprenne d’elle même. La rousse prend une gorgée de vin en la regardant, presque déçue de sa réponse. Elle sait bien qu’elle n’a pas fait tout ce chemin pour partir au bout de cinq minutes. Ce serait triste tout de même. « Parce que tu vas me dire que tu as fait tout ce chemin jusque chez moi pour t’excuser et prendre tes jambes à ton cou ? » s’enquiert Jules avec une voix mielleuse. Elle se rapproche de Ruby et passe une main dans ses cheveux pour lui remettre une mèche qui s’est échappée derrière l’oreille. « Tu vas me faire croire que cette visite est banale, de simples excuses et tu t’en vas ? » Jules plonge son regard dans celui de Ruby en humidifiant ses lèvres avant de se décaler et de montrer la porte « Si tu veux partir, pars, pars très loin et ne revient jamais. » prononce Jules en la regardant, une fois de plus, dans les yeux « C’est ta décision, pas la mienne. Parce que je me souviens de ce que je t’ai dit dans les toilettes du centre, et ça peut toujours se passer, mais c’est ta décision, pas la mienne, ce n’est pas moi qui regrettera sûrement par la suite. »

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Jeu 5 Aoû - 11:40
Jules me provoque, Jules fait tout pour me mettre sur les nerfs. Elle sait quoi faire, elle sait comment agir pour déclencher la bombe à retardement, et ça a presque l'air... de l'amuser ? Pire, même, elle s'en délecte. Je me concentre sur ma respiration, parce que je ne peux pas m'énerver, je ne veux plus m'énerver contre elle. Quoi que je dise, quoi que je fasse, rien ne marche, et plus je me mets en rogne, plus la jolie rousse semble prendre son pied. Je ne peux pas lui donner ce plaisir. Mais elle a trouvé les mots pour me piquer en plein dans le mile, et la jalousie que j'ai tenté d'enfouir toutes ces années déborde soudainement, impossible pour moi de me contrôler plus longtemps. Comment ose t-elle me parler de mon cousin, comment ose-t-elle me rabaisser face à lui ? « Je ne fais pas le poids face au débile narcissique qui me fait office de cousin ? » et je ris, un rire jaune, un rire colérique, parce qu'elle a employé les mots, elle a touché un sujet sensible, beaucoup trop sensible. Beaucoup trop méchant. « Tu ne me connais pas, Jules. Tu penses savoir qui je suis, tu penses qu'avec tes grands airs tu peux tout faire, tout dire, parce que tu te crois au dessus de tout le monde. » Mon poing sur le comptoir de la cuisine se referme, et je le serre, plus fort que je m'en pensais capable, mes doigts craquent, mais ça ne m'empêche pas de serrer. « Pourquoi tu fais ça ? Ca t'amuse de rabaisser le monde autour de toi ? Ou bien c'est ton seul moyen de défense, sans ça tu te sens perdue ? » Arrêtes, Ruby. Ne vas pas aussi loin qu'elle, ne deviens pas aussi méchante qu'elle. Elle n'en vaut pas la peine. Tu est meilleure que ça. « Tu as aussi peu confiance en toi que ça ? » Ne vas pas trop loin, Ruby. Arrêtes toi-là. Et c'est ce que je fais, incapable d'être purement méchante avec elle, pas avec des sujets si sensibles et personnels. Parce que là où j'étais prête à m'aventurer, c'est un chemin qui n'a rien à voir avec les petits pics superficiels que j'avais l'habitude de lui lancer. Et je ne veux pas me rabaisser à ce niveau.

Sa main dans mes cheveux me fait frissonner, mais elle s'éloigne, et j'en veux plus. Je veux plus de proximité, plus encore que ce qu'on a partagé dans les toilettes du centre. Je veux plus que ça, malgré les méchancetés qu'elle m'a dit quelques minutes plus tôt. Non, Jules, bien sûr que non, je ne veux pas partir de chez toi. « Tu sais ce que je veux. » Je déglutis, elle ne me lâche pas du regard, et je bouillonne, la colère et le désir se mélangent. C'est quoi le proverbe déjà ? Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets ? Et puis, c'est elle qui propose, alors, comment refuser ? Sans la quitter des yeux, je retire ma veste et mes chaussures, avant de me balader un peu dans le penthouse, en guise de réponse à sa proposition. « Elle est où ta chambre ?  » que je lui demande, en empruntant le couloir, cherchant une porte ouverte où je pourrais trouver la bonne pièce. Et derrière moi, je laisse mon t shirt, mes chaussettes, et les couches superflues de vêtements qui seront loin d'être nécessaires au vu de l'activité à laquelle on s'apprête à se donner.

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Dim 8 Aoû - 21:26
C’est si aisé pour Ruby de mettre Jules sur les nerfs, de l’énerver parce qu’elle est toujours sur la défensive, à chaque fois et ça l’amuse Jules, de la faire tourner en bourrique. Et elle sait qu’elle a touché la corde sensible quand Ruby se met en colère. Quand sa voix part un peu trop dans les aigus pour que ce soit normal. Quand elle parle d’Aidan, Jules a un sourire narquois sur le visage et elle approuve ses dires « Non, tu ne fais pas le poids face au narcissique qui te sers de cousin, mais visiblement, ça ne te dérange pas de passer après lui, soi dit en passant. » rétorque t-elle, mauvaise, les mots qu’elle siffle entre ses dents. Elle se délecte de sa colère, elle apprécie de la voir s’énerver ainsi et elle ne bouge pas, ne change pas de position, admirant le spectacle avec une facilité déconcertante. « Tu sais, chérie, je n’ai pas besoin de rabaisser les gens pour qu’ils me craignent, je sais où trouver leurs points ails et leurs points forts, je sais appuyer là ou ça fait mal, crois moi tu devrais essayer. » répond t-elle, amusée, l’excitation bien trop présent dans la voix. « N’inverse pas les rôles chérie. Je n’agresse pas les gens à chaque fois que je les croise, moi. Je les méprise, je les regarde avec dédain, pas comme toi qui semble utiliser les mots comme des armes, mais est-ce que ça marche ? Je ne crois pas, tu devrais revoir ta technique. » prononce t-elle, toujours autant amusée. Et quand elle joue sur les mots, Jules sourit, encore. Un sourire qui s’agrandit encore et toujours pour dire qu’elle sait. Elle reste si proche mais si éloignée à la fois, elle la regarde faire, se délecte de la vue et elle ne peut s’empêcher de passer une main dans ses propres cheveux. Et elle joue avec la ceinture de son peignoir en soie avant de lui répondre « Cherche. » Et elle la laisse prendre une longueur d’avance avant de vider d’une traite son verre de vin avant de la rejoindre, sa main qui attrape celle de Ruby pour doucement la plaquer contre le mur alors qu’elle embrasse la peau nue qu’elle lui offre. Sa clavicule qu’elle effleure du bout des lèvres et les sous-vêtements, qu’elle caresse du bout du doigt, avant de lui murmurer au creux de l’oreille « Tu sais que tu peux encore dire non. » Et sa main glisse, s’insinue le long de la peau, à la lisière du tissu de son bas de sous-vêtements, tandis que les lèvres effleurent la peau du cou. « Est-ce que tu es prête à coucher avec quelqu’un qui se croit au dessus de tout le monde, c’est ça la question qu’il faut se poser. »

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Dim 12 Sep - 19:52
Elle sait ce qu'elle fait, Jules. Elle sait me rendre folle, Jules. Et c'est là que réside mon désir, qui a pourtant été si bien caché tout ce temps. Mais je l'ai dévoilé, mon désir, et Jules s'en délecte, elle joue avec moi et mes nerfs. Une part de moi adore ça, d'ailleurs. Sinon je ne me serais pas rendu directement à son appartement pour m'excuser de mon comportement. Un appel aurait pu suffire. Là elle va trop loin, elle touche une corde sensible et elle le sait. Pourtant, elle continue, et semble prendre un malin plaisir à me piquer pile là où ça fait mal. Je ne réponds plus à ses remarques, vexée, et pourtant elle se rapproche, et je ne la repousse pas. La proximité entre nous ne fait qu'accélérer ma respiration. Je décide de me laisser guider par mes tentations et cherche la chambre de Jules, avant de trouver l'endroit. Pas le temps de dire "ouf" que je me retrouve plaquée contre le mur, et alors qu'elle vient embrasser mon cou, j'ai l'impression qu'à tout moment, elle va sortir des canines et me prendre mon sang. La rouquine a cette sensualité que les vampires ont, elle a cette prestance, cette classe. « Tais-toi, putain... » et je laisse mes mains longer son dos, les yeux fermés, je m'abandonne complètement contre ce mur, autant vous dire que le contrôle, je l'ai perdu il y a bien longtemps face à la belle. « tu vois très bien que je n'ai pas de volonté, là. » Ruby passion imiter captain obvious.

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Lun 20 Sep - 17:59
Elle sait que ce n’est pas la solution Jules, elle sait qu’elle ne devrait pas la tenter ainsi, parce que ça risque de créer plus de problèmes qu’autre chose mais Jules s’en fout, elle se fout des problèmes, elle se fout des conséquences, elle n’en a jamais rien eu à faire des conséquences Jules. Parce qu’elle passe trop souvent à autre chose et trop rapidement aussi. Alors là, contre Ruby, ses lèvres contre celles de la blonde, Jules s’abandonne. Elle a toujours clamer haut et fort qu’elle ne devait rien à personne, qu’elle était libre, et une fois de plus, elle se le prouvait. Elle était libre et rien ne changerait. « Parfait… » murmure alors Jules tandis que Ruby parle de sa volonté. Parce qu’elle n’en a pas non plus, elle n’en a jamais vraiment eu au fond. PAs de volonté à part la volonté de la faire sortir de ses gonds, qu’elle dise ce qu’elle désire.

Sa poitrine seulement recouverte de son drap de satin, Jules regarde Ruby qui se rhabille comme si elle allait partir comme une voleuse, elle roule alors sur le côté pour attraper son téléphone et regarder l’heure, elle pourrait encore aller se faire un jogging quand Ruby sera parti. Elle la regarde toujours s’affairer, s’affoler presque et le regard qu’elle lui offre à la dérobée la fait rire, elle s’humidifie alors les lèvres avant de se lever et d’enfiler son déshabillé avant de lui balancer son haut « Moi qui pensait que j’allais au moins a voir droit à un ou deux mots, mais visiblement, tu préfères plus agir comme une voleuse, ce qui est fort dommage si tu veux mon avis. » explique Jules en riant un peu, passant une main dans sa chevelure décoiffée en face de l’imposant miroir de sa chambre. « Si tu veux, y’a un escalier de secours, bon j’habite a un étage assez haut, donc vaut mieux que tu prennes l’ascenseur pour aller plus vite, mais bon… J’aurais pu te proposer un verre aussi. » Mais bon, si elle veut partir, qu’elle le fasse, Jules ne la retiendra pas.

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