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i've become so numb (mylo)

@ Invité

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Mer 2 Juin - 14:12
tw : mention de meurtre, deuil.

Il est vingt-deux heures et à cette heure-ci, la salle de sport est presque vide. Tu as pris l’habitude d’y aller aussi tardivement car d’un, cela t’aide à t’endormir plus facilement et de deux, tu ne croises presque personne. Pas que tu n’aimes pas te mélanger à la foule mais au moins, tu n’as pas de type qui vient t’emmerder pour partager un sac de boxe ou même un combat juste pour prouver sa foutue virilité. Tu viens en partie pour te défouler sur un sac qui ne demande que cela, à défaut de le faire sur quelqu’un. D’ailleurs, tes poings s’écrasent tour à tour sur ce dernier, laissant toute la colère que tu ressens maintenant depuis des semaines s’évacuer. Pourtant, lorsque tu frappes un peu trop fort au point de te faire mal et que tu t’arrêtes subitement, tu te rends compte que cette colère est toujours bel et bien là. Que rien n’y fait. Ton grand frère n’est plus là et tu te sens vide depuis. Rien ne semble pouvoir te faire enlever cette idée folle de ta tête que tu dois le venger. Qu’il ne peut pas être parti comme ça, d’un claquement de doigt. « Fais chier... ». Tu enlèves d’un geste brusque les gants de boxe pour observer ton poignet enflé. C’est rien, cela finira par passer mais il faudrait peut-être que tu penses à te calmer un peu. Et alors que tu es toujours dans la contemplation de ta main, tu entends la porte de la salle s’ouvrir. Cela doit être un des types qui était en haut mais cela ne t’empêche pas de relever le regard juste pour observer la personne qui n’a pas eu une meilleure idée que toi en se ramenant dans la salle de sport à cette heure tardive. Sauf que voilà, tu t’attendais à tout le monde sauf à Mylo. Pourtant, tu sais qu’il fréquente cette salle de sport lui aussi car tu as déjà eu l’occasion de le croiser… rarement. Pas à des heures pareilles, en tout cas. Disons que tu le croises plus sur des lieux improbables depuis que tu t’es mis en tête de faire ta propre enquête sur la mort de Miguel plutôt qu’ici. Au moins, c’est un peu plus conventionnel. Ici, il ne peut pas te faire la réflexion que tu devrais rentrer chez toi. « On se demande qui suit l’autre, maintenant. » que tu lui lances d’un ton sarcastique en guise de salutation, tout en remuant ton poignet qui te fait mal sous ses yeux. Il faut croire que le hasard fait bien les choses et que même lorsque tu décides de ne pas te retrouver dans ses pieds sans le faire exprès, eh bien… Tu es toujours là, malgré toi. Parfois, tu te demandes quand est-ce qu'il finira par perdre son calme avec toi. « T’as du mal à dormir ou tu viens arrêter un nouveau Ted Bundy ici ? ». C’est pour la première raison que tu es là, toi, après tout. Peut-être que Mylo aussi, ou alors il a juste une passion pour le sport une heure avant la fermeture de la salle. Pas sûr que plaisanter sur un meurtrier en série soit une bonne chose avec lui mais bon... Toi aussi, tu évacues comme tu peux ce que tu ressens depuis le meurtre de Miguel.

@ Invité

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Lun 28 Juin - 11:53
tw: adultère, mention de scène de crime, mention de meurtre

Est-ce que ce n'est pas dingue comment une date peut être importante un jour, et le lendemain devenir dénuée de toute signification ? Il y a un an jour pour jour, Timothy m'emmenait en vacances au Japon pour fêter notre anniversaire de mariage. Et cette année, ça fera dix ans que j'ai rencontré Tim pour la première fois. Je n'arrive pas à croire que toutes ces années se sont envolées en fumée, tout ce qu'on a construit n'a en réalité servit à rien. Retour à la case départ, seul dans un petit appartement, certains cartons sont encore fermés, je ne me vois pas les ouvrir, m'installer dans un trou à rat. Ce n'est qu'une location en attendant, je ne vais pas rester dans ce studio bien longtemps. Je dois me remettre sur pied, mais je vois bien que c'est plus compliqué que prévu. Je rentre tard du boulot, et je sais déjà que je ne vais pas dormir tout de suite. Je n'arrête pas de repenser à lui, au mal qu'il m'a fait. Et quand ce ne sont pas les souvenirs des engueulades et de mon pétage de câble du jour où j'ai appris sa liaison, ce sont des pensées du boulot qui me viennent en tête. La scène de crime sordide sur laquelle j'ai été appelé hier m'a un peu retourné, faut dire qu'elle n'était pas facile à voir celle-là. Mais je secoue la tête, non, chasses les mauvaises pensées de ton cerveau Mylo, ne penses pas à ça. Et je sais déjà qu'allumer mon PC ne changera rien ce soir, la seule chose qui peut me faire un peu de bien, c'est le sport. Si me concentrer sur un sac de combat peut occuper mon esprit quelques instants, je suis preneur.

Heureusement que la salle que je fréquente est ouverte la nuit, en arrivant dans les vestiaires, je vois tous les casiers d'ouverts, et j'en déduis qu'il ne doit pas y avoir grand monde. Je devrais venir plus souvent à cette heure-là, je pense en sortant mes gants de boxe de mon sac. En entrant dans la salle de boxe, je reconnais une figure familière, à laquelle je n'avais pas pensé depuis quelques jours. Le frère de Miguel, la victime d'un meurtre sur lequel quelques collègues travaillent. Etrangement, on m'a demandé mon avis de profiler lorsque le corps de Miguel avait été découvert, mais je compris vite que mes collègues n'ont pas encore fait le lien, sinon, ils se seraient tournés vers un autre professionnel. Je connaissais Miguel quand j'étais plus jeune, il n'était pas mon meilleur ami, mais ça m'a quand même fait bizarre d'apprendre sa disparition puis les conditions dans lesquels il a été tué. Puisque je le connaissais, j'ai l'impression que c'est moi, qui dois trouver le coupable de ce crime. Que je dois aider sa famille, aider son frère à clôturer cette affaire et à pouvoir tourner la page. Je sais à quel point il est difficile pour les familles de victimes de passer à autre chose si le coupable n'est pas punit pour ce qu'il a fait. Je souris un peu quand je l'entends faire sa réflexion, et c'est vrai que ces derniers temps, quand je croise Cesar, ce sont dans ses endroits étranges. Que ce soit lorsque l'on va enquêter sur les lieux que Miguel avait l'habitude de fréquenter, ou interroger des amis de Miguel, presque à chaque fois, Cesar est là. J'ai la nette impression qu'il essaye de faire notre travail. Mais j'avoue ne pas encore avoir fait trop de remarques, parce que je ne veux pas éveiller les soupçons de mes collègues. Normalement, un agent ne travaille pas sur une affaire qui le touche de près ou de loin. « Ca dépend, Muñoz, tu faisais quoi hier entre 2 et 5 heures du mat' ? » Je balaye lentement la pièce d'un geste de main en poursuivant, « parce que si le prochain Bundy est ici, je ne vois que nous. » Je me dirige vers le sac voisin de celui de Cesar en serrant les scratchs de mes gants autour de mes poignets, avant de remarquer sa main enflée. « On dirait que t'y a été un peu fort. » Je remarque, les sourcils froncés. « T'as bouffé un lion avant de venir ou quoi ? »

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Sam 3 Juil - 12:25
Tu commences à regretter d’avoir tapé comme le dernier des cons dans le sac juste pour espérer te sentir mieux… sauf que cela ne fonctionne pas et maintenant, tu sais que tu vas galérer demain pour ton training d’escalade – en plus de te faire passer pour un crétin devant Mylo même si ça, c’était loin d’être prévu. Tu es loin d’être quelqu’un de violent contrairement à ce qu’on pourrait croire depuis que tu t’es mis en tête de venger ton grand frère. Mais depuis sa mort, tu t’es totalement transformé et pas dans le bon sens du terme. Tu veux te venger, souiller ceux qui ont bafouillé le corps de Miguel. Il n’est pas question que du meurtre. Il est question de tout ce qu’il a subi avant, pendant et après. Et tu es même prêt à mettre ta main à couper que tu ne sais pas tout. Que l’agent du FBI juste face à toi, sait beaucoup plus que toi sur toute cette affaire. Ce n’est même pas une question de paranoïa mais de logique. Si tu connaissais l’enquête, tu pourrais alerter les médias sur des détails sordides ou  jouer encore plus avec le feu. « J’étais dans mon lit. Ça aussi, tu vas le vérifier ? » que tu lui demandes un brin provocateur – et sans même te rendre compte que cela pourrait paraître plus comme un sous-entendu qu’autre chose. Tu sais au fond de toi que Mylo fait du mieux qu’il peut, tu ne doutes en rien de lui… surtout qu’il connaissait lui-même Miguel alors cette histoire doit le toucher un minimum même s’il ne te le montre pas. Mais c’est frustrant pour toi d’être dans la situation de celui qui doit se contenter d’attendre (même si en toute franchise, tu ne le fais pas), de regarder les semaines puis les mois s’enchaîner sans que rien de nouveau se manifeste sur cette affaire. « Non, c’est juste que je... ». Que je suis en colère, énervé, lassé, triste, fatigué de tout ça. Que je n'arrive plus à dormir et que je ne sais plus quoi faire pour aller mieux. Oh, tu pourrais balancer tout cela d’une traite mais dans ta famille, tu as appris à garder chacune de tes émotions bien ancrées en toi. Quitte à exploser un jour ou l’autre, à finir par craquer. « Je voulais m’entraîner les bras pour l’escalade demain et j’ai fait un faux mouvement. ». Tu hausses brièvement les épaules et tu regrettes immédiatement lorsque tu sens la douleur qui se déclenche de ton poignet jusqu’à ton épaule. D’accord, tu viens de te mettre toi-même ko face à un sac de boxe… Ridicule. Tu passes alors à côté de Mylo pour te rendre jusqu’à ton sac de sport où tu attrapes ta bouteille d’eau et tu t’assois sur le banc juste à côté, sans lâcher du regard le jeune homme. « Cool, je vais pouvoir voir ce que ça donne un agent du FBI qui s’entraîne. Ça pourra peut-être m’aider si jamais j’atterris par hasard sur le territoire d’un gang. ». Tu lui lances un sourire en coin qui sonne totalement faux avant de prendre une gorgée d’eau. C’est une manière comme une autre de lui faire comprendre qu’il va avoir du mal à se débarrasser de toi pour cette affaire. Et en même temps, tu sais très bien que ce n’est pas tes bras qui te sauveront si jamais tu t’amuses à aller un peu trop loin. Mais tu as déjà un plan de prévu. Sauf que si tu en parles à Mylo, il trouvera ton idée totalement inconsciente voire stupide. Seulement, tu ne peux pas te permettre de t'arrêter dans la découverte de la vérité. « Quoi que... Tu seras là pour me sauver. » ajoutes-tu, faisant bien évidemment référence bien évidemment à toutes les fois où tu l'as croisé sur le même chemin. Car Mylo aura toujours une longueur d'avance sur l'enquête sauf si...

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Lun 5 Juil - 18:12
Décidément, je vais réellement finir par croire que Cesar me suit. Je n'arrête pas de le croiser, dans des endroits plus improbables les uns des autres, jusqu'à, ce soir, la salle de sport en pleine nuit. « S'il y a une chose que je veux bien vérifier, c'est quand tu es dans ton lit. » J'ai un léger sourire placardé sur mon visage, et même si j'ai l'habitude de faire de telles blagues à celui qui veut bien les entendre, je n'arrive étrangement pas à le regarder. Normalement, quand je fais une blague un peu beauf, je l'accompagne d'un regard fier, ou d'un clin d'oeil. Mais avec Cesar, ça me semble impossible de maintenir un eye contact plus long que le furtif regard que je lui lance, comme pour analyser sa réaction. Comme si je cherchais à voir, si quelque part... Ah ben non. Mylo, non. Tu ne peux te permettre, non.

Le moment où j'arrive enfin à reposer mon regard sans honte sur lui, c'est quand je remarque son poignet. Je fronce les sourcils, non, je ne louche pas: c'est bel et bien enflé. Je réussi à choper mon sac entre mes gants de boxes, pour l'envoyer aux pieds de mon interlocuteur. « Un sacré faux mouvement. » Je rétorque, avant de faire un léger mouvement de la tête. « Au fond, y'a une pommade que j'ai acheté la dernière fois que je me suis fais mal. Prends-là. » Je ne suis pas dupe, et j'ai assez fait de boxe dans ma vie pour savoir que ce n'est pas simplement un faux mouvement, que Cesar a fait. Il a dû frapper bien trop fort sur le sac, et très sincèrement, je ne peux pas lui en vouloir. Je suis le premier à visualiser le sac comme si c'était Timothy et à vouloir le déchirer en deux. Alors je ne peux même pas imaginer ce qu'il doit se dire, quand il frappe en imaginant que c'est le coupable du meurtre de son frère qu'il attaque. Je ne peux pas me mettre à sa place, simplement parce que je n'ai jamais rien vécu de tel. Je ne lui tire donc pas les vers du nez, même si j'aimerais bien qu'il ne fasse pas semblant. Je ne suis pas son ami, après tout.

Son regard est fixé sur moi, et je dois me faire violence pour ne pas faire de même. Je commence alors à donner des coups de poing sur le sac, bien trop conscient de mon propre corps à ce moment-là. Chacun de mes mouvement est épié, et sa remarque me force un sourire. « T'as un stylo ? Prends des notes. » J'accélère la cadence, un véritable vantard, comme si je lui montrais ce dont j'étais capable. Comme si j'avais quelque chose à prouver, mes poings s'écrasent contre le sac de plus en plus fort, la chaleur se répand dans mon corps comme le sang coule dans mes veines; rapidement. Les secondent passent, et j'entends sa dernière remarque, mon sourire s'échappe. « J'aimerais bien... » je lui réponds mais ne m'arrête pas pour autant, au contraire, mes coups sont encore plus forts, et je dois forcer sur mes cordes vocales pour que ma voix se fasse entendre. « pouvoir te sauver... mais fais gaffe un toi... un de ces quatre... tu finiras par avoir... des emmerdes. » Je m'arrête quelques secondes, lève la tête vers le ciel. Ce n'est pas évident de parler en donnant le meilleur de soi-même. « c'est pour toi que je dis ça. » je lâche dans un souffle, agitant mes bras, afin de ne pas rester immobile. Parce que Cesar n'a pas l'air de comprendre qu'un jour il va finir par atterrir dans une affaire louche sans avoir rien demandé à personne. Il ne faudrait pas qu'il lui arrive quelque chose à lui aussi.

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Sam 24 Juil - 10:50
Tu tentes de rester totalement stoïque face à la réplique de Mylo mais ton air sûr de toi disparaît immédiatement de ton visage et tu détournes aussitôt ton regard à la recherche de quelque chose d’autre à regarder… comme ton sac. Oui, ton sac est très intéressant pour toi dans les secondes à suivre. Tu sais que tu devrais le prendre à la rigolade au fond de toi. Le problème étant que cela fait maintenant trop de temps que tu doutes de certaines choses à ton sujet – même si ce n’est plus vraiment du doute, tu n’as pas juste pas du tout envie d’être certain de toi et croit pouvoir t’en sortir d’une manière ou d’une autre. Et venant d’un homme qui, tu peux être honnête deux petites minutes, n’est pas le plus dégueulasse à regarder, tu es perturbé. Sauf que Mylo ne sait pas tout cela, tout ce qui peut se passer dans ton esprit à cet instant alors que ce n’est qu’une blague. Il n’a rien à faire dans tes incertitudes sur toi-même. Heureusement, la conversation dévie bien vite sur ton poignet et c’est plutôt le sac de Mylo en personne qui va t’intéresser. « Merci. » réponds-tu avant de chercher la fameuse pommade sans essayer de voir ce qu’il peut y avoir d’autres dans son sac. Disons que tu n’es pas le plus à l’aise à l’idée d’aller fouiller dans le sac d’une autre personne, même si là tu as l’autorisation. Pourtant, ironiquement, cela ne te dérange en rien d’aller mettre le nez dans son enquête.

Après avoir appliqué la pommade, tu te mets à l’observer de nouveau frapper dans le sac de boxe avec force. Tu ne te demandes même pas une seule seconde si cela le dérange ta façon de scruter chacun de ses mouvements comme si tu pouvais en tirer quelque chose. « Mes yeux suffisent. » que tu répliques tout en te demandant si lui aussi, il a des choses à faire évacuer de son esprit pour s’acharner de cette façon sur le sac. Ou alors il essaye simplement de te montrer ce dont il est capable mais bon, il n’en a pas vraiment besoin. Même si tu pratiques la boxe depuis pas mal de temps, tu vois bien qu’il y a une différence entre vous deux. Et la différence, c’est que lui sait taper vite et fort sans se retrouver avec un poignet en moins. « Je ne compte pas faire quelque chose de stupide contrairement à ce que tu peux penser. Je veux juste la vérité... Comme toi, non ? » dis-tu sans aucune animosité dans le ton de la voix, juste une légèrement lassitude. Et tu ne peux pas être plus franc à cet instant. Le problème, c’est que tu ne réalises pas où tes actes peuvent te mener et tu es bien trop aveuglé par ton désir de connaître la vérité pour te rendre compte que l’homme qui te fait face a raison sur toute la ligne. Si tu continues, bien sûr que tu finiras par avoir des emmerdes et tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même. Au moins, Mylo t’aura prévenu même si tu n’as pas l’intention de l’écouter. Pas tout de suite, en tout cas. « C’est dommage, j’aurais pu jouer le rôle du bad cop à tes côtés pendant que tu joues celui du good one. Sauf si tu préfères l’inverse, je m’adapte. » ajoutes-tu d’un ton sarcastique. Non, tu ne pourras jamais être officiellement le partenaire de Mylo mais il va tout de même devoir se faire à l’idée que de ton côté, tu ne comptes pas laisser le temps passer d’une quelconque façon. « Mais entre nous, tu devrais faire gaffe toi aussi quand même. On dirait que tu en veux à quelqu’un. » que tu lui lances en montrant du doigt le sac sur lequel il vient de s’acharner. Non, tu ne supportes pas lorsqu’on te demande de faire attention d’une façon ou d’une autre… alors tu lui rends, comme tu peux, sans trop de certitudes sur ce que tu peux avancer.

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Jeu 5 Aoû - 18:07
Ma mauvaise blague ne semble pas avoir eu l'effet escompté, m'en voilà presque déçu de ne pas le voir gêné ou surenchérir. Tant pis pour moi. Je finis par arrêter quelques instants de frapper comme un malade sur le sac de boxe en face de moi. A force de faire le malin comme ça, ça va finir par être à mon tour de me faire mal au poignet si je ne fais pas attention. « Je sais que tu veux juste la vérité. » Et je pointe mon gant de boxe vers le mur opposé à nous, comme pour prouver mon argument, appuyer mes propos. « Sauf que t'as pas l'air de te rendre compte de la gravité des soucis que tu peux t'apporter.  » Je lève ma tête vers le plafond, comme si je pouvais y trouver une réponse toute faite, quelque chose que je puisse lui dire sans moi-même avoir de problèmes. « J'aimerais pouvoir t'en dire plus. Mais je ne peux pas. Secret professionnel, tout ça. Tout ce que je peux te dire, c'est que vraiment, fais attention à toi. Si tu veux mon avis, ce ne sont pas des voleurs de sac à mains qui sont impliqués dans cette histoire. » J'en ai trop dit déjà, si mes supérieurs savaient, ils me tueraient. Déjà qu'ils ne sont pas au courant que je connaissais Miguel étant plus jeune, mais quelque chose me pousse à vouloir aider Cesar. Pas seulement dans sa quête de vérité mais à traverser son deuil aussi. Un soupire, et je redonne quelques coups dans le sac de boxe avant de m'arrêter une nouvelle fois à ses mots, en levant les yeux au ciel. « Tu sais très bien que c'est impossible. » Pas que l'envie m'en manquerait, hein. « Dommage, j'aurais pu en profiter pour garder un oeil sur toi. » Un oeil sur lui, pour l'observer toute la journée ? Le pied. Je ne suis pas quelqu'un qui soit particulièrement attiré par les hommes en uniformes, probablement parce que j'y suis trop habitué, pourtant, Cesar en costume cravate avec un petit badge du fbi ? Noice. Mais je secoue la tête, il va vraiment falloir que je songe à arrêter de penser à lui de cette manière, et puis, dommage pour moi, je ne suis pas certain d'être son genre.

« Moi ? En vouloir à quelqu'un ? » J'écrase mon poing une nouvelle fois contre le sac, violemment, plus brutalement encore que les fois précédentes, et je souris, presque sadiquement en direction du fameux sac. « A peine. » Une petite pensée pour mon ex mari que je ne salue absolument pas, et toute ma famille qui semble complètement accepter le nouveau merveilleux couple qu'il forme avec ma sœur. Quelle superbe famille fonctionnelle. Mais je suis trop essoufflé pour continuer la conversation sans boire un coup, alors à l'aide de mes dents, je retire les scratchs qui entourent mes poignets pour glisser mes poings en dehors des gants de boxes, et aller attraper la bouteille d'eau dans mon sac. Je m'assois à côté de Cesar, peut-être un chouilla trop près, parce que nos genoux se touchent brièvement, je m'efforce alors de me glisser quelques centimètres plus loin de l'homme. Je prends quelques gorgées d'eau, et lui adresse un signe de tête. « Faut croire qu'on est les seuls péquenauds à venir faire de la boxe à cette heure là.  » Une gorgée de plus, un léger sourire sur mes lèvres. « On doit être deux sacrés tarés. » Il faut dire que sans nous deux, la salle de sport est vide.

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Lun 16 Aoû - 20:15
Le problème, c’est que tu t’en fiches pas mal des problèmes que cela peut t’apporter. Parce que tu n’en peux plus d’attendre une réponse, d’être forcé à vivre comme si de rien n’était le temps que l’enquête se fasse. « Si c’était des amateurs, il y aurait des preuves concrètes de toute façon. Je sais avec qui ils traînaient, Mylo. J’ai dit tout ce je savais. J’ai même donné des noms et des adresses. Mais j’ai l’impression que ça ne sert à rien pour le moment. ». Tu n’es pas bête, Cesar. Tu sais que c’est compliqué de son côté aussi. Que Mylo aimerait sûrement progressé plus vite dans l’enquête. Et encore, tu as de la chance que le corps de ton grand frère ait été retrouvé. Pas de corps, pas de coupable autrement. « Je ne veux pas que ça se transforme en cold case. Je ne le supporterais pas. » dis-tu d’une voix un peu plus faible. Non, ce serait tout atroce pour toi. Tu fais pourtant confiance en Mylo, en ses capacités d’exercer son travail mais il n’est pas non plus un super-héros capable de tout faire en un claquement de doigt. Même le meilleur des enquêteurs peut se foirer. Même toi tu peux te foirer en tentant de faire bouger les choses. Mais tu préfères te mettre toi-même en danger plutôt que de rester stoïque face à la situation. Mylo arrive cependant à te faire décrocher un sourire en coin avec sa réflexion. Garder un œil sur toi ? Good luck with that. « T’aimes qu’on te donne du fil à retordre toi, non ? T’as de la patience en tout cas, on ne peut pas t’enlever ça. ». Ouais, beaucoup de patience même mais tu n’as pas non plus envie de trop tirer sur la corde jusqu’à ce qu’il décide de vraiment te mettre de côté. Il fait au moins l’effort de te parler, de te donner quelques indications sans pour autant trop rentrer dans les détails alors qu’il ne devrait même pas.

Tu hausses les sourcils lorsqu’il te répond qu’effectivement, il en veut à quelqu’un. Vu sa manière de taper contre le sac de boxe, tu n’aimerais clairement pas être cette personne à cet instant. Tu n’oses pas lui poser plus de questions que cela pour ne pas lui donner l’impression de trop vouloir s’immiscer dans sa vie. Il connaissait plus ton grand frère que toi après tout. Mais tu ne peux pas pour autant t’empêcher d’être curieux vis-à-vis de Mylo. Tu l’observes venir à côté de toi et lorsque vos genoux se frôlent ne serait-ce qu’une seconde, tu te crispes sans le vouloir. Heureusement (ou pas), il s’éloigne lui-même de quelques centimètres. Est-ce que cela se voit que tu es tendu ? De toute façon, c’est facile de faire passer cela sur ta séance de boxe qui s’est plutôt mal terminée… et non sur votre proximité qui ne devrait pas te perturber autant. Tu poses alors ta tête et tourne ton regard vers Mylo à tes côtés. « Ouais. Mais tu préfères ça ou avoir Mr. Musclor qui vient t’emmerder pour faire un combat avec toi histoire de prouver ce qu’il a dans les bras ? ». True story tho. Tu n’as jamais compris ce délire de certains hommes de devoir prouver à tout prix leur virilité ou leur supériorité (totalement inexistante). « Dis… Ça te dérange de me ramener chez moi quand t’as fini ton entraînement s’teuplaît ? J’aime pas les transports en commun le soir. » que tu demandes alors à Mylo avec un léger sourire. C’est une excuse un peu pourrie, tu l’accordes… mais tu as la flemme de devoir attendre une heure avant le prochain tram. Autant abuser un peu de la générosité du jeune homme, non ? « Je dois juste me doucher avant vite fait. » ajoutes-tu avec un bref haussement d’épaule, avant de d'attraper ton sac, prêt à te lever pour aller aux vestiaires. « Tu m'attends ? ». De toute façon, Mylo peut bien partir sans toi, tu sais bien que tu finiras par le recroiser un jour ou l'autre. Mais là, il te rendrait un GRAND service en acceptant ta requête.

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Mer 8 Sep - 18:10
Les yeux rivés sur Cesar, je tente de me mettre à sa place. Je ne peux pas m'imaginer me retrouver autant dans le flou et dans l'incompréhension face au décès de quelqu'un d'aussi proche. Je ne peux qu'essayer de comprendre, et l'aider à mon échelle. Sa voix faiblit, et mes yeux s'adoucissent. « Je te promets que je ferai tout ce que je peux pour qu'elle ne soit pas clôturée avant que le coupable soit derrière des barreaux. » Je pose une main sur son épaule, tente un sourire rassurant. « Crois-moi, je m'y tiendrai. » Parce qu'étant un homme de paroles (ah), quand je fais une promesse, je pèse mes mots et fais toujours en sorte de pouvoir la tenir jusqu'au bout. J'ai de la peine pour Cesar, et une partie de moi a envie de lui dire que s'il a besoin de parler, de se confier, ou juste de rigoler, il peut compter sur moi. L'autre se dit que non, ce n'est pas ma place, et je devrais même arrêter cette discussion là.

Pourtant, je continue de lui répondre, et pire, même, il semblerait que je flirt un peu. « T'as pas idée. » J'aime les challenges, et ce, dans tous les domaines. « On va dire que j'adore relever des défis. » Et je lui offre un nouveau clin d'œil, parce qu'une part de moi est consciente et aimerait assumer pleinement la petite attirance que j'éprouve pour lui, une attirance qui, en soi, est un défi. Un défi que je ne peux relever. Come on Mylo, arrête de flirter avec le frère de la victime d'une de tes affaires. C'est pas très déontologique tout ça.

Je ne suis pas encore prêt à relever ce défi-là, puisqu'une fois assit à côté de lui, je m'éloigne de quelques centimètres de lui, afin de ne pas trop envahir son espace personnel. Dommage, parce que la proximité de nos genoux n'était pas pour me déplaire. « T'as pas tort, Hector. Surtout que, » je place ma main sur le côté de ma bouche et baisse le son de ma voix, comme pour lui avouer un secret qui ne peut pas s'échapper d'entre nous, « j'ai tendance à toujours perdre face aux Mr Musclor. » Je soupire largement, reprenant un ton de voix plus normal, et ferme la bouteille d'eau pour la replacer dans mon sac. « On ne peut pas être le meilleur dans tous les sports ! Et puisque je suis le meilleur partout ailleurs... » Et hop, voilà, quand je dis que je ne peux pas m'en empêcher c'est pas une blague. J'ai essayé de filtrer mes mots, mais là, c'était bien trop tentant.
Puis, Cesar me demande un service, et puisqu'il semblerait que je ne puisse rien lui refuser, « Pas de problème. » Et je bondis sur mes jambes, « de toute façon, je vais devoir passer sous la douche aussi, à moins que tu veuilles te retrouver enfermé dans une voiture avec moi et ma douce odeur d'hidrorrhée. » Un sourire en coin sur mon visage, je ne sais vraiment pas me retenir, il faut croire que je suis en roue libre. « T'attendre ou te rejoindre, comme tu veux. » Je ne le regarde pas cette fois-ci, et, mon sac dans la main, me dirige vers les vestiaire avant même qu'il ne se lève. Parce que je sais très bien qu'aucun de nous ne rejoindra l'autre. Du moins, pas cette fois-ci.

Et c'est quelques minutes plus tard, que Cesar me rejoint dans le couloir après les cabines de la salle de sport, alors que je tente de dompter mes cheveux trempés.« Aaah, ben le voilà, » je m'exclame en regardant l'homme à travers son reflet dans le miroir, « vous avez failli me faire attendre, votre majesté. » J'arbore le même sourire en coin que quelques minutes plus tôt lorsque je jouais avec le feu quant aux propos que j'utilisais.

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Lun 4 Oct - 22:34
tw : homophobie internalisée

C’est un simple merci qui sort d’entre tes lèvres lorsque Mylo te promet qu’il fera tout son possible pour résoudre l’affaire. Tu ne peux que le croire et surtout lui faire confiance. Heureusement pour toi, la discussion part sur un tout autre sujet. Tu n’as pas envie d’être de mauvaise compagnie pour Mylo malgré tout le bordel qui se trouve dans ta tête. T’es déjà assez dans ses pattes pour en plus lui infliger tout ton mal être. Personne n’a à supporter ta colère et ta tristesse. Encore moins le type qui fait tout en son pouvoir pour trouver le fin mot de cette histoire. Et lorsqu’il te dit qu’il adore relever les défis, tu ne peux pas t’empêcher de penser que toi, tu en es un sacré. Un putain de puzzle qui te donne envie de jeter la table. Car toi-même tu ne te comprends pas.

« Good to know. Mais ça reste encore à prouver. » que tu répliques lorsqu’il te lance qu’il est le meilleur partout ailleurs. Est-ce que tu dois commencer à voir un sous-entendu dans certaines de ses réflexions ou c’est toi qui délires ? Tu penses à la deuxième option, jusqu’à ce… Pardon ? T’attendre ou te rejoindre ? Tu veux bien croire que c’est de l’humour de beauf typique de l’agent mais il y a des limites. Heureusement, il part avant même que tu n’es le temps de répliquer et ne se retourne pas, ne pouvant pas te voir l’observer l’air totalement perdu. Surtout que tu viens d’avoir l’image dans ta tête sans même le vouloir et bon, soyons honnête, ce n’est pas totalement déplaisant – à ton plus grand regret. Il te faut un temps de réaction de quelques secondes pour te rendre compte que la salle est totalement vide à présent et qu’il serait peut-être temps de te bouger au lieu d’être perturbé par tes propres pensées. « Fuck. » lâches-tu avant de te lever à ton tour pour aller te doucher – et sans Mylo, précisons-le.

C’est avec une certaine appréhension que tu rejoins ce dernier dans le couloir à la fin de ta douche. Tu n’as pas envie de paraître glacial d’un coup mais tu ne peux pas t’empêcher de rester à une certaine distance de lui. Ce n’est même pas contre lui, c’est contre toi. Parce que tu n’as pas le droit d’avoir ce genre de pensée. Pas le droit d’être attiré. Et tu lui en veux un peu ne serait-ce que pour t’avoir mis une image dans la tête. Parce que pour lui, c’est certainement rien. Mais toi, tu es juste fatigué de te battre contre toi-même, contre ce que tu es capable de ressentir et que tu continues d’apprendre à cacher. « Désolé. » que tu lui lances avant de te mettre en route à ses côtés jusqu’à la sortie. « Ah, j’ai bien fait de trouver une excuse pour que tu me ramènes finalement. » ajoutes-tu lorsque tu aperçois la pluie dehors. Tu t’empresses de le suivre jusqu’à sa voiture où tu rentres côté passager, enlevant la capuche qui cache tes cheveux encore mouillés. Discrètement, tu en profites pour brancher ton portable au bluetooth de la voiture de Mylo. Pas que tu n’aimes pas ses goûts musicaux – tu ne les connais pas à vrai dire –, mais il n’a pas l’air de vouloir mettre de la musique alors tu le fais pour lui même sans lui demander son avis. « Vagos Vamos ! Si, venga venga ! Tu m'as dit yé lé tue. Ah ha ha… Ceintoure ! ». Tu sens ton visage blanchir lorsque la musique se déclenche à fond dans la voiture et tu éteins immédiatement l’application de musique sur ton portable. Bordel de merde. « Tu peux me laisser là, si tu veux. » dis-tu alors que cela fait à peine quelques minutes que Mylo roule. Tu t’enfonces dans le siège de la voiture, avec l’envie de disparaître tout à coup.

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Dim 14 Nov - 20:42
« Good to know. Mais ça reste encore à prouver. » qu'il me dit. Quoi ? Cesar serait-il réceptif à mes avances ? Moi qui le faisais pour blaguer pourquoi tu mens, mylo, je suis sur le cul. Mais faut bien dire que c'est ce genre de réaction de la part de Cesar qui me donnent envie de continuer à flirter. Il est réceptif, mais c'est que par courts moments. Serait-il perdu ? Ou bien je me fais des idées ? C'est vraiment pas évident à comprendre. Je ne peux pas être dans sa tête. Alors, qu'est-ce que je dois faire ?

« Ne t'excuses pas. Si je t'attends, je le fais avec plaisir. » Même si ce n'est pas d'attendre qui me fait plaisir, c'est sa compagnie, mais ça, je ne peux pas le dire. Alors, je me contente de l'amener à ma voiture, le plus rapidement possible pour qu'on ai pas à se farcir la pluie trop longtemps. « J'avoue que ça aurait complètement défait ton brushing de prince. » Je démarre la voiture, prends la route dans le silence, sans trop oser dire quoi que ce soit. Pourquoi je suis mal à l'aise ? Parce que d'un certain point de vue, ça peut sembler bizarre que je sache la direction exacte que je dois prendre pour raccompagner Cesar chez lui. J'ai juste une bonne mémoire, et son adresse est notée à plusieurs reprises dans le dossier de l'affaire de la disparition de son frère, puisqu'il est un témoin direct que nous avons interrogé plusieurs fois. Concentré sur la route, je ne me rends pas compte qu'il branche son téléphone au bluetooth de la voiture, et lance un regard surpris au tableau de bord alors que la chanson démarre. Quand Cesar s'empresse de couper la musique, je ris un peu. « Pourquoi tu arrêtes ? Ca a l'air marrant ton truc, laisses ! » Et j'appuie sur le bouton "play" du volant, pour laisser la chanson de Muñoz reprendre, intéressé puisque je ne l'ai jamais entendue avant. Puis il me dit que je peux le déposer là, et je hausse un sourcil. « Pourquoi ? Je sais très bien qu'on est loin d'être arrivés.. » Je me doute bien qu'il est juste gêné, mais je ne suis pas certain de savoir ce qui le gêne autant. Serait-ce moi ? J'ai peut-être été un peu trop lourd avant ? Je n'ai pas l'impression d'avoir été trop loin, mais j'espère ne pas me tromper.

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Dim 9 Jan - 13:17
Tu batailles entre toutes les émotions qui passent dans ton corps à ce moment-là. Qu’est-ce que ça peut te faire que Mylo entende cette musique débile ? Pourquoi est-ce que tu as l’impression soudainement que c’est une mauvaise idée d’être enfermé dans une voiture avec lui ? Il n’y a rien et tu es pourtant mal à l’aise, comme s’il pouvait t’arriver quelque chose ici, avec lui. Assez ironique quand on sait que tu n’as aucun mal à te mettre dans des situations potentiellement dangereuses en tout normal. « C’est une musique que Miguel a fait avec des potes pour rire. Elle n’a aucun sens. ». Et toi tu l’écoutes, parce que cela te rappelle le temps où tout allait bien. Le temps où tu voyais ton grand frère se marrer pour un oui ou pour un non… le temps où tu le voyais encore traîner à la maison et participer aux repas de famille sans trouver une excuse bidon parce qu’il avait autre chose à faire. « J’sais pas. » que tu réponds à sa question, histoire d’avoir du temps pour lui dire quelque chose qui pourrait te sortir de cette situation. C’est bien plus simple de paraître sûr de toi dans d’autres circonstances. Mais est-ce que tu as déjà été sûr de toi une seule fois dans ta vie ? Certainement pas. « C’est pour toi que je dis ça, je vais peut être essayer de te faire parler encore. ». Tu lui jettes un bref regard qui signifie que non, cela ne risque pas d’arriver pour ce soir. Tu es bien trop crevé par ton entraînement pour cela et puis votre petite discussion de tout à l’heure te suffit pour le moment.  A travers la fenêtre de la voiture, tu te mets alors à observer les immeubles avec quelques appartement encore allumés à cette heure tardive tandis que Mylo te conduit jusqu’à chez toi. « Tu vis où, toi ? Tu ne l’as jamais dit. J’ai le droit de savoir au moins ? ». Quand tu y penses, tu as l’impression que l’agent connaît plus de choses sur toi que le contraire. Mais en même temps, tu ne sais jamais si tu es censé pouvoir lui poser des questions sur sa vie en dehors de ce que tu sais déjà – plus par rapport à Miguel qu’autre chose au final. De toute façon, ce n'est pas comme si tu comptais débarquer chez lui un jour ou l'autre à l'improviste. Ou même tout court. Il n'y a aucune raison que tu ailles chez Mylo un jour mais tu as quand même envie de t'intéresser à lui... en toute amitié bien sûr. Si on peut parler d'amitié dans ce genre de cas.

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Sam 15 Jan - 18:43
On pourrait le voir à des kilomètres à la ronde, le malaise qui émane de Cesar à ce moment là. Au début, ça me fait sourire un peu, parce que je trouverais ça presque mignon. Puis, mon sourire s'efface, et je retrouve un visage neutre quand il m'explique d'où vient cette chanson. « Désolé. Ca devait pas être cool de penser à ça. » Je serre mes mains sur le volant, un peu gêné à mon tour, parce que je ne sais pas quoi lui dire, moi à Cesar. Parce que je ne sais pas vraiment si c'est ma place, mais que je ne suis pas sûr que quelqu'un lui a déjà dit, alors tant pis, je lâche « si un jour t'as besoin de péter un câble, d'hurler au téléphone, ou même d'avoir quelqu'un avec toi pour t'aider à frapper dans un sac de boxe euh... t'as mon numéro. Ok ? » Je ne suis pas certain que ça sera moi qu'il aura envie de contacter ce jour-là, mais au moins, il sait qu'il n'est pas tout seul. Après tout, je le connaissais moi aussi quand j'étais plus jeune Miguel. Rien à voir avec les liens du sang qui le liaient à Cesar, mais peut-être que ça peut l'aider, de partager des choses avec quelqu'un qui le connaissait d'un point de vue extérieur ? Pf, j'en sais rien en fait.
Je lui en pose des questions à Cesar. Parce que cette fois-ci, je lui demande pourquoi il veut qu'on s'arrête alors qu'on est pas arrivé chez lui. Il me sort une excuse un peu bidon, et je lâche un léger rire, je sais les reconnaître les excuses pourries comme celles-là. « Mouais. J'vais pas te laisser te balader seul à pied en pleine nui. » Pas après ce qui est arrivé à son frère, non. S'il arrivait un truc à Cesar, surtout si j'ai l'occasion de l'empêcher et que je ne le fais pas, je m'en voudrai toute ma vie. « Greenwich Village. Depuis pas longtemps. Depuis que j'ai divorcé. » Et je me racle la gorge, une petite pensée pour Tim ce connard qui s'est tapé ma soeur, un évènement que j'aurais tout donné pour oublier à ce moment-là. Pour toujours, même. Assez humiliant comme ça.

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Dim 16 Jan - 17:21
Tu hausses les épaules, sans trop t’attarder le sujet de ton frère plus longtemps. Cela te fait tout de même quelque peu sourire lorsque Mylo te rappelle que tu as son numéro si jamais tu as besoin de péter un plomb. Tous les jours, c’est le bordel dans ta tête. Mais jusqu’à-là, tu as toujours trouvé le moyen de ne pas sortir de tes gonds. « Et si je t’appelle pour venir faire de l’escalade avec moi, tu trouveras une excuse pour te défiler ou pas ? » que tu lui lances d’un ton neutre et pourtant, il y a une lueur de malice dans ton regard à cet instant. Parce que ce n’est pas taper dans un sac de boxe qui te permets de te défouler, de penser à autre chose. La seule chose qui fonctionne avec toi pour te vider la tête, c’est l’escalade. Te dépasser, toujours aller plus loin dans tes propres limites. Comme si grimper plus haut te permettait le temps d’un instant d’oublier tout le reste.

« Hey j’ai grandi, tu sais ? J’ai vingt-sept ans maintenant, juste au cas où. » répliques-tu lorsque l’agent du FBI te dit qu’il ne te laisserait pas te balader seul dans la nuit, histoire de lui rappeler qu’il n’est plus le gamin qui courait dans les jambes de Miguel et qui faisait tout pour essayer de paraître plus grand, comme lui et ses amis. Lorsque Mylo parle de son divorce, tu te sens t’enfoncer une nouvelle fois dans ton siège comme si tu cherchais à disparaître. Disons que bon, ce n’est pas forcément très cool d’amener quelqu’un à parler de son divorce – même si sur le coup, tu ne l’as vraiment pas fait exprès. Tu ne savais même pas que Mylo était marié de base, car ce ne sont pas vraiment vos sujets de discussion de prédilection lorsque vous vous croisez. « Quelle idée de se marier aussi... » que tu dis un peu trop naturellement, sans te rendre compte que ce n’est peut-être pas de cette façon qu’on cherche à réconforter quelqu’un qui a divorcé récemment. Tu penses instinctivement à tes parents qui te mettent une pression monstre pour te marier et fonder une famille, histoire de suivre le chemin familial comme tout le monde. Et tu sais très bien que tu ne les satisferas jamais sur ce point-là. « Ça faisait longtemps ? ». Cela te démange de lui demander pourquoi il a divorcé mais tu es assez intelligent (contrairement aux apparences) pour ne pas trop rentrer dans les détails qui peuvent être douloureux. Tu sais toi-même ce que cela fait quand les gens cherchent à en savoir trop... C'est désagréable, et c'est une bonne raison pour te braquer. En regardant devant toi, tu commences enfin à reconnaître ton quartier et tu remets alors ta capuche un peu en avance.

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Mar 25 Jan - 9:58
tw: langage cru

La réponse que Cesar a à me donner, je ne m'y attends pas. Je hoche la tête, bien moins convaincu par l'escalade que par la boxe. Pourtant, mon espèce de fierté m'empêche de lui dire la vérité et d'avouer que la hauteur ce n'est pas trop mon truc, et je réponds. « Euh, nan. Je me défilerais pas. » Et je me racle la gorge, parce que je ne peux pas rester sérieux une minute, surtout pas s'il s'agit de montrer mes faiblesses face à lui. « Enfin, que si tu me promets de me rattraper si jamais je tombe, parce que je tiens pas non plus à perdre la vie. » Pour cette dernière phrase, je ne lui adresse pas un seul regard, gardant les yeux fixés sur la route.

La remarque que Cesar me fait pour répondre me fait sourire. « Ah oui, je m'en suis bien rendu compte de ça. » Un soupire, et je serre les mains sur le volant. Il s'est transformé en tête brûlée qui fait tout pour arriver à ses fins. Not gonna lie, kinda hot. Même si je fais de mon mieux pour essayer de ne pas y penser, faut bien comprendre que je suis terriblement nul à ça. Et que je suis faible.
Et puis c'est lui, là qui accentue ma faiblesse. Quand il frappe dans des sacs de boxe devant moi avec ses gros bras là. Bref.
De toute façon, la conversation prend un tout autre tournant, puisque je suis amené à mentionner mon divorce. Quand je parle de Tim et Scarlett, mon visage se durcit. Je ne suis plus tellement en colère contre lui, enfin, je ne lui ai pas pardonné non plus. Mais c'est à ma sœur que j'en veux le plus. « Alors non, je peux pas te laisser dire ça. La vraie connerie c'est de se marier à un tel fils de pute qui pense qu'avec sa teub alors j'ai une magnifique sœur qui pense qu'à son propre bien être et... » je soupire, me stoppe dans mon discours. Parce que de toute façon, Cesar n'a sûrement pas envie d'en savoir plus sur ma vie. Il pose des questions, certes, mais c'est par politesse. « Désolé. J'ai juste encore du mal avec ce qu'il s'est passé. » Du mal ? Quel euphémisme. « Ca faisait neuf ans qu'on était ensemble. Quatre qu'on était mariés.  »

« On est presque arrivés non ? » Je change de sujet aussi vite que je le peux, parce qu'on arrive dans le Bronx et que c'est une bonne excuse pour parler d'autre chose. « C'est là-bas à droite nan ?  » J'avance vers son immeuble, et une fois la voiture garée, avant qu'il parte, je pose ma main sur son genoux pour le retenir. « Fais attention à toi, Muñoz. » Il sait pourquoi je lui dis ça, il sait que je suis bien conscient du temps qu'il passe à vouloir nous devancer, mes coéquipiers et moi, comme s'il n'y avait que lui qui pouvait découvrir la vérité sur ce qu'il s'est passé.  « Et oubliie pas pour l'escalade ! » Je lâche, accompagné d'un clin d'oeil alors qu'il est déjà en train de sortir de la voiture.

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