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A découvrir we belong (soledad)
@ Invité
Pour toi, la famille a toujours eu quelque chose de sacré. Ce n’est pas parce que tu t’entends bien avec tout le monde ou même que tu les apprécies tous. Non, c’est juste que malgré les commentaires homophobes d’un oncle ou les opinions sur tes choix de carrière, tu peux apprécier et tenir au reste de la famille. C’est aussi important pour tes parents, donc ce l’est pour toi. T’as développé depuis des années le meilleur placement à table pour avoir une bonne expérience à tous les coups. C'est un mécanisme de survie que tu as appris à force de travailler dans le service à la clientèle, dommage que ça doive s’appliquer à ta famille.
Mais bon, la pièce de résistance pour passer un bon moment, c’est quand même la présence de ta cousine préférée. Celle devant qui tu te tiens avec les bras croisés. « Tu viens à l’anniversaire d’abuelo ? » Une question qui n’en est pas vraiment une à vrai dire. Parce que tu comptes bien la ramener d’une façon ou d’une autre, quitte à ce que tu doives la supplier pour ça. T'as aucun scrupules pour ce genre de chose, surtout en sachant que vous pouvez toutes les deux apprécier la journée avec un peu d’effort. « Tu sais déjà que la nourriture va être excellente. » Parce qu’elle l’est toujours. « Puis je vais être là, que demander de plus ? » Le tout avec ton plus beau sourire même si tu sais pertinemment que c’est un peu plus compliqué que ça.
Tu sais que le meilleur argument serait de lui promettre que ses parents ne seraient pas là, mais la vérité, c’est que t’en sais strictement rien. Disons qu’il y a des tensions dans la famille depuis quelques temps, t’aurais surement pu mettre un dernier clou dans le cercueil si tu avais fait un coming out un peu plus prononcé, mais t’as préféré évité. Tes parents sont au courant, tes cousins aussi, c’est tout ce qui compte. Ce n’est pas comme si ça te changeait les idées. « Tu peux amener Catra aussi, ce serait la distraction idéale. » Tu doutes que ce soit vraiment la façon dont elle veut utiliser son chat, mais bon, t’es pleine de solutions.
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&
Johanna
We Belong Together.
Revoir la famille. Une hantise pour Soledad qui avait dû tirer un trait dessus depuis qu’elle avait assumé son amour pour les femmes. C’en était presque un cauchemar que de penser revoir ces visages qui ne connaissaient pas la vérité et qui continuaient d’accueillir ses parents les bras ouverts. A cause d’eux, elle avait dû abandonner l’idée de garder contact avec ses frères et sœurs, d’apprendre à vivre sans leur aide et depuis, elle ne pouvait que les haïr. La seule famille qu’elle osait encore côtoyer et dont elle appréciait réellement la compagnie était sa cousine, Johanna. Une fille pétillante, rayonnante qui n’avait pas peur de croquer la vie à pleine dent et qui n’en avait rien à faire de l’attirance des uns ou des autres.
D’ailleurs, la voilà qui tentait de la traîner en réunion de famille pour l’anniversaire de leur grand-père. Elle était étonnée qu’il ne soit pas encore les deux pieds dans la tombe vu son âge, mais bon, ce n’était qu’un détail. Comment pouvait-elle se rendre là-bas alors que ça faisait bien trois ans qu’elle n’avait pas donné signe de vie? Personne n’avait su pour Victor, exceptée Johanna bien sûr. “¿Me estás jodiendo?” Tu te paies ma tête? Et la nourriture n’était pas un argument suffisant pour qu’elle traîne son cul là-bas. Elle imaginait déjà trop de questions et il lui était impossible de parler de sa vie actuellement. Bon, certes, elle avait une bonne situation, un joli métier, mais tombait amoureuse d’une femme fiancée à un gars bien. Vraiment. Parfait.
“Toi, je te jure…” Elle se passa une main dans les cheveux et jeta un coup d’oeil à son chaton qui tapait la meilleure sieste de sa vie. Emmener son chat et puis quoi encore? Elle coula un regard presque amusé à sa cousine. elle savait très bien que la brune ne lâcherait jamais l’affaire et qu’elle était condamnée à se rendre à l’anniversaire de son grand-père. Elle soupira profondément et attrapa sa veste, se disant qu’elle profiterait de l’abondance de tequila à la fête pour oublier qu’elle allait sûrement revoir ses parents et ses frères et soeurs. “Tu me devras un restaurant.”
D’ailleurs, la voilà qui tentait de la traîner en réunion de famille pour l’anniversaire de leur grand-père. Elle était étonnée qu’il ne soit pas encore les deux pieds dans la tombe vu son âge, mais bon, ce n’était qu’un détail. Comment pouvait-elle se rendre là-bas alors que ça faisait bien trois ans qu’elle n’avait pas donné signe de vie? Personne n’avait su pour Victor, exceptée Johanna bien sûr. “¿Me estás jodiendo?” Tu te paies ma tête? Et la nourriture n’était pas un argument suffisant pour qu’elle traîne son cul là-bas. Elle imaginait déjà trop de questions et il lui était impossible de parler de sa vie actuellement. Bon, certes, elle avait une bonne situation, un joli métier, mais tombait amoureuse d’une femme fiancée à un gars bien. Vraiment. Parfait.
“Toi, je te jure…” Elle se passa une main dans les cheveux et jeta un coup d’oeil à son chaton qui tapait la meilleure sieste de sa vie. Emmener son chat et puis quoi encore? Elle coula un regard presque amusé à sa cousine. elle savait très bien que la brune ne lâcherait jamais l’affaire et qu’elle était condamnée à se rendre à l’anniversaire de son grand-père. Elle soupira profondément et attrapa sa veste, se disant qu’elle profiterait de l’abondance de tequila à la fête pour oublier qu’elle allait sûrement revoir ses parents et ses frères et soeurs. “Tu me devras un restaurant.”
CODAGE PAR AMIANTE
@ Invité
T'hausses les épaules à la réaction de Soledad. Tu t'y attendais un peu après tout, tu savais d'ores et déjà que la convaincre ne serait pas si simple. « Pas du tout. » Tu n'oserais jamais, voilà ce que tu devrais dire - alors que ce n'est pas totalement vrai. « Tu leur manques. » Elle te manquerait aussi si tu n'étais pas restée dans sa vie d'une manière ou d'une autre. Ses parents sont peut-être cons, le reste de votre famille n'est certainement pas parfaite, mais ça reste sacrée. Et tu sais que ça ferait plaisir à vos grands-parents de la voir, ça lui ferait peut-être plaisir aussi.
Tu proposes même une solution miracle pour rendre le tout un peu plus plaisant : son chat. Oh, tu te doutes qu'elle n'accepterait pas de le ramener, mais tu peux bien en essayer. « Tu sais que tu m'aimes. » Un peu taquine, mais tout de même sérieuse. C'est aussi parce que tu l'aimes ta cousine que tu veux la ramener - même de force.
Alors tu célèbres sans trop te cacher lorsqu'elle semble accepter de t'accompagner en échange d'un resto. Tu lèves un pouce en l'air, signe que tu n'as aucun problème avec sa condition. « Ce que tu veux. » De toute façon, elle doit bien savoir que tu gagnes pas si bien ta vie, tu doutes qu'elle te réclames un restaurant cinq étoiles. Enfin tu l'espères.
En attendant, tu la suis à l'extérieur pour appeler un taxi. « Tu vas voir, je vais te partager ma technique infaillible pour passer un bon moment dans les réunions de famille. » Après tout, il devient plus important que Soledad passe un bon moment quitte à ce que tu fasses le buffer. T'es douée pour ça, avec tout le temps que tu passes à gérer des clients désagréables. « Tu peux même dire que t'as une vie parfaite juste pour qu'ils se taisent. » Toi t'es plutôt du genre à dire la vérité, quitte à obscurcir les moments moins glorieux, mais bon, pour acheter la paix, ça peut toujours être une option. Et peu importe ce que ta cousine raconterait, tu confirmerais. « Ce serait quoi ta vie si c'était ce que tu voulais ? » Les grandes questions philosophiques alors que t'embarques dans le taxi, peut-être que t'essaies de la faire fuir en fait.
@ Invité
&
Johanna
We Belong Together.
Soledad était bien plus à l’aise à l’idée de partager un bon burger on ne peut plus américain avec sa cousine plutôt qu’être assise à la même table que ses géniteurs. A deux, les secrets n’avaient pas d’obstacles, pas de murailles à franchir pour s’échapper d’entre ses lèvres. Johanna était ce genre de personne à la mettre en confiance, à lui donner l’impression de pouvoir se livrer sans pour autant risquer la froideur d’un regard réprobateur. Elle avait été la première présente lorsque l’homme qu’elle avait aimé au détriment de son orientation sexuelle avait claqué sauvagement la porte. La première à la prendre dans ses bras en lui promettant un meilleur avenir et une vie pétillante de surprises.
« Si, par-là, tu entends faire diversion le temps que je puisse fuir mes parents alors je veux bien l’astuce. » Ses chers géniteurs qui avaient pesté contre son existence lorsque la sentence de la prison était tombée, lorsqu’elle s’était livrée à eux avouant qu’elle aimait les femmes. Ses géniteurs qui n’avaient pas hésité une seule seconde à l’arracher du cocon familial pour la balancer dans la rue, sans le sou.
Une vie parfaite. La brune se glissa dans le taxi et coula un regard vers sa cousine. Elle en avait toujours rêvé de cette vie parfaite qu’elle avait effleuré du bout des doigts. La célébrité sur les réseaux sociaux et la montée fulgurante des vues sur sa chaîne youtube avant que tout ne s’écroule. Une époque qui lui manquait grandement, une époque où elle n’avait pas besoin de siffler une bouteille pour bien dormir, une époque où elle vivait de sa passion sans craindre de ne pas réussir à joindre les deux bouts.
La question comprima son cœur qui ne fit qu’enrouler davantage des bras protecteurs autour de sa fragile paroi, le cerveau roulant à toute vitesse à la recherche d’une réponse à lui fournir. Elle posa son menton sur la paume de sa main et vint contempler le paysage routier, non sans laisser les souvenirs la frapper de plein fouet. Cette époque qui lui manquait… Elle crevait d’envie de la retrouver en plus de son boulot parfait en tant que doubleuse pour une série animée à succès. « Ne pas avoir rencontré Victor. » lâcha-t-elle simplement, sa langue claquant sur son palais. « Et un album, je serai devenue une vraie musicienne et chanteuse… » Elle lui glissa de nouveau un regard. « Et toi ? »
« Si, par-là, tu entends faire diversion le temps que je puisse fuir mes parents alors je veux bien l’astuce. » Ses chers géniteurs qui avaient pesté contre son existence lorsque la sentence de la prison était tombée, lorsqu’elle s’était livrée à eux avouant qu’elle aimait les femmes. Ses géniteurs qui n’avaient pas hésité une seule seconde à l’arracher du cocon familial pour la balancer dans la rue, sans le sou.
Une vie parfaite. La brune se glissa dans le taxi et coula un regard vers sa cousine. Elle en avait toujours rêvé de cette vie parfaite qu’elle avait effleuré du bout des doigts. La célébrité sur les réseaux sociaux et la montée fulgurante des vues sur sa chaîne youtube avant que tout ne s’écroule. Une époque qui lui manquait grandement, une époque où elle n’avait pas besoin de siffler une bouteille pour bien dormir, une époque où elle vivait de sa passion sans craindre de ne pas réussir à joindre les deux bouts.
La question comprima son cœur qui ne fit qu’enrouler davantage des bras protecteurs autour de sa fragile paroi, le cerveau roulant à toute vitesse à la recherche d’une réponse à lui fournir. Elle posa son menton sur la paume de sa main et vint contempler le paysage routier, non sans laisser les souvenirs la frapper de plein fouet. Cette époque qui lui manquait… Elle crevait d’envie de la retrouver en plus de son boulot parfait en tant que doubleuse pour une série animée à succès. « Ne pas avoir rencontré Victor. » lâcha-t-elle simplement, sa langue claquant sur son palais. « Et un album, je serai devenue une vraie musicienne et chanteuse… » Elle lui glissa de nouveau un regard. « Et toi ? »
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@ Invité
Si c’est ce qu’il faut, il est évident que tu aiderais Soledad à fuir ses parents, même si elle tentait de le faire sur un gyropode. Ton but n’essaie pas de la forcer à se rabibocher avec eux, mais simplement qu’elle renoue un peu plus avec le reste de la famille. « T’en fais pas, je sortirai mes grands talents de prestidigitateur pour te faire disparaitre. » Le tout avec un clin d’oeil, quelque chose qui ne la rassurerait probablement pas au fond. Tu restes sincère, malgré les apparences. Tu lâcherais des canidés sur ton oncle et ta tante en cas de besoin.
Mais bon, en attendant, tu rends les choses peut-être plus compliqué que nécessaire alors que tu poses une question chargée. C’est ta curiosité qui parle même si tu ressens une pointe de culpabilité à la réaction de Soledad. Ta main vient naturellement se place sur son bras que tu caresses avec ton pouce, un geste qui se veut réconfortant. Tu ne peux rien faire pour Victor, impossible de l’effacer de sa vie. « T’es déjà une vraie musicienne tu sais. » Pas besoin d’un album pour ça. « Et je suis sure que tu vas sortir un album, tant que tu me laisses faire les back vocals. » Un petit coup de coude en prime. C’est juste pour l’embêter, elle a pas besoin de te faire une place sur son album, tant qu’elle en sort vraiment un.
Lorsque la question t’es retournée, t’hausses les épaules. Il y a une réponse évidente, t’as jamais eu un rêve si alambiqué. « Je veux juste réussir sur Broadway. » Il y a des rôles précis que tu veux jouer, des opportunités que tu souhaites avoir, mais au fond, juste réussir te suffirait. Le reste tu peux toujours le faire toi-même. Tu devrais peut-être avoir des idées quant à ce qu’une vie parfaite serait sur les autres plans de ta vie, mais non. Alors tu reviens à ta cousine. « Puis je sais que c’est dur, Victor, mais tu trouveras forcément quelqu’un d’autre. Quelqu’un de parfait pour toi. » Tu n’es pas de ceux qui croient forcément à une âme soeur pour tout le monde, mais tu sais que ta cousine trouvera quelqu’un, quitte à ce que tu doives jouer les cupidons.
@ Invité
&
Johanna
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Même s’il était dur d’ouvrir son cœur alors qu’elle l’avait si bien emmuré, elle savait qu’elle avait besoin de se confier et Johanna était la bonne personne. Elle n’avait pas réellement de confident, quelqu’un à qui parler, dire les choses sans prendre de pincettes. Victor. Jamais, les mots n’avaient été posés sur tout le mal qu’il lui avait fait suite à sa décision égoïste. Après quelques larmes, l’illusion avait été parfaite. Tout allait bien, elle était une femme forte qui ne se laisserait pas abattre par une rupture aussi stupide, elle saurait très bien vivre sans lui en tournant le dos au passé.
Quelque semaines plus tard, Soledad avait le ventre qui se tordait dès l’instant où il fallait composer, chanter, jouer de son instrument favori. Cette passion qui l’avait aidé à aller mieux quand ses parents l’avaient foutu dehors. Il fallait qu’elle reprenne, elle le savait, mais elle ne trouvait aucune raison de le refaire à part un côté financier. « Ca pourrait être sympa connaissant ta voix. » Et puis peut-être que ça l’aiderait à trouver cette motivation dont elle avait tant besoin.
« Tu vas y arriver, tu es parfaite et t’as une motivation du feu de dieu ». Une fille ambitieuse et pétillante, elle avait ses chances, il fallait seulement qu’elle se batte et qu’elle s’acharne au travail. « J’ai une amie qui travaille à Broadway tu sais ? » Une amie, une amante, elle ne savait même plus, mais Noé était magnifique lorsqu’elle se produisait sur les planches de Broadway.
« Quel connard, comment j’ai pu tomber amoureuse d’un type pareil…. Et même d’un type ! Moi j’aime les vagins ! » grogna-t-elle, ignorant le regard surpris du chauffeur.
Quelqu’un de parfait pour toi. Le visage de Hope se peignit immédiatement dans son esprit et elle eut un sourire amer. Elle sortit le téléphone de sa poche et alla chercher le profil instagram de celle qui agitait son cœur. « Elle. Elle est parfaite pour moi. Ironie du sort, elle a un fiancé. » Soledad tendit le téléphone à sa cousine. « Et toi les amours ? »
Quelque semaines plus tard, Soledad avait le ventre qui se tordait dès l’instant où il fallait composer, chanter, jouer de son instrument favori. Cette passion qui l’avait aidé à aller mieux quand ses parents l’avaient foutu dehors. Il fallait qu’elle reprenne, elle le savait, mais elle ne trouvait aucune raison de le refaire à part un côté financier. « Ca pourrait être sympa connaissant ta voix. » Et puis peut-être que ça l’aiderait à trouver cette motivation dont elle avait tant besoin.
« Tu vas y arriver, tu es parfaite et t’as une motivation du feu de dieu ». Une fille ambitieuse et pétillante, elle avait ses chances, il fallait seulement qu’elle se batte et qu’elle s’acharne au travail. « J’ai une amie qui travaille à Broadway tu sais ? » Une amie, une amante, elle ne savait même plus, mais Noé était magnifique lorsqu’elle se produisait sur les planches de Broadway.
« Quel connard, comment j’ai pu tomber amoureuse d’un type pareil…. Et même d’un type ! Moi j’aime les vagins ! » grogna-t-elle, ignorant le regard surpris du chauffeur.
Quelqu’un de parfait pour toi. Le visage de Hope se peignit immédiatement dans son esprit et elle eut un sourire amer. Elle sortit le téléphone de sa poche et alla chercher le profil instagram de celle qui agitait son cœur. « Elle. Elle est parfaite pour moi. Ironie du sort, elle a un fiancé. » Soledad tendit le téléphone à sa cousine. « Et toi les amours ? »
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@ Invité
Tu hoches la tête, l’air de confirmer que ce serait effectivement sympa que vous fassiez des chansons ensemble, sur son album hypothétique. Si ça peut te permettre de remettre ta cousine en selle, tu le ferais volontiers. Aussi parce que t’aimes chanter tout simplement et que tu prendrais toutes les occasions possibles et imaginables de te faire connaitre. C’est, après tout, la meilleure façon de réussir à atteindre ton rêve de te produire sur les planches de Broadway. Un rêve que Soledad estime réalisable, ce qui ne manque pas de te faire sourire, mais surtout, un rêve qu’elle pourrait t’aider à atteindre. « Attends quoi ? » Une amie sur Broadway ? C’est quoi ces contacts. « Et tu ne m’as pas présentée ? La trahison. » Tu fais mine d’être vraiment offusquée, mais c’est peut-être qu’il n’était pas possible de vous présenter ou tu ne sais trop quoi. Il est évident que tu ne lui en tiens pas vraiment rigueur.
Encore moins considérant que la conversation dévie légèrement pour revenir se poser sur le cas Victor. Tu sais que c’est une corde sensible pour Soledad alors autant jouer prudemment. « C’est l’exception qui confirme la règle ? » Ou pas, t’agis un peu trop normalement pour qu’on puisse croire que tu fais attention. De toute façon, il semblerait que le mieux que son ex a déjà été trouvé. Tu prends son téléphone lorsqu’elle te le tend. « Elle est mignonne, mais tu m’expliques comment tu les choisis ? » Non sans une petite grimace. « Parce que quelqu’un de fiancé… Elle est heureuse avec son mec ? » Sinon, t’aurais que des mauvaises nouvelles à lui annoncer, bien qu’elle doit déjà être plus qu’au courant. Ça sonne un peu peine perdue, même si jamais tu n’oserais dire une telle chose à Soledad. Elle a besoin d’être encouragée, pas détruite.
Et à la question qui t’est retournée, tu grimaces un peu. Toi les amours ? C’est compliqué… et simple à la fois. « Je fréquente quelqu’un, sort of. » Parce que ce n’est pas une relation avec Candace, peu importe le nombre de fois que tu la vois et le fait que le courant passe évidemment bien entre vous. Bien sur, t’as aucune raison de cacher quoi que ce soit à ta cousine, encore moins considérant que la principale concernée ne peut pas t’entendre. « Je vois personne d’autres, mais on est pas ensemble. J’imagine que c’est un peu la routine donc. » Parce que toi, Jo, tu prends les choses comme elles viennent et que le sort of que t’as avec Candace te suffit, peu importe que vous puissiez pas mettre une étiquette dessus.
@ Invité
&
Johanna
We Belong Together.
Elle eut un petit rire franc à la remarque de sa cousine sur la potentielle trahison à son égard. Loin d’elle l’idée de trahir qui que ce soit, au contraire, Soledad avait le cœur plus que généreux ces derniers temps, un peu trop même. Simplement avec son emploi du temps chargé et son humeur maussade qu’elle traînait depuis quelques mois, elle n’avait ni trouvé le temps ni le courage de retrouver sa cousine. Même si elle l’adorait, elle lui faisait souvent penser à ses parents qu’elle n’avait plus la chance de côtoyer. Mais Johanna, elles se connaissaient depuis toutes petites et avaient beaucoup de temps à casser les pieds des membres de la famille. Entre combats de ketchup à table et batailles de polochon qui virent au drame, elles leur en avaient fait voir de toutes les couleurs. « Oh ça va, je prendrai le temps de te la présenter. Je te signale qu’on s’est pas vu depuis un bail. »
Mais là n’était plus la conversation, non, les deux jeunes femmes se confiaient sur leurs histoires d’amour autant étranges que mystérieuses. Elle se mordilla l’ongle du pouce et chassa une soudaine envie d’un bon verre de vin pour faire passer le temps et les mauvaises pensées. Elle n’avait pas bu depuis hier soir, ses mains commençaient sérieusement à trembler et son humeur à se détériorer. Il fallait qu’elle fasse attention à ne pas déchainer ses nerfs sur sa pauvre cousine. « J’en sais foutre rien, mais quand t’es heureuse avec quelqu’un, tu viens pas rouler des pelles à ta collègues de travail. » répondit-elle, bougonne, furieuse contre elle-même et contre la blonde.
Mais elle ne voulait pas s’étaler sur le sujet de peur d’arriver dans une humeur massacrante au repas de son grand-père. Manquerait plus qu’elle tombe sur ses parents et elle passerait sûrement l’une des pires journées de sa vie. Mais si ses parents étaient là, alors peut-être aurait-elle la chance de tomber sur ses frères et sœurs ? Un mal pour un bien. « Et c’est moi qui choisis mal mes relations ? On dirait que c’est de famille ces choses-là. » Elle glissa un regard par la fenêtre et reconnut le quartier, automatiquement elle pinça les lèvres. « Bon trêve de bavardage, nous sommes arrivées à destination. » Elle glissa une main dans sa poche pour se saisir de quelques billets et compter combien elle devait au chauffeur. Elle lui intima de garder la monnaie et sortir du véhicule, la boule au ventre.
Mais là n’était plus la conversation, non, les deux jeunes femmes se confiaient sur leurs histoires d’amour autant étranges que mystérieuses. Elle se mordilla l’ongle du pouce et chassa une soudaine envie d’un bon verre de vin pour faire passer le temps et les mauvaises pensées. Elle n’avait pas bu depuis hier soir, ses mains commençaient sérieusement à trembler et son humeur à se détériorer. Il fallait qu’elle fasse attention à ne pas déchainer ses nerfs sur sa pauvre cousine. « J’en sais foutre rien, mais quand t’es heureuse avec quelqu’un, tu viens pas rouler des pelles à ta collègues de travail. » répondit-elle, bougonne, furieuse contre elle-même et contre la blonde.
Mais elle ne voulait pas s’étaler sur le sujet de peur d’arriver dans une humeur massacrante au repas de son grand-père. Manquerait plus qu’elle tombe sur ses parents et elle passerait sûrement l’une des pires journées de sa vie. Mais si ses parents étaient là, alors peut-être aurait-elle la chance de tomber sur ses frères et sœurs ? Un mal pour un bien. « Et c’est moi qui choisis mal mes relations ? On dirait que c’est de famille ces choses-là. » Elle glissa un regard par la fenêtre et reconnut le quartier, automatiquement elle pinça les lèvres. « Bon trêve de bavardage, nous sommes arrivées à destination. » Elle glissa une main dans sa poche pour se saisir de quelques billets et compter combien elle devait au chauffeur. Elle lui intima de garder la monnaie et sortir du véhicule, la boule au ventre.
CODAGE PAR AMIANTE
@ Invité
Tu ne t’inquiètes pas vraiment du fait que Soledad ne t’aies pas déjà présenter son amie sur Broadway. Tu sais qu’il peut y avoir mille et une raisons pour ça et au final, tu sais que ta cousine t’aidera toujours si elle peut. T’estimes que c’est réciproque, même si ta capacité à aider est au mieux variable. « Bah ouais, la faute à qui. » Probablement toi et ton horaire de ministre qui te laisse à peine le temps de dormir. Au final, c’était peut-être juste une incompatibilité de temps libres, tu t’en soucies pas trop, Soledad c’est quelqu’un que tu pourrais ne pas avoir pendant des années et reprendre comme si de rien était.
C’est pour ça que t’as aucune gêne en te prononçant sur ses histoires d’amour dont tu sais que les bribes qu’elle te donne. La réponse bougonne ne te dérange pas, tu te contentes d’arquer un sourcil. « Je sais pas, si ma collègue est irrésistible comme toi j’y penserais deux fois. » En vérité, t’y penserais pas considérant que c’est ta cousine et bon, t’as aussi la présence d’esprit de pas te taper tes collègues. Mais c’est un tout autre monde que celui de Sol visiblement. « Mais c’est bon. Au moins si elle est confuse ou pas heureuse c’est pas tout perdu. » Même si ça complique tout qu’elle ait un fiancé.
Ta vie, à côté, semble bien plus simple, peu importe ce qu’elle dise. « Pffft. » Y’a quand même peut-être une pointe de vérité dans le fait que c’est de famille. « La différence c’est que ça me convient. » Parce que tu pourrais aller voir ailleurs si t’en avais envie. C’est juste pas le cas.
Mais bon, le devoir vous attend. Tu remercies le chauffeur de taxi avant de sortir à la suite de Soledad. « Ça va aller. » Que tu lui dis, pleine d’une confiance que tu devrais certainement pas avoir. Tu sais que ça risquerait de péter à tout moment, surtout si ton oncle et ta tante étaient présents. « T’as juste à me suivre et au besoin je te cache derrière moi. » Tu lui envoies un petit coup de coude amical pour la détendre avant de te diriger vers la porte d’entrée que tu ouvres sans aucune cérémonie. Tu vas pas faire l’étrangère chez tes propres grands-parents quand même.
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