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Are you made of copper and tellurium? CuTe ≈ sirius

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Sam 28 Sep - 13:10
Un jour, elle ira trop loin. Un jour, elle va se faire virer pour ‘’comportement déplacé envers un client’’. Pourtant, ce n’est pas toujours de la drague, c’est une bouffée d’air frais dans sa journée, le rayon de soleil dans celle des autres. Elle écrit un tas de choses sur ces gobelets, des citations inspirantes, des pickup lines ringardes, un smiley souriant quand elle se rend compte que quelqu’un ne va pas forcément bien. Bosser dans un café, c’est participer à des moments de vie, partager les joies, les peines, les angoisses, les bonnes comme les mauvaises nouvelles. Réveiller les gens le matin, les faire rester éveiller tard le soir. C’est vrai que quand elle explique ce qu’elle fait, ses amis la regardent étrangement. Pourtant, Sage est persuadée que son comportement n’est pas déplacé, après tout, elle n’a jamais franchi la limite. Ses relations ont toujours été celles du client envers son barista. Une phrase positive n’a jamais brisé une vie non ?

Elle se tient toujours mollement, les coudes contre le comptoir quand le temps se fait long, quand l’ennuie et présente et qu’il n’y a personne à servir. Les tables sont nickels, les gourmandises parfaitement alignées et … Sage soupire, encore deux heures avant la fin de son service. On pourrait imaginer que dans un Starbucks c’est toujours l’effervessance, du monde en continue, pas le temps de souffler mais non… Il y en a tellement à New York que dans celui dans lequel elle travaille, il s’agit de clients habitués, de touristes perdus et bien souvent Sage s’ennuie à mourir. C’est aussi pour ça qu’elle écrit sur les gobelets, sans doute que certains reviennent pour ça. Elle fabule sûrement, s’imagine fidéliser une clientèle alors que sans doute certains clients doivent être exaspérés de la voir au comptoir.

La porte s’ouvrir, la clochette retentit pour la sortir de sa rêverie. Son visage devient instantanément souriant au moment où elle se redresse. « Bonjour, qu’est-ce que je peux bien vous servir aujourd’hui ? » Une tête familière s’est approchée du comptoir, souvent présent lors de ces heures de services. C’est dans ce genre de situation qu’elle pense réellement fidéliser ses clients. Ce jour-là, Sage a écrit sur le gobelet « Ne serais-tu pas composé de cuivre et de tellure ? parce que t’es CuTe »

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Mer 2 Oct - 13:31
Boire du café est un besoin primaire, presque aussi important que de devoir aller aux toilettes lors d’une envie pressante, ou manger trois fois par jour – minimum. Sans son passage quotidien au Starbucks, Sirius n’est tout simplement plus lui-même. Et quand vraiment on ne le voit pas de la journée, c’est qu’il a décidé de s’arrêter au Midnight Cup Room, qui est plus proche de son travail. « Un latte s’il vous plait. » Simple mais efficace. Toujours la même commande. Des fois, il se plait à se dire que la serveuse connait sa commande par cœur, parce qu’elle sait qu’il est un habitué et qu’il prend toujours la même chose. Il aime à se dire qu’on le remarque, même s’il n’est qu’un être insignifiant parmi tant d’autres. Il lui adresse son beau sourire. Il ne faudrait pas lui donner envie de cracher dans son café à cause d’un mauvais comportement. Toujours avoir un comportement irréprochable envers les personnes qui vous servent à manger ou à boire. Toujours !

Paiement sans contact avec le téléphone. Il reste à la pointe de la mode au moins là-dessus. Quelques minutes d’attente. Sage, lit-il sur le badge de la demoiselle. Il n’arrive jamais à retenir. Pourtant, ce sont 4 lettres simples et en français, il a tant que significations. Sirius n’a jamais été très bon dans les langues étrangères, mais il lui reste quelques brins d’éducations. Alors, il a fait le rapprochement. Et indubitablement, dans son esprit tordu, il s’est demandé si elle est aussi sage que ça. Ça le fait sourire alors qu’il attrape son gobelet et ne tarde pas à lire la phrase écrite dessus. Qu’est-ce qu’il les aime ces petites attentions. Ça le met toujours de bonne humeur.

« Plutôt d’hydrogène, de carbone et d’oxygène mais j’apprécie le compliment ! »

Il n’a plus l’habitude de se faire draguer, enfin si c’est le but de la manœuvre. Il ne remarque plus les attentions des femmes envers lui, depuis le décès de sa femme, et même avant pour le coup. Célibataire, il risque de le rester encore de nombreuses années au rythme où vont les choses. Il faut dire qu’il n’a aucune envie de souffrir de nouveau et n’est donc pas prêt à se lancer à corps perdu dans une relation quelle qu’elle soit.

« Tu avais déjà remarqué que j’étais un scientifique ou c’est du pur hasard ? »

Enfin, scientifique, c’est vite dit, il est juste psychiatre…

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Mer 2 Oct - 18:09
« Plutôt d’hydrogène, de carbone et d’oxygène mais j’apprécie le compliment ! » Sa réponse l’interpelle. Sage était en train d’essuyer son comptoir quand Sirius a étonnamment pris la parole. Elle relève la tête par lui, souriante. « Ah bon ? Je me serais trompée alors… Je saurais pour la prochaine fois. » Ce genre de situation l’amuse, la distrait et fait passer la journée plus rapidement. Etonnamment, elle écrit un nombre incalculable de petits mots par jour mais très peu de clients prennent le temps de la remercier ou de venir lui parler à la suite de ce geste. Sage s’imaginait que l’échange s’arrêterait là, elle retourne avec son torchon pour essuyer le reste de la vitrine, mais Sirius revient lui parler à sa plus grande surprise. Sa question l’étonne, un peu inattendue même. Sage replie son torchon et fixe le visage de Sirius. « Bah… Je l’ai lu. » Sage tapote son propre badge comme pour indiquer que Sirius est déjà venu ici avec un badge similaire au sien. « … et je me suis souvenue. » Elle ne sait pas trop ce qui est le pire. Le fait qu’elle ait porté son attention sur un détail aussi insignifiant que ce fameux badge ou bien si c’est le fait qu’elle s’en soit souvenue alors qu’ils n’ont jamais réellement parlé jusqu’à présent. C’est un peu pathétique en y pensant, un peu désespéré aussi. Sage n’a pas d’autres occupations que ça, parfois elle s’imagine que c’est son vécu et sa passion pour la photographie qui font qu’elle s’intéresse à un rien, que sans doute son œil a été aiguisé pour remarquer les petits détails inutiles. « C’est moins mystérieux que si je vous avais suivi ou autre, il faut bien le reconnaître mais c’est la triste vérité. » Elle s‘amuse de la situation, c’est sa manière d’être, toujours le ton léger, la blague prête à être dégainer. On lui reproche souvent ça, dans sa vie personnelle comme professionnelle, une légèreté trop présente au quotidien. « Je sais rester professionnelle voyons ! Je crois bien que c’est écrit noir sur blanc dans mon contrat qu’il est interdit de suivre les clients en dehors de l’établissement. L’enseigne est très stricte à ce sujet. » Sage sourit encore une fois en haussant les épaules comme pour témoigner de sa fausse incapacité à espionner les clients. S’il y a bien une chose dont Sage n’a pas honte, c’est bien d’elle-même.

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Lun 14 Oct - 19:53
Le ton humoristique de la demoiselle est aussi rafraichissant que ses petites phrases. Ils n’ont jamais vraiment eu l’occasion de discuter et Sirius vient à le regretter. Ses discussions avec les gens sont toujours trop poussées, trop sérieuses, trop à cœur ouvert, le tout étant systématiquement dû à son métier. S’il se donnait la peine d’accorder moins de temps à l’hôpital et à ses patients, de redevenir l’homme qu’il était il y a des années, alors sa vie serait beaucoup plus vivante. On peut facilement se leurrer, car on dirait un réel bout en train, mais dans le fond, c’est son moyen à lui, en étant plus euphorique que de raisonnable, d’extérioriser et donc de ne pas tourner complètement dingue.

« Sacrée mémoire ! » Et dire qu’il n’est même pas fichu de retenir son prénom de 4 lettres, lui… Il faut vraiment qu’il se le grave en tête désormais, sans quoi il passera pour un idiot les prochaines fois. Et hors de question de se sentir coupable au point d’éviter Starbucks à l’avenir ! « Je n’avais pas du tout songé à cette éventualité ! » Il ouvre de grands yeux. Il en rit, mais dans le fond, sa petite voix de psychiatre lui dit que si elle en parle, c’est peut-être parce que c’est quelque chose qu’elle fait réellement, ou bien un désir caché. Étrange. Mais comme il n’est pas au boulot, il préfère prendre le tout à la rigolade. « Il faut que je me méfie ? » Il sourit. « Certaines personnes prêchent le faux pour connaitre le vrai. Dire qu’on ne fait pas quelque chose peut être une manière de dire la vérité tout en faisant croire que ça ne l’est pas. » Ouais, ok, il s’est embourbé tout seul dans sa phrase et ses yeux montent au ciel alors qu’il tente de comprendre si c’est compréhensible ou non. Finalement, il se met à rire. Ça lui rappelle une anecdote qu’il a subitement envie de raconter à la jeune femme, comme s’ils étaient devenus les meilleurs amis du monde tout à coup. « Ça me rappelle l’histoire d’un ami, quand j’étais à la fac. Sa copine lui disait souvent en riant qu’elle le trompait. Il a toujours crû que c’était pour plaisanter. Finalement, c’était vrai… Et quand il l’a compris, elle lui a rétorqué qu’elle lui avait toujours dit. » C’est à ce moment là qu’il se dit qu’il n’aurait peut-être pas dû raconter une telle chose à une inconnue mais parti pour parti… « En dehors du fait que « le pauvre », maintenant je me méfie toujours des gens qui disent ne pas faire quelque chose. » Enfin, là il n’a pas envie de se méfier d’une serveuse de café qui a un merveilleux sourire, ça va de soi.

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Mar 29 Oct - 18:21
Sage n’est clairement pas le genre de fille qui à l’habitude des compliments, loin d’être vantarde, elle a tendance à rougir quand on lui porte une quelconque attention. C’est le cas maintenant. Ses joues s’empourprent légèrement quand Sirius lui complimente sa mémoire. Sage est de ses gens insignifiants, un travail insignifiant, elle habite en colocation car elle a pas l’argent pour avoir un logement seul. Sa seule différence, c’est qu’elle fait attention aux gens, au monde qui l’entourent et aux détails insignifiants comme elle. Sirius, c’est un habitué alors elle s’est habituée à lui, sa présence, ce qu’il aime ou non d’ailleurs. Sage, elle fait ça pour toutes les personnes qui sont réguliers et polis avec elle. La conversation aurait pu s’arrêter là, Sirius aurait pu partir boire sa boisson et laisser Sage vaquait à son travail, mais non. La conversation se poursuit en parlant de son côté un peut (beaucoup) stalkeuse. Est-ce qu’il doit s’inquiéter, probablement pas. « Oh, le temps nous le dira. Je suis peut-être folle. » Lewis Caroll l’a si bien dit dans son roman, la plupart des gens bien sont fous. Sage prend la vie légèrement, peut-être trop, pas assez sérieuse dans la vie de tous les jours pour réellement s’installer à un droit, trop rêveuse en espérant vivre de sa passion. « Je plains votre ami. Faire passer les choses avec humour n’empêche pas la peine. » Sage, elle ne croit pas en grand-chose, pas en dieu ou en plusieurs, elle ne croit pas à la bonne étoile, ni au destin, mais le karma. Il lui semble impossible de générer de mauvaises ondes sans conséquence. C’est pour ça qu’elle écrit des mots, pour ça qu’elle sourit et tente de faire partager son sourire aux autres. « Je pense que… cette fille doit cruellement manquer de confiance en elle pour en arriver là. Penser que l’avoir dit ça simplifierai tout. Je pense que… le karma fera son job. » Elle soupire doucement avant d’essuyer son comptoir. « M’enfin, je dis ça mais je suis pas psy, je suis que serveuse. Je suppose juste. »

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Mer 6 Nov - 15:40
Sirius sourit. Les fous admettent rarement qu’ils sont fous. L’entendre dire est donc signe de bonne santé, en règle générale. Puis, le voilà qui parle de l’expérience de son ami, une histoire à laquelle il n’avait plus pensé depuis longtemps. « J’avoue que ça a pris du temps pour qu’il s’en remette. » Même s’il n’est pas quelqu’un d’égoïste, Sirius est tout de même heureux que cela ne lui soit pas arrivé à lui. « Y’a fallu le ramasser à la petite cuillère. » Il hausse les épaules. Au final, c’est le passé et ça ne nécessite peut-être pas qu’il s’étende sur le sujet ; mais les barman ne sont-ils pas connus pour être des gens qui écoutent ? « Moi, je le suis (psy) et ça ne m’empêche pas de me poser un tas de questions sur les motivations de cette femme ! C’est bien le problème de ma discipline d’ailleurs. D’un cas à un autre, les patients sont tellement différents qu’il est presque impossible de pouvoir faire des comparaisons. » Sinon, la psychiatrie ne nécessiterait pas autant d’années d’études en même temps… Pour ce qui est du karma, le professionnel espère juste que la demoiselle a raison, et qu’il y aura un jour, un juste retour de bâton. Que son ami trouve la perle rare, sentimentalement parlant, serait déjà un très bon début, et sans doute la meilleure des revanches d’ailleurs. « Serveur et psy, ça a quelques similitudes dans le fond, même si le salaire est malheureusement loin d’être le même. Les deux entendent des gens se plaindre à longueur de journée. » Petit boutade. L’homme sourit. Il ne gagne pas tant que ça, en travaillant dans un hôpital public et ce n’est de toute manière pas ce qu’il recherche dans sa discipline, mais ce qu’il tenait à souligner, c’est que malheureusement, le salaire minimum des serveurs est loin d’être convenable et suffisant à son humble avis.

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Mer 20 Nov - 17:27
Sirius est donc psychiatre, la branche médicale n’était plus un secret pour Sage mais psy ça l’étonne, ça l’amuse même. Elle ne l’imaginait pas ainsi, dans le fond elle n’imaginait pas grand-chose. Elle comprend donc que chaque personne, chaque cas est unique en son genre, des motivations et des troubles qui leur sont propres. Impossible de comparer donc. « C’est ça de travailler avec de l’humain, ça change tout le temps. » D’ailleurs, ce sont les métiers qui traitent de l’humain qui sont les plus difficile, les sentiments et l’empathie sont bels et bien toujours présents, peut-être trop même. Sirius est alors venu à comparer leurs métiers, affirmant qu’ils sont similaires dans le fond avec un salaire sans doute trop différent, mais on écoute les gens se plaindre. Cette remarque amuse Sage, parfois elle aime bien se dire qu’on se confie à elle parce qu’elle est serveuse et qu’elle prête une oreille attentive, bien moins chère qu’une thérapie. « C’est comme les coiffeurs. Par contre nous, on a les pourboires ! » Et ça, ça peut presque doubler votre salaire quand on fait face à des clients généreux. Sage s’en sort plutôt bien financièrement, avec ses photos et les heures supplémentaires, elle n’est clairement pas à plaindre. « Puis… les gens ne se plaignent pas tout le temps, on apprend de jolies choses des fois, de belles histoires. Peut-être plus que vous. » Malicieuse, ce n’est pas pour se vanter mais seulement s’amuser. « Même si je suis le témoin d’histoires d’amour qui se terminent, j’en vois également beaucoup naître. » Et ça lui réchauffe le cœur, peut-être qu’un jour elle aimera suffisament fort une personne pour ne plus avoir à fabuler sur l’amour des autres, inventer une vie à des clients trop régulier comme Sirius.  « Au faite… C’est une déformation professionnelle de m’avoir demandé si j’étais folle ? Parce que je ne compte pas payer pour cette évaluation psychologique ou psychiatrique. » Et elle rigole d’un rire franc, clair qui résonne dans le café vide. Le rire… sa meilleure thérapie.

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Dim 24 Nov - 19:25
Sirius sourit quand elle lui parle des pourboires. Il est clair que cela peut faire une grande différence. Lui n’est pas toujours très très généreux en pourboire, mais c’est plus parce qu’il n’y pense pas que par mauvaise volonté. « J’aimerais bien en voir plus souvent de belles histoires. » Dans la vie de ses patients, ça tourne plus souvent à la tragédie. Il y a des gens qui vont mieux, qui arrivent à s’en remettre, et Sirius doit se contenter de ces petits bonheurs, même si parfois, il lui arrive d’avoir envie que tout se passe comme dans les films de Noël. Puis, elle le questionne sur ses intentions. « Peut-être un automatisme. » Il hausse les épaules dans un sourire. Déformation professionnelle, il ne dirait pas ça, parce que jamais il ne demande à quelqu’un s’il est fou. Ceux qui sont fous ne disent jamais qu’ils sont fous de toute façon. « Mais un fou n’avoue jamais sa véritable nature à voix haute. » Il aime son rire. Il aime voir quelqu’un d’heureux aussi naturellement. Ça fait bien longtemps que lui-même ne réagit plus de manière aussi spontanée. « Je peux faire preuve de charité pour une fois. Comme les affaires pro-bono. » Un clin d’œil. Elle lui donne envie de moins se compliquer la vie, de vivre le moment présent, à sa manière à elle. « Mais pour une évaluation sérieuse, il faut tout de même avouer qu’un Starbucks, bondé ou non, n’est vraiment pas le meilleur endroit. Je vous donnerais rendez-vous à l’hopital la prochaine fois. » Il plaisante bien entendu, et ça se voit sur son visage.

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Mar 10 Déc - 21:01
Un fou ne reconnait jamais être fou, c’est ce qu’il venait d’affirmer. Sage en conclut donc qu’elle est saine d’esprit. Ça lui décroche un sourire. En même temps, peut-être que les fous pensent être sains d’esprit et est-ce que si on dit qu’on n’est pas fou mais sain, ça fait de nous une personne folle ? C’est un métier complexe que celui de lire dans la tête des gens. Sage serait tout bonnement incapable que d’exercer ce métier, bien sûr ça s’apprend, si elle avait les études nécessaires peut-être, ses parents auraient été fiers c’est une certitude. Il lui propose une évaluation plus poussée, un jour, à l’hôpital. Sage sourit, elle sait déjà ce qu’elle va répondre, elle sait, ça lui brûle les lèvres, franchir la limite. « Vous savez, si c’est pour me donner un rendez-vous, vous n’êtes pas obligé de trouver un prétexte. » Sage sait bien pourtant qu’elle ne se fait pas draguer, on ne la drague pas elle. Non pas qu’elle ne soit pas jolie ou quoi mais… c’est une serveuse quelconque d’un Starbucks, on ne s’intéresse pas à elle. « Je disais pas ça sérieusement hein ? » Enfaite, ça ne la dérange pas qu’on l’invite mais elle ignore tout de cet homme, peut-être est-il marié avec des enfants, avec un chien et deux chats. Sage n’en sait rien, tout et possible. « C’est quelque chose pour laquelle je suis douée, les phrases de dragues nulles. » Elle hausse doucement la tête avant de réaliser ce qu’elle venait de dire. « Enfin je vous drague pas ! C’est pour rire, je suis quelqu’un de professionnel ! Non pas que vous n’êtes pas charmant, c’est… Bon je m’enfonce je m’arrête là. » Ça va lui retomber dessus un jour, on lui a toujours dit. Elle flirte trop même quand elle n’est pas intéressée.

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Ven 20 Déc - 11:26
La phrase de Sage bouleverse complétement notre psychiatre, qui n’a plus eu un seul rendez-vous depuis des années. Il a essayé, pourtant, de se remettre en selle mais c’est le même fiasco à chaque fois : il se rend compte qu’il n’est prêt, que Nyla est encore bien trop présent dans sa vie, qu’il ne s’imagine tout simplement pas avec une autre femme… Et ça brise des cœurs, des espoirs, même ses propres espoirs d’avenir à lui, d’ailleurs. Il ne répond pas et fait une tête surprise, ce qui est peut-être la cause pour laquelle la jeune femme se sent obligée d’insister, de faire comprendre que c’est une blague. Pourtant, elle a raison, il n’a pas besoin d’un prétexte pour lui demander un rendez-vous, si jamais c’est ça qu’il essayait de faire. Et en d’autres circonstances, il aurait franchement ri à cette boutade, mais là, cela le paralyse plus qu’autre chose, comme un de ces moments de bug. Lui qui était en train de plaisanter et tout, le voilà comme dans un état second, un de ces moments qu’il n’aime pas et qu’il n’arrive jamais à anticiper. Le voilà qui se force à rire pour sortir de son état. « On doit être aussi nul l’un que l’autre pour ça ! » C’est tout ce qu’il trouve à dire parce qu’à ce moment-là, il ne réfléchit plus vraiment et il a surtout envie d’être seul, enfermé dans une pièce, au calme, pour chasser les souvenirs de sa vie d’avant, revenus comme des flashs subitement. « Je… Je dois y aller. » Mauvais timing, même lui s’en rend compte. « Enfin, c’est pas à cause de… » Lui aussi s’enfonce mais comment expliquer à cette jeune femme qu’une simple parole a ramené tout un tas de souvenirs en lui ? « Mes patients… » Il tourne la tête de gauche à droite, honteux de lui-même et du fait qu’il n’arrive même plus à aligner deux mots. « A demain ! » Un large sourire. Il s’excusera le lendemain ! Et il file aussi vite.

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Sam 18 Jan - 23:34
Sage a trop parlé, comme toujours, elle finit par dire la phrase de trop. Celle qui fait tout capoter quand une conversation se passe normalement. Une fois de plus, elle vit ce moment gênant où elle s’humilie presque publiquement. Bien sûr que non, elle ne draguait pas Sirius sérieusement, c’est un flirt taquin tout au plus. C’est peut-ça le problème. Sage ne sait jamais s’arrêter au bon moment, elle ne connait pas de limite, elle ne sait pas quand elle dérange, quand elle devrait mieux se taire, ne pas insister. Sous ses yeux impuissants, elle a vu le malaise prendre Sirius. Il n’est pas réellement son ami, juste un client très régulier qu’elle apprécie. Sage ne s’était pas montrée professionnelle. Pour ce genre d’intervention, elle pourrait perdre son travail si jamais un de ses supérieurs l’avait entendu discuter. Sage n’est pas ici pour draguée, flirter, ni même s’amuser, elle doit tout bêtement servir des boissons et autres délices sucrés. Elle doit se montrer souriante, polie, c’est tout.
Sirius doit se sauver, affirmant que ce n’est pas de sa faute mais dans le fond, Sage a l’impression qu’elle a créé une gêne dont il essaie tant bien que mal de se dépatouiller. Sirius, il est gentil en essayant de ne pas la blesser mais elle a compris. Elle sait, Sage, que parler rendez-vous et attirance n’est plus à envisager avec Sirius. Elle ne sait pas pourquoi ni comment, mais elle prend note dans sa petite tête. Il lui dit au revoir et à demain avant de se diriger vers la sortie. Sage est un peu fixée et c’est seulement au tintement de la clochette que sa voix résonne. « Au revoir, bonne journée. » À demain, c’est ce qu’il avait dit. Il reviendrait alors… ou pas…

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