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cross my heart won't tell no other | ugo

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Jeu 14 Oct - 20:43
Une fois n'est pas coutume, Marisol peut s'octroyer le luxe d'un déjeuner entre amis sans avoir à conduire dans toute la ville ou se casser la tête pour savoir qui gardera Miguel, qui écrira son papier, qui lancera les machines, qui prendra rendez-vous chez le dentiste… Son dernier article est écrit et envoyé, son fils mange à l'école, la femme de ménage a fait un petit excès de zèle et a pendu le linge et relancé un cycle de draps et son époux a lui aussi pris des initiatives et s'est apparemment occupé d'une foule de coups de téléphones et de factures à traiter. A-t-il fait appel à sa secrétaire pour s'en occuper sans avoir à sacrifier une seconde de travail? La brune ose espérer que non mais, au fond, ce qui lui importe présentement, c'est le résultat.

C'est donc l'esprit tranquille qu'elle enfile son manteau pour marcher dans l'air automnal frisquet, jusqu'à la maison d'Ugo. Inutile de dire qu'elle apprécie aussi de ne pas subir les embouteillages ou l'odeur du métro pour pouvoir profiter d'un peu de temps avec son vieil ami. Elle ne l'a pas encore revu depuis qu'il est rentré de sa dernière mission humanitaire et elle a l'impression de pas avoir eu une vraie conversation avec lui depuis des lustres. Pourtant, cela fait plus d'une décennie qu'ils se connaissent et il a été là pour elle dans des moments de solitude, surtout quand John était si pris dans les élections que la brune se demandait s'il n'avait pas définitivement déménagé dans son bureau. Il est donc grand temps qu'ils se retrouvent autour de bons petits plats et parlent de tout à cent à l'heure, comme ils en avaient l'habitude.

Marisol frappe donc à la porte avec entrain et un large sourire ne quitte pas ses lèvres. Quand il lui ouvre, elle ne peut que le prendre dans ses bras et le serrer longuement contre elle. Il n'y a rien de telles que les retrouvailles avec de vieux amis. Naturellement, c'est en espagnol que la conversation se fait. « Ugo! Ca me fait tellement plaisir de te voir, comment ça va? » dit-elle, en le lâchant enfin. La brune fait son chemin dans l'entrée, sans interrompre son ton joyeux. « Ca fait si longtemps, il faut que tu me racontes tout! J'ai même fait un quesillo venezolano, histoire de se motiver à faire la conversation jusqu'au dessert. » Pas qu'ils en aient besoin, ils ont mille choses à se dire, à commencer par le dernier voyage d'Ugo.

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Ven 15 Oct - 14:21


Lonely shadows following me
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feat @Marisol Murphy-Paredes


Il est près de 10h quand Ugo ouvre les yeux, réveillé par un rayon de lumière traversant sa chambre de part en part. Il a mal fermé les volets hier, en grogne de mécontentement et est à deux doigts de se cacher sous ses oreillers. Mais Ugo a beau prendre quelques jours de repos suite à son retour de la République centrafricaine, il ne peut se permettre de rester plus longtemps au lit. un long et ennuyeux ménage l'attend ainsi que quelques lessives pour terminer de nettoyer ses affaires. Encore hier, il a retrouvé du sable dans ses chaussettes et bien qu'il n'ait pas de soucis à vivre en tongs, le Richmond ne sera certainement pas de cet avis.

Le passage dans la salle de bain lui rappelle rapidement pourquoi il a besoin d'autant d'heures de sommeil en ce moment. De larges cernes creusent son visage et les quelques kilos perdus durant sa mission se voient aussi bien que sa barbe mal taillée. Jamais il n'avait eu un tel impact sur son physique après une mission. Jamais les nuits avaient été plus difficiles au retour que sur place. Il en fronce les sourcils et finit par préférer l'option crème de jour + fond de teint léger plutôt que le naturel : Marisol n'a pas à le voir ainsi, avec ces cernes et son teint cadavérique.
Ce repas, il l'attend depuis longtemps à vrai dire. Les deux ami·e·s n'ont pu réellement converser depuis des lustres et Ugo a beau apprécier les téléphones portables, les échanges de SMS s'arrêtaient souvent au bout de trois messages. Comment répondre à un "comment ça va" alors que chaque jour était plus difficile que le dernier ?

Il est quasi 12H45 quand il a terminé ménage, lessive, vaisselle et vêtements à enfiler. A peine a-t-il le temps de boire la fin de son café que l'on sonne : ça ne peut être que Marisol. La porte est à peine ouverte que l'étreinte suit dans la foulée.

- Oh que tu m'as manqué...

C'est dit avec douceur, prêt de son oreille alors qu'elle semble aussi heureuse de le retrouver. Leur amitié reste malgré les années et les difficultés à communiquer ces derniers temps. Et des ami·e·s, Ugo en a bien besoin en ce moment, lui qui semble bien décidé à s'installer durablement.

- Tu as de la chance, Louisa m'a aidé à cuisiné hier. Vu son talent, je suis certain que ça va te plaire ! Passe moi ton manteau, le salon est sur ta gauche.

La maison n'est pas si récente, achetée à son retour de Johannesbourg 2ans plus tôt mais pour le peu de temps que le docteur y a passé, Marisol n'a pas eu le temps de venir le voir ici.

- Alors, toujours à courir à droite à gauche pour gérer avec prouesse ta carrière et ta vie de famille ?

Il ricane, à la fois moqueur et plein de tendresse, parfaitement conscient que lui aurait été dans la même course effrénée s'il n'avait pas fui son mariage et sa fille il y a quelques années. Parfois, il y repense aux raisons de son divorce et à tout ce que ça a entrainé avant. Parfois il se dit même qu'il aurait pu rester, faire des efforts.. Accepter. Qu'il serait plus heureux aujourd'hui. Oui, depuis son retour, les peut-être ont tendance à lui occuper l'esprit.

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Dim 17 Oct - 20:57
En l'entendant lui chuchoter ces mots, Marisol réalise combien Ugo lui a manqué également. Il est de ces amitiés que l'on prend pour argent comptant, sur lesquelles ont a tellement compté qu'on oublie combien elles sont importantes. Même en se parlant un peu moins souvent, même avec les agendas surchargés. Jusqu'à ce qu'on ne se voit plus du tout pendant des mois. Et le revoilà en chair et en os. Même si, la journaliste ne peut s'empêcher de remarquer qu'il n'a pas répondu à sa question et que son étreinte d'ours de dessin animé est un peu moins impressionnante que d'habitude. Evidemment, il n'a rien perdu de sa carrure de footballeur américain, mais quelque chose chez lui a l'air un peu moins solide. Un arbre dans la tempête, dont les racines n'ont pas tout à fait été arrachées mais qui tangue tout de même.

Mais elle n'a guère le temps de se laisser aller à des comparaisons hasardeuses, qu'il la guide vers le salon pour s'atteler au déjeuner préparé par sa fille. La mention de Louisa la fait sourire, bien qu'elle ne connaisse pas la jeune fille. Mais entendre Ugo parler d'elle lui met du baume au cœur et elle espère que cela annonce de belles choses pour son ami. Dire que ses relations familiales sont compliquées est un sacré euphémisme. Mais Marisol étant très mal placée pour juger sur ce point, elle lui tend donc son manteau et le suit avec un sourire.

« Je suis sûre que ça sera parfait! C'est super que tu ai eu le temps de revoir Louisa, comment va-t-elle? Elle travaille toujours dans une pâtisserie, c'est ça? » En sa qualité de journaliste et de mère de famille un peu trop occupée, Marisol plutôt une bonne mémoire. Mais elle a aussi besoin de tout l'espace mental possible pour suivre les milles et uns entraînements, rendez-vous personnels et professionnels et les affaires du monde contemporain, aussi, il lui arrive de mélanger certaines infos.

Lisant presque dans ses pensées, Ugo l'interroge en riant sur son rythme de vie effréné et elle ne peut que rire avec lui. Parfois, elle a l'impression d'être une parodie de maman surbookée dans une comédie romantique de fin d'année, où elle ravivera la flamme de son amour d'enfance en rentrant dans sa petite ville natale et son fils rencontrera le père Noël. Mais elle est coincée dans le premier acte du film, quand l'héroïne jongle péniblement les aléas de la vie, comme le font les vrais gens dans le monde réel.

Avec un sourire doux, elle s'installe dans le canapé. « Avec prouesse ça se discute, mais on fait ce qu'on peut. Sofia est grande maintenant, elle fait un peu sa vie et même si ça me rend très nostalgique, ça fait aussi du bien de la savoir indépendante et d'avoir du temps pour moi. Et puis… » La brune hésite une seconde, mais rien ne sert de jouer au jeu des apparences. Pas avec Ugo, qui en sait plus que beaucoup sur sa situation familiale. « John fait des efforts, même si ça reste un peu compliqué, il essaie. » Ne souhaitant pas trop s'attarder et attirer des questions supplémentaires, elle lui offre un large sourire et lance. « Bref, j'ai une faim de loup! Qu'est-ce que tu as de bon à nous proposer? »

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Sam 13 Nov - 14:52


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Sofia... Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ? Elle devait avoir bien grandi au vu de ce qu'en disait Marisol. De l'indépendance des enfants jaillissaient celles des parents et ça, Ugo ne pouvait que le croire bien qu'il n'ait pas attendu que Louisa soit en âge de s'occuper d'elle-même pour la laisser seule. Parfois, il s'en voulait, de ne pas avoir été là, de ne pas avoir été présent comme Marisol l'avait été, au prix de sa propre liberté. Peut-être aurait-ce été différent, que le divorce n'aurait pas eu lieu, que son ex-épouse n'aurait pas cherché du bonheur ailleurs... Ou peut-être que si, Ugo n'étant certainement pas ce dont elle avait besoin finalement. Mais il aurait été aux côtés de Louisa au moins, n'aurait pas fui sous le joug d'une colère contre lui-même. Dans un autre espace temps, peut-être aurait-il été ce que Marisol fut pendant de longues années.

- Louisa m'a aidé pour faire un... mac'n cheese. Oui, je sais, je suis si nul en cuisine que j'ai besoin d'aide pour ça !

Secoué par son propre rire, le rouge aux joues, il allait lui falloir un peu de temps pour reprendre ses habitudes et cuisiner réellement. Lui qui courait partout habituellement alors certainement trouver les soirées longues quand il serait en dehors des urgences.

- Elle a trouvé un nouveau boulot, toujours en pâtisserie et elle aimerait... Participer à une émission ? Je ne connais pas mais... enfin elle avait peur qu'on se moque d'elle. Tu connais Louisa, toujours à douter d'elle. Mais si ça la rend heureuse, je porterais des t-shirt à son effigie en prime time !

Pour elle, il ferait n'importe quoi, quoi qu'elle en pense et quoi qu'elle attende de son vieux père. Louisa était son tout, l'avait toujours été malgré les difficultés d'Ugo à le lui avouer.

- Et histoire que tu n'enfouisses pas le tout sous le tapis...John. Il fait des efforts au point de te redonner la foi en votre mariage ? 'Fin si j'n'suis pas trop curieux.

Il l'était certainement et Marisol saurait l'arrêter si elle n'avait pas envie d'en parler. Mais ensemble, ils avaient tant traversé que si Ugo pouvait l'aider à s'épancher sans gêne ou peur de blesser, il le ferait. Il était doué pour ça, autant que pour sauver des gens. Autant pour ne pas s'écouter.

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Ven 19 Nov - 15:37
Marisol ne peut s'empêcher de rire un peu quand son ami lui dévoile le plat mystère que sa fille l'a aidé à concocter. Mais, toujours encourageante et positive - sauf cas extrêmes - la mère de famille transforme le presque ricanement en un sourire lumineux. « Ecoute, il faut bien commencer quelque part et je suis sûre que ça sera très bon. Mais c'est miraculeux que tu ne sois pas mort de faim avant! » Oui, elle est gentille et veut soutenir Ugo dans son retour à une tranquille vie sédentaire, mais, tout de même, cela mérite une petite taquinerie. Avec tout l'amour du monde bien sûr, surtout si l'on considère que la personne avec qui elle se chamaille le plus est son frère. Qui est aussi la personne dont elle est la plus proche. C'est un compliment d'être dans le cercle d'intimité qui va au delà de la bonne copine qui écoute, somme toute.

Tandis qu'ils s'installent un peu plus confortablement dans la pièce à vivre, Ugo lui explique les nouveaux projets de sa fille. Une émission de pâtisserie? Mmh, évidemment, The Great British Bake Off fait fureur sur Netflix et auprès de Sofia et Marisol, mais elle doute que Luisa déménage de l'autre côté de l'Atlantique pour y participer. Ce n'est sans doute même pas autorisé, d'autant que la jeune fille est une professionnelle. Curieuse, la journaliste demande « Mais c'est super chouette ça, c'est quoi comme émission? En tout cas, tu sais qu'elle a tout notre soutien, on regardera toutes les émissions, on lui trouvera un hashtag catchy sur Twitter, la totale! D'ailleurs, je me dis que ça ferait plaisir à Sofia d'avoir de ses nouvelles, je te laisserai peut-être son numéro pour Lou en partant. » Les deux filles avaient quelques années d'écart mais, quitte à ce que Sofia se fasse des amies plus âgées, elle aimait autant que ce soit une personne de confiance.

Toutefois, Ugo n'est pas du genre à la laisse noyer le poisson, même s'il serait le premier à s'y essayer si les rôles étaient inversés. Il l'interroge donc sur John et elle ne peut que lever les yeux au ciel face à sa remarque, qu'elle espère humoristique. « Ne dis pas de bêtises, je n'ai jamais perdu foi en mon mariage. J'aime John et il m'aime, on a deux enfants merveilleux, il n'a jamais été question de perdre foi. » Un sujet délicat, clairement, pour mériter qu'elle se défende avec autant d'aplomb. Elle n'en est pas moins sincère. Marisol n'a jamais douté que les mauvaises passes n'étaient que ça, des moments à surmonter. Elle n'a jamais remis en question les fondements de leur union, malgré les doutes de son entourage au fil des années, malgré la noyade de son époux dans son travail. « On a bien parlé récemment et il m'a expliqué pourquoi il était aussi surmené au travail, on y travaille et je pense qu'il peut retrouver un équilibre. On a réussi à Mexico, il n'y a pas de raison qu'on ne réussisse pas à New-York. »

Ne comptant pas faire de cette conversation une voie à sens unique, la brune ajoute « Et toi du coup? Tu reviens pour de bon ou tu as déjà envie de repartir? » Elle accompagne la question, un rien incisive, d'un sourire doux, histoire de montrer qu'elle n'est pas là pour l'attaquer. Mais il faut aussi qu'il se rappelle à qui il parle. On ne berne pas Marisol Murphy-Paredes avec quelques jolies phrases et un sourire charmant.

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