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If you're lost you can look and you will find me - Wesla

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Sam 11 Déc - 16:21

If you're lost you can look and you will find me.
@Daniella Walton-Rossi

Après une bonne heure de vol, nous débarquons sur le sol New-Yorkais avec pas mal d'avance pour l'heure du rendez-vous fixé. Je me sens comme la fois où j'avais faussé mon identité pour pouvoir accéder à ton bureau. J'ignore si ce subterfuge va te raviver des bons souvenirs, ou te taper sur le système. Il y a si longtemps que nous ne nous sommes pas croisés, que j'ai peur d'en avoir oublié tes manières de fonctionner. La peur pourrait s'inviter mais Eden a ce don de modifier mes émotions en un claquement de doigt, ou plutôt en un sourire. Il est heureux de te retrouver, loin de se douter que parrain fait de lui son allié pour te retrouver, pour pouvoir te regarder autrement que sur les photos que j'ai gardé de notre histoire passée. Et dans cette voiture, je commence à remuer ce dernier et réfléchir à ce que je te dirais une fois le plan exécuté. Je pourrai toujours essayer de te faire comprendre à quel point je t'aime mais ce serait vain et dérisoire. Tout l'amour qui émane de moi n'est que pour toi, je ne me souviens avoir aimer avec autant de violence et de douceur. Je ne me souviens même pas avoir su aimer comme ça un jour. J'ai envie de me battre, pour toi. J'ai envie que tu sois fière de moi. J'ai envie que tu m'aimes, jusqu’à la moelle, que tu fasses de mes défauts les plus belles qualités du monde. J'ai envie de t'emmener sur Neptune et de te faire l'amour sauvagement dans ses volutes de fumées. J'ai envie de braver tous les interdits avec pour seul juge, le souffle de ton cœur contre ma mâchoire. J'ai envie qu'on s'en sorte ensemble, qu'on batte tout ce qui nous déchire, tout ce qui nous hante, tout ce qui nous fait mal. J'ai envie de faire des points de suture sur tes cicatrices, de les calmer, de les canaliser, de les embrasser violemment pour que, plus jamais elles ne reviennent te faire du tort. J'ai envie qu'on s'aime à en perdre la raison,comme tu m'as fais perdre toute notion de réalité. J'ai envie de te voir danser nue sous mon corps en ébullition. Envie de faire tout ce que je n'ai jamais osé faire. Qu'enfin nos lèvres s'étreignent dans un goût d'infini. J'ai juste envie de voir tes plus beaux sourires et que la mélodie de ton rire chasse toutes mes insomnies. Que ton regard fasse éclore en moi tout ce qui était, jusqu'à présent, fané. J'ai envie que tu vois le bonheur sous son plus simple et plus brûlant appareil. Je vois nos chairs confondues, notre rythme cardiaque en cadence et nos regards qui nous perforent jusqu'à l'extase. Jusqu'au dernier baiser que je pourrais donner avant la mort. Anh.., que je soupire alors que le véhicule s'arrête. Oui, tu attends cette arrivée d'ici une demie heure, mais je suis trop pressé. Pressé de voir ce que ça va te faire, impatient de savoir si j'ai encore un impact. Positif ou négatif, ce qui compte c'est qu'il existe. Le contraire de l'amour n'est pas la haine. Petit prince tenu d'un bras, mon chauffeur se charge des sacs, j'enclenche le pas pour entrer dans ce building. Pas étonnant d'y trouver une réception et de devoir montrer patte blanche pour grimper. L'avantage pour moi dans mon stratagème, c'est de me faire passer pour mon frère, j'annonce donc "Bonjour. Monsieur Patterson pour Daniella Walton-Rossi." Un sourire et comme prévu, l'obtention de l'autorisation d'utiliser l'ascenseur afin d'atteindre le sommet. Je remercie l'aimable personne avant de rapidement y pénétrer, attendant d'être au complet pour appuyer sur le bouton qui vient installer ce léger stress. Il n'y a que toi pour me bousculer, pour me rend anxieux. Pour faire passer cet état désagréable, je bombarde mon filleul de bisous. Sur sa joue, son front, son nez, sa bouche, son cou pour le chatouiller .. Ce qu'il faut pour que résonne son rire, l'apaisant à mon palpitant. Ding!
 

EXORDIUM.

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Dim 19 Déc - 22:54
Assise à la table du salon, les jambes élégamment croisées, mes lunettes sur le bout d mon nez, je regarde ce graphique qui ne me plaît pas. Avec la fin de l’année, nous redoublons d’efforts pour les festivités de la nouvelle année et commençons même à préparer la Saint Valentin. Dieu merci, nous ne sommes pas en Europe et n’avons donc pas la fête de Rois Mages à préparer. Il ne manquerait plus que cela. Max sur mes genoux, le chien ne bouge plus depuis une bonne vingtaine de minutes. Alors que j’essaye de boucler ce dossier avant l’arrivée d’Eden, lui profite de ce moment de paix avant que notre terreur préférée débarque et se joigne à nous pour le week-end. J’ai hâte de retrouver mon filleul, de créer de nombreux souvenirs avec lui mais aussi de couper de tout ce travail que je ne cesse de vérifier. Mais voilà, cela fait bientôt seize mois que je travaille sans m’arrêter, que je me plonge dans ce que j’aime faire plutôt que de penser, de réfléchir, de… tout ce qui va avec. Et ça marche toujours. Sauf aujourd’hui. Avec l’approche de Noël, avec les lumières qui s’hissent partout, mon coeur n’est pas vraiment à la fête. Il n’y a qu’à voir l’état de mon appartement : pas une décoration en place. Alors oui, nous allons tout faire ensemble - avec Eden - mais en temps normal, c’est il y a des semaines que tout aurait été en place. Mais quand le coeur n’y est pas… Un bruit sur le moniteur de la porte fait sursauter Max et mon jeune chien saute de mes jambes pour filer vers la porte. Mes yeux quittent mon écran pour l’horloge du salon et les calculs sont rapidement fait : il s’agit de Will et Eden qui arrivent. Ordinateur fermé, lunettes rangées, je range la chaise de la table du salon avant de sortir les jouets préférés de mon filleul mais aussi - voire surtout - de quoi nous faire goûter. Les crêpes préparées par mon chef personnel sur la table, je sors rapidement les boissons et lorsque la sonnerie retentit en haut, je souris largement et file avec une rapidité folle vers cette immense porte. Mes talons sur le marbre font un bruit fou et cela excite Max qui sait déjà ce qu’il va se passer. Nous n’avons pas beaucoup de visite et il n’y en a aucune qui ne nécessite pas mon approbation à part celle de mon petit Patterson d’amour. J’ouvre la porte et la première chose que je vois est mon filleul. Son sourire s’élargit et son Mahaineeeee. me fait toujours autant fondre. Je l’attrape - enfin l’arrache des bras de son père - et dis Oh comme tu m’as manqué. Quelques bisous sur ses joues rougies et ce n’est qu’à ce moment que je relève le visage, prête à embrasser la joue de Will mais ce n’est pas lui. Mon visage qui était si souriant se ferme et je crois que mon coeur manque de s’écraser contre ma cage thoracique à force de bondir et de taper de la sorte. Je me racle la gorge et souffle Wesley… Je ne sais pas depuis quand je ne t’ai pas vu. Mais ça fait un moment, un très long moment. Tout va bien ? Ton frère a eu un empêchement ? Et le salopard ne m’a même pas prévenu. On ne vit pas à dix minutes de trajets l’un de l’autre pourtant. Max dans mes pattes, il grogne sur toi et je souffle doucement Max, arrête ! J’ai adopté l’animal peu après notre rupture, lors de mon retour à New York alors forcément, il comprend. Celui qui est un inconnu pour lui est l’homme qui m’a brisé, mise à terre et ne m’a pas aidé à me relever. Entres, on va prendre le goûter. Que je dis, tournant le visage vers Eden qui ne mérite pas cette tension entre son parrain et sa marraine. J’ouvre rapidement son manteau, lui retire bonnet et écharpe et le pose au sol. Comment vas-tu ? Que je demande en le regardant. Je pose les affaires d’Eden sur le canapé et t’invite à en faire de même. Ça ne va pas être le goûter le plus plaisant mais pour Eden, on en a fait des choses. Je peux le faire. Voilà ce que je me répète.

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Mar 21 Déc - 18:51

If you're lost you can look and you will find me.
@Daniella Walton-Rossi

Ce n'est que devant cette porte, que je commence à cogiter sur les deux choses qui peuvent arriver. Les deux mauvaises choses. Premièrement, que tu prennes Eden et que tu me dises 'merci au revoir', limite sans un regard. Deuxièmement, qu'il soit là. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, je préfère le second choix. Il est plus facile pour moi de faire face à sa vieille tête plutôt qu'a ton indifférence. Ca me fait penser à une phrase que j'ai lu quelque part après la tempête ; 'La vie n'est pas une fête perpétuelle. Merci pour les roses, merci aussi pour les épines.' J'ai aimé ces quelques mots car ils reflètent tout un parcours, le mien jusqu'ici. La fleur me tire vers le haut, m'entoure de bienveillance et d'amour. Elles me prêtent leurs épaules, me tendent leurs mains quand je suis à deux doigts de tomber. Quant aux pics, ils m'ont fait découvrir tout un tas d'émotions pas forcément agréables, plutôt de celles qui transpercent le coeur. Mais surtout, de celles qui poussent à se battre. A connaitre mes limites -ou presque-, à savoir ce que je veux et ce que je ne veux pas. Mais aussi et par-dessus tout, à comprendre la valeur de ce qu'on peut avoir, et tout faire pour ne plus connaitre la douleur de les perdre. "Mahaineeeee." Qui me ramène sur terre. Pas le temps de prendre une inspiration de courage, que j'ai les bras vidés par cette présence qui me rassurait. Désarmé, j'admire votre complicité tout souriant de tendresse. Cependant, tu ne m'as pas encore remarqué. Je ne peux pas en être vexé, je suis moi aussi une victime du pouvoir que dégage Eden. Ton visage semble s'avancer vers le mien, mais je ne bouge pas, voulant être certain que tu as conscience de qui se trouve face à toi... Ah. Tu viens de le réaliser. "Daniella." Répondu automatiquement. Déçu que ton élan soit coupé, triste de ne pas avoir ce plaisir de te sentir plus proche, d'avoir un contact. "Oui, il a été retenu à Boston. Mais rien de grave." Que tu ne commences pas à t'inquiéter. Planté comme un piquet sur le palier, j'ai ton petit garde du corps qui vient pour grogner. J'en fronce légèrement les sourcils en le regardant, ce vilain qui ne semble pas me vouloir ici. Je suis sur que Tonio lui a soufflé des choses à l'oreille pour qu'il me déteste.. Putain faut que je le sorte de ma tête. Et que je me résigne à vous souhaiter un bon week-end. La bouche entre ouverte, tu me coupes la parole et tu me laisses d'ailleurs bouche bée. Tu viens vraiment de m'inviter à prendre le goûter? Ne réfléchis pas Wesley. Un pas en avant, je veille à ce qu'après mon passage, la porte soit bien claquée. Comment je vais? Si j'étais du genre à chialer, je dirais que je suis comme quelqu'un qui n'a plus assez de larmes pour pleurer. "Je fais aller." Pour ne pas dire que depuis que tes bras ne me tiennent plus, j'ai franchi la distance qui me séparait du vide. "Je vais profiter d'être sur New-York pour passer au bureau... Et toi?" Parler boulot pour éviter d'avouer comme j'ai mal sans toi. Le manteau ôté et posé, j'enfourne une main dans mon pantalon de costard. La deuxième fait furtivement un signe à mon filleul qui me jette un coup d'oeil, avant d'être absorbé par la beauté de sa marraine. "Tu te plais ici?" Que je m'interroge, les pupilles qui font rapidement le tour de cette pièce où l'on se trouve, jusqu'à se poser sur la table bien dressée. Pourtant, il y a comme un hic... Je te connais, et je suis interpelé par ce manque de décoration. Rien ici ne donne envie de chanter un petit air de All I want for Christmas is youuuu"Tu attendais le petit Prince pour installer l'ambiance de Noël?" Ou t'as perdu ce goût depuis que la neige nous a arraché l'un à l'autre?

EXORDIUM.

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Mar 21 Déc - 20:30
Les lunettes sur le nez, les yeux sur l’écran de l’ordinateur, je sais que je dois me dépêcher pour finir de vérifier ce projet, pour le valider ou renvoyer mes demandes au Studio. Ils me détestent, je le sais. Je n’ai jamais été très sociale avec mes employés et depuis que j’ai remis les pieds à New York, ce n’est pas mieux. C’est même pire. Toute ma colère, toute l’injustice que j’ai envie d’hurler, c’est sur eux que ça tombe. Je devrais les remercier, les féliciter, leur faire se sentir bien, bon, doué. Je devrais leur renvoyer plus que ce que je reçois mais je n’y arrive pas. Parce que dans chaque création, dans chaque idée qui n’est pas la mienne, j’y vais leur insuffisance, leurs défauts, tout ce qui pourrait aller mal alors que tout va parfaitement bien. Ce n’est plus être perfectionniste mais juste chercher la petite bête et balancer ma rancoeur, ma colère, ma douleur parce que dès que je ressens quelque chose - même pour le travail - c’est la meilleure façon de souffrir et de morfler. Voilà comme je le sens, comme je me sens depuis des mois maintenant. Les heures de consultations avec ma psychologue ne servent à pas grand chose. Ou peut-être à drainer l’abcès avant que tout revienne, que le pus s’infiltre dans la plaie béante. Et mon pansement au coeur, ce sont ces joues rosies qui m’arrachent de mon écran, ces bouclettes blondes qui me donnent toujours autant d’y passer mes doigts pour les faire rebondir encore plus. Mon petit cochon, mon soleil. Et le visage de son oncle - et parrain - derrière me glace le sang. Toujours aussi difficile de te voir. J’ai beau t’avoir dis que je te pardonnais tout à l’époque - merci la psychologue qui pense que je ne peux pas avancer sans cela - je n’arrive toujours pas à te regarder dans les yeux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’au moment où nos pupilles se croisent, j’ai l’impression d’être au bord du gouffre. J’ai l’impression qu’on essaye de me faire tomber, de me faire plonger dans ces choses que j’ai quitté la tête haute, essoufflée et dépitée par tes conneries répétées. Laisser le passé au passé. C’est bien ce qu’elle dit, la princesse Disney ? J’aimerais que ce soit si facile. Mais il y a une chose que j’aime par dessus tout, la présence d’Eden dans mes bras rend tout cela bien moins difficile. Mon sauveur, voilà comme je devrais l’appeler. Et son père, le cachotier. Bien. Il risque d’en avoir. Des choses graves à gérer. Parce qu’une Daniella enragée, ce n’est pas beau à voir, même à près de trois cent cinquante kilomètres l’un de l’autre. Les surprises, je n’aime pas cela et il le sait. Mais s’il y a bien une chose dont je suis sûre, si tu es là c’est qu’il n’avait pas le choix. Il n’y a aucun moyen qu’il ait fonctionné dans ta combine pour te retrouver chez moi. Je connais assez le plus jeune des Patterson pour savoir qu’il n’oserait pas à se jouer de moi, à jouer avec moi. Alors, puisque je suis bien élevée, je t’invite à entrer. Je sais que ça fera plaisir à Eden et puis, tout est déjà prêt. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toutes ces crêpes si tu préfères repartir pour cette ville qui est tienne, pour cette ville que j’ai quitté il y a quelques mois déjà. Bien. Hâte d’avoir passé les fêtes. C’est toujours la période la plus stressante. Il faut que tout soit parfait, il faut penser aux fêtes de fin d’années, aux cadeaux aussi. J’aime ça, en temps normal, mais je dois dire que depuis l’année dernière, j’ai un peu plus de mal. Il y avait la petite de mon frère pour m’aider, mon meilleur ami, mais cette année, c’est différent. Je ne sais même pas réellement ce que je vais faire le vingt-quatre décembre et c’est ça le pire dans l’histoire. Peut-être que me retrouver avec ma mère nous ferait du bien, je n’en sais rien. Et puis, au moins on en aura fini avec cette année. Que je lance doucement en haussant les épaules. On en aura fini avec cette putain d’année deux mille vingt-et-un. Mais est-ce que la suivante ne sera que plus critique ? Vais-je réussir à lever mon visage et poser mes yeux sur toi sans penser à ces mots que tu m’as écris en octobre 2020 ou bien encore il y a quelques semaines - ou mois, j’ai perdu la notion du temps - de cela ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis toujours en vie, c’est tout ce dont je suis sûre. C’est pas mal. Ça fait l’affaire. Mais je pense déménager l’année prochaine, changer de building. Parce que je ne me sens pas bien ici, pas assez bien du moins. Ce n’est pas ce que j’ai connu toute ma vie. Quoi que, quand on y pense… Les penthouses, les grands espaces, ces fenêtres lumineuses. J’ai grandi comme ça. Mais ici, je ne sais pas. Il me manque quelque chose. Un peu de couleur, un peu de vie et tout est trop calme. Je crois que je ne serai jamais bien à cent pour cent ici mais il faut que je m’y fasse. Bientôt un an que j’y ai posé mes cartons, mes talons, mes robes et mes rêves de grandeur aussi. Mais aucun coup de coeur pour le moment. Le marché immobilier fait rêver mais je cherche la perle rare, le nombre de chambres qui vont avec, la place pour mon équipe que je construis petit à petit… Beaucoup de questions que j’ai mis entre parenthèses depuis quelques temps, submergée par le travail. Et dire que ta question me prend de court serait mentir. Je me racle la gorge et pose Eden sur le sol. Il se met rapidement à courir après Max et je me tourne pour te faire face. Oui. Je voulais qu’il soit le premier à mettre une boule sur le sapin. Parce que c’est quelque chose que j’ai adoré faire l’année dernière et que j’avais envie de réitérer. Et puis, je n’ai pas vraiment la tête à la fête. Parce qu’il va être solitaire, ce noël. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, où je vais le passer et l’incertitude me sert le ventre. J’ai vu que Tony avait tout gérer d’une main de maitre. Comme d’habitude. J’ai essayé de le débaucher un bon nombre de fois mais son allégeance n’est plus à prouver. Une chose est sûre la tension entre nous est palpable et presque difficile à accepter, à laisser de côté. Eden s’approche de nous et montre les crêpes sur la table. Allez, on va se laver les mains et on mange. Que je souffle en arborant un doux sourire, les yeux sur le petit. Sa main droite tendue vers moi, il tend la gauche dans ta direction et alors que je sens mes jambes devenir fébrile, je prends une demi seconde pour me concentrer et nous diriger vers la salle de bain où les mains d’Eden sont rapidement lavées. J’espère que ça ne te gêne pas, j’ai fais des crêpes. Il a du les voir, il le sait. Mais plutôt que de laisser une drôle de tension s’installer, je préfère discuter.

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Lun 27 Déc - 18:27

If you're lost you can look and you will find me.
@Daniella Walton-Rossi

Le livre de notre histoire est fermé, je crois, mais rien ne m'oblige à le brûler. Rien ne m'oblige à tout effacer et à faire comme si, je n'avais pas vécu toutes ces choses à tes cotés. On n'a pas arrêté de me dire que c'était ce qu'il fallait faire, qu'il ne servait à rien d'attendre et de se souvenir, qu'il fallait mieux que je te fasse disparaître pour toujours. Mais est-ce que quelqu'un m'a demandé ce que moi, je voulais? Est-ce que quelqu'un a prit ne serait-ce que cinq minutes pour analyser les dégâts que cela me causerait? Mais plus que tout, est-ce que quelqu'un a prit le temps d'écouter les plus belles parties de notre histoire au lieu de s'arrêter uniquement sur les points négatifs? Bien sûr que non. C'est peut-être ça notre destin. S'être rencontrés au mauvais moment, ne pas avoir su s'aimer correctement, chercher désespéramment un signe qui nous dirait que rien n'est perdu, qu'on a encore une chance. Peut-être que notre destin, c'était de bien s'aimer chacun notre tour, mais pas en même temps pour se rendre compte que l'amour, le vrai, était sous nos yeux depuis le début. C'est probablement écrit comme ça, se faire espérer, attendre, baisser les bras, pour finalement réussir à se réunir. Si je te dis que j'ai réalisé, que c'est toi que je veux à mes cotés pour passer le reste de mon existence, tu me suis ou tu me fuis? A en voir ton regard qui ne se pose pas sur moi... J'ai bien peur de ton choix. "Il n'a pas pu faire autrement." Que je souffle doucement, d'une manière à dévoiler que c'est mon idée. Et que même si il avait pu s'arranger autrement, je ne l'aurais pas laissé exécuter son plan. Débarrasser de mon manteau, je replace ma veste de costume avant de cacher ma main dans ma poche. Comme pour avoir un contact avec le haut de ma cuisse, afin de bien m'ancrer dans le moment présent. "Je suis sur que tu vas t'en sortir, comme toujours." Ne manquant pas l'occasion de te faire un compliment; si ton regard est fuyant, le mien ne te quitte pas un instant. "Vivement. Que la prochaine soit meilleure." Et si ce n'était qu'un doux leurre? Si après ma plus grande erreur, je n'avais plus le droit au bonheur? Autrefois partir m'avait semblé être une bonne solution. Mais avec le temps -sans toi-, j'ai réalisé que c'était simplement lâche. J'ai tout laissé en plan et j'ai pris la fuite. J'y ai laissé mon courage, des larmes et deux coeurs brisés. Le tien, mais aussi le mien. Je t'ai perdu, pas parce que tu étais difficile à tenir, à aimer ou à toucher. Mais parce que tu étais faite de mon absence, de toutes les choses que j'ai ignorées et de toutes les belles poésies que tu as lues mais que je n'ai pas comprises. Oh Daniella, dis moi que malgré la négligence infligée à ton coeur, je n'en suis pas sorti. "En restant dans le même quartier?" Car si je décidais de déménagement de mon appartement dans le centre des affaires, je pense que c'est par ici que je chercherais. Ce que je suis entrain de quêter là, c'est les décorations qui indiquent que Noël approche. Pas mal perturbé que rien ne scintille, si ce n'est ta beauté naturelle. Et mon visage, il pourrait être cité ainsi : A face on a lover with a fire in his heart. J'écoute ta raison, ou plutôt les raisons. D'abord un sourire, puis la ride du lion qui s'affiche, légèrement touché que tu ne sois plus animée par ce qui auparavant, te faisait sautiller sur place. "C'est quelque chose qui va se transformer en tradition." Une énième chose qui sera à vous deux. "Tu veux en parler?" Même si je dois entendre que c'est l'autre, le responsable d'une peine de coeur ou d'un manque trop dur à gérer. Promis, je n'en roulerais pas des pupilles pour éviter de t'énerver. Puis si tu me regardais, tu remarquerais ce petit sourire fier que je viens d'arborer en entendant que mon majordome à tout gérer. "Il se surpasse chaque année. Et moi, je suis toujours là pour vérifier une fois que c'est terminé." Sauf pour le sapin que je me charge de faire moi même, et avec ceux qui me sont chers. Et autant dire qu'ils sont nombreux au manoir ; cousine, meilleur ami, frère, neveu,.. Ah bah le voilà qui apparait de sa petite tête blonde. Sa petite habile dans la mienne, je suis sans un mot. Jusqu'à la salle de bain où je me lave également les mains comme pour montrer à Eden qu'il n'est pas le seul à devoir le faire. "Tu as fait?" Que je relève en premier, avant d'assurer que "Non, tout va bien." Et je crois que si tu n'arrives pas à tenir mon visage dans ton champs de vision, c'est parce que la dernière fois où tu l'as fait, j'ai détourné les yeux et je t'ai laissé t'en aller. Et pourtant, nous sommes une évidence aux yeux des sourds, auxquels on ne pouvait pas crier notre amour.  

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Mar 28 Déc - 21:38
Je sais bien que cette situation t’arrange et que tu défendras toujours Will mais s’il a le temps de m’envoyer une photo de son repas ou de me dire quand il a trop bu ou qu’une de ses ex lui manque, je pense que me dire qu’il ne pourra pas m’emmener Eden ne devrait pas lui prendre trop de temps. Même un message audio depuis les toilettes m’aurait fait plaisir. Et ça lui aurait pris quoi ? Cinq à six secondes maximum. Un petit heads up avant de te voir débarquer chez moi et de ne même plus savoir où me mettre, que faire et que penser. Une énième galère pour clôturer 2021 comme il le faut. Je n’arrive vraiment pas à y croire. Difficile de faire pire. Pire que 2020 et 2021. Bien entendu, la précédente était encore plus laborieuse - surtout sur le point de vue sentimental - mais celle-ci a été corsée et difficile. Je n’arrive toujours pas à croire que la tempête était il y a un bientôt un an. Une putain d’année où je t’ai ouvert mon coeur à nouveau, supplié de ne pas me laisser partir, de te battre pour moi et où tu as choisi Owena plutôt que moi. Je ne m’en remets pas. J’ai toujours du mal à l’accepter et c’est peut-être bien pour cela que je suis toujours aussi distante. J’ai avancé, vraiment, mais pas assez pour que ce moment ne soit pas étrange et plutôt désagréable. J’ai l’impression de discuter avec un étranger et c’est douloureux. Mais c’est mon choix et cette distance que je nous impose, elle est là pour me protéger, pour me permettre de ne pas m’effondrer. Je tente toujours de panser mon coeur et mon corps de ces moments dont on m’a privé, dont tu m’as privé. Parce que si la rupture n’avait pas été assez difficile, la fausse couche n’a fait que m’enfoncer et puis le début d’année… Je refuse de replonger alors, je préfère fuir ton visage - si beau, je le sais, mais il m’est impossible de le regarder - et passer de conversations en conversations. Tout est superficiel et s’en est presque triste. J’aimerais. Mais je ne sais pas encore. J’hésite à aller dans quelques choses d’un peu plus résidentiel. Staten Island, quelque chose comme ça. Mais est-ce que je ne m’ennuierais pas, moi qui ait toujours vécu et grandi en plein centre ville ? Est-ce que je sais m’endormir sans les bruits lointains de klaxons, de rires et les bars blindés à longueur de journées et de nuits ? Je n’en sais rien. Ce sont des questions que je garde pour ce soir, lorsque le sommeil ne viendra pas parce que cette venue inattendue va me retourner plus que je ne peux l’accepter à l’instant même. Marraine et Pimousse qui mettent la première boule sur le sapin. Je ne peux m’empêcher de sourire en le regardant courir partout après - ou bien même avec - Max. Eden est bien l’une des personnes qui me donnent envie de me battre et qui me font comprendre que je ne peux pas tout abandonner, tout claquer et partir conquérir le monde des célibataires à l’autre bout du globe. Je ne peux pas le nier mais si ce n’était pas pour lui, je ne sais pas où je serais aujourd’hui. Probablement en bikini en Australie. Ou alors en Suisse à rire sous les trombes de neiges. Je ne sais pas trop… Une chose est sûre, je ne serais plus ici, sur le territoire Américain. Et à ta question, je n’y réponds pas parce que non, je n’ai pas envie d’en parler et encore moins avec toi. Je suis incapable de jouer à la bonne amie, c’est un peu trop m’en demander, je ne peux pas le nier. Alors si les relations sont cordiales, il ne faut pas trop m’en demander. Je ne sais pas comment va se passer cette heure ensemble et je dois avouer que ça me stresse un peu trop. Mais pour Eden, je garde mon sourire et me convainc que tout va bien se passer. Ma mère a envoyé son pâtissier pour m’aider mais je les ai fait moi même oui. La cuisine n’a jamais été mon fort mais quand Eden vient manger, quand c’est lui le juge, je me débrouille toujours pour faire le repas. Ce n’est pas toujours glorieux, souvent sans trop de saveur mais il est toujours content et c’est tout ce qui compte pour moi. C’est pas si compliqué que ça, au final. Surtout avec le robot. Pour la pâte du moins. La cuisson, nous verrons bien ce que ça va donner. Ma mère m’a prêté son appareil pour en faire des petites. Je préférais attendre l’arrivée d’Eden pour les faire afin qu’elles soient chaudes. Et puis, elles vont être toutes petites parce que nous sommes avec un enfant. Par contre, le choix de garniture est énorme. Comment ça se passe à P-I ? Que je demande rapidement, m’intéressant à cela alors que j’attrape Eden et le place dans sa chaise haute. Max dans mes jambes, je fais attention de ne pas trébucher sur lui alors que je ramène la pâte bien liquide. Appareil en route, je mets ma main au dessus de l’engin et sens la chaleur. Et, alors que j’attends ta réponse, je graisse la machine et commande à faire six petites crêpes. Laborieux. Ou presque. Et à ce moment, je suis heureuse de ne pas les avoir faite avant. Au moins, je dois me concentrer là dessus pour ne pas me brûler ni les brûler. Merci les français, merci les crêpes !

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Mer 29 Déc - 16:00

If you're lost you can look and you will find me.
@Daniella Walton-Rossi

Ne dit-on par qu'un coeur qui souffre est un coeur qui évacue tous les sentiments qu'il ne veut plus? Plus il aura mal, plus la guérison sera efficace. L'empêcher de souffrir ne l'aidera pas, ça n'est qu'illusion, un beau jour, il explosera tout ce qu'il gardait et ça, ça fera tellement mal qu'il réussira à toucher l'âme. Venir, c'est me confronter à la douleur de ce que nous sommes devenus. Deux inconnus avec des souvenirs en commun. Liés par ce petit être, celui pour qui on sourit et pour qui on tente de ravaler le venin. Si Will ne t'en a rien dit, c'est que j'ai aussi pris la peine de lui interdire. Je ne voulais pas te laisser l'opportunité de me faire recevoir par un subordonné, ou je ne sais qui que tu aurais trouvé pour m'éviter. Bien que tu exprimes ta certitude sur l'année à venir qui ne peut pas être pire que la précédente, je me permets intérieurement de me dire qu'on peut toujours être surprit. Qui sait, peut-être que tu vas te marier à celui dont je ne veux pas prononcer le nom. Ça me ferait grincer des dents et tu remarquerais trop facilement que quelque chose me ronge. "J'avoue que j'ai du mal à t'imaginer dans un petit quartier résidentiel." Sauf si tu comptes y installer ta future famille. Vite, la vision de ce que tu énonces pour éviter d'y penser, d'imaginer ce qui me fait grogner depuis des mois. Rah.. Et si c'est ça que t'es à moitié entrain de m'avouer? Que lui et toi, vous êtes venus à New-York pour construire tout ceci. Ne me fais pas ça... Tu es tout pour moi. Tu es celle qui m'a fait aimer la vie avant de la détester, celle qui a fait battre mon coeur avant de le briser, tu as été la merveille de mon monde avant de le ravager. Tout porte ton nom, la vie, l'amour et surtout le vide et le manque que tu as laissé derrière toi. J'ai parfois envie de m'arracher l'organe qui bat et m'empêche d'avancer sans toi. Tu as été la plus grande tempête de ma vie. Je me mords la langue pour éviter de laisser échapper des mots qui ne doivent plus sortir. Ils ont déjà étaient écrits dans cette lettre. Mais une longue lettre ne parvient pas toujours à recoller ce qu'un seul mot à été capable de briser. Plutôt opter pour de la taquinerie, pas loin d'être vraie. "Il n'y a plus simple qu'une pâte à crêpes..." Le petit sourire amusé. Je connais tes lacunes en cuisine, et j'aime appuyer gentiment dessus. Mais "Je suis pressé de goûter." que j'avoue volontiers. "Ah oui, j'ai déjà vu ce truc.. Tu peux en faire plusieurs petites en même temps." Tout en marchant pour regagner la table maintenant que nous sommes propres. Tu installes le petit prince, avant que je n'ai la vivacité de le faire ; alors je me positionne sur ma chaise tout en continuant de vous observer. C'est de ça dont je rêve depuis que j'en suis privé. Me rappelant bien souvent de nos moments d'été. Merci ce ramener mon esprit qui se dérobait. "Tout se porte à merveille. Nous sommes toujours au sommet." Fier de porter un empire aussi important sur mes épaules. "Je vais bientôt me déplacer a Washington. Des chercheurs de l’Université Saint-Louis sont parvenus à créer une brique capable d’emmagasiner et de restituer une petite quantité d’électricité." Je ne sais pas ce que tu vas faire de cette information, mais je trouve que ce progrès doit être partagé. "Ne te brûle pas." Ma manière de te demander de faire attention à toi. Ca revient à dire que je tiens à ta personne non? En tout cas, notre filleul t'admire faire pendant que moi je rêve que la chaleur que tu sentes sous tes doigts, soit celle de mon corps. Recentre toi Wesley. Mon habile attrape celle de Eden, déviant ma champ de vision sur lui pour arrêter de rêvasser à l'impossibilité. "Qui va se régaler avec les crêpes de marraine?" Un air si niais, provoqué par sa bouille à croquer "C'est moii!" Exclamé avec tant d'enthousiasme, que j'en bouge la tête de haut en bas. Ca me manquait de le sentir si comblé. "Et toi chez Walmart?" Que je m'intéresse une fois que c'est plus sécurisé vers l'appareil, pour t'éviter un accident. Sois sûre que je m'empresserais de te soigner si une blessure arrivait.  

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Sam 1 Jan - 2:39
Il parait que lorsque je trouverais mon logement parfait, je le saurais. Je l’espère vraiment parce qu’ici, même si ça fait l’effet escompté, ce n’est pas où je me vois réellement évoluer. Il manque quelque chose mais je ne sais pas encore quoi. J’ai pourtant grandi à New York, je me suis toujours dis que c’est dans ce quartier que j’allais poser mes valises - une fois que j’aurais quitté le domicile familial - mais non, quelque chose cloche. Il manque de la vie, des souvenirs aussi je pense. Je n’en sais rien mais c’est une question pour un autre jour. Dans une de ses maisons préfabriquée qui ressemblera à deux gouttes d’eau à celle du voisin. Et en soufflant ces mots, je me rends compte que je fais perdre du temps à mon agent immobilier. Ou alors je m’en fais gagner, je ne sais plus trop. Tout se mélange si vite dans mon esprit. Ces vérités restées coincées dans ma gorge un peu trop longtemps me font prendre conscience qu’à tes côtés, les mots sortent plus facilement. Et je déteste cela. Parce que ce n’est que preuve de l’importance que tu as. Je rêve de l’oublier, de l’enterrer, de ne plus rien ressentir. Anesthésiée. Robotique. Le sortilège de l’Imperium… Je me chasse ces idées loufoques de l’esprit et me concentre sur Eden et ce moment avec lui. Dieu merci pour ce bambin qui nous unit, qui nous lie mais nous permet aussi de mettre de la distance entre nous. Et à ta remarque, je te dévisage. T’en as déjà fait ? Je ne crois pas. À moins que les choses aient changé depuis que j’ai quitté le Manoir il y a des mois de cela. Est-ce qu’elle t’a changé à ce point ? Est-ce qu’elle a réussi à faire de toi cette horrible bonhomme en jeans et pull qui cuisine pour lui faire plaisir ? J’en sentirais presque mon estomac se retourner et la bille remonter. Il nous fallait absolument ça quand on était gamin sinon ça hurlait dans toute la maison qu’untel ou untel était le préféré parce qu’il avait sa crêpe en premier. J’en roule des yeux, ne souhaitant pas avouer que celle qui hurlait ce genre de choses n’était personne d’autre que moi. Parce qu’avec mes frères et soeurs, il y a toujours eu une concurrence énorme que je mettais moi même en place. Et quand je n’avais pas ce que je voulais - à savoir la première crêpe - je ne mangeais pas vraiment. Ou alors dans ma chambre. Oh, j’en ai passé des après-midi à manger mes crêpes - ou gaufre - depuis le sol de ma chambre. Une peste et je ne souhaite cela à personne. Pas même à moi même. Pourtant ça me permettrait de voir le monstre que j’étais. Anecdote partagée et nous revoilà dans le salon où j’assieds Eden dans sa chaise, préparant le tout comme une vraie petite dame de maison, ce que je ne suis pas. Enfin si, quelques jours par semaine lorsque j’ai Eden. Je ne veux pas qu’il vive pleinement comme j’ai vécu. Il n’y a rien de mal à cela mais c’est quand même plutôt handicapant, je ne peux pas le nier. Je t’écoute et souris légèrement. C’est cool. Si ça vous permet d’être un peu plus écolo… Parce qu’avec les énergies, c’est souvent le problème. C’est difficile d’en produire, d’en vendre et d’être respectueux de l’environnement. Pourtant, sans lui, il n’y aurait plus d’énergie. Le vent, la force de l’eau sont les bases et je n’ai pas besoin de te le rappeler. Tu connais ton sujet et tes partenariats en Europe en sont la preuve aussi. Je n’ai pas été là pour tout mais il y a beaucoup de choses qui ont été faite en mon absence et dont j’ai eu vent… Mes yeux sur toi, je pince les lèvres et souffle Je gère, t’inquiète. Parce que même si c’est gentil, ça a le don de me tendre doucement. Comme si j’avais besoin d’un homme pour me rappeler les bases de la cuisine. Attention, c’est chaud, ça brûle. Je prends la louche et commence à faire des petites crêpes. Une, puis deux, jusque six. Je les regarde cuir doucement, souriant à la réaction d’Eden qui salive face aux petites rondes sur la plaque Tefal. Des petites bulles se forment et puis lorsqu’il n’y a plus de liquide sur la surface de la crêpe, je la retourne. Tout se passe bien. La routine des supermarchés, on essaye de trouver de nouveaux produits, d’agrandir nos rayons bio et plats végétariens. Je vais dans l’usine de production dans quelques semaines pour tester de nouveaux plats préparés. Ce n’est pas trop mon domaine normalement mais j’essaye de m’impliquer un peu plus dans tout ce qui est agrandissement de la marque. Je refuse qu’une vision différente de celle que mon père avait soit mise en place parce que mon frère est trop laxiste. Ça a toujours été comme ça, repasser derrière mon frère, le pousser à suivre les idéaux de papa. Je pousse les crêpes sur une petite assise jusqu’à la dernière que je mets sur l’assiette qu’Eden me tend avec vigueur. Tu dis à parrain ce que tu veux dessus mon Amour ? Il y a du choix. Du socolat ! Je souris et te laisse la tâche de faire sa crêpe, lui rouler et lui donner. Moi, pendant ce temps, je lance une seconde fournée. Mais on a des projets plutôt cool pour 2022 donc j’ai hâte que tout ça voit le jour. Et puis, on sait tous les deux à quel point le travail, c’est important pour moi. Ça l’est encore plus depuis quelques mois. Et même qu’avec Eden, on va aller trois jours à Miami au pays de Mickey avec le travail de marraine ! On a pas vraiment besoin de cela, loin de là même, mais ça nous fera un moment ensemble et je sais qu’Eden a hâte, pour ce qu’il en comprend. On a décidé de faire notre voyage annuel de la team event à Disney. Et j’espère que ça ne te rappellera pas trop de souvenirs. Au pire, ça t’en rappelle autant que ça m’en rappelle. Mickey crêpe ! Qu’il souffle, comme s’il venait d’avoir une idée de génie et alors que je sors les nouvelles crêpes de la plaque, j’en fais 5 bien ronde et m’applique sur la dernière, tentant tant bien que mal de créer une crêpe à la forme de Mickey. Pour mon filleul, je déplacerais des montagnes.

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Mer 12 Jan - 16:32

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@Daniella Walton-Rossi

Seul un incompétent ne remarquerait pas ton manque d'enthousiasme à la prononciation de tes mots. Ou peut-être que je te connais trop? Quoi qu'il en soit, il est temps pour toi de faire marche arrière, et ne pas t'enfermer dans un scénario qui ne te ressemble pas. "Le rêve.." Soufflé ironiquement. Après, tu es peut-être en quête de toute l'inverse de ce que tu as connue jusqu'à maintenant. Comme pour te purifier de tout ce mal que je t'ai donné. Pour éviter de revivre un schéma identique, pour ne plus connaitre une histoire semblable à la notre. Ne laisse rien te changer, ni personne te faire penser qu'il le faut. J'ai connu cela, je sais que ça te ferait dresser les poils de savoir à quel point j'ai pu être transformé. Mais le Diable s'est réveillé, il a reprit la dominance de mon être. "Hm c'était des pancakes. Mais c'est presque pareil." Ce qu'il faut retenir, c'est que c'était un délice. Un haussement d'épaules plus tard, et j'écoute ton anecdote d'enfance qui m’interpelle. As-tu oubliée que je te connais depuis cette période? Que tu ne peux pas me tromper sur le fait que la première à criser, c'était certainement toi? "Qu'est ce qu'il se passait si tu n'étais pas la première à l'avoir?" Un bref clin d'oeil, et nous nous éclipsons au salon pour s'installer comme une vraie petite famille. L'avantage avec l'amour que nous portons au petit prince, c'est qu'aucun de nous deux ne se vexera de le voir servit en premier. Ce serait bien le contraire qui pourrait provoquer une dispute. Mais en attendant que ce soit prêt à manger, je te délivre les nouveautés chez P-Industries. Sur le fait que nous soyons les premiers à approcher ces étudiants prometteurs. "On fait ce que l'on peut..." Dans l'énergie, pas toujours évident de préserver la planète. Si j'arrive à laisser penser que je m'en préoccupe, ce ne sont que des points de gagnés. Mes yeux sur ton visage, je vois que je t'agace dans tentative de protection. Ce qui me fait détourner le regard sur la bouille innocente, qui n'a même pas conscience de ce qu'il se passe. C'est dur d'observer que je te provoque de l'énervement, alors je viens piocher de l'amour auprès de lui. Tout en écoutant ton récit. "Tu as raison de t'impliquer. Tu maitrises tous les sujets, tu n'es pas amatrice même si ce n'est pas ta sphère de qualification." Parce que je connais ton implication, ton savoir faire. "Le bio, le végétarisme,.. Ce sont des types d'alimentations qui ne cessent de s'étendre. C'est bien de vous engager auprès de chaque convictions." En ce qui concerne ton frère, c'est méchant de ne pas être surpris par ta révélation? Mon visage revient vers le tien, pendant que tu habilles l'assiette de notre filleul d'une crêpe. "Qu'est ce qu'il fait encore?... Ou qu'il ne fait pas plutôt." Ce n'est pas un mauvais bougre, mais il ne réfléchit pas assez avec sa tête. Tout le monde ne peut pas être à notre niveau professionnellement. "Tout de suite monsieur!" Que je lâche avant d'écraser ma bouche sur la joue de Eden. Et j'attrape le chocolat pour en tartiner soigneusement, avant de rouler et de lui placer l'aliment entre les doigts. Surveillant du coin de l'oeil, qu'il ne s'étouffe pas. "Ah oui?.. Les chanceux!" Bien que ce parc ne va pas me revoir de si tôt. Ce serait bien trop douloureux d'y retourner sans toi. De me promener dans les allées où nous marchions, amoureux. "Tu vas jongler entre travail et manèges?" Les lèvres qui s'étirent alors que j'étale de la confiture sur mon cercle que j'ai hâte de déguster. Et bien que je trouve agréablement mignon que tu te surpasses pour faire plaisir à l'amour de nos vies, une fois que la souris est dessinés par les ronds, je demande gentiment au responsable de "Laisse marraine prendre son goûter mon pirate." Et je serais bien tenté de t'interroger sur la garniture que tu souhaites, mais je ne voudrais pas que tu penses que je te vois comme une femme fragile qu'il faut chouchouter. J'actionne mon premier croc, et il ne faut pas deux secondes avant qu'un son de plaisir s'échappe. "Hmm c'est super bon!" "C'est cro bon mahaine!" Qui sonne comme un écho et provoque un léger rire. Il s'en met déjà partout. Pas anormal quand on grignote tout en cherchant le chien.

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Mer 12 Jan - 23:24
Il y a tellement de choses qui ont changé ces dernières années et celle-ci a été si difficile que je n’ai plus l’enthousiasme habituel pour quoi que ce soit, en commençant par Noël Peut-être parce que je sais que tout sera vraiment différent. Pas d’Eden avec moi le vingt cinq. Enfin, pas ici, chez moi. Et si l’appartement de mon frère est assez grand pour que je puisse y faire ma vie lorsque je viens, ce n’est pas chez moi et cela enlève beaucoup du charme de ces fêtes que j’aime tant pourtant. Et ce chez moi, je n’arrive pas à le trouver. Les heures de recherches sont nombreuses et il y a toujours quelque chose qui ne va pas, qui ne fonctionne pas. Je ne perds pas espoir mais ce n’est pas tous les jours faciles. Un sourire un peu forcé dans ta direction, j’essaye de me remémorer ces moments de famille où, le dimanche après-midi, nous avions le droit de manger des crêpes. Quatre affamés à table. Enfin plutôt six parce que ma mère et mon père n’étaient pas les derniers pour engloutir ce dessert. Une fois sur deux, je criais que l’on ne m’aimait pas. Alors que ça n’a jamais été le cas. Mes parents m’ont toujours aimé, je le sais bien. Ce n’était pas évident tous les jours, surtout lorsque mon père a préféré prendre mon frère sous son bras que moi. Mais je crois que j’ai fait la paix avec mon passé. Je ne peux pas ressasser tout cela indéfiniment. Ce n’est pas sain et je n’ai pas besoin d’être rattachée au passé, à ce que je ne peux pas changer. Ah, j’en rirais presque de me souffler ces mots alors que t’es face à moi, qu’Eden avec nous me montre la vie pour laquelle j’aurais signé sans souci aucun. Putain. Quelle douleur. J’en crève. Mais je me force à tenir la face. Je ne veux pas m’écrouler. Je préfère commencer à faire chauffer ces crêpes. Toujours s’occuper. L’esprit, les mains, tout. Tout plutôt que de penser, que de réfléchir. Et quand je n’ai pas une louche pleine de pattes en main, c’est au travail que je m’implique. C’est ça. Et c’est bien d’être un peu plus responsable. Je n’ai pas envie qu’Eden grandisse sur une poubelle géante. Il ne mérite pas cela et aucun des enfants autour de nous - ou pas - non plus. Je dois aussi avouer que ma fausse couche m’a grandement fait réfléchir sur certains sujets de sociétés pour lesquels je n’avais aucun intérêt avant. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas envie de laisser une planète à l’agonie à mon enfant qui ne verra, malheureusement jamais le jour. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas ma progéniture sur cette planète que je ne peux pas en prendre soin. Oh tu sais, il est égal à lui même. Amoureux et un peu débile. Et je crois qu’il n’apprécie pas trop le fait que j’ai quitté Boston pour New York. C’est un second abandon pour lui, comme lorsque j’ai quitté la ville pour l’Italie. Il y a quelques mois de cela - plus d’un an bordel ! - j’étais sur le même plan que mon frère, amoureuse et complètement obnubilée par ta personne mais je n’en ai jamais oublié et dénigré les personnes qui m’entouraient. Lui c’est… Difficile mais je n’ai même pas envie de me battre ni de lui accorder de l’importance. On s’entend toujours aussi bien mais je mets beaucoup d’eau dans mon vin, au point où l’alcool ne se sent même plus. Et mon petit échappatoire, c’est le blondinet entre nous. Une fois encore. Ce voyage à Disney, qui me rappellera de nombreuses choses. Notre moment en Californie. Et c’est là bas que nous voulions nous diriger mais j’ai refusé. Hors de questions de m’y retrouver. Si je peux survivre à un week end dans un parc à thèmes Disney, celui de Californie est hors compétition. Et puis, on va peut-être passé par Universal Studio et le parc Harry Potter et ça… C’est tout ce que je veux. Je serai en vacances là bas. Pas de travail. Trois jours pour déconnecter, profiter, se créer des souvenirs. Probablement refaire les mêmes photos un peu clichés d’Eden pour montrer l’évolution à son père. Allongé, planqué derrière la couverture, les pieds en l’air et les mains qui les attrapent. Nous allons nous amuser. Vos réactions simultanées m’arrachent un sourire et je ne peux m’empêcher de tendre le bras et caresser la joue d’Eden Je suis contente si t’aimes mon coeur. Je lui adresse un clin d’oeil et alors que je tourne le visage pour t’adresser un sourire, mon doigt touche la plaque et je pince les lèvres. J’en lâche la louche qui s’écrase sur la table et laisse le liquide couler le long de cette dernière. Putain ça fait mal. Que je grogne, serrant les doigts et abandonnant tout ce cirque sur la table. Retourne les crêpes qu’elles ne brûlent pas. Que je te lance rapidement, fonçant vers le lavabo où je passe mon auriculaire sous l’eau froide. Bien entendu qu’il fallait que je me fasse mal. J’ai l’impression d’avoir mon coeur dans mon doigt et je déteste cela. Je vous jette un coup d’oeil et face au regard interrogateur d’Eden, je souffle C’est rien mon coeur, tout va bien. Continues de manger. Et ne touche surtout pas la plaque. Parce que lui, ça risque d’être pire que moi, pire que ce contact de quelques secondes. Putain mais quelle conne. Ça m’énerve. Vraiment. Je peux faire ce que je veux, je ne suis pas la mère de famille que j’aimerais être pour Eden. Et ce trop plein d’émotions, ces imprévus perturbants me prennent à la gorge. Y a trop de trucs. Je ne suis plus. Je coule, tout simplement.

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Ven 14 Jan - 16:12

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@Daniella Walton-Rossi

Ma tête qui bouge de droite à gauche dans un sourire désabusé. Comment ne pas t'aimer? Combien de pages pour te le dire déjà? Je me souviens du message reçu en retour. A la lecture, je n'ai rien dit, je suis resté planté devant mon téléphone, vidé comme l'impression de ne plus rien ressentir. Puis, peu à peu, j'ai repris mon souffle et j'ai commencé à tout lâcher, tout pleurer, j'avais l'impression que l'on m'enlevait les poumons, l'impression que l'on me prenait quelque chose que l'on avait pas le droit de me prendre. J'aurais aimé crier, crier si fort, crier la douleur. L'incompréhension du monde, la colère, la tristesse, crier sur l'amour aussi. C'est en parti à lui que j'en voulais, je voulais qu'il sache que ton départ m'avait anéanti, que mon coeur avait disparu en même temps que toi. Je ne respire plus depuis toi. Le monde m'est tombé dessus ce jour là et je n'ai rien pu stopper, rien prévoir. Mais on ne prévoit pas ce genre de choses, on ne prévoit pas la fin du bonheur. Tout ce qu'il reste à faire, c'est se raccrocher aux choses accessibles. Eden, le travail, les amis qui deviennent la famille. "Je ferais ce qui est en mon pouvoir pour que ça n'arrive pas." Pour qu'il grandisse sainement. Pour que le monde qu'il dominera soit le meilleur possible. Pour lui et les nombreuses petites têtes que j'ai pu croiser jusqu'à maintenant. Parce que les enfants, c'est de l'amour qui ne sépare pas. De l'amour après l'amour, c'est tout. L'union réussie de deux corps qui échouent. Parlant échec, ton frère arrive sur le tapis. Impossible de retenir ce léger rire à ta révélation qui en réalité, n'en est pas une. Je le connais aussi depuis qu'on est gamins et rien ne change. "Heureux j'espère?" Qu'un de nous remonte les statistiques. Même si c'est cet ami de longue date qui a fini par devenir un inconnu. Je sais que je suis le responsable de ce compte rendu, de cette finalité d'amitié brisée. Mais le membre de cette famille que je veux retrouver en priorité ce n'est pas lui. C'est toi, toi que mes yeux ont du mal à quitter, toi qui a le don de faire apparaitre un sourire idiot. "Trois jours sans travail?.. Excusez moi, avez vous vu Daniella?" Que j'appuie avec mon corps qui pivote comme pour regarder au dessus de mon épaule. Si mon interprétation est exagérée, c'est que je n'ai pas pour habitude d'entendre que ton travail va être suspendu pour une si grande durée. La magie de ce petit prince pour qui, on bouscule nos habitudes volontiers. Te voir si tendre avec lui, c'est aussi doux que douloureux. Ca me ramène dans le passé, nos moments partagés que je chérirais jusqu'à ce que le voile sur mes yeux vienne se poser. Et si le picotement dans la poitrine me semble éprouvant, je ne suis pas aussi audible que toi à cet instant. Mon premier réflexe est de balancé ma serviette sur le liquide qui coule sur la table pour éviter d'en foutre partout. Le second, de souligner ta vulgarité devant notre filleul qui se retrouve piqué par la curiosité "Attention tes mots." Et le troisième, d'obéir à ton ordre. Une fois les crêpes retournées, mes doigts passent dans les boucles d'Eden. Un geste rassurant face à ce qu'il ne comprend pas forcément. Tes paroles alliées à mon action, il est rassuré et reprend son dessert en main pour continuer de déguster. J'enlève ce qu'il y a sur cette plaque assassine pour reposer mes pupilles sur ton visage. La ride du lion qui s'invite, parce que je te connais. "Ca va? Ce n'est pas trop important?" Me privant de dire que je t'avais avertis. Mon élément brûle, la vie brûle,.. Si tu ne le ressens pas, c'est que tu ne vis pas. La responsable de ta blessure neutralisée -éteinte-, j'éloigne soigneusement l'appareil du bambin - qui n'en est plus un- avant de lui souffler lors d'un baiser sur son crâne "Je reviens, sois sage mon ange." Et j'active lentement le pas, dans ta direction. Devinant la pression que tu es sur le point de lâcher. Si je m'autorise ça, c'est que notre attention pourra toujours être à demie portée sur notre lien.  

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Mar 18 Jan - 16:47
Je sais que je peux compter sur toi pour qu’Eden ne se sente jamais comme je me suis sentie, grande conne que l’on aime pas pour X ou Y raison. Il est ton prince, mon amour, et je ne crois pas qu’il aura un quelconque enfant prêt de lui de si-tôt. Je sais bien qu’il y a tous les progénitures de tes nombreux amis mais aucun n’est ton sang ni celui de ton frère et c’est là que se trouve toute la différence. Tant qu’Eden n’aura pas de frères, de soeurs ou de cousins, tout ira bien pour lui. Mes yeux se relèvent vers toi et j’hausse les épaules. Lui oui. Moi un peu moins. Parce que je suis incapable d’être heureuse pour mon petit frère quand je sais que tout va mal se finir. C’est obligatoire. Je ne crois plus à l’amour et quand je le vois lui, je me vois moi et franchement, ce n’est pas joli à voir. J’aimerais pouvoir dire autre chose mais je ne vais pas te mentir, ça n’aurait aucune logique surtout que tu vis dans la même ville que lui alors… Ce n’est pas dis que je ne sois pas complètement déstabilisée ou à moitié folle quand je rentre du coup ! J’en ris mais je le pense vraiment. Je n’ai pas passé plusieurs jours sans travailler depuis la nuit des temps. Pour être honnête, même en vacances, je passais voir mes mails, répondais rapidement etc. Je suis incapable de laisser Walmart tout seul pendant plus d’une nuit de sommeil. On me dira souvent accroc au travail mais je crois surtout que j’ai peur que tout parte en couille et que les craintes de mon père s’avèrent vraies. Il n’a jamais douté de moi mais il m’a toujours donné une intention et vie de famille plus importante que celle qu’il a eu. Manque de bol, je suis tout comme lui et rien comme ma mère. Comme quoi, on peut penser que quelqu’un vous connaisse parfaitement, que les limites soient atteintes d’un côté ou de l’autre et… avoir tout faux. Vous vous ressemblez là dessus, mon père et moi. Et perdue dans mes pensées, dans mes gestes que je veux automatiques, voilà que je me brule. Mon regard te fusille quand tu me reprends sur mes mots et mon majeur ne met pas longtemps à s’hérisser dans le ciel, Eden trop intrigué par tout ce qu’il se passe pour le voir. Et Dieu merci. Je ne suis plus capable de me laisser aller, de ne pas réfléchir, d’être un peu trop confiante en moi. Je ne sais pas pourquoi mais c’est ainsi. Le filet d’eau sur mon doigt, je garde un coup d’oeil sur le salon dans lequel vous vous trouvez. Voilà à quoi aurez du ressembler tous nos week-ends. Là, c’est une exception et je crois bien que mon corps entier vient de le prouver. Non c’est rien, ça va aller. Je regarde mon petit doigt et soupire doucement. On y voit une petite tâche rouge, ça ne va pas laisser de cicatrice mais ça risque de me faire mal un petit moment. Pourquoi ? Tout simplement parce que la peau a légèrement brûlé et que je sens déjà une cloque se former. Ou alors c’est mon coeur qui bat dans cette extrémité, au choix. Je reste là plusieurs secondes et continue de regarder mon doigt. Ça va aller. Je me le répète plusieurs fois et quand je te vois t’approcher de moi, je fronce les sourcils Tu fais quoi là ? Que je demande rapidement Pourquoi tu le laisses tout seul ? Je tends le cou et regarde Eden qui déguste sa crêpe sans souci, comme si tout était complètement normal. Et bien entendu, Max est à ses pieds, prêt à chopper le bout de crêpe qui finira au sol. Pas de chocolat à Max hein. Que je souffle en les observant, ma main toujours sous l’eau. Je tourne mon visage vers toi et pose ma main libre sur ton épaule. Tu peux aller dans la salle de bain et ramener le kit de secours qu’il y a dans l’armoire ? Mes yeux dans les tiens, je ne me suis pas excusée mais mon regard veut tout dire. Enfin, je crois. Je ne sais pas trop. On dit s’il te plaît mahaine. Et me voilà complètement con, reprise par un gamin de deux ans, tout fier de lui, du chocolat partout autour de la bouche, le visage tourné vers les deux adultes les plus embarrassants de la planète. Merde alors. Quelle claque ! Et je suis sans voix.

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Jeu 20 Jan - 15:49

If you're lost you can look and you will find me.
@Daniella Walton-Rossi

La douleur est si grande pour que tu ne puisses pas te réjouir du bonheur de ton frère? Je ne peux que comprendre. Des pages se tournent, des stylos se vident, des romans s'écrivent. L'amour est la plus grande inspiration de ce monde, mais il est mon plus grand démon, ma plus grande peur, mon plus gros traumatisme. L'amour a mis mon coeur sous morphine et a dessiné des bleus violacés autour de mes poignets. L'amour m'a attaqué par des mots, des mots grands, des mots forts et des mots qui ont percutés un peu trop mon âme parfois. Mais la plupart du temps, ses mots se transforment en maux, en des blessures sanglantes qui ne veulent pas être recousues et qu'aucun médecin ne veut traiter. L'amour a gagné de nombreuses guerres, et m'en a fait perdre un peu trop. Mais moi, je continue à croire que sans lui la vie n'existerait pas, qu'il en est l'essence même. Que toi et moi on pourrait triompher de ce combat. Si tu le voulais, oh si seulement... "Promets moi juste une chose. Assures toi de bien avoir déposé Eden au manoir avant de sombrer dans la folie." Le sourire qui se dessine en dissimulant assez mal mon envie de rire. Ironique quand on me traite de fou à persister dans l'attente de ton retour. Je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a dit de tourner la page une bonne fois pour toute. La moitié était contre l'envoi de ma lettre. Mais c'était impossible. Ce n'est pas que je ne peux pas, c'est que j'en ai aucune envie. Je suis convaincu qu'il nous reste tellement de choses à vivre, à découvrir. Je ne peux pas t'abandonner totalement, nier tout ce qu'il s'est passé et vivre comme si tu n'avais jamais existé. Ouais je sais que je n'ai jamais regardé dans la bonne direction, et que je le comprends trop tardivement. Ton visage, ton âme, c'est là que j'aurais dû regarder depuis toujours. Et toi, c'est la plaque chaude que tu aurais dû un peu mieux guetter. Tu as pour réflexe de sortir un mieux pas très correct quand un enfant se tient à nos cotés. Je le relève pour éviter que d'autres suivent - parce qu'a ta place je serais entrain d'insulter l'arbre généalogique complet de cette machine -, et tout ce que tu trouves à faire, c'est me pointer ton majeur. Mes yeux roulent automatiquement. Parler travail n'a pas été suffisant pour t'éviter de planer dans les pensées identiques aux miennes. Le boulot est la seconde chose qui me tient debout, et pourtant, c'est là où je me défoule le plus. Nombreux employés se sont prit mes foudres, certains sont même entrain de pointer chez Pole emploi. T'as même pas conscience de l'intensité avec laquelle tu guides mes pas. Et tu peux me dire que tout va, tant que je ne le vérifie pas, je ne pourrais pas être apaisé dans mon inquiétude. C'est donc pour cela que je me redresse, après avoir assuré que le petit prince soit éloigné de tout danger, et que je m'approche. Ta réaction enflammée me fait froncer les sourcils aussi. "Wo wo, du calme. J'ai tout sécurisé avant de m'en éloigner." Je suis un idiot, le pire petit ami que la terre ait porté, mais je suis un bon oncle. Si des gens disent le contraire, je les emmerde si profondément. Puis, il a son garde du corps attitré non? Il a l'air si allégé, son chocolat autour de sa bouche. L'opposé de ce que ta main provoque sur mon épaule. De l'électricité parcourt la totalité de mon corps, de mes orteils à mes cheveux. Et si je suis sur le point de bégayer pour te répondre, je suis coupé par ce rattrapage. Le regard sur lui, fier de voir le petit bonhomme qu'il est, déjà si mature. Si mon expression est satisfaite, je remarque rapidement que toi t'es restée bouche bée. "Tu as raison mon ange, mais marraine a oublié parce qu'elle s'est fait bobo." Tentant de justifier ton oubli. Je joue à la bouée de sauvetage jusqu'au bout. "Bon... La salle de bain c'est par où?" Parce que je ne connais pas ton chez toi, je suis en terrain inconnu. Réponse obtenue, je m'empresse d'aller chercher ce que tu réclames. Moins d'une minute trente pour revenir la trousse en main. Ton doigt toujours sous l'eau, la rougeur apparente. "L'infirmier apprenti est là. On désinfecte, on applique de la pommade et on fait un pansement?" Parce logiquement c'est ce qu'il faut faire non? Sauf que le pirate ramène encore son grain de sel, pour ajouter sa touche personnelle. "Et un bisou magique!" Faut que l'on arrête de lui apprendre des choses... Ca se retourne contre nous.  

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Sam 22 Jan - 1:20
Tu sais très que c’est lorsque je l’aurai quitté que j’y sombrerais, dans la folie. Un kidnapping devra voir le jour. J’en souris légèrement, ne pensant pas le moindre mot de tout ce que je dis à ce moment précis. Je vais m’en sortir et je crois réellement que j’ai besoin de couper avec le travail, que j’ai besoin de me ressourcer. Je n’arrive à rien, réfléchis et rumine à longueur de journée. Il faut que je me sorte de cela, de ce cercle vicieux où rien n’avance comme je le souhaite, où rien ne me plaît. Et je crois que le meilleur moyen de le faire est de me détendre. Mon filleul, le meilleur moyen d’y arriver parce qu’il n’y a qu’avec lui que je laisse toutes mes gardes tomber et profite réellement. Il n’y a qu’à voir ce moment que l’on passe ensemble. Si ce n’était pas pour lui, tu serais restée sur le pallier et je les dégusterais toute seule mes crêpes. Mais je sais que ça lui fait plaisir de nous revoir ensemble, comme avant, comme la famille qu’on était. Et t’as toujours été un oncle merveilleux, il n’y a pas à dire. Alors bien sûr que tu as tout fait pour qu’il ne se brûle pas pendant que tu viens près de moi mais c’est plus fort que moi. C’est ma façon de dire que je peux me débrouiller toute seule ce qui n’est pourtant absolument pas le cas. J’ai besoin de ton aide et ça me chagrine presque de l’avouer. Bordel quoi. Je n’ai jamais aimé dépendre de qui que ce soit, avoir besoin de qui que ce soit et la seule fois où je l’ai fait, ça ne s’est pas fini comme il le faut. Et quand tu défends mon oubli, je me rends bien compte que tu t’inquiètes réellement pour moi et cette brûlure. Pourquoi ? Parce qu’en temps normal, tu aurais pris ton temps et ne m’aurais pas quitté des yeux jusqu’à ce que je rajoute ces quelques mots de politesse. Là, t’es réactif et n’en fais cas. On y était y a quinze minutes. Au fond à gauche. Que je souffle rapidement laissant tomber toute colère qui aurait pu me caractériser en temps normal parce que tu n’as pas fait attention. Je te laisse entrer dans ma demeure, dans mon appartement et tu ne fais pas attention. Je ne quitte pas Eden des yeux pendant ton absence et lorsque tu es de retour, je te souffle un Merci. qui fait se dessiner un sourire sur le visage de notre filleul. Je crois que c’est ça oui. Je n’en sais trop rien. Si j’avais été seule, j’aurais demandé au majordome en bas de l’immeuble de quitter son poste pour venir m’aider. Ou j’aurais regardé sur Google. Oh oui, Google, ce cerveau que je n’aurais jamais. Je te laisse ouvrir la boîte et Eden revient vite dans la conversation. Je ne peux m’empêcher de rire parce qu’il n’a aucune idée de l’intensité à laquelle je ne veux pas tes lèvres sur ma peau. Je ne sais pas l’effet que cela risquerait de me faire et je ne suis pas sûre d’avoir envie de savoir. Il ne peut pas mon coeur. Il a plein de poils sur le visage, ça va me piquer ! Et j’en grimace légèrement, fuyant clairement ton regard. Depuis le début, j’arrive à te tenir tête, à montrer que je pense tout ce que je dis mais là, c’est plus difficile que ce que j’imaginais. Moi ça me pique jamais ! Fais doucement pahain ! Je relève le visage vers toi et pince les lèvres. Tu peux faire semblant si tu veux, il n’y verra que du feu. Si tes lèvres ne touchent pas mon doigt, de là où il se trouve, il ne verra rien. Et puis, il sera content et on pourra continuer ce drôle d’après-midi tous ensemble.

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Lun 24 Jan - 17:28

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@Daniella Walton-Rossi

Aussitôt prononcée, ta phrase trouve une réponse que tu as surement anticipée à l'intérieur de toi "Où que tu ailles, je te retrouverais." D'une voix qui imite celle du héros dans le film 'Taken'. Parce qu'il est hors de question que l'on emmène mon filleul loin de moi, c'est d'ailleurs un lourd poids qui pèse dans la balance que je suspens pour un potentiel futur déménagement. Mais ce n'est ni le lieu, ni le moment pour penser à cela. Que tu te blesses me perturbe, et je viens de le prouver. Certainement de manière maladroite, quelque chose qui va te faire penser que l’intérêt que je te porte a diminué, mais je suis simplement importuné par ta souffrance. Tu me connais, je vais tenter de me défendre accompagné de ma malice "Tu aurais pu avoir plusieurs salles de bain." Le mouvement d'épaule qui va bien, je ne veux même pas assister à ta réaction. Tu vas surement rouler des yeux et souffler que je suis un idiot. Ce qui n'est pas totalement faux, tu oublieras juste de préciser que je suis le tien. Sur le chemin retour, j'en profite pour caresser la nuque de mon filleul quand je suis de passage derrière lui. Une manière de montrer mon affection et de le féliciter d'être un petit bonhomme aussi gentil. Et non ce genre de gamin qui tire parti d'un moment de faiblesse pour faire des conneries. J'ouvre la trousse en annonçant le schéma des soins que je vais te porter, et tu sembles d'accord avec ce que je dis. Bon, il y a tout ce qu'il faut c'est déjà ça. Et alors que je sors un a un les produits, Eden se fait entendre. Lui et son idée saugrenue. Enfin, elle l'est toujours moins que ce que utilises pour l'éviter. "C'est pas ce que tu disais..." Que je marmonne de sorte à ce que le petit n'entende pas ce sous-entendu sexuel. Et avant que tu ne viennes écraser ta main sur je ne sais quelle partie de mon corps, je lève l'index et précise "Oublie çà de suite, tu es blessée." Mais je sais que ça risque de se payer prochainement. Mon regard qui se pose sur notre raison de vivre "Promis mon petit ange, je vais faire très attention." Pour ne pas blesser marraine plus que je ne l'ai fais. Bien que la crêpe semble le combler, il montre un grand attrait pour ce qui va se passer. Je te fixe un instant, puis je viens saisir tendrement ton poignet pour amener le doigt brûlé à proximité de ma bouche. Si la course s'arrête, c'est pour murmurer "Je le peux..." Mais est-ce que je le veux? Est-ce que je veux me priver de cette opportunité de te sentir sous mes lippes? Te goûter sans couverts, avec les mains, les doigts, avec les lèvres pour cette fois. Sans empressement, sans impatience, le temps est notre gageure. Te déguster avec l'exigence de l'amateur, la bouche de l'initié, tu n'es pas un mets de consolation. Parcourir cette peau qui parle plus que toi, voilà ce que je désire. Un million de petites fois, mais ce contenter de l'unique qui se présente à moi. "Mais je ne mens pas." Et c'est comme ça que se posent sur ta rougeur, les contours de ma bouche. Dans une délicatesse extrême, propageant une chaleur opposée à celle qui t'a fait grimacer quelques minutes plus tôt. Tout ça, sans lâcher tes pupilles. Si l'instant semble figé, c'est les applaudissements lointains qui m'oblige à te lâcher, à reprendre mes esprits et proclamer que "C'est prêt à être désinfecter." Complètement déstabiliser, même fragilisé. Les habiles qui déballe une compresse sur laquelle je pulvérise de l'antiseptique. Me concentrer pour ne pas constater les réactions qu'a suscité ce baiser.   

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Jeu 27 Jan - 14:41
Je ne peux m’empêcher de me rendre à l’évidence : ces mots sont peut-être ceux d’une réplique et pensée pour Eden, je sais qu’ils sont tout aussi vrais pour moi. Après tout, regardons où je me suis recluse il y a bientôt un an et voyons où tu te trouves. Même si je ne t’ai jamais donné mon adresse ou autre, tu as trouvé le moyen de me trouver, de me retrouver. Peut-être aussi que c’est pour cela que je ne suis pas retournée en Italie parce que même là-bas, je sais que tu m’y retrouverais. C’est rassurant mais aussi effrayant, je ne peux pas le nier. J’en ai plusieurs. Mais avec un enfant, on a ce qu’il faut dans chaque pièce, ou presque. Parce que je ne peux définitivement pas mettre des petites valises blanches dans chaque pièce. Ce serait complètement ridicule et ça jurerait avec la décoration actuelle. Hors de question en soit. Et puis, Eden n’est là que quelque chose par semaine, plus souvent à Boston avec ta famille qu’ici avec moi. C’est normal. Mais c’est difficile. Je crois que c’est vraiment quelque chose qui me manque… Me dire que j’ai envie de le voir, prévenir mon chauffeur et partir pour le retrouver le temps d’un bisou, d’une comptine ou bien d’une dégustation de framboise sur le canapé du salon. Dur de s’y habituer mais je dois accepter les conséquences de mes choix. J’ai dû revoir mon équilibre aussi et je le cherche toujours. Ma filleule me manque, mon frère aussi. Eden… Ma vie en soit mais ici j’ai retrouvé ma mère et tente de reconstruire cette relation que nous avions dans le passé. Ça nous fait du bien mais pas que. Ce n’est pas tous les jours faciles. Surtout quand tu débarques et me montre clairement ce que j’ai laissé derrière moi. Il y a toujours une drôle de complicité qui nous lie et ça me perturbe, je ne peux pas le nier. J’aime cela autant que je le déteste. Parce que je sais qu’on aurait pu être merveilleux tous les deux si tu n’avais pas tout foutu en l’air. J’en serre les dents et te fusille du regard quand tu me balances cette phrase clairement pleine d’allusions. Je ne veux pas que tu te retrouves trempée au milieu de ma cuisine mais l’envie de tourner le tuyau amovible de l’évier est très très TRÈS forte. Garder ma bouche fermée est bien plus difficile que ce que je pensais. J’ai réussi à tout ignorer jusque là mais il faut que tu t'invites chez moi, que je décide de baisser les armes quelques heures pour que t’en profites comme ça. C’est tout toi, Wesley. Et je déteste que tu dises à Eden que tu vas faire attention. T’aurais pu comprendre le message caché derrière mes mots mais non, tu n’en fais qu’à ta tête. Dieu que je rêve de râler, de crier mais je ne le peux pas. Au lieu de cela, mes yeux sont sur toi et je t’écoute. Tes mots en suspens, j’espère que tes talents de comédiens seront à la hauteur mais rien ne m’étonne. Je pince les lèvres et laisse ma main libre se refermer sur le bord de l’évier et serrer fort. ​​Bien entendu que tu ne mens pas. C’est électrique. J’ai l’impression que ça me brûle encore plus. Est-ce le contact avec la chaleur de tes lèvres ou juste le changement de température ? Je bouge le visage lorsque j’entends la réaction d’Eden et lorsque mes yeux retrouvent les tiens, je replace mon auriculaire sur l’eau. C’est encore trop chaud, il faut attendre un peu. Et je ne sais même plus si c’est mon doigt qui est chaud ou mon corps tout entier. J’aimerais pouvoir dire que tu n’as plus aucun effet sur moi mais toute cette mascarade - toute cette scène que l’on fait vivre à Eden est la preuve que ce n’est pas le cas. Putain que je me flagèle, putain que j’ai envie de te demander de rentrer chez toi mais je me retiens pour le petit. Eden, tu me feras courir à ma perte ! Tu peux y aller, je vais gérer. Merci. Que je dis rapidement, un sourire pincé sur les lèvres. Et puisque je sais que tu ne me laisseras pas seule pour me remettre de tout cela, je regarde Eden et dis Qui veut une nouvelle crêpe ? Je suis sûre que parrain sera ravie de t’en faire une autre ! Je souris largement et tourne mon visage vers toi. Tu peux aussi m’en préparer une à la confiture de framboise s’il te plaît ? Je ne te demande pas de dégager, je ne te repousse pas réellement… J’ai juste besoin de reprendre mes esprits pour pouvoir revenir à table afin de finir cette après-midi de la manière la plus simple et facile possible. J’ai besoin de facilité Wesley, offre moi ce plaisir. Je crois même que mes yeux te supplient, c’est pour dire…

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Dim 30 Jan - 20:04

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@Daniella Walton-Rossi

L'instant le plus long de ma vie depuis un bon bout de temps? Trois secondes d'hésitations avant d'oser t'embrasser l'auriculaire. Celles qui arrivent après sont terribles. Un défilé de pensées qui s'emmêlent pendant que mon corps se relève. Un contact si anodin qui me réveille grand nombre de sensations. Il ne s'agit pourtant là que d'un petit doigt, mais c'est suffisant pour lancer un débat entre mon coeur et ma raison. Si toi tu maudis certainement la présence de Eden qui t'empêche de réagir comme tu le souhaites, moi, je le remercie de m'offrir ça. Ma passion n'a aucun limite, comme tout ce qui gravite en moi. Prêt pour l'étape de la désinfestation, tu annonces préférer attendre encore un peu, sentant toujours autant de chaleur. Je crois que j'ai encore de l'effet sur toi. Certains dirons que j'invente, d'autre que c'est ce que j'espère. Mais moi j'ai su reconnaitre ton langage corporel, l'étincelle dans tes yeux quand ton regard à croisé le mien. Cette étincelle dont je vous parle, c'est moi qui l'ait allumé il y a de ça quelques années. Il ne faut pas que je m'attarde dessus car je vais m'en torturer, je le sais, je me connais. Puis il y a plus important ; la compresse que je badigeonne d'antiseptique pour ensuite désinfecter la zone brûlée. Sauf que je me fais renvoyer, licencier de mon poste d'infirmier. Tu le prévois, mon refus catégorique. Mais tu es rusée et tu utilises la seule carte que je ne peux pas contrer. J'ai ce sourire qui veut dire 'bien joué' mais l'âme peinée de sentir que tu cherches à m'évincer. "Moi! Avec du suc s'il te plait pahouain." Et tu enchaines avec ta commande. Je viens de passer de secouriste à serveur. "Bien sur. Tout ce que tu voudras." Y comprit la réalisation de ton souhait premier, celui de me voir dégager de chez toi. Un dernier regard insistant et je repars vers là où on veut de moi. Je ne prends même pas la peine de me remettre sur la chaise, optant pour me tenir sur le coté droit du petit prince si content à qui j'informe que "Tu m'aides à faire la crêpe pour marraine pendant que je fais la tienne et après, parrain va devoir partir." En soit, aucune obligation mais je sais lire en toi. Enfin, en exagérant certainement un peu parce que je me retrouve triste et vexé. L'idée lui plait mais il fait cette moue, tu sais, celle qui dit qu'il n'est pas d'accord avec l’entièreté. J'attrape le dessert encore nature que je viens déposer dans une assiette. Positionnée devant lui, j'installe le pot tout près avant de donner les directives. "Avec la cuillère tu prends la confiture que tu déposes au milieu. Et avec le dos, tu étales doucement. En allant du centre vers les cotés." Ma main armée de l'ustensile qui mime les gestes à reproduire. Forcément, il demande rapidement "Comme ça?" Pour s'assurer d'avoir la bonne quantité dans son couvert. "Oui c'est parfait mon ange. Tu peux poser dessus maintenant." Et j'éloigne le bocal pour ne pas provoquer une catastrophe. Notre filleul commence les mouvements avec soin, ce qui me permet de relever furtivement la tête pour t'observer et demander "Ca va? Tu t'en sors?" Au cas où tu aurais finalement besoin de moi. Quel doux rêve. Mon autre habile qui saupoudre le sucre, je suis propre et débrouillard. Tout comme cette petite tête blonde qui s'en sort à merveille. Il s'applique, mettant tout son amour pour que le rendu soit appétissant. "Ze rwoule?" Qu'il est intelligent. "Oui. Tu veux que je te montre?" Tout son buste qui s'agite pour repondre par la positive, mon buste se baisse pour me retrouve au mieux à sa hauteur. Chacun sa crêpe, je roule la sienne pour qu'il en fasse de même avec la tienne. "Et voilà! Bravo mon grand!" Un baiser sur le sommet de son crâne, lui il tape dans ses minettes en disant "Mahaine c'est prêt!" "Ouais..." et moi je vais filer. Que je souffle doucement. Chose qu'il semble avoir oublié vu l'entrain avec lequel il croque dans son goûter sucré. Et irrévocablement, c'est sur toi que reviennent se poser mes yeux.

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Lun 31 Jan - 23:25
C’est bête, c’est petit et c’est lâche. On ne va pas se voiler la face. C’est tout ça. Te renvoyer prêt d’Eden c’est trouver le temps pour moi de me ressaisir, de me concentrer sur ce filet d’eau pendant quelques secondes. Inspirer, expirer, prendre le temps de me calmer mais aussi d’être prête à retourner à table. Cette image sous mes yeux, la famille que l’on formait et la rancœur qui tente de se glisser dans mes veines. Seulement, je n’ai pas envie de tout cela, d’y penser, de me tordre le ventre et du conflit qui naîtrait si je venais à ouvrir la bouche. J’ai déposé les armes, non ? Alors pourquoi les reprendre en main ? Pas aujourd’hui. Oh que non. Alors plutôt que de me laisser submerger, je vous tourne carrément le dos et regarde l’eau couler sur mon doigt, comme si ça allait vraiment aider. J’espère juste que je n’en garderai aucune cicatrice. Ça ne devrait pas être trop gros si ça venait à rester mais tout de même. Et je me rabats sur cela pour ne pas trop penser, trop réfléchir. C’est ridicule. Plus que cela même. C’est si ridicule que je n’en trouve plus les mots adéquats. Fatiguée de mes propres réactions, je t’entends parler avec Eden et une drôle de sensation se fait ressentir dans mon cœur lorsque tu dis que tu vas devoir partir. Je ne sais pas la déchiffrer. La tristesse ? Le soulagement ? Un mélange des deux ? Je crois que c’est bien cela. En partant, tu me faciliteras la chose mais je ne suis pas sûre que j’en ai vraiment envie. Mon corps a un langage que mon cœur n’a pas. Qu’est-ce que disait déjà Blaise Pascal ? Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Nous y sommes. On pourrait définitivement écrire de sacrés ouvrages à notre effigie. On pourrait nous étudier et je crois que c’est un peu ce qu’Eden fait, ne sachant pas trop sur quel pied danser, heureux de me faire une crêpe mais qui a toujours un coup d'œil dans mon sens. Je vous tourne le dos mais le miroir au-dessus du lavabo me permet de voir vos reflets. Cet appartement est prêt pour accueillir un enfant. Et quand ta voix me revient, je sursaute légèrement, comme prise la main dans le sac. Euh ouai ! Nickel. Que je réponds en vous regardant réellement cette fois, un large sourire sur le visage, montrant le pouce comme pour lier le geste à la parole. J’éteins le robinet, fronce les sourcils et tente de désinfecter la plaie avant de la sécher à coup de tapotements. Je désinfecte à nouveau et y place un pansement avec un… batman dessus. Vraiment, quelle classe ! Je range le tout, tentant de profiter de ces quelques secondes avant de tout abandonner et vous retrouver. Eden m’appelle après tout. J’arrive. Le pas décidé, je renfile ce masque que je m’efforce de ne pas laisser glisser. Mes fesses sur la chaise à côté d’Eden, je prends l’assiette qu’il me tend et dis Merci mon amour. Il est tout content et mordille - pour ne pas dire dégomme - dans sa crêpe. Et parrain, il ne veut pas une crêpe ? Je suis désolée Wesley, mais je ne peux pas faire mieux. Les mains d’Eden posant sa crêpe sur l’assiette, il me regarde et souffle Pahouain doit pawtir mahaine. Je passe ma main dans ses bouclettes et relève le visage vers toi, de l’autre côté du petit. Je ne te chasse pas, tu sais… Pas vraiment. Je sais bien qu’on y croirait et j’aimerais que tout soit plus facile mais ce n’est pas le cas. C’est fou tout ce que tu remues, tout ce que tu provoques. Enfin, tu as peut-être d’autres rendez-vous… Parce qu’on est un arrêt dans ta journée, non ? Enfin moi. Parce que c’est avec Eden que t’es arrivé. J’en sais trop rien. Je suis perdue. Au point de ne pas toucher à ma crêpe, au point de ne pas quitter ton regard et la crapule entre nous en profite pour chiper ma crêpe. Ch’est bon la fwambwoise. Je baisse les yeux et ouvre grande la bouche. Ma crêpe ! Crapule !! Et je fonce sur sa joue, la parsemant de baisers, son rire remplissant la pièce. Un clown, une boule d’énergie toujours là pour détendre l’atmosphère. Il sait y faire du haut de ses un ans et demi, c’est fou…

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Mar 1 Fév - 17:42

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@Daniella Walton-Rossi

Va bientôt venir le moment de te dire au revoir, ou pire peut-être, Adieu. Je n'aime pas ce terme, je l'entends en deux mots 'A Dieu'. Comme si on remettait au ciel la chance de se revoir. Je préfère dire 'A nous'. Si un jour, nos routes se recroisent c'est que l'un de nous deux l'aura décidé. Anous, c'est notre adieu, celui qui prouve que secrètement on veut se retrouver; et aucune divinité n'y pourra rien changer. Je vais devoir repartir à ma vie sans toi, jouer à l'homme qui va bien. Tu sais pourquoi je ne veux plus dire un mot sur ce qui ne va pas? Sur mon monde qui s'écroule pierre par pierre? Parce que certains sont incapables d'avoir ne serait-ce qu'un brin d'empathie. On va me dire que ce n'est rien, qu'il y a plus grave dans la vie. Ils vont m'enlever toute légitimité dans mon malheur, mes ressentis, mes émotions. Je leur souhaite d'être désemparés, qu'ils comprennent ce que ça fait de perdre l'amour de sa vie. De devoir le regarder et assumer l'entière responsabilité de ce résultat final. Mes yeux parcourent ton visage dans une mouvance nerveuse pour ne pas avoir à voir ta beauté, ils s'arrêtent malgré moi et suivent tes sens... Je veux être aveugle, à cet instant je le veux. Cet éclair dans ma pupille te dévore, même si c'est ton dos que tu m'offres. Je m'en contente, de ce que corps que j'aime tout autant que je le hais de ne plus jamais se coller au mien. Ton sursaut ne m'échappe pas, ni ton geste du pouce mais le petit prince attire mon attention pour terminer de rouler la crêpe soigneusement préparée pour son humain préféré. Tu nous rejoins, rapidement sur ta chaise alors que mon corps reste dressé, prêt à vous laisser. Tu échanges avec Eden, me donnant l'impression de tenter le tout pour le tout pour me faire rester, mais il n'est pas dupe, il le sait lui aussi que ce n'est pas réellement un souhait. "Je sais... " Que tu ne le fais pas vraiment mais que tu as besoin de me voir dégager. Tout comme lui, il a besoin de faire le clown pour que cette ambiance se voit changer. Cette image me réchauffe le coeur autant qu'il peut le briser. Et pendant votre bataille je vois ton pansement qui ne peut empêcher ce rire de s'échapper. Je pourrais te taquiner, te dire que tu devrais aller en réunion avec... Mais non. "Allez grand gourmand.. Parrain s'en va." Mais je me tourne vers toi avant pour t'expliquer que "Je vais passer au bureau. Une visite surprise pour voir si tout roule." Surtout pour surprendre et voir comment c'est quand on attend pas le grand patron dans l'établissement. Passer mes nerfs sur ces pauvres gens au moindre faux pas. Tu vas le deviner, parce que tu agis ainsi aussi. "Et je rentrerais sur Boston dans la soirée... Prévenir Will que tu vas le tuer." Pour ce plan, pour ne pas avoir prit le temps de te prévenir. Si il l'avait fait, c'est moi qui deviendrait le meurtrier. J'ignore qui il craint le plus, quasiment prêt a parier que nous sommes sur un pied d'égalité. Mon buste se penche pour déposer un baiser sur sa joue, puis sur sa bouche à la saveur framboise. "Sois sage avec Marraine. Enfin, tu peux l'embêter quand même un peu." La moue souriante et le clin d'oeil complice avec cet être que j'aime par dessus tout. Je me redresse pour m'avancer vers toi après t'avoir contourné, hésitant sur ma façon de te dire au revoir. Une main sur ton épaule, je me décidé à déposer un baiser sur le sommet de ton crâne. "Merci pour le goûter." Sincèrement. Je vais chercher ma veste, saluant Max au passage d'un signe de main pour éviter de me faire croquer. "Soignes bien ta brûlure." Ma façon de te dire que je m'inquiète pour toi. Le vêtement enfilé, je remarque que je traine un peu des pieds. "Bisous pahouain" Son habile qui envoie ce qu'il vient de citer. Je le réceptionne d'un mime, avant de le coller à ma poitrine, sur mon organe bien trop torturé. "Bisous mon ange,... A bientôt Daniella." J'espère, j'y crois. Les jambes lourdes qui m'avance jusqu'à cette porte. Un dernier coup d'oeil, et je sors de chez toi.

EXORDIUM.

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Mar 1 Fév - 18:30
Assise aux côtés d’Eden, je n’arrive pas à te quitter du regard. Je ne peux pas l’expliquer. Il y a bien trop de choses que je n’arrive pas à expliquer quand elles viennent de toi. Je ne devrais pas. Vraiment. Il faudrait que je me recentre, que je retrouve cette force, cette consistance et cette droiture que j’ai normalement. T’es mon plus beau rayon de soleil mais aussi le salop qui m’a crevé les yeux et a rendu la vision du soleil si difficile. C’est fou. Je ne pensais vraiment pas vivre une telle chose un jour mais c’est ainsi. Et si je pensais pouvoir tempérer ton envie de déguerpir, je me rends bien compte que j’ai pitoyablement échoué. Un sourire dans ta direction, je souffle Oh, je connais ça. J’espère que les souris ne dansent pas… Parce qu’elles vont se faire décapiter et ce ne sera pas beau à voir. Toi comme moi, on a aussi ce point en commun ; cette volonté de tout contrôler et de ne vouloir que le meilleur. Après tout, nos entreprises sont nos bébés alors pourquoi ne pas vouloir que le meilleur ? Bonne question, n’est-ce pas ? Eh ! Je ronchonne, rapidement ramené sur terre quand tu l’autorises à me taquiner un peu. Non mais je rêve. Nous n’avons vraiment pas les mêmes discours toi et moi. Alors que je l’interdis de vous faire tourner en bourrique, toi tu l’encourages. Comme les glaces et le rapport au sucre en général. Eden est d’ailleurs à sa quatrième crêpe et je crois bien que ça va se terminer ici même. Je te regarde me rejoindre et quand tes lèvres s’arrêtent sur mon crâne, je crois que je me décompose. Je n’attendais pas à ce que tu embrasses mes lèvres, ma nuque, ma poitrine ou même ma main mais mes cheveux… Perdue. Perplexe. Torturée. De rien. Que je souffle, rajoutant rapidement ​​Eden va s’en charger. Et il a l’air carrément fan de l’idée. Mes yeux te regardent quitter la salle à manger pour le salon ouvert. Je te vois enfiler ton manteau et je… Je me lève rapidement et fais des rapides vers toi. Mon coeur me dit de le faire pendant que mon cerveau hurle ‘abord mission’. Je ne sais pas ce que je fais mais je le fais. Ma main sur ton avant-bras, je souffle “J’ai envie que tu restes. J’ai envie de créer de nouveaux souvenirs avec toi”. J’ai envie de tellement de choses. Et alors que j’attends ta réponse… ta voix retentit. Je bats des cils. Je suis toujours assise dans ma chaise et toi, tu as la main sur la poignée de la porte. Bonne fin de journée Wesley. Ton prénom est prononcé comme la plus belle chose qui ait pu quitter mes lèvres. Je te regarde fermer la porte blanche et Eden me rappelle à la réalité. Une crêpe pour moi et on file se laver les mains et jouer tous les deux. If you tell me you're leaving, I'll make it easy, It'll be okay. And if we can't stop the bleeding, We don't have to fix it, we don't have to stay. I will love you either way.

rp terminé.

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