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lizian - you had the chance to walk away but you followed me in

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Ven 24 Déc - 23:16
Sa chemise dont il passe un doigt dans le col pour défaire cette sensation d'étouffement, Adrian se regarde une nouvelle fois dans le miroir, sous l'oeil bienveillant de Clare qui lui dit que ça va, qu'il est bien habillé. Il est peut-être bien habillé mais il n'empêche que ce réveillon est l'un des plus stressants qu'il lui a été donné de vivre depuis longtemps. Il n'a jamais eu de relations assez sérieuse pour rencontrer la famille de sa (ses) petites amies. Et Elizabeth, même s'il y a eu des ratés, c'est bien la première fois qu'il va rencontrer toute sa famille. Ses frères qu'il n'apprécie pas franchement au vue de ce qu'il entend souvent, et puis sa mère surtout. C'est sûrement celle qu'il redoute le plus, le barista. Parce que lui, il est orphelin maintenant, et il n'aura personne à qui présenter Elizabeth, mis à part Clare et ça, c'est déjà fait. Mais si la mère de la brune ne l'apprécie pas, il y a fort à parier que leur histoire ne dure pas longtemps et pourtant, Adrian a envie que ça dure. Éternellement. Si cela est possible, bien évidemment. Quand l'Uber vient le chercher, il récupère le sac que contient tout les cadeaux -une corvée, qu'on se le dise- et il se met en route, prévenant Elizabeth qu'il va arriver incessamment sous peu. Une main qu'il passe dans ses cheveux puis dans sa barbe toute fraîche taillée au barbier, il sort de la voiture une bonne trentaine de minutes après pour apercevoir Elizabeth, son sourire s'éternise sur les lèvres et il dépose un baiser chaste sur ses lèvres avant de lui murmurer un « Sublime cette robe. » Il récupère le sac avec les multiples cadeaux avant de lui tendre le bras « Tu penses que je vais subir un interrogatoire ? Ou ton père va les avoir briefé sur tout ce qu'il sait et je vais être tranquille ? J'ai pris des fleurs pour ta mère, une étole aussi. Et un bon whisky pour ton père. » Il avait pour but de garder les cadeaux secrets mais il avait comme besoin de son approbation. Au pire, il les donnerait à un sans domicile fixe ou même au gardien de l'immeuble, ce ne serait pas perdu, mais ce serait dommage d'arriver les mains vides.

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Mar 28 Déc - 22:38
Les californiens ont tous débarqué à New York il y a quelques jours de cela et se sont tous installés dans mon appartement. Allez savoir pourquoi, le plan initial était de fêter Noël en Californie, dans la maison où j’ai grandi, et tout a changé à la dernière minute. Probablement une envie de ma mère qui s’est récemment décidé à reprendre contact avec sa famille. Je n’ai pas trop posé de questions, complètement épuisée de ma saison de Formule Un et me préparant déjà mentalement à la prochaine. Les week-ends me semblent encore plus longs que cette année et je n’en suis que peu heureuse. Si 2021 est passé plutôt vite, c’est bien parce que ma relation avec Adrian renaissait doucement alors, à chaque moment de disponible - et cela plusieurs fois par mois - je revenais sur New York. Mais là, avec trois fois trois semaines de courses d’affilés, les préparations, le trajet et tout ce qui va avec, je stresse que notre couple prenne un coup. J’essaye de ne pas me concentrer là dessus et me prépare pour ce Noël en famille. Mes frères ont été mis au parfum. Un mot de travers et c’est ma main qui vient s’écraser dans leurs sales tronches de banquiers. C’est d’ailleurs la discussion que j’ai avec eux au moment où Adrian m’envoie un message pour me dire qu’il est en chemin. Et mes yeux sombres, mon doigt pointé dans leur direction, je lance N’oubliez jamais qui est la préférée de Papa. Si vous le faites se sentir mal à l’aise, je fais de votre vie un enfer et ce, jusqu’à ce que vous alliez croupir en Enfer. Je suis sérieuse, bien que l’on pourrait croire que mes menaces sont vaines. Vous êtes peut-être mes seuls deux grands frères et vous savez que je tiens à ma famille mais je vous renierai sans soucis ! Et là, ils savent que je ne rigole pas. J’ai accepté leurs nombreuses conneries, je les ai couvert un bon nombre de fois mais ça, je ne l’accepterai pas. Adrian est mon petit-ami et notre relation est sérieuse. Je veux que cela continue ainsi et si je ne peux pas mettre de pression sur ma mère, je peux le faire avec mes frères. Je quitte rapidement le salon et me retrouve dans ma chambre où je quitte ma robe en laine toute abîmée pour une jolie robe de créateur. Une paire de talons aux pieds, j’ajoute du rouge sur mes lèvres et ne touche à rien d’autre sur mon maquillage. Un coup d’oeil sur l’horloge, je descends rapidement accueillir Adrian en bas de l’immeuble et embrasse ses lèvres dès qu’il est devant moi. Merci… Que je souffle, sentant mes joues rougir. C’est ta soeur qui t’a fait ta tenue ? J’adore la coupe et la couleur. Que je dis rapidement, attrapant son bras, l’écoutant presque me confier ses craintes et ses peurs. Je le trouve beaucoup trop mignon et j’aimerais le rassurer purement et simplement en lui disant que je leur ai fait peur comme jamais ! Mais je ne sais pas comment il le prendrait. Je ne veux pas qu’il pense qu’ils l’apprécient parce que leur petite soeur les a forcé à le faire. Je pense que mon père leur a dit. Et si c’est difficile pour toi, tu me dis, d’accord ? Parce que je les connais, les Haas. Je ne mets pas cher de leur état en fin de soirée. Mes belles soeurs se chargeront de les tuer s’ils sont chiants. Et moi aussi. Mais pas tout de suite. Eh bien, ils sont gâtés ! Ils vont adorer. De jolies cadeaux qui viennent du fond du coeur, je le sais. T’es prêt à rencontrer l’autre partie de la famille Haas ? Mon index sur le bouton de l’ascenseur, les portes s’ouvrent et nous pénétrons rapidement dedans. Si t’as peur de quelque chose, dis le moi tout de suite que je puisse te rassurer. Un sourire rassurant sur le visage, je le regarde et glisse ma main dans la sienne. Je veux que tout se passe bien pour lui. Tout ce qui compte pour moi aujourd’hui c’est qu’Adrian se sente bien dans ma famille.

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Mer 29 Déc - 18:20
Les fêtes de fin d’année n’étaient pas synonyme de bonheur et d’allégresse aux yeux du barista, il n’avait jamais apprécié ses fêtes, depuis son plus jeune âge. C’était aux alentours de Noel que sa mère lui avait présenté son beau-père alors qu’il n’avait que sept ans, laissant un goût âcre dans l’esprit du jeune Dawkins, et il n’avait jamais tellement apprécié de devoir fêter Noël avec celui qu’il ne considérait absolument pas comme son père. Puis les Noels avaient été tristes quand sa mère était à l’hôpital et c’était encore pire après. Le centre, la désintoxication, rien ne pouvait lui ramener sa mère et rien n’avait réussi à lui faire aimer la magie de Noël. Mais il faisait un effort pour Liz, parce qu’il savait qu’elle appréciait ces fêtes, c’était déjà le cas avant, mais il avait toujours eu une certaine réticence à faire le réveillon, parce qu’il ne voulait pas casser l’ambiance ni même paraître pour l’aigri de service, ce qu’il était tout de même un peu qu’on se le dise. Mais c’était un Noël spécial aujourd’hui, Adrian avait accepté de rencontrer le reste de la famille Haas et il était plutôt heureux de revoir le père de la femme qui partageait sa vie parce qu’il avait été sympathique avec lui, bien qu’un peu bourru aux premiers abords mais Adrian avait apprécié de voir que sa fille était la prunelle de ses yeux et Adrian espérait bien lui faire honneur en choyant et en aimant Elizabeth du mieux qu’il le pouvait. La jambe qui tressautait de stress dans le Uber toute angoisse et anxiété disparaissait à la vue de la brune qui partageait sa vie, parce qu’elle avait un pouvoir apaisant sur son esprit et que des images insidieuses se glissait dans sa tête quant à l’après réveillon et quand il aurait le plaisir de lui retirer cette robe (on ne le refera plus maintenant) Il opine du chef à la question de sa douce et répond avec fierté « Oui ! J’ai été son cobaye et je n’en suis pas peu fier » explique t’il en avançant vers l’immeuble. « ça devrait aller, j’ai eu une réunion hier. » Encore des réunions auquel il ne prend même plus de plaisir à participer mais qui le conforte dans l’idée de rester sobre et de ne plus décevoir personne. « J’espère, je ne savais pas quoi prendre à ton père mais il m’a semblé que c’était un amateur de bonne bouteille alors j’espère ne pas faire chou blanc. » Il rit un peu à sa question et se colle à elle, pour humer son odeur, pour se donner du courage, une main baladeuse qui glisse le long de sa taille avant d’embrasser sa nuque puis dans son cou avant de se reculer quand les portes s’ouvrent et il s’arrête en la regardant « Je suis prêt et je n’ai peur de rien » Enfin si, mais il ne le dira pas à haute voix, le prononcer serait donner de l’importance à la peur et Adrian n’en a pas envie. Il souffle un bon coup et se rend dans le salon en compagnie d’Elizabeth, un sourire sincère sur les lèvres alors qu’il se rapproche instinctivement de Gen pour lui serrer la main « Gen, quel plaisir de vous revoir ! madame Haas » il serre la main de la mère de Liz (sa belle mère !) et salue les frères de la brune « Adrian Dawkins. enchanté. » Des poignées de mains et il retrouve sa place auprès d’Elizabeth, avec l’impression d’avoir été jeté dans la fosse aux lions, il embrasse la tempe de la brune et il ne cesse de sourire et passe une main dans ses cheveux, que le spectacle commence.

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Ven 31 Déc - 16:04
Les fêtes de fin d’années sont l’un de mes moments préférés puisque c’est plus ou moins le seul moment où je n’ai pas besoin de quitter mes proches pour aller courir à l’autre bout du monde. J’aime ce que je fais, que l’on ne se méprenne pas, mais je n’ai pas passé beaucoup d’été avec ma famille en Californie une fois que j’ai réussi à entrer en Formule 4 puis 3. Il fallait faire un choix : se la couler douce ou se démener pour prouver que j’étais la meilleure et que je pouvais y arriver. Je ne regrette rien, c’est sur, mais depuis que je suis une adulte, Noël et Nouvel An sont synonymes de retrouvailles en famille, de fêtes mais aussi une manière de finir une année et d’en commencer une nouvelle au point de vue de ma carrière. Lorsque minuit sonnera la semaine prochaine, je ne serai plus 2021 Liz mais bien 2022 Liz. Une espèce d’upgrade que j’aime avoir tous les ans. En tout cas, aujourd’hui, c’est aussi un moment important parce qu’Adrian va rencontrer le reste de ma famille et cela me tient à coeur. Nous ne l’avions pas fait à l’époque mais aujourd’hui si. Cela montre bien l’importance du jeune homme dans ma vie mais aussi - voire surtout - que j’ai hâte de construire ma vie avec Adrian. À l’époque, ce n’était pas autant le cas, ma carrière dans le viseur mais là… Et quand je le vois sortir du taxi, je ne peux m’empêcher de sourire largement et de le retrouver physiquement. Une étreinte, un baiser, un geste pour lui, pour lui assurer que tout va bien se passer parce que j’ai la foi. Rien que ça. Eh bien, je vais finir par lui demander de me faire mes robes quand j’aurais des galas. Que je souffle en prenant conscience que ma belle-soeur est bien plus talentueuse que je ne voudrais le penser. Broadway, c’est une mode bien particulière mais force est de constater qu’elle sait faire des choses bien plus classique et j’en suis toute stupéfaite. Et fière aussi, je ne peux pas le nier. Un sourire sur le visage, je regarde Adrian et souffle Tu ne vas pas faire chou blanc, ne t’inquiète donc pas. Et tu as très bien compris qui était mon père. Ce qui me réchauffe le coeur. C’est sur que s’il lui avait apporté des chocolats vegan ou une boite de gâteaux aux amandes, ça ne serait pas passé de la même façon. Mais là, tout irait bien et il a mon père de son côté de toute façon alors partant de là, ça devrait le faire ! Sourire aux lèvres, les siennes sur ma peau, je ne peux qu’apprécier ce moment. Et c’est pour ça que je t’aime. Que je dis rapidement, déposant mes lèvres sur les siennes. Je sens très bien son stress et chacun de ses muscles est tendu mais je ne relève rien. Ça ne sert à rien de mettre l’accent là dessus. Et lorsque l’on arrive dans le salon, c’est un comme si nous étions à l’école ou à l’Amérique a un incroyable talent, mon petit ami étant l’attraction à juger par cette lignée de juges. Mon père réagit comme à son habitude, une poignée de mains et une légère accolade. Ma mère est un peu plus distante et mes frères se contentent de lui serrer la main. Le grand nigaud là c’est James. Et le plus petit c’est Jack. Que je souffle rapidement, resserrant mon étreinte. Si tu crois que j’aurais du m’appeler Jeanne mais que ma mère à refuser, tu as raison. Les prénoms masculins de la famille ont la même base sonore. Ma mère et moi, on a rien à voir avec eux. Et voici Kate - ma main se tend vers la femme de James, enceinte de quelques mois. Et Nicole. La petite dernière, un peu nunuche, que je ne supporte pas. Mais il parait qu’elle rend Jack heureux et que c’est le plus important. Quelques secondes passent et je ne peux m’empêcher de souffler Bref, c’est super embarrassant là. J’ai l’impression d’être un animal dans un zoo. J’en ris mais c’est plus forcé qu’autre chose. Qu’est-ce que tu veux boire ? Que je demande à Adrian, en ignorant le reste de ma famille. Viens, on va voir ce que ma mère a préparé pour le repas. Et je l’embarque vers la cuisine alors que le reste de la famille se disperse. Ils vont faire un petit sommet pour discuter de ce moment mais sans la cheffe puisque ma mère est rapidement avec nous dans la cuisine. Ma fille est beaucoup plus souriante et lumineuse quand vous êtes là Adrian, ça fait plaisir à voir. Et je crois que juste grâce à ça, elle l’a adopté.

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Dim 9 Jan - 11:41
Il aurait voulu refusé Adrian, il aurait voulu faire comme tout les ans, une pizza (sans la bière) et un film à la con avant d’aller dormir. Et Merry Christmas. Mais cette année c’était différent sur tout les points de vue, il allait rencontrer la famille d’Elizabeth et peut-être que ça changerait tout. Même s’il se doutait que Liz ne les laisserait pas interférer dans ses choix, il avait besoin d’être rassuré comme le gamin apeuré qu’il semblait être même s’il faisait semblant que tout allait bien. C’était un peu la cacophonie dans son esprit et il était bien heureux que Liz soit là pour l’apaiser. Il ne peut s’empêcher de sourire en coin et la regarde « Alors il faut croire que mon pouvoir d’analyse a bien marché sur ton père en effet» Il n’était sûrement pas du genre à manger des graines alors il avait prit sur lui, avait franchi les portes de l’épicerie et c’est les mains tremblantes qu’il s’était saisi de la bouteille de whisky avant de la ranger bien précieusement dans une boîte cadenassée pour ne pas être tenté. Ses mots lui font du bien, et il les garde dans un creux de son esprit si jamais la soirée ne se passe pas comme prévu, et il les regarde tous, dans leurs costumes guindés tout en continuant de sourire, serrant les mains des personnes concernées quand Liz les énumère, et il ne peut s’empêcher de rétorquer « Elizabeth c’est bien, et puis il y a les diminutifs, c’est plus rapide à dire, Jeanne ça n’a pas vocation de surnom » s’autorise t’il à répondre avant de regarder Gene « No offense Gene» parce qu’il n’a pas envie de passer du côté obscur de la force avec le père de Liz ce n’était pas franchement le moment. « Félicitation ! » prononce t-il comme s’il était un poisson dans l’eau alors que ce n’est pas le cas du tout mais il s’en accommode bien. Une main qu’il dépose sur la taille de Liz quand les présentations sont finies, il attend de longues secondes avant qu’elle ne prenne la parole ce qui est plutôt rassurant pour le barista qui ne se voyait pas du tout meubler la conversation, au vue des premières impressions qu’il a des frères de sa petite amie, il ne va pas leur faire la conversation et certainement pas parler de lui de façon spontanée. Après tout, ce n’est pas lui qui a dit à Liz qu’il était là pour son argent. Il a toujours ça dans le coin de la tête Adrian et dommage (fromage) il est rancunier. « Hum, ce que tu as ? » pas besoin d’étaler ses problèmes d’alcoolisme devant des types qui seraient capable de faire une vendetta ou de trouver à redire, alors il ne préfère pas en parler sur le moment. Il attrape la main de Liz avant de la suivre en cuisine et déjà, son estomac commence à faire des upside down suite à la bonne odeur qui se dégage de la cuisine, il allait même s’autoriser un baiser clandestin mais la mère de Liz qui arrive la coupe dans son élan et ça lui fait plaisir d’entendre ces mots « Merci c’est gentil, j’espère en tout cas, que je la rendrais heureux éternellement. » Une promesse silencieuse faites à Liz qu’elle devrait sûrement le supporter jusqu’a ce que ce soit un vieux croûton desséché. « Est-ce que je peux vous proposer mon aide ? » demande Adrian le plus sincèrement du monde avant de se rendre compte qu’il a peut-être faire une boulette « Sans vouloir vous offenser, bien sûr ! » Parce que parfois, les cuisiniers n’aiment pas qu’on les aide, alors il n’avait pas envie de perdre des points suite à cela. Puis il se tourne vers Liz et il lui demande « Tu penses que je pourrais voir ton père seul à un moment ? »

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Mar 18 Jan - 16:51
Je suis heureuse qu’Adrian ait accepté de venir fêter Noël avec la totalité du clan Haas. Je n’ai aucun doute que cela aurait été plus facile de faire les présentations - avec mes frères et ma mère - autour d’un repas tout simple un dimanche mais cette soirée est tout simplement le moment parfait pour le faire. De toute façon, avec ma famille, il vaut mieux arracher le pansement. Mes frères m’auraient cassé les pieds pour le rencontrer avant de retourner en Californie et je crois que ma mère attend ce moment avec impatience. Elle ne m’a jamais rien dit mais je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle jalouse mon père sur ce point. Après tout, c’est elle qui a passé une sacré partie de son temps en Europe avec moi, à me remonter le moral quand je perdais une course de karting mais là dessus, je n’ai pas pris le temps de lui présenter celui qui partage ma vie pour le seconde fois déjà. Mais cette fois, c’est la bonne et je le sais. Il y a ce quelque chose qui se passe dans mon corps qui me fait comprendre que tout va bien aller et j’en suis heureuse. Ma main dans la sienne, des mots qui se veulent motivants et puis, j’ai tellement confiance en lui. Tout va bien se dérouler, le contraire ne peut pas arriver. Les présentations sont rapidement faites, je ne peux m’empêcher de sourire à la remarque d’Adrian et me demande s’il sait que mon père ne s’appelle pas Gene mais bien Eugene. Personne ne l’appelle comme ça et avant mes huit ans, j’étais persuadée qu’il s’appelait Gene. Quelle surprise quand j’ai appris l’inverse ! N’appréciant pas cette drôle d’ambiance, j’alpague mon petit ami et dis On a de tout, ma mère a même fait du lait de poule sans alcool histoire d’être festif. Je lui souris avant de me pencher vers lui et de dire Si t’aimes pas, dis le moi. Je trouve ça dégueulasse… Mes frères adorent et je sais qu’ils vont mettre la dose d’alcool dedans. Peut-être même que c’est pour ça qu’ils en boivent, noyer cette odeur à vomir dans le rhum. Je me penche pour l’embrasser et ma mère débarque. Réflexion digne d’une maman, je ne peux m’empêcher de rougir légèrement. Je sais qu’elle ne veut que le meilleur pour moi alors ça me touche. Si mes frères venaient à faire une telle remarque, je pourrais bien en douter mais elle… C’est différent. Ma main dans la sienne, j’embrasse sa joue et souffle au creux de son oreille - alors que ma mère ouvre le four - J’aime beaucoup les compliments mais même sans ça tu pourras me déshabiller ce soir. J’en glousse, comme une idiote et je me demande même si l’aide qu’il propose n’est pas là pour qu’il puisse m’échapper ! Oh non, c’est très gentil Adrian mais j’ai deux grands garçons, ils vont pouvoir venir m’aider. Et ce sont les prénoms de mes aînés qui retentissent rapidement dans la cuisine. J’ouvre le frigo et me sors une boisson gazeuse - probablement pleine de sucre - mais sans alcool. Sa question m’interpelle et je souffle Oui bien sûr, pourquoi ? Curieuse, voilà ce que je suis. J’embrasse ses lèvres derrière la porte grande ouverte du frigo et dis Je sais que c’est difficile mais fais comme chez toi chéri. Si tu veux parler avec mes frères, mon père, vas les voir, discutes avec eux. Tu fais parti de la famille. Je sais bien qu’il n’en a plus - hormis sa soeur - de son côté et je lui ouvre les portes de la mienne, aucun soucis là dessus. Bienvenue chez les Haas. But don’t look at my ass. En tout cas, je n’ai aucun doute qu’il sera accepté par tout le monde. Mes frères feront peut-être des manières, comme le grand dadet qui dit On sort du frigo les amoureux ! Et en guise de réponse, mon majeur se lève. C’est l’amour vache. Mais on s’aime.

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Dim 13 Fév - 21:26
Adrian avait cette appréhension, celle où les frères de Liz, sa mère même ne l'appréciait pas et cela influait sur ce que pensait la jeune femme. Au fond c'était complètement idiot parce qu'elle pouvait faire ses propres choix, mais il y avait les casseroles, celles qu'on traîne, celle qu'on cache pour ne pas les imposer. Pour ne pas être le boulet que l'on fait supporter. Adrian n'avait pas envie d'être le rabat-joie dans l'histoire, il n'avait pas envie d'être celui qui fait de la peine, il n'est pas là pour les regards de pitié, pas là pour qu'on le brosse dans le sens du poil, qu'on lui dise que ça ira. Bien évidemment que ça ira, un jour, deux jours, puis des fois on faiblit et si on est mal entouré, on replonge dans la spirale infernale, on recommence encore et encore à se battre pour se sauver, à vaincre les démons qui ne cessent de danser. Adrian haussait les épaules et fit une moue peu décidé « Je vais prendre ça, je n'ai jamais goûté. Même mon beau-père ne faisait pas des trucs aussi fancy. » expliqua t-il en riant un peu. Il n'avait jamais goûter le lait de poule et comme il ne voulait pas mourir idiot, il allait le faire, sans vraiment savoir à quoi il devait s'attendre. Le barista ne put s'empêcher de sourire quand il entendit la remarque de la mère de Liz et il regardait Liz avec un sourire en coin qui voulait tout dire, et il était presque déçu que la mère de la brune refuse son aide, ça aurait pu diminuer le stress qu'il commençait à ressentir mais il ne s'en préoccupait guère, prolongeant le baiser que lui offrait Elizabeth. « J'ai un truc à lui demander, pour la saison prochaine. » C'est étrange la sensation qui le prend quand elle lui dit qu'il est le bienvenu, il a du mal, à trouver a place quelque part Adrian, toujours l'impression de gêner, toujours l'impression d'être de trop dans cette vie qui ne lui a pas fait de cadeaux. Il sourit et s'approche pour déposer ses lèvres sur celles de Liz mais est interrompu par l'une des frères ce qui le fait rire, avant qu'il ne se recule pour fermer la porte, les mains en l'air « Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi. » se défend t-il, l'air amusé, il embrasse Liz sur le front avant de lui murmurer un « Je reviens. » et attrape son lait de poule pour aller s'éclipser avec Eugene le temps d'un instant, et quand il revint dans le salon, il tenait toujours son verre dans la main mais un sourire s'était ajouté sur ses lèvres, il se rapprochait de Liz et passait un bras autour de sa taille, avant d'embrasser sa tempe, s'imprégnant des différentes conversations et se reculant un peu de la brune pour ne pas passer pour un perdu qui s'accroche à sa bouée de sauvetage. Il refusa poliment l'ajout de rhum dans le lait de poule et ne pouvait s'empêcher de trouver cela dégueulasse mais ne fit aucune remarque ni même aucune grimace pour ne pas vexer la maîtresse de maison. Quand l'un des deux frères -dont il ne se souvenait plus le nom- lui demanda ce qu'il faisait dans la vie et où il vivait, Adrian déposa son verre sur la petite table « Je vis aux crochets d'Elizabeth, elle ne vous l'a pas dit ? » demande t-il, amusé, un coup d'oeil qu'il jette à Eli avant de reprendre plus sérieusement « Non, je suis manager dans un café sur la 8ème avenue, le Think Coffee. Mon patron va sûrement voir pour que je commence à gérer plus d'un endroit puisqu'il est propriétaire de plusieurs enseignes, mais il faut que je m'adapte. Ce qui n'est pas bien difficile. Et je ne vis pas dans le coin, j'habite dans le Bronx, dans un immeuble avec ma soeur qui est revenue de Londres il n'y a pas longtemps. Elle est comédienne à Broadway. Si ça vous dit, je peux vous avoir des places pour des shows, je pense. Je ne veux pas m'avancer. » Et il jetta un nouveau coup d'oeil à Eli, comme pour se donner du courage. Comme pour se dire que oui, il était capable d'y arriver sans avoir envie de leur casser le nez, ou plutôt de leur faire avaler leur air suffisant.

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Mer 16 Fév - 19:16
Je ne sais pas si mes frères ont ressenti la même pression que moi à l’idée de présenter quelqu’un à toute la famille. Pour être honnête, je ne pense pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces deux là sont toujours soutenus et que je n’ai jamais vraiment été là pour juger qui que ce soit ou bien même quoi que ce soit. Je ne saurais même plus dire si je n’ai pas rencontré mes belles sœurs en visio parce que les courses étaient en Europe et que je n’avais jamais le temps de rentrer - ou ne prenais plutôt jamais le temps de rentrer. Je ne les connais pas vraiment, pas autant que ma mère et mon père c’est sûr, mais je les apprécie un peu plus de les voir cerner et calmer mes frères. Je ne voudrais pas que ça dérape avec Adrian. Il ne mérite pas cela et c’est avec lui que je veux passer le restant de mes jours. Alors, je veux qu’il se sente bien ici. Pas forcément ici de manière physique - après tout, c’est mon appartement que ma famille squatte - mais bien ici avec ma famille. Bienvenue chez les Haas, on aime beaucoup les trucs fancy. Que je lance en souriant, embrassant rapidement ses lèvres avant de me mettre à servir mon petit-ami. Je crois que le fait d’être introduit à chaque membre de la famille de manière graduelle l’aide réellement et c’est tout ce qu’il me faut. Ma main dans la sienne, mes lèvres contre les siennes, c’est tout ce que je souhaite pour ces fêtes de fin d’années. On peut même oublier les cadeaux, les effusions de joie, d’amour et de félicité. Tout ce que je veux, c’est que ce soir se passe bien et il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas le cas. Une remarque un peu bidon de mon frère, un baiser sur le front et voilà qu’Adrian disparaît de mon champ de vision. J’en profite pour fusiller du regard l’idiot qui vient de nous interrompre et souffle T’en manques jamais une toi, t’es insupportable depuis que t’es venu au monde ! Et comme les gamins un peu turbulents que nous étions, nous voilà à se chamailler et moi, je me retrouve à littéralement sauter sur le dos de mon frère. Ma mère soupire, les filles ne prennent même pas la peine de dire quoi que ce soit et ce n’est que lorsque notre père revient dans la pièce - la patriarche, après tout - que nous décidons de nous calmer. L’américain rapidement près de moi, je souris et me blottis contre lui quand la conversation démarre à nouveau. Ce n’est pas forcé, on essaye tous de trouver notre place et avec la banalité des conversations, vient celles des questions un peu plus personnelles. Tant que tout reste respectueux, pourquoi pas… Mais face à la réponse d’Adrian, je remercie le bon dieu de ne pas avoir été en train de boire mon lait de poule parce que j’aurais tout recraché et par le nez ! Je tousse difficilement, morte de rire et vois bien le regard de mon petit ami. Mes frères, quant à eux, sont presque choqués. Et alors que l’un d’eux ouvre la bouche, mon père lève la main comme pour les empêcher de dire quoi que ce soit. Il le connaît, mon Adrian. C’est un sourire attendri que j’offre à mon père, ne l’ayant jamais trop vu prendre ma défense ou celle de quelque chose - ou quelqu’un - que j’aime. Il m’a toujours poussé vers mieux, vers le dépassement de soi alors là, forcément, ça me touche… Surprise d’apprendre que la gestion de plusieurs locaux est en discussion, je n’en suis pas moins heureuse et fière. Et pour se montrer, ma main sert doucement la sienne. Il ne m’en a pas parlé de cela et je n’en suis pas offusquée, loin de là même. Clare est merveilleuse en plus. Elle joue Cosette et ce rôle lui va à merveilles. Ce n’est pas tous les jours faciles de me retrouver face à des cheveux blonds dans la salle de bain ni même à ne plus pouvoir me balader nue dans les locaux de l’appartement de mon petit-ami mais j’aime apprendre à la connaître pendant ces quelques mois de break. Maman, tu veux pas nous rejoindre un peu ? Que je souffle en tendant le cou vers la cuisine. Comment tu peux apprendre à connaître ton beau-fils si t’es perchée derrière tes fourneaux. D’un coup d’oeil, mon père invite mes frères à aller chercher la maitresse de maison afin que nous puissions officiellement levé nos verres à cette soirée. Le patriarche prend la parole et dit Adrian, bienvenue officiellement chez les Haas. N’hésites pas à répondre à mes fils comme tu le ferais avec n’importe qui. Ils feront tout pour protéger et enquiquiner leur soeur mais ils l’aiment plus que tous. J’en lève les yeux au ciel, réponse visuel de ce ‘ouai ouai c’est ça’ que je retiens et le laisse continuer. Elizabeth a l’air vraiment heureuse avec toi et c’est tout ce que je veux pour elle. Et un homme qui comprend son métier aussi, ce qui semble être ton cas. Félicitations pour la promotion à venir. Et alors qu’il fait le tour de toutes les personnes présentes, je souffle à l’oreille d’Adrian Le meilleur pour la fin. Je lui adresse un clin d'œil et les mots qui me sont adressés sont courts. Bon, et c’est pour quand le titre de championne ? Les rires éclatent, les verres sont levés et tintent rapidement les uns contre les autres. Et moi, qui suis toujours celle qui a les plus beaux mots, n'en ai reçu presque aucun. Je n’en suis pas triste mais presque déstabilisée. Je ne suis plus la préférée de mon papa… Qu’est-ce que tu lui as dis ? Faussement colérique, je le regarde droit dans les yeux; voilà savoir ce qu’il se passe. Ça se trouve il n’y a rien, mon père voulait juste se jouer de moi et il a réussi.

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Dim 20 Fév - 19:02

Plus la soirée passe, plus Adrian sent une boule de stress qui gonfle dans sa gorge, il ne sait pas si c’est le fait qu’il va devoir passer une soirée à débattre avec lui même quand au fait qu’il ne devra pas craquer et donc, ne pas boire d’alcool, ou si c’est parce qu’il a l’impression d’être jeté dans la fosse aux lions, et d’être constamment décrypté, un pas de travers et il est jeté par la fenêtre, ou à travers the moon door et il ne s’en sortira pas vivant. Il n’en sait rien mais au moins, ce qu’il sait c’est qu’Elizabeth est là, près de lui, toujours aussi belle, toujours aussi elle. A vouloir que tout se passe bien, à le rassurer encore et encore, que tout ira bien, que rien de grave ne se passera. Enfin c’est avant la conversation avec le patriarche, conversation tant redoutée mais qu’il s’impose lui même sans chercher à savoir pourquoi ni comment. Quel idiot, mais tout se passe à merveille et c’est avec un sourire aux lèvres qu’il revient parmi le monde, sans chercher à réfléchir. Il ironise même sur ce que lui avait dit Eli une fois, agacée et attristée par la situation, par la véhémence de ses frères, et il n’avait pas pu s’empêcher de rétorquer quelque chose, face à eux pour qu’ils comprennent à qui ils avaient à faire, et qu’il ne laisserais pas passer une occasion de leur faire fermer leurs bouches s’ils faisaient du mal à Elizabeth. « Ma soeur a toujours voulu être comédienne et je suis fière de la personne qu’elle est devenue, même si en plus d’être une bonne comédienne, elle est une excellente couturière et elle a de l’or dans les doigts. C’est elle qui m’a cousu ma tenue et autant dire que j’avais peur au début mais elle sait sublimer un tissu. » Si elle l’entendait, elle lui râlerait dessus et il est d’ailleurs triste qu’elle ne soit pas là avec eux, mais il lui avait promis de faire en sorte de faire quelque chose, un réveillon rien qu’eux trois, pour rattraper le temps perdu. A croire que les gens aiment aller à Broadway le jour de Noël et c’était quelque chose que le brun ne concevait pas mais tant pis. Les doigts d’Adrian s’entrelacent à ceux de Liz tandis qu’il jette un oeil à son tour vers la cuisine et il est impressionnée de l’autorité dont fait preuve le patriarche Haas quand il intime silencieusement aux frères de sa compagne d’aller chercher leur mère. Les mots d’Eugene le touchent en plein coeur et du plus loin qu’il se souvienne, ça remonte à longtemps le fait que quelqu’un lui ait adressé des félicitations, quelqu’un qui ’n’est pas Elizabeth ou Clare, ça devait sûrement être sa mèr e avant qu’elle ne tombe malade, alors qu’il allait entré en ingénierie. « Merci, et je compte bien rendre Liz heureuse encore longtemps. Et si j’ai l’autorisation alors je ne me ferais pas prier » explique t-il en riant avant d’entendre Liz et les mots de son père qui font mouche, il ne comprend pas cette obstination de vouloir qu’elle soit constamment la première, la meilleure, la championne, c’est aberrant mais c’est certainement parce qu’il n’est pas du métier. Bien évidemment qu’il a envie qu’elle gagne aussi mais sans la pousser, sans lui faire comprendre qu’il le faut absolument. Ce n’est pas sa priorité première. Sa priorité reste le bonheur de la brune et il sait que la pousser à se surpasser risque de faire plus de mal que de bien. Quand elle veut savoir, Adrian plonge son regard dans celui de Liz « Tu veux vraiment savoir ? » demande t-il, à voix basse, se demandant si c’est bien le moment, et tout les regards qui sont braqués vers eux lui démontre que oui, c’est certainement le moment. Alors Adrian pose son verre de lait de poule sur la table et se lève avant de prononcer « J’aimerais votre attention deux minutes. » Gene qui le regarde, Adrian lui sourit avant d’attirer Elizabeth contre lui, pour lui faire comprendre qu’il a besoin d’elle aussi. Il s’éclaircit la voix et commence d’une voix peu assurée « Il y a des personnes qui marquent une vie, des personnes qui vont et viennent dans notre entourage, temporairement ou éternellement, tu as été temporaire à un moment de ma vie et je devrais dire que c’est tant mieux, je ne t’aurais certainement pas rendu heureuse. Mais maintenant qu nous nous sommes retrouvés, je voudrais te garder égoïstement mais éternellement dans ma vie. Je sais dans quoi je m’engage, je sais où on va, toi absente au quatre coins du monde, moi à servir des cafés à des gens pressés, des gens qui râlent et je regarderais des couples se déchirer, se retrouver en pensant à toi et à ton rire. » Il ne peut s’empêcher de rire lui même avant de gagner un peu de sérieux. « Dieu ce que j’aime ton rire, ta façon de froncer les sourcils quand tu es agacée, de te mordre la lèvre quand tu es inquiète, et de te pincer l’arête du nez quand je fais des blagues nulles. Mais malgré l’absence, une bonne partie de l’année, je sais que les retrouvailles n’en seront que plus belles parce que tu es toi, que nous sommes qui nous sommes. Alors, je te le demande solennellement, après avoir demandé l’accord à ton père, et devant les personnes les plus importantes de ta vie, Acceptes-tu de devenir ma femme ? » conclut-il après avoir sorti l’écrin de la poche intérieure de sa veste, et de s’être mis à genou, comme un idiot, ses yeux qui cherchent ceux de Liz, le temps suspendu, le temps en attente, le coeur qui menace d’exploser, mais ça valait le coup d’attendre autant. Du moins, il pense, il espère, mais il n’en est pas bien sûr.

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Jeu 3 Mar - 20:21
La famille c’est important mais c’est aussi stressant. Et là, mes frères m’envoient plus sur la seconde partie que la première. Je les aime, de tout mon coeur, mais je sais qu’ils prennent un malin plaisir à regarder et jauger Adrian et j’aimerais vraiment qu’on en arrive pas à ce que mon petit-ami se sente mal à l’aise. Alors, quand il s’éclipse, j’en profite pour menacer mes frères et même s’ils n’y croient pas vraiment, ils savent tout de même que je pense toujours ce que je dis. Et si faire de leur vie un enfer risque d’être corsé, je vais tout de même m’occuper de leur cas ! J’aimerais pouvoir avoir les mêmes mots aux sujets de mes frères que ceux qu’Adrian a pour sa soeur mais c’est tout bonnement impossible, notre relation est beaucoup trop différente. Eux, ils sont liés comme les doigts de la main. Les saloperies que la vie leur a balancé à la tronche les ont soudé. Nous, on se battait pour savoir qui était le ou la préférée de papa… Je crois que j’ai gagné mais ce uniquement grâce à ma carrière. Au jour d’aujourd’hui, c’est quand même bien plus fluide et une réelle relation père-fille a fini par s’installer. Peut-être pas si bien que cela en entendant l’absence de mots à mon égard, ce qui ne ressemble pas à mon père. Je pince mes lèvres et tente de garder la face pour ne pas gâcher l’ambiance. Je me tourne vers Adrian et quand il me demande si je veux le savoir, je souffle Bah grave que je veux savoir. Je ne suis pas jalouse mais je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il s’est passé. C’est bien qu’ils s’entendent bien - je serais folle et aurais le coeur brisé de l’inverse mais tout de même… Et alors que j’attends la révélation de la part de mon petit-ami, je le vois se lever et demander l’attention de tout le monde. Tout le monde écoute et moi, je me laisse guider par Adrian. Il m’attire vers lui et je le regarde, soufflant un Hey, tout en haussant les sourcils. Mes mains dans les siens, mon regard sur lui, toutes ces pairs d’yeux sur nous, c’est encore plus stressant que lorsque je commence une course. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit ici de ma famille et ce sont les personnes les plus importantes pour moi mais aussi celles qui jugent le plus facilement. Et quand il commence à parler, je l’écoute avec attention, mes yeux ne le quittant pas. Voilà, père et petit-ami ont échangé leurs rôles et c’est le second qui est là pour me saucer ! Muahaah, prenez ça les frangins ! J’écoute chaque mot qu’il prononce et acquiesce quand il nous imagine, moi aux quatre coins du monde et lui ici, à travailler, à faire son bout de chemin. Ce n’est définitivement pas une relation qui conviendrait à beaucoup de monde mais moi, elle me va parfaitement. La compréhension, le soutien, voilà ce dont j’ai besoin et ce qu’il m’offre. Je rougis en l’écoutant, penchant légèrement la tête parce que je me sens un peu trop mise en avant pour le coup. Et moi, complètement à l’écoute de son discours, je ne comprends pas où il veut en venir alors que je crois que tout le monde a compris. Je tourne le visage vers ma famille et ma mère a les mains sur la bouche, ma belle-soeur filme le tout et moi je… Je bug complètement. Quoi ? Comment ? Il vient de quoi ? Mon visage accroché à celui d’Adrian, je le regarde mettre un genou à terre et j’ouvre grand les yeux, définitivement choquée. Je ne m’y attendais pas. Et les larmes de bonheur commencent à monter. Oh Adrian… Je vais te tuer. Que je soupire en riant, posant mes mains de chaque côté de son visage. Je le regarde droit dans les yeux et glisse ces derniers sur la bague. Oui. J’acquiesce et fais glisser mes mains sur ses bras et plutôt que de le tirer vers le haut, c’est moi qui m’accroupis avec lui. Oui je l’accepte. Un baiser rapidement échangé, je ne peux m’empêcher de laisser sortir un sanglot, mais rien de triste, loin de là même. C’était donc ça ta discussion avec mon père ! Je souris et l’embrasse à nouveau. Des applaudissements, des mains sur nos épaules, je ne sais pas trop ce qu’il se passe parce que tout ce que je vois, c’est toi. Et cette merveilleuse bague qui va vite venir habiller mon doigt ! Je t’aime. Que je souffle tout bas avant que nos corps soient tirés vers le haut, pour retrouver le commun des mortels et les autres, carrément excités pour nous.

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Sam 2 Avr - 15:05
Adrian ne pouvait pas être plus conscient du fait que les frères d'Elizabeth ne sont pas là pour lui faire du mal -pas physiquement du moins- mais pour s'assurer très certainement qu'il était quelqu'un pour elle. Et il l'espérait du plus profond de son coeur, parce qu'il savait que si jamais il n'avait pas l'aval de l'un ou l'autre, ce serait compliqué à vivre pour lui mais surtout pour elle. Il s'en doutait. Mais il ne préférait pas y penser, il gardait ses démons dans un coin de sa poche, bien fermé à double tour, à côté de son passé compliqué et de cette bague qui pèse lourd. Lourd de sens, de conséquences, une promesse d'avenir à deux. Cette promesse qu'elle avait rejeté d'un revers de la main, à l'époque, à la simple prononciation d'un mot qui avait tout foutu en l'air. Mais il sentait que c'était le bon moment, qu'ils avaient évolués tout les deux et que peut-être, c'était enfin la rédemption qu'ils attendaient tout les deux. La promesse d'un avenir serein, d'un avenir sans aucun nuage, peut-être avec des tempêtes passagères mais rien de plus, rien de moins. Le moment fatidique se rapprochant de plus en plus, le palpitant ne cessait de gagner en battement irrégulier, il tentait de calmer la crise de tathycardie qui l'attendait au tournant et il se lançait. Le saut dans le grand bain, sans brassard, sans bouée de sauvetage, il avait écrit, encore et encore, noircissant des pages, les envoyant sur le sol en boule avant de se rendre compte que de toutes façons, il risquerait de tout oublier le moment venu. Les mots venaient tout seul, il se maudissait d'avoir autant stressé et les secondes qui défilaient avant qu'elle ne prononce le mot fatidique, la sentence, se révélaient dures à supporter. Mais elle acceptait et Adrian ne pouvait s'empêcher de sourire, ce n'était pas un sourire forcé, loin de là, pas un sourire triste, mais un réel sourire. La retrouvant près de lui, il ne pouvait que rendre ce baiser qu'elle lui offrait, il lui rendit avec légèreté. Il hocha simplement la tête avant de répondre d'une voix modulée « Oui, je ne pouvais pas m'empêcher de lui demander la permission. Après tout, tu es sa seule fille. » Et il lui rendit une nouvelle fois son baiser, et il lui murmura au creux de l'oreille « Je t'aime. » Lorsqu'ils furent forcés de se relever, il s'arrêta un instant, remarqua que la bague trônait toujours dans son écrin et il attrapa sa main gauche pour lui passer la bague à l'annulaire. Il en avait mis du temps pour la choisir, il avait hésité, longtemps. Parce que, pour lui, il n'y avait rien de plus précieux que cette bague qui allait marquer leur engagement. « Gene, je te remercie de m'avoir donné ta bénédiction » prononça t-il en se tournant vers le père de Liz -son beau-père- et il se tourna vers la mère de la brune « Et je vous promet, Madame Haas, de prendre soin d'elle. » il ne put s'empêcher de fanfaronner un instant avant d'embrasser la tempe de la brune, en fermant les yeux un instant « Je- Je vous remercie tous de m'accepter dans cette famille, ce n'est peut-être rien pour vous, mais pour moi, ça veut dire énormément » S'il savait, toutes les casseroles qu'il se traîne, le Dawkins, peut-être qu'il ne l'aurait pas accueilli de si bon coeur, mais il prenait le bon et laisser le mauvais de côté, pour la première fois depuis longtemps.

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Sam 16 Avr - 22:33
Ma famille ne m’a jamais vu aussi émotive, pas dans ce sens du moins. Piquer des crises parce que je n’étais pas première en compétition, oui. Mais comme ça, toutes ces émotions positives, toute cette joie qui émane de moi grâce à cet homme que j’ai d’abord repoussé, avec lequel j’ai rompu, que j’ai envoyé sur une pente glissante… Aujourd’hui, tout est différent. Ma carrière est là où j’ai envie qu’elle soit, nous sommes bien plus matures, nous avons réussi à trouver notre équilibre et même si c’est difficile d’être loin l’un de l’autre, nous arrivons tout de même à conjuguer nos vies et à nous voir, nous téléphoner, communiquer et continuer de grandir ensemble. Notre histoire est faite pour durer. C’était écrit. Dès le jour de notre rencontre, nous le savions mais il nous a fallu un peu de temps pour y arriver. Et je dois dire que cette demande est belle, elle est simple - ce qui nous ressemble - et elle a été faite dans les règles de l’art. Adrian n’a pas idée de l’importance que ça a pour moi. Je n’aurais pas pu rêver meilleur partenaire et j’ai déjà hâte de devenir Mme Haas-Dawkins. Si nous pouvions foncer au jour de la cérémonie, ça m’irait complètement. Je n’ai pas envie de perdre des mois de planification pour enfin être sa femme. Nous avons assez attendu je crois. Mais je ne pouvais pas non plus tout bâcler. Autant Adrian que moi méritons plus qu’un mariage rapide, avec dix personnes. Je ne dis pas que je souhaite que tout le grid soit là, que ma famille complète fasse le déplacement jusqu’à New York mais peut-être bien qu’un peu plus de monde que nous et Clare serait intéressant. Le plus beau jour de ma vie, c’est sûr et je veux le partager avec les gens qui ont leur place dans ma vie. J’ai hâte. C’est peut-être bien la première fois de ma vie que j’ai hâte ou envie de quelque chose qui ne concerne pas le travail et je dois dire que la sensation est aussi étrange qu’agréable. Accroupie avec lui, le sourire aux lèvres je souffle Tu as bien fait. C’est encore plus spécial. Une fille à papa, c’est ce que j’ai toujours été et de savoir que mon père approuve me remplit de joie. Je le savais déjà mais qu’il soit plus que partant pour qu’Adrian et moi nous marions, c’est particulier. Un doux baiser, des mots échangés dans l’intimité de notre cocon familial et nous nous redressons rapidement. La bague au doigt, je reste quelques secondes à la regarder avant de sauter dans les bras de mes belles-soeurs, heureuse comme tout pour moi. J’enlace tous les membres de ma famille et reste quelques secondes de plus dans les bras de mon père, ému comme je ne l’ai jamais vu. La prochaine fois que tu seras aussi émue sera quand je gagnerai une course. Que je lui souffle en embrassant sa joue. Nous nous retrouvons rapidement dans les bras l’un de l’autre avec mon futur mari, un sourire au visage, des coeurs dans les yeux. Bon courage à toi surtout. Que je lance en riant légèrement, alors que tout le monde sait que j’ai raison. Il risque de passer à la casserole plus d’une fois connaissant mes frères. Ma main dans la sienne, un large sourire sur le visage, je le regarde et dis Mon cadeau va être sacrément pourri à côté de ça… T’as pas honte de me faire passer pour la pire future femme de l’histoire ? Que je souffle en posant ma main avec l’alliance sur sa joue. Tout le monde se disperse et je reste au milieu du salon, heureuse. Merci. Que je dis tendrement. Merci de me rendre heureuse. Merci de me faire rêver, merci de me faire vivre. Je veux qu’il sache tout cela. Je n’ai rien préparé - en même temps, c’est la surprise totale - alors je laisse mon coeur s’ouvrir. Merci de m’avoir attendu, de ne pas m’avoir oublié. On va être le plus beau couple du paddock quand tu viendras en course. Aucun doute là-dessus, j’ai déjà hâte de cela aussi. J’ai hâte de passer ma vie avec toi. Et c’est un cri du coeur. Je n’ai jamais rien pensé d’aussi fort. Il nous aura fallu du temps mais ce n’est pas bien grave. Tout vient à point à qui sait attendre.

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Dim 1 Mai - 19:03
Tout le stress engendré par cette préparation de demande en mariage avait disparu et Adrian était plus qu’heureux qu’elle ait accepté de devenir sa femme, il ne savait pas franchement ce qui aurait pu et ce qui se serait passé si jamais elle avait refusé. Peut-être aurait-il tenté une blague malhabile de beauf, ou il ne sait quoi mais ce qu’il savait c’est qu’il l’aurait certainement mal prit. Une fois ça va, deux fois c’est trop. Et l’expression jamais deux sans trois n’aurait pas prit tout son sens parce qu’il était persuadé que ça aurait signé la fin de leur couple purement et simplement. Mais il ne devait plus penser à cela parce qu'elle avait accepté il était le plus heureux des hommes et encore c’était un euphémisme. L’euphorie du moment canalisait ce qu’il ressentait et il ne pensait à rien d’autre qu’au sourire de Liz et il chérirait encore longtemps ce regard qu’elle avait posé sur lui avant d’accepter sa demande. Mais là n’était pas le moment de penser organisation, il fallait qu’ils profitent de cette journée plus qu’exceptionnelle et Adrian n’allait pas se laisser prier pour le faire. Si Adrian avait pu bomber le torse il l'aurait fait, mais il se contentait d'un sourire poli avant de rajouter « Je sais à quel point ton père compte pour toi. » conclut t-il simplement. Et il n’aurait pas pu demander sa main sans la demander à son père auparavant. Peut-être était-ce ça, l’erreur qu’il avait fait des années auparavant. Il recevait les félicitations, regardait Liz du coin de l’oeil et elle semblait si émue qu’il était plus qu’heureux. Il ne put s’empêcher de rire à la remarque de Liz « Ah oui c’est vrai que vous avez l’air d’être une famille compliquée dis donc. » s’exclama t-il en levant les yeux au ciel. Il n’avait pas conscience de ce que pouvait être une famille unie, il n’avait pas conscience de ce que ça pouvait être d'avoir une famille sur qui compter, une famille qu’on prend plaisir à rejoindre pour des repas de famille interminables. Il n'avait plus de famille en dehors de sa soeur et ce n’était pas leurs brunchs du dimanche qui duraient une heure qu’on pouvait considérer comme repas de famille. Mais il ne s’en plaignait pas, parce qu’il était heureux de pouvoir partager du temps avec sa soeur de toutes façons. Il se pinça les lèvres pour retenir une blague graveleuse concernant les cadeaux et haussa les épaules « Écoute, je vais te paraître complètement niais, mais ta seule présence est déjà un cadeau. » avant de se rapprocher d’elle « Et tu sais bien ce que je dois penser. » rajouta t-il en murmurant avant de se reculer et il resta près d’elle, droit comme un I, les remerciements auxquels il a le droit lui vont en plein coeur et Adrian secoua la tête en la regardant « Je n'ai pas besoin de remerciements, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé et je te l'ai déjà dit, je te le redirais encore et encore, jusqu’à ce que tu comprennes que je suis sincère et que je ne compte pas partir. Que je ne compte pas te laisser et l’attente en valait la chandelle. » Parce qu’il n'avait jamais espéré ces retrouvailles, mais elle n'en étaient que plus belles. « J’ai hâte de passer ma vie avec toi aussi. » expliqua t-il en se rapprochant d’elle pour embrasser son front, et la prendre dans ses bras « Si je m’écoutais, je t’enlèverais maintenant pour ne plus quitter mon appartement. » susurra t-il en riant, avant de l’écarter pour la reculer « Mais je ne pense pas que ta mère accepte qu'on s’éclipse. Et ton père me tuerait parce que je sais qu’il se doutera de la raison pour laquelle nous sommes partis et je suis trop jeune pour mourir. » conclut t-il en riant. Et il n’avait pas envie de mourir sans qu’elle porte son nom. Parce que même s'il n’a pas de fortune, il n’accepterait pas que tout soit perdu si jamais il lui arrivait quelque chose, mais ça, il le gardait bien pour lui. Parce qu'on ne sait jamais ce qu’il peut se passer et lui plus qu’un autre en a conscience.

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Lun 25 Juil - 14:25
Lorsqu’il a un genou à terre, le film de notre histoire se passe sous mes yeux. On en a vécu des choses. Des bonnes et des moins bonnes et on en vivra d’autres, nous le savons aussi bien que l’autre. Seulement aujourd’hui, ce soir plus précisément, quand je pose mes yeux sur lui, je sais que je vais dire oui avec la plus grande force qui existe. Je suis sûre de mon choix, de ma décision. C’est lui et personne d’autre. Il n’y a qu’avec lui que je me vois, que je me sens bien alors tout coule de sources. À l’époque, on était pas trois fois sûre de tout cela mais aujourd’hui nous le sommes, je le suis. Ma carrière, mon fiancé et cette vie que nous allons mener. J’ai déjà hâte de voir quelle sera notre prochaine étape à tous les deux, l’une des premières réellement ensemble et non pas où l’un va rejoindre l’autre. C’est un plaisir et toutes ces perspectives me remplissent le cœur de joie. T’es si niais, j’aime ça ! que je réponds, gloussant légèrement avant d’embrasser tendrement ses lèvres. Un baiser plutôt doux et chaste puisqu’il y a du monde autour de nous et que nos remarques ne doivent pas arriver aux oreilles des autres. Mes frères en riraient mais ma mère me réprimanderait, c’est clair et net ! De voir Adrian si doux, si heureux et sûre de lui me réchauffe le cœur. Je sais que tout n’a pas été rose pour lui ces dernières années mais nos coeurs battent à l’unisson alors pourquoi attendre ? Pourquoi perdre son temps ? La vie est si courte et le destin nous le prouvera d’ici peu. Toute proche de mon fiancé, j’écoute ses mots et ris quand il parle de m’enlever et de ne plus quitter son appartement. On pourra faire ça cette semaine… Que je souffle doucement pour que personne ne nous entende. S’il peut prendre quelques jours, je n’ai aucune obligation avant la nouvelle année. Les sportifs de hauts niveaux ont aussi droit à leurs moments de pause. Trop jeune pour mourir et je ne viens pas de te dire oui pour la vie pour qu’on t’enlève déjà à moi. Mes bras autour de son cou, je me rapproche de lui et souffle Je ne me suis doutée de rien, t’es plutôt douée pour les grandes surprises. Une main dans ses cheveux, miss contact physique me voilà, je regarde mon fiancé et dis Putain, on a la vie devant nous, tu te rends compte ? Et pour la blague, l’aîné de mes frères débarque avec une branche de gui et lance Allez embrassez vous, vous avez une raison cette fois ! J’en ris et il ne me faut pas bien longtemps pour embrasser Adrian. Ugh, vous me dégoûtez ! Le majeur levé, je reste toute proche de celui qui va partager le reste de mes journées, de mes nuits, de mes bonheurs et de mes peines. For ever, and ever, and ever.

rp terminé.

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