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you should be sad (benjos)

@ Invité

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Lun 17 Jan - 21:28

c'est une mauvaise idée, une terrible idée. il ne devrait même pas être stationner ici, encore moins surveiller cette voiture qu'il reconnait si bien. à quoi bon ? ce ne sont pas ses affaires, son petit frère est techniquement assez grand pour gérer sa propre vie, ses relations amoureuses.. qu'il décide de sortir avec un homme marié ou non. il était au courant, totalement d'accord avec cette situation et pourtant.. pourtant aux yeux de ross dans l'histoire le problème ce n'est pas lui. plutôt celui qu'il considérait comme un ami, assez pour lui présenter sa famille, ce qu'il possède de plus précieux dans sa vie. imaginer une seule seconde que benjamin est à l'origine du chagrin de son frère le rend complètement fou. assez pour avoir envie mais, surtout besoin de venir s'expliquer une bonne fois pour toute.

ça fait plus de deux semaines qu'il vient assez souvent prendre des nouvelles des autres gars, parler gentiment de son "ami", demander à quand le retour du mari prodigue. certes, il doit passer pour un malade ross, un type complètement dingue capable de suivre quelqu'un mais, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour son petit frère ? sans même réfléchir, prendre le temps de peser le pour ou le contre il décide de rejoindre les autres ross, à la fin du match, faisant la promesse de venir prendre une petite bière avec eux. -c'est faux- il est pas venu pour boire des bières cette fois, même ça ne pourrait pas lui remonter le moral. non, plutôt pour revenir voir un vieux copain toujours sagement dans les vestiaires comme il s'en doutait. benjamin à toujours été le dernier à sortir, surement pour profiter d'un moment de calme et de solitude. « c'est donc le grand retour du professionnel de la raquette. » qu'il balance comme il pourrait le faire d'habitude, pourtant sans venir lui serrer la main ou encore lui taper l'épaule -parce que c'est pas l'épaule qu'il voudrait taper- plutôt en ramassant sa raquette toujours sagement sur le banc pour s'occuper les mains, ne pas craquer tout de suite. « je t'ai envoyé des messages. » ce qui est vrai.. parce qu'avant de l'imaginer coucher avec son frère, il prenait de ses nouvelles, comme n'importe quel ami le ferait d'ailleurs. « j'ai cru comprendre que tu avais déménager.. » qu'il essaye de placer sur un ton désolée.. bien qu'intérieurement il le soit un petit peu, il l'aurait vraiment été si son frère n'avait pas été au beau milieu de cette histoire. fermant la porte derrière lui, il décide même de la verrouiller pour plus de "tranquillité" « enfin, fallait peut-être y réfléchir avant de te taper mon frère. » la bombe est lancée, plus aucun moyen de revenir en arrière. plus aucun moyen de prétendre ne pas savoir. aucun moyen pour benjamin Hampton de fuir, va falloir assumer ses problèmes désormais.

@ Invité

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Dim 23 Jan - 16:45
tw: homophobie internalisée, alcoolisme

Il aura suffit d'une soirée d'été pour changer l'équilibre de ma vie. Olivia découvre tout, je quitte le toit sous lequel j'ai vécu pendant des années, change de quartier, ne vois plus ma fille tous les jours, dois adopter un tout nouveau style de vie. Pour couronner le tout, je m'ouvre enfin sur ce que je ressens vraiment à Axel, et je n'adresse presque plus jamais la parole à mes collègues de bureau. Le seul pilier, la seule chose qui n'a pas changé entre ma vie d'avant et l'actuelle, c'est bien la présence de mon chien dans ma vie. Les moments que je passe avec Obi-Wan sont les seuls qui me rappellent mon ancienne stabilité. Une époque où je n'avais pas peur du lendemain.
Si ça n'avait pas été pour Ross, je n'aurais jamais arrêté de me rendre aux matchs de tennis auxquels je participais avec mes amis. Avoir une activité régulière qui me rappelle ma vie d'avant m'aurait probablement aidé au changement qui a été si brutal. Mais depuis que je sais qu'il est le frère d'Axel, l'idée de le croiser me terrifie. Maintenant que mon entourage commence à être au courant, est-ce qu'il faut qu'on lui dise la vérité à lui aussi ?

Depuis quelques jours, je suis harcelé par mon seul collègue de bureau à qui je daigne dire bonjour le matin. Et bien sûr, c'est lui, avec qui je vais au tennis d'habitude. Il veut vraiment qu'on y retourne, et a presque l'air de s'inquiéter de mes absences répétitives. Alors, je finis par accepter. De toute façon, je finirai bien par le recroiser, Ross. Et puis après tout, si on finit comme bien souvent par aller boire un verre, mon meilleur ami McCallum (le whisky) saura m'accompagner.

Jusque là, tout se passe mieux que prévu. J'arrive même à rire aux blagues de mes amis, bien que je reste plus silencieux que d'habitude. Dans les vestiaires, je prends mon temps, comme à chaque fois, et mes trois coéquipiers sortent avant moi. Puis, la porte derrière moi se réouvre. Je suis en train de lacer mes chaussures quand Ross fait son entrée dans le vestiaire. A sa première remarque, je lâche un petit rire, presque silencieux. Un rire gêné. Et je ne réponds pas. Ni à la phrase d'après, et encore moins à celle qui suit. Mais c'est quand il verrouille la porte derrière lui que mon estomac se serre. Il sait. Le faux sourire sur mon visage s'efface, et je prends une grande inspiration à sa dernière remarque. Je jette un rapide coup d'oeil vers la porte des vestiaires, comme pour vérifier que personne d'autre n'était là. Pare que oui, une partie de moi n'est toujours pas à l'aise à ce que des gens entende que j'ai pu "me taper le frère de quelqu'un". Ils savent que je ne suis plus avec Olivia, mais rien d'autre. « Elle a vendu la mèche. Je savais qu'elle vendrait la mèche, elle me déteste. » Ben oui, comment Ross pourrait bien être au courant si ce n'est pas Alejandra qui lui a tout dit ? Je tourne la tête vers lui, pour analyser son visage. Je ne suis pas encore trop sûr du degré de colère auquel j'ai affaire. « Ecoutes, je ne savais même pas que c'était ton frère quand ça a commencé. » Chaussures lassées, je me lève enfin, et pourtant, la nervosité en moi m'empêche de de faire un pas vers lui. « Allez, ouvres cette porte. On n'est pas des enfants. Axel non plus, d'ailleurs. Il a toujours été parfaitement conscient de la situation. » Les mots de trop, peut-être. Tout ce que je sais, c'est que je suis dans la merde.

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