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RP ROULETTE : keys gate.

@ Dr Akopian

Dr Akopian
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Lun 7 Fév - 20:50
keys gate !


@Clare Perkins vient de revenir au Miranda's Height et par extension, chez son frère, la neige qui s'est abattue sur New York a décidé de lui faire mener la vie dure et c'est après une soirée à être obligée de rester dormir au théâtre qu'elle rentre, fatiguée, à l'immeuble. Mais c'est sans compter le manque de sommeil qui l'a fait oublier ses clés au théâtre... Heureusement pour elle, elle croise @Wyatt Gunn dans l'escalier, ça leur permet de faire connaissance, mais va t-il l'aider en attendant que son frère ne revienne ? Telle est la question !

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Si besoin de petits coups de peps, n'hésitez pas à demander au @Dr Akopian ! Et pour mieux discuter, vous pouvez vous créer une conversation de groupe par ici

@ Invité

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Sam 19 Fév - 21:46
Toc...Toc...Toc…Clare & Wyatt
Il faut bien se changer les idées.
Je n’ai pas le choix de passer à autre chose; même si c’est difficile.
On ne peut pas arrêter d’aimer quelqu’un en claquant des doigts. Non, ce n’est pas possible.

Je semble être une brute, mais je ne suis pas une machine.

Ça m’a ramené en arrière, je ne peux pas le cacher.
Ce n’est pas la première fois que je ressens ce terrible sentiment.
Je suis nul en psychologie, mais instantanément, je revis ces situations; à commencer par ma propre mère…

Enfin, je ne veux pas aller plus loin dans la discussion. Je ne peux pas. Cela me fait trop mal. Alors, je bloque ce sentiment dans ma gorge et je ne renfonce à coup de poing dans un sac.

Je ne sais pas combien j’en ai donné, cette fois-ci, mais assez pour m’épuiser, me vider le corps et l’esprit. Sentir la chaleur de l’eau sur mon corps avec une bonne douche et avoir les bienfaits.

Ravoir un léger sourire sur mon visage en joggang sur les trottoirs; satisfait de ma performance. Ce n’est qu’en apercevant mon immeuble que je me rends compte que j’y entre seul.

Je vais, sans doute, prendre une bière ou deux, trois et essayer de me cuisiner quelque chose, même s’il y a que moi qui va l’apprécier.

Espérer un téléphone de mon avocat ou mon agent de probation pour des nouvelles de Ruby…

J’avais fais le bordel, la dernière fois, suppliant de la revoir dans le hall de l’entrée de l’orphelinat. J’avais tellement besoin de la voir; être serrer contre quelqu’un qui m’aime.

J’y pensais encore en montant les escalier à coups de deux…

Jusqu’à ce que je vois cette demoiselle plantée devant une porte fermée. Non, un visage que je ne connaissais pas. Première fois que je la voyais dans le coin. Étant un éternel occupant d’ici, je freinais la cadence remarquant une petite détresse dans son visage.

J’avais encore un coeur. Assez pour reculer comme un camion en mode reculons; le bouffon refait surface.

« Un problème ? La porte refuse d'obéir ? »

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@ Invité

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Mer 16 Mar - 21:58
[tw : évocation légère de tca, épuisement, harcèlement]

« Fuck. » Devant une porte d’entrée close, Clare retourne son sac à main à la recherche de ses clés depuis deux minutes et la pièce commence à tomber. « Fuck, fuck, fuck. » Elle s’accroupit et vide ledit sac au sol, murmurant des jurons qui s’ils ne feront pas apparaître ce qu’elle cherche, ont au moins comme intérêt de canaliser un peu son stress. Un portable, de vieux tickets de caisse, un rouge à lèvres, son portefeuille, un miroir de poche, une ou deux pièces de monnaie qui traînent… pas de trousseau de clés. « Dammit ! », elle gémit, désespérée, et ses poings viennent s’écraser mollement sur la porte d’entrée de l’appartement qu’elle partage depuis quelques temps avec son demi-frère Adrian. Elle n’a même plus la force d’exprimer sa frustration. La blonde est fatiguée, épuisée serait le terme approprié, d’ailleurs.

Sa fatigue pourrait aisément s’expliquer par la nuit qu’elle vient de passer. La tempête de neige l’a empêchée de rentrer chez elle hier soir. Incapables d’évacuer le théâtre, Clare y est donc restée toute la nuit, entre les spectateurs tout aussi bloqués qu’elle et ses collègues, tentant tant bien que mal de trouver un peu de repos sur le sol, son manteau comme couverture, une pile de tissu en guise de coussin. Dire qu’elle n’a pas dormi et qu’elle est tendue comme une crampe est donc un euphémisme gros comme une maison.

En réalité, la situation est bien plus compliquée qu’une simple mauvaise nuit. On ne manque pas d’énergie à ce point parce qu’on manque d’un peu de sommeil. Il y a tout le reste, la pression psychologique de sa situation qui ne fait que s’accumuler depuis des mois déjà. Damian y est pour beaucoup, et si elle a rapidement tourné la page de leur histoire – rapport au fait qu’elle n’a pas eu le temps de développer de sentiments profonds à son égard avant qu’elle ne réalise qu’il était déjà pris -, elle ne peut pas en dire autant des ragots qu’il a colportés sur elle pour se donner bonne figure devant leurs collègues. Et ce qui n’aurait dû être qu’une simple déception amoureuse s’est avéré avoir d’autres conséquences bien plus complexes, on parle de comédiens de Broadway, après tout, ils ont le sens du drame. Le jugement de ses collègues est donc omniprésent : elle n'est que la petite nouvelle qui se permet déjà de briser un couple de figures connues. Et si l’affaire s’est aujourd’hui un peu tassée, elle ressent le mépris en permanence. Difficile donc de s’épanouir dans son travail lorsqu’on doit, deux fois par jour et six jours sur sept, chanter la sérénade à celui qui est responsable de votre mal-être. Clare ne s’en rend pas forcément compte, mais elle se fait du mal : elle se tue à la tâche, deux fois plus que tous les autres probablement, mange beaucoup trop peu, se fatigue la voix et les muscles.

Autant de raisons qui la poussent à se retrouver à genoux devant sa porte, sans clés ni force pour faire demi-tour et repartir dans le sens inverse pour les récupérer. Et évidemment, Adrian est au travail. Ça serait trop beau.

Alors qu’elle a le front contre la porte et les yeux fermés, une voix se lève dans son dos. Elle sursaute d’abord, puis hoche la tête en signe d’approbation. « J’ai laissé mes clés au travail. » Clare gémit en se retournant, posant son dos où se trouvait son front quelques secondes plus tôt. « Je suis épuisée. » Ses yeux s’embuent de larmes qui se mettent à couler sans qu’elle n’arrive à les retenir. « J’ai même pas la force de faire demi-tour, vraiment, y’a que moi pour faire une chose pareille j’en reviens pas. Quelle crétine ! » Au fil de ses paroles, elle hausse la voix qui se mute petit à petit en plainte suraigüe. Elle jette la tête en arrière et renifle bruyamment, s’efforçant de respirer. « Désolée, vous n’en pouvez rien et je m’énerve sur vous. J’ai été coincée au travail à cause de la tempête et j’ai rêvé de mon lit pendant tout le trajet du retour. Hors de question que j’y retourne, j’imagine que je vais attendre que mon frère rentre du boulot, dans… » elle jette un œil furtif à sa montre. « Trois heures et demie. » Elle n'est plus à cela près finalement. Et puis, tout compte fait, cet encadrement de porte lui paraît très confortable. Peut-être réussira-t-elle à se reposer un peu…

@ Invité

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Lun 21 Mar - 1:10
Toc...Toc...Toc…Clare & Wyatt
Et bien dit donc…
On n’a pas tous la même définition de calvaire.

Enfin, je ne la connaissais pas, mais être dans tout ces états pour des clés.
Il y a pire dans la vie qu’on a, en ce moment. Juste penser à tous ces gens qui vivent dehors, la guerre et les urgences qui débordent. La liste est longue pour comparer son soucis léger au reste. Il n’y avait rien de si dramatique.

D’accord, elle avait besoin de se reposer et sans doute qu’elle avait faim.
Rajouter le fait qu’elle avait été coincée à son boulot. Elle était en train de craquer, cela se voyait bien.

Je ne pouvais pas la laisser comme cela.

Ce ne serait pas à moi de gérer cela. J’avais tellement de truc à faire. Des problèmes bien plus grave qu’une simple clé, mais j’avais un coeur plus gros que ma tête.

Je vous l’ai dit; j’agis par pulsion. Sans vraiment penser raisonnablement. Je ne savais même pas son nom, mais je me souciais déjà d’elle. De sa peine de se retrouver seule à l’extérieur d’un endroit qui lui ferait tant de bien.

Je jetais un coup d’oeil à la porte d’appartement tout près. Je faisais un registre de ce que j’avais dans mon frigo. Un petit sourire en coin avant d’aller carrément m’écraser à côté d’elle, contre cette porte.

Je prends mes aises ici. On est chez moi. Dans ce vieux bloc appartement que je connaissais comme le fond de ma poche. Je n’avais aucun malaise de me placer de la sorte afin de trouver une solution à son gros dilemme de vie.

«  Et bien…c’est une vrai journée de merde pour toi. Ça arrive des journées comme cela où tout fout en l’air…Mais tu vois, il faut voir le bon côté; tu n’étais pas dehors dans cette tempête. Tu n’as pas eu d’accident. Non, tu es ici, au chaud et en plus tu es en train de discuter avec un gars super sympathique qui ne va pas te laisser comme cela, toute seule… » disais-je en faisant un grand sourire.

Je me plaignais que j’allais cuisiner quelque chose dont je serais le seul à en profiter. Alors, pourquoi pas partager et me faire compliment comme étant le meilleur chef cuisinier qu’elle aura jamais rencontré. Discuter avec une pure inconnue autour d’une bière; cela ne me ferait que le plus grand bien.

«Écoute, je pourrais bien défoncer la porte pour te permettre d'entrer, mais il faudrait que tu expliques cela à ton frère. Il te tuerait, c'est sur...Sinon, je me demandais justement ce que j’allais faire de mes deux portions de poulet dans mon frigo. J’ai une recette de poulet rôti à rendre jaloux de Colonel Sanders…mais si tu es trop crevée, j’ai un canapé où tu pourrais te reposer le temps que ton frérot revienne. »

Je levais aussitôt les mains en l’air voulant qu’elle n’y voyait pas d’arrière pensée de ma part. Je ne voulais que faire une bonne action.

«  Je sais que je te connais pas, mais je sais aussi que personne ne mérite de rester tout seul devant une porte fermée. »

Puis, aussitôt, je tendais ma main, toujours le sourire de clown sur les lèvres.:

«  Wyatt…Wyatt Gunn. »


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@ Invité

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Sam 2 Avr - 9:29
Elle doit avoir l’air bien pathétique avec ses petits yeux rougis par la fatigue, ses cheveux en bataille et son air bougon. N’importe qui lui aurait ri au nez, lui serait passé sur les pieds, bref, elle aurait compris que personne ne paie attention à elle. C’est comme ça qu’elle est traitée douze heures par jour au travail, après tout. Et très honnêtement, elle n’est pas certaine qu’elle-même se serait préoccupée du sort d’une étrangère coincée sur le pas de sa porte. Cet inconnu, pourtant, non seulement s’arrête mais surtout s’installe à sa hauteur. Il glisse contre la porte, lui aussi, et ce simple geste provoque chez Clare son premier sourire de la journée. La simple gentillesse. Aussi, la blonde se pousse un peu et se recroqueville dans un coin de l’encadrement de porte pour laisser un peu de place à cet homme qui lui change les idées. D’un coup de manche furtif, elle s’essuie les joues trempées de larmes nerveuses et s’efforce de reprendre une respiration normale.

Il lui propose son aide et elle acquiesce. A n’importe quel autre moment, elle se serait méfiée. Un inconnu qui vous invite chez lui, ça n’augure pas souvent de bonnes choses. Et puis, si elle avait été en état de réfléchir correctement, elle aurait repris le métro vers le café d’Adrian, aurait pris une boisson chaude et récupéré les clés au passage sans avoir à repasser par Broadway. Ce matin cependant, aucune solution censée ne lui arrive et l’idée que cet homme lui propose arrive comme une bénédiction. Ses paroles bienveillantes aussi. « T’as raison, c’est stupide. », commence-t-elle à bredouiller. « La pression avait besoin de retomber, tout simplement. » Elle adresse un sourire sincère à cet inconnu qui lui tend la main, main qu’elle serre sans trop se poser de questions et se présente à son tour : « Clare Perkins. »

Et si cet endroit est plus confortable qu’il n’y paraît, Clare n’arrive plus à se sortir de la tête la proposition de repas et de canapé que ce Wyatt lui a tendue avec toute l’innocence du monde. Elle ne voudrait pas déranger qui que ce soit, mais l’idée est alléchante, bien plus que la perspective de passer les quatre prochaines heures assise devant la porte. « Je ne voudrais pas m’imposer chez toi, par contre. C’était déjà suffisamment sympa de t’arrêter. » Elle hausse les épaules, puis termine, secouée par un rire nerveux : « Je ne dirais pas non à un repas, cela dit, je vais pas te mentir je crève la dalle. » Discrètement, cependant, elle jette un œil à son portable. La sécurité avant tout : elle veut s’assurer d’avoir assez de batterie pour prévenir Adrian d’où elle se trouve exactement si d’aventure elle venait réellement à suivre Wyatt chez lui. Il n’a pas l’air d’un mauvais bougre, mais on n’est jamais trop prudent.« Je te revaudrai tellement ça ! »

@ Invité

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Mar 19 Avr - 5:59
Toc...Toc...Toc…Clare & Wyatt
Il n’y a pas une expression qui dit: « Ne fais pas à quelqu’un ce que tu ne veux pas que quelqu’un te fasses ? »

Un truc du genre. Je ne suis pas très bon avec les belles paroles. Je suis capable de faire des fautes dans ma liste d’épicerie; alors imaginez quand je me veux poète.

Enfin, ce que je veux dire est que moi, dans un sale état, j’aimerais que quelqu’un se penche vers moi et me propose de l’aide. Alors, en voyant cette demoiselle en larmes, je ne peux pas être aveugle. C’est pas mon genre. Je suis loin d’être riche, mais je suis capable de partager mon toit et mon repas avec quelqu’un qui en a besoin. De toute façon, je dois maintenir un certain régime pour mon prochain combat. Elle va autant m’aider à ne pas gaspiller ma bouffe.

« Attend, est-ce que j’ai dis que c’était stupide ? Non, donc, ne te tapes pas sur la tête. Tu parles avec le dernier con qui va juger qui que ce soit. Sauf, si j’ai raison de le juger. »

Et puis, depuis quelques temps, disons que je manque de compagnie. Je suis beaucoup dans ma tête et je parle peu. J’en avais la voix enrouée.

« Habituellement, quand on invite quelqu’un à venir manger du bon poulet, c’est qu’on a le goût d’avoir de la compagnie. Personne ne me tord le bras. Je le fais parce que je veux que tu te décolles de cette porte et que tu te changes les idées. Alors, viens Mademoiselle Perkins ! » disais-je en me relevant d’un coup. Je remettais mon sac sur l’épaule et j’enfilais mes grosses verres fumées avec un grand sourire.

«  C’est qu’un demi poulet…On ne va pas commencer à compter les plumes en plus… »

Je tendais ma main libre afin qu’elle se redresse, à son tour. Un petit soutien de ma part n’était aucunement forçant pour moi. Bien des muscles ce cachent sous mon manteau.

Je marchais lentement dans le corridor avec elle avant de m’arrêter à ma porte. Je sortais ma clé de ma porte afin de l’insérer dans la serrure. J’étais quelqu’un de propre, alors, je n’étais pas inquiet de l’état de mon appartement.

«  Bienvenue dans La Casa de Wyatt. » disais-je en imitant un accent espagnole.

Ce n’est pas un palais. Je n’ai pas beaucoup de meuble. Le nécessaire pour vivre. Je répare ce que je trouve d’intéressant dans les déchets des autres pour décorer à mon image. Un vieux sac de frappe suspendu, des poids dépravés, des vieux sofas et une télé désuet. Mon lit est directement au sol. J’avais d’autres priorités. La plus belle pièce est la chambre de ma petite soeur; je l’ai bien décoré. Elle sera tellement contente quand elle le verra.

Tel un majordome, je faisais une petite révérence afin d’inviter ma compagne surprise à entrer chez moi.

Je la suivais lentement fermant doucement la porte derrière nous. Je posais mon sac aussitôt dans l’entrée. Je me dirigeais dans ma petite cuisine en retirant rapidement mon manteau. Je le déposais sur le dossier de ma chaise de cuisine avant d’ouvrir mon frigo.

Deux bières dans mes mains.

« On commence par l’apéro ? » disais-je avec un sourire en lui tendant une des deux bouteilles.


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Dim 22 Mai - 21:17
Clare gratifie celui qui s’est présenté comme Wyatt d’un sourire sincère. Rassurée face au niveau de batterie de son téléphone, elle s’autorise à prendre la main que l’inconnu lui tend pour se relever sur ses deux jambes. L’aide est bienvenue – elle manque d’énergie, et son estomac crie famine, vraiment, l’idée d’un poulet lui paraît de plus en plus séduisante. « Bon, très bien, je te suis ! », elle rit, passant du vouvoiement au tutoiement pour se caler sur son interlocuteur qui fait de même. « Mais je te revaudrai quand même ça, on n’habite pas bien loin visiblement, je pourrai passer t’apporter le dessert un de ces quatre. » Ce serait la moindre des choses. Pour vraiment lui rendre la pareille, il faudrait qu’elle l’invite en retour, mais elle n’imposerait pas ça à Adrian… et puis, il faudrait déjà que ça se passe bien maintenant, difficile d’inviter quelqu’un chez soi – même en tout bien tout honneur – si le courant n’est pas passé au début.

La blonde suit donc Wyatt dans les couloirs de l’immeuble, s’accrochant à son sac à main. Une fois devant la porte, elle envoie un message discret à Adrian pour le prévenir de ne pas s’inquiéter, puis range son téléphone et entre dans l’appartement.

Le lieu est pour le moins austère. Enfin, pas austère, plutôt vide. Difficile de cerner le personnage qui se tient face à elle avec le peu de meubles qui y règnent, sans compter sur l’absence de décoration – rien d’autre qu’un sac de frappe, un lit au sol, bref, si Clare s’embarrassait de préjugés, elle ne serait pas sereine. Mais ce n’est pas le cas. Elle rit doucement à la révérence de Wyatt, à laquelle elle répond de sa plus belle courbette de Cosette, trahissant peut-être son adresse de danseuse. « Merci », bredouille-t-elle en prenant l’une des bières qu’il lui tend. Elle ne devrait pas, rapport au fait qu’alcool et chant font rarement bon ménage, mais elle est déjà décapsulée et la blonde se sent si mal dans son job actuellement qu’elle se soupçonne parfois de s’auto-saboter exprès. « L’apéro ça me paraît pas mal ! » Et après un léger blanc, elle s’intéresse à Wyatt, désignant du doigt le sac de frappe : « Tu fais de la boxe, du coup ? Enfin, hésite pas à me dire si je suis trop intrusive et que tu veux pas répondre, par contre, je le prendrai pas mal. »

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