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Who let the dogs out?

@ Invité

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Mer 15 Jan - 22:15

ft. Mat Gardner

Trois laisses : rouge, jaune et bleue.
Trois chiens : un labrador, un berger allemand et un doberman.
Trois noms : Aster, Berlitz et Blackie.

- Une seule chose : la galère...
- Vous avez dit quelque chose ?
- Hein ? Non rien.

Arthur imagine déjà la trinité canine à oreilles dressées, queue battante et langue pendue. Bien qu'Aster semble le plus discipliné des trois, les deux autres ne seront pas si faciles à amadouer qu'avec des papouilles sur le ventre. Il le sait, il le sent. L’œil brillant et épris de liberté de ces deux autres chiens ne fait que confirmer la difficulté de la promenade à venir.

- Je vais bien m'en occuper. On se retrouve à 19h c'est ça ?
- Oui. Je suis très désolée de ne pas pouvoir être là pour Aster aujourd'hui, mais je tiens absolument à ce que mon petit puisse sortir. Il n'aime pas du tout la solitude.
- C'est compréhensible, les chiens ça aime bouger et voir du monde. Vous verrez, ce soir il sera super content. Et puis il a d'autres copains avec lui.

Ouais... Des copains qui ont l'air d'être des calamités ! C'est un mec parti en voyage pour le boulot qui lui a refilé le berger allemand ; l'autre, Blackie, c'est l'histoire d'une promenade bénévole quotidienne. Ils lui ont dit que le dobby noir et feu aimait la compagnie des autres chiens. Et quant à Aster, le dernier de la bande, il est l'heureuse progéniture de cœur de cette dame, incapable de sortir aujourd'hui pour cause de crève.

Au sortant de l'appartement, le blondinet présente la nouvelle recrue animale auprès du duo déjà présent : il y a méfiance, regards jetés et salive crachée, mais pas de coups de dents portés. Dans tous les sens ça remue, ça chahute, ça traverse entre les jambes du blondinet dont les laisses s'emmêlent comme des spaghettis dans l'assiette. La mission d'aujourd'hui c'est de montrer les paysages de la cité américaine à ces trois molosses surexcités, truffes en l'air et bave qui tombe.

Dans sa poigne scellée, les trois cordages de laisses attirent Arthur à la suite de la triade canine, et c'est un coup ferme qui interrompe les prédateurs dans leur course : hors de question de se faire traîner par les chiens. S'il y a bien un truc qu'il retient l'étudiant, c'est qu'on ne laisse jamais montrer à la créature qu'il serait au-dessus de l'être humain. Dit comme ça, ça paraît forcément prétentieux et clivant, mais dans l'éducation d'un animal de compagnie, il ne peut en être autrement.

Bien sûr, au-delà des terres civilisées, la nature nous rappelle qu'aucun homme ne peut avoir la mainmise sur la faune. Parfois brutalement.

Soleil accroché à sa toison bleue, de la dentelle blanche cotonneuse y défilant à l'infini, le jeune homme traverse les venelles de Staten Island, armé de son trio à dents longues. Jusqu'à présent tout va bien, les chiens sont particulièrement vifs, voire même frénétiques à l'idée d'être lâchés dans cet océan de béton, là où Arthur tente d'éviter les endroits trop propices à rendre les bestioles enragées. Tiens on va éviter la rue blindée de poubelles d'ailleurs...

Un peu plus loin, cependant, il se produit quelque chose de trop rapide pour avoir le temps de comprendre. Arthur frôle l'épaule d'un quidam de passage, les laisses raflant de concert le pantalon de ce dernier, alors qu'au même instant, une sirène de police retentit, la bagnole avec. Les flics vont à contresens, et les chiens, rendus fous par le chant du véhicule, font demi-tour pronto en aboyant après les lumières bicolores. Mais le pire c'est pas encore ça : ce sont les trois laisses qui tournent avec les chiens, prêtes à emporter les jambes du passant innocent.

Le seul réflexe dont Arthur a le temps, c'est de lâcher les laisses. Berlitz et Blackie se font alors la malle après les forces de l'ordre, pendant que Aster s'assied tranquillement près de son propriétaire temporaire, cillant à peine.

- Merde NON ! Attendez, revenez !!

D'abord secoué, il s'élance après les chiens disparus, incapable de savoir dans quelle direction ils sont allés. Et pendant ce temps, Aster vient chercher des caresses auprès du piéton resté là.

@ Invité

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Dim 19 Jan - 9:40
ça fait un moment qu'il n'a plus vraiment eu le temps de profiter d'un de ces jours de repos mat. sans avoir l'obligation de faire quoi que ce soit chez son oncle, sans ressentir cette pression muette mais, toujours présente dans son esprit de la part de ses parents. il est impossible d'oublier, impossible de simplement effacer ces mots de son esprit. son père est un homophobe, il n'a jamais eu aucun doute là-dessus, qu'il soit son fils ne change absolument rien à la situation visiblement. aujourd'hui, il a donc décidé de partir nager. sans penser à la moindre compétition, tout seul, juste pour se vider la tête de toutes pensées négatives. ça faisait longtemps qu'il n'était pas simplement resté sur le dos, les yeux fermés, sans aucune raison précise. et ça lui fait énormément de bien à mat de reprendre racines dans ce qu'il a toujours aimé faire. même si involontairement il pense à sa mère, à cette passion commune qu'elle lui a transmise depuis de nombreuses années désormais. après plusieurs heures à traîner sans but. il décide quand même de rentrer, histoire de faire quelque chose de productif avec un peu de chance, n'importe quoi même juste les courses. sur le chemin il met rapidement ses écouteurs, regarde ses messages sans faire attention à la route -avec l'habitude, il ne rentre dans plus personnes maintenant.- risque dans le pire des cas de frôler des épaules comme celle du jeune homme à qui il balance rapidement des excuses à moitié silencieuse. il n'entend pas directement ce qu'il ce passe autour de lui. ne comprend pas vraiment la situation avant de se faire emporter d'un coup net en avant par les chiens qu'il venait de croiser quelques secondes auparavant. il n'a même pas le temps de demander des explications, qu'il regarde les chiens partir à vitesse folle alors, qu'il titube dans tous les sens gardant espoir de ne pas tomber. « bordel c'est quoi tout ça ? » qu'il se permet enfin de demander en posant son regard sur le chien qui semble prendre un certain plaisir à rester près de lui. il relève doucement la tête vers l'homme qu'il a presque bousculé plus tôt, toujours aussi perdue sur la situation et qui ne tarde pas à courir derrière ses compagnons. mais, qu'est-ce qu'il fous ? il se relevé doucement mat. passe une main derrière sa tête et alors, qu'il attrape la laisse du chien, essaye de rattraper celui qui semble au bout de sa vie. « besoin d'aide peut-être ? » c'est dans sa nature d'aider tout le monde mat. puis, il semble au bord de la crise de nerf, à deux doigts de perdre tout ces cheveux sous la pression. faudrait pas qu'en prime il ne retrouve plus jamais ses chiens. « dis moi si je me trompe mais, ce sont pas tes chiens ? » vu le mal qu'il se donne à les appeler dans l'espoir de se faire obéir, ça l'étonnerait beaucoup en tout cas. « ils sont surement dans le parc. »  qu'il pointe rapidement du bout des doigts. enfin.. c'est là qu'il irait si c'était un chien. « tu me dois un doliprane. » une petite pointe d'humour pour essayer de le détendre du mieux qu'il le peut. il a l'impression que sa tête risque d'exploser mat.

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Dim 19 Jan - 16:42
Il a activé son mode "chien enragé" mais rien n'y fit : Arthur avait perdu de vue la trace des molosses. Les sirènes ? Parties dans le lointain, égarées, mortes ! Laisse tomber, personne ne peut retrouver une voiture de police parmi toutes celles qui circulent dans cette ville. On n'a plus qu'à se fier aux salves d'aboiements, et encore...

- Sérieux si je reviens pas avec les chiens ce soir je suis un homme mort.

Cette fatalité s'échappait de ses lèvres pour s'écraser sur le trottoir que ses yeux fixaient de manière ininterrompue. Il continuait d'avancer machinalement, sans but, errant comme un spectre, le corps en plus. Ce qui est drôle c'est qu'il oublia même la présence d'Aster, qui était resté sagement près du tiers ayant assisté à toute la scène. Ce tiers qui d'ailleurs respawn derrière lui peu de temps après.

La chose tira Arthur de ses songes.

- Oh... Tu es celui que j'ai bousculé ? Excuse-moi.

En fait, il ne l'a pas bousculé, c'est un concours de circonstances. Mais au vu des choses, Arthur ne peut que se sentir coupable. Il adore les chiens et leur truffe brillante, humide et toute noire, mais est apparemment incapable d'en garder un près de lui plus de deux heures.

Sauf Aster, toujours fidèle au poste. En remarquant la présence du labrador au poil doré, le visage d'Arthur s'éclaircit et chasse quelques nuages dans son regard bleu. Il pose le genou à terre, encadrant la boîte crânienne de l'animal avec beaucoup d'amour et de chagrin à la fois.

- Je suis désolé copain, j'ai perdu la trace de tes deux compagnons. Mais je vais les retrouver, et vous ramener tous chez vous comme il faut.

Peu de chance qu'Aster ait compris quoi que ce soit, mais pour toute réponse le chien émis un aboiement chaleureux, langue pendue dans le vide et la patte qui vient tomber sur le genou de son propriétaire temporaire.

Lorsqu'il se redresse, Arthur se tourne vers son interlocuteur humain. Un type à la crinière brune un peu ondulée, marquée de quelques reflets mordorés. Plutôt joli, grand, à l'allure sympathique et sans histoire. Oh, c'est vrai qu'il est beau...

... Non Arthur !! Tu ne peux pas ! Pas penser ça ! C'est un garçon, comme toi ! Interdit de penser autrement !

- Heu... Hm. Oui, le parc... C'est pas bête ça... Il faut que je pense "chien". Je ferais quoi moi si j'étais un chien ? Je voudrais retourner auprès de mon maître.

Force est de constater qu'il ne s'agit pas de l'option envisagée pour les deux canins en fuite.

- Tu... Tu as mal à la tête ? C'est à cause de moi ? Il remarque une paire d'écouteurs qui s'échappe des oreilles à son vis-à-vis. ... Désolé. Je suis débile. Je vais trouver les chiens, et rentrer. Si je peux me faire pardonner d'une quelconque manière... Doliprane, c'est ça ?

Un problème d'Arthur, c'est qu'il a toujours eu du mal à percevoir le second degré. Si vous n'êtes pas clairs avec lui d'emblée, il ne comprendra pas la saveur humoristique de vos propos.

- Est-ce que... j'aurais pas quelque chose pour les attirer...

Il trifouille dans ses poches à la recherche d'une éventuelle friandise pour appâter les animaux déserteurs. En s'approchant du parc, son pas se fait plus ténu, plus lent. Repérer deux monstres à quatre pattes hurlant après le moindre bruit, ça ne doit pas être bien difficile.

- Au fait, je m'appelle Arthur. Lui, c'est Aster. Le labrador les regarde d'un œil brillant. Et les deux qu'on cherche, c'est Berlitz et Blackie. Peut-être qu'en les appelant, ils reviendront.

En tout cas, lui s'il était un chien, il reviendrait...

@ Invité

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Mar 21 Jan - 10:19
il ne comprend pas tout de suite la situation mat. au lieu de ça, il reste debout derrière l'homme -qui semble de plus en plus contrarié- un de ces chiens toujours assis à ses côtés. lui qui hésitait à soudoyer son oncle pour acheter un chien, il semble petit à petit repousser l'idée dans un coin de son esprit. loin de ressentir l'envie de courir chaque soirs après son chien histoire de ne pas le perdre. « personnes ne va mourir, on va retrouver les chiens. » il essaye d'être rassurant mais, il n'a absolument aucune idée de si ça fonctionne vraiment. pire encore, il s'incruste dans des recherches ou il n'est peut-être pas le bienvenu. c'est juste dans sa nature mat, d'avoir envie d'aider tout le monde et de chercher une solution au problèmes des autres -contrairement au sien, il en trouve toujours plus rapidement- « c'est bon pas de soucis. » il lui manque pas d'épaule ou quoi que ce soit. lui-même ne faisait pas vraiment attention à la route donc l'inconnu n'est pas le seul à blâmer pour cette maladresse. « tu promènes des chiens pour passer le temps ? » qu'il lui demande sérieusement et plus par curiosité que pour critiquer quoi que ce soit. aux yeux de mat faut du courage pour sortir avec trois gros chiens de cette taille, tout seul sans l'aide de personnes. il a déjà du mal parfois à tenir un seul chien à ses pieds alors, trois, pour lui c'est presque mission impossible. à la suite de sa remarque, il est impossible pour lui de contenir son rire -même si la situation n'est pas idéale pour ça.- « tu serais un chien fidèle alors. » enfin.. « fin je veux dire si tu dois penser en mode "chien" » et qu'est-ce qu'il serait mat finalement ? il réfléchit vraiment à la question, regardant autour de lui à la recherche d'une possible fuite. « personnellement j'irais profiter de ma liberté. » et pour lui le parc est la meilleure solution à cette envie. il passe doucement une main dans ses cheveux et ressent comme une petite douleur au crane. alors, il réclame un doliprane -de base plus pour détendre l'atmosphère qu'autre chose- mais, force est de constater que l'inconnu face à lui semble paniquer pour un rien. autant changer de méthode pour le faire penser à autre chose. « t'inquiète pas, je disais ça pour te taquiner. » ce n'est pas un petit mal de tête qui va lui faire perdre conscience ou quoi que ce soit. « pardon c'était peut-être pas le bon moment. » et il se sent complètement con mat. « mais, c'est vraiment rien. si ça peut te rassurer, un jour j'étais tellement content d'aller à la piscine et j'ai fait ce qu'il ne faut jamais faire "courir". j'ai glissé et je me suis éclaté la tête contre l'un des rebords. par chance j'ai pas eu grand-chose. » un petit bobo sur le haut du front et c'était finis, pas de quoi en faire toute une histoire. « attend j'pense que j'ai quelque chose dans mon sac. » il fait alors, glisser son sac à dos devant lui, avant d'y sortir son quatre heures qu'il ne risque désormais plus de manger. des petits saucissons que deux gros chiens seraient très heureux de recevoir. « moi c'est mat. » et pour officialiser cette présentation. il lui tend la main avec un énorme sourire. au même moment que d'attendre sa main, il remarque au loin une énorme touffe de poils derrière un arbre. va savoir si cet arrière train correspond à celui de leur cible. « arthur.. aucun mouvement brusque mais, je pense que tu en as un juste là ! » qu'il murmure pour ne pas se faire remarquer tout de suite par la cible. manquerait plus qu'il manque de discrétion et adieu le molosse -encore une fois-

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