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PRUNY || family matters

@ Invité

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Ven 12 Mai - 22:54
Si ce n'était pas pour Lemony, clairement, tu n'aurais pas pris la peine de te lever ce matin. Tes parents très tôt arrivés sans te demander ton avis, tu n'as même pas eu à t'occuper de ton fils, si bien que tu aurais très bien pu dormir toute la journée. Tu as beau ne pas aimer les voir débarquer pour te l'arracher des mains, mais tu n'as pas encore repris la force nécessaire pour te battre. C'est ta sœur qui l'a d'ordinaire et uniquement quand elle assiste à tout ça. Tant mieux, et en même temps, tant pis. Parce que grâce à elle, tu as déjà pu nouer cette relation qu'on t'a enlevé à sa naissance.

Vite habillée et vite coiffée, tu fais pas plus d'effort que ça. Elle t'en voudra pas, c'est certain, mais tu n'es pas encore arrivée au stade où tu as envie de prendre soin de toi pour sortir ou de prendre soin de toi tout court. Tu laisses les autres faire, pire erreur de ton existence dans l'immédiat. Mais viendra un jour où tu devras dire stop. Stop à cette folie ambiante qui impose que tu sois remariée, prétendant déjà choisi par ta mère qui estime que tu as été plus indulgente avec lui qu'avec les autres, toi qui n'es même pas capable de te rappeler à quoi il ressemble. Mais tu ne penses pas à ça. Non.

Depuis qu'il a disparu, il n'y a qu'elle pour te faire sourire. Alors tu tapes timidement à la porte de son appartement, sourire presque édenté pour saluer ta sœur.

- Mony, souffles-tu pour la saluer avant de l'enlacer furtivement. Merci de m'avoir proposé de venir, ça me changera les idées. Moyen détourner de souligner que ta mère et ton beau-père sont toujours chez toi, à vivre leur vie comme si tu n'existais pas. Comme c'est le cas depuis presque un an et demi désormais, et quelques mois maintenant, que ton fils est né.

@Lemony Wordsworth

@ Invité

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Dim 14 Mai - 17:37
Depuis que tu avais trouvé le courage de claquer cette porte, prendre le large, la fuite, appelez ça comme vous voulez, tu n’avais de cesse de célébrer ta liberté. Bien évidemment, il y avait des jours où c’était plus simple que d’autres : on ne passait pas de « rien » à « tout » en un claquement de doigts. Alors tu faisais quelques pas, ça et là. Une virée entre amis avec Wes. Un atelier musique avec les élèves d’Ezra : quelle menace pourraient constituer des enfants ? Puis une soirée avec lui ; dont tu espérais qu’elles se multiplieraient… Ou de simples virées au parc, seule – t’avais besoin de te ressourcer. Tu savourais chaque minute de décisions prises par et non pour toi, célébrais chaque moment. Alors forcément, tu n’avais pas vu d’un bon œil que les parents cherchent à remarier ta sœur : les décisions prises pour soi ? Nan, t’es peu pour toi. Alors comme tu pouvais, tu cherchais à la requinquer, trouver des fenêtres de tir, aussi petites fussent-elles pour lui permettre de se ressourcer et, surtout, de retrouver l’énergie nécessaire : il fallait qu’elle se batte, pour elle et pour son fils.

Ce qu’il était advenu de son mari ? T’en savais rien. Comme elle, tu avais espéré qu’il réapparaisse. Tu avais partagé, autant que possible, sa peine, ses inquiétudes, bien que ç’eut été bien plus difficile, ces derniers mois. Maintenant libre de tes mouvements, t’étais bien déterminée à ne plus rien rater de sa vie et surtout, rattraper le temps perdu. C’est donc tout naturellement que tu l’avais invitée à passer l’après-midi avec toi. Prête depuis un petit moment déjà, ton sourire s’étirait sur ton visage lorsque tu entendis frapper à ta porte. Sans attendre, tu lui ouvrais, la serrant dans tes bras et déposais un énorme baiser affectueux sur sa joue, caressant son dos « hey ma belle ! Entre ! Me dis pas que les geôliers sont à la maison? » tu fermais derrière vous et lui fis signe de s’installer, te glissant dans la cuisine « comme d’habitude ? » avais-tu lancé d’un ton malicieux en sortant deux tasses et des petits gâteaux

@ Invité

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Dim 14 Mai - 18:04
Ta soeur, tu n'as peut-être pas partagé toute ton enfance avec elle, mais elle a toujours été ton roc. Bien sûr, la vie a fait que vos chemins se sont plus d'une fois éloignés. Parfois longtemps, parfois moins. Avec ton mari, elle a toujours été votre première supporter et ça t'a toujours fait du bien de savoir que tu pouvais la compter parmi tes alliés, toi qui a si souvent eu l'impression d'en avoir si peu. Rien que lorsque, avant ton mariage, ta mère a essayé de te séparer de lui en te proposant, une première fois, un défilé de prétendants qui avaient autant envie que toi de te mettre la bague au doigt. Ta mère a peut-être du mal à le comprendre, mais un seul homme a jamais su réellement faire battre ton coeur. Histoire peut-être niaise et fleur bleue, mais c'est pour sa perfection que ton coeur a du mal à battre correctement depuis qu'il n'est plus là.

Et il semble qu'il n'y ait que Lemony pour le comprendre dans ta famille.

C'est pour ça que la voir, ça te fait un bien fou, complètement insensé. Depuis que vous avez repris contact et qu'elle a elle-même enfermé ses démons derrière une porte verrouillée à double tour, son retour dans ta vie est salvateur. C'est la seule chose qui t'empêche de t'enfoncer dans des limbes desquelles tu ne pourras sortir. Ton lien à la vie réelle. En plus de ton fils, bien entendu. Mais difficile d'avoir une discussion et de se faire entendre raison par un bébé, n'est-ce pas ?

Tu soupires et hausses les sourcils à sa question. Faut-il vraiment prendre la peine de répondre à cette question qui a tous les aspects d'une question rhétorique ? Ta tête en dit long sur la réponse à laquelle elle peut s'attendre. Tu t'installes tranquillement sans un mot. T'as perdu ton aspect bavard le jour où il n'est pas rentré à la maison, et le temps n'arrange pas ça. Tu t'exerces quand même à un petit sourire. Si faible que tes lèvres sont à peine étirées, mais c'est déjà un bel effort que n'importe qui te connaissant actuellement pourrait noter : Lemony la première.

- Comme d'habitude, acquiesces-tu en t'efforçant de te détendre un peu, action non sans difficulté mais clairement réalisable dans un environnement dans le paysage comprend celle qui partage un brin de ton ADN.

@ Invité

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Mar 16 Mai - 21:53
Ca t’avait fait un mal de chien, de retrouver ta sœur dans un tel état. Et en même temps, comment aurait-elle pu faire autrement ? Lorsqu’elle avait rencontré celui qui serait son futur mari,t’avais vu cette lueur s’allumer dans ses yeux. Le même genre que celle qui s’était allumée il y avait de cela dix ans, pour toi et ton « cher et tendre ». Enfin non. Vous comparer était mentir. Parce que dans le regard de ces deux là, tu arrivais à lire l’absolu. Le tout, la force, la tendresse, l’amour, la tempête, mais surtout, ce lien indéfectible. Ce qui t’avait longtemps fait refuser l’évidence : il reviendrait, c’était certain. C’était une question de temps, il serait là. Tu t’attendais d’ailleurs à ce qu’elle finisse par te lancer la bombe : sa mort, quelque chose en toi t’interdisait d’y penser, bien que ta sœur, elle, semblait avoir baissé les bras. Tu l’observais, inquiète, et sans un mot, préparais toujours le même goûter : un chocolat chaud à la mode de ta mère, parce que comme la gamine que tu étais à l’époque, tu n’avais jamais su te résoudre à trouver une boisson meilleure que celle-ci. Fin prêtes, tu emmenais les tasses dans le salon. Le silence aurait pu te déranger, mais tu avais fini par prendre l’habitude, à force de le cotoyer : un an et demie de pleurs, d’inquiétude, puis de silence ; comme si quelque chose couvait en Prune. Quelque chose que tu n’étais pas encore capable de décrypter mais qui t’inquiétait : qu’est ce qu’on faisait, quand on était veuve d’un disparu ? Comment pouvait-on se recueillir et tourner la page, sans la preuve de nos suppositions ? Et surtout comment ; comment faisait elle pour ne pas envoyer chier ces parents qui n’en faisaient qu’à leur tête ? Comment ne devenait-elle pas dingue, en voyant que ce petit bout d’eux deux ressemblait de plus en plus à un mélange parfait de leurs êtres ? C’était rare et pourtant : ce gosse ressemblait autant à son père qu’à sa mère. Y’avait de quoi te perturber. Tu t’installais à côté de ta sœur et posais sa tasse devant elle, lui adressant un sourire bienveillant « bien évidemment. Et… naturellement… j’imagine que ta mère doit être à fond. A se demander si elle ne quitterait pas son mari pour le plaisir de se remarier. Si elle tient autant à réorganiser une cérémonie… pourquoi pas la sienne ? » tu levais les yeux au ciel, mordillant ta lèvre inférieure « excuses moi. Je parle trop. Quoi de neuf ma Prunette ? » avais tu lancé en prenant ta tasse entre tes mains, soufflant dessus afin de ne pas te brûler .

@ Invité

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Mar 16 Mai - 22:43
Pendant que ses yeux légèrement inquisiteurs mais largement inquiets t'observent derrière son sourire, tu ne peux pas t'empêcher de penser que tu as envie que les choses changent. Ou du moins qu'elles redeviennent comme avant. Sauf que t'as beau avoir Lemony avec toi, sans lui, tu sais très bien que c'est mission impossible. Alors, la torture de voir les sourires qui commencent à se multiplier chez ton fils, sourires si similaires à celui qui a su animer ton coeur et qui ne pourrait qu'être le seul à le ranimer, elle est constante et elle t'inflige la réouverture constante de cette cicatrice au fond de ton être, qui se refuse à se fermer.

Tant bien que mal tu essaies de revenir à la réalité, ton presque sourire toujours étirant à peine tes lèvres. Lemony comprend et avec elle tu n'as pas besoin de te justifier. Une réalité qui ne fait pas partie de ton quotidien avec la majorité des personnes qui le constituent ; ta soeur comme parfaite exception à toute cette incompréhension dont tu as la sensation de te protéger en t'enfonçant plus profondément dans l'obscurité de ton silence. Dépression. Peut-être bien, oui, mais tu as tout de même cela que tu ne t'auto-flagelles pas. Sauf quand il s'agit de ton fils, effrayée que tu peux être à l'idée que lui aussi disparaisse. Mais c'est insensé.

Tu ricanes légèrement, dans ce qui ressemble à un souffle las qu'un véritable rire soufflé.

- Son mari ne voudra jamais divorcer, même pour satisfaire cette idée à la con. Une phrase avec beaucoup plus de mots que ce que tu es capable de faire depuis lors. Bien entendu. Avec Lemony, tout est plus simple. Tu ne te forces presque pas. Tes lèvres s'étirent : à peine plus. Pas grand chose. C'est calme à la boutique. Et pour le reste... rien n'a vraiment changé, mais tu gardes cette info pour une nouvelle question, limitant les mots que tu veux bien donner, ne relançant plus les conversations outre mesure. Véritable challenge que de tenir une vraie discussion. Et pourtant... Il est très bon, ton chocolat chaud, dis-tu en le portant à tes lèvres, sans prendre réellement la peine de les essuyer après ta gorgée.

@ Invité

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Jeu 1 Juin - 0:16
Milo était mort. C’est ce que tout le monde répétait, et que t’avais fini par assimiler, voire même hasarder de temps à autres face à ta sœur ; il fallait qu’elle avance, pour elle mais aussi pour ton neveu. Message que ses parents aussi voulaient probablement lui faire passer, en cherchant sans relâche le gendre idéal pour eux ; mari beaucoup moins idyllique pour Prune, incapable encore, de tourner la page. Et comment lui jeter la pierre ? À sa place, t’étais quasiment sûre que tu n’aurais pas pu faire mieux. P’t-être même que t’aurais fait pire : être de ceux, durs comme fer, qui luttent contre la dépression comme si c’était un rhume ? T’avais jamais été capable. Y’avait qu’a voir comment t’avais géré ta séparation avec ton ex. Et comment aujourd’hui tu gérais le divorce. Inquiète, tu essayais de ne pas lui partager de trop cette angoisse que tu savais communicative. L’air de rien, tu attrapais ta tasse dans laquelle tu trempais tes lèvres. Tu avais tenté de la faire rire, mais en vain : ta vanne restait prise au premier degré, ou du moins, dans un truc qui y ressemblait. Tu surrenchérissais « reste alors… le renouvellement de vœux ? Elle devrait y penser ! Ça lui donnerait une seconde jeunesse ! Et surtout : chose qui n’a pas de prix, elle te foutrait la paix. » tu lui adressais un clin d’oeil, l’écoutant, un peu inquiète. Tu n’osais pas poser la question qui pourtant te brûlait les lèvres. Allez, vas-y. Tu attrapais sa main comme une sœur aurait pu le faire « et toi… Comment est-ce que tu te sens… ? Tu tiens le coup ? » ton visage se défaisait presque, tant tu pouvais te mettre à sa place : bon dieu, comme tu détestais, lorsqu’on t’adressait ces visages désolés et ces mines inquiètes, lorsque tu avais quitté Yannis. Et pourtant. C’était exactement le même traitement que tu servais à ta sœur ; comme on s’adressait à un chaton mourant.

@ Invité

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Mar 6 Juin - 20:46
Ton mari, c'était ton tout, et admettre qu'il puisse être mort, c'est ce qui te met dans cet état si désagréable, si incertain. Le perdre est la douleur la plus vive de ta vie, que tu ressens à chaque réveille en réalisant qu'il n'est pas à côté de toi alors que tu as toute la nuit l'impression qu'il est là, à tes côtés, comme il est présent dans chacun de tes rêves. C'est peut-être ce qui rend le retour à la réalité plus brutal, plus compliqué, et qui t'ôte l'envie de vivre dans cette réalité où Milo n'est pas là, et n'est peut-être juste pas. Plus.

Au plus bas, ce moment avec ta soeur arrive à te faire retrouver un peu le sourire, que tu sais disparaîtra dès qu'elle aura fermé la porte derrière elle pour que tu rentres chez toi. Ah. Si seulement Enzo et toi pouviez rester là quelques jours. Mais c'est impossible. Tu as du travail, il a la crèche quand ta mère ne s'y met pas. Bordel.

Tu ricanes très légèrement, si faiblement qu'on l'entend à peine.

- Ne lui donne pas d'idées, s'il te plaît, elle en a bien assez par elle-même. Même si, oui, elle te ficherait une paix royale à organiser un événement plus fou encore que son mariage avec ton beau-père. Mais je ne peux pas nier que je donnerai n'importe quoi pour quelques jours de répit. Je suis éreintée qu'elle ait remis ça. Comme si c'était pas déjà assez difficile de voir du monde au quotidien, faut que j'enchaîne les prétendants... Parce qu'elle a déjà pensé à faire ça. Quand Milo et toi avez commencé à avoir une relation sérieuse. Elle qui ne voulait pas de lui comme gendre, pas assez guindé, pas assez peu importe. Ta langue se délie cependant au fur et à mesure et tu as cessé de compter les mots qui arrivent à sortir de ta bouche. Tu hausses les épaules. Oui, pas le choix. Avec ton fils sur les bras, toi qui te refuses à le laisser aussi longtemps à tes parents que ce qu'après sa naissance tu l'as fait, tu dois bien te lever tous les matins pour le nourrir et passer du temps avec lui. Du temps précieux, autant bienfaiteur que meurtrier quand tu lui décèles encore plus de ressemblances avec son père.

@ Invité

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Dim 18 Juin - 22:38
Ca te fait du bien, de voir ta sœur, peu importent les circonstances, ou l’état dans lequel elle ou toi étiez : tu n’étais pas du genre à te cacher, que ça aille bien ou mal, tu voulais voir ta sœur, point à la ligne… Parce qu’au moins, quand tu sais qu’elle est avec toi, tu sais qu’elle est loin de ses sangsues de parents. Et puis tu aimes son sourire, son rire, ses yeux moqueurs. Certes, beaucoup moins présents depuis le pseudo-décès de Milo. Installée contre elle, tu souriais à sa remarque : « oh, certainement pas. Je crois qu’elle se débrouillerait parfaitement, sans moi.Pas la peine de lui donner des idées à la con, tu passerais tes journées cachée ic… Attends une seconde ! Peut-être que finalement, j’vais finir par y penser ! »tu éclatais de rire, lui adressant un clin d’oeil : toi, dans l’excès ? Jamais de la vie. Tu lui adresses un sourire bienveillant, ta main caressant son épaule, geste affectueux que tu lui adresses avant d’hésiter « si… t’avais besoin ou envie de passer quelques jours à la maison… Tu … te gène pas. Et si t’as besoin d’une pause… tu sais que tu pourras toujours me laisser Enzo, pas vrai ? » tu lui adressais un sourire et reposais ta tasse « et la boutique ? » que tu demandais en attrapant un gâteau dans lequel tu croquais avec envie

@ Invité

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Lun 19 Juin - 21:59
Toute ta vie, t'as pu compter sur Lemony. Dans les meilleurs comme les bons moments. Si votre lien de sororité n'est pas vraiment traditionnel, tu t'en contrefiches : ta soeur, elle a toujours les mots, les grimaces et les gestes qui te permettent de ne pas déchanter face a la réalité du monde.

Difficile de ne pas pouffer de rire.

- J'aime bien mon appartement aussi, tu sais ? C'est sans doute malsain mais c'est là où tu ressens encore ton mari comme s'il était encore là. C'est un besoin quasi vital que tu as de garder ces repères que t'avais avec lui, tout autant que ça te fait souffrir le martyr. La victime en toi dirait que t'as besoin de ressentir la douleur pour rester en vie. La vérité c'est que tu te sens coocoonée dans ces souvenirs qui te laissent quelques minutes de répit avant de revenir à la réalité.

- C'est promis. Si j'en ai besoin ou envie je viendrais toquer. Merci, Monette. tu la regardes un instant sans comprendre. Comment ça "et la boutique" ?! Et puis ça te percute brutalement et te secoue un peu. C'est calme, comme d'habitude. Mais c'est bien. C'est loin de tout et on ne me regarde pas avec les yeux pleins de pitié parce que je suis "celle qui a perdu son mari". L'anonymat ici, ça a vraiment du bon.

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