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(Jugabannah) the sound of silence.

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Dim 10 Nov - 0:08
the sound of silence.
Les choses ne s'étaient pas exactement passées comme prévues. C'était le moins que l'on puisse dire, alors qu'Hannah se retrouvait emmenée par une ambulance, suivie par une voiture de police, aux urgences du Richmond University Medical Center. Elle avait bien essayé de rentrer chez elle par ses propres moyens, mais une femme avait fini par la repérer et, choqué par son allure débraillée et son visage abîmé, elle avait appelé une ambulance. Avant qu'elle n'ait eu le temps de protester, la brune était embarquée, la police n'ayant pas mis longtemps à arriver sur les lieux et à déclarer qu'elle devait être vue par un médecin pour soins et conclusions médicales utiles au procès-verbal. « Agressions » avaient-ils déclaré, refusant d'entendre Hannah quand elle disait que ce n'était pas ce qu'ils pensaient. Elle n'avait pas eu le choix, pas le droit de protester et elle savait très bien pourquoi. Ils l'avaient reconnu. « Ne dites rien à mon père », demanda-t-elle, seule concession qu'ils acceptèrent de lui octroyer, avant de la mettre de force dans l'ambulance.

Et c'est ainsi que la brune Decker se retrouva sur un brancard dans un coin de la salle des urgences, protéger des yeux indiscrets par le rideau tout autour de son brancard, à attendre de se faire examiner et soigner par un médecin qui noterait soigneusement chaque blessure qu'il constaterait, exactement comme les policiers l'avaient exigé.

« Mademoiselle Decker, vous devez nous raconter exactement ce qui vous est arrivé. » La brune soupira. Ça faisait déjà dix fois qu'elle leur disait le même mensonge auquel ils ne croyaient pas une seconde. « Je vous l'ai déjà dit. Je me rendais chez mes parents quand j'ai été agressée. Je ne sais pas par qui, je ne sais pas pourquoi. » Encore une fois, le policier afficha un air dubitatif. « Vous avez des bijoux de valeur, votre sac est intact. Ce n'est clairement pas une agression d'opportunité pour vous spolier de vos objets de valeur, ce qui veut dire que vous étiez la cible. Nous devons déterminer pourquoi si nous voulons retrouver les coupables. Si vous nous laissiez appeler votre père ou... » Elle se redressa d'un coup, grimaçant sous le coup de la douleur au niveau de ses côtes. Elle avait un énorme hématome au niveau de son flanc droit. Elle l'avait vu quand elle avait retiré ses vêtements pour passer une blouse chirurgicale. Elle avait pu noter une plaie importante au niveau de son bras, pour le moment recouverte d'un gros bandage pour stopper le saignement et devinait qu'elle avait le visage tuméfié, son œil gauche lui faisant mal, ainsi que sa lèvre inférieure qui avait un goût métallique quand elle y passait la langue. « Ni pensez même pas. Je ne veux pas qu'on appelle qui que ce soit. Ni mon père, ni personne. Je vous l'ai dit. Je veux juste en finir et rentrer chez moi. »

Rentrer... L'idée même la terrifiait. Gabriele ne pourrait pas manquer ses blessures. Ni sa lèvre abîmée, ni son œil douloureux, ni ses côtes noircies. Sa petite-amie... Sa fiancée, n'allait véritablement pas apprécier ce qu'elle verrait et Hannah savait déjà qu'elle aurait droit à un nouvel interrogatoire, bien plus difficile que l'actuel. Elle voulait avoir encore un peu de répit, réfléchir aux choses à dire, préparer son histoire. Parce qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas dire la vérité. Ni aux policiers, ni aux médecins, ni à ses proches. « Mademoiselle Decker, les médecins pourraient ne pas vouloir que vous rentriez seule et que quelqu'un vienne vous chercher si... »

Quand une jeune femme passa le rideau pour se présenter, Hannah soupira, à mi-chemin entre l'agacement et le soulagement pour cette interruption bienvenue. Les choses allaient peut-être enfin avancer. « J'aimerais dire que je suis enchanté de vous rencontrer, mais j'aurais aimé que cela se fasse dans d'autres conditions, vous comprendrez », souffla la brune, avant de jeter un regard boudeurs aux policiers qui s'éclipsèrent pour leur laisser de l'intimité pendant l'examen. « Désolée », souffla-t-elle, une fois seule à seule avec la doctoresse. « Ils cherchent des réponses que je ne peux leur donner et visiblement, mon incompétence ne leur convient pas. »

@ Invité

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Jeu 5 Déc - 11:11
    Gabriele l'avait fait. Elle avait réussit à prendre son courage à deux mains et à demander celle qu'elle aimait en mariage. Quoi qu'elle n'avait pas vraiment anticiper les choses. Certes, elle rêvait de demander à Hannah de l'épouser mais elle n'avait pas prévue de le faire réellement. Pour Gabriele, c'était impossible qu'Hannah dise oui au regard de sa situation familiale car cela l'obligerait à coup sûr à sortir du placard. Alors Gabrielle s'était dit qu'elle ne demanderait pas finalement car elle avait bien trop peur de recevoir un non. Bien trop peur qu'elle n'arrive plus à vivre avec Hannah si celle-ci disait non. La fameuse question était sortie toute seule sans que Gabriele n'ait rien calculé, en plein pendant un acte sexuel. Finalement, c'était la plus belle demande en mariage qui existe mais Gabriele était traditionnelle et se devait d'offrir une bague à sa bien aimée. C'était certain, maintenant que Hannah avait dit oui, elle aurait le droit a une plus belle et plus romantique demande en mariage. Pouvait on faire plus romantique que pendant l'acte sexuel ?! Ce n'était pas certain mais en tout cas, Gabriele voulait faire les choses biens et les choses en grands. Hannah le méritait. Hannah avait dit oui et était prête à faire un grand pas : parler à sa famille quitte à prendre le risque de perdre l'amour des siens. Pour tout ça, elle méritait ce qu'il y avait de meilleur.

    C'était la cinquième bijouterie de New York qu'elle faisait. Elle n'arrivait pas à trouver ce qu'elle souhaitait vraiment. D'ailleurs, elle n'était pas certaine de savoir ce qu'elle souhaitait mais elle ne voulait pas quelque chose de banale. Elle ne voulait pas une bague qui ressemblait à toutes les autres. Une bague que n'importe quelle autre fille pourrait avoir au doigt. Ce n'était pas important pour Gabriele d'acheter la plus chère; elle n'était pas attachée à ce genre de détails et avait apprit au fil du temps qu'Hannah ne l'était pas non et appréciait cela en elle. Seulement, elle voulait une bague "coup de coeur". Une bague qui pourrait représenter Hannah, représenter leur amour. Leur histoire était si belle et ce futur mariage serait la concrétisation de quelque chose. Une fin de début d'histoire et le commencement d'une histoire éternelle. C'était ça qui lui fallait, une bague représentant l'éternité. Gabriele expliqua pour la cinquième fois de la journée ce qu'elle cherchait réellement. Elle n'avait plus tellement d'espoir quand la vendeuse s'approcha d'elle avec un petite écrin argenté. "Je crois avoir ce que vous cherchez." Elle ouvrit la petite boite et laissa apparaître une magnifique bague en argent, orné de diamants, représentant le signe de l'infini et une rose. C'était ça oui ! C'était exactement ça. "C'est parfait, je la prends." Elle quitta la bijouterie fière de son acquisition quand son téléphone sonna. Elle ne connaissait pas le numéro et fronça légèrement les sourcils. En général, les numéros inconnus c'étaient soit des démarcheurs, soit des mauvaises nouvelles. Elle espérait que ce ne soit pas une mauvaise nouvelle financière, elle venait d'acheter une bague. "Allo ?" avait elle dit d'une voix qui traduisait son inquiétude. "Mademoiselle Gartner ?" Voilà que la personne avait décidé de mettre du suspense en plus. "Oui c'est moi. Qui est à l'appareil ?" Voilà puisque l'interlocuteur voulait se la jouer mystérieux, Gabi posait directement la question. "Je suis le médecin Mattews, j'appelle à propos de votre colocataire." Colocataire ? Pendant quelques secondes, Gabriele ne savait même pas de qui il s'agissait. Après tout dans sa réalité à elle, Hannah était sa future femme donc pas du tout sa colocataire. Mais finalement, elle comprit de qui il s'agissait et son sang ne fit qu'un tour. Elle se figea sur place. Médecin et Hannah n'étaient pas des mots que le cerveau de Gabriele voulait associer. "Qu'est ce qu'elle a ?" Est ce que sa voix était trop inquiète pour être une voix de colocataire ? Peu importe, Gabriele se dirigeait déjà vers le métro pour se rendre à l'hôpital. "Elle a été agressée et a des commotions. Nous serions plus tranquilles si elle pouvait rentrer avec quelqu'un." Agressé ? Par qui ? Pourquoi ? On ne se fait pas agressé sans raisons. Bref, elle verrait ça avec Hannah directement à condition..."Elle est consciente ?" Oui. Ouf ! Déjà ses jours ne sont pas en danger, enfin logiquement.

    Elle se précipita dans l'accueil et demanda rapidement où elle pouvait trouver Hannah Decker. On lui indiqua les urgences. Elle ne mit pas longtemps à tomber sur Hannah et se figea de nouveau. Elle était là, allongée sur un lit, belle malgré ses blessures. Son oeil était violet et gonflé et sa lèvre avait triplé de volume. Elle était avec des policiers et Gabriele fronça les sourcils pour entendre ce que sa petite amie avait à dire. Elle ne savait pas qui était responsable de cette agression. Etrange, d'ailleurs même les policiers semblaient en douter. Et puis Gabriele connaissait le visage de sa petite amie, elle savait qu'Hannah ne disait pas tout. Elle avança vers le lit bruyament comme pour signifier sa présence et posa sa main sur le front d'Hannah, se penchant vers elle et se retenant de l'embrasser. "Putain qu'est ce qu'on t'a fait ?" Son timbre de voix trahissait toute son inquiétude et la colère qui était en train de s'emparer d'elle. Gabriele ne supportait pas l'idée que quelqu'un puisse faire du mal à Hannah. C'était inconcevable. Presque malgré elle posa un baiser sur le front de la brune. Peu importe que les flics sachent après tout non ?! Tant que Monsieur et Madame Decker n'étaient pas dans la pièce. Le policier s'adressa à Gabriele. "Elle refuse de nous dire ce qui s'est passé exactement et qui est à l'origine de l'agression bien que selon elle ce soit un inconnu." Gabriele se redressa pour faire face à son interlocuteur. "C'est possible non ?" Oui après tout, quelqu'un avait peut être essayé de lui voler son sac ou sa montre. "Ce qui est étrange Madame Gartner c'est que rien ne lui a été dérobé. C'était dans ce cas de la violence gratuite." Pourquoi pas ?! Seulement, Gabriele regarda de nouveau sa fiancée et quelque chose lui fit dire une nouvelle fois qu'elle ne disait pas tout. "Dis moi qui c'est, je te jure je vais le buter ce connard !" Oui, elle n'avait qu'une envie : faire payer la personne qui lui avait fait du mal de la sorte.

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