La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

somebody that i used to know (maten #2)

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 31 Oct - 16:05

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @mat gardner

« Oh merde. » lâche ta meilleure amie alors que vous êtes au beau milieu d'une soirée dans un bar que tu fréquentes souvent. Tu n'y as pas mis les pieds depuis quelques semaines car c'est là-bas que tu passais le plus clair de ton temps avec Mat lorsque vous sortiez tous les deux mais tu ne peux pas te priver de tes habitudes pour cela. Enfin... C'est surtout ta meilleure amie qui t'a forcé à sortir ici parce qu'elle en a envie et qu'elle en a assez de te voir t’apitoyer sur ton sort par rapport au jeune homme. « Quoi ? » lui lances-tu tout en jetant un vague coup d'oeil autour de toi mais elle te force à la regarder. « Ne te retourne pas. ». C'est la chose à ne pas te dire, elle le sait et même si elle te tient fermement par les épaules, tu réussis à te retourner tout de même. Et sûrement que tu aurais dû l'écouter. C'est Mat que tu aperçois dans un coin de la pièce parlant avec un mec que tu ne connais absolument pas. Peut-être un ami à lui que tu n'as jamais rencontré – pourtant tu es certain de les avoir tous vu tout comme lui connaît les tiens. Mais ta tête et ton corps, c'est la jalousie qui prend le dessus immédiatement. Tu n'es pas quelqu'un de naturellement jaloux dans la vie de tous les jours, loin de là même. Toi-même étant quelqu'un de tactile avec tes amis et de sociable avec tout le monde, tu ne supporterais pas que l'on te fasse une crise pour un oui ou pour un non. Seulement, tu as la dernière discussion que vous avez eu tous les deux à la librairie qui résonne encore dans ta tête – en plus de plusieurs verres d'alcool dans le sang qui ne t'aide pas à voir les choses clairement. Il ne peut pas te donner ce qu'il veut, c'est ce qu'il t'a dit. Tu as passé des journées à te morfondre, à te poser milles questions, à te demander là où tu as tout fait foirer... Pour finir par conclure qu'il ne ressentait certainement pas la même chose que toi sinon il ne t'aurait jamais dit cela. « Espen, ils parlent juste. Arrête de faire cette tête. On est là pour profiter, non ? Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais ignore-le. ». Il ne t'a même pas vu lui, tu en es certain. Alors oui, tu devrais l'ignorer, faire comme s'il n'existait pas. Lui rendre la monnaie de sa pièce. Lui montrer que tu peux vivre sans lui toi aussi, que tu t'en fiches. « Ouais, t'as raison. » dis-tu dans un souffle avant de finir ton verre d'une traite sans quitter Mat et l'inconnu du regard. Il sourit, il rit. Tu te demandes ce que l'autre abruti peut bien lui raconter. Et sans prévenir ta meilleure amie, tu te diriges droit vers eux tandis qu'elle tente de te rattraper. Tu n'écoutes pas ce qu'elle te dit et finit par la perdre au milieu de la foule.  Ton instinct te dit que tu es en train de faire une grosse connerie. Le problème, c'est que c'est l'apocalypse dans ta tête et tu es incapable de te calmer. Sûrement que demain matin, tu te réveilleras honteux de la veille et en te promettant de ne plus boire d'alcool mais sur le moment tu n'y penses même pas. Enfin, tu finis par croiser le regard de Mat tandis que tu arrives vers lui plus déterminé que jamais. Tu n'es pas certain de marcher très droit mais tu t'en fous. « Tu t'éclates bien, Mat ? Tu passes une bonne soirée ? Oh désolé, j'espère que je ne vous dérange pas. ». Cela pourrait presque paraître sympathique... si tu ne hurlais pas chacun de tes mots, ignorant totalement l'autre jeune homme à vos côtés qui a arrêté sa discussion avec Mat en te voyant débarquer de nul part. Personne ne peut t'entendre à part eux de toute façon, la musique est bien trop forte et ce n'est pas plus mal. « C'est pour ça que tu ne peux pas me donner ce que je veux ? ». Cette phrase qu'il a prononcé quelques semaines plus tôt, elle ne passe définitivement pas et la répéter ne fait qu'accentuer le mal-être que tu ressens depuis qu'il ne fait plus partie de ta vie. Si tu n'avais pas autant bu, tu serais resté dans ton coin, à te morfondre et à le regarder de loin. Mais là, tu es incapable de te contrôler. Les mots sortent de ta bouche sans que tu ne puisses t'en empêcher. Tu as mal. Tu veux des réponses. Tu veux juste être avec lui, en fait. Il faut croire que c'est trop demandé.

@ Invité

avatar
   
#
Sam 2 Nov - 23:25

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @espen halvorsen

ce n'est pas ce qu'il voulait mat, ce n'était pas son idée de base. il était bien chez "lui", à faire encore une fois semblant d'être occupé. à faire semblant d'avoir quelque chose de mieux à foutre. un mensonge qui malheureusement pour lui ne fonctionne pas avec son entourage. il est toujours de bonne humeur mat, toujours souriant -même lorsqu'il va mal-, c'est toujours le premier à faire la fête, à sortir pour boire un verre. il n'est pas du genre à s'enfermer mais, il n'a simplement plus la tête à profiter de quoi que ce soit. il est perdu mat, complètement paumé dans sa tête, dans ses sentiments. cette vie, ce nouveau quotidien, il a l'impression que tout ça n'est pas fait pour lui. il aimait sa vie, ses habitudes, il aimait sa famille malgré qu'il soit tombé sur un père homophobe, égoïste envers son propre fils. après tout, il n'a jamais envisagé de se retrouver dans cette situation, sans ses parents, le coeur déchiré par des paroles beaucoup trop blessantes pour arriver à les oublier. il est dégoûté, triste, remplis de colère à chaque fois qu'il repense à cette soirée et il n'arrive plus à faire semblant, n'arrive plus à être le mat toujours heureux, celui qui sort toujours une blague drôle pour détendre l'atmosphère et putain qu'il s'en veut. il déteste procurer ce sentiment à ses proches ; l'inquiétude, il déteste être un con envers ceux qu'il aime et impossible pour lui de ne pas penser à espen dans ce genre de moment. il a été débile, parfaitement con et il le sait. il a envie de revenir en arrière, de parvenir à s'excuser mais, même maintenant il ne trouve jamais les mots. alors, au lieu d'y penser, pour une fois depuis longtemps il a accepté de sortir, de boire, de danser, faire la fête comme tout étudiants de son âge le ferait. il essaye d'oublier la vie merdique qu'il possède actuellement, oublier qu'il partage la chambre de son cousin, oublier qu'il a plaqué la seule personne au monde qu'il aimait réellement, tout ça pour les beaux yeux de son père qui ne lui adresse plus la parole. « ça va ? » à force de réfléchir, il a presque oublier la présence de jules, un ami d'enfance avec qui il n'était plus sortit depuis des années. la bonne époque à faire tout et n'importe quoi dans l'unique but de profiter de cette jeunesse que tu as perdu aujourd'hui. « ouais ouais tranquille. » il n'a pas d'autres choix que de coller un peu trop son ami pour lui répondre. il n'entend presque rien à cause de la musique, des discutions trop bruyantes dans les environs. ce n'est pas par choix qu'il colle presque ses lèvres à son oreille, posant une main sur son épaule par simple habitude. malgré son penchant pour les hommes, il n'a jamais été attiré par jules. c'est un vieux pote hétéro à cent pour cent qui sait lui remonter le moral quand il en ressent le besoin. encore plus maintenant, lorsqu'il croise le regard de son ex petit-copain ? est-ce que c'était seulement le cas ? il n'a jamais su définir clairement sa relation avec espen, encore moins maintenant. une nouvelle fois il est paumé, il ne sait pas quoi dire, quoi faire, est-ce qu'il doit fuir ? ou subir une nouvelle conversation gênante ? la dernière remonte à quelques semaines et à laissé des séquelles difficile à cicatriser. « espen ? » la surprise, absurde alors, pourtant qu'il s'agit d'un lieux ou vous avez passés beaucoup de temps ensemble, trop même. « je.. non, tu ne déranges pas. » il a l'impression de subir son propre procès mat, d'être accusé de je-ne-sais-quoi par celui qui continue de faire battre son coeur. il a la gorge serrée, remarque rapidement le regard qu'espen lance à son ami qu'il ne connait pas -jules étant l'un des seuls à suivre ses études dans une autre ville-. il le connait de nom mais, son état ne va sans doute pas lui permettre de faire le rapprochement. « quoi ? » il pense sérieusement ce qu'il vient de dire ? mat à un énorme doute, il sait que l'alcool parle pour lui. espen n'a jamais été très doué pour boire et visiblement c'est toujours le cas. « non, c'est.. » il ne sait même plus quoi dire, pourquoi est-ce qu'il a besoin de se justifier ? il pourrait très bien fréquenter quelqu'un d'autre, il ne trompe personnes. pourtant, au plus profond de lui-même, il a besoin de lui faire comprendre que ce n'est pas ce qu'il croit. « on va prendre l'air. » un choix qu'il ne lui laisse pas prendre à son boulet de service. il n'est pas question de se donner un spectacle de cette façon, encore moins devant ses amis. il attrape espen par le bras, comprend rapidement que c'est plus compliqué lorsqu'il ne se laisse pas faire et heureusement pour lui arrive rapidement dans la petite cour des fumeurs. pour discuter tranquillement, il pousse espen bien au fond histoire d'obtenir un semblant de tranquillité. « qu'est-ce que tu fais ? » une question sérieuse même si la réponse est pourtant bien évidente. « t'as abusé sur l'alcool. » comme d'habitude, sauf, qu'autrefois il était plus joyeux, plus rigolo.. et avait tendance à être bien plus collant.

@ Invité

avatar
   
#
Mar 19 Nov - 10:55

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @mat gardner

Mat a beau te dire que tu ne le déranges pas, tu es persuadé du contraire. A cet instant, tu te fiches pas mal d'avoir interrompu sa conversation qui avait l'air si passionnante avec cette tête de nœud que tu ne connais pas et que tu n'as pas envie de connaître. Inutile que si un jour tu es amené à le recroiser en étant sobre, tu risques de devoir t'excuser de ton comportement mais tu n'y penses pas du tout sur le moment. Il a l'air surpris de ta question et toi, tu attends une réponse et tu le fixes pour lui faire comprendre que tu n'as plus la patience de quoi que ce soit. Tout ce que tu veux, c'est la vérité. Mais quelle vérité ? Toi-même tu ne sais pas ce que tu es en train de t'amuser à faire mais cela ne rime à rien. Pas dans l'état dans lequel tu es en tout cas. « Tosk ! » lances-tu à l'autre jeune homme dans ta langue natale, le traitant ainsi d'imbécile sans qu'il ne puisse te comprendre. Mat ne te laisse pas d'autres choix que de le suivre dans le fumoir bien que tu tentes vainement de te débattre car tu n'as pas envie de gentiment lui obéir. Déjà que tu es un emmerdeur de première en tant normal alors quand tu as un peu trop d'alcool dans le sang et que tu as décidé d'embêter quelqu'un... C'est foutu pour lui. Mais c'est justement pour cette raison que tu ne trouves pas la force de le repousser et dés que tu arrives dans le fumoir, tu te mets à tousser à cause de la fumée des cigarettes beaucoup trop présentes pour ton propre bien. S'il y a bien une chose que tu as toujours refusé dans la vie, c'est de fumer. Hors de question de finir avec les dents jaunes et surtout de puer tout le temps. Mais bref, ce n'est pas le sujet ici et tu retrouves rapidement le fil de tes pensées quand Mat t'amène dans un coin à l'écart et qu'il te demande ce que tu fais. Bonne question, toi même tu ne sais pas. Puis tu finis par lever les yeux au ciel. Toi, avoir abusé de l'alcool ? A peine. « Bah commence à te poser des questions si le seul moyen que j'ai trouvé pour venir te parler, c'est de boire. » que tu lui lances avec une animosité évidente dans le ton de ta voix. Tu as envie de le blesser avec tes mots, de lui faire du mal comme lui a pu t'en faire mais il y a un léger problème : tu n'as pas une once de méchanceté en toi, Espen. Tu as beau ressentir de la colère et cette frustration d'être laissé sur quelque chose d'inachevé, tu n'arrives tout simplement pas à lui dire des choses horribles que tu ne penses pas. Et ce n'est pas plus mal de toute façon. Ce n'est pas la meilleure manière d'arranger les choses même si tu n'es pas certain qu'il y ait quoi que ce soit à arranger entre vous. « T'étais pas censé être là de toute façon. Pourquoi t'es là, hein ? C'est moi qui t'ai amené ici en premier et toi tu te ramènes avec... Pff, je m'en fous de qui c'est. ». Comme si Mat en a quelque chose à faire. Il a bien le droit de sortir où il veut, que ce soit toi qui lui ai fait découvrir l'endroit ou non. C'est un argument qui te semble pourtant tenir la route sur le moment même si au fond de toi, tu sais que tu as tort sur toute la ligne. C'est pourtant toi qui lui a souhaité que ça aille pour lui alors tu devrais être content de le voir là, de s'amuser enfin après tout ce qui s'est passé. Mais la jalousie te ronge. Parce que cela aurait dû être avec toi. Pas avec lui. « J'ai envie de te dire que j'te déteste, que je n'supporte plus de voir ta tête mais ça sert à quoi, hein ? C'est faux de toute façon. Tu vois, déjà que je suis nul pour mentir en étant sobre alors là imagine... Mais j'ai le droit d'être énervé même si pour toi c'est n'importe quoi. Pour moi ça a un sens, ok ? Mais t'as été très clair la dernière fois, ne t'inquiètes pas. Je vais finir par passer à autre chose moi aussi. La dernière fois, j'ai même lu un article sur internet, là je suis dans la phase de la colère mais bientôt je serais dans le déni. Et après ça ira mieux. » Tu parles, tu parles... tout en croisant les bras sur ton torse, prenant un air qui se veut renfrogné mais qui te donne plus l'air d'un gamin qu'autre chose. Tes mots sont décousus, tu n'es pas certain que tout cela ait vraiment un sens mais tu ne réfléchis pas lorsque tu parles à cet instant. Tu en as assez de faire semblant de faire comme si tout allait bien alors que tout ce que tu souhaites, c'est retrouver la relation que vous aviez. Mais il faut croire que lui est capable de passer à autre chose contrairement à toi. Sinon pourquoi est-ce que votre dernière discussion sait-elle terminer de cette façon la dernière fois ? Bordel, tu ferais n'importe quoi pour retourner à cette soirée qui vous a séparé pour pouvoir faire les choses différemment.

@ Invité

avatar
   
#
Lun 25 Nov - 11:28

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @espen halvorsen

mat, il ne sait pas comment réagir. il ne sait pas vraiment quoi dire, quoi faire face à cette attitude. dans le fond peut-être qu'il ne veut simplement pas admettre que lui aussi ça lui poserait problème, qu'il serait tout aussi mal face à ce genre de situation. que c'est purement égoïste de sa part mais, qu'il n'a pas envie d'imaginer espen dans les bras d'un autre, avec quelqu'un d'autre, même s'il est clairement mal placé pour donner son avis sur la question. il le sait mat, c'est pourtant lui qui a décidé de mettre un terme à cette relation, lui qui a soudainement eu trop peur de l'engagement, pas envie de l'impliquer dans une histoire aussi folle. il a préféré penser que c'était simplement voué à l'échec, à cause de sa famille, des propos homophobes de son père et surtout parce qu'il est toujours incapable d'assumer cette situation. cette nouvelle vie à laquelle il ne s'habitue pas. mais, malgré tout ça espen lui manque. encore plus lorsqu'il réalise être si proche mais, ne plus avoir ce droit de l'embrasser, de le toucher, flirter avec lui sans même qu'il ne le réalise. ça lui manque tout ça, d'être simplement lui-même. alors, il s'excuse auprès de son ami, non pas parce qu'il cherche à fuir tout ça mais, parce qu'il ressent la frustration et la colère dans la voix de son ex petit-ami ? il est aussi en colère mat, contre lui-même, contre son imbécile de père qui d'un simple claquement de doigts à réduit en poussière tout ce qu'il désirait. « je t'ai jamais obligé à boire pour venir me voir.. » même s'il doit bien admettre qu'il n'a pas été très tendre la dernière fois. « tu comptes rentrer comment après tout ça ? » avec ce trop pleins d'alcool qu'il ne semble plus capable de maîtriser. et ce n'est pas la question, il le sait parfaitement mat que subtilement il essaye de changer de sujet. idée complètement conne alors, qu'il n'a rien à cacher pourtant, il est honnête et droit dans ses baskets. encore moins du genre à changer de mec si rapidement, il a des sentiments qu'il a volontairement caché dans un coin de sa tête mais, des sentiments qui sont toujours présent dans son esprit et qu'il ressent lorsqu'il se retrouve si proche du jeune homme dont il est clairement tombé amoureux. « c'est qu'un ami espen. » une justification qu'il donne sur la personne alors, qu'il n'est finalement même pas obligé de le faire. ils ne sont pas ensembles après tout, totalement en droit de faire leurs vies comme ils le veulent. mais, ça lui ferait trop de mal qu'il continue de se faire des films. « tu me penses vraiment capable de sortir avec n'importe qui comme ça ? » de te remplacer aussi rapidement ? mat, n'est pourtant pas un coureur de jupons, un mec qui saute tout ce qui bouge. c'est peut-être arrivé qu'en soirée il flirte, gentiment, qu'il tente un rapprochement avec quelqu'un qui lui plaît physiquement mais, c'était bien avant de tomber sur espen, bien avant que son coeur ne lui soit volé à tout jamais. « arrête j'ai jamais dit que c'était n'importe quoi.. » il commence à avoir chaud mat, à ne plus savoir comment sortir de cette situation. c'est de sa faute tout ça, il le sait parfaitement, il a envie de s'excuser, de lui dire à quel point il a envie de le retrouver, de retrouver tout ce qu'ils avaient construit avant cette soirée mais, il n'y arrive pas mat. il a peur, encore une fois d'être bloqué par quelque chose, quelqu'un d'autre, peur qu'une nouvelle fois son bonheur lui échappe si rapidement. il arrive pas à effacer les mots de son père, le regard de sa mère, il est perdue. « tu veux que je te dise quoi espen ? que c'est pas du tout ce que je voulais ? que je sais pas quoi faire ? que j'arrête pas de penser à toi et que chaque fois je repense à mon connard de père ? que ça refuse de sortir de ma tête ? » c'est peut-être la première fois qu'il le dit, que son père est un connard. la première fois qu'il exprime vraiment cette frustration, cette colère qui baigne depuis plusieurs semaines dans ses pensées. il passe une main dans ses cheveux, mordille sa lèvre de nervosité. « j'peux pas te donner ce que tu veux, parce que moi-même j'suis même pas certain de savoir ou je vais. » parce que son monde s'écroule, parce qu'il doit encore apprendre à vivre avec ce poids sur les épaules. « pas parce que j'te voulais plus. » qu'il avoue presque faiblement sans aucune certitude qu'espen ai pu l'entendre alors, qu'il se retrouve soudainement plus proche après avoir été bousculer par un gars à deux doigts de s'écrouler derrière eux. « j'ai pas envie de t'infliger ça. » plus de peine qu'il ne ressent déjà. c'est plus simple comme ça.. c'est ce qu'il faut continuer de se dire.  

@ Invité

avatar
   
#
Lun 9 Déc - 13:14

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @mat gardner

« Qu'est-ce que ça peut te faire ? » que tu répliques immédiatement avec une animosité qui ne te ressemble pas, lorsque Mat te demande comment tu comptes rentrer vue l'alcool que tu as ingurgité. Ouais, qu'est-ce que ça peut lui foutre maintenant alors qu'il a été très clair la dernière fois : il s'en fiche totalement de toi. Douloureuse réalité que tu dois accepter mais tu n'y arrives pas. Alors tu réagis comme un idiot, tu cherches à te défendre sans trop savoir pourquoi. « J'suis venu avec Lucy. » ajoutes-tu finalement, plus pour la forme qu'autre chose mais toujours sur le même ton. Pas besoin de préciser qui c'est pour toi, Mat connaît tous tes amis. Tu te rappelles très bien du jour où tu l'as présenté à tes amis pour la première fois. Tout le monde était déjà au courant de ton crush pour lui... tout le monde sauf le concerné. Au final, il s'est tout de suite bien entendu avec ta bande de potes et tu t'es senti bien con en leur disant que c'était fini entre vous. Fini avant même que ça commence réellement. Ta vie amoureuse est vraiment merdique... Mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même car tu n'as rien fait pour arranger les choses. Mat se justifie, te dit que l'autre tocard n'est qu'un ami. Et toi, comme à ton habitude, tu trouves toujours les bons mots à dire. « J'étais ton ami aussi avant, j'te rappelle. Puis tu fais ce que tu veux. ». Parce que Mat, il ne te doit rien. Il peut bien faire ce qu'il veut de sa vie, toi tu n'en fait plus partie. Cela n'a duré qu'un court instant entre vous donc pourquoi est-ce que cela aurait de l'importance à ses yeux ? C'est facile de trouver mieux que toi, quelqu'un d'un peu moins bête et moins maladroit, quelqu'un mieux physiquement aussi. Avec ta tête de gamin, c'est sûr que tu n'attires pas les regards contrairement à d'autres. Disons que niveau virilité, ce n'est pas vers toi qu'il vaut mieux se tourner. Tu t'es d'ailleurs toujours demandé ce qu'il a pu te trouver, Mat. Mais tu te sentais bien avec lui alors c'est tout ce qui comptait. Tu avais confiance en lui, assez pour comprendre qu'il t'appréciait malgré les nombreux défauts que tu te trouves. Et maintenant, tu es tout seul. Sans lui. Sans le mec dont tu es amoureux. Puis la langue de Mat semble se délier enfin. Peut-être que tu pourras obtenir un mot, n'importe quoi, un foutu espoir que ce n'est pas terminé. Tu te rattaches à n'importe quoi à ce rythme-là. Tu n'es même pas assez sobre pour tout comprendre, essayant tant bien que mal de te tenir droit face à lui. Sur le moment, tes émotions sont digne d'un rollercoaster. Ça monte, ça descend. Tout se mélange. Et l'alcool ne t'aide clairement pas à y voir clair. Tu te retrouves trop proche de lui après qu'il se soit fait bousculer mais au lieu de te reculer, tu restes là, à le regarder, un air penaud sur le visage. Tu meurs d'envie de l'embrasser, de retrouver ses lèvres contre les tiennes. Et cela ne se voit pas peut-être pas au premier abord mais tu luttes tant bien que mal pour ne pas te jeter sur lui comme un espèce de démuni. Ouais, il te reste encore un peu de fierté. Mais c'est surtout car vous avez beau être dans un bar LGTQ+ friendly, tu sais que Mat n'est pas totalement out alors hors de question de le faire pour lui.« Et si j'veux que tu m'infliges ça, on fait comment ? ». Tu regrettes cette soirée. Pas votre baiser, mais le fait d'être parti et de l'avoir laissé avec son père. C'est peut-être le bon moment pour l'avouer, l'alcool aidant. « J'veux être là pour toi. C'est sûrement trop tard, j'aurais dû venir te voir avant mais... ». Mais quoi ? Voilà que les mots se bloquent une nouvelle fois dans ta gorge. Ce n'est pourtant pas compliqué à dire que tu as eu peur de son père, que tu as eu peur de ce qu'il aurait pu être capable de vous faire à tous les deux. Mat a toujours vécu dans un environnement hostile, toi non alors tu n'as pas su gérer du tout la situation. « … j'me sens pas bien. » que tu avoues finalement à demi mots tandis que tu viens presque t'écrouler sur le mur d'à côté, le visage blême. Ah, les effets d'un trop plein d'alcool... Heureusement, ton estomac tient le choc la plupart du temps. « Faut que j'aille retrouver Lucy. ». Tu te remets droit malgré ta tête qui tourne un peu trop pour ton propre bien mais sentant que tu ne tiens pas très bien sur tes jambes alors que tu commences à faire quelques pas, tu t'accroches à Mat. « Désolé. J'suis vraiment con. » dis-tu dans un souffle. Con d'avoir trop bu, con de te montrer de cette façon devant Mat. Bref, encore une fois, tu fais n'importe quoi devant lui. « Mais c'est parce que j't'aime trop. ». Encore mieux. Voilà, il est officiellement temps pour toi de t'achever.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 13 Déc - 23:33

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @espen halvorsen

« c'est pas parce que nous.. bref je m'inquiète pour toi. » il n'aime pas voir espen dans cet état, il n'aime pas s'imaginer toute sorte de scénario possible pour la fin de cette soirée. il a presque envie de le prendre dans ses bras et de le ramener de force jusque chez lui. mat sait parfaitement que ce n'est qu'une question de temps avant que l'alcool ne lui monte complètement à la tête -bien qu'il n'avait jamais vu cette facette de lui avant ce soir.- au fond il comprend, sans aucun doute qu'il aurait réagit exactement de la même manière, sans aucun doute que lui aussi serait actuellement jaloux à l'idée de l'imaginer en compagnie d'un autre gars, déjà en couple ayant réussi à tourner la page. la vérité c'est qu'il est loin d'en être capable, qu'il ne parvient pas à retirer espen de ses pensées, qu'il n'arrive pas à penser à autre chose qu'à cette rupture qui pèse toujours lourd sur ses épaules. il continue de se dire que ce n'est pas ce qu'il voulait, qu'il ne voulait pas le "quitter" de cette façon, mettre un frein à ce qu'ils étaient fraîchement en train de construire. il y a toujours une part de lui qui regrette son attitude, les mots qu'il a pu utiliser ce jour là dans la boutique. ce n'est pas ce qu'il voulait mat.. avoir cette sensation de l'avoir perdu alors, qu'il tient à lui, bien plus qu'il ne veut l'admettre dans le fond. « il ne m'intéresse pas. » qu'il répète une nouvelle fois, sur un ton plus sérieux cette fois-ci. il n'a aucun besoin finalement de se justifier mais, c'est plus fort que lui, il est incapable de ne pas le rassurer même s'il prétend ne pas en avoir besoin. il sait parfaitement qu'il a agit comme le premier des cons mat, il a bien conscience de tout ça, qu'espen souffre autant que lui. jamais il ne pourrait lui mentir de cette façon ou encore être capable de se remettre aussi facilement avec quelqu'un. malgré qu'il ressent souvent le besoin de tourner la page sur cette soirée catastrophique, il sait que tourner la plage sur leur histoire est impossible. il n'est même pas certain d'être capable de faire une croix sur espen, de ne plus profiter de ce genre de moment pour être près de lui, pour lui parler même si ce n'est que pour se prendre des reproches dans la figure. et être si proche, à deux doigts de sentir ses lèvres contre les siennes ne l'aide vraiment pas à garder les idées claires. il a envie de combler cette distance mat, de savourer cette douceur qu'il aime tant une dernière fois, juste une toute dernière fois. il a envie d'enfermer ses démons dans un coin de son esprit et de se sentir libre l'espace de quelques secondes, dans ses bras à être celui qu'il est vraiment. c'est ce qu'il veut mais, il ne fait rien mat. parce qu'il ne veut pas être ce genre de gars avec espen, lui donner l'impression d'en profiter pour à nouveau être perdu demain. la dernière chose qu'il désire c'est de lui donner de faux espoirs. il n'est pas ce genre de types. alors, malgré la chaleur réconforte de son corps à quelques centimètres du sien, il ferme doucement les yeux pour se contenir, pour rester droit dans ses baskets et ne pas craquer. « tu le penses pas.. » qu'il murmure lentement à espen. « t'as vraiment envie d'être avec un gars aussi paumé que moi ? avec un gars instable qui ne sait même pas qui il est, ou ce qu'il veut ? » et ça lui fait du bien d'être honnête avec lui, de lui murmurer le fond de ses pensées même si espen aura certainement oublié cette conversation demain. il aurait aimé oui.. qu'il soit présent, qu'il lui demande comment il va mais, il comprend que pour lui aussi ce n'était pas facile, devoir vivre avec le fait que le père de son copain est un homophobe qui souhaite presque sa mort. espen n'a pas besoin d'être aussi torturé qu'il a l'impression de l'être depuis qu'il s'est fait mettre à la porte, la dernière chose que mat désire c'est de l'inquièter avec ses problèmes. « espen, qu'est-ce qu'il ce passe ? » sans mentir, l'espace d'une seconde il pensait que c'était la fin pour ses vêtements, pour son allure soigné de la soirée. il pensait vraiment être dans l'obligation de rentrer chez lui couvert de vomis -il est clairement rassuré que ce soit pas le cas.- il retient rapidement espen contre lui, en essayant de lui maintenir la tête droite. « t'es pas con.. t'es juste nul pour tenir l'alcool. » qu'il murmure à son oreille, un léger rire pour venir accompagner cette vérité. il sourit alors, qu'il camoufle son nez dans ses cheveux pour sentir son parfum qui lui avait tant manqué et il est bien content de ne pas lui montrer son visage à l'instant même ou il entend sa déclaration. il sent son coeur battre plus vite, sa respiration devenir plus difficile. « laisse moi te raccompagner. » parce que de un, il n'est pas question de le laisser tenir dans cet endroit une seconde de plus. de deux parce que ça va lui permettre d'encaisser ce qu'il vient de lui avouer, de remettre ses idées en place alors, qu'il n'est plus possible pour lui d'ignorer les papillons dans son ventre. « "non" n'est pas une option. » il apprécie lucy et même si espen est un poids plume, il n'est pas certain qu'elle va pouvoir assumer ce genre de soirée.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 19 Déc - 11:21

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @mat gardner

Est-ce que tu ressens pour lui ne crèvent pas les yeux ? Bien sûr que tu as envie d'être lui, peu importe à quel point Mat croit qu'il est instable. Pour toi, il ne l'est pas. Il est évident que la réaction de son père a eu des répercutions sur lui et continue d'en avoir – tu le devines à chacun des mots qu'il prononce. Sûrement que Theodore continue de lui pourrir la vie, ne voulant pas le laisser sortir indemne de ce que son fils a osé faire. Tu ne préfères pas imaginer ce qu'il lui inflige... Oh, tu ne dis pas que tu ne connais pas l'homophobie. Assumant sans aucun mal ton homosexualité depuis quelques années maintenant, tu as reçu pas mal d'insultes. Mais rien de bien « grave » comparé à ce que d'autres peuvent vivre même si pour toi, rien qu'une insulte peut déjà avoir des conséquences irrémédiables sur une personne. Sauf que toi, tu as eu cette chance d'être bien entouré que ce soit au niveau familial ou même de tes amis. Au moins une chose que tu ne peux pas reprocher à ton père, lui a pris la nouvelle avec normalité, sans un seul commentaire déplacé. Et tu aimerais pouvoir lui dire à Mat, qu'il y a des solutions. Qu'il peut être aimé, contrairement à ce qu'il semble penser. Mais tu n'as pas l'esprit assez clair pour te lancer dans ce genre de discours maintenant. Puis peut-être qu'il le prendrait mal... Il aurait raison de croire que tu ne peux pas comprendre, toi qui ne vit pas ce qu'il subit depuis plusieurs semaines maintenant. Alors tu te contentes de hocher la tête à sa question. Oui, tu veux être avec lui, peu importe à quel point Mat est perdu. Tu es prêt à accepter uniquement son amitié si cela veut dire pouvoir être à ses côtés de nouveau, retrouver un peu de votre relation même si cela reste uniquement platonique. Tu t'en fiches pas mal tant que tu peux lui parler comme avant, pouvoir être là pour lui et le soutenir comme tu aurais dû le faire depuis le début au lieu de le lâcher. Est-ce que c'est trop tard ? Tu n'en sais rien et de toute façon, l'alcool dicte ton comportement et tes paroles à cet instant. Tes lèvres s'étirent en un grand sourire lorsque tu te retrouves plus ou moins dans les bras de Mat, celui-ci ne manquant pas de te rappeler par la même occasion que tu es nul pour tenir l'alcool. Un comble pour un fêtard comme toi ! Mais habituellement, tu connais tes limites. Assez pour ne pas les dépasser et finir dans l'état que tu es actuellement. Si ta sœur te voyait... Oh non, tu ne préfères même pas imaginer la réaction de Siv si elle apprenait cela. Tu as beau être majeur à présent, elle ne manquerait pas de te rappeler que tu es totalement irresponsable lorsque tu agis de cette manière. « J'ai bu avec une paille aussi... Il paraît que ça te fait boire plus rapidement, t'y crois ? ». Une question que tu lui poses mais à laquelle tu n'attends pas de réponse particulière. Disons que tu ne sais même pas pourquoi tu viens de lui sortir un truc du genre mais tu ne te contrôles pas tellement sur ce coup-là, Espen. « Mais... » répliques-tu avec une moue boudeuse quand Mat souhaite te raccompagner. Pas que tu n'as pas envie, c'est surtout car il vient de s'éloigner un peu de toi et toi, tu étais très bien dans ses bras. Tu capitules rapidement et le suit hors du bar tout en te tenant à lui et même si tu as du mal à tenir debout, tu sais très bien que tu exagères quand même un peu histoire de pouvoir rester proche de lui. Même bourré, tu as le sens des priorités dans la vie ! Et ta priorité, c'est Mat Gardner. Tu sais que ce dernier préviendra sûrement Lucy par message que tu as déserté la soirée alors tu ne prends pas la peine de lui envoyer un message qui ne voudra strictement rien dire. Dans le bus de nuit qui vous mène jusqu'au Queens, tu laisses instinctivement ta tête se reposer sur l'épaule de Mat. Le trajet se fait silencieusement entre vous, toi les yeux fermés prêt à t'endormir sur lui. Tu n'as pas envie que le bus s'arrête, pas envie de rentrer chez toi mais voilà que vous arrivez quelques minutes plus tard devant la porte de ton appartement. Tu fouilles dans tes poches pour trouver tes clés et après trois essais fructueux pour ouvrir ta porte d'entrée, c'est Mat qui prend le relais. « Reste avec moi. » que tu lui lances soudainement alors qu'il te t'amène jusqu'à ta chambre. Il connaît déjà les lieux pour être déjà venu quelques fois de toute façon. Puis ce n'est pas compliqué de deviner que ta chambre est celle remplie de figurines et comics en tout genre ! « Il reste une chambre de libre. Tu peux y dormir si tu veux. ». Il est tard et tu préfères savoir que Mat passe la nuit ici plutôt que chez ses parents. « J'veux pas que tu rentres chez toi. ». Un aveux que tu lui fais à demi mots, sans même savoir que ce dernier loge ailleurs que chez son père. Mais tu as envie de l'avoir encore un peu près de toi. Tant pis si tu te prends un vent de l'extrême, c'est déjà l'hiver à New-York alors tu ne le sentiras pas tellement.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 19 Déc - 12:51

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @espen halvorsen

il est bien conscient mat que tout ça, toute cette situation, c'est uniquement à cause de son père. à cause de ces paroles, des mots qu'il a été capable d'utiliser, de ces gestes -même si le père de mat n'a jamais été quelqu'un de violent.- il se souvient de sa colère, de la déception dans le regard de sa mère et oui, au fond ça le perturbe plus qu'il ne le voudrait. au fond ça lui brise le coeur d'être celui qu'il ne devrait pas être aux yeux de ses parents. ça le blesse de se retrouver sans famille, d'être renié parce qu'il est tombé amoureux d'un homme et non d'une femme. il devrait se sentir libre, soulagé mais, ce n'est pas le cas et il n'est pas certain de pouvoir un jour oublier définitivement tout ça, ni même de pouvoir pardonné ce qu'il traverse actuellement. il soupire, masque un sourire. espen aura toujours de quoi le faire craquer. lui résister est chaque fois de plus en plus difficile, prétendre ne rien ressentir aussi. il pourrait l'embrasser, lui dire que ça lui manquait tout ça mais, il n'y arrive pas. ses émotions sont comme des montagnes russes, une fois il est souriant presque finalement reconnaissant de ne plus a supporter tout ça, une seconde fois il est déprimé, triste, à se demander ce qu'il a fait pour mériter que sa vie toute entière soit remise en question à ce point. et la dernière chose qu'il désire c'est de remettre ses sentiments en question. c'est de douter de l'affection qu'il porte à espen, penser une seule seconde que c'était une erreur parce que les paroles de son père reviennent à nouveau dans sa mémoire. « oh je pense que tout ça c'est pas uniquement à cause de la paille. » mais, plutôt des verres qu'il n'a pas hésité à s'enfiler les un après les autres et il est bien conscient que c'est uniquement de sa faute. que c'est à cause de lui qu'il se retrouve dans cet état maintenant, qu'il est obligé de ramasser espen à la petite cuillère, parce que c'est un imbécile tout simplement. il se redresse, tente de faire tenir espen sur ses deux jambes et ne lui laisse pas le choix de toute façon. quoi qu'il dise, quoi qu'il essaye de faire, il compte bien le ramener chez lui, maintenant et tout de suite. pendant le chemin jusqu'au bus, il envoie rapidement un message à lucy, pour qu'elle ne s'inquiète pas. « pourquoi est-ce qu'elle..  non laisse tomber. » elle vient sérieusement de lui répondre avec une.. aubergine ? il range rapidement son téléphone dans sa poche et pousse espen dans le bus jusqu’à une place au fond. le genre de place qu'ils ont toujours eu l'habitude de prendre durant leurs sorties et naturellement.. il accueille avec une certaine nostalgie la tête d'espen sur son épaule. avec un peu de chance, il ne se souviendra pas de cet élan de faiblesse demain. ils arrivent rapidement devant chez espen. il connait bien l'endroit mat, c'est pas la première fois qu'il vient même si au fond il ne pensait pas revenir un jour. il est un peu stressé par la situation.. il ne s'est plus retrouvé seul avec lui depuis la dernière fois et malgré les événements, il garde toujours une sorte de frustration sur le fait d'avoir été "dérangé" par son propre père. « laisse je vais le faire. » alors, qu'il lui prend les clefs de ses mains pour ouvrir lui-même la porte -sinon dans dix ans, ils seraient toujours là-. espen contre toi, tu pousses rapidement la porte de sa chambre légèrement surpris par ses mots. « je.. espen.. » c'est pas une bonne idée, voilà ce que tu devrais lui dire. c'est vraiment pas une bonne idée de rester si proche de lui, d'observer même trois secondes ses foutues lèvres qui sont presque en train de te supplier des choses interdites. pourquoi est-ce qu'il te regarde avec son air de chien battu ? tu soupires et t'installe à côté de lui sur son lit -bravo encore plus con mat.- « je suis plus chez moi. » que tu avoues toi aussi. ça fait même plusieurs semaines que tu n'as pas posé un seul pied dans ta chambre et tu ne serais pas contre récupérer deux, trois affaires mais, tu n'as jamais le courage de t'y rendre. pour faire plus simple tu demandes généralement à ton petit-frère de s'en charger. « j'habite chez mon oncle maintenant, je squatte la chambre de mon cousin.. » parce que y'a pas meilleure définition de la situation que le mot "squatter". ton pauvre cousin qui n'a même pas eu le choix ou encore son mot à dire. « me regarde pas comme ça, t'as pas besoin de t’inquiéter pour moi. » plus facile à dire qu'à faire pour quelqu'un comme espen. autant abandonner, maintenant qu'il connait la vérité il ne compte pas te lâcher si facilement. « ok j'abandonne, tu gagnes toujours de toute façon. » c'est faux mais, autant lui donner ce plaisir pour une fois. tu retires rapidement ta veste que tu poses sur la chaise de son bureau, avant d'attraper les nouveaux comics présent sur sa table de nuit. « t'as encore craqué. » manière subtile -ou pas- de changer de sujet. tu ouvres rapidement l'un des deux ouvrages, en pleine page sur l'un des héros torse nu et clairement bien foutu. « hum.. je comprend mieux ce qui t'intéresse là-dedans. » s'il te plaît ne parle plus de mon père.

@ Invité

avatar
   
#
Sam 21 Déc - 18:28

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @mat gardner

Tu veux qu'il reste avec toi. Tu ne peux pas non plus le forcer mais ton regard de chien battu a l'air de marcher... comme d'habitude. Tu ne penses pas une seule seconde à tes colocataires sur le coup et de toute façon, s'ils viennent à croiser Mat, tu leur expliqueras tout simplement la situation sans pour autant entrer dans les détails. Juste ce qu'il faut pour qu'ils comprennent. Tu t'entends assez bien avec eux pour les considérer comme des amis et tu les sais ouvert d'esprit. De toute façon, ils n'ont pas le choix pour te supporter ! Tu ne sais même pas s'ils sont à l'appartement en train de dormir, en soirée ou ailleurs mais grâce à Mat, tu n'as pas fait trop de bruit. Sans lui, sûrement que tu te serais déjà cassé la gueule au milieu du couloir et appeler à l'aide en riant comme le dernier des idiots. Déjà que tu n'as pas un comportement très mature en temps normal, il ne faut pas en attendre mieux de toi en étant totalement sous l'effet de l'alcool. Mat finit alors par s'installer sur ton lit à tes côtés et tu poses de nouveau sa tête sur son épaule, passant ton bras autour de sa taille tandis que tu colles ton corps contre le sien sans aucune gêne. C'est naturel pour toi d'être tactile avec lui et l'alcool n'aide pas à trouver la force de te décoller de lui. Tu profites d'être contre lui, pouvant de nouveau respirer son odeur qui t'a tant manqué. C'est lui qui t'a manqué tout simplement. Dire qu'il y a encore une heure, tu lui hurlais dessus par frustration et jalousie. Voilà qu'à présent, tu veux simplement être dans ses bras et profiter de ce moment tant qu'il dure. Tu l'aimes. C'est une évidence. Et tu pourrais lui dire encore mais tu préfères écouter ce qu'il a à te dire. Savoir qu'il ne dort plus chez ses parents te rassure quelque part mais tu relèves légèrement la tête pour le regarder au moment où il te l'avoue, l'inquiétude se lisant sur ton visage. Cela veut dire que ce soir-là, la situation est devenue tellement ingérable qu'il a dû partir de sa propre maison. Cela te noue l'estomac de l'imaginer. Tu aurais dû être là, bordel. Tu  le sais. Il est en sécurité maintenant, chez son oncle. Mais c'est quelque chose qui ne peut pas durer éternellement. « J'espère que ton cousin est sympa avec toi sinon... » marmonnes-tu sans finir ta phrase, cachant de nouveau ton visage dans son cou. Sinon quoi ? Bonne question. Tu n'as pas été là la première qu'il a eu besoin de toi, pourquoi serais-tu là pour la suite ? Tu as envie de te rattraper mais tu n'es même pas capable de lui avouer que tu as totalement flippé face à son père et que c'est pour cette raison que tu as été incapable de revenir vers lui. « Ça t'empêche pas de rester. ». Mat est majeur aux dernières nouvelles, il a bien le droit de faire ce qu'il veut non ? Au pire des cas, il peut toujours envoyer un message au fameux cousin que tu n'as jamais rencontré jusqu'à présent – du moins, c'est ce que tu crois – histoire de l'avertir et puis c'est tout. Un sourire étire tes lèvres lorsque Mat t'annonce qu'il reste ici pour la nuit et tu laisses échapper un grognement de protestation quand il enlève sa veste, te forçant ainsi à t'éloigner de lui. Pourtant, tu reviens presque aussitôt contre lui dés que l'occasion se présente à nouveau. Tu as peur qu'il t'échappe une nouvelle fois, Mat. Peur qu'il change d'avis subitement et finisse par partir parce que c'est sûrement mieux ainsi pour vous deux. Les yeux fermés, tu ne fais pas attention au comics qu'il prend à côté de ton lit et c'est seulement lorsqu'il te fait la remarque que tu ouvres les yeux pour observer la page sur laquelle il vient de tomber. « Ben c'est tout ce qu'il a pour lui... Son pouvoir est nul. Il est juste trop fort. » dis-tu d'un ton inhabituellement sérieux, ce qui est plutôt rare chez toi. Mais pour les comics, même avec de l'alcool dans le sang, tu ne perds pas ton sang froid... bien que ton sérieux ne reste pas longtemps. « Mais peut-être bien que je fantasme sur les super-héros et que je rêve de te voir porter un costume de Spiderman. Quoi que non, j'suis sûr que Spidey, ça m'irait mieux. Toi... Toi, tu serais mon Deadpool. ». Pas certain que Mat puisse vraiment comprendre les références sur ce coup-là car il a beau travailler dans une boutique spécialisée dans les comics, tu sais que ce n'est pas du tout son délire. « C'est le meilleur duo. Comme toi et moi. » ajoutes-tu d'une voix de plus en plus faible tandis que tu commences doucement à t'assoupir dans ses bras. Au moins, il y a quelque chose capable de t'assommer et te faire taire dans la vie : l'alcool. Information qui peut être importante et surtout pertinente pour ton entourage.

@ Invité

avatar
   
#
Dim 22 Déc - 11:03

but you didn't have to cut me off
make out like it never happened and that we were nothing  

w/ @espen halvorsen

« disons que la situation avec mon cousin est compliqué. » autant être un minimum honnête jusqu'au bout pour une fois. lui qui ne parle pas très souvent de cette situation, ça lui fait du bien pour une fois de cracher tout le morceau, d'en parler librement sans être obligé de réfléchir aux mots qu'il doit utiliser. pourquoi lui cacher cette vérité encore bien longtemps ? ce n'est pas comme si espen n'était déjà pas au courant d'une très grosse partie de cette situation dramatique. un peu plus, un peu moins finalement ça ne change pas grand-chose aux yeux de mat. « sinon quoi ?  » qu'il lui demande dans un murmure. ouais, dans le fond il a envie de savoir la suite, ce que espen serait capable de faire s'il découvrait que son cousin n'est qu'un emmerdeur de première -ce qui n'est pas complètement faux en somme.- mais, sentir espen contre lui l'empêche d'être réellement "concentré". il sent ces cheveux lui chatouiller la nuque, il peut sentir l'odeur de son shampoing mélangé à celle du tabac. il peut deviner le petit sourire d'espen sur ses lèvres à moitié ko et il craque complètement mat. comment est-ce qu'il peut résister dans ce genre de moment ? qu'est-ce qu'il est censé faire alors, que le mec dont il est tombé amoureux est littéralement collé à lui ? il ferme doucement les yeux, juste quelques secondes pour se maîtriser alors, qu'il sent ces mains sur son corps et qu'il est clairement déstabilisé par la situation. -et il n'a aucune envie que son corps l'exprime et lui montre le fin fond de ses pensées.- parce que depuis la dernière fois, depuis la dernière soirée qu'ils ont passés ensemble.. il y'a sur le bord de ses lèvres comme une sorte de frustration, un goût d'inachevé, un sentiment qu'il avait mit dans un coin de son esprit après la rupture et qui revient soudainement à la charge. il se mordille lentement la lèvre, à la recherche de n'importe quoi pour lui faire oublier toutes ses idées complètement folle. un comics ? parfait, même si dans le fond il n'en a strictement rien à foutre du mec sur cette couverture, ou même à l'intérieur de ce livre, c'est juste -encore une fois- le meilleur moyen pour lui de changer de sujet, de ne pas penser au fait qu'espen est à moitié sur lui en train de s'endormir tel un koala accroché à son arbre. « mais, c'est bien non d'être fort. au moins il s'fait pas mal au poignet s'il veut casser la gueule à quelqu'un. » ouais, fin il est pas vraiment certain que ce soit réellement à tout ça que lui sert son pouvoir. il masque un léger sourire alors, qu'après une courte séparation, espen est de nouveau à moitié sur lui. autant se le dire tout de suite, il peut oublier la chambre d'amis, de un parce qu'il ne sait pas où elle se trouve, de deux parce qu'il ne veut pas tomber sur qui que ce soit à cette heure-ci à être obligé de se justifier. trois.. parce qu'il serait de toute façon incapable de bouger et qu'espen ne le laisserait certainement pas faire. « je note, ne pas porter de déguisement de deadpool à halloween sinon j'risque pas de le garder bien longtemps. » bien que dans le fond.. « ouais j'imagine. » bien que non, il ne voit pas du tout qu'est ce que deadpool et spiderman iraient foutre ensemble. il continue de regarder quelques minutes ce comics avant de remarquer qu'espen s'est réellement endormie et pour de bon cette fois. « dans ce genre de cas j'dirais plutôt que tu es ma demoiselle en détresse et moi ton chevalier servant. » qu'il murmure en se retenant un fou rire. le bout de ses doigts qu'il passe avec lenteur dans la chevelure d'espen avant de s'endormir à son tour.

il ouvre difficilement les yeux. il a eu beaucoup de mal à dormir cette nuit, beaucoup trop chaud alors, que le corps d'espen est encore -et toujours- a moitié sur lui. mais, malgré cette courte nuit.. il doit bien admettre qu'il est heureux, que son coeur s'agite à peine lorsqu'il regarde espen contre lui. et même s'il voudrait bien rester encore une heure ou deux, il est censé partir bosser pour aider dans une livraison, le temps d'une heure ou deux. il recule doucement espen de lui alors, qu'il peut l'entendre même dans son sommeil se plaindre. -lui aussi, il est presque dégoûté de devoir s'enfuir comme un voleur.- il se permet donc -heureusement que personnes ne semble réveiller.- lui faire un verre d'eau qu'il dépose sur sa table de nuit avec une aspirine. c'est bien le minimum qu'il puisse faire pour l'aider à surmonter cette journée qui risque d'être difficile pour lui. il le regarde quelques secondes dormir avant de s'approcher doucement et de poser ses lèvres sur son front. et avant qu'il ne risque de réveiller une bonne fois pour toute espen, il attrape sa veste et part directement en direction du boulot.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum