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13 résultats trouvés pour cinéma

hello daddy, hello mom, i'm your cherry bomb (ruby)

Invité
15 r ; 772 v.
Dim 14 Fév - 21:40
RUBY BLACKSON
just small daddy issues
ID CARD
{@=818}Ruby Blackson{/@}
24 ans - camerawoman et youtubeuse ciné
FEAT : Angèle Van Laeken
Oyez, oyez, ladies and gentlemen, on vous présente ici une jeune demoiselle de 24 ans, qui essaye de vivre seule pour la première fois de sa vie. La jolie blonde et pas mal chiante sur les bords, passionnée de cinéma ne recherche pas de mec mortel. Camérawoman chez inclusive prod, elle est également youtubeuse ciné, et sa chaîne commence prendre de l'ampleur. Elle pourrait presque en vivre et le sait, mais ne compte pas arrêter son passionnant boulot pour autant. Prenez garde, car la jeune femme impulsive est doté d'un humour noir voir méchant, et sait mettre la parfaite dose de sarcasme pour vous pointer au coeur.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine.
Ethnie/origines : americaine des ongles de pieds à la tête.
Orientation : les femmes, toutes les femmes, ah ce qu'elles sont belles les femmes.
Situation : célibataire, parce que l'amour ça ne sert à rien.
Occupation : camerawoman chez inclusive prod, youtubeuse cinéma.
Quartier : brooklyn, williamsburg bedford street, appartement numéro 22.

and what else ?
Qualités : autonome, curieuse, analyste, compétitrice, (un peu trop) honnête, loyale, persévérante, tenace, dynamique, joueuse, reine du second degré.
Défauts : brute, chieuse, immature, désordonnée, obstinée, pédante, râleuse, grande gueule, têtue, impulsive, jalouse,  ne tient pas en place.
Passions : {#}chat{/#} {#}cinéma{/#} {#}militantisme{/#}
Communautés : lgbt center, meow parlor, cinéma du queens, best friends lifesaving center.






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? J'ai perdu ma putain de carte SD dans laquelle se trouvait une SUPER LONGUE vidéo qui parlait de mon amour pour le Seigneur des Anneaux. Je ne comprends vraiment pas où est-ce que j'ai pu la ranger. C'est un truc qui ne m'est pourtant jamais arrivé, d'habitude, le bordel dans lequel se trouve mon bureau, c'est un bordel organisé, et je finis toujours par retrouver mes affaires. Même si souvent, ce sont mes colocs qui m'aidaient avec ça. Ou bien qui me forçaient à ranger, et du coup je retrouvais ce que j'avais perdu. Mais maintenant, je n'ai plus de colocs. Je vis seule, et je dois me débrouiller avec mon bordel.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Bon, ben si les réseaux sociaux comptent vraiment, alors ouais, je suppose que je suis accro aux réseaux, puisque je ne me vois pas vivre sans. C'est surtout à cause de ma chaîne youtube, je suppose. Et c'est vrai que ma tasse de thé du matin, je ne m'en passe plus. Alors je pense qu'à ça aussi je suis accro, au thé.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Euh, mal ? Non mais attendez, je sais ce que vous allez me dire. "Oui mais Ruby, t'es vraiment chiante, forcément qu'elle allait péter un câble, gneugneugneu". Mais je vais vous donner ma version de l'histoire aussi, vous allez voir que j'avais pas tort. La nana passe ses nuits au téléphone rose, à parler à des mecs en chien. C'est normal que j'apprécie pas. Okay, c'est un boulot comme un autre, mais moi j'aime pas que des gens fantasment sur ma meuf comme ça. Alors ouais, j'ai peut-être pas été sympa, j'ai peut-être dit des trucs méchants, j'ai certainement été trop loin. J'ai gueulé, fort, j'ai pas pesé mes mots. Moi tu m'fais du mal, ben j'te fais du mal en retour. C'est donnant donnant, ma chérie.
C'était ma dernière relation à peu près sérieuse. Et vu comment ça s'est terminé, je peux vous dire que je suis pas prête à réitérer l'expérience.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Ca te dit qu'on se fasse une bouffe thaïlandaise ? Je meure d'envie d'un poke bowl.
Envoyé à un ami, bien sûr, je ne parle pas des pokeball avec lesquelles on attrape pikachu et compagnie, hein. Je parle de ce super plat, un bol de riz avec des légumes à gogo. Certains y mettent du poisson ou de la viande, moi je ne mange rien qui vient d'animaux, donc c'est simplement un arc en ciel de légumes dans mon assiette. Et qu'est-ce que j'adore ça, mon dieu.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Alors, bon, j'ai pas été une ado facile à vivre. Je me suis rebellée tout d'un coup, et j'ai pas été très sympa avec eux, parce que j'en avais marre qu'on me traitait comme une petite fille fragile et en sucre. Ma mère me disait que je m'habillait "comme un garçon", et y'a même un jour où, ado, j'suis rentrée à la maison avec une coupe de cheveux rasée. Pas tout rasé à blanc, une coupe travaillée, mais j'ai fait ça juste pour faire péter un câble à ma mère. Pour lui faire comprendre que je n'étais plus sa poupée barbie, et que je faisais ce que je voulais.
Maintenant, j'ai mûri un peu, alors même si je suis pas la petite princesse qu'elle aurait rêvé d'avoir, ça va mieux entre nous.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? J'écris mes vidéos pour youtube, je tourne mes vidéos pour youtube, je monte mes vidéos pour youtube. Je m'occupe de mon chat et de mon chien aussi, bien sûr.
Bon, pas le samedi soir et le dimanche. Le samedi soir et le dimanche je tente de faire autre chose, aller en boîte, sortir, faire la fête, me reposer un peu, m'occuper de mes plantes, me rendre au best friends lifesaving center pour faire du bénévolat. J'essaye, même si quand je fais pas ça, je regarde un film en prenant des notes en me disant que ça pourrait me servir si je décidais d'en faire une vidéo. Mais c'est pas de ma faute, je fais ça par passion.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Tout le monde ne s'en rend pas forcément compte, mais je dors pas. Ou très peu. Je fais souvent des nuits blanches dans le mois, en fait. C'est parce que j'aime trop ce que je fais, que ce soit mon boulot ou ma chaîne youtube, je bosse comme une malade, et je ne sais pas m'arrêter. Donc ça m'est déjà arrivé, (et à plusieurs reprises d'ailleurs) de partir au boulot un matin, sans avoir dormi de la nuit. Y'a même une fois où j'ai bossé jusqu'au petit matin, et du coup, j'avais même pas pris de douche. Voilà, vous l'avez votre fait peu glorieux.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : dark unicorn / maureen
Age: toujours vingt deux Tag cinéma sur I've got 99 problems 199075109
Avez-vous des triggers personnels ? l'inceste romantisé, les exorcismes
Avatar à réserver : Angèle Van Laeken
Crédit avatar utilisé dans la fiche: FRIMELDA
Souhaitez-vous un mp d'intégration non merci love

Can I hug you ? - Jude Kingstar

Invité
19 r ; 1075 v.
Mer 16 Déc - 21:16
Jude Kingstar
i need help
ID CARD
{@=785}jude kingstar{/@}
24 ans - freelance
FEAT : Brandon Flynn
Résumez nous votre idée de personnage dans ce petit cadre, cela n’a guère besoin d’être long. Il s’agit simplement d’un résumé de votre personnage destiné à rejoindre le registre des personnages du forum.
Ce résumé devra contenir les information de base sur votre personnage afin de le présenter aux autres membres. Parlez donc de son caractère, son background familial, ses ambitions, ses petits problèmes, l’évolution que vous lui envisagez… C’est libre ! Veillez simplement à l’écrire de façon claire, vous aurez tout le loisir de faire des envolées lyriques dans la présentation si vous le souhaitez !
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Anglaise
Orientation : homosexuel & homoromantique
Situation : célibataire
Occupation : freelance en print, s'exerce à la photographie et l'écriture
Quartier : Queens - The Sunflower Buildings

and what else ?
Qualités : Sociable, comique, déterminé, sincère, tendre
Défauts : têtu, impulsif, déraisonné
Passions : {#}faire-la-fête{/#},{#}gaming{/#}, {#}cinéma{/#}
Communautés :
- Act Up
- Juliard School
- Club de lectura du queens
- Cinema du Queens
- The Lost Planet






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Écrire ici écrire ici

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Écrire ici

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Écrire ici

Le dernier texto que tu as envoyé ?Écrire ici

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Écrire ici

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Écrire ici

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Écrire ici



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Antoine ce sera bien !
Age: 24 ans
Avez-vous des triggers personnels ? un peu similaire à ceux de Judy  
Avatar à réserver : Brandon Flynn
Crédit avatar utilisé dans la fiche: le compte a été supp sur bazzart je ne sais pas du tout  ohpardon
Souhaitez-vous un mp d'intégration avec grand plaisir oui !

none is forgiven, all is replaced, petrichor

Invité
15 r ; 714 v.
Jeu 17 Sep - 19:30
Gaeul Sin
24 ans - étudiante en droit
FEAT : Kang Seulgi (Red Vlevet)Gaeul, c'est un mélange très mal blendé des prequels Star Wars, de Mike Ross, et d'un condensé de dank memes -- dans le sens où toute sa vie se résume au fait que son père soit un génie du mal, qu'elle possède une mémoire hors du commun, et que c'est dans ses gènes de dramatiser et compliquer les choses.

Du haut de ses vingt-quatre ans, quoi qu'elle puisse plaindre, elle a mené une vie plutôt facile. Elle est née en Corée-du-Sud, Seoul, et a été élevé par sa grand-mère (d'où elle tire son sarcasme prononcé et son penchant pour l'humour noir, d'ailleurs). De ce pays, elle n'a connu que les quartiers les plus riches, que les écoles les plus réputés, que les personnes les plus estimés. Ca vient avec le nom : Sin. Ce qu’a commencé autrefois une petite raffinerie de sucre à Busan, est devenu un empire Fortune 500 aujourd'hui. Et elle en est l'unique héritière.

En bref: son père n'a jamais vraiment aimé sa mère, sa mère n'a jamais vraiment voulu voir qu'il ne voulait que sa fortune, et Gaeul n'a jamais vraiment eu le courage de s'en mêler. Sa lettre d'acceptation de candidature Pre-Law pour l'université de Columbia était l'excuse parfaite pour s'en distancer davantage.

Elle ignore ce qu’elle veut vraiment – éternellement l’indécise – mais elle sait ce qu’elle ne veut absolument pas : n’être qu’un ombre parmi les ombres. Sin, quelqu’un. Sin, quelque chose. Comme une phobie qui la hante, ou une peur qui motive chaque acte et influence chaque pensée – l’ordinaire l’épouvante, tant les expectations s’empilent sur ses épaules. Et on attend d’elle beaucoup. Tant de choses. Tant, tant de choses qu’elle en perd le souffle parfois, à l’abri des regards. Nerveuse, agitée.

Qu’elle soit une effigie exemplaire, alors, glorifiée et façonnée à la Sin mais frêle sous la surface. Son jeu, elle le cache bien ; et le cachera toujours aussi bien – fière, trop fière. Sin Gaeul. On la dit souriante, facile à vivre, drôle. Différente. Sympa, mais d’un air de sûreté qui vire un peu vers de l’arrogance, de l’arrogance qui ne sert qu’à maintenir son charme alors on le lui pardonne.

Elle ne promet jamais ce qu’elle ne pense pas pouvoir accorder. Soit un non, soit un oui, jamais un peut-être ; elle n’agit quand dans les limites de ses possibilités. Seulement, son pragmatisme échoue là où ses sentiments commencent. Les interpréter, les accepter, les digérer – que des frustrations qui s’ajoutent.

La vérité, c’est qu’elle n’est pas assez patiente.
who am I
ꕥ âge : 24 ans
ꕥ nationalité : sud-coréenne
ꕥ ethnie/origines : de père et mère coréens
ꕥ orientation : bisexuelle, confuse (men are trash amirite)
ꕥ situation : en couple, pourtant elle n'arrive pas à virer une certaine péruvienne de son cœur
ꕥ occupation : étudiante en droit, première année
ꕥ quartier : 74th street, upper east side
ꕥ qualités : drôle, pragmatique, amicale
ꕥ défauts : perfectionniste, arrogante, têtue
ꕥ passions : {#}memes{/#} {#}instagram{/#} {#}cinéma{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : {#}Les{/#} étudiants & profs de Columbia University; {#}TheLift{/#}; {#}LGBTcenter{/#}; {#}NYC{/#} Expats; {#}Gotha{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : inventé
ꕥ mp d'intégration : ui et je veux des câlins uwu

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je m'appelle Narimene, j'ai 23 ans, et je suis algérienne Tag cinéma sur I've got 99 problems 1380091441 Je suis étudiante en médecine, du coup j'ai un penchant inné pour le sado-masochisme  :lyzirius: niveau rp, je suis là assez souvent (daily?) et je pense pouvoir assurer un rp/mois, tant je ne suis pas en période d'exam  slurp

petit portrait chinois
ꕥ un livre : malika mokeddem - mes hommes
ꕥ un film : last holiday
ꕥ une série : suits
ꕥ une chanson : ts - the one
ꕥ un animal :  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3323327925
ꕥ un plat/dessert : COOKIES  :lyzirius:
ꕥ une boisson : café pour survivre, thé pour le plaisir
ꕥ une célébrité : sandra oh
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité wbk wbk

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : abus sexuel


that's my story / self diagnosis

vodka shot, amphetamine coma


Elle arrive dans cette famille très attendue – mais ils arrivent tous très attendus. Sin. Tous ceux d’avant, ceux d’avant avant ; ceux d’après, aussi, qu’en sait-elle. Ils sont tous liés de sang, tous liés d’un seul et simple nom : Sin. Traduit dieu, ou divin. L’ironie. Ils n’ont absolument rien de divin. L’empire qu’ils se plaisent tous à gouverner n’est pas le leur. Ni leur réputation d'ailleurs, même pas leurs vies. Tout ce qu’ils possèdent, Gaeul incluse, leur a été servi sur une cuillère en or. A quoi bon se tenir si crânes, s’ils n’en méritent rien ?

« Tu es l’héritière Sin. »
Une inhalation agacée. « M’ouais. Je n’ai jamais rien demandé, mais ok. »

C’est un titre qui la dérange, Gaeul. Elle a du mal à se valoriser en tant que personne quand on lui rappelle sans cesse que tout ce qu’elle possède, toutes les opportunités, toutes ses réussites, elle les doit à son grand-père. Et puis elle, elle ne veut pas faire perdurer le rêve d’un autre, elle veut plutôt réaliser le sien. Elle n’en veut rien, de cet héritage. Et c’est quand qu’ils l’ont perdu, le sens de l’ambition, dans cette famille ? Bon sang, quand ont-ils commencé à croire qu’ils étaient entitled à quoi que ce soit d’autre que leurs propres triomphes ?

« Tu m’écoutes ? »
« Mm.. non, » répond-t-elle, sourire aux lèvres. Elle se redresse un peu, croise les jambes pour y poser son livre. Elle tourne la page, inscrit chaque mot dans sa mémoire.

« C’est quand que tu es devenue aussi insolente ? »
L’aînée réprimande, ôtant enfin le regard de la télé en face. Elle n’a pas l’air irritée, plutôt taquine. « Je dis juste que tu n’as pas besoin de lire un guide pratique pour chirurgie parodontale, tu ne vas pas devenir dentiste. Après tout, son ton se morphe en une imitation du père de Gaeul, tu es déjà l’héritière Sin ! »

« Haha, très drôle Ma’, » Gaeul lui donne la satisfaction de la voir lever la tête, rouler les yeux, puis reprendre sa lecture. Elle sait, mieux que tout le monde, à quel point elle déteste ce titre. « Et c’est pour un parie que j’ai fait avec un étudiant en chir-dent, le livre. » Elle lui a dit qu’elle apprendrait le livre par cœur et il a cru qu’elle bluffait.

Un rire échappe à la grand-mère. « Et c’est quand que tu comptes dire à tes parents, pour ton ‘don’ ? »

Un petit hum, puis, « sûrement jamais ? » Satisfaite de son progrès, Gaeul ferme son livre et le pose sur le chevet à côté du lit. Elle se tourne pour s’allonger, sa tête sur les hanches de sa parente. « Dis. T’as toujours voulu travailler dans ce business ? Tu n’as jamais eu envie de… faire autre chose ? »

« Et bien, pour être honnête, si, je voulais devenir vétérinaire, à ton âge. » Amusée de voir les sourcils de sa petite fille se froncer tantôt ces paroles dites, elle ramène une main contre sa joue, caresses qu’elle espère consoler. « Je comprends que ça t’effraye. J’ai déjà été à ta place. On a tous eu nos moments de doute, tout comme toi. » Raffermit-elle, patiente. « Tu dois juste… garder en tête que c’est toi qui définies l’extraordinaire. Et quoi qu’il puisse arriver, tu n’es pas seule. C’est aussi ça, d’avoir une famille aussi grande que la nôtre. Cet héritage n’est pas une punition. »

Gaeul grogne son désaccord. « Si je finis coincée dans un bureau, si, ça m’a tout l’air d’une punition. »

« On peut faire de merveilleuse choses, depuis un bureau. Crois-moi. » Une pause. « Et tu peux toujours faire autre chose. Tu dois juste trouver comment le faire sans fuir ton devoir. »

Ton devoir. La jeune fille résiste à l’envie d’en rire un bon coup. « Et tu penses que je suis dramatique. » Sa grand-mère roule les yeux, mais n’en dit rien de plus. C’est pas du genre de Gaeul, d’éviter les responsabilités. Elle se plaint, mais elle compte pas les laisser tomber ceux qui comptent sur elle.

Elle ferme les paupières, plus trop partante pour en parler.

Tu es l’héritière Sin, comme beaucoup l’ont été autrefois.
Ordinaire.



vodka shot, amphetamine coma
the fear that you've lived an ordinary life, koinophobia



Il y a deux, trois dossiers qui traînent sur son bureau. Elle les regarde avec une grimace qu’elle n’arrive pas à s’ôter du visage depuis qu’Alessa l’a quitté.

Son professeur lui a personnellement demandé d’étudier ces cas, d’essayer de trouver une loophole quelque part dans les termes décrits dans ces papiers pour rompre le contrat. À ce qu’il parait c’est une tradition : chaque année il se permet de choisir un élève en première qui lui tape à l’œil, auquel il offre la chance d’assister à un vrai procès en le faisant participer à une de ses affaires en cours. De l’expérience gratuite, ça se chérit. Et si même sa grand-mère  (qui insiste à l’appeler sur Skype au moins une fois par semaine quand elle est à Seoul, et qu’elle ne se sent pas capable d’endurer des heures en avion) trouve ça cool, c’est que ça l’est – puis même si ça ne l’est pas, elle est juste contente d’avoir été ‘élue’ parmi quelques milliers d’élèves.

(L’ego Sin.)

Et elle sera encore plus contente une fois avoir trouvé ce putain de trou, pour enfin passer à autre chose.
Mais ça n’avance pas.

Un grognement, puis un grincement lorsqu’elle tire un tiroir de son bureau pour en extraire un autre dossier, le logo du Groupe Sin inscrit dessus d’un doré brillant cette fois-ci. Elle n’avance pas avec le contrat du professeur parce qu’elle a l’esprit ailleurs. Gaeul quitte sa chaise, yeux rivés sur ces pages alors qu’elle se pose au sol. « Tu peux fermer la porte à clé, s’teuplé ? »

Iseul* la regarde d’où elle est vautrée, amusée par la grimace que son amie fait quand concentrée. « Sure. » Elle délaisse son livre quelque part sur le lit, un bâillement qui lui échappe tandis qu’elle s’exécute. Elles sont dans la chambre de Gaeul, chacune occupée à faire ses propres devoirs. Quand elle se retourne, elle ne revient pas à sa place mais va plutôt se poser à côté de son hôte. « T’es toujours sur les dossiers du professeur Park ? »

Gaeul secoue la tête, complètement perdue dans les chiffres qu’elle lit. « C’est un rapport. ‘Vient de la branche que mon père administre à NY. On me l’a envoyé ce matin. Had it on my mind all day. »

« Why ? What's up with it ? »

L’héritière ne répond pas immédiatement. Elle tourne une page encore, fronce les sourcils lorsqu’elle lit une ligne de plus qui la déplait. Elle ne relève la tête que quelques secondes plus tard, ses yeux durs. « Well... j’avais vu des papiers dans son bureau, l’autre jour qui m’ont suggéré qu’il vole de l’argent de nos comptes bancaires. »

Iseul rattrape le dossier qu’elle lui lance. « Et ? No offense, but it’s not stealing if it’s his own money. »

« C’est de l’argent destiné aux charités. » Et encore, ce n’était pas tant l’argent qui manque qui la dérange, mais l’acte en lui-même. C’est la pire chose qui soit, être déloyal, surtout si c’est contre sa propre famille. Ses pensées vont à cent à l’heure, l’envie de le dénoncer à sa mère s’impose, mais elle n’a jamais été assez courageuse pour lui parler de ce qui regarde son père. Gaeul voit déjà un plan B s’esquisser devant ses yeux. « Je vais remonter le fil. Trouver combien il a volé, et où il le met, l’argent. I’m gonna make him pay us back every Won, every penny he ever took. »

« Laisse ta mère s’en charger ? »

Gaeul secoue la tête, main contre sa nuque tandis qu’elle réfléchit. « Elle va rien faire. Au mieux, elle va demander un divorce et le laisser prendre encore plus d’argent on top of what he took. She loves him. » C’est beaucoup plus réel – plus tangible – maintenant qu’elle a une preuve que quelque chose cloche.

Iseul n’a pas l’air convaincue. « And you don’t ? C’est ton père, Eul-ah. »

Il y a tant à dire là-dessus, mais elle a la flemme d’expliquer à quel point leur famille est fucked up. Shortcut : « Il ne l’a jamais vraiment été. Pas avant, et il ne va pas commencer à l’être maintenant. » Il y a de la rancœur dans son ton, un you should’ve been there, dad implicite qu’elle refuse de se l’admettre.

Et elle se demande – brièvement, parce qu’en fait elle s’en fout un peu, de toute la mauvaise foi que ça implique – si elle n’est pas heureuse d’avoir enfin trouvé l’occasion de se mettre en face de son père sur l’échiquier.

C’est à ce moment précis que papa devient l’ennemi.


vodka shot, amphetamine coma
the fear that you've lived an ordinary life, koinophobia
you are not made of steel


Pile cinquante secondes après sa naissance, le cœur de sa mère s’est arrêté de battre. L’arrêt cardiaque, inusuel pour une personne de son âge, a été causé par une hémorragie importante pendant l’accouchement – elle y a survécu, mais de peu. Elle n'a plus jamais été la même personne après. ○ On l’a nommée Gaeul car son arrière-grand-mère est décédée au même jour où elle est venue au monde – c’est son prénom. ○ Contrairement aux autres familles de leur rang, la famille Sin refuse le stratagème de ‘gendre adopté’ pour faire perdurer sa lignée. Il est donc fréquent, chez eux, si besoin, que les enfants prennent le nom de famille de leurs mères pour honorer leurs ancêtres – un peu comme dans le cas de Gaeul. ○ Sin. Patronyme maternel que la fille unique porte pour honorer les traditions et faire persister la descendance. Un fardeau d’excellence et de prétention qui s’étale à travers les décennies, et qu’elle ne se hâte pas de porter. Sin. Son père aime le prononcer, ce nom, aime son poids sur ses lèvres même s’il n’est pas le sien. Lourd, puissant. Il aime s’appuyer sur le ‘s’ et redresser ses épaules quand il le dit, quand il remarque qu’il est l’époux de l’héritière d’un des plus grands groupes financiers de l’histoire de la Corée. Sin, Gaeul. Même son prénom n’a pas été choisi au hasard – on l’appelle Gaeul, comme on a appelé son arrière-grand-mère avant elle. Traduit automne : le symbole de déclin et de décadence qu’elle n’est pas. ○ Elle a grandi témoin de l’élitisme de sa matriarche. De sa façon d’être à la maison comme au travail, de sa façon d’être dans le détail comme dans le gros, le tout. Distante. Froide. ○ Elle a grandi gâtée par sa grand-mère – aimée si fort que l’absence de son père (autant celui de sa mère) dans sa vie ne se faisait même plus remarquer. ○ Elle n’a percuté son don pour la remémoration qu’à l’âge de sept ans : elle avait lu un livre d’histoire qui traînait dans la chambre de sa mère, deux ans plus tôt, mais elle arrivait toujours à se rappeler de chaque mot. ○ Elle n’en a parlé qu’à sa grand-mère, et personne d’autre. ○ Comme chaque membre de la famille Sin qui se respecte, Gaeul parle principalement quatre langues : Coréen, Japonais, Chinois et Anglais. ○ Elle a choisi des études en droit pour plus d’une raison – déjà pour mieux protéger et diriger l’entreprise qui l’attend, ensuite for the thrill. Déjouer les règles, frôler les limites sans jamais se faire choper. Tout un art. ○ Elle est de ces rêveurs qui veulent changer le monde sans trop savoir comment s’y prendre. Il y a tant à faire, mais nulle part où commencer. ○




this session is gonna be different
twen/nari ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 1-2/30j. ϟ fréquence de connexion : 7/7j. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-1200. ϟ avatar à réserver : kang seulgi. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu ϟ comment avez-vous connu 99 ? {@=700}leah barghava{/@}. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je pense qu'on doit tous écouter le nouvel album de taylor swift et manger un donut.
tumblr (gif) solsken (avatar)

going 100mph (mistakes per hour)

Invité
14 r ; 953 v.
Ven 11 Sep - 22:38
curtis cho
23 ans - étudiant
FEAT : johnny suh
invisible, ordinaire : plus jeune, c'est grâce à sa quiétude qu'il s'est démarqué. simple façon d'être, caractère qu'il n'a pas choisi transformé en complexe par son beau-père macho et ses camarades qui en profitaient pour lui marcher dessus. les blessures restent, plaies ouvertes et suintantes qui infectent chaque partie de son être qu'elles touchent. curtis se sent mal dans sa peau et il a l'impression d'en être coupable, de le mériter parce qu'il est défectueux. malaise général qu'il s'efforce de surmonter en l'ignorant à défaut d'en être conscient, malgré tout il rayonne avec la force de mille soleils dès qu'on écarte les nuages qui ternissent son éclat.
who am I
ꕥ âge : 23 ans mais toujours l'impression d'en avoir 15, perdu dans le sephora de la vie un monde beaucoup trop grand pour lui.
ꕥ nationalité : américain de naissance, c'est new york qui l'a vu naître mais il a grandi à jericho, petite ville de 13 000 habitants dans le comté de nassau. les états-unis sont son bercail mais il a souvent l'impression de ne pas y avoir sa place. mal du pays, ou mal du monde ?
ꕥ ethnie/origines : sud-coréennes, sa mère est née sur le continent, fille d'immigrés venus au pays dans les années cinquante, tandis que son père y est arrivé environ trente ans plus tard pour ses études. juste une autre différence, un paramètre de plus ayant participé à son aliénation.
ꕥ orientation : hétérosexuel, complètement, à 100%, aucun doute là-dessus. oui il travaille chez lush et oui il allait sur jeuxpourfilles point com quand il était gamin mais ça veut rien dire... si ?
ꕥ situation : en couple depuis un peu plus d'un an avec celle qu'il considère comme sa meilleure amie. ça devient sérieux, ça commence à parler d'emménager ensemble... et il l'adore, vraiment, mais il y a quelque chose qui manque.
ꕥ occupation : étudiant en informatique à la columbia university, il est employé chez lush à temps partiel pour arrondir les fins de mois.
ꕥ quartier : queens.
ꕥ qualités : assidu, ambitieux, loyal, drôle, fiable, ingénieux, travailleur.
ꕥ défauts : parfois immature, timide, anxieux, tête en l'air, défaitiste, manque de confiance, se laisse souvent marcher dessus.
ꕥ passions : {#}gaming{/#} — (son refuge depuis l'enfance, les jeux vidéos lui ont offert tout ce qui manquait à sa vie.) {#}sci-fi{/#} — (quasi-spécialiste du genre et toutes ses déclinaisons, il a regardé matrix au moins 14 fois.) {#}cyberpunk{/#} — (son type de sci-fi préféré, il en connaît l'histoire par coeur et a consommé tous les classiques.) {#}informatique{/#} {#}memes{/#} {#}cinéma{/#} {#}geek{/#} {#}pâtisserie{/#} {#}manger{/#} {#}cocktails{/#}  {#}rock{/#} {#}basket-ball{/#}
ꕥ groupe : idk what you're talking about.
ꕥ communautés : habitants du oak complex, the lost planet, les étudiants de columbia university.
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ mp d'intégration : oui plzz

all about my player
ꕥ petite présentation perso : salut, moi c'est bee, ma passion dans la vie c'est faire des personnage sur lesquels je projette mes problèmes pour me psychanalyser à travers eux <3 #selfdrag je fais beaucoup trop de références memes/pop culture, je parle limite qu'en dialogues pardonnez moi (facepalm) à part ça j'aime les jeux vidéos, la science fiction, la musique (indie, pop, microwave sounds #100gecs, tout) et beaucoup trop d'autres trucs pour tout mettre dans une petite présentation Tag cinéma sur I've got 99 problems 2153884322

petit portrait chinois
ꕥ un livre : dante & artistotle discover the secrets of the universe
ꕥ un film : matrix
ꕥ une série : the good place
ꕥ une chanson : men i trust - you deserve this
ꕥ un animal : chat
ꕥ un plat/dessert : crême brûlée
ꕥ une boisson : mojito
ꕥ une célébrité : keanu reeves
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : normalisation des relations mineur/adulte (sexuelles ou non), pédophilie, inceste, viol/abus sexuel ou manque de consentement


that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
— difficile d'avoir un seul gros problème quand sa vie entière est un amalgame de soucis à l'importance variante, quand tout est si gris qu'il ne sait plus les distinguer l'un de l'autre. son futur ? celui de sa relation ? pourquoi elle semble battre de l'aile, pourquoi il se sent insatisfait alors que tout va bien, techniquement ? ou alors l'incertitude d'avoir un avenir dans un monde destiné à épuiser ses propres ressources et à se détruire sous la pression du capitalisme ? peut-être.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
— du point de vue de ses parents, la réponse est simple : accro à son ordinateur (ou à internet, mais pour eux, c'est la même chose). la vérité est qu'il est accro aux mondes auxquel il lui donne accès, que ce soit les activités dont il se distrait, les oeuvres de fiction qu'il consomme ou les communautés dans lesquelles il s'investit. tout simplement, il est accro à fuir la réalité.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
— sur un simple malentendu : lui pensait qu'il y avait une relation, alors qu'en fait, non.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
>dude i feel like a fucking onion
>there's so many layers
>i'm a goddamn lasagna of trauma

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
— celle avec son père s'est terminée à ses onze ans, quand sa maladie cardiaque a eu raison de lui. son plus grand modèle disparu quand il en avait le plus besoin, remplacé par une espèce de brute qui n'a jamais accepté sa nature et voulait le remodeler à son image. sa relation avec sa mère s'est tendue après ce mariage. il ne comprend pas qu'elle ait choisi un homme pareil, qu'elle l'ait laissé le rabaisser plus bas que terre toutes ces années. mais il ne lui en veut pas. il sait que comme lui, elle a peur d'être seule.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
— pas grand-chose, si on enlève les seuls trucs qui donnent une structure à son existence. vie sociale limitée par peur de s'embarrasser auprès des autres, il s'en tient à ses repères, aux amis qu'il a déjà. ses soirées sont souvent passées chez lui ou chez eux, devant un film ou un jeu vidéo, toujours scotché aux écrans qui sont son seul portail vers une réalité meilleure.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
— la fois où il s'est fait pipi dessus en cours de sport au primaire, celle où il s'est pris une vitre devant son crush, chaque interaction avec son beau-père depuis son apparition dans sa vie, l'adolescence qu'il a complètement passée chez lui au lieu de se familiariser avec le monde extérieur, son incapacité totale à faire des tâches administratives ou même parler à un employé sans faire une crise d'anxiété... juste un fait, vous êtes sûr ?

this session is gonna be different
bee ꕥ 23 ans
fréquence de rp : selon la motivation & la disponibilité, environ une réponse par semaine. ϟ fréquence de connexion : 5j/7? ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 300 et 800. ϟ avatar à réserver : johnny suh. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : franchement c'est pas gentil de poser une question pareille je suis obligé d'essayer de trouver une réponse originale au lieu de juste dire "verts" pfff i won't play into your agenda!!! ϟ comment avez-vous connu 99 ? grâce à {@=700}leah barghava{/@} cc <3 ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? juste envie de dire que vous êtes littéralement tout ce dont je rêvais dans un forum donc voilà, heureux d'être ici  Tag cinéma sur I've got 99 problems 928930545
kur8mi (gif) cez (avatar)

at the beginning there was nothing more than hope.

Invité
11 r ; 872 v.
Mer 2 Sep - 9:22
dolorès roddle
26 yo - styliste
FEAT : ezra miller
papa ouvrier dans le monde du spectacle et maman danseuse contemporaine. dolorès, il a passé plus de temps dans les coulisses des vieux théâtres new yorkais qu'en classe. il a toujours admiré ce monde, de l'autre côté du miroir. comme s'il existait un univers parallèle lorsque les lumières s'éteignent. c'est très jeune qu'il s'est mis à créer ses premiers vêtements, quand il s'imaginait des personnages fantasques et bizarres dans le théâtre de sa petite chambre. c'est comme ça qu'il s'est construit, l'gamin. ses parents l'ont toujours invité à se livrer, à se dépasser, à créer et à imaginer. ils n'ont jamais douté de leur bambin, fils unique. c'est donc tout naturellement qu'ils se sont saignés pour lui permettre de suivre des études dans un domaine qui lui plaisait et aujourd'hui, dolorès le leur rend bien. diplômé, certifié et apprécié dans ce qu'il fait, il plance actuellement sur sa première collection alors qu'il travaille déjà pour les plus grands stylistes de new york.
who am I
ꕥ âge : 26 ans même s'il ne se considère pas vraiment adulte encore et s'il a de la peine à accepter d'vieillir. il craint l'approche de la trentaine sans pour autant trop en parler.
ꕥ nationalité : américaine, son père et sa mère sont tous les deux nés en amérique également même s'ils se sont installés tard dans la grande pomme. sa mère est californienne et son père est de la basse californie.
ꕥ ethnie/origines : caucasien avec un teint laiteux qui bronze difficilement.
ꕥ orientation : homosexuel depuis longtemps, sans jamais en avoir éprouvé la moindre gêne et la moindre honte. le corps des hommes est source d'art et d'inspiration dans tout ce qu'il entreprend. il s'est d'ailleurs spécialisé dans le stylisme masculin pour embellir ce qu'il considère, sans doute à tort, comme le merveilleux.
ꕥ situation : célibataire, pratiquement hermétique à toute forme de bons sentiments. il ne s'attache pas, il ne sait pas s'attacher. dans un monde qui court, il s'laisse porter et flirte sans jamais réussir à s'accrocher à la même branche plus d'une nuit.
ꕥ occupation : dolorès est spécialisé dans la couture et le stylisme. il a d'ailleurs suivi des études dans ce domaine et obtenu maintes certifications. en parallèle, toujours dans la mode, il a accepté quelques emplois de mannequin pour apprendre les rouages des shootings photos et s'essaie assez régulièrement à l'art de la peinture. dolorès est un éternel curieux et touche-à-tout.
ꕥ quartier : vit dans le Bronx, Miranda Heights, en colocation avec Roman et ses trois chats depuis plusieurs mois.
ꕥ qualités : curieux, épicurien, artiste, bohème, léger, drôle et généreux.
ꕥ défauts : panier percé, solitaire parfois, hypersensible, fêtard et sans doute un peu trop léger par moment.
ꕥ passions : {#}peinture{/#}, {#}mode{/#}, {#}cigarettes{/#}, {#}tatouage{/#}, {#}cinéma{/#}, {#}jazz{/#}, {#}théâtre{/#}
ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES
ꕥ communautés : LGBT CENTER
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ mp d'intégration : oui, volontiers.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : habite en france depuis à peine un an et demi, marié depuis deux ans déjà à l'homme de ma vie, danseur semi-professionnel (enseignant btw) et travaillant dans l'immobilier, les forums font partie d'ma vie depuis mes seize ans (ce qui remonte à quatorze ans en arrière - aouch' - ) écrire est une vraie passion, d'ailleurs, puisque j'ai déjà auto-publié trois romans (une trilogie) dont le dernier tome vient de paraître. je suis un mec (je précise, sait-on jamais) gentil, drôle et ouvert. j'aime écrire au feeling et ne jamais me mettre la pression. l'inspiration vient comme elle vient, généralement et j'aime c'frisson qui m'traverse quand j'lis de beaux rps et que j'rencontre de belles plumes.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : n'essuie pas de larmes sans gants
ꕥ un film : souviens-toi l'été dernier
ꕥ une série : buffy contre les vampires
ꕥ une chanson : secret love song (little mix)
ꕥ un animal : un félin
ꕥ un plat/dessert : le tiramisù
ꕥ une boisson : le café
ꕥ une célébrité : sarah michelle gellar
ꕥ un pouvoir magique : arrêter le temps

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : pas grand chose, mais j'écris rarement les scènes de sexe (ça m'fait rougir derrière mon écran et j'me sens coupable  Tag cinéma sur I've got 99 problems 2253815916 )


that's my story / self diagnosis
il déambule, le gamin.
il fabule aussi.
il regarde la scène avec des yeux aussi gros qu'une soucoupe.
ça y est, il rêve l'bambin.
(ne reste pas planté là dolorès, tu déranges ta mère.) qu'il entend son père gronder. alors il secoue la tête, l'enfant. haut comme trois pommes, peut-être, mais pas stupide pour autant. sa mère, il adore la contempler, l'admirer, l'observer. les courbes gracieuses de ses hanches qui vibrent au rythme de la musique, les mouvements dociles et sensuels de ses mains qui tranchent l'air.
il adore la détailler, c'est vrai.
(dolorès.) gronde encore son père.
il secoue la tête, il grimace et, à contre-coeur, il tourne les talons pour rejoindre son paternel en coulisses.
(..)
il rentre à la maison ce soir-là le ventre noué. dolorès, il n'a pas l'habitude de la violence et n'aime pas s'y confronter. mais à l'école, ses camarades réfléchissent pas tous d'la même manière.
l'école du quartier, celle de la rue.
il n'a pas le privilège des grands, dolorès. il n'étudie pas avec l'élite, c'est comme ça. peut-être que c'est mal fait, peut-être que c'est normal. son esprit travaille trop vite, a dit la maîtresse une fois. depuis, ses camarades de classe l'appelle binoclard ou tête d'ampoule.
parfois, c'est juste des mots.
dolorès, il peut supporter. du haut de ses dix ans, il sait déjà que la bêtise est un poison. il sait aussi qu'un jour, ils s'en voudront d'pas avoir su apprécier la chance qu'ils avaient de connaître un enfant surdoué.
dolorès, il s'en fiche des mots, c'est les maux qui l'blessent.
quand ses camarades le bousculent dans les escaliers parce que ça fait rire tout le monde d'voir une ampoule à l'envers. ou quand ils le frappent un peu plus fort sur l'épaule histoire de crever un ou deux neurones.
c'est dans ces moments-là qu'il sent son ventre se tordre.
qu'il a envie d'chialer.
mais quand il pousse la porte de l'appartement, jamais.. ô grand jamais elles roulent, les larmes. non, dolorès se retient. il est plus fort que ça, plus grand même.
alors quand sa mère remarque de temps en temps une éraflure, elle joue au jeu du silence. c'est comme ça qu'il fonctionne, dolorès. elle se glisse contre lui, elle lui frotte les cheveux, l'enlace un court instant et lui lance un regard entendu qui veut tout dire.
pas d'mots pour calmer les maux.
juste un bisou sur l'front et dolorès, il va déjà mieux.
(..)
mais à l'école, c'est pas l'pire.
c'est pas l'plus inconfortable non plus.
dolorès, il l'a remarqué, l'gamin plus intelligent que lui. celui qui lève toujours la main. celui qui s'fait féliciter par la maîtresse et qui s'fait parfois insulter par les autres.
dolorès, il entend.
et ça lui fait du mal, ça aussi.
pour son esprit plus développé que la moyenne, c'est une torture de voir les uns souffrir au détriment des autres. alors un beau jour, quand il voit c'gamin faire attraper par ces mêmes détracteurs, dolorès, il saute dans la mêlée. il en mène pas large.
il sait pas s'battre, il saura jamais.
il prend un coup, puis un deuxième. finalement, tous les deux, ils tombent à terre. tarlouzes qu'il entend cracher l'un des mecs alors qu'il fait d'son mieux pour se relever.
à roman, il tend une main. (c'est toujours mieux d'tomber à deux, non ?) qu'il s'entend même lui dire en rigolant légèrement.
roman, il sourit.
et dolorès il a su tout d'suite qu'ils seraient amis.
ça n'a pas manqué.
ça n'a pas changé.
(..)
des années plus tard, l'monde a changé.
pour roman comme pour dolorès.
avec le temps, on s'rend compte que les maux s'oublient, parfois.
dolorès, il l'a compris quand il a commencé ses études en stylisme. (c'est une très belle vocation mon chéri.) que lui avait glissé sa mère quand, à l'âge de quatorze ans, il avait expliqué à ses parents qu'il comptait se spécialiser dans l'monde du spectacle et, plus précisément, dans celui des costumes.
c'est en intégrant cette école, des années plus tard, qu'il a constaté que les choses pouvaient changer.
même pour lui,
même pour eux.
dans son école, rapidement, dolorès est adopté, apprécié. son talent fructifie au fil des cours, des années. ses professeurs le trouvent remarquables et très rapidement, dolorès réalise qu'il existe une place pour tout l'monde, loin du tumulte d'une enfance en demi-teinte.
à l'université, il grandi, l'gamin.
il d'vient un homme. il pousse.
il essaie,
il expérimente,
il tente,
il teste,
il goûte,
il touche.
et puis, il se trouve, se construit, petit-à-petit. jusqu'à débarquer un jour chez ses parents et leur dire (désormais, je m'appelle dodo.) (dodo ?) à sa mère de lui demander, l'air circonspect. (c'est plus court que dolorès et bien plus branché. dans le milieu de la mode, ça sera plus respecté, comme coco ou guess. tu verras maman, bientôt, ce sobriquet sera sur toutes les lèvres.) (tu laisses tomber le spectacle alors ? tu ne veux plus devenir costumier ?)
non, il ne voulait plus.
à l'université, dolorès avait changé, lui aussi. troquant ses habits un peu trop grand et son air hagard pour devenir un adulte branché, aux cheveux colorés et à l'air songeur. abandonnant dolorès l'exclus pour devenir dodo l'styliste.
(je rêve de créer une collection d'fringues.) qu'il avait répondu à son père, sans hésiter une seule seconde. à peine la vingtaine mais déjà le coeur bourré d'ambitions.
(..)
dodo devient charmeur, dodo devient dragueur, dodo devient indépendant. très vite, il s'installe seul et se découvre une passion pour cette solitude.
très vite, il s'isole tout en sortant beaucoup.
dodo, il a plein d'amis, il a un carnet d'adresse bien rempli et il ne reste jamais seul bien longtemps quand il arrive à une soirée. parce que dodo sait parler aux gens, sait leur dire exactement ce qu'ils rêvent d'entendre et sait se faire désirer. dodo, il manie les mots, l'esprit et l'art sous toutes ses formes. il est intéressant mais jamais pédant, ni hautain.
dodo, il est ouvert, il est gentil, agréable et généreux.
il dépense son argent facilement, il offre, il donne, il s'octroie parfois même de petits plaisirs. il fréquente très vite - peut-être trop vite - les boîtes branchées, les boutiques branchées de new york et se découvre une passion dévorante pour le luxe et sa décadence.
à la carrie bradshaw, il veut appartenir à l'élite et s'en donne les moyens.
mais dodo n'oublie jamais dolorès.
l'gamin un peu paumé qu'il retrouve chaque fois qu'il rentre chez lui, celui qui s'enferme des heures dans son atelier et qui peint, qui coud, qui dessine et qui rêve. c'gamin un peu maladroit qui n'parle pas trop, qui joue au jeu du silence tout seul désormais et qui appelle régulièrement ses parents. c'gamin pataud qui pleure d'vant un film trop mièvre et qui réclame parfois un peu d'tendresse.
dolorès, ils sont peut à l'connaître.
il y a roman,
ses parents,
axel aussi.
pas grand monde visiblement. puisque dodo prend d'la place, dodo s'exprime mieux et dodo n'manque jamais d'confiance en lui.
les années passent et l'styliste devient reconnu, apprécié. on lui offre des opportunités, on lui propose même de défilé. il devient mannequin, parfois. passe de l'autre côté de l'objectif ensuite, soigne ses tenues et bichonne ses modèles. dodo, c'est un peu comme un fourre-tout.
il touche à tout, piqué à vif par la curiosité dès que quelque chose lui échappe.
dodo, ça d'vient très vite l'incontournable.
(..)
(..la leucémie.)
on a tous peur de la mort, tous peur de ce qu'il nous attend une fois qu'on aura rendu notre dernier souffle. pire encore, on a tous peur de mourir trop jeune, trop vite, trop tôt.
il y a tant d'choses à vivre.
dodo l'sait depuis toujours. c'est bien pour ça que lorsque son meilleur ami, roman, lui annonce sa maladie, il sent l'onde de choc le transpercer et l'faire vaciller.
il pleure pas, dodo.
il reste fort.
il n'a pas l'choix.
alors il inspire une première fois et puis, il dit (rien n't'empêche d'être beau même sur un fauteuil roulant, tu l'sais ça ?) parce qu'être caustique, ça permet d'dédramatiser la situation. un bon fou-rire et puis, ils peuvent redevenir comme avant.
jamais j'le traiterai différemment, il s'le promet dodo. parce qu'il sait pertinemment qu'être compatissant, ça n'arrange rien.
alors quand roman lui annonce qu'en plus de la maladie, l'mec avec qui il vivait d'puis des années (que dolorès lui avait présenté de surcroît) l'a largué comme on jette un kleenex à la poubelle, dodo n'hésite pas une seule seconde.
(tu vas v'nir vivre ici.) (mais.. mes chats, mes affaires ?) (ça f'ra pas d'mal à c'taudis d'voir des poils traîner un peu partout qui n'appartiennent pas aux coups qu'je ramène ici.) un clin d'oeil et l'marché est passé, scellé. enfin, à un détail près (par contre, tu peux m'ramener autant d'mecs que tu veux ici mais promets-moi d'toujours fermer la porte de ta piaule.)
c'est acté,
c'est vendu, c'est comme ça.
d'puis l'école, d'puis cette première main tendue.
ça, ça n'a pas changé.


excentrique, bourré d'talent, créatif,
généreux, docile, bruyant,
coloré, impulsif, dominant,
indépendant, franc et loyal, grande gueule,
fume comme un pompier, écoute du jazz,
mange mal, dort beaucoup, manque de confiance,
parfois maladroit, sensible, hésitant,
entier & passioné





this session is gonna be different
fancy ꕥ 30 ans
fréquence de rp : de manière générale, en semaine, au job. il se peut que mon rythme diffère d'ici peu parce que je change d'emploi mais normalement, c'est assez régulier. ϟ fréquence de connexion : idem que pour ma fréquence de rp, à la différence prêt que j'aime stalker depuis mon téléphone quand je le peux. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? au plus bas, j'écris a minima 300 mots par rp. je m'impose ce minimum pour donner de la matière à mon partenaire. en fonction des rps, de l'inspiration, je peux monter jusqu'à 2000 mots sans problème (et au-delà). je favorise les rps courts pour permettre aux personnages une évolution plus rapide, néanmoins, rps longs ne signifient pas forcément plus lent si l'inspiration nous porte tous les deux. ϟ avatar à réserver : ezra miller. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : dans ma boîte, il y en a un de chaque couleur de l'arc-en-ciel (j'crois que c'est mon mari qui veut m'faire plaisir en vrai). ϟ comment avez-vous connu 99 ? sur prd. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? forum de qualité, tant au niveau de l'esthétisme que du fond. le contexte, les annexes et tout ce qui est mis en place pour offrir un espace de jeu safe et agréable. j'aime beaucoup, jusque-là.
tumblr (gif) solsken (avatar)

(Harrison) it's a me, myself kinda attitude

Invité
19 r ; 665 v.
Mer 26 Aoû - 18:29
Harrison Jenkins
30 ans - sans emploi
FEAT : will higginson
Australien d'origine, Harrison a quitté son pays natale pour ses études. Fils d'un PDG d'entreprise australien, il n'a pas eu l'enfance facile. Père tyranique, mère soumis, son destin comme celui de ses frères étaient déjà tracés au bout de quelques années. Se retrouvant à étudier à Harvard par la force des choses, il y apprit à s'émanciper et surtout il y rencontra April. Une histoire d'amour naquit entre les deux et un petit garçon apparût à leur plus grande surprise. Malheureusement, la jeune femme décéda lors de l'accouchement et le blond repartit vivre en Australie, auprès des ses parents. Se retrouvant de nouveau sous la coupe de son père, découvrant ses magouilles, Harrison décida de repartir pour les USA afin de pouvoir gérer la vie tel qu'il l'entendait sans avoir l'ombre de son père au dessus de lui.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, l'âge de raison. L'âge où on se pose, l'âge où on se montre raisonnable. Et parfois, Harrison a l'impression d'être plus vieux que ça
ꕥ nationalité : Australien pur souche, il est l'archétype même du cliché australien. Grand blond, surfeur...
ꕥ ethnie/origines : Causasien
ꕥ orientation : Bisexuel, plus ou moins assumé. On va dire que l'âge l'aide à s'affirmer et à ne plus craindre le regard des autres. Il est bien plus intéressé par l'attitude d'une personne que par son apparence ou son genre.
ꕥ situation : Compliqué. Il est célibataire, mais accessoirement, il est aussi père d'un petit garçon. La mère de celui-ci est décédée lors de l'accouchement et Harrison a bien du mal à s'en remettre, malgré ses dires
ꕥ occupation : Harrison était le directeur financier dans l'entreprise familiale. Diplômé de Harvard, il essayait de montrer chaque jour qu'il méritait sa place pour ses capacités et non, son nom de famille. Tout s'arrêta quand il découvrit les magouilles paternelles. Aujourd'hui, il est à la recherche d'un emploi.
ꕥ quartier : Springfield Gardens, dans le Queens
ꕥ qualités : curieux, à l'écoute, travailleur, persévérant
ꕥ défauts : indécis, manque de confiance en lui, sarcastique à souhait, manque de tact
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}gaming{/#} {#}chien{/#}
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : Cinema du Queens, NYC EXPATS & The Lift
ꕥ scénario/pré-lien : Aucun
ꕥ parrain : oui

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Tom, la trentaine atteinte. Je fais du RP depuis plus de quinze ans et j'ai pu voir l'évolution de celui-ci (Il est loin le temps des signature montage sans aucun gif  Tag cinéma sur I've got 99 problems 229028416 ) Ayant une vie bien remplie et avec des chamboulements (changement de jobs, déménagement à l'horizon..), je ne suis pas quelqu'un d'ultra présent mais je vais faire en sorte de l'être. En espérant développer le petit coquin d'Harrison  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Les milles visages de notre histoire
ꕥ un film : Jumanji
ꕥ une série : Desperate Housewives
ꕥ une chanson : so cold, ben cocks
ꕥ un animal : Le labrador
ꕥ un plat/dessert : Tagliatelle au saumon
ꕥ une boisson : Pepsi
ꕥ une célébrité : Henry Cavill
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Rien de particulier. Je suis capable de parler de tout, tant que c'est discuter par avance avec le partenaire afin que celui-ci(ou celle-ci) ne soit pas mal à l'aise.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...« Tu crois vraiment que c'est avec des notes pareilles que tu vas réussir ? Que tu vas devenir quelqu'un de bien ? » Harrison attendait dans un coin du salon, son carnet de note à la main. Dix ans à peine, et il tremblait comme une feuille alors qu'il assistait au passage en revue mensuel de son paternel sur les carnets de note de ces trois bons à rien comme il aimait le dire. C'était un moment particulièrement humiliant et stressant pour la fratrie et Harrison sentait la boule se former dans sa bouche. Dans la cuisine, il pouvait entendre les plaintes vaines de sa mère, déclarant qu'avoir un B en histoire n'allait pas mener son fils à la rue ou dans la drogue. Mais son père, Archibald Jenkins Jr, était un homme sévère. Du haut de son mètre soixante cinq, le blondinet n'avait pas de souvenir de la dernière fois où son père lui avait fait une étreinte. Il passait la plupart de son temps dans son entreprise, qui gagnait en popularité au fur et à mesure des années. Ce qui découlait pas une présence de plus en plus rare dans les murs de cette énorme propriété. « A ton tour ! » Harrison sursauta. Il croisa tout juste le regard de son aîné, qui semblait essuyer une larme avant de remonter dans sa chambre.

Son carnet dans les mains, il le tendit à son père. Il avait l'impression de passer dans un tribunal et que son père allait l'envoyer en prison au moindre faux pas. Son cadet était tout aussi terrifié que lui. Ce dernier inspecta le carnet, à la recherche d'une imperfection. Harrison avait la chance d'être le plus doué des trois, ou plutôt, d'être celui qui avait le plus de facilité. Mais son père n'en était pas moins aussi stricte. « C'est... bien » Et Harrison aurait pu jurer que ça lui avait écorché la gorge de le dire. Le petit garçon se tétanisa quand ses yeux croisèrent celui de son père. Pas un bravo, pas de félicitations. Il lui tendit son carnet d'une manière sèche, le regard neutre. Harrison ne tarda pas à faire demi-tour, bien trop heureux d'avoir échappé au courroux de son père pour s'attarder sur le fait que ce dernier n'était pas capable de le féliciter. C'est sa mère, qui l'attendit au pas de l'escalier. Celle-ci l'embrassa sur la joue. « Félicitations mon grand ! Je suis fière de toi. » Ce n'était rien pour beaucoup mais avec un père aussi stricte, ça valait tout l'or du monde. Et déjà il entendait ce dernier hausser la voix sur son cadet. Harrison grimpa rapidement les marches, voulant se trouver bien loin de ce triste spectacle.

☆☆☆

« Est-ce que tu te fous de moi, Harrison ? » Pratiquement dix huit ans, une tête de plus que lui et pourtant, Harrison était toujours aussi terrifié par son père. Ce dernier ne s'était pas assagi avec l'âge, bien au contraire. Son entreprise avait une renommé dans toute la région océanique, allant même jusqu'à interagir avec certaines entreprises asiatiques. Le pouvoir n'arrangeant pas l'homme, son père était devenu encore plus irascible qu'il ne l'était. Son incapacité à ne pas entendre un autre avis que le sien était usant. Harrison admirait et plaignait ses collaborateurs. Mais là, il ne s'agissait pas de son père mais de lui, de son avenir. Derrière son dos, son père avait fait des démarches auprès de l'université d'Harvard afin que son fils puisse intégrer un cursus de finance et de droit. Un double cursus. Et l'enveloppe avec la réponse était arrivé le matin même. Quand il avait vu le cachet, Harrison avait cru à une blague. Jusqu'à ce que son père ne lui annonce de sa démarche, avec un aplomb admirable. « J'ai déjà eu les réponses de l'université de Sidney. Je veux étudier les finances là haut. » Le ton se voulait assuré mais il était certain que sa voix avait tremblé légèrement sur la fin. Il n'allait pas faire comme son frère, il n'allait pas se plier aux exigences de son père et le laisser choisir où il allait étudier. Il les avait déjà mis dans des collèges et lycées privés, pompeux. Là, il était adulte. « Mais tu t'écoutes ? Tu es en train de me dire que tu préfèrerais étudier dans cette université de seconde zone plutôt que d'étudier dans la meilleure université du monde ? Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne, nom de Dieu ? Tu te rends compte de la chance que tu as ? Des tas de gamins rêveraient d'avoir cette opportunité.» Harrison serra les poings. Il n'avait jamais eu envie d'aller étudier à Harvard. C'était loin, à l'autre bout du monde. Ce n'était pas son rêve. « J'ai jamais voulu postuler là haut. C'est toi qui as rempli les formulaires dans mon dos. J'ai jamais rien demandé et encore moins de faire un putain de double cursus. Du droit ? Mais j'ai pas envie de faire du droit. » Et son père frappa du poing sur la table basse. Sa mère sursauta et regarda son mari. Elle n'avait toujours rien dit, comme souvent. Elle laissait ses fils se débrouiller avec leur père avant de venir les réconforter. Mais c'était fini tout ça.

Son père se redressa mais la différence de taille était en sa faveur. Largement. Malgré tout, Harrison se sentait encore comme le petit garçon qui amenait son carnet à son père. « Ne sois pas insolent, Harrison. Si j'ai fait ça, c'est parce que je savais que tu n'aurais jamais le courage de faire tout ça. Tu es intelligent, le plus intelligent des trois. » Harrison tiqua. Il détestait quand son père le comparait à ses frères. L'aîné était le plus courageux, lui le plus intelligent et le dernier était le plus sportif. Chacun était mis dans une vulgaire case et ils avaient passé toute leur enfance à être comparés les uns aux autres. « J'ai fait ça pour toi et tu oses jouer l'ingrat. Tu iras à Harvard, Harrison. Que tu le veuilles ou non... » Et il fit demi-tour, mettant de ce fait fin à la discussion. Le blond le regarda disparaître dans son bureau. Il ne faisait pas ça pour Harrison, il le faisait pour lui. Pour pouvoir se pavaner à l'idée qu'un de ses fils soit à Harvard. Comme il se pavanera quand son cadet sera devenu un sportif de renom et que son aîné perce dans son domaine. Il n'y avait qu'Archibald Jenkins JR qui comptait.

« Je pense que tu devrais y aller. » Les yeux d'Harrison quittèrent la porte du bureau de son père pour se poser sur sa mère. Celle-ci montra la place à côte d'elle, l'invitant à s'installer. Le blond obtempéra et elle lui prit les mains. « Je sais que ce qu'à fait ton père, ce n'est pas bien. Je lui avais dit de t'en parler, mais tu le connais.» Harrison roula des yeux. Même sa femme n'arrivait pas à lui faire entendre raison. Il se demandait pourquoi elle était avec lui. Certes, il était moins irascible avec elle mais quand même... « Qu'est ce que j'irais faire là haut ? Ça ne te dérange pas que je parte à l'autre bout du monde ? Ma vie est ici, j'ai Maddy, mes amis... » Eux, ils allaient aller à Sidney. Ils allaient rester ensemble. Et lui, il devrait partir dans un autre pays parce que son père l'avait décidé ?

« Je ne suis pas heureuse de te savoir loin. Mais c'est l'une des meilleurs universités du monde. Et puis, tu seras loin de la maison. Tu pourras... vivre.» Et Harrison tiqua. Pourquoi elle disait ça ? Il croisa son regard et le sourire de sa mère masquait des choses. Les paroles de sa mère avaient du sens. A Harvard, il n'y aurait pas d'Archibald Jenkins, pas de dictateur pour mener sa vie. Il pourrait faire ce qu'il veut, quand il veut. « Réfléchis bien, Harry. Mais je crois que tu devrais saisir cette opportunité. » Et elle se redressa tout en déposant un baiser sur son front. Harrison observa la lettre d'Harvard. Et si celle-ci était la lettre de la liberté ?

☆☆☆

« Tu m'expliques comment un grand dadet comme toi, peut encore avoir peur de ses parents ? » Le ton moqueur d'April arracha un grognement à Harrison alors qu'il était en train de terminer sa valise. Noël était dans une semaine et cette année, Harrison avait décidé de retourner le fêter en famille. A croire qu'il était masochiste mais il le faisait surtout pour sa mère et pour revoir ses frangins. Voilà quatre ans qu'il était parti aux USA, suivant les conseils de sa mère. Son père, bien entendu, avait pris cette décision comme une soumission à son idée mais le fait de passer quelques années loin de son père, de pouvoir respirer et régir sa vie, avait pesé énormément dans la balance. « On voit que tu ne connais pas le genre de personne qu'est Archibald Jenkins Jr. » Il se retourna et il la vit avec une photo dans les mains. La photo de famille, la dernière qu'ils aient pris. Tous bien habillé, placé au millimètre prêt. C'était presque militaire mais ça représentait parfaitement le climat familiale. Son père en avait encore pour huit ans de travail. Tous les fils étaient partis de la maison à présent. « Il n'a pas l'air si terrible que ça, sur la photo. Toi et tes frères, vous êtes bien plus imposants que lui. » Fermant la fermeture éclaire de sa valise, il s'approcha et prit des mains la photo en question. Sa mère lui avait glissé dans sa valise, lorsqu'il était parti la première fois et il l'avait gardé.
« Ça, c'est parce que tu ne l'as jamais vu en chaire et en os. Il est terrifiant. Je t'ai raconté ce qu'il nous faisait subir quand on était gosse... » April hocha la tête, se redressant pour l'embrasser tendrement. « Je sais. C'est pour ça que tu te refuses à ce que je le rencontre. J'ai déjà parlé à ta mère par Skype, tes frères sont venus ici. C'est le seul à qui je n'ai pas eu le droit de parler. » Harrison haussa les épaules. Il repoussait ce moment. Parce que même si April étudiait le droit à Harvard, qu'elle était la fille la plus intelligente qu'Harry connaissait et qu'il l'aimait comme personne, elle était fille d'ouvriers. Et ça, il entendait déjà les réflexions de son père. Son fils avec la fille de ratés ? Jamais de la vie. Et il préférait éviter toute confrontation avant que ce ne soit nécessaire.


« Tu crois ? De toute façon, tu vas finir par le rencontrer. Après tout, on a pas décidé de passer l'été en Australie vue que Madame s'est débrouillée pour trouver un stage dans un cabinet d'avocat à Melbourne...» Il lui embrassa le cou, amoureusement alors que le rire d'April raisonna à son oreille. « J'ai envie de découvrir le pays de mon homme et d'entendre ce si joli accent dans la bouche de tout le monde, j'ai le droit non ? » Au début, Harrison n'avait pas aussi bien réagi mais après de multiples discussions, il avait fini par accepter. Qui plus est, ça lui permettrait de passer un peu plus de temps avec ses frères et ça tombait pile l'année où il n'avait pas de stages à effectuer durant l'été. Il pourrait avancer sur son mémoire et passer son temps à jouer à cache-cache avec son père. « Dis plutôt que tu as envie de vérifier si tous les australiens sont de grands blonds, musclés, hein ? » plaisanta-t-il en la soulevant par la taille.

Elle passa ses mains autour de son cou et ses jambes autour de ses hanches et April secoua la tête. « J'ai déjà le parfait specimen même si je t'avoues que j'ai bien envie d'aller faire un tour à la plage pour voir les surfeurs... » Et Harry commença à chatouiller sa petite amie avant de s'allonger sur le lit, dans un fou rire collectif.


☆☆☆

Le trou noir. Harrison observait le landau devant lui et il ne bougeait pas. Comment en dix huit mois, sa vie avait pu être chamboulée à ce point ? Tout avait été trop vite pour lui, pour eux. Quand April était arrivée, en larme, d'un rendez vous chez le médecin six mois plus tôt, Harrison s'était imaginé au pire. La jeune femme avait des nausées, des problèmes de dos. Elle avait voulu consulter et les résultats étaient tombés. Enceinte. De plus de trois mois. Avortement impossible. Ils étaient tous les deux encore dans les études. Harrison était dans sa dernière année et il restait deux ans à April. Ce n'était pas le moment, mais impossible de faire demi-tour. Ils étaient lancés dans cette aventure effrayante. Et bien entendu, Harrison en avait entendu des vertes et des pas mûres. Son père avait été cru et tranchant dans ses propos. Les termes immature et irresponsable étaient revenus à de nombreuse reprise. Déjà qu'il ne portait pas April dans son cœur comme l'avait craint le blond.

Mais le couple était resté souder. Un bébé, ce n'était pas prévu. Pas aussi tôt mais il n'allait pas arriver suite à une nuit sans lendemain. Ils s'aimaient et Harrison avait déjà envisage un futur avec April, ici, aux USA. Ils avaient emménagé ensemble, sans le dire à ses parents. Harrison avait trouvé un petit boulot dans un fast food pour commencer à acheter des choses pour le bébé, pour anticiper et ne surtout pas dépendre de son père. Son diplôme en poche, il avait déjà un poste qui l'attendait dans  une entreprise où il avait réalisé de multiples stages depuis le début de son cursus. La grossesse se passait merveilleusement bien. Le ventre rond d'April la rendait encore plus belle et Harrison était optimiste pour l'avenir. Ils y arriveraient.

Alors quand le travail avait commencé, il avait su quoi faire. Il l'avait emmené rapidement à l'Hôpital le plus proche, il avait envoyé un sms à sa famille, à leurs amis pour les prévenir et il lui avait tenu la main durant toute la procédure. Aucun soucis, à priori. Et il avait pu voir son fils. Leurs fils. Ça aurait dû être le plus beau jour de sa vie, de leur vie. Ce petit être était le fruit de leur amour et il se souvenait avoir regardé April, alors qu'il portait son fils pour la première fois. Aaron, c'était le prénom qu'ils avaient choisi. Mais April avait les yeux clos et il entendit un bruit aigüe venant d'un appareil. Il ne se souvenait plus de rien, après. On l'avait fait sortir, lui reprenant son enfant et on l'avait laissé dans l'inconnu, dans le brouillard.

Quelques minutes plus tard, un médecin ressortit. Et rien qu'à son regard, Harrison comprit. Le monde s'était écroulé et il se souvint avoir hurlé, avoir pris la tête entre ses mains et avoir hurlé dans le couloir. April était morte. Elle avait eu une embolie amniotique que les médecins n'avaient pas détecté à temps. Harrison se retrouvait seul, tout seul. Son téléphone vibrait, tout le monde voulait avoir des nouvelles mais Harrison n'était plus que chagrin et peine. Les médecins durent lui donner un tranquillisant et l'aliter. Il se réveilla quelques heures plus tard, en espérant que ce soit un cauchemar. Mais non. April était morte, le laissant seul. Seul avec leur fils. Il finit par envoyer un sms à sa mère, concis et direct. Il n'avait pas la force de parler, d'expliquer. Il ne répondit à aucun appel. Il se contenta de regarder son fils, sans oser le toucher. Ce dernier était en pleine forme. Une bien maigre consolation.

Deux jours plus tard, ses parents débarquaient. Et pour la première fois de sa vie, son père montra un signe d'affection à son égard quand il le prit dans ses bras alors qu'Harrison s'écroulait de nouveau. Et quand il revînt à son appartement, leur appartement, avec Aaron il ne put s'empêcher de pleurer. Il avait aménagé un coin pour le bébé, il avait acheté un landeau, des couches, des peluches. Ils avaient été choisir des vêtements quand ils avaient appris le sexe du bébé. Et Harrison ne se sentit pas capable de gérer la situation, de gérer un bébé en plus de sa peine. Ses parents prirent le relais. Ils s'occupèrent du petit, enfin surtout sa mère. Son père essayait de le bousculer, de le provoquer mais rien ne fonctionnait. Harrison était en plein deuil, en plein déni de la situation. Mais il tenait à dormir dans la même pièce que son fils. Parce qu'il était la dernière partie d'April qui existait dans ce monde...

☆☆☆

Plus de trois ans étaient passés depuis la mort d'April. Trois ans de haut et de bas, trois ans de tension. Pour au final un bilan mitigé. Harrison n'avait pas le métier qu'il avait convoité, pas dans le pays convoité et il n'était pas avec la personne qu'il aimait. Son seul rayon de soleil, c'était Aaron. Et pourtant, là aussi, ça avait été dur. Les premiers mois avaient été difficiles. Inconsciemment, le blond avait rendu responsable ce petit bout de la disparition d'April et il avait du mal à le prendre dans les bras. Un traumatisme qui lui valut des mois de thérapie quand il revînt sur le sol australien. Son père lui offrit un boulot dans son entreprise. Directeur financier, en attendant de prendre sa place selon ses dires. Sauf que ce n'était pas du tout ce dont rêvait Harrison. Il voulait l'indépendance. Il avait goûté à l'indépendance pendant cinq années et le revoilà de retour entre les griffes de son père.

Et si la première année, il fit le dos rond parce qu'il avait besoin de se remettre sur pied. Les choses basculèrent suite à une dispute sur le boulot. Si son père était déjà un enfoiré de base, en tant que patron, c'était encore pire. Harrison avait la confirmation de ses soupçons d'adolescent. Et le blond finit par prendre ses valises et partir, prendre la porte de l'entreprise. Pour mieux y revenir quelques mois plus tard à plusieurs conditions. La première était de le délocaliser à Brisbane. Il ne pouvait plus vivre dans la même ville que son père. Et la seconde, c'était de quitter justement la maison qu'il avait grandi. Il avait besoin de reprendre ses marques, son rôle de père à plein temps. Sa mère le couvait, elle élevait Aaron à sa place et ce n'était plus possible. Son père accepta, certainement à contre cœur et pour une fois, Harry soupçonnait sa mère d'avoir fait pencher la balance.

Mais même dans son nouvel environnement, son nom de famille lui jouait des tours. Il était le fils du patron, le pistonné. Des quolibets qui lui passaient au dessus, bien trop occupé par sa vie de tous les jours. Il finit par retrouver un rythme de vie normal. Il sortait, retrouvait des amis d'enfance, de nouveaux amis. Aaron grandissait et enfin, Harrison prit goût à son rôle de père. Un rythme de croisière qui bascula quand il se mit à fouiller dans les comptes de l'entreprise. Les comptes antérieurs à son arrivée, suite à une demande de la présidence. Et ce qu'il trouva le laissa perplexe. Plusieurs anomalies sautaient aux yeux, de fausses entreprises, de faux devis... Des entreprises pour la plupart basées à Hong-Kong et Singapour. Deux pays connus pour les avantages fiscaux et autres fraudes. Harrison remonta la piste, fouillant dans les données, les rapports de réunions et il n'y avait pas de toutes. Les comptes de l'entreprise avaient été trafiqués et de l'argent avait été détourné. Par qui ? Et pourquoi ? Des questions sans réponses pour le moment mais Harrison voit plus loin.

Il sait qu'un scandale nuirait à l'entreprise, nuirait à son père. Et de ce fait, nuirait à sa famille. Alors, Harrison garda sagement ces informations sur une clé usb, un double se trouvant dans un coffre fort et il s'enfuit. Il ne pouvait pas travailler dans ces conditions. Et il choisit New-york, afin de recommencer une nouvelle vie. Loin de l'Australie, afin de retrouver le pays d'April en quelque sorte. Il est prêt à dégommer sa trouvaille si son père ne le retrouve, il n'attend que ça même. Mais pas pour l'instant. Pour l'instant, c'était Aaron et c'est tout..



this session is gonna be different
tom ꕥ 30 ans
fréquence de rp : Une fois par semaine, minimum. ϟ fréquence de connexion : Tous les jours, sauf IRL chargé. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 500 et 1000 mots normalement. ϟ avatar à réserver : will higginson. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts, aux dernières nouvelles ϟ comment avez-vous connu 99 ? Bazzart (RIP) . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Tag cinéma sur I've got 99 problems 2958767705 cutie .
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Sofien Belkacem (Wild horses run unbridled or their spirit dies)

Invité
25 r ; 1399 v.
Jeu 13 Aoû - 17:29
Sofien Belkacem
33 ans - prof de français
FEAT : Nabil Taleb  Sofien Belkacem, 33 ans, fils d'immigrés marocains. Il est né et a grandi dans le Bronx avec 3 frères, et s'ils ne roulaient pas sur l'or, ils n'ont jamais manqué de rien, et certainement pas d'amour. Pour lui, avoir grandi dans un quartier jugé défavorisé est une force plutôt qu'une faiblesse, du fait de la diversité sociale et culturelle qui y règne. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour le juger et le prendre de haut, mais ça c'est pas son problème.

Il a étudié le français à l'université de New York, a vécu un an en France pour peaufiner son master, et il est depuis devenu prof de français au lycée de Staten Island.

Il a failli se marier mais a abandonné sa belle le jour du mariage... La raison? Il est gay, même s'il a beaucoup de mal à se l'avouer. Mais ça viendra. Ca viendra.  
who am I
ꕥ âge : 33 ans
ꕥ nationalité : américain
ꕥ ethnie/origines : d'origine marocaine
ꕥ orientation : Il est censé être hétéro. Sa dernière relation était avec une femme mais... il est gay.
ꕥ situation : Célibataire?
ꕥ occupation : professeur de français au lycée de Staten Island
ꕥ quartier : Springfield Gardens, dans le Queens (mais il a grandi dans le Bronx)
ꕥ qualités : curieux, passionné, attachant
ꕥ défauts : anxieux, indécis, pessimiste
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}gaming{/#} {#}cuisine{/#}
ꕥ communautés : le lycée de Staten Island et Cinéma du Queens
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ groupe : I need help
ꕥ parrain : non ?

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Melon, 32 ans, toutes ses dents et tous ses cheveux aussi. J'ai commencé le RP en 2001, il me semble, sur un forum Harry Potter. Il me semble que forumactif n'existait pas encore  hidebox J'ai joué jusque 2008, j'ai fais une looooongue pause de 10 ans, j'ai repris, j'ai arrêté... Et me revoilà enfin! Quand j'ai le temps, je peux passer très souvent et répondre très vite mais ayant désormais une vie familiale, sociale et professionnelle bien remplie, ça n'est malheureusement pas toujours possible!

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Gone Girl
ꕥ un film : La communauté de l'anneau
ꕥ une série : Six Feet Under
ꕥ une chanson : Always be my baby
ꕥ un animal : un chat
ꕥ un plat/dessert : tarte au citron meringuée
ꕥ une boisson : un chocolat chaud
ꕥ une célébrité : Jeff Bezos (juste pour être hyper riche et arrêter de bosser tout en donnant mon fric à tout le monde lol)
ꕥ un pouvoir magique : la télépathie

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : alors le viol, les agressions sexuelles et le suicide. Si les personnages en parlent simplement, ça va, mais si ça devient graphique... non merci !

that's my story / self diagnosis
Son plus gros problème à l’heure actuelle ? La rentrée des classes qui approche à grand pas. Non pas que ça le stresse particulièrement après toutes ces années, il a l'habitude maintenant, mais avec la situation actuelle... C'est un peu compliqué. L'administration qui patauge un peu avec le protocole sanitaire imposé par le gouverneur, les parents inquiets qui envoient des mails et messages à tout va... Mais le fait qu'il ait couché avec un homme, non non, c'est pas un problème du tout, puisque CE N'EST JAMAIS ARRIVE.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Sofien aime prétendre que ce n'est pas le cas mais il est un peu trop addict à son téléphone portable. Facebook, instagram, tweeter, les sites de gossip people... Il y passe bien plus de temps qu'il ne le devrait. Sinon, il boit aussi beaucoup de thé, mais est-ce que c'est vraiment considéré comme une addiction?

Comment s’est terminé sa dernière relation ? Ah ah ah! AH AH AH AH AH AH AH. AHAHAHAHAHAHA! La bonne blague, putain. C'est 100% de sa faute, et Sofien n'en est pas fier mais... Il a planté {@=630}Lola Diaz{/@} devant l'autel le jour de leur mariage. Il est parti sans se retourner. Ignoré ses appels avant de changer de numéro, de déménager et de plus ou moins bloquer tous leurs amis en commun pour ne pas "laisser de traces". Ca commence à faire quelques temps déjà, mais ça le hante toujours. Non seulement parce qu'il a un sacré travail à faire sur lui-même pour s'accepter tel qu'il est, mais aussi parce que la pauvre Lola n'a jamais su le pourquoi du comment, et c'est franchement moche de la part de Sofien...

Le dernier texto qu'il a envoyé ? "Une bière, une pizza et c'est bon. Ne sois pas en retard, loser."

Sa relation avec ses parents, on en parle cinq minutes ? Sofien entretient de bonnes relations avec ses parents, il a toujours été un fils aimant et attentionné. Evidemment, il s'est quelque peu éloigné après le mariage qui n'a pas eu lieu, histoire d'éviter les questions gênantes, mais c'est désormais un sujet qu'on n'aborde plus alors tout va bien, n'est-ce pas?

En dehors du boulot, des études, il fait quoi ? Sofien adore le cinéma. S'il s'écoutait, il serait au ciné tous les soirs mais au final, il se limite à 7/8 films par mois. Il passe également beaucoup de temps à jouer aux jeux vidéos, et se fout résolument des critiques qu'on peut lui faire. Il a un boulot qui paye pas trop mal, une vie sociale remplie, alors s'il aime dégommer du zombie ou jouer un elfe assassin qui doit sauver le monde pendant son temps libre, qu'est-ce que ça peut bien foutre aux gens? A part ça, il adore la bouffe. C'est la seule raison pour laquelle il est inscrit à une salle de sport, d'ailleurs : pour pouvoir faire le plus de restaurants possibles sans trop culpabiliser, et cuisiner de bons petits plats pour ses amis et sa famille quand il n'a plus le budget resto. C'est pas toujours une franche réussite, mais il assure quand même pas mal pour un total amateur!

Un fait peu glorieux à nous raconter ? On a déjà parlé du mariage, sujet clos. A part ça? Euh... Il y a bien la fois où il s'est pris une cuite à la vodka bon marché pendant sa première année de fac, et où il a fini en tutu rose sur le toit du Flatiron à chanter du Mariah Carey à tue-tête. Il s'est pas fait arrêter, Dieu merci, mais la vidéo est toujours sur youtube pour sa plus grande horreur.

this session is gonna be different
Melon ꕥ 32 ans
fréquence de rp : Dans l'idéal, 1 fois par semaine mais pour être sûr, disons une fois toutes les deux semaines! ϟ fréquence de connexion : Plusieurs fois par semaine ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 300/400 mots en général ϟ avatar à réserver : Nabil Taleb ϟ de quelle couleur sont les petits pois : De la même couleur que Hulk ϟ comment avez-vous connu 99 ? un certain Kwamie m'en a parlé! ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je suis nul en codage, j'espère ne pas me foirer...
tumblr (gif) solsken (avatar)

someday we will foresee obstacles

Invité
19 r ; 1105 v.
Sam 4 Juil - 18:52
charlie jefferson
29 ans - développeuse jeux vidéo
FEAT : mackenzie davis
tw : agression sexuelle
Charlie est une jeune femme que la vie n'a pas aidée. Elle est née et a vécu les premières années de sa vie à Denver avec une mère prostituée et toxicomane qui a fait une overdose le jour où le père de Charlie est enfin revenu la chercher. Il a obtenu la garde de sa fille et l'a emmenée avec lui à New York où elle a vécu avec sa belle-mère et ses deux demi-frères plus âgés. Elle a été touchée et violée à répétitions par ces frères pendant des années. Dans son malheur, elle s'est plongée dans l'informatique et les jeux vidéo où elle a rencontré de nombreux amis. Le jour où elle en a parlé à son père, il l'a immédiatement prise au sérieux. Ses demi-frères ont été condamnés à 40 ans de prison. Charlie a été immédiatement prise en charge par son père uniquement, PDG d'IBM. Elle a été formée par lui et son équipe avant de s'émanciper et de développer son premier jeu vidéo qui a été un hit national. Aujourd'hui, elle vit dans une colocation de cinq autres personnes et travaille sur un prochain jeu tout en alimentant une chaîne YouTube qu'elle tient avec {@=613}Lukas Miller{/@} et où ils filment leurs passions : l'urbex et le gaming.
who am I
ꕥ âge : 29 ans
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : développeuse indépendante de jeux vidéo
ꕥ quartier : queens
ꕥ qualités : attentionnée, captivante, conciliante, compréhensive, entreprenante, intuitive, inventive, leader, passionnée, protectrice, tenace.
ꕥ défauts : angoissée, bornée, caractérielle, entêtée, excessive, impulsive, nerveuse, renfermée, susceptible.
ꕥ passions : {#}urbex{/#} {#}lgbtq{/#}+ {#}cinéma{/#} {#}photographie{/#} {#}gaming{/#} {#}fantôme{/#} {#}bière{/#} {#}cyberpunk{/#} {#}youtube{/#}
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : club de théâtre du mardi soir + lgbt center + the lost planet
ꕥ scénario/pré-lien : normalement il s'agira du pré-lien Leah d'Amber, ici : escape game mais en attente d'approbation
ꕥ parrain : pourquoi pas ?

all about my player
ꕥ petite présentation perso : ea Tag cinéma sur I've got 99 problems 1380091441 moi c'est Syu, bientôt 28 ans, habitante de la Terre à l'accent du Sud (du vrai  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3621181096 ). Ça fait plus de 15 ans que je suis sur les forums donc j'ai du vécu. Et j'aime beaucoup les personnages un peu atypique. Pour le moment, je suis en vacances mais d'ici septembre, j'aurais de nouveau un job à plein temps ! Je suis passionnée d'astronomie, de tatouages, de drag (vous verrez  Tag cinéma sur I've got 99 problems 41284244 ), d'équitation et d'animaux, bref, j'aime pleins de trucs  Tag cinéma sur I've got 99 problems 717540281

petit portrait chinois
ꕥ un livre : la longue marche de stephen king
ꕥ un film : tully
ꕥ une série : halt and catch fire
ꕥ une chanson : a lot more me de violet chachki
ꕥ un animal : cheval
ꕥ un plat/dessert : pâtes jambons fromage
ꕥ une boisson : volvic
ꕥ une célébrité : violet chachki ofc
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité  hidebox

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : je n'ai aucun trigger. C'est bon pour vous ?  Tag cinéma sur I've got 99 problems 41284244


that's my story / self diagnosis
tw : agression sexuelle

De grands yeux bleus comme l’océan, toujours un peu dans la Lune, toujours un peu tristes, cachés derrière des mèches d’un blond délavé, trahissent une vie qui ne lui a pas souvent souri.

Charlie est née dans une famille complètement éclatée. Sa mère exerçait le plus vieux métier du monde. Il lui avait fallu du temps, après la naissance de sa fille, pour retrouver le père. Trop de numéros, trop de contacts, trop de clients et pas assez les idées claires la plupart du temps. Cette femme un peu trop jeune passait son temps avec ses clients ou le nez plongé dans de la poudre de fées des temps modernes, planant bien au-dessus des nuages. Pourtant, pour une raison qui, encore aujourd’hui, reste un mystère pour Charlie, cette femme a réussi à s’occuper d’elle durant plusieurs années. Mais un jour, la solitude était peut-être trop présente, la tristesse et le désespoir aussi, qui sait. Un peu trop de poudre de fée, la voilà partie rejoindre Peter Pan au Pays Imaginaire, laissant Charlie seule et abandonnée, du haut de ses six ans, appeler sa mère, la secouer sans comprendre pourquoi maman n’ouvrait pas les yeux. Il paraitrait que le hasard fait bien les choses et que parfois, dans le malheur, la chance peut sourire malgré tout.
Un homme, client régulier de cette fée Clochette à une époque lointaine, passe la porte, choisissant bien son moment. Il découvre une femme qu’il n’a pas revu depuis des années, allongée sur le canapé, un liquide blanc et mousseux coulant de ses lèvres, yeux révulsés, et une enfant qui en avait déjà trop vu.

Le Pays Imaginaire n’était bel et bien qu’un rêve dont la mère de Charlie s’est réveillée quelques jours plus tard, un dossier reposant sur la table de nuit de la chambre d’hôpital. Il n’y a pas eu de procès, pas de dispute. Elle avait définitivement perdu la garde de sa fille. Celle-ci était déjà partie vivre avec son père, bien loin d’un monde aussi beau que destructeur, dans la grande ville, celle qui ne dort jamais, de New York. Adieu Denver et le centre des Etats-Unis, bonjour New York. Charlie a alors appris que son père avait quitté Denver plusieurs années auparavant pour prendre la tête d’IBM et avait bien longtemps dénigré ce message reçu, lui demandant de revenir à Denver car il était possible qu’il ait une fille. Elle a aussi appris qu’il avait depuis longtemps tiré un trait sur les tromperies à sa femme et s’était rangé – et le plus étonnant, elle lui avait pardonné –, qu’il avait deux autres enfants, deux garçons, plus âgés qu’elle de quelques années. Et elle a aussi appris qu’on ne pouvait même pas faire confiance à sa propre famille.

Onze ans, c’est tôt pour apprendre que la vie est une connasse.

Parait ta mère c’est une pute. Et tu sais ce qu’on dit, telle mère, telle fille.

Des mains, même celles d’adolescents, n’ont rien à faire sur le corps d’une si jeune enfant. Une main sur la bouche, l’un des deux frères la tenait tandis que l’autre « s’occupait de son cas » comme il disait. Ces mains, des années durant, elles se sont posées sur son corps sans que Charlie ose se défendre. Après tout, elle était la pièce rapportée, la petite fille d’une prostituée que son père allait voir quand sa femme ne l’attirait plus. Elle avait été acceptée dans cette famille et devait leur en être redevable. Alors, fermer sa gueule, ne rien dire, faire comme si tout allait bien. Mais tout n’allait pas bien et la jeune femme se renfermait de plus en plus dans sa petite bulle. Comme quasiment tous les jeunes de son âge, elle s’est plongée dans un tout autre monde, un monde virtuel fait de jeux vidéo et de forums. Ce sont toutes les personnes qu’elle a rencontrées à ce moment-là qui l’ont sauvée, en particulier une personne, Lewd. Lewd, un pseudo un peu bizarre appartenant à un jeune homme solitaire et mal dans sa peau au nom de Lukas. Pourtant, ce garçon, Charlie s’y est attachée, l’a comme pris sous son aile, croyant qu’il était le seul à avoir besoin d’aide alors que d’un côté, il l’a aidée aussi.

Se confier sur ses problèmes, sur ce qu’elle subissait quasiment tous les jours l’a déjà libérée d’un poids. On lui a plusieurs fois dit de porter plainte, mais Lukas a été le seul à lui donner rendez-vous à l’extérieur et à l’amener devant un poste de police. Même si elle s’est retrouvée tétanisée devant l’entrée du poste, voir que quelqu’un se souciait réellement d’elle lui faisait un bien fou. Alors non, Charlie n’a pas porté plainte. Lorsqu’un groupe de policiers leur a demandé ce qu’ils voulaient, elle s’est dégonflée et les deux ont pris leurs jambes à leur cou. Mais elle avait été à deux doigts de le faire et ça avait été un premier pas pour elle.

Lukas, je pense que je vais en parler à mon père…
Tu penses que c’est la solution ?
Je sais pas. C’est mon père, il tient à moi quand même, non ?


Un bruit retentit bruyamment derrière eux. Charlie ne bronche pas. Lukas fait un bond et se lève, cherchant des yeux la source de ce bruit dans les ténèbres. Elle se marre, la grande blonde qui le dépasse facilement d’une tête, car elle n’a jamais eu peur de ces lieux abandonnés, même de nuit. L’urbex, c’est une passion qu’elle s’est découvert. Sortir de chez elle la nuit sans craindre d’être découverte – car même si ses demi-frères racontaient à leurs parents qu’elle sortait la nuit, ils se demanderaient surtout ce que les garçons faisaient à la chercher en pleine nuit – avait déclenché un tout nouveau sentiment en elle, un sentiment de bien-être et de liberté qu’elle avait voulu faire partager à celui qui était rapidement devenu un ami proche et un confident. Peut-être pas pour son plus grand bonheur, à cet instant précis. Il est fort probable qu’il ne l’accompagne plus pour ses prochaines explorations, se dit la jeune femme sans savoir que c’est la première de nombreuses autres explorations, sans savoir non plus que cette discussion sans grand intérêt visible allait donner à sa vie un tournant complètement différent.

Elle ne se doutait pas que son père la croirait dès ses premiers mots sans même remettre une seule seconde sa parole en question. Elle était la plus importante à ses yeux et il ne laisserait plus rien ni personne la blesser. Pour les viols répétés d’une mineure par des mineurs devenus majeurs, les deux garçons ont écopé de quarante ans de prison de plus de cent mille dollars d’amende, condamnation loin d’être suffisante aux yeux du paternel mais qui aura au moins éloigné ces types d’elle.

Voyant la passion de sa fille pour les jeux vidéo et l’informatique, John l’a fait entrer chez IBM, en tant que stagiaire. Après tout, il avait pris la tête de l’entreprise mondiale et elle était sa fille, il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Avec lui, elle a tout appris, tout ce qu’elle sait aujourd’hui de l’informatique et du codage. Il a été plus qu’un père et un sauveur, il a été un mentor jusqu’à ce que sa petite fille puisse voler de ses propres ailes vers un univers imaginaire qu’elle s’est créé. Que ce soit pour se sauver de son passé ou pour relâcher son imagination débridée, on ne le saura jamais. Charlie est devenue une développeuse de jeux vidéo. Le premier, elle l’a créé seule. Mutiny, c’était le nom qui est resté en tête des classements pendant quasiment six mois, un exploit pour un jeu indé qu’elle a développé seule sans la moindre aide. Ce jeu l’a immédiatement fait remarquer mais la jeune femme n’en a pas changé son mode de vie pour autant. L’urbex est resté sa plus grande passion qu’elle partage au reste du monde – ou du moins à ceux qui veulent bien la regarder – via YouTube et ce avec son ami, son autre sauveur, Lukas.

C'est ce même Lukas qui, un jour, la voyant stagner sur un nouveau jeu en développement - syndrome de la page blanche, qu'ils disent - qui a pris les choses en main. A nouveau, il l'a sortie de sa torpeur et l'a sauvée. Connaissant l'imagination débordante de son amie, il l'a un jour, sans réellement la briefer ou lui en parler au préalable, présentée à son patron. Son tout nouveau patron qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, un grand type à l'air mature et peut-être un peu distant. Le mec l'a dévisagée tandis que Lukas vantait des qualités que Charlie ne pensait même pas avoir. Et ça a marché. Elle a été embauchée comme ça, sans même avoir à postuler, sans avoir à montrer un CV qui aurait été bien maigre, à part si le patron avait entendu parlé de Mutiny. Et ainsi, quelques jours plus tard, elle a posé le pied dans son tout premier environnement de travail : The Escape Game Revolution.

Elle ne pense pas être un jour capable de vivre une vie normale. A vingt-neuf ans, elle vit dans une colocation dans le Queens avec cinq autres personnes. Ses relations ne durent pas car elle ne sait pas s’investir suffisamment. Son travail est plus important que tout. Elle est trop vraie, trop humaine, ne sait pas cacher ce qu’elle ressent mais ça ne convient pas à tout le monde. Elle vit la tête dans les lignes de code ou dans des bâtiments désaffectés qui tombent en ruine. Elle vit sa vie sur un coup de tête, comme si tout pouvait s’arrêter sans crier gare.



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syu ꕥ 27 ans
fréquence de rp : pour être safe, on va dire 1 rp/mois. ϟ fréquence de connexion : 5/7 jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? je n'ai aucune préférence, je privilégie la qualité et non la quantité. ϟ avatar à réserver : mackenzie davis. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts ?  quooi  ϟ comment avez-vous connu 99 ? je ne saurais plus le dire, ça fait plusieurs mois que je bave sur ce forum et j'ai enfin trouvé le courage de m'inscrire grâce à Lukas  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3220843774  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? merci, Jean-Pierre.
tumblr (gif) ichi (avatar)

black panther (basil).

Invité
23 r ; 741 v.
Mar 9 Juin - 22:33
basil matthews
vingt-neuf ans - propriétaire et patron du outpost
FEAT : lakeith stanfield
Basil a une soeur jumelle, Billie. D’origines afro-américaines, ils n’ont jamais rien su de leurs parents biologiques. Ils ont été adopté par les Matthews à l’âge d’un an et trois mois. Comme chaque membre de la fratrie, ils ont tous deux un surnom. Beast pour Basil et Beauty pour Billie. Depuis tout petit, Basil souffre du syndrome de l’imposteur : il a l’impression de n’avoir aucune légitimité au sein de sa famille adoptive, comme s’il ne méritait pas la place qu’ils lui ont offerte. Gamin discret, toujours assis au fond de la classe, il a subi plusieurs remarques racistes durant sa scolarité. Alors il sortait les poings. Cette habitude lui est restée, mais s’il sort son poing aujourd’hui, c’est plutôt pour le lever au ciel. Basil est très engagé pour la cause afro-américaine, et toujours présent aux rassemblements Black Lives Matter. Il n’a jamais fait d’études supérieures, s’est toujours débrouillé pour s’en sortir. Il est devenu barman et a travaillé dans plusieurs bars de Brooklyn. À ses vingt-cinq ans, il a été condamné pour un crime qu’il n’avait pas commis. Il a été emprisonné une année entière avant que l’on ne reconnaissance son innocence. Il a reçu un dédommagement de l’État, ce qui lui a permis de prétendre à un prêt et de venir propriétaire du Outpost, lieu synonyme d’une paix dont il avait tant besoin.
who am I
ꕥ âge : vingt-neuf ans, né le dix avril mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze
ꕥ orientation sexuelle : s’il n’a eu que des relations avec des femmes, basil se refuse pourtant la moindre étiquette
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : propriétaire et patron du outpost
ꕥ quartier : bedford street, brooklyn
ꕥ qualités : généreux, sincère, fidèle
ꕥ défauts : imprévisible, colérique, têtu
ꕥ passions : {#}cinéma{/#}, {#}astronomie{/#}, {#}tatouage{/#}
ꕥ groupe : idk what you’re talking about
ꕥ communautés : the outpost
ꕥ scénario/pré-lien : famille matthews
ꕥ parrain : non merci

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Moi c’est Margaux, vingt-huit ans (punaise), actuellement à Montréal. Développeuse web, gourmande et geek, j’adore voyager, chiller devant Netflix et cuisiner. Si je suis là, c’est parce qu’une âme généreuse m’a recommandé ce si joli forum, et que je suis complètement sous le charme de l’esprit qui règne ici.  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : deux petits pas sur le sable mouillé d’anne-dauphine julliand
ꕥ un film : room
ꕥ une série : game of thrones
ꕥ une chanson : buy the stars de marina
ꕥ un animal : l’éléphant
ꕥ un plat/dessert : le chocolat sous toutes ses formes
ꕥ une boisson : arizona au miel
ꕥ une célébrité : marina
ꕥ un pouvoir magique : voler

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : disons ce qui touche au viol, aux agressions sexuelles, et à l’automutilation.


that's my story / self diagnosis
Brooklyn, dix avril mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze ; naissance des jumeaux. Leur mère qui les dépose au foyer d’adoption avant de rejoindre l’homme de sa vie. Leur naissance n’était pas un accident, loin de là. Leur naissance était une raison de plus pour se battre. Mais deux enfants n’avaient pas leur place dans ce genre de guerre. Dix avril mille-neuf-cent-quatre-vingt-onze, deux amoureux éperdus qui prennent la route du sud des États-Unis. C’est là-bas que la lutte est à son comble. Tous deux poings levés vers le ciel, tous deux qui rejoignent d’anciens membre du Black Panther Party. Quand bien même le parti a été dissous des années auparavant, la lutte n’est toujours pas finie. Les meurtres dissimulés, les discriminations, les inégalités sociales ; ils sont toujours là. Tant qu’ils seront là, le combat persistera. Vingt-sept juin mille-neuf-cent-quatre-vingt-quinze, deux amoureux éperdus perdent la vie, assassinés par des policiers lors d’une manifestation. Des meurtres étouffés par les médias. Vingt-sept juin mille-neuf-cent-quatre-vingt-quinze, les jumeaux ont quatre ans. Jamais ils ne connaîtront leur histoire.

Les années quatre-vingt-dix ; l’enfance des jumeaux. Les Matthews, le coeur sur la main. Ils ont adopté les jumeaux quand ils n’avaient qu’un an et trois mois. Billie et Basil. C’est auprès d’eux qu’ils ont grandi, loin d’imaginer la guerre que menaient leurs parents biologiques en leurs noms. Les Matthews, leur famille, la seule qui compte. Depuis tout petit, Basil souffre du syndrome de l’imposteur. Cette place qu’il occupe auprès d’eux, cet amour qu’il reçoit ; il a l’impression que tout cela ne lui est pas légitime. Il essaie d’accepter, de se convaincre qu’il n’a pris la place de personne, que sa vie est ici et nulle part ailleurs. Il essaie, et parfois il y croit. Jusqu’au lendemain. Malgré tout, Basil n’a jamais été malheureux. Très proche de sa jumelle et de ses frères et soeurs, proches de ses parents aussi. À l’école, il était discret. Toujours en fond de classe, peu bavard, dans son coin, mais avec de grandes capacités. Durant sa scolarité, il a reçu plusieurs remarques racistes. Parfois, plus que des remarques, des violences physiques. Alors il sortait les poings. Il est rentré plusieurs fois avec la lèvre en sang ou l’oeil gonflé. En grandissant, Basil s’est forgé. Il a appris à défendre sa voix, à défendre ses droits. Puis on a compris qu’il n’était pas de ceux à emmerder.

De l’adolescence à la prison. Aux onze ans des jumeaux, les Matthews ont perdu leur père. Un coup dur pour toute la famille. Chacun d’eux a été bouleversé. Basil, comme ses frères et soeurs, en a énormément souffert. Malgré le syndrome de l’imposteur, il était son père. Le seul qu’il n’aurait jamais. Un père auquel il n’a jamais su se confier, pour lequel ses démonstrations d’affection se faisaient rares. Il aurait aimé faire les choses autrement. Il ne pourra jamais rattraper le temps perdu avec lui. Il ne pourra jamais être un meilleur fils. Depuis, il essaie de profiter de sa mère au maximum. De lui faire savoir qu’il l’aime et qu’il est reconnaissant de la place qu’ils lui ont offerte. Quelque chose a changé en Basil depuis que son père n’est plus. Il a perdu son sang froid, sa patience. Sa colère l’emporte parfois, surtout face aux discriminations qui persistent. Après le lycée, il a directement enchainé plusieurs boulots de barman à Brooklyn. Jusqu’au douze mars deux mille seize. Il faisait nuit noire. N’arrivant pas à dormir, Basil était sorti observer les étoiles. C’est là qu’il l’a vu. Un homme cagoulé sortant de l’Outpost un gros sac à la main. Il venait de vider les caisses, cela ne faisait aucun doute. Une jeune femme était là, elle semblait légèrement ivre mais essayait malgré tout de s’interposer. Le cambrioleur lui porta un coup à la tête qui la fit tomber net. Basil est intervenu dès qu’il a pu. L’homme était armé, il a su le désarmer. Pistolet à la main, il le menaça. L’homme prit la fuite, l’argent en main. Alors Basil se précipita vers la jeune femme. Marloes. Il la connaissait. Elle reprit doucement connaissance, mais la police arriva au même moment. On les avait appelé, signalant une attaque à mains armées d’un homme de type afro-américain. Les empreintes de Basil se trouvaient désormais sur l’arme du crime. Il était en présence d’une femme gravement blessée. Les caisses du bar étaient vides. Il correspondait au signalement. Il était le seul et unique suspect. Non, en réalité, aux yeux de la police, il n’a jamais été suspect mais bel et bien coupable. Quoi qu’il dise pour se défendre, on ne lui laissa jamais le bénéfice du doute. Encore une interpellation injuste, encore de la discrimination. Mais cette fois-ci, il en était la victime directe. Son avocat lui conseilla d’accepter un deal : trois ans de prison, sinon le procès risquait de l’y envoyer dix ans. Il accepta, conscient que la justice était contre lui. Et il passa un an en prison. Une année durant laquelle Marloes, avec qui il entretenaient une relation épistolaire, aida sa famille à rétablir la justice. Ce sont eux qui ont su l’innocenter. On lui avait voler une année de vie. L’État lui offrit un léger dédommagement financier pour l’erreur de justice. Alors Basil racheta l’Outpost, comme une vengeance. Et puis surtout parce qu’il avait besoin d’un lieu comme celui-ci pour se relever. Un lieu de paix et d’inclusion. Il s’est également acheté un appartement sur Bedford Street. Ses journées sont partagées entre son engagement pour le mouvement Black Lives Matter, l’Outpost et ses proches.



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margaux/weeping willow ꕥ 28 ans
fréquence de rp : un rp tous les dix jours au minimum. ϟ fréquence de connexion : cinq jours par semaine. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 400 et 800. ϟ avatar à réserver : lakeith stanfield. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : ça dépend sous quel angle on les regarde. ϟ comment avez-vous connu 99 ? une coccinelle m’en a parlé.  Tag cinéma sur I've got 99 problems 176241234  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? n’hésitez pas si vous avez la moindre envie/idée de lien  cute
tumblr (gif) vulpecula (avatar)

u say wot m8 ? - Sen Kovács

Invité
12 r ; 887 v.
Mar 2 Juin - 22:13
Senji Kovács
27 ans - Cinéaste
FEAT : Joji Sen il est né le 29 septembre 1992, à Buenos Aires, d'une mère japonaise professeure de mathématiques et un père hongrois informaticien. C'est lorsque sa mère a eu l'opportunité de venir travailler à New York, dix ans plus tard, que toute la petite famille s'est installée dans le Bronx.
Le petit Senji, il a d'abord eu du mal à trouver sa place, c'était le petit nouveau et en plus il était pas vraiment comme les autres, il était différent , il le voyait, et certains de ses camarades lui faisaient bien comprendre. En grandissant il a apprit a ne plus prêter attention à ceux qui lui reprocher sa différence et à se rapprocher de ceux qui l'appréciait.
Ce qu'il aime Sen c'est le cinéma et le hip-hop. Alors des fois il rappe, quand l'envie lui prend, mais surtout il réalise ou joue. Tout petit déjà il aimait se donner en spectacle devant la caméra de son père, a l'adolescence il a commencé réaliser des petites vidéos avec ses potes, d'abord toutes simples puis de plus en plus poussées. Puis grâce à une bourse il a pu étudier à l'école des Arts de Columbia et d'obtenir un Master of Fine Arts. Ces études finies et après quelques clips et courts métrages, il est s'est lancé dans l'écriture son premier long.
who am I
ꕥ âge : vingt-sept ans
ꕥ orientation sexuelle : hétéro
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : tu changes de casquettes comme de slip, réalisateur/vidéaste/acteur/rappeur tu fais un peu ce que tu veux, quand tu veux. Ahhh les joies de l'internet.
ꕥ quartier : Le Bronx bébé
ꕥ qualités : intelligent - créatif - débrouillard - franc - observateur - calme - drôle
ꕥ défauts : sarcastique - vulgaire - têtu - désinvolte - secret
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}sci-fi{/#} {#}comics{/#} {#}hiphop{/#} {#}musique{/#} {#}bières{/#} {#}nerd{/#} {#}gaming{/#} {#}tatouage{/#} {#}marijuana{/#}
ꕥ communautés : {#}elhalito{/#} {#}offthewallskatepark{/#} {#}cinemaduqueens{/#} {#}thelostplanet{/#} {#}thesaberistacademy{/#}
{#}rockyhorrorpictureshow{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : nop
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ parrain : non, je devrais m'en sortir  keur

all about my player
ꕥ petite présentation perso : La première impression est toujours très importante donc il faut que je fasse ça bien. Surtout quand c'est la deuxième fois. Mais en vrai je vais vouloir trop en faire et ça va me saouler du coup je vais finir par faire a minima juste pour que ça passe. Technique qui ne fonctionne absolument pas comme le prouve mes trois premières années de fac. Et quand je dis ça j'entends vraiment que la première année...trois fois. What a Face
(Et aussi le fait que je sois allez retrouver ma fiche pour c/c cette partie)

Bref, j'ai 29 ans, et je me fais grandement chier. Du coup je me suis dit qu'il serait temps que je me remette au rp, avec cette fois-ci l'espoir de tenir un peu plus de 3 semaines ! J'y crois ! (après j'y croyais a chaque fois mais chut sifle  )
J'aime beaucoup le cinéma, la sci-fi en tout genre, les jeux de société, lire un livre tout les six mois et Wes Anderson.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Le Guide du voyageur galactique
ꕥ un film : Chevalier
ꕥ une série : Community
ꕥ une chanson : Attention - Joji
ꕥ un animal : L’ornithorynque (j'avoue j'ai pas réussi à l'écrire du premier coup)
ꕥ un plat/dessert : Les pâtes carbonara (mais avec de la crème dedans  hidebox )
ꕥ une boisson : Le thé
ꕥ une célébrité : Dave Burd
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : none

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Les gens. Franchement, les gens m'énervent de plus en plus. Je veux dire, ça te coûte quoi de laisser sortir les gens du métro avant de sauter dedans ? De laisser la mamie qui a juste boite d'oeuf passer devant toi à la caisse ? Rien ? Bon ben voilà, fait le et arrête de casser les couilles. Ca me crispe au plus haut point, je vous jure. En dehors de ça, j'ai pas trop à me plaindre je dois dire

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). La clope je dirais, non pas que je fume comme un pompier mais bon je dois bien l'admettre j'ai essayer beaucoup trop de fois d'arrêter pour ne pas assumer que je suis accro. Mais je suis sur que la prochaine sera la bonne, c'est pas encore le moment par contre. Et puis il m'arrive de fumer un peu des choses plus naturelles aussi mais je ne sais pas si on pourrait parler d'addiction, c'est plus un petit plaisir personnel.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? En petit ghostage des familles. Attention j'en suis pas fier hein, mais c'est quand même beaucoup plus simple de faire le mort avant que les sentiments s'en mêlent plutôt que de finir par se faire larguer comme une merde au bout de deux mois, parce que clairement c'est ce qu'il se passe a chaque fois que je m'emballe un peu. Alors certes c'est pas très classe je le reconnais mais ca m'évite d'avoir à réécouter des trucs comme wherever you will go en déprimant pendant trois semaines après.

Le dernier texto que tu as envoyé ?"Non", pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, efficace ? "Tu veux venir à cette soirée ou tu connaîtras pas grand monde, et la moitié sont relou ?", réponse "Non". Problème résolu. Et souvent ça clôt le débat.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Ca va hein, imhotep. Alors c'est sur qu'il voudrait sans doute que je leur donne plus de nouvelles et que je vienne les voirs plus souvent mais que voulez vous, je suis un mec busy moi, genre dimanche prochain par exemple j'ai poney aquatique, déso'.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je me touche. Je me touche trop d'ailleurs, je pense qu'il faudrait que je réduise parce que j'ai lu dans un magazine que un peu c'était bien, mais que trop c'était pas bien. Alors j'essaye de réduire tu vois. A part ça, je vais voir des potes, je skate, je fais un peu de musique. Rien de bien fou quoi.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? La grosse rêche que je me suis prit en skate devant l'école quand j'avais 11 ans, je me souviens c'était un mardi. Il m'a fallu au moins 6-7 ans pour remonter sur un skate après ça.

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tuffninja ꕥ 29 ans
fréquence de rp : un à trois par semaine. ϟ fréquence de connexion : a peu près tout les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? moins de 500 je dirais pour commencer. ϟ avatar à réserver : Joji  cutie . ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert ? ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour. et cette fois-ci pour plus longtemps qu'un mois je l'espère  hidebox
tumblr (icon) childish (avatar)

keep a place for me (tomas)

Invité
27 r ; 1965 v.
Mar 2 Juin - 14:29
tomas allen
18 ans - lycéen
FEAT : jaeden martell
Garçon débrouillard, né dans un schéma familial bancal. Papa est parti y a des années et maman est en cure de désintox. il traine souvent dans les rues avec son vieux vélo au lieu d'être en cours. lui et sa soeur vivent maintenant chez la demi-soeur de leur mère, dont ils ne savaient rien. la cohabitation est assez tendue, Tom veut que les choses retrouvent leur cours normal. rebelle sur les bords, très têtu, trop d'émotions refoulées.
who am I
ꕥ âge : dix-huit ans, parfois l'impression d'en avoir le double.
ꕥ orientation sexuelle : pas vraiment fixé sur la question, même si les filles attirent plus son regard
ꕥ situation : célibataire, il a d'autres choses à gérer que des amourettes.
ꕥ occupation : lycéen en dernier année dont la présence se fait de plus en plus rare en classe.
ꕥ quartier : le Bronx, dans un appartement miteux avec sa soeur, et Bambi.
ꕥ qualités :  aventureux, malin, persévérant, observateur.
ꕥ défauts : impulsif, angoissé, moqueur, accusateur, perdu.
ꕥ passions : {#}cinema{/#} {#}photographie{/#} {#}comics{/#} {#}geek{/#} {#}vélo{/#} {#}casquettes{/#}
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : {#}LeLycéedeStatenIsland{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : scénario de {@=506}Bambi Matthews{/@}
ꕥ parrain : nope

all about my player
ꕥ petite présentation perso :24 ans, je vis au uk, je passe ma vie à regarder des films (mon qg c'est le cinéma), j'aime manger, j'aime les chiens (surtout les gros nounours), je n'aime pas les choux de Bruxelles et Marine Le Pen.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : his dark materials
ꕥ un film : interstellar
ꕥ une série : true detective
ꕥ une chanson : Ain't no sunshine, bill withers
ꕥ un animal : mon chien
ꕥ un plat/dessert : le brownie
ꕥ une boisson : le jus de mangue
ꕥ une célébrité : james mcavoy, mon mec
ꕥ un pouvoir magique : pouvoir se téléporter

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : //


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...au fond, il a toujours su qu'il finirait seul, tom. une sorte de presentiment, une épée de Damocles qui le suivait partout où il allait, une sentence prête à tomber à tout moment. pendant longtemps, il a essayé de se convaincre que toutes les familles galèraient, qu'aucune n'était parfaite. ce n'était pas faux, mais c'était se voiler la face sur ce qui se passait sous leur toit. un père aux abonnés absents qui passait plus de temps dehors qu'avec sa famille, facile à irriter, facile à agacer. une mère dont l'esprit est loin, que l'addiction empêche de vivre normalement. et tout le monde qui fait semblant. tout le monde qui ferme les yeux. il était jeune, Tom, quand il a compris qu'il devrait se débrouiller pour aller à l'école, pour faire ses devoirs, pour manger autre chose que des céréales au diner. il était jeune quand il a compris qu'il ne ferait jamais comme les autres enfants. personne ne viendrait jouer à la console chez lui, il ne ferait pas de beau poème hypocrite pour la fête des mères, il ne parlerait jamais de sa famille. tout ce qu'il le retenait de lever les voiles, c'était Nina, sa cadette. elle non plus n'avait pas demandé d'atterrir ici pourtant tout comme lui, elle devrait s'y faire. les Allen ont les regardait du coin de l'oeil, on chuchoter dans leur dos, on plaignait les gosses. puis, le paternel est parti sans plus revenir. ça ne changeait pas grand chose au fond, mais cette peur rongeante de l'abandon ne lâchait plus Tom désormais. en plus d'endosser le rôle de grand frère, il avait également celui de père pour Nina. Jusqu'à ce que l'état de la mère s'empire et qu'on l'envoie en cure. Il s'en veut, Tom, de ne pas avoir pu aider sa mère, de ne pas avoir fait plus. les choses auraient été différentes. maintenant, il se retrouve avec Nina, chez la demi-soeur biologique de leur mère, qu'il ne connait pas, qu'il n'a jamais vu et dont il n'a jamais entendu parler. il se débrouillait très bien tout seul, ils n'ont pas besoin d'elle. personne ne les a jamais aidé, et ils n'ont pas besoin de sa pitié. Nina, c'est tout ce qui lui emporte, tout ce qui compte à ses yeux. tout ce qu'il fait, c'est pour elle. il ne compte plus le nombre de dérouillées qu'il a pris en voulant la protéger ou la venger. il peut tout accepter pour lui, mais ne veut que le meilleur pour sa petite soeur. ◊ Tom est arrivé dans l'appartement du Bronx avec son sac sur le dos, son bonnet vissé sur la tête et les mains dans les poches. il avait beau crier, la décision était prise pour lui et il n'avait pas son mot à dire. tant que leur mère serait en cure, ils vivraient chez Bambi. L'idée était loin d'être réjouissante pour l'adolescent. personne ne pouvait comprendre ce qu'ils vivaient, personne ne s'était jamais réellement préoccupé d'eux. alors, il compte les jours jusqu'à la sortie de sa mère, pour que tout redevienne comme avant, pour qu'on arrête de les prendre en pitié. alors, il fugue, il sèche les cours, il lui tient tête sur tout et sur rien pour qu'elle abandonne, qu'elle lâche prise. pour retrouver leur mère plus vite, pour qu'elle baisse les bras. il le voit bien, tom. on les a juste refiler à quelqu'un d'autre qui ne les veut pas, non désirés partout, aimés nulle part. ◊ vu qu'il n'avait pas de famille, à part sa soeur, Tom se l'est construite. un groupe d'amis qui se connait depuis l'âge des couches, toujours fourrés ensemble, chacun avec son vécu et son caractère bien à lui. ils passent le plus clair de leur temps à se disputer, mais c'est leur façon de tenir les uns aux autres. surtout que Tom, il les compte sur les doigts de la main ses amis. dur à apprivoiser, compliqué à intriguer. ◊ une chambre aussi en bordel que l'intérieur de sa tête. des fringues trop grandes, souvent perdu dans des pensées qui s'emmêlent. un vélo tout rouillé qu'il ne vendrait pas, même pour des millions, un carnet remplis de gribouillis qu'il n'ose pas montrer, des moments d'égarements les yeux dans l'écran bercé par les images. l'âme d'un rebelle dans un corps frêle, la rage qui brûle la cage thoracique, allergique à l'injustice. qui encaisse les coups, qui encaisse les déceptions. un leader peu confiant, un grand frère protecteur, un bon gars qui fait de son mieux, ce qui n'est pas toujours assez. il est ailleurs, tomas.



this session is gonna be different
mulder ꕥ 24 ans
fréquence de rp : j'essaye d'écrire au moins un rp par semaine en genéral. ϟ fréquence de connexion : en ce moment, presque tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? en général j'écris en "il" et je fais entre 500 et 1000 mots. ϟ avatar à réserver : jaeden martell ϟ de quelle couleur sont les petits pois :  jojopasur . ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart, le qg ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je remplis vite tout ça, promis  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3771816116
tumblr (gif) skatevibe (avatar)

Eilis + Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !

Invité
18 r ; 846 v.
Dim 16 Fév - 13:39
eilis benson
ft emma mackey
ꕥ résumé : Enfant désirée par l'un, pas par l'autre, carte fatidique d'un château branlant, petit bébé né pour le bonheur d'un père et révélateur des failles d'une mère. Maman partie, grande sœur a pris le rôle. Adolescente compliquée, a pris la fuite vers d'autres contrées. Apaisée, plus consciente de ses désirs, revenus quelques mois plus tard pour suivre ses rêves. Étudiante en cinéma, désir de réaliser, job alimentaire pour pouvoir payer. Loyauté familiale dans un drame personnel : le vol de tout son travail, d'une vie entière de création...
who am I
ꕥ âge : vingt quatre ans. Bientôt le joli quart de siècle dont tout le monde parle avant tant de bien ou de mal. Je n'ai jamais vraiment aimé les maths, les fractions, tout ça. Je préfère les nombres ronds.  
ꕥ orientation sexuelle : bisexuelle aujourd'hui affirmé, ça n'a pas toujours été facile cependant. Mes premiers émois pour une fille ont été... compliqué. Difficile à encaisser, à assumer. Surtout que je n'ai pas vraiment eu le choix. Un moment, c'était là, un truc bizarre que je découvrais, la seconde d'après, c'était sur toutes les lèvres. Entre les deux, j'ai dû lutter pour juste garder la tête hors de l'eau. Aujourd'hui, tout va bien. Je suis en paix avec mes désirs.
ꕥ situation : célibataire qui n'a, pas encore tout à fait, fait le deuil de sa dernière relation. Ces chose là prennent du temps, après tout.
ꕥ occupation : étudiante en cinéma, je dois bien travailler aussi à côté pour payer mes études et tous les frais inhérents à une vie autonome. Depuis que j'ai déçu ma famille à l'école, je ne peux pas être un poids pour eux, même si cela me demande quelques sacrifices. Je suis donc employée à mi-temps et endettée pour vingt ans.
ꕥ quartier : Bedford Street, Brooklyn, New York
ꕥ qualités : créative, bienveillante, sensible, ouverte, ...
ꕥ défauts : parfois immature, peur de l'abandon, impulsive, émotive, ...
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}famille{/#} {#}lecture{/#}
ꕥ communautés : Saberist Academy
ꕥ scénario/pré-lien : //
ꕥ groupe : I NEED HELP
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? nop thanks
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ꕥ petite présentation perso :Hello everyone. Que dire de moi ? 29 ans, bientôt les 30 (ENFIN !), plus de douze ans de RP, une passion dévorante pour la lecture, l'écriture et l'exploration des méandres de l'esprit humain et des relations qu'on peut nouer aux travers des histoires. Passionnée, barge, compulsive, blagueuse, désespérante, hypersensible, entière, shippeuse, romantique, honnête, loyale, incomprise (drama queen XD), sadique avec mes persos, soumise à leurs envies, atteinte de DCites compulsive quand je me sens chez moi, tumblr addict, etc...

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : Hunger Games (visiblement XD)
ꕥ un film : Frozen 2
ꕥ une série : Un, dos, tres
ꕥ une chanson : Never Enough
ꕥ un animal : Berger australien
ꕥ un plat/dessert : crème brûlée
ꕥ une boisson : jus de fraise
ꕥ une célébrité : je ne suis vraiment pas doué pour ça
ꕥ un pouvoir magique : ouvrir des portes vers d'autres mondes/histoires

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : ça dépend des jours en fait ! Mais tant que ça reste safe et pas gratuit, ça me convient.

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Un drame insupportable ! Une horreur (non, j'exagère à peine !) ! Mon ordinateur a été volé. Oui ! VOLE !!!! Cet ordinateur contenait toute ma vie. Littéralement ! Tout mon travail, mes projets d'études, et même quelques travaux que je prépare déjà depuis des années et que j'avais prévu d'utiliser le moment venu dans ma carrière professionnelle. Sans compter toutes les choses privées qu'on pouvait trouver dans des dossiers (photos de familles, etc.). Idiot de ne pas garder tous ces documents dans une sauvegarde de secours me direz-vous, hein ? Et bien figurez vous que j'en avais une sauvegarde ! Un disque dur externe tranquillement rangé chez moi. Lui aussi a été volé. Mon appartement a été fracturé et mon ordinateur et mon disque dur ont été volé. Et seulement mon ordinateur et mon disque dur. Rien d'autre. Pas un bijou (pas que j'ai beaucoup d'objets de valeurs). Pas même mon vidéo projecteur hors de prix (qui coûte deux fois plus cher que mon ordinateur et mon disque dur réuni). Clairement, ce vol n'avait pas pour but de me dépouiller de mes biens de valeurs pour les revendre à bon prix. Non. C'est un vol calculé pour une autre raison. J'en suis convaincue !

Une addiction à déclarer ? Impulsive compulsive, j'ai tendance à ne pas faire les choses à moitié. Quand j'aime, j'adore et je consomme (voir surconsomme) et quand je n'aime pas, il n'y a pas moyen. Aussi, j'ai quelques addictions plus ou moins saines. Les séries (que je binge watch à la moindre occasion, même si c'est rare à cause de mon emploi du temps), le café (le nectar des dieux), la nourriture (binge eating compulsif qui me pourrit souvent la vie),... mais le pire de tout, c'est mon besoin compulsif de contrôle. Contrôle de ce que je mange, contrôle de ce que je créé,... J'aurais un besoin total de "contrôler" mes proches, comme pour m'assurer qu'ils seront toujours près de moi, mais comme je me refuse à leur imposer une telle insupportable personne, je mets tout ce besoin dans toutes mes addictions que j'essaye de maitriser, jusqu'à l'outrance dans mes pires moments, jusqu'à ce non lâcher prise de ce que je fais devienne lui-même une sorte d'addiction au contrôle.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Comme beaucoup de relations. On n'avait pas les mêmes attentes. Il voulait qu'on passe plus de temps ensemble (tout notre temps ensemble). J'avais des priorités différentes. Il voulait qu'on passe à des choses plus sérieuses, qu'on envisage une vie ensemble, un avenir, j'étais incapable de voir plus loin que nos prochains projets vacances, alors d'un commun accord, on a décidé qu'il était temps d'arrêter là, alors que nos vies allaient à deux vitesses différentes et que nos désirs profonds étaient des plus incompatibles. Aujourd'hui il est fiancé et ils essayent d'avoir un bébé et je ne pourrais pas être plus heureuse pour lui.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
[mention]Envoyé à Willow[/mention] a écrit:Hey ! Comment on fait des "oeufs en neige" ?


Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Easy ! Mon père est l'homme de ma vie. Ma mère est ma sœur. Okay, je vous arrête tout de suite ! Y a pas d'histoire dégueulasse là-dedans. Le fait est que la femme qui m'a mis au monde a tellement flippé en me voyant la première fois qu'elle a pris ses jambes à son cou. Je ne déconne pas. Elle a profité que mon père descende chercher un café pour fuguer en lui laissant une lettre dans mon berceau qui lui disait qu'elle était désolé, mais ne pouvait pas faire ça encore une fois. Par ça, elle entendait élever un enfant avec lui. C'est donc mon père qui nous a élevé ma sœur et moi à partir de là. Et parce qu'elle est qui elle est, Willow a endossé le rôle de maman pour moi. Je l'aime d'amour pour ça et je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir d'avoir dû lui imposer ça. Je sais que je ne l'ai pas choisi, mais c'est plus fort que moi. Je m'en veux d'avoir détruit leur famille, peu importe combien mon père n'a cessé de me dire au cours des années qu'il était plus heureux avec ses deux filles chéries qu'il n'aurait jamais pu l'être avec cette femme qu'il avait pourtant aimé de tout son cœur.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je n'ai pas beaucoup de temps pour faire autre chose, à vrai dire, alors je me contente surtout de traîner chez ma sœur et jouer avec ses enfants. Tata un peu trop gâteau (bien que je sois nulle en cuisine), je n'ai pas vraiment de mal à me mettre à leur niveau pour faire l'idiote et la troisième enfant. Il faut dire qu'elle a été comme ma mère pendant pratiquement toute ma vie, alors il est assez facile de jouer les gamines en compagnie de ses véritables enfants. Quand je ne peux pas traîner chez Willow (principalement parce que je m'en veux de m'imposer dans sa vie de famille si parfaite), je traîne plutôt chez moi, commentant toute seule les productions Netflix (ou en compagnie de mes colocs pour leur plus grand déplaisir) ou travaillant sur un projet ou un autre... oups, je suis revenu sur l'idée du travail et des études. Oui, je n'ai aucune vie !

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Coup du sort, du destin, j'ai recroisé ma mère à l'âge de dix-huit ans. J'étais à Madrid, je partais pour la Grèce et là, je l'ai vu. Elle avait dix-huit ans de plus que sur les rares photos que mon père avait daigné me montrer, bien sûr, mais elle était toujours reconnaissable et j'ai entendu la femme des embarquements l'appeler. C'était bien elle. Drôle d'humour de la part de l'univers, elle prenait en plus le même avion que moi. J'aurais voulu aller la voir. J'aurais voulu lui taper sur l'épaule et lui dire quelque chose comme "Bonjour ! Tu ne me reconnais pas, mais je suis le bébé que tu as abandonné à l'hôpital quand papa était à la recherche d'un café pour toi, y a dix-huit ans." Je n'en ai pas eu le courage. J'ai fait demi-tour, me suis caché dans les toilettes de l'aéroport et j'ai attendu, des heures durant. J'ai raté mon vol et décidé de faire du stop pour aller plutôt visiter la France. Je n'en ai jamais parlé à personne. Probablement la honte de ne pas avoir pu affronter cette femme...
this session is gonna be different
Lilith W./Em ꕥ 29 ans
fréquence de rp : suivant l'inspiration, mais au minimum une fois par deux semaines. ϟ fréquence de connexion : Autant que possible *SBAFF*. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Je préfère la qualité à la quantité, je peux très vite écrire 500 mots sur une phrase qui m'a inspiré et je ne demande qu'une chose qui m'en inspire tout autant en retour, même si c'est court. Faut donc pas s'inquiéter de la quantité Wink ϟ avatar à réserver : Emma Mackey. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : poiiiiis pois pois pois pois pois pois po po po po poiiiiiiiis (faut le chanter sur l'air de Fort Boyard ^^) ϟ comment avez-vous connu 99 ? le seul, l'unique et le cultissime prd. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Ma maman disait toujours "la vie, c'est comme une boite de chocolat. On sait jamais sur quoi on va tomber."
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I wish you never left. For me. And for her, especially for her + IAN

Invité
12 r ; 852 v.
Sam 25 Jan - 12:33
Ian Blackheart
ft Chris Hemsworth
ꕥ résumé : Ian est issue d'une famille aisée dont les parents n'ont jamais été très présent, très occupé par leur travail respectif. Il a une grande soeur de quelques années de plus que lui et une plus petite qui a 3 ans de moins. Il y a plus de 10 ans il est tombé amoureux de la meilleure amie de sa petite soeur, Alix. Après des mois à se tourner autour ils ont fini par se mettre ensemble et après 3 ans de relation ils ont eu une petite fille. Victoria. Mais 5 mois après sa naissance Alix a décidé de fuir, abandonnant Ian et sa fille. Ian est avocat, il a toujours été du genre à défendre ceux qui ne savaient pas le faire tout seul. Il est conseiller juridique au planning familial et prends très à coeur tout ce qui touche de près ou de loin à la famille. Sa fiche c'est toute sa vie il ferait n'importe quoi pour elle. Au départ de Alix il c'est complètement renfermé sur lui-même et est devenu taciturne et solitaire. Il est altruiste, sérieux, poli, généreux, bienveillant, organisé, fidèle, indépendant, honnête. Mais aussi rancunier, jaloux, impulsif, colérique, borné, méfiant et manque clairement d'auto-dérision. Il a beaucoup de mal à exprimer ce qu'il ressent, c'est un peu un handicapé des relations et des sentiments depuis que Alix l'a quitté. Depuis quelques mois il a appris que sa fille de 7 ans était atteinte d'une leucémie, Alix pourrait lui permettre une transplantation.
who am I
ꕥ âge : 33 ans
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuel
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : avocat
ꕥ quartier : Manhattan
ꕥ qualités : altruiste, sérieux, poli, généreux, bienveillant, organisé, fidèle, indépendant, honnête
ꕥ défauts : rancunier, taciturne, jaloux, impulsif, colérique, borné, manque d'auto-dérision, méfiant
ꕥ passions : {#}associatif{/#} {#}droit{/#} {#}marcher{/#} dehors la nuit {#}cinema{/#} {#}café{/#} {#}cigarette{/#} #
ꕥ communautés : New York city bar et Planning Familial
ꕥ scénario/pré-lien : le scénario de Alix Westmore
ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? non
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ꕥ petite présentation perso :Je m'appelle Gaëtane, j'ai 23 ans, je fais du RP depuis 10 ans environ et je suis POUFSOUFFLE !! C'est une information importante sisi !! Autrement et bien je suis une férue de lecture, ma bibliothèque est pleine et ma PAL déborde bien trop. J'adore suivre des booktubeuse sur Youtube, j'ai un compte instagram dédié aux livres et j'adore également les séries (en ce moment je me refais toutes mes vieilles séries que j'ai adoré regardé, et j'ai commencé Reign aussi et  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3460843005  Tag cinéma sur I've got 99 problems 3460843005 ). Je pense toujours qu'un jour je vais recevoir ma lettre pour rentrer à Poudlard avec 10 ans de retard. Laissez-moi rêver s'il vous plait  puppy

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : La saga un palais d'épines et de roses de Sarah J. Maas
ꕥ un film : Titanic ou Inception
ꕥ une série : Un dos Tres
ꕥ une chanson : Impossible James Arthur
ꕥ un animal : Le chien
ꕥ un plat/dessert : Les crêpes
ꕥ une boisson : Oasis
ꕥ une célébrité : Kristen Bell
ꕥ un pouvoir magique : Téléportation

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : Du viol qui serait romancé. Une personne tombant amoureuse de son violeur. Et la séquestration également.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...UN ϟ Ian est né dans une famille aisée ou il n’a jamais manqué de rien si ce n’est d’un peu plus d’attention et d’amour peut-être. Ses deux parents ont toujours été très pris par leur travail respectif, étant chacun les patrons de deux grandes entreprises ayant des filiales à travers le monde ils étaient plus souvent à l’étranger que dans la maison familiale. Lorsque Monsieur Blackheart était à la maison il avait prit pour habitude d’inculquer à son fils des valeurs tel que la discipline, la rigueur et l’honnêteté. Si Ian a bel et bien appris ces valeurs il a appris a les appliquer avec sa fille d’une manière bien différente de celle inculqué par son paternel. Quant à sa mère elle a toujours été plus proche de ses deux sœurs que de lui sans jamais vraiment qu’il ne comprenne pourquoi. Parce que oui, Ian il a 2 sœurs, une un peu plus âgé et une plus jeune qui à 30 ans. Ayant des parents peu présent Ian à toujours pris soin de ses sœurs en essayant de les protéger de tous les dangers de la vie. Il est parfois trop présent, trop curieux, trop protecteur mais c’est lui, il est comme ça. Il sait que le monde est rempli d’abruti et compte bien éviter à ses sœurs d’en rencontrer un maximum. DEUX ϟ Lorsqu’il avait une vingtaine d’année Ian était très proche de sa petite sœur et passait beaucoup de temps avec elle. C’est comme ça qu’il a rencontré Alix. Alix c’était la meilleure amie de Mila, sa sœur. Alix c’était aussi cette jolie fille au rire et au regard envoûtant. Mais c’était juste la meilleure amie de sa sœur. Rien de plus. Ça ne pouvait pas être plus. Du moins c’est ce dont il essaya de se convaincre pendant des mois et des mois. Mais il n’était pas le seul à la regarder en secret, il lui arrivait aussi de remarquer son regard posé sur lui. Ian avait beau être un beau garçon et être déjà sorti avec plusieurs filles il doit bien avouer qu’il n’a jamais su comment s’y prendre pour séduire une fille. D’autant plus qu’ici il ne voulait pas que Mila en sache quoi que ce soit. Alors il tenta des approches, maladroites, des approches et des sous-entendus que Alix ne sembla même pas remarquer. C’est finalement grâce à Mila qu’ils finirent ensemble puisque Alix avait fini par confier à celle-ci que Ian l’intéressait. C’est ainsi que commença leur histoire. TROIS ϟ En pleine études de droit à l’époque où ils se sont mis en couple ce ne fut pas tous les jours facile. Ian accordait énormément de temps à ses études et beaucoup moins à sa petite amie qui ne cessait de le lui reprocher. Malgré tout leur couple à survécu, Ian a appris à leur donner du temps sans pour autant mettre ses études de côté. Parce que devenir avocat c’était son rêve, ça l’avait toujours été. Déjà enfant il était ce garçon prêt à frapper les grosses brutes qui volait le déjeuner des autres sans aucun scrupule. Il n’adoptait certainement pas la façon la plus pacifique de faire régner la justice mais c’était sa façon à lui. Ian c’est cet homme qui ne se débine pas lorsqu’il aperçoit une bagarre en pleine rue ou une jeune femme qui semble en détresse auprès d’un homme qui agit de manière violente. Il n’a jamais vraiment su d’où lui était venu cette envie d’aider les autres mais une chose est sur c’est que ça ne lui ai jamais passé et aujourd’hui il tente d’inculquer la même chose à sa fille. Parce que oui, le monde est dangereux et injuste mais c’est en se battant pour le rendre meilleur que l’on peut faire changer les choses. QUATRE ϟ Ian venait tout juste de commencer son premier boulot en tant qu’avocat diplomé du barreau lorsque Alix lui annonça être enceinte. Malgré le début de leur relation 3 ans auparavant les deux amoureux n’avait jamais parlé d’avoir un enfant. Du moins pas dans l’immédiat. Alix avait seulement 23 ans, quant à Ian il venait tout juste de terminer ses études. C’était tôt. Bien trop tôt. Pourtant pour Ian cela devint presque immédiatement comme une évidence. Si cet ovule avait été fécondé c’était le destin et jamais il ne se pardonnerait de ne pas accueillir cet enfant. Au fil des mois Ian s’investit totalement dans cette grossesse, il se renseignait, lisait des livres. Il avait finalement hâte de devenir père bien que tout gérer de front fut assez compliqué au début. Puis Victoria vit le jour. Sa fille. Sa magnifique petite fille. Ian était heureux, tellement heureux. Il avait finalement tout ce dont il avait toujours rêvé. Le travail de ses rêves. La femme de sa vie et une enfant magnifique et en bonne santé. Tout ceci était arrivé bien plus tôt que prévu mais il ne le regrettait pas une seconde. Pour Alix la situation semblait être différente. Après la naissance elle lui sembla distante. Ils se mirent à se disputer. C’était certainement le commun de tous les jeunes parents pour autant ces disputes semblaient différentes, plus virulente. Ian était certain qu’il leur fallait simplement un temps d’adaptation. Et puis son monde s’effondra lorsque du jour au lendemain Alix décida de faire ses valises pour aller faire le tour du monde. Quel genre de personne fait ça ? Quel genre de mère peut faire une chose pareille ? Ian ne lui pardonna pas et continua à élever sa fille seule comme un père célibataire puisque c’est ce qu’il était désormais. CINQ ϟ Cette séparation abrupte ne fut pas sans conséquence sur Ian. Lui qui était autrefois d’un naturel optimiste, joyeux et souriant se renferma dans sa bulle. Elle l’avait abandonné. Lui et leur fille désormais il n’y a plus qu’elle qui compterait. Ses sourires on pouvait désormais les compter sur les mains et ils étaient seulement adresser à sa fille. Elle était la seule personne qu’il voulait avoir dans sa vie, la seule dont il était certain qu’elle ne le décevrait pas. Il s’éloigna de tout, de tout le monde pour élever sa fille. Mais c’était sans compter sur la détermination et l’amour de ses proches qui restèrent à ses côtés. Ses sœurs, ses amis. Il comprit peu à peu qu’il n’était pas seul. Alix l’avait abandonné certes mais pas les autres. Pourtant la cassure était faite en lui et son sourire d’autrefois ne revint jamais. SIX ϟ Pendant toutes ces années Ian a continué son train de vie, partagé entre son travail, sa fille essentiellement. Sa fille c’est toute sa vie, il serait prêt à n’importe quoi pour elle. Que ce soit tuer quelqu’un, cacher un corps mais aussi se déguiser en Bob Razowski et aller dans les rues de New York comme ça pour Halloween (Ian déteste les déguisements). Alors lorsqu’il a appris il y a quelques mois que sa fille avait une leucémie son monde s’est effondré une fois encore. Bien vite on lui expliqua qu’elle aurait besoin d’une transplantation et après quelques tests on lui expliqua qu’il n’était pas compatible mais que sa mère pourrait l’être. Sa mère… Alix. Il n’y avait aucun doute possible, si c’était la seule façon de sauver sa fille il le ferait. Pour elle. Tout pour elle. SEPT ϟ Ian il n’est pas vraiment du genre à boire jusqu’à se retourner la tête. Boire jusqu’à en oublier tout ce qu’il a pu faire ce n’est pas vraiment son délire. Mais il se souvient d’une fois ou ça lui est arrivé. Peu après le départ de Alix. Il a but. Seul, tout seul, chez lui. Il a but jusqu’à en oublier que son nourrisson d’à peine 6 mois était la dans son lit. Il a but jusqu’à ne plus entendre ces pleurs à 4h du matin alors qu’elle avait faim. Ce sont les coups à la porte lui hurlant de faire taire son enfant qui le ramenèrent à la raison. Il s’en voulu pendant des semaines et des semaines après ce soir là et ne but plus une goutte d’alcool pendant presque 1 an. Aujourd’hui il boit à nouveau mais avec modération. HUIT ϟ Marcher dehors la nuit c’était leur truc à eux. Alix et Ian ils ont toujours été des oiseaux de nuit. Lorsqu’ils n’arrivaient pas à dormir ils allaient marcher. Lorsque leur cerveau bouillonnait d’idées, de pensées, ils allaient marcher. Ils aimaient se retrouver seul dans les rues, il restait parfois des heures à marcher sans dire un mot, simplement en se tenant la main. Ian n’a jamais perdu cette habitude. Lorsque Victoria était enfant et n’arrivait pas à dormir il l’emmenait souvent en poussette et alors elle trouvait le soleil tandis qu’il en profitait pour respirer et penser à elle pendant quelques instants. A Alix. NEUF ϟ C’est un piètre cuisinier. Heureusement pour lui sa fille raffole de ses pattes au beurre et au gruyère râpée. Il a pourtant tout essayé, les livres de cuisine, les cookeo censé tout faire tout seul, les tutos cuisine sur internet mais rien n’y fait. Et quand Victoria en a assez des pâtes alors il fait appel à la magie de Marie, la jeune femme qui s'occupe de son ménage et de la cuisine le plus clair du temps. Marie est une perle dont il ne se séparerait pour rien au monde.



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Getget / Gaëtane ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 2 rp/ semaine environ, surtout le week end ϟ fréquence de connexion : aussi souvent que possible ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Je m'adapte à tout le monde néanmoins j'ai du mal avec les RP de moins de 500 mots minimum ϟ avatar à réserver : Chris Hemwsorth ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Vert par chez moi mais si vous en avez des roses j'arrive tout de suite ! ϟ comment avez-vous connu 99 ? Grâce à Marion aka {@=106}Alix Westmore{/@} ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Pleins de bisous  Tag cinéma sur I've got 99 problems 176241234
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