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6 résultats trouvés pour voyage

I swear I'm not here for your eyes, but they are pretty tho.

Invité
9 r ; 476 v.
Dim 11 Avr - 14:40
Zion Doyle
idk what you’re talking about
ID CARD
{@=849}Zion Doyle{/@}
31 ans – Photographe
FEAT : feat Mark Fischbach
Divertissement et surprise sont de mises. Un homme qui vous dira que du Ashnikko goûte épicée la plus part du temps ou bien que le son de votre voix a une couleur particulière, merci à sa Synesthésie. Un activiste qui a le bien de ses pairs et de ses amis à poils (ou même sans poils) à coeur, il ira jusqu'au bout pour gagner leurs causes. Aimable avec le coeur sur la main, il en est malheureusement trop naïf et à la limite facilement influençable. Par contre, il ne suffit qu'une personne pour lui ouvrir les yeux pour qu'il devienne l'enfer pour qui osera abuser de lui.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américain
Ethnie/origines : Coréen
Orientation : Pansexuel Polyamoureux
Situation : Célibataire
Occupation : Photographe, principalement pour GQ Magazine
Quartier : Queen
and what else ?
Qualités : Bienveillant, Généreux, Aidant, Bon Vivant, Réceptif, Zlatanesque
Défauts : Borné, Naïf, Joueur,
Passions : {#}photographie{/#} , {#}festival{/#} , {#}voyage{/#}
Communautés : Best friends lifesaving center, Les habitants du Oak Complex, Studio de danse, LGBT Center Manhattan.




that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
Est-ce que mes cheveux, ça compte ? J’veux dire, ils sont longs, ils me fatiguent, mais je sais pas si je veux les faire couper pour autant.! Non ? Okay. Alors mon plus gros problème ça serait quoi ? Ma gentillesse mêlé à ma naïveté. Les gens ont tendance à abuser du fait que je suis souvent prêt à me démener pour venir en aide aux autres et la plus part du temps, c’est bien après que je m’en rend compte..

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
L’adrénaline, l’humain et le voyage, tous réuni. Chaque année j’ai le même planning. Au printemps, je vais au Cap Nord pour l’Afrikaburn. En été, je vais à Rothbury pour l’Electric Forest Festival et ensuite, à Black Rock pour le Burning Man. Oui, j’y vais principalement pour y prendre des photos, les décors et l’ambiance étant trop bien pour ne pas les immortaliser. Par contre, je ne mentirai pas, J’ADORE le rush que ça me donne d’être là. Les possibilités qu’il y a, la capacité de nouer des liens avec tellement de gens. On y vit des expériences qu’on peut pas vivre ailleurs. Honnêtement, je ne me verrai pas vivre une vie banale sans avoir droit à ces touches de wildness.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
En bonne entente. Elle a bien vite réalisé qu’elle ne pourrait suivre mon mode de vie. J’ai été franc avec elle sur qui je suis dès le début, mais elle a voulu s’essayer. Elle a fait des efforts et moi aussi, mais au final, ce n’était pas fait pour elle. Elle a été bien franche avec moi, on en a parlé un long moment et après tout ça, on en est ressorti en très bons amis.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
Je te jure que je vais faire attention à moi, comme à chaque fois que j’y vais.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
Mes parents biologique sont mort j'avais 4 ans. Bien franchement, je ne me rappelle pas d'eux. Mes parents adoptifs par contre, eux j'ai une très bonne relation avec. Ils ont su me pousser dans la bonne direction et me soutenir quand j'en avais besoin. J'oserais dire que je dois les exaspérer parfois avec mes choix douteux et naïf (oui, on revient là-dessus), me le faisant savoir quand certaines choses ne sont pas net et que je dois revoir ma façon de penser. Je leur suis très reconnaissant pour ce qu'ils ont pu m'apporter et pour ce qu'ils font pour moi. Je veux pas être du genre lèche botte, mais je dirais que ce sont les meilleurs parents que j'aurais pu avoir.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
Beaucoup de bénévolat, frétiller ici et là, frivoler par moment. Sinon, passer du temps avec mes proches. Ça dépend vraiment de mon emploie du temps pour être bien franc.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
Par générosité, j’ai déjà fait des hum… activités physiques avec un homme de 67 ans parce que Monsieur voulait expérimenter ce que c’était de le faire avec un homme avant de ne plus en être capable à cause de sa maladie. Turns out, c’était une autre preuve que je suis naïf et que je gobe facilement les mensonges des gens..


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Joshua
Age: 26 ans
Avez-vous des triggers personnels ?   Jamais
Avatar à réserver : Mark Fischbach
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Pivette
Souhaitez-vous un mp d'intégration Nope

never be so kind, you forget to be clever (thalia)

Invité
14 r ; 385 v.
Mer 16 Déc - 20:43
Thalia Santín
just small daddy issues
ID CARD
{@=784}Thalia Santín{/@}
26 ans - archère
FEAT : adria arjona
Thalia est née le 05 mai 1994 à New York. Dès son plus jeune âge, la jeune fille se passionne rapidement pour le tir à l’arc, sport qui deviendra son métier. Le sport lui a appris à avoir une certaine rigueur, ce qui fait qu’elle fut une adolescente sans vraiment de problèmes. Alors qu’elle enchaînait les compétitions en accédant aux podiums, Thalia décide de tout arrêter quand elle débute une relation avec Erwin. Elle change complétement son mode de vie, devient un peu plus posé, un peu plus disponible pour lui. Une belle erreur qui lui laisse un goût amer dans le fond de la gorge. Très attachée à la famille, elle la place au milieu de tout et fut très démunie quand sa mère disparait dans un accident de la route alors qu’elle n’a que dix neuf ans. Célibataire depuis le mois de juillet 2020, elle essaye tant bien que mal de se refaire un nom dans la profession. En attendant, elle donne des cours dans un complexe sportif pour les jeunes défavorisés.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Chilienne
Orientation : Pour l’instant, la jeune femme n’a jamais douté. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle aime les hommes. Pourtant, elle ne reste pas hermétique à un quelconque changement.
Situation : Il fut un temps où Thalia était en couple, où tout allait bien. Enfin, au début. Cette relation a pris fin en juillet dernier.  
Occupation : après avoir abandonné ses rêves de concourir aux jeux olympiques, la jeune femme s’est rabattue sur un poste de prof de tir à l’arc dans un plus petit complexe sportif.
Quartier : Williamsburg, Appartement n°25

and what else ?
Qualités : Altruiste, Dynamique, Persévérante.
Défauts : Bornée, impulsive, Pointilleuse.
Passions : {#}chien{/#}, {#}voyage{/#}, {#}courir{/#}
Communautés : {#}best-friends-lifesaving-center{/#}, {#}drivesafe{/#}, {#}cours-de-cuisine-du-samedi-matin{/#} {#}los-latinxs{/#}
       



that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Reprendre sa vie en main. Elle aimerait trouver quoi faire. Enfin, elle aimerait bien retrouver le moyen de rattraper son retard dans les compétitions sportives, mais c’est très compliqué quand on s’est éloignée pendant plusieurs années. Elle recommence au plus bas de l’échelle.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). C’est peut-être bête à dire mais la jeune femme est totalement accro à la cuisine de son père. Depuis son plus jeune âge, elle en profite. Maintenant qu’elle a pris son indépendance, Thalia passe souvent chez son père pour prendre quelques restes. Elle essaye d’avoir une alimentation saine et les fast food n’aident pas trop pour cela.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Pour Thalia, c’est comme si c’était hier. Au courant du mois de Juillet de cette année, sa relation de plusieurs années avec Erwin a pris fin. Elle l’avait vu venir, leur couple battait de l’aile depuis un moment, les disputes étaient devenues leur quotidien. Elle lui en veut. Pour lui, elle a abandonné ses rêves et ambitions, elle voulait avoir une vie de famille et ne pas être loin de son petit ami. Elle le sait très bien, une relation à distance finit toujours par capoter. Elle s’était mise le doigt dans l’œi, jusqu’au coude même. Après une énième dispute accompagnée de vaisselle cassée, Thalia claque la porte définitivement. Elle part revivre chez son père, le temps de trouver quelque chose d’autre.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Ce n’est pas un texto, mais plutôt une photo qu’elle a envoyé à son père. Piètre cuisinière, Thalia s’est inscrite aux cours de cuisine du samedi matin. Elle y avait appris une recette et essayé de la reproduire chez elle, mais ce fut un échec cuisant. Pourtant, elle avait l’air fière d’elle à se prendre en photo avec le plat. Autant voir le bon côté des choses.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Thalia n’a jamais été une enfant et une adolescente à problèmes. Le sport de haut niveau lui a appris une certaine rigueur et respect de l’autorité. Elle a toujours été proche de ses parents, sans pour autant faire de préférence. Tout comme son père, elle a eu le cœur brisé, l’impression de perdre une partie d’elle-même, quand sa mère s’est faite tuer par ce chauffard ivre. Depuis, ils se serrent d’avantage les coudes.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Thalia se contente de ce qu’elle a pour le moment. En attendant de retrouver son statut, de gravir les échelons olympiques, elle donne des cours de tir à l’arc dans un complexe sportif pour jeunes principalement défavorisé, qui tentent de leur faire découvrir différents sports.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? L’un de ses premiers faits peu glorieux remonte à son enfance. A l’époque, l’enfant s’était vu découvrir une passion pour le tir à l’arc. Au début, ce n’était qu’un passetemps en vacances, mais elle avait continué à en parler par la suite. Ses parents finirent par craquer et elle eut un arc mais version jouet accompagné de fausses flèches. Elle tirait vraiment partout, même sur son père. A chaque fois, elle avait peur de le tuer et se mettait à pleurer comme une madeleine. Heureusement qu’elle s’est améliorée par la suite.


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : vesna. (tiffany)
Age: 27 ans
Avez-vous des triggers personnels ? j'suis  ichthyophobe, j'veux pas voir de photos de poissons, svp hehokoi
Avatar à réserver : adria arjona
Crédit avatar utilisé dans la fiche: laserquest
Souhaitez-vous un mp d'intégration non, ça va aller, merci  Tag voyage sur I've got 99 problems 3290696072

dancing after death. (neva)

Invité
17 r ; 535 v.
Mar 10 Nov - 18:50
neva mizrahi
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=567}neva mizrahi{/@}
23 ans - étudiante en droit
FEAT : simay barlas
Poupée enchanteresse, fille d’un sénateur américain et d’une dirigeante d’un grand cabinet de conseils, elle s’élève dans un monde destiné aux plus grands. Elle possède tout ce dont l’élite New-Yorkaise rêve, mais elle est seule. Des parents absents, obnubilés par un travail plus important que leur fille. Livrée à elle-même, elle tombe amoureuse de la femme de ménage de la famille. Pauvre, ancienne sans-abri, son aînée de dix années quand elle n’en a que seize. Une relation d’abord secrète que ses parents découvrent, la colère en comprenant que leur petite princesse salit leur nom. Une plainte pour abus sur mineure, la femme de son cœur jetée en prison, par sa faute. Envoyée à Washington à ses dix-huit ans pour suivre des études de droit, son objectif est de devenir avocate pénaliste. Toujours marquée par l’angoisse de son passé, elle est de retour à New-York pour entamer son dernier cycle d'études.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine, venue au monde sur le sol new-yorkais.
Ethnie/origines : son sang est un joli mélange, le fruit d'une mère américaine aux origines turques et d'un père israélien.
Orientation : le cœur ayant longtemps chaviré pour les hommes, il lui est arrivé, une fois, de tomber éperdument amoureuse d’une femme, elle se considère pansexuelle.
Situation : comme le soleil dont les rayons frappent les êtres, elle s’entiche, âme enchanteresse, mais se dérobe dès qu’une relation devient sérieuse, elle est célibataire.
Occupation : la détermination brulante au creux des reins, future avocate pénaliste, entame son dernier cycle comme étudiante en droit.
Quartier : upper east side, manhattan.

and what else ?
Qualités : intelligente, endurante, déterminée, ambitieuse, compréhensive, charismatique, attentionnée, intuitive, forte, élégante, séduisante.
Défauts : effrontée, mystérieuse, capricieuse, gâtée, seule, versatile,  changeante, complexe, secrète, exigeante, insatisfaite.
Passions : {#}droit{/#}, {#}associatif{/#}, {#}voyage{/#}
Communautés : new york city bar, les étudiants de columbia university, le gotha, act up, le planned parenthood.






that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Quand j’étais enfant.
Elle se souvient des lumières étincelantes, des parures dorées, de tous ces rires et ces sourires de façade. Elle se souvient de sa mère, qui susurrait à son oreille que son devoir était de bien se tenir. Que Neva, princesse Mizrahi, n’est que cette poupée faites pour briller, faites pour épouser un avenir lumineux à l’image de ses parents. Un père sénateur, une mère dirigeante d’entreprise, les portes s’ouvrent à elle. Toutes, sans exception. Exceptée celle du bonheur.

Elle mimait la vie.
Le monde, ce monde, il n’a pas de secrets. Elle le connait beaucoup trop bien, sait ce qu’il attend d’elle. Sait ce qu’ils attendent, tous, d’elle. Le respect des codes sociaux, des protocoles, les fréquentations toujours si bien sélectionnées, les endroits dans lesquels elle ne risque que de croiser des personnes comme elle. Alors qu’elle devient jeune fille, jeune femme, elle mime la vie, Neva.  Elle mime la vie choisie pour elle et garde ses secrets comme le trésor maudit que renferme la boite de pandore.

Shaheen.
Shaheen, c’est l’autre monde. Le monde d’en bas, le monde ingrat, le monde nié et dénigré par le milieu qui est sien. L’ancienne réfugiée, la sans-abri, la crasse des rues New-Yorkaise, ce que voient ses parents, en elle. Les Mizrahi qui ne souhaitent pas la garder, après la période d’essai. Une femme de ménage de plus à licencier, une de plus qui s’installera immédiatement le lendemain. Cette fois, Neva s’y oppose. La raison est simple, les regards de Shaheen, les regards en coin, les regards cachés, ces regards tant appréciés. La princesse criera au caprice, mais Shaheen est surtout la seule personne lui donnant une véritable attention, dans cette maison. C’est un soir d’absence pour le couple Mizrahi, qu’elles apprennent à se connaître, toutes les deux. Qu’elles se rapprochent, presque machinalement, alors que Shaheen est souffrante. Shaheen, elle n’a rien, mais aux yeux de Neva, elle a tout. Rêveuse, passionnée, obstinée, débrouillarde, malchanceuse blessée mais forte. Différente de son monde, elle s’est imposée dans son cœur. Coup de cœur, coup de foudre, coup du destin.

Et le ciel s’est assombri.
2014, seize ans. La beauté des sentiments, Neva. Les plus puissants, les plus violents. De cette histoire imprévue, digne d’un plus beau film. De cette histoire qui la tire hors de son monde pour vivre comme elle l’entend. Avec qui, elle l’entend. Durant des mois, son cœur explose. Son amour est parfait, avec Shaheen. Ses parents souvent à l’étranger, elles se dispersent toutes les deux, comme un véritable couple vivant ensemble dans cette si grande demeure familiale. Il n’y a plus de princesse, il n’y a plus de femme de ménage. Plus qu’elles. Plus qu’elles, jusqu’à cette découverte. Jusqu’à ce que ses parents découvrent la vérité, l’horreur, leur petite princesse entichée d’une pauvre, d’une vague servante, d’une femme, de dix ans son aînée. L’horreur, quand Shaheen se retrouve mise à la porte. Jetée dans la fosse, accusée d’avoir abusée de Neva, mineure. Accusée des pires horreurs. Ils insistent, retiennent Neva au domicile, et répètent, encore et encore, que Shaheen s’est servie d’elle. L’horreur, la plus extrême, c’est ce témoignage. Cette lettre, écrite de la main de Neva, soufflée par ses parents, pour incriminer son amante. Un scandale qui reste secret grâce à l’influence des Mizrahi, un accord passé, Shaheen démunie avec un avocat commis d’office. Cinq ans de prison pour cette femme qu’elle ne reverra jamais.

Washington, D.C.
Départ pour Washington, une nouvelle vie, un objectif, devenir avocate pénaliste. Neva, envoyée à Washington pour faire ses études, officiellement. Pour oublier Shaheen, pour oublier son passé, officieusement. Les mois, les quatre années passées là-bas, effacent peu à peu les souvenirs de cet amour pour ne laisser plus que ce traumatisme. Que les paroles des avocats, de ses parents, expliquant encore et encore que cette relation n’était pas saine. Un déni, une illusion. Shaheen disparue, mais son emprunte encore sur elle. C’est lorsqu’elle était à Washington, que les crises d’angoisses ont commencées. La nuit, le jour. Un petit élément déclencheur, une mélancolie passagère. La nuit, le jour. La culpabilité. Toujours.

Tous les hommes que j’ai aimés.
D’aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, elle les préfère différents. D’un autre monde. Les écorchés, les abîmés, les rêveurs, les brutes, les sincères, les intelligents. Ceux qui ne ressemblent en rien à la cage dorée dans laquelle elle est née, enfermée. Mars 2020, le premier cycle d’études terminé, validé avec succès. Quatre années à Washington et un stage New-Yorkais pour sublimer son parcours. Retour dans sa ville natale, pour une durée indéterminée. L’appréhension de retrouver cette ville perdue. Jusqu’à Charlie. Charlie, la douceur d’une histoire qui fait du bien. Charlie, l’alchimie entre deux êtres aux souffrances infinies, oubliées l’espace de quelques instants dans les bras l’un de l’autre. Elle est bien, avec lui. Elle vit l’instant intensément. Elle est bien avec lui, tient à lui. Pourtant, lorsqu’il rompt avec elle sans explication, elle n’insiste pas. Parce qu’elle est comme cela, Neva. Parce que son cœur a déjà saigné une fois, parce qu’elle ne sait pas aimer, parce qu’elle prend la fuite quand l’amour devient sérieux, parce qu’elle refuse de s’engager.

caractère:




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Pseudo ou Prénom : LUNAE.
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équation de deux inconnu(e)s. — lieven.

Invité
16 r ; 701 v.
Jeu 13 Aoû - 2:05
lieven moon
23 ans - étudiant astrophysique
FEAT : kim taehyung
Lieven — mensonges qui s’enchaînent et s’engrènent dans les rouages du temps, déjà vingt-trois ans, perte d’un parent trop jeune et mélancolie qui résume le caractère-cyclothymie. Lieven, c’est la rigidité de l’être ayant dû se forger et se créée pièce par pièce, dont le mutisme s’est mis en insolence, lorsque la rébellion l’a poussée à hurler toutes ses différences à un monde ne voulant pas l’accepter. Il y a cette facilité, la verve et l’éloquence des plus grands interprètes, prenant la communication comme un jeu dangereux auquel il excelle, tant que l’on n’aborde pas le personnel. Lieven, il est fragmenté entre la jeunesse qui lui a été arrachée et l’ère adulte qu’on tente de lui exposer, il se sent comme un bibelot exploité, un simple trophée exhibé par sa mère qui ne veut comprendre son langage binaire. C’est un artiste, incompris, volage, volatile se cherchant encore, s’étant trouvé dans l’indécision et dans ses études d’astrophysique qui l’on comblé le temps d’un instant. Lieven c’est l’insatisfait, le mièvre, les poèmes, l’imprévisible, le calme avant la tempête, l’apaisé aux tonitruantes colères. Lieven c’est l’exquis de la classe haute, ayant rejeté la cuillère en or pour celle en argent, délaissant presque tous ses biens, mais trop attaché et peut-être aussi trop couard pour parvenir à s’émanciper de cette tyrannie au combien perfide mais aussi protectrice, car habituelle. Lieven, il s’est perdu en chemin, le cœur craquelé par une amitié nocive qui lui a pris ce qu’il lui restait de sa confiance en autrui, il tente de guérir, petit à petit et à défaut de pouvoir avoir des étoiles dans les yeux, se contente-t-il de fuir la réalité en fixant celles du ciel maritime ; sans jamais se trouver pleinement à sa place quelque part.
who am I
ꕥ âge :
chiffres qui s’en suivent dans la continuité d’une logique factice, heures fractionnées, journée presque écoulée sous le faible cadran de l’éternité. ✾ deux-trois ; ainsi découlent les syllabes proches, ne comptant que des reproches passés mais jamais ensevelis. — vingt - trois ans — alanguis, jeunesse crevassée et sous les yeux le voile lacté d’un statut d’adulte qu’il ne saura peut-être jamais pleinement mériter.
ꕥ nationalité : yeux d’ailleurs, accent d’ici, dualité usante de l’âme partagée par deux cultures en opposition. au combien l’enfant demeure enraciné à cette famille à laquelle il n’a qu’à moitié participé, il est — américain — par moitié, né sur le sol des états unifiés à Philadelphie tandis que son autre moitié, spectrale, porte en elle la double nationalité — coréenne — présent du Père et de toute la lignée d’hommes avant lui.
ꕥ ethnie/origines :
sutures recousues, soieries décousues, élégance des traits et culture de l’honneur et la pureté absolue. retenue, prestance, aisance, absence des craintes et des peurs que l’on ne montre qu’aux astéries, lorsque le silence déchire les cris internes. né ici oui, mais venu d’un ailleurs, là où malgré les stigmatisations nul ne se ressemble et où les lèvres ne s’ourlent que trop rarement. la proximité est habituelle, en des degrés différents, jamais intimement. il ne faut séduire d’un baiser de main, mais avec les yeux, avec les mots, avec les années. origines — sud-coréennes — dont il porte le patronyme familier et même sa mère, pleinement américaine épouse des traits légèrement tirés lors de ses sourires, les lèvres pulpeuses et les sublimes yeux opaques, trahissant un mélange occidental confirmé.
ꕥ orientation : rose des vents, désorienté, déréglé au combien les lèvres carmin sont belles, au combien ses doigts se perdent auprès du centre d’un dos, s’aventurent à dissocier le plexus solaire de la flanelle et de la dentelle. tentations dans la légèreté d’une danse; élevé pour les combler au delà de leurs attentes, dressé pour être l’amant qui le temps d’un instant, d’une soirée leur tendra le trône pour les faire devenir un peu plus reines. elles le transforment, le transcendent, ces femmes d’excellence dont le mot Homme serait à moitié porteur de leur élégance ; à elles, les nymphes. or, parfois, ainsi alors que le soleil ne bat plus et que lunaire est l’humeur malhabile, ce sont les traits d’ivoire et les lippes dures qui attisent le désir. ce sont les cicatrices formant les stigmates qui charment l’éloquence et son insolence, ce sont les prises trop fermes, les déchirures du myocarde et du derme. ✾ pas un genre, ni deux mais trois, tous, sans distinction. toutefois c’est encore avec vergogne qu’il susurre intérieurement aimer l’homme avec un H majuscule. — panromantique — au combien puisse-t-il être plus séduit par les femmes qui le bercent et dans sa complexité, il demeure cependant davantage plus — homosexuel — pour l’intimité d’un corps qu’il semble reconnaître et envier.
ꕥ situation : des ébauches, jamais terminées, égarées dans les recoins d’une pièce, dans l’obscurité des lumières aux bougies parfumées. elle revient inlassablement sienne, situation-parure, beauté aux yeux opaques d’azur elle est la favorite d’une mère qui clame la désirer en tant que belle-fille. allures de faux-fiancé parfait, n’en reste-t-il qu’une amitié flexible résistant aux ravages du temps et des psychés versatiles. néanmoins il n’est pas pour elle, elle n’est pas pour lui. lieven, c’est le statut — singulier — de celui qui n’a que trop aimé un ami, un collège, l’âme qui l’a recueilli puis abandonné dans son sillage. lui, il ne s’amourache, transi que ceux qu’il ne doit aimer et s’ébranle dans l’infinité de stigmates qu’ils peuvent porter. le cœur trop fermé, arsenic sur les bordures des lippes ; en crush amical impossible pour une vieille amitié qui le tuera à l’usure.
ꕥ occupation :
il y a ce rêve au bout des phalanges usées à force de trop gratter contre le tombeau noir dans lequel il est interné. des étoiles reines, astéries naines, voie lactée diffusée sous la nuée iridescente du firmament-sorcier. a trop contempler les étoiles, afin de ne pas remarquer qu’il n’est que les vestiges d’un astéroïde craquelé, il s’est orienté vers la physique et l’astronomie profonde. — étudiant en astrophysique — molécules maîtrisées, peur de l’infiniment petit oblitérée sous les connaissances trop affinées, captif et geôle de ces craintes inexpressives mais pourtant trop agressives. cela a été son rêve jadis, toutefois désormais, les limites sont floues entre rêve et réalité, entre capacité et robustesse. peut-être ne sera-t-il pas heureux ainsi, cependant, préfère-t-il se noyer dans la crainte d’un essai foiré que d’un échec fataliste qu’il s’est lui même créé ; couardise.
ꕥ quartier : il est beau, vicieux, sournois sous les apparences d’or et de diamant, caché prédateur de la débauche et la cupidité. il est addictif, quémandé, désiré, adulé — Manhattan — que tant envient, que tant veulent se blottir contre sa poitrine luxuriante. Manhattan et des gratte-ciels trop immenses qui lui donnent mal à la tête et qui sont les geôles de son insomnie. L’infiniment grand le faisant se sentir infiniment petit.
ꕥ qualités : loyal ; instinctif ; poétique ; aérien ; brillant ; emphatique ; fasciné et étourdissant ; ardent ; compréhensif ; curieux ; artistique ; audacieux ; bienséant ; combatif ; critique ; discipliné ; débonnaire ; éloquent ; divertissant ; passionné ; charismatique ; patient ; protecteur ; rusé ; observateur ; résistant ; suave ; amoureux transi.
ꕥ défauts :
hypocrite ; ondoyant ; anxieux ; indéterminé ; brouillon ; complexe et complexé ; sensible allant à l’hypersensibilité puis l’anesthésie générale ; introspectif ; sibyllin ; déréglé ; carriériste ; cynique ; insatisfait ; mutilé ; méfiant ; parfois dans la passivité qui rend byzantin ; obsessionnel ; manipulateur ; control-freak ; rigide ; patelin ; possessif ; vindicatif ; (auto)destructeur ; contradictoire.
ꕥ passions : {#}écriture{/#} ; {#}astronomie{/#} ; {#}voyage{/#}.
ꕥ groupe : idk what are you talking about.
ꕥ communautés : GOTHA ; Columbia University ; The Outpost.
ꕥ scénario/pré-lien : ce sera à voir, mais pour le moment non hihi.
ꕥ parrain : non merci mais c'est très gentil de proposer.  love

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Bien le bonjour ou le bonsoir. ✾ Appelez-moi lunar ce sera parfait et plus court, on aime au plus court par ici. Je suis une rpgiste qui écrit depuis de nombreuses années déjà, pratiquement dix si mes comptes sont bons. J’ai actuellement aux alentours de la vingtaine, oui ça date, j’ai commencé jeune à me doper aux rpgs.  Tag voyage sur I've got 99 problems 2958767705 Je suis passionnée par l’astronomie, la mythologie qu’importe les cultures et les ethnies puis par la psychologie et les rouages de la neurologie. J’adore étudier les mécanismes sociaux et instaurer un climat adapté pour l’évolution de mes personnages, pour certains torturés — malgré tout j’aime écrire sur les happy endings sans que pourtant le mot parfait ne rime, remplis de complications, les relations nocives et conflictuelles, les mots de tendresses et les jeux de regards que l’on peut décrire et les liens faits sur le feeling. J’adore le chocolat chaud mais surtout froid, discuter des nouveautés, refaire ma culture lamentable et lire des polars. Lieven étant un personnage très, très important pour moi et aussi, comme pour beaucoup de rpgiste, une partie de ma personne ; il aura une évolution lente, je n’ai rien prévu de concret alors j’ai hâte de me faire ma place parmi vous !  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Misery de Stephen King.
ꕥ un film : Cloud Atlas.
ꕥ une série : Criminal Minds.
ꕥ une chanson : Idontwannabeyouanimore.
ꕥ un animal : le cerf.
ꕥ un plat/dessert : des nouilles sautées au bœuf et aux légumes.
ꕥ une boisson : la limonade avec eau pétillante.
ꕥ une célébrité : Anya-Taylor Joy ou le Père Noël.
ꕥ un pouvoir magique : l’intangibilité.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : rien à signaler pour le moment.


that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Sa situation familiale difficile à tenir, les querelles continuelles entre lui et ses frères&sœurs, entre lui et sa mère avec qui ses liens se sont évaporés depuis des années. ✾ Son deuil qu’il n’arrive toujours pas à faire, au combien les années et saisons s’écoulent, sa colère ne cesse de fleurir, l’injustice croît comme une plante nocive et ramène à lui des fureurs vindicatives. ✾ ses complexes, névroses, difficultés qu’il ne parvient à surmonter et qu’il ne fait que cacher, gonflant le poil pour se faire passer pour un homme qu’il n’est pas — n’a jamais été. ✾ cette amitié qu’il doit abandonner, cet homme qui l’a laissé alors qu’il avait tant besoin de lui à ses côtés. Le chagrin est encore une plaie palpable et parfois se met-il à pleurer en repensant à des souvenirs passés. Et pourtant, ils s’étaient aimés, à leur manière.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Addictions en collections, faux trophées, chevaux de Troie qu'il traîne chevillé à son essence souillée. Au commencement, ce n'avait été que des essais infructueux de se mêler à la masse, seulement pour tenter, expérimenter, se créer des liens aux combien ils puissent être éphémères afin de calmer les colères de Mme. Moon. Cela n'avait été que des cigarettes, une première et l'étouffement, la sensation de crever et de s'asphyxier. Puis une seconde, troisième, dizaines, jusqu'au la dépendance extrême. Durant plus d'un an, à fumer quotidiennement, jusqu'à ce qu'on le sauve et qu'il abandonne cette drogue pour une plus puissante encore. La dépendance affective, l'addiction primitive d'un corps en quête perpétuelle de la présence d'un autre, crushs ignobles ne durant jamais, puis nocivité lorsque plus ancrés, lorsque c'est des vrais amours, de vraies affections qui se créent. Cette addiction là, elle l'a fait et le fait encore terriblement souffrir. A la suite, ce furent les substances illicites pour planer un peu, mais la crainte de perdre ses moyens et de n'être qu'un pantin sans vie, qu'il ne pourrait pas lui-même maîtriser l'a fait s'apaiser dans cette roue libre. Le plaisir des jeux jusqu'à en être exclu d'un casino, les paris risqués, la conduite automobile dangereuse puis la sexualité à risque, tout pour s'oublier et oublier les peines jusqu'à en oblitérer le danger. Désormais, il se shoote au café, au vin, à l'alcool mais surtout à la caféine, puis la théine, une brillante idée encore plus jeune pour se démarquer — échec assuré. Aujourd'hui, c'est l'addiction d'écrire qui le détruit, l'encre se mêle au sang et aux tendinites qu'il continue de collectionner comme des prix, c'est cette captivité là qui le fait faiblir et qui pourtant le soulage ; prise en otage créant un syndrome de Stockholm singulier.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? complicated — cela n'avait pas été une relation romantique à proprement parler, c'était à son image, à leur image quelque chose de si particulier que la définition est encore en court de création. C'était l'addiction, l'amitié, la fusion, la perte de réalité. C'était fondre l'un dans l'autre avec de simples paroles, décrire dix-milles choses que l'on aimait ou haïssait dans le monde et se retrouver là-dedans, tout en dégustant un thé que l'un aimait et que l'autre haïssait mais ne pouvait s'empêcher de boire, malgré tout. C'était parfait, jusqu'à ce que cela en devienne nocif, que la notion de la perte de fusion ne puisse se faire sentir et que de deux individus, ils en deviennent presque un, à se plier à des caprices impossibles. Tout s'est achevé un jour, alors que les sentiments étaient là, alors qu'ils s'étaient promis une infinité de fois de ne pas partir, de ne pas se laisser. tant pis ; le temps parait infini durant le manque.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Écrit alors qu’il ne le devait pas, alors que l’alcool avait rendu ses veines ivres et ses artères ébrieuses, tâtonnant sous la difficulté de ses doigts à tenir un dialogue cohérent. ❝ Tu me manques.❞ Trois simples mots, trois simples perles et l’orgueil qui s’agenouille face à la dépendance unilatérale d’un lien si récent mais pourtant si important qu’il avait tout bouleversé en son absence. ❝ Tu me manques.❞ Cela veut dire que ce ça veut dire ; cela ne veut rien dire, tant tout est encore à écrire. Tant ces mots signifient quelque chose de bien plus important qu’il n’est pas parvenu à exprimer, ne serait-ce que par tâtonnement et qu’il a préféré enterrer par souci de facilité. Message écrit. Message tapé. Message envoyé — destinataire qui l’a ignoré. Contact presque supprimé.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Elle est chaotique, perdue après la destruction de leur royaume, usée par l'absence de ce pilier qui les maintenait tous unis et égratignée par les non-dits. Avec mère, il ne s'entend plus depuis des années, leurs univers semblent s'être divisés à la mort de son père, puis davantage plus lorsqu'elle lui a dû s'occuper de ses quelques incartades nuisant à l'image de leur famille. Elle lui a reproché d'être trop proche des hommes, l'homophobie ayant la vie dure parmi ceux qui ne désirent faire preuve d'un esprit plus ouvert, coincés dans un monde sélectif et outrageusement étroit. Il ne parle plus avec sa mère, plus vraiment, plus de lui, uniquement là pour accepter certaines de ses demandes, prendre de ses nouvelles, s'en faire parfois car malgré tout, elle est sa mère, sa génitrice, le seul parent qu'il lui reste. Il l'aime, maladroitement, difficilement, imperceptiblement, mais il l'aime. Puis père, il s'en est allé trop tôt, alors qu'il n'était encore qu'un gamin attendant des nouvelles de son héros. Il est partit sans prévenir, assassiné par ceux pour qui il s'est toujours battu.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? L'écriture est son art ultime, la raison pour laquelle ses nuits s'éternisent jusqu'aux premières lueurs du jour et pour lesquelles son poignet hurle jusqu'à s'époumoner. Il revêtit et dévêtit de centaines de feuilles, livres déjà créés et finis pour trois d'entre eux, tomes qui n'ont jamais vu le jour devant les yeux d'un quelconque éditeur. Puis il y a les poèmes, poésies légères, haïkus repeints d'encre de chine et quelques formes embrasées de textes qu'il ne peut placer dans aucune catégorie. Il y a la photographie qu'il pratique parfois, souvent aux mêmes endroits, sans jamais pourtant réellement exceller, c'est le plaisir de se projeter qui le fascine et lui permet de respirer. Les fêtes et réunions mondaines auxquelles il est invité en tant qu'un des aînés de la famille Moon, celles qui divertissent et permettent de trouver des perles rares, également celles qui l'enferment et s'essorent jusqu'à tenter de le faire honte de ne serait-ce que penser ce qu'il peut penser. Et il y a ce petit secret bien renfermé, groupe de poètes disparus dont il porte l'emblème d'un des créateurs grecs. Avec eux il a ce lien indicible, proche d'une osmose parfaite, ils sont des parchemins de qualités qu'il rêve de posséder.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Dans sa jeunesse, alors qu'il était encore foncièrement addict aux jeux d'argent et de cartes, il s'est fait expulser d'un casino après qu'on ait appris ses méthodes de triche. Le scandale a faillit s'ébruiter, si ce n'était grâce aux liens de sa mère et proches de son père décédé qui lui ont permis de s’éclipser sans faire davantage de vagues. Il a bien faillit faire des travaux d’intérêt généraux pendant une durée relativement longue, cependant il a remboursé ce qu'il avait pu usurper, s'est tapé quelques TIGs et est désormais banni à vie de ce lieu. Il lui reste encore à rembourser sa mère qui folle de rage, compte lui faire payer son audace durant les prochaines dix générations à venir.

❝✪✪❞

il est le second ainé de la famille Moon et le plus âgé des garçons de la fratrie. Egalement il est le seul enfant biologique et de ce fait, on pense souvent qu’il a été placé en priorité. Ce fait est entièrement faux et paradoxalement, il se sent le plus étranger dans cette famille. ✾ ses liens avec ses frères et sœurs et même avec sa famille en général sont assez bancals et compliqués, ils peinent beaucoup à s’entendre entre eux, au combien il y ait aussi quelques affinités plus importantes. ✾ c’est un passionné de voyages, il essaie d’en faire minimum deux dans l’année, il a besoin de ce temps seul pour s’aérer et éviter de craquer. ✾ il évite toute ce qui peut rendre dépendant, dans tous les domaines car il se sait très aisément addict aux choses et les sevrages sont toujours foncièrement difficiles le concernant. ✾ bien que non désireux d’alimenter les clichés, il est un fan incomparable des sushis et des nouilles sautées. ✾ il porte toujours et dans la limite du possible des vêtements amples, sa température corporelle étant très élevée il peine à ne pas avoir sa peau irritée lorsqu’il porte des parures trop collantes. ✾ non croyant aux fantômes et autres entités telles que les extra-terrestres, il demeure néanmoins assez enthousiaste à l’idée d’avoir tord et de pouvoir assister à ce genre de phénomènes. ✾ il s’est plusieurs fois confessé à un prêtre concernant des actions qu’il jugeait inadmissibles ou bien nécessitant une rédemption. Cependant il a toujours demandé à ne pas donner son prénom, ne laisser aucune trace de son passage, car la honte le taraude et lui-même ne sait comment réagir face à ce choix de confession. ✾ il a tellement de passions et de choses qui l’intéressent qu’il ne sait pas choisir, n’achève presque rien et finit par penser que rien ne le satisfera jamais. ✾ il a un immense molosse du nom de Ghost, il dort souvent avec lui, lorsqu’il est seul chez lui. Également, il a une paire d’oiseaux exotiques des Diamant du Gould et a beaucoup bataillé pour avoir le droit de les avoir. Leurs caractères sont assez loufoques, mais ils le font beaucoup rire. ✾ il déteste faire des promesses et n’en fait jamais, la simple idée l’irrite car toutes les promesses faites auparavant se sont toujours achevées de manière dramatiques. ✾ il a quelques fois cohabité avec un des protégés de son père, un jeune garçon récupéré et que son père espérait pouvoir aider. Leurs liens sont particuliers et ils apprennent encore à s’apprivoiser, malgré le fait qu’ils se connaissent depuis plus de six ans désormais. ✾ ayant fait un séjour au Royaume-Uni à ses quinze ans, il a pris certains réflexes de là-bas et s’est initié au thé sans comprendre que tout ceci était un immense cliché. Encore aujourd’hui il en boit quotidiennement au combien il n’aime pas cela, mais adore les effets sur son corps déjà habitué. ✾ son grand-père paternel est un réalisateur de films mêlant art Coréen et American très apprécié des férus du cinquième art, les critiques sont parfois dures car il ne donne généralement aucune réponse claire à la fin de ses films et laisse ouvert aux interprétations. Il est un des modèles de Lieven et celui-ci l’a désigné en tant qu’un de ses héritiers. Ce fait l’a quelque peu bouleversé, il ne se sent pas apte à reprendre quoique ce soit. ✾ il a déjà eu quelques aventures minimes, quelques petits baisers innocents et quelques touchers indécents avec des hommes, or il a toujours tout étouffé et ne l’a jamais assumé. ✾ son intérêt va souvent vers les personnes plus âgées que lui, voir bien plus âgées, il se reconnaît en leur maturité et se sent davantage plus en sécurité. Il ne s’est jamais vraiment entendu avec des personnes plus jeunes, hormis exception. ✾ malgré ses doigts pianistes, il préfère jouer de la harpe et se détend en le faisant, lors de journées difficiles. ✾ il est insomniaque depuis de nombreuses années et tente de se maintenir au plus actif pour ne pas complètement entrer dans un état végétatif. ✾ il a déjà fait des tirages tarot, a consulté quelqu’un qui lui a lu les lignes de la main et étrangement ce genre de fait lui paraît très logique et plausible au combien il ne croit en rien qui est externe à cela. ✾ c’est un control freak légèrement obsessionnel ayant besoin que son atmosphère de travail et surtout personnellement soit organisée minutieusement afin qu’il puisse être à l’aise. il a des allures assez maniaques et nettoie tout chez lui et en extérieur, c’est le genre de personne à remettre une pile bien droite de documents empilés lorsqu’il attend ou pendant qu’il parle à quelqu’un à l’extérieur. ✾ il a une vision du monde un peu particulière, il visualise, compte, étudie et additionne/soustrait un nombre incalculable de choses dans la vie courante. il aime se poser des questions sur l’origine des choses, la texture des vêtements, un peu tout et généralement, il parvient à deviner la taille approximative de certaines choses, en les observant bien.



this session is gonna be different
lunar eclipse. ꕥ vingtaine.
fréquence de rp : en tout cas une fois par semaine. ϟ fréquence de connexion : un peu tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? j'écris pas mal de mots, mais tout dépend du partenaire et du contexte, également du mood du personnage. ϟ avatar à réserver : kim taehyung ϟ de quelle couleur sont les petits pois : ils sont si petits que je ne les vois pas.  Tag voyage sur I've got 99 problems 3290696072  ϟ comment avez-vous connu 99 ? je le connaissais déjà, je ne sais plus qui me l'avait montré...  ohpardon  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? j'adore le modèle de fiche de présentation.  love
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peignons les roses en rouge

Invité
32 r ; 1043 v.
dans rps
Ven 26 Juin - 1:57
calixte levinson
23 y.o - étudiant
FEAT : timothée chalamet
Fils unique de Howard Levinson, sénateur démocrate de l'Etat de New-York et de la célèbre décoratrice Odile Desroches, celle qui a mis sa patte sur les intérieurs les plus chics de manhattan et qui est jalousée et haïe autant qu'elle est admirée. Franco-américain, Calixte est l'archétype du sale gosse un peu hautain, qui crache sa culture nantie à la face du monde, qui cite Hugo ou Baudelaire comme certains citent Tarantino. Pas méchant pourtant, il suinte de cet univers privilégié dans lequel il a baigné depuis le berceau et en dehors duquel il ne s'est que peu aventuré. Fêtard, oiseau de nuit, rebelle parce que c'est un passe-temps comme un autre, il se cherche aussi, le gamin dans sa tour d'ivoire. Il ne sait pas trop quoi faire de sa vie, lui qui n'a jamais eu besoin de travailler pour obtenir ce qu'il voulait et même au delà.
who am I
ꕥ âge : 23 bougies
ꕥ orientation sexuelle : bisexuel affirmé, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
ꕥ situation : célibataire, il butine, va de lit en lit, se perd dans les draps d'inconnus, ou non.
ꕥ occupation : deux années à Columbia, respectivement en sciences politiques puis en droit, aucune n'ayant été vraiment concluante, il s'est lancé dans un cursus d'art dramatique à Julliard.
ꕥ quartier : uptown, manhattan
ꕥ qualités : passionné, curieux, loyal
ꕥ défauts : impatient, tête en l'air, obstiné
ꕥ passions : {#}écriture{/#} {#}musique-classique{/#} {#}voyage{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : julliard, club de lecture du queens, gotha
ꕥ scénario/pré-lien : rich kids
ꕥ parrain : yes paw-lease

all about my player
ꕥ petite présentation perso : rohlala, j'sais jamais quoi dire dans ce genre de champ. alors, je suis une rpgiste ayant récemment repris du service (ben oui, on n'se refait pas hein..) après une pause d'environ un an. je bosse dans le marketing, je suis accro à instagram, à netflix. j'avais comme résolution de me remettre à lire, mais je crois que j'me suis bien foirée là dessus. mais je n'désespère pas. autrement, j'aime cuisiner, faire de la pâtisserie, et me faire un resto avec des potes (et ça me manqueeeee rn..)

petit portrait chinois
ꕥ un livre : l'élégance du hérisson
ꕥ un film : the namesake
ꕥ une série : spinning out
ꕥ une chanson : rome (dermot kennedy)
ꕥ un animal : le cheval
ꕥ un plat/dessert : le paris-brest
ꕥ une boisson : thé vert
ꕥ une célébrité :
ꕥ un pouvoir magique : parler toutes les langues

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : //


that's my story / self diagnosis
matin de mai fleuri l'air était doux et la matinée était ensoleillée, ce 15 mai. L'enfant est né avant terme, prenant tout le monde de court. chétif dès les premières heures de son existence, dont le médecin avait déjà averti les parents qu'il faudrait se montrer vigilant et craindre des retards de croissance. Un début qui ne s'effectuait déjà pas sous les meilleurs auspices...Il s'est empressé de leur donner tord, au plus grand soulagement de Monsieur et Madame. Déjà, l'esprit de contradiction se dessinait, et ça n'allait pas aller en s'arrangeant. des gammes et des arpèges Le piano. C'est le désir de la mère, pour parfaire une éducation traditionnelle chez les enfants de bonne famille. Elle est une musicienne accomplie, bien qu'amateur, et naturellement, son unique enfant devait marcher dans ses pas. Calixte, lui n'a pas bronché, trouvant un certain plaisir dans cette musique qui avait bercé sa petite enfance, les premiers mois de sa vie, et même avant sa naissance. polyglotte Encore une décision maternelle, de transmettre sa langue à son fils. Les histoires d'enfants, la jeune fille au-pair qu'elle avait engagée, étudiante française venue goûter la vie outre-Atlantique. Le français a fait partie du paysage d'aussi loin qu'il se souvienne. Les choix ont laissé leur trace puisqu'aujourd'hui, il parle la langue de Molière sans accent. Le russe, la langue d'origine des grands parents paternels n'a pas eu autant de prise sur la mémoire du jeune garçon, même s'il en connaît les rudiments. old soul Décalé. Comme propulsé tout droit d'une autre époque, il s'aligne mal sur les diktats de la jeunesse actuelle. Peu présent sur les réseaux sociaux, il a créé ses comptes Facebook et instagram, mais ne les alimente pas, c'est à peine s'il y a dix photos sur chaque et sa dernière activité enregistrée remonte à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Contrairement à la plupart de ses congénères, cet aspect de la modernité de l'intéresse pas du tout, il en comprend mal l'intérêt et n'a pas de patience pour chercher à comprendre, ce qui lui vaut les moqueries de ses amis. Columbia Faire plaisir aux parents, s'engager dans ce qu'ils appelaient la "voie royale" sciences politiques ou droit, business administration à la rigueur, mais en dehors de ça, point de salut. Mais tout ça, ça le barbait comme c'était pas permis, Calixte, avec son âme d'artiste romantique. Alors il s'est inscrit, n'a duré qu'un an dans chacune des filières 'nobles' avant de tout plaquer pour rejoindre les rangs de la Julliard où il s'épanouit enfin. acute lymphoblastic leukemia soudaine perte de poids, vertiges, nausées. La sensation de ne plus être aux commandes de son propre corps d'avoir l'énergie qui lui file entre les doigts. Ça n'est pas dans les habitudes des Levinson de s'apitoyer sur eux-mêmes alors il n'a pas pris la peine dde s'écouter, Calixte. Il a continué sur la même lancée, alors que pourtant les signaux, mis bout à bouts étaient clairs.



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hermé/emma ꕥ 30 ans
fréquence de rp : tous les dix jours grosso-modo ϟ fréquence de connexion : a priori tous les jours ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 400/700  ϟ avatar à réserver : timothée chalamet ϟ de quelle couleur sont les petits pois : rouges ϟ comment avez-vous connu 99 ? par un partenariat. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? supercalifragilisticexpialidocious
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любовь (lubov)

Invité
20 r ; 887 v.
Sam 6 Juin - 17:40
lubov chernyshevsky
24 ans - cartomancienne
FEAT : nastya zhidkovaNée à Saint-Pétersbourg de parents russes plutôt bien nantis, Lubov n’a jamais manqué de rien, que ce soit de l’argent ou de l’amour. Les autres enfants se sont toutefois toujours moqués de son albinisme. Après ses études en philosophie, elle devient globe-trotter, enchaînant les petits jobs pour vivre et logeant dans des motels ou des auberges de jeunesse. Elle se contente de peu et ça lui va, elle n’a pas besoin de grand-chose pour être heureuse. Elle visite l’Asie et l’Europe, puis se pose à New York en janvier 2020, où elle gagne sa vie comme cartomancienne et rédactrice de la section astrologie d’un magazine féminin. Elle parle couramment trois langues (le russe, l’anglais, le mandarin), en plus de posséder une bonne base de japonais. On la décrit comme étrange et instable, elle ghoste les gens et disparaît du jour au lendemain pour ensuite revenir des mois plus tard, la bouche en cœur. Lubov est insaisissable et éthérée, presque fantasmagorique.
who am I
ꕥ âge : encore un an et elle atteindra le quart de siècle.
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle, elle tombe amoureuse de visages, de corps, de personnalités, d’âmes.
ꕥ situation : elle ne s’attache pas vraiment aux personnes qui croisent sa route, elle aime bien le concept de relation libre, de couple ouvert. à l’heure actuelle, elle ne fréquente personne.
ꕥ occupation : après ses études en philosophie, elle a décidé de quitter sa russie natale pour voyager de par le monde, rien qu’avec son sac à dos et son maigre compte en banque. pour vivre, elle a effectué des petits boulots ici et là et dormi dans des motels et des auberges de jeunesse. elle n’est jamais restée en place très longtemps, avide de découvertes et de nouvelles cultures. lasse de l’asie et de l’europe, elle a pris l’avion en janvier 2019 à destination de new york city, dans l’intention de s’accorder une petite pause. là, elle a fait ses armes en tant que cartomancienne auprès d’un vieux couple de liseurs de bonne aventure rencontré par hasard dans les rues de manhattan et c’est ainsi qu’elle gagne sa vie. pour boucler ses fins de mois, elle rédige la section astrologie d’un magazine féminin et joue le rôle de magenta dans les spectacles du rocky horror picture show.
ꕥ quartier : elle vit dans le queens, avec la colocation du bonheur.
ꕥ qualités : excentrique, extravertie, sociable, magnanime, ouverte d’esprit, indépendante, optimiste.
ꕥ défauts : impulsive, laxiste, irresponsable, mélancolique, chaotique, tempétueuse, égoïste.
ꕥ passions : {#}voyage{/#} {#}ésotérisme{/#} {#}astrologie{/#} {#}aliens{/#} {#}fantômes{/#} {#}théories-du-complot{/#} {#}langues{/#} {#}rocky-horror-picture-show{/#}
ꕥ groupe : idk what you’re talking about.  
ꕥ communautés : la colocation du bonheur.
ꕥ parrain : non merci, je connais déjà la maison.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : pas besoin de me présenter, vous me connaissez déjà. Tag voyage sur I've got 99 problems 3082847110

petit portrait chinois
ꕥ un livre : the silmarillion de tolkien.
ꕥ un film : v for vendetta.
ꕥ une série : rilakkuma and kaoru.
ꕥ une chanson : false kings de poets of the fall.
ꕥ un animal : la chauve-souris.
ꕥ un plat/dessert : la lasagne.
ꕥ une boisson : un pumpkin spice latte.  
ꕥ une célébrité : lana del rey.
ꕥ un pouvoir magique : contrôler le temps.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : les maladies mentales, les idées suicidaires.


that's my first rp
Le soleil commençait à descendre vers l’horizon constellé de gratte-ciel new-yorkais quand son téléphone carillonna, signe qu’elle venait de recevoir un sms.

La jeune femme, assise en tailleur à même le plancher froid et inconfortable de sa chambre, son ordinateur portable ouvert devant elle, s’empara de son portable posé sur sa table de chevet. La vue du prénom la fit soupirer. Elle avait tourné la page sur leur amitié depuis longtemps déjà, elle ne comprenait pas qu’on puisse s’acharner à ce point. Surtout qu’elle lui avait fait bien comprendre, la dernière fois, qu’elle souhaitait qu’elles demeurent de simples connaissances, sans plus. Hélas, cette fille ne semblait pas l’avoir compris de cette façon. Elle s’entêtait. Oui, bien sûr qu’elle s’entêtait. C’était même normal, vu des circonstances. Mais Lubov n’avait plus l’énergie de s’expliquer avec elle, encore moins l’envie de lui répéter que le temps avait fait son œuvre, que de l’eau avait coulé sous les ponts. Qu’il valait mieux en rester là.

Et prétendre qu’elles n’avaient jamais été les meilleures amies du monde.

De toute façon, rien n’était immuable en ce monde. S’il y avait bien une chose qu’elle retenait de ses clients, c’était bien celle-là. Tout changeait dans leurs vies à une vitesse folle, à un point où elle-même peinait à garder le cap. Elle avait même commencé à rédiger de petits résumés de chacune des personnes qui venait la consulter en tant que cartomancienne, histoire qu’elle sache qui était qui. Elle avait l’impression d’être la scénariste d’une série de dix saisons, avec plein de rebondissements et de personnages hauts en couleur. La seule différence, c’était qu’elle ne décidait d’aucune des intrigues. Elle prédisait, rien de plus. Ça n’empêchait pas certains de ses clients d’interpréter ses paroles comme de véritables prophéties, il est vrai. À cette pensée, un rictus se dessina sur ses lèvres. Lubov, l’oracle des temps modernes.

Avec un long soupir, elle décida d’ignorer le message de son ex-amie. Elle finirait bien par comprendre, non? Sinon, tant pis. La jeune Russe avait d’autres chats à fouetter pour s’en préoccuper outre mesure. Entre autres, le spectacle du Rocky Horror Picture Show prévu ce soir et dans lequel elle incarnerait Magenta, son personnage préféré du film. Physiquement, la jeune femme ne lui ressemblait pas du tout, mais ça n’avait pas empêché Aidan, qui jouait Rocky, de lui proposer le rôle. C’était ce qu’elle aimait le plus du Rocky Horror : pendant quelques heures de totale liberté, on pouvait être la personne ou le personnage de son choix. Et il n’y avait personne pour vous le reprocher, contrairement à la vie réelle.

Lubov en savait hélas quelque chose. Avec ses cheveux fins et éburnéens, sa peau d’albâtre et ses yeux parmes, elle attirait les regards. Et pas parce qu’on avait envie de coucher avec elle, oh non. Elle était douloureusement consciente de son apparence particulière, de la danse étrange qu’exécutait sa pupille quand elle essayait de poser son regard sur quelque chose ou quelqu’un. Fatiguée des maux de tête qui l’affligeaient quand ses yeux percevaient trop de lumière à la fois. Exaspérée de devoir sans cesse barbouiller sa peau ô combien fragile de crème solaire dès qu’elle voulait mettre le nez dehors. Humiliée de n’avoir jamais réussi à obtenir son permis à cause de sa mauvaise vue qui venait avec sa condition, comme un cadeau empoisonné. Oh, ça ne l’avait pas empêché de voyager de par le monde. À seulement vingt-quatre ans, elle avait visité plus de pays que bien des personnes de soixante ans et plus. Une bonne partie de l’Asie et de l’Europe. Puis, elle était venue passer du temps en Amérique. Cinq mois qu’elle traînait dans la ville qui ne dormait jamais. Oui, cinq mois. Un record pour cette fille qui ne restait jamais en place, toujours assoiffée de découvertes et d’aventures.

Avec une moue dépitée, elle ferma son ordinateur. Elle essayait depuis tout à l’heure de rédiger son article consacré aux signes d’eau (Cancer, Scorpion, Poissons), mais le sms qu’elle avait reçu l’avait complètement déconcentrée. Bah, ce n’était pas si grave, elle avait encore jusqu’à demain midi pour soumettre son texte au reste de l’équipe éditoriale. Rien ne pressait. Il lui suffirait de se lever aux aurores en priant pour que l’inspiration soit au rendez-vous. Voilà, simple comme bonjour. La jeune femme s’étira comme un chat, puis se prépara pour la soirée qui l’attendait.

Une heure plus tard, Lubov Chernychevsky sortait de l’appartement où vivait la dénommée colocation du bonheur, ses lunettes de soleil des années 50, dénichées dans une friperie, posées sur l’arête de son nez, l’ombre d’un sourire narquois estampillé sur sa bouche.

Une poupée translucide et insaisissable à mains nues.

Des gestes fantomatiques et vaporeux.
this session is gonna be different
ange ꕥ 27 ans
fréquence de rp : je réponds en moins de dix jours, voire moins selon l’inspiration. ϟ fréquence de connexion : tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? ça varie selon le contexte du rp et la personne en face, mais en général, je tourne autour de 300 à 600 mots environ. ϟ avatar à réserver : nastya zhidkova. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : rouges, parce que les poissons rouges HAHAHA love this pun. Tag voyage sur I've got 99 problems 41284244 ϟ comment avez-vous connu 99 ? oh là, je ne sais plus, bazzart?? ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? :77:
vocivus (icon) frimelda (avatar)

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