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9 résultats trouvés pour écriture

98 petits problèmes et 1 gros problème !

Invité
14 r ; 498 v.
Jeu 3 Sep - 19:09
Joy-Anne Marquezine
32 ans - profession courte
FEAT : Ana de Armas
Résumez nous votre idée de personnage dans ce petit cadre, cela n’a guère besoin d’être long. Il s’agit simplement d’un résumé de votre personnage destiné à rejoindre le registre des personnages du forum. Ce résumé devra contenir les information de base sur votre personnage afin de le présenter aux autres membres. Parlez donc de son caractère, son background familial, ses ambitions, ses petits problèmes, l’évolution que vous lui envisagez… C’est libre ! Veillez simplement à l’écrire de façon claire, vous aurez tout le loisir de faire des envolées lyriques dans la présentation si vous le souhaitez !
who am I
ꕥ âge : 32 ans.
ꕥ nationalité : américaine.
ꕥ ethnie/origines : brésilienne.
ꕥ orientation : hétérosexuelle.
ꕥ situation : mariée.
ꕥ occupation : métier, études etc
ꕥ quartier : ici

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Rien de plus triste qu’une présentation sans réponse n’est-ce pas ? Nous avons pensé qu’il y aurait tellement plus de choses à dire en faisant une petite présentation de soi (donc vous, la personne qui écrit   ) aux autres membres. Ici soyez donc libre d’écrire quelques mots sur vous, ce que vous aimez rp, votre rythme, vos centres d’intérêt ! Vous n’êtes pas obligés de remplir cette section, si vous n’en avez pas envie, mais ça peut être sympathique !

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Les liaisons dangereuses
ꕥ un film : Inception
ꕥ une série : Stranger Things
ꕥ une chanson : Can't Fight the Moonlight de LeAnn Rimes
ꕥ un animal : un loup
ꕥ un plat/dessert : crème brulée
ꕥ une boisson : thé vert
ꕥ une célébrité : Michelle Obama
ꕥ un pouvoir magique : Transplaner

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Je ne suis pas fan des grandes violences mais sinon, j'aime tout lire.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...Vous avez choisi la partie classique, dans votre extrême motivation (ou pour impressionner le créateur de votre scénario), c’est tout à votre honneur ! Racontez nous donc l’histoire de votre personnage du début à la fin qu’on sache tout sur ses traumatismes liés à l’enfance. Si vous voulez plutôt faire des anecdotes c’est possible aussi c’est vous qui décidez. Cette partie est libre, nous ne demandons aucun nombre de mots. Gardez cependant à l’esprit qu’il sera difficile pour le créateur d’un scénario de se projeter avec vous si vous ne rédigez pas un minimum dans cette partie.

Vous avez choisi la partie classique, dans votre extrême motivation (ou pour impressionner le créateur de votre scénario), c’est tout à votre honneur ! Racontez nous donc l’histoire de votre personnage du début à la fin qu’on sache tout sur ses traumatismes liés à l’enfance. Si vous voulez plutôt faire des anecdotes c’est possible aussi c’est vous qui décidez. Cette partie est libre, nous ne demandons aucun nombre de mots. Gardez cependant à l’esprit qu’il sera difficile pour le créateur d’un scénario de se projeter avec vous si vous ne rédigez pas un minimum dans cette partie.

Vous avez choisi la partie classique, dans votre extrême motivation (ou pour impressionner le créateur de votre scénario), c’est tout à votre honneur ! Racontez nous donc l’histoire de votre personnage du début à la fin qu’on sache tout sur ses traumatismes liés à l’enfance. Si vous voulez plutôt faire des anecdotes c’est possible aussi c’est vous qui décidez. Cette partie est libre, nous ne demandons aucun nombre de mots. Gardez cependant à l’esprit qu’il sera difficile pour le créateur d’un scénario de se projeter avec vous si vous ne rédigez pas un minimum dans cette partie.



this session is gonna be different
pseudo/prénom ꕥ xx ans
fréquence de rp : écrire ici. ϟ fréquence de connexion : écrire ici. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? écrire ici. ϟ avatar à réserver : écrire ici. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : écrire ici. ϟ comment avez-vous connu 99 ? écrire ici. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici écrire ici.
tumblr (gif) solsken (avatar)

équation de deux inconnu(e)s. — lieven.

Invité
16 r ; 701 v.
Jeu 13 Aoû - 2:05
lieven moon
23 ans - étudiant astrophysique
FEAT : kim taehyung
Lieven — mensonges qui s’enchaînent et s’engrènent dans les rouages du temps, déjà vingt-trois ans, perte d’un parent trop jeune et mélancolie qui résume le caractère-cyclothymie. Lieven, c’est la rigidité de l’être ayant dû se forger et se créée pièce par pièce, dont le mutisme s’est mis en insolence, lorsque la rébellion l’a poussée à hurler toutes ses différences à un monde ne voulant pas l’accepter. Il y a cette facilité, la verve et l’éloquence des plus grands interprètes, prenant la communication comme un jeu dangereux auquel il excelle, tant que l’on n’aborde pas le personnel. Lieven, il est fragmenté entre la jeunesse qui lui a été arrachée et l’ère adulte qu’on tente de lui exposer, il se sent comme un bibelot exploité, un simple trophée exhibé par sa mère qui ne veut comprendre son langage binaire. C’est un artiste, incompris, volage, volatile se cherchant encore, s’étant trouvé dans l’indécision et dans ses études d’astrophysique qui l’on comblé le temps d’un instant. Lieven c’est l’insatisfait, le mièvre, les poèmes, l’imprévisible, le calme avant la tempête, l’apaisé aux tonitruantes colères. Lieven c’est l’exquis de la classe haute, ayant rejeté la cuillère en or pour celle en argent, délaissant presque tous ses biens, mais trop attaché et peut-être aussi trop couard pour parvenir à s’émanciper de cette tyrannie au combien perfide mais aussi protectrice, car habituelle. Lieven, il s’est perdu en chemin, le cœur craquelé par une amitié nocive qui lui a pris ce qu’il lui restait de sa confiance en autrui, il tente de guérir, petit à petit et à défaut de pouvoir avoir des étoiles dans les yeux, se contente-t-il de fuir la réalité en fixant celles du ciel maritime ; sans jamais se trouver pleinement à sa place quelque part.
who am I
ꕥ âge :
chiffres qui s’en suivent dans la continuité d’une logique factice, heures fractionnées, journée presque écoulée sous le faible cadran de l’éternité. ✾ deux-trois ; ainsi découlent les syllabes proches, ne comptant que des reproches passés mais jamais ensevelis. — vingt - trois ans — alanguis, jeunesse crevassée et sous les yeux le voile lacté d’un statut d’adulte qu’il ne saura peut-être jamais pleinement mériter.
ꕥ nationalité : yeux d’ailleurs, accent d’ici, dualité usante de l’âme partagée par deux cultures en opposition. au combien l’enfant demeure enraciné à cette famille à laquelle il n’a qu’à moitié participé, il est — américain — par moitié, né sur le sol des états unifiés à Philadelphie tandis que son autre moitié, spectrale, porte en elle la double nationalité — coréenne — présent du Père et de toute la lignée d’hommes avant lui.
ꕥ ethnie/origines :
sutures recousues, soieries décousues, élégance des traits et culture de l’honneur et la pureté absolue. retenue, prestance, aisance, absence des craintes et des peurs que l’on ne montre qu’aux astéries, lorsque le silence déchire les cris internes. né ici oui, mais venu d’un ailleurs, là où malgré les stigmatisations nul ne se ressemble et où les lèvres ne s’ourlent que trop rarement. la proximité est habituelle, en des degrés différents, jamais intimement. il ne faut séduire d’un baiser de main, mais avec les yeux, avec les mots, avec les années. origines — sud-coréennes — dont il porte le patronyme familier et même sa mère, pleinement américaine épouse des traits légèrement tirés lors de ses sourires, les lèvres pulpeuses et les sublimes yeux opaques, trahissant un mélange occidental confirmé.
ꕥ orientation : rose des vents, désorienté, déréglé au combien les lèvres carmin sont belles, au combien ses doigts se perdent auprès du centre d’un dos, s’aventurent à dissocier le plexus solaire de la flanelle et de la dentelle. tentations dans la légèreté d’une danse; élevé pour les combler au delà de leurs attentes, dressé pour être l’amant qui le temps d’un instant, d’une soirée leur tendra le trône pour les faire devenir un peu plus reines. elles le transforment, le transcendent, ces femmes d’excellence dont le mot Homme serait à moitié porteur de leur élégance ; à elles, les nymphes. or, parfois, ainsi alors que le soleil ne bat plus et que lunaire est l’humeur malhabile, ce sont les traits d’ivoire et les lippes dures qui attisent le désir. ce sont les cicatrices formant les stigmates qui charment l’éloquence et son insolence, ce sont les prises trop fermes, les déchirures du myocarde et du derme. ✾ pas un genre, ni deux mais trois, tous, sans distinction. toutefois c’est encore avec vergogne qu’il susurre intérieurement aimer l’homme avec un H majuscule. — panromantique — au combien puisse-t-il être plus séduit par les femmes qui le bercent et dans sa complexité, il demeure cependant davantage plus — homosexuel — pour l’intimité d’un corps qu’il semble reconnaître et envier.
ꕥ situation : des ébauches, jamais terminées, égarées dans les recoins d’une pièce, dans l’obscurité des lumières aux bougies parfumées. elle revient inlassablement sienne, situation-parure, beauté aux yeux opaques d’azur elle est la favorite d’une mère qui clame la désirer en tant que belle-fille. allures de faux-fiancé parfait, n’en reste-t-il qu’une amitié flexible résistant aux ravages du temps et des psychés versatiles. néanmoins il n’est pas pour elle, elle n’est pas pour lui. lieven, c’est le statut — singulier — de celui qui n’a que trop aimé un ami, un collège, l’âme qui l’a recueilli puis abandonné dans son sillage. lui, il ne s’amourache, transi que ceux qu’il ne doit aimer et s’ébranle dans l’infinité de stigmates qu’ils peuvent porter. le cœur trop fermé, arsenic sur les bordures des lippes ; en crush amical impossible pour une vieille amitié qui le tuera à l’usure.
ꕥ occupation :
il y a ce rêve au bout des phalanges usées à force de trop gratter contre le tombeau noir dans lequel il est interné. des étoiles reines, astéries naines, voie lactée diffusée sous la nuée iridescente du firmament-sorcier. a trop contempler les étoiles, afin de ne pas remarquer qu’il n’est que les vestiges d’un astéroïde craquelé, il s’est orienté vers la physique et l’astronomie profonde. — étudiant en astrophysique — molécules maîtrisées, peur de l’infiniment petit oblitérée sous les connaissances trop affinées, captif et geôle de ces craintes inexpressives mais pourtant trop agressives. cela a été son rêve jadis, toutefois désormais, les limites sont floues entre rêve et réalité, entre capacité et robustesse. peut-être ne sera-t-il pas heureux ainsi, cependant, préfère-t-il se noyer dans la crainte d’un essai foiré que d’un échec fataliste qu’il s’est lui même créé ; couardise.
ꕥ quartier : il est beau, vicieux, sournois sous les apparences d’or et de diamant, caché prédateur de la débauche et la cupidité. il est addictif, quémandé, désiré, adulé — Manhattan — que tant envient, que tant veulent se blottir contre sa poitrine luxuriante. Manhattan et des gratte-ciels trop immenses qui lui donnent mal à la tête et qui sont les geôles de son insomnie. L’infiniment grand le faisant se sentir infiniment petit.
ꕥ qualités : loyal ; instinctif ; poétique ; aérien ; brillant ; emphatique ; fasciné et étourdissant ; ardent ; compréhensif ; curieux ; artistique ; audacieux ; bienséant ; combatif ; critique ; discipliné ; débonnaire ; éloquent ; divertissant ; passionné ; charismatique ; patient ; protecteur ; rusé ; observateur ; résistant ; suave ; amoureux transi.
ꕥ défauts :
hypocrite ; ondoyant ; anxieux ; indéterminé ; brouillon ; complexe et complexé ; sensible allant à l’hypersensibilité puis l’anesthésie générale ; introspectif ; sibyllin ; déréglé ; carriériste ; cynique ; insatisfait ; mutilé ; méfiant ; parfois dans la passivité qui rend byzantin ; obsessionnel ; manipulateur ; control-freak ; rigide ; patelin ; possessif ; vindicatif ; (auto)destructeur ; contradictoire.
ꕥ passions : {#}écriture{/#} ; {#}astronomie{/#} ; {#}voyage{/#}.
ꕥ groupe : idk what are you talking about.
ꕥ communautés : GOTHA ; Columbia University ; The Outpost.
ꕥ scénario/pré-lien : ce sera à voir, mais pour le moment non hihi.
ꕥ parrain : non merci mais c'est très gentil de proposer.  love

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Bien le bonjour ou le bonsoir. ✾ Appelez-moi lunar ce sera parfait et plus court, on aime au plus court par ici. Je suis une rpgiste qui écrit depuis de nombreuses années déjà, pratiquement dix si mes comptes sont bons. J’ai actuellement aux alentours de la vingtaine, oui ça date, j’ai commencé jeune à me doper aux rpgs.  Tag écriture sur I've got 99 problems 2958767705 Je suis passionnée par l’astronomie, la mythologie qu’importe les cultures et les ethnies puis par la psychologie et les rouages de la neurologie. J’adore étudier les mécanismes sociaux et instaurer un climat adapté pour l’évolution de mes personnages, pour certains torturés — malgré tout j’aime écrire sur les happy endings sans que pourtant le mot parfait ne rime, remplis de complications, les relations nocives et conflictuelles, les mots de tendresses et les jeux de regards que l’on peut décrire et les liens faits sur le feeling. J’adore le chocolat chaud mais surtout froid, discuter des nouveautés, refaire ma culture lamentable et lire des polars. Lieven étant un personnage très, très important pour moi et aussi, comme pour beaucoup de rpgiste, une partie de ma personne ; il aura une évolution lente, je n’ai rien prévu de concret alors j’ai hâte de me faire ma place parmi vous !  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Misery de Stephen King.
ꕥ un film : Cloud Atlas.
ꕥ une série : Criminal Minds.
ꕥ une chanson : Idontwannabeyouanimore.
ꕥ un animal : le cerf.
ꕥ un plat/dessert : des nouilles sautées au bœuf et aux légumes.
ꕥ une boisson : la limonade avec eau pétillante.
ꕥ une célébrité : Anya-Taylor Joy ou le Père Noël.
ꕥ un pouvoir magique : l’intangibilité.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : rien à signaler pour le moment.


that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Sa situation familiale difficile à tenir, les querelles continuelles entre lui et ses frères&sœurs, entre lui et sa mère avec qui ses liens se sont évaporés depuis des années. ✾ Son deuil qu’il n’arrive toujours pas à faire, au combien les années et saisons s’écoulent, sa colère ne cesse de fleurir, l’injustice croît comme une plante nocive et ramène à lui des fureurs vindicatives. ✾ ses complexes, névroses, difficultés qu’il ne parvient à surmonter et qu’il ne fait que cacher, gonflant le poil pour se faire passer pour un homme qu’il n’est pas — n’a jamais été. ✾ cette amitié qu’il doit abandonner, cet homme qui l’a laissé alors qu’il avait tant besoin de lui à ses côtés. Le chagrin est encore une plaie palpable et parfois se met-il à pleurer en repensant à des souvenirs passés. Et pourtant, ils s’étaient aimés, à leur manière.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Addictions en collections, faux trophées, chevaux de Troie qu'il traîne chevillé à son essence souillée. Au commencement, ce n'avait été que des essais infructueux de se mêler à la masse, seulement pour tenter, expérimenter, se créer des liens aux combien ils puissent être éphémères afin de calmer les colères de Mme. Moon. Cela n'avait été que des cigarettes, une première et l'étouffement, la sensation de crever et de s'asphyxier. Puis une seconde, troisième, dizaines, jusqu'au la dépendance extrême. Durant plus d'un an, à fumer quotidiennement, jusqu'à ce qu'on le sauve et qu'il abandonne cette drogue pour une plus puissante encore. La dépendance affective, l'addiction primitive d'un corps en quête perpétuelle de la présence d'un autre, crushs ignobles ne durant jamais, puis nocivité lorsque plus ancrés, lorsque c'est des vrais amours, de vraies affections qui se créent. Cette addiction là, elle l'a fait et le fait encore terriblement souffrir. A la suite, ce furent les substances illicites pour planer un peu, mais la crainte de perdre ses moyens et de n'être qu'un pantin sans vie, qu'il ne pourrait pas lui-même maîtriser l'a fait s'apaiser dans cette roue libre. Le plaisir des jeux jusqu'à en être exclu d'un casino, les paris risqués, la conduite automobile dangereuse puis la sexualité à risque, tout pour s'oublier et oublier les peines jusqu'à en oblitérer le danger. Désormais, il se shoote au café, au vin, à l'alcool mais surtout à la caféine, puis la théine, une brillante idée encore plus jeune pour se démarquer — échec assuré. Aujourd'hui, c'est l'addiction d'écrire qui le détruit, l'encre se mêle au sang et aux tendinites qu'il continue de collectionner comme des prix, c'est cette captivité là qui le fait faiblir et qui pourtant le soulage ; prise en otage créant un syndrome de Stockholm singulier.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? complicated — cela n'avait pas été une relation romantique à proprement parler, c'était à son image, à leur image quelque chose de si particulier que la définition est encore en court de création. C'était l'addiction, l'amitié, la fusion, la perte de réalité. C'était fondre l'un dans l'autre avec de simples paroles, décrire dix-milles choses que l'on aimait ou haïssait dans le monde et se retrouver là-dedans, tout en dégustant un thé que l'un aimait et que l'autre haïssait mais ne pouvait s'empêcher de boire, malgré tout. C'était parfait, jusqu'à ce que cela en devienne nocif, que la notion de la perte de fusion ne puisse se faire sentir et que de deux individus, ils en deviennent presque un, à se plier à des caprices impossibles. Tout s'est achevé un jour, alors que les sentiments étaient là, alors qu'ils s'étaient promis une infinité de fois de ne pas partir, de ne pas se laisser. tant pis ; le temps parait infini durant le manque.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Écrit alors qu’il ne le devait pas, alors que l’alcool avait rendu ses veines ivres et ses artères ébrieuses, tâtonnant sous la difficulté de ses doigts à tenir un dialogue cohérent. ❝ Tu me manques.❞ Trois simples mots, trois simples perles et l’orgueil qui s’agenouille face à la dépendance unilatérale d’un lien si récent mais pourtant si important qu’il avait tout bouleversé en son absence. ❝ Tu me manques.❞ Cela veut dire que ce ça veut dire ; cela ne veut rien dire, tant tout est encore à écrire. Tant ces mots signifient quelque chose de bien plus important qu’il n’est pas parvenu à exprimer, ne serait-ce que par tâtonnement et qu’il a préféré enterrer par souci de facilité. Message écrit. Message tapé. Message envoyé — destinataire qui l’a ignoré. Contact presque supprimé.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Elle est chaotique, perdue après la destruction de leur royaume, usée par l'absence de ce pilier qui les maintenait tous unis et égratignée par les non-dits. Avec mère, il ne s'entend plus depuis des années, leurs univers semblent s'être divisés à la mort de son père, puis davantage plus lorsqu'elle lui a dû s'occuper de ses quelques incartades nuisant à l'image de leur famille. Elle lui a reproché d'être trop proche des hommes, l'homophobie ayant la vie dure parmi ceux qui ne désirent faire preuve d'un esprit plus ouvert, coincés dans un monde sélectif et outrageusement étroit. Il ne parle plus avec sa mère, plus vraiment, plus de lui, uniquement là pour accepter certaines de ses demandes, prendre de ses nouvelles, s'en faire parfois car malgré tout, elle est sa mère, sa génitrice, le seul parent qu'il lui reste. Il l'aime, maladroitement, difficilement, imperceptiblement, mais il l'aime. Puis père, il s'en est allé trop tôt, alors qu'il n'était encore qu'un gamin attendant des nouvelles de son héros. Il est partit sans prévenir, assassiné par ceux pour qui il s'est toujours battu.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? L'écriture est son art ultime, la raison pour laquelle ses nuits s'éternisent jusqu'aux premières lueurs du jour et pour lesquelles son poignet hurle jusqu'à s'époumoner. Il revêtit et dévêtit de centaines de feuilles, livres déjà créés et finis pour trois d'entre eux, tomes qui n'ont jamais vu le jour devant les yeux d'un quelconque éditeur. Puis il y a les poèmes, poésies légères, haïkus repeints d'encre de chine et quelques formes embrasées de textes qu'il ne peut placer dans aucune catégorie. Il y a la photographie qu'il pratique parfois, souvent aux mêmes endroits, sans jamais pourtant réellement exceller, c'est le plaisir de se projeter qui le fascine et lui permet de respirer. Les fêtes et réunions mondaines auxquelles il est invité en tant qu'un des aînés de la famille Moon, celles qui divertissent et permettent de trouver des perles rares, également celles qui l'enferment et s'essorent jusqu'à tenter de le faire honte de ne serait-ce que penser ce qu'il peut penser. Et il y a ce petit secret bien renfermé, groupe de poètes disparus dont il porte l'emblème d'un des créateurs grecs. Avec eux il a ce lien indicible, proche d'une osmose parfaite, ils sont des parchemins de qualités qu'il rêve de posséder.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Dans sa jeunesse, alors qu'il était encore foncièrement addict aux jeux d'argent et de cartes, il s'est fait expulser d'un casino après qu'on ait appris ses méthodes de triche. Le scandale a faillit s'ébruiter, si ce n'était grâce aux liens de sa mère et proches de son père décédé qui lui ont permis de s’éclipser sans faire davantage de vagues. Il a bien faillit faire des travaux d’intérêt généraux pendant une durée relativement longue, cependant il a remboursé ce qu'il avait pu usurper, s'est tapé quelques TIGs et est désormais banni à vie de ce lieu. Il lui reste encore à rembourser sa mère qui folle de rage, compte lui faire payer son audace durant les prochaines dix générations à venir.

❝✪✪❞

il est le second ainé de la famille Moon et le plus âgé des garçons de la fratrie. Egalement il est le seul enfant biologique et de ce fait, on pense souvent qu’il a été placé en priorité. Ce fait est entièrement faux et paradoxalement, il se sent le plus étranger dans cette famille. ✾ ses liens avec ses frères et sœurs et même avec sa famille en général sont assez bancals et compliqués, ils peinent beaucoup à s’entendre entre eux, au combien il y ait aussi quelques affinités plus importantes. ✾ c’est un passionné de voyages, il essaie d’en faire minimum deux dans l’année, il a besoin de ce temps seul pour s’aérer et éviter de craquer. ✾ il évite toute ce qui peut rendre dépendant, dans tous les domaines car il se sait très aisément addict aux choses et les sevrages sont toujours foncièrement difficiles le concernant. ✾ bien que non désireux d’alimenter les clichés, il est un fan incomparable des sushis et des nouilles sautées. ✾ il porte toujours et dans la limite du possible des vêtements amples, sa température corporelle étant très élevée il peine à ne pas avoir sa peau irritée lorsqu’il porte des parures trop collantes. ✾ non croyant aux fantômes et autres entités telles que les extra-terrestres, il demeure néanmoins assez enthousiaste à l’idée d’avoir tord et de pouvoir assister à ce genre de phénomènes. ✾ il s’est plusieurs fois confessé à un prêtre concernant des actions qu’il jugeait inadmissibles ou bien nécessitant une rédemption. Cependant il a toujours demandé à ne pas donner son prénom, ne laisser aucune trace de son passage, car la honte le taraude et lui-même ne sait comment réagir face à ce choix de confession. ✾ il a tellement de passions et de choses qui l’intéressent qu’il ne sait pas choisir, n’achève presque rien et finit par penser que rien ne le satisfera jamais. ✾ il a un immense molosse du nom de Ghost, il dort souvent avec lui, lorsqu’il est seul chez lui. Également, il a une paire d’oiseaux exotiques des Diamant du Gould et a beaucoup bataillé pour avoir le droit de les avoir. Leurs caractères sont assez loufoques, mais ils le font beaucoup rire. ✾ il déteste faire des promesses et n’en fait jamais, la simple idée l’irrite car toutes les promesses faites auparavant se sont toujours achevées de manière dramatiques. ✾ il a quelques fois cohabité avec un des protégés de son père, un jeune garçon récupéré et que son père espérait pouvoir aider. Leurs liens sont particuliers et ils apprennent encore à s’apprivoiser, malgré le fait qu’ils se connaissent depuis plus de six ans désormais. ✾ ayant fait un séjour au Royaume-Uni à ses quinze ans, il a pris certains réflexes de là-bas et s’est initié au thé sans comprendre que tout ceci était un immense cliché. Encore aujourd’hui il en boit quotidiennement au combien il n’aime pas cela, mais adore les effets sur son corps déjà habitué. ✾ son grand-père paternel est un réalisateur de films mêlant art Coréen et American très apprécié des férus du cinquième art, les critiques sont parfois dures car il ne donne généralement aucune réponse claire à la fin de ses films et laisse ouvert aux interprétations. Il est un des modèles de Lieven et celui-ci l’a désigné en tant qu’un de ses héritiers. Ce fait l’a quelque peu bouleversé, il ne se sent pas apte à reprendre quoique ce soit. ✾ il a déjà eu quelques aventures minimes, quelques petits baisers innocents et quelques touchers indécents avec des hommes, or il a toujours tout étouffé et ne l’a jamais assumé. ✾ son intérêt va souvent vers les personnes plus âgées que lui, voir bien plus âgées, il se reconnaît en leur maturité et se sent davantage plus en sécurité. Il ne s’est jamais vraiment entendu avec des personnes plus jeunes, hormis exception. ✾ malgré ses doigts pianistes, il préfère jouer de la harpe et se détend en le faisant, lors de journées difficiles. ✾ il est insomniaque depuis de nombreuses années et tente de se maintenir au plus actif pour ne pas complètement entrer dans un état végétatif. ✾ il a déjà fait des tirages tarot, a consulté quelqu’un qui lui a lu les lignes de la main et étrangement ce genre de fait lui paraît très logique et plausible au combien il ne croit en rien qui est externe à cela. ✾ c’est un control freak légèrement obsessionnel ayant besoin que son atmosphère de travail et surtout personnellement soit organisée minutieusement afin qu’il puisse être à l’aise. il a des allures assez maniaques et nettoie tout chez lui et en extérieur, c’est le genre de personne à remettre une pile bien droite de documents empilés lorsqu’il attend ou pendant qu’il parle à quelqu’un à l’extérieur. ✾ il a une vision du monde un peu particulière, il visualise, compte, étudie et additionne/soustrait un nombre incalculable de choses dans la vie courante. il aime se poser des questions sur l’origine des choses, la texture des vêtements, un peu tout et généralement, il parvient à deviner la taille approximative de certaines choses, en les observant bien.



this session is gonna be different
lunar eclipse. ꕥ vingtaine.
fréquence de rp : en tout cas une fois par semaine. ϟ fréquence de connexion : un peu tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? j'écris pas mal de mots, mais tout dépend du partenaire et du contexte, également du mood du personnage. ϟ avatar à réserver : kim taehyung ϟ de quelle couleur sont les petits pois : ils sont si petits que je ne les vois pas.  Tag écriture sur I've got 99 problems 3290696072  ϟ comment avez-vous connu 99 ? je le connaissais déjà, je ne sais plus qui me l'avait montré...  ohpardon  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? j'adore le modèle de fiche de présentation.  love
tumblr (gif) solsken (avatar)

JUNE (she taught me how to smile when it wasn't even allowed)

Invité
22 r ; 545 v.
Dim 9 Aoû - 13:40
june ae
22 ans - étudiante en business
FEAT : ahn hye jin (hwasa)
June est la représentation même de l'été. Un véritable soleil autour de ceux qui compte et un orage lorsqu'elle est contrariée. Celle qui a vécu comme elle l'entendait jusqu'à la mort de son frère qui devait hériter de l'entreprise familiale a fini par se battre pour la place qu'elle mérite dans le but d'empêcher de voir cette même entreprise dans les mains de la première opportuniste venue. L'insouciance et l'amour des rires que sa mère lui a transmis sont réservés aux coulisses puisque la jeune femme représente la société et la famille Ae une fois dehors et se doit d'avoir un comportement "acceptable".
who am I
ꕥ âge : à peine vingt-deux et elle a l'impression d'avoir vécu deux vies. Nostalgique de celle d'avant l'accident, elle s'accroche tout de même au présent.
ꕥ nationalité : née à Séoul, elle est sud-coréenne.
ꕥ ethnie/origines : sud-coréenne.
ꕥ orientation : orientation sexuelle et amoureuse
ꕥ situation : célibataire. Elle sait bien qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée.
ꕥ occupation : ses études ont été choisies dans l'optique de gérer l'entreprise familiale, cependant elle se plaît à étudier le business et le management.
ꕥ quartier : upper east side, manhattan
ꕥ qualités : obstinée, sociable, joviale
ꕥ défauts : méfiante, vite dissipée, joueuse
ꕥ passions : {#}écriture{/#} - enfant, June a vu sa mère écrire régulièrement dans son journal. A l'époque la petite préférait passer son temps à l'extérieur à explorer la ville avec ses amis, mais lorsqu'elle est tombée sur l'un des journaux de sa défunte femme lors du déménagement elle a décidé de se lancer dans l'écriture. Aujourd'hui, plus qu'une passion c'est un besoin. {#}collections{/#} - elle a l'habitude depuis toujours de collectionner les bibelots clichés des pays où elle va. Elle a une armoire remplie de souvenirs dans sa chambre et en est très fière. {#}baseball{/#} - s'il y a bien une chose qui a toujours su réunir la famille Ae c'est le baseball. Sport national en Corée, June est bien contente d'avoir atterrie chez Yankees. Elle assiste aux matchs autant qu'elle le peut et se tient également informée des évolutions de ses équipes coréennes préférées.
ꕥ groupe : Idk what you're talking about
ꕥ communautés : le gotha / columbia university / orphans and their angels
ꕥ scénario/pré-lien : rich kids
ꕥ parrain : oui, je veux bien  Tag écriture sur I've got 99 problems 3974363061

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hola todos! Je me présente je m'appelle Audrey (together), j'ai 25 ans mais je rp depuis mon adolescence. J'ai fait une pause à l'université mais je continuais à zieuter bazzart de temps à autre pour compler le manque haha  Tag écriture sur I've got 99 problems 36146562 Actuellement je suis en France, mais je travaille et habite à l'étranger (bon avec la situation actuelle, je ne sais pas quand je pourrais repartir  Tag écriture sur I've got 99 problems 1481559233 ). Que dire de plus... j'adore les langues étrangères, la musique, Netflix (j'ai terminé Umbrella Academy il y a quelques jours et j'ai hâte pour la saison 3  excited  excited ), manger et surtout danser !

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Où est Charlie ?  Tag écriture sur I've got 99 problems 497855176
ꕥ un film : j'hésite entre Forrest Gump et Speed Racer
ꕥ une série : Gilmore Girls
ꕥ une chanson : I lived de One Republic
ꕥ un animal : un poney à en croire mes potes  Tag écriture sur I've got 99 problems 497855176
ꕥ un plat/dessert : une crème brulée
ꕥ une boisson : de la limonade à la fleur de sureau
ꕥ une célébrité : aucune idée
ꕥ un pouvoir magique : passer à travers les murs ou une empathie surdéveloppée

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : l'inceste, le cannibalisme, le viol


that's my story / self diagnosis
— I used to recognize myself, it's funny how reflections change...
Aussitôt que l'alarme sonne, la jeune femme doit quitter les bras de Morphée. Une sortie si rapide d'un rêve qu'elle aurait aimé exploré davantage. Elle avait pu y retrouver ceux partis depuis plusieurs années maintenant. Elle voudrait faire mine de ne pas avoir entendu la sonnerie pour profiter un peu plus du calme matinal mais il y a beaucoup à faire aujourd'hui. Elle sort des draps de soie non sans difficulté pour se glisser dans des pantoufles probablement achetées au bazar du coin. Sa chambre est sans le moindre doute le reflet de sa personnalité : les sacs de luxe côtoient les goodies à paillettes qui feraient craquer ces enfants accro au sucre et à Disney.

On raconte que la mémoire du corps est plus forte que celle de l'esprit. En regardant June cela semble être vrai. A peine réveillée, la coréenne ouvre les rideaux instinctivement puis se dirige vers la salle de bains. L'eau froide de la douche raffraîchit en cette journée d'été et lui permet de se réveiller totalement. Quiconque devait décrire physiquement June commencerait par parler de ses longs cheveux noirs. Ils encadrent son visage autant qu'ils rendent celui-ci plus sérieux et fermé. Ses yeux sombres inquiètent : certains disent y voir une noirceur intérieure, d'autres une détresse profonde ou au contraire une force, ce que June approuve. Elle a préservé tant bien que mal l'insouciance que lui a transmis sa mère mais elle sait qu'aux yeux de son père cela n'a pas sa place à la tête d'une multinationale. A la mort de Madame Ae, la jeune femme avait perdu son pilier, celle qui la comprenait dans la villa qui avait semblé immense et vide sans les rires de sa mère. L'actrice est devenue étoile et le monde de l'adolescente à l'époque s'est ainsi obscurci. La jeune fille avait souvent était invisible aux yeux de son père puisque le fils aîné était en charge de reprendre ce qu'il avait créé. Le digne héritier étant décédé aux côté de leur mère dans cet horrible accident de voiture, l'autre moitié de la famille continuait de cohabiter sans savoir comment s'aider mutuellement. June avait cette impression constante d'essayer de respirer sous l'eau alors qu'au même moment son père se noyait dans le travail.

Après avoir enfilé la tenue choisie la veille au soir, elle s'installe face à sa coiffeuse où le rituel commence. Elle se saisit des pinceaux pour créer le masque du jour. Elle en profite pour jeter un oeil à la photo collée au miroir. Se souvenant du moment exact où la photo a été prise, elle esquisse un sourire. Sa mère adorait leur jardin à Séoul alors elle avait voulu profiter du beau temps pour prendre la photo à cet endroit précis. Le père toujours sérieux s'était quelque peu détendu, son fils l'imitait mais il n'avait tout de même pas pu résister à l'envie de faire des oreilles de lapin à sa cadette qui avait préparé sa plus belle grimace pour l'occasion. June a beau aimé New York, sa maison d'enfance lui manquait de temps à autre. A dix-sept ans, un an après l'accident, son père avait pris la décision de venir dans la grosse pomme. Il avait étudié là des années auparavant et en gardait un excellent souvenir. Celui lui permettait par la même occasion de reprendre les rênes de la succursale américaine.

Les seules photos de la famille Ae qu'elle accepte d'accrocher sont celles avec sa mère et son frère. La femme dans la chambre au bout du couloir lui avait pourtant donné elle-même des copies des photos prises lors du shooting annuel mais June refusait d'afficher des photos avec cette opportuniste (appelée aussi belle-mère) et son mioche. Forcément, avec un nouveau fils Ae, elle avait décidé de s'attaquer à la menace évidente : la fille aînée issue du premier mariage. Cette dernière refusant de céder sa place et voulant préserver l'entreprise familiale de l'envahisseur, elle avait redoublé d'effort pour gagner sa place d'héritière, place qui était autrefois destinée à cet autre frère. L'insouciance et la légèreté avaient progressivement été reléguées aux coulisses. Finalement June avait fini par être actrice comme sa mère. Elle prend le rouge à lèvres dans sa main pour apporter la touche finale à son maquillage. La voilà enfin prête pour se rendre à un énième conseil d'administration avant de filer en cours à la fac. Sa journée n'avait pas encore commencée que la jeune femme était déjà épuisée.


this session is gonna be different
together/Audrey ꕥ 25 ans
fréquence de rp : au minimum 1rp par semaine, en général c'est plus mais ça dépend de la motivation et du travail. ϟ fréquence de connexion : même si je me connecte tout au long de la semaine, je suis plus active le week-end ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 400-500 mots ϟ avatar à réserver : ahn hye jin (hwasa). ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts. ϟ comment avez-vous connu 99 ? par bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? on ira, on saura sauver notre existence... (désolée, je l'ai en tête  sifle )
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so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag écriture sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag écriture sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





this session is gonna be different
nuvka/sarah ꕥ 22 ans
fréquence de rp : écrire ici. ϟ fréquence de connexion : 7j/7 ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 700 et 1400 je dirais. ϟ avatar à réserver : Tuppence Middleton ϟ de quelle couleur sont les petits pois : C'est Jonhatan ! Ah mince, j'me suis trompée de texte, pardon ϟ comment avez-vous connu 99 ? D'abord sur facebook, puis sur PRD en suite ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? C'est vous les beautés
tumblr (gif) solsken (avatar)

Zoella + Let us live like flowers.

Invité
22 r ; 684 v.
Mer 22 Juil - 5:21
Zoella Soumaya Wallace
23 ans - profession courte
FEAT : Gigi Hadid
Zoella, c'est une personne joviale, assez optimiste. Elle va vers les autres. Elle aime parler, mais surtout écouter. Elle a toujours la main tendue, peu importe à quel point on l'a repoussée et blessée. Des gens en profitent clairement, mais elle ne le voit pas toujours. Elle est capricieuse, un peu princesse malgré elle. Elle est extrêmement ordonnée, à la limite de l'obsession. Elle est aussi matérialiste, peu généreuse en ce qui concerne les biens physiques. Si elle n'hésite pas à offrir de son temps pour aider, il est rare qu'elle offre des cadeaux. Ayant été ballottée de foyer en foyer après que ses parents soient décédés dans l'incendie qu'elle a accidentellement provoqué, elle a fini par (trop) s'attacher à ses possessions.
who am I
ꕥ âge : 23 années, certaines plus faciles, d'autres intolérables. Mais elle avait raison. Le temps améliore les choses.
ꕥ orientation sexuelle : Elle se dit hétérosexuelle, mais elle est si amoureuse de l'amour, qu'elle pourrait bien tomber pour n'importe qui.
ꕥ situation : Célibataire. Elle aimerait que ça change, bien qu'elle ignore comment elle pourrait ajouter un petit-ami à son horaire.
ꕥ occupation : Infirmière depuis peu, elle vient d'obtenir un poste de soir et de nuit au centre médical de Richmond.
ꕥ quartier : {#}18{/#} Bedford Street, Williamsburg, avec son frère.
ꕥ qualités : ❋ Joviale ❋ Ouverte ❋ Rêveuse ❋ Altruiste ❋ Protectrice ❋
ꕥ défauts : ❋ Gourmande ❋ Bavarde ❋ Possessive ❋ Naïve ❋ Impulsive ❋
ꕥ passions : {#}écriture{/#} {#}instagram{/#} {#}photographie{/#}
ꕥ groupe : I NEED HELP
ꕥ communautés : EL HALITO, PLANNED PARENTHOOD
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ parrain : oui s'il-vous-plait cute  love

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je me sens comme avant un oral lorsque j'étais encore au secondaire Tag écriture sur I've got 99 problems 245165265 J'ai 22 ans (et ce nombre me fait énormément paniquer), je suis maman d'un petit garçon de trois ans et demi, étudiante en éducation à l'enfance et éducatrice dans une halte-garderie. Et je ne sais déjà plus quoi dire, parce qu'à part tout ça et le rp, je n'ai plus grand temps Arrow J'aime beaucoup les memes, je ne sais pas nager et j'ai peur des zombies. Tag écriture sur I've got 99 problems 1380091441 Où je bosse, tout le monde me surnomme Doris, parce que mon niveau de concentration et ma capacité de mémorisation sont catastrophiques. Arrow

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Un? Bordel. Pretty?
ꕥ un film : UN?! La vie tout simplement?
ꕥ une série : J'ai déjà dit que j'avais du mal à prendre des décisions? Grey's Anatomy (?) Tag écriture sur I've got 99 problems 3309353901 Stranger Things? End of the fucking world?
ꕥ une chanson : Rock&Roll Suicide de David Bowie. Enfin une facile love
ꕥ un animal : Le cochon Tag écriture sur I've got 99 problems 3621181096
ꕥ un plat/dessert : Fondue au chocolat. Macaron?
ꕥ une boisson : Cappuccino glacé avec un jet de chocolat DU TIM HORTON. Tag écriture sur I've got 99 problems 1380091441
ꕥ une célébrité : David Bowie.
ꕥ un pouvoir magique : Se téléporter pour aller braquer une banque.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : L'inceste, la pédophilie, la zoophilie (et même les abus sur les animaux en général) ou toute autre déviance, je préfère éviter. cute


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Jamila Khaldi + Elle se serait appelée Zoey si sa grand-mère paternelle n'était pas décédée le jour précédent sa naissance. Si cette femme qu'on disait aimante et maternelle n'avait pas fait une attaque à cet instant précis, si son père n'avait pas appelé sa propre mère -d'abord pour lui annoncer la bonne nouvelle, puis pour en apprendre une mauvaise- à ce moment-là, elle se serait appelée Zoey. Une anecdote d'apparence banale, qu'elle raconte parfois lors des fêtes. Pourtant, elle représente énormément pour Zoella. C'est cette histoire qui l'a toujours poussée à questionner les gens, à apprendre à les connaître et à les découvrir davantage. Elle ne connait peut-être pas sa grand-mère paternelle, mais c'est elle qui l'a rendue aussi ouverte et tournée vers les autres.

Rayan Khaldi + Elle était la prunelle de ses yeux, son rayon de soleil. Il n'aurait pu imaginer sa vie sans elle et par sa faute, il n'aura jamais à le faire. C'était la fête des pères. Elle le savait, parce qu'ils en avaient parlé à l'école. Elle voulait lui faire plaisir, souligner ce jour spécial et le remercier pour tout ce qu'il avait fait et allait faire pour elle. Alors, elle lui a préparé des pancakes. Elle a peut-être échappé un peu trop d'huile dans le poêle. Elle a peut-être mis le rond trop chaud. Elle s'est peut-être laissée distraire trop longtemps. Ses souvenirs sont flous. Tout ce dont elle se rappelle, ce sont les flammes, chaudes, colorées, qui grimpaient vers le plafond, embrasant les rideaux de dentelle de grand-mère. Puis son père, qui s'est mis à la secouer, qui l'a traînée violemment jusqu'à l'extérieur. Elle a tenté de le lui dire, qu'il lui faisait mal au bras. Mais il l'a ignoré. Il l'a abandonnée sur le trottoir, puis il est retourné à l'intérieur pour maman. Elle a attendu longtemps, trop longtemps, mais ils ne sont jamais revenus. Ce sont les pompiers, puis les policiers et les travailleurs sociaux, qui se sont échangés le corps presque inerte de Zoe, poupée de chiffon que l'on a fini par déposer sur un lit quelconque, dans une maison bien trop petite pour une si grande famille, au bout de quelques heures.

Maya Williams + Complètement perdue, ne sachant plus qui elle était et à qui elle était, Zoella a réinventé sa vie l'espace d'un instant. Le nom de jeune fille de sa mère, celle dont les souvenirs s'estompent au fil des années, jumelé à une autre partie d'elle; une moitié de son second prénom. C'est sous cette identité qu'elle s'est rendue à El Halito pour la première fois. Elle avait 11 ans. Elle a été accueillie comme jamais. Les gens venaient la voir, lui parler. Ils s'intéressaient à elle, communiquaient sans que ça leur soit imposé, sans rien attendre en retour. Ils aimaient bien Maya. Elle y est donc retournée, de plus en plus souvent. Tous les soirs, plutôt que de rentrer directement à son foyer d'accueil du moment, elle allait faire ses devoirs à El Halito, entourée de gens qui la comprenaient pour la première fois.

Emily Oak + Elle était malade. Elle avait mal à chaque pas qu'elle faisait. Elle vivait dans l'incertitude la plus complète et pourtant, c'est elle qui lui a redonné espoir. Elles se sont rencontrées complètement par hasard à El Halito. Elles passaient leurs soirées à rêvasser. Ensembles, elles réinventaient le monde et Emily, elle lui faisait redécouvrir tous les beaux côtés de la vie. Graduellement, Maya est redevenue Zoella. Avec une amie aussi lumineuse qu'elle à ses côtés, elle n'avait plus besoin de se protéger. Leur lien s'est approfondi pendant quelques mois, jusqu'à ce qu'Emily ne disparaisse complètement, du jour au lendemain.

George&Mallory Wallace + Ils l'ont prise sous leur aile, alors qu'elle recommençait à peine à se remettre sur pied. Lorsque sa travailleuse sociale lui a annoncé la rencontre à venir, elle n'y croyait pas. Elle s'y est rendue sans sourire, sans maquillage. Elle répondait à coup de syllabes, des mots courts qu'elle leur crachait presque au visage. Des couples comme celui-ci, elle en avait déjà vu plusieurs. La plupart étaient motivés par l'argent. Ils se lassaient lorsqu'ils réalisaient que le maigre chèque ne valait pas tous les efforts. Mais eux, ils étaient différents. Elle l'a réalisé un soir de fête. Sa fête. Ils lui avaient préparé une surprise, mais elle n'est jamais rentrée. Elle a préféré sortir dans un squat, avec une bande qu'elle venait de rencontrer. Elle est rentrée aux petites heures du matin, encore assez à jeun pour comprendre l'ampleur de leur inquiétude. C'est à ce moment-là qu'elle a vu leur bonté et qu'elle a décidé de les adopter eux aussi.

Kit Wallace + Il est arrivé au bout de quelques mois, encore plus brisé qu'elle ne l'était. Il ne s'est pas laissé amadouer aussi facilement par les Wallace. Il se débattait, refusait qu'on l'aime et qu'on l'aide, mais elle s'est accrochée. Ils ont refusé de le laisser baisser les bras, de le laisser échapper à l'amour qu'ils souhaitaient lui offrir. Un processus long et laborieux, qui a porté ses fruits. Désormais, Kit fait parti de sa famille. Ils n'ont pas grands points communs et pourtant, ils se comprennent dans leurs silences. À ses côtés, elle se sent bien. En sécurité.

Hassan El-Fassi + Elle n'a de lui qu'un selfie dans son téléphone, des souvenirs vagues d'une soirée et un test de grossesse positif.



this session is gonna be different
ALIBI/Lydia ꕥ 22 ans
fréquence de rp : plus ou moins 5 jours sur 7. ϟ fréquence de connexion : Au moins un rp/semaine. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 400 et 800. ϟ avatar à réserver : Gigi Hadid. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Après avoir relu le règlement en détail pendant 10 minutes en pensant trouver un code, je suis certaine que les petits poids sont noirs, parce qu'ils brûlent en enfer sisisi ϟ comment avez-vous connu 99 ? écrire ici. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? J'aime le concept du forum et la qualité des annexes au niveau des explications concernant la communauté lgbtq+, le whitewashing et les divers troubles cutie C'est complet, bien expliqué. Le forum a l'air convivial malgré sa taille et les couleurs/le design sont sublimes  cutie Bref, je vous aimes déjà love
tumblr (gif) Ultraviolences (avatar)

even in the chaos, don't forget to kiss (helia)

Invité
17 r ; 584 v.
dans rps
Jeu 16 Juil - 20:18
helia solá
vingt-trois ans - sociologue
FEAT : camila morrone
fille d'immigrés, helia est un curieux mélange entre l'allégresse du brésil, le prestige britannique et la décontraction californienne. née au sein de la cité des anges, elle a grandi dans une famille aimante et soudée dont elle est la cadette. dès son plus jeune âge, ses parents lui ont inculqué les avantages de la diversité culturelle ainsi que ceux de la tolérance et de la diplomatie. de ce fait, on peut aisément affirmer qu'elle a su se développer dans un environnement sain et attentif à ses besoins les plus fondamentaux. consciente de sa chance et de son privilège, helia l'est principalement devenue grâce à son père avec lequel elle entretient une relation fusionnelle. lorenzo, de son nom, n'a pas manqué de lui faire connaître son passé miséreux ainsi que ses origines modestes. en tant que parent se voulant responsable, le latino a enseigné à ses deux filles la persévérance ainsi que la reconnaissance. amplement inspirée par cette influence positive, en grandissant, helia s'est naturellement tournée vers les autres et plus particulièrement vers les communautés en difficulté. depuis l'adolescence, elle aspire à faire bouger les choses et à améliorer la société qui l'entoure ; ce qui fait d'elle quelqu'un d'érudit, de cultivé et de communicatif. cependant, l'empathie qui la caractérise peut parfois l'inciter à s'user plus qu'elle ne le devrait. ces vagues d'émotions, dû à sa grande sensibilité, peuvent la rendre lunatique et parfois même insaisissable. dans son intention de vouloir tout réparer — y compris ce qui ne peut pas l'être —  helia a tendance à s'oublier en faveur de son prochain. idéaliste, elle est persuadée qu'aucun homme sur terre ne peut être qu'entièrement mauvais. elle fait partie de ces quelques âmes à briller ; quand bien même elle a pris la mauvaise habitude de refouler ses propres larmes. dans ces moments de vulnérabilité, elle est du genre à amuser la galerie et à dévier l'attention portée à ses faiblesses avec humour et déni. dans tous les cas, helia refuse d'abîmer les autres avec ses problèmes. comme le soleil, elle réchauffe ceux qui l'approchent et leur apporte un peu de clarté. cependant, intérieurement, elle brûle constamment, à l'image d'une supernova esseulée en plein cœur de l'univers.  
who am I
ꕥ âge : vingt-trois ans. gamine inspirée par de grands idéaux. ses ambitions sont rythmées par les pulsations de son cœur agité de curiosité. elle est toutefois encore un peu bancale, comme le moineau sorti de son nid, aux pattes aussi cotonneuses que fébriles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle curieuse. elle ne s'y connaît pas trop, helia, en sensualité. elle admire pourtant les femmes assurées et s'imagine un jour pouvoir leur ressembler. il lui est arrivé d'embrasser, de toucher quelques fois, mais ça s'est arrêté là. et depuis que malcolm l'a trompée, sa confiance en elle s'est abîmée.
ꕥ situation : célibataire mais intéressée par quelqu'un. de base, helia, c'est à ses études et à sa carrière qu'elle voulait s'abandonner. même si ça lui a probablement coûté de perdre malcolm. elle a pensé que les sentiments, pour elle, ce n'était pas le moment mais elle a rencontré un autre homme, plus âgé qu'elle, et depuis ce jour, tout se transforme en son cœur un peu écorché.
ꕥ occupation : assistante de recherches au sénat (master en sociologie interculturelle et développement). c'était un coup de chance inouï sur lequel elle n'a pas pu tirer un trait, un tremplin de circonstance pour ce qu'elle espère faire de sa vie. helia, elle veut rendre le monde un peu meilleur. elle a le cran de croire au peuple ; même lorsque parfois ce même peuple crache au visage des moins favorisés. elle a de l'espoir et du cœur, ça se remarque dès qu'on l'effleure. elle aime trop, helia. parfois plus qu'elle ne le devrait.
ꕥ quartier : brooklyn. ce quartier lui permet de respirer un peu. elle aime son charme particulier et les arts qui viennent l'animer. c'est presque chaleureux, presque familier.
ꕥ qualités : optimiste, désintéressée, cultivée, indépendante, sociable, compréhensive, loyale, communicative, aventureuse, aimante.
ꕥ défauts : lunatique, sensible, enfantine, téméraire, méfiante, indécise, complexe, réservée sur ses émotions, jalouse en couple, curieuse.
ꕥ passions : {#}écriture{/#} {#}politique{/#} {#}militantisme{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too.
ꕥ communautés : Los Latinx, NYC Expats, Salsa Class, El Hálito, The Lift.  
ꕥ scénario/pré-lien : personnage inventé.
ꕥ parrain : non, merci  Tag écriture sur I've got 99 problems 3974363061

all about my player
ꕥ petite présentation perso : je m'appelle stéphanie, j'ai vingt-sept ans et je vis quelque part en Belgique. je suis très réservée et je n'aime pas parler de ma vie privée pour des raisons personnelles mais je ne suis pas du tout méchante. je suis passionnée par l'écriture et je fais du RP depuis plus de dix ans. j'aime les arts et les langues en général ainsi que tout ce qui est un peu décalé. c'est tout, pour le moment. Tag écriture sur I've got 99 problems 3974363061

petit portrait chinois
ꕥ un livre : les fleurs du mal, c. baudelaire.
ꕥ un film : revolver.
ꕥ une série : penny dreadful.
ꕥ une chanson : nisi dominus, vivaldi.
ꕥ un animal : biche.
ꕥ un plat/dessert : millefeuille russe.
ꕥ une boisson : ice tea green.
ꕥ une célébrité : aucune idée Tag écriture sur I've got 99 problems 401604297
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation.
pour finir en beauté
ꕥ un trigger : pédophilie, inceste, violences conjugales, maltraitance infantile, violence sur animaux, alcoolisme, relations toxiques et abusives.


that's my story / self diagnosis
« Happiness in intelligent people is the rarest thing I know. »
Ernest Hemingway

Depuis l'enfance, Helia marche avec des rêves au bord des lèvres et sous l'influence de son père, le bonheur est devenu une habitude qui a su transformer l'amour en réflexe. Elle porte l'espoir en seconde peau et métamorphose la légèreté en promesse. Craintive face aux nuages cœur, elle a appris à chasser la tristesse à coup d'éclats de rire, privilégiant un sincère altruisme à la profondeur des bleus que peut parfois lui laisser la vie. Sous la brillance — parfois trompeuse — de ses grands sourires se cachent quelques tornades où le sel de ses larmes, doucement accumulées, peut quelques fois la rendre ivre. En effet, l'apparition de son mal-être la rend pudique et volatile. Soudainement, elle disparaît ; étouffant ses maux d'un silence strident qu'on lui reproche souvent. Elle peine à parler de ce qui la tourmente, Helia, et préfère largement colmater d'affection les blessures qui ne lui appartiennent pas. C'est plus facile pour elle de ne pas montrer ses plaies et d'embellir de positivité quelques fois exagérée les échos de son anxiété. Pourtant, sa famille n'a jamais cessé de veiller sur elle ; prenant garde à ce qu'elle ne s'égare pas dans les méandres de cette étrange solitude. Ils l'ont accompagné, continuent de le faire, et c'est pour cette raison qu'elle a fait d'eux sa principale priorité.

En tant que cadette, elle a toujours admiré le courage et l'ambition de son aînée. Les querelles enfantines qu'elles ont pu partager n'ont jamais fait le poids face à l'amour immuable qui les lie encore aujourd'hui. Comme les doigts de la main, elles demeurent inséparables ; malgré le temps qui passe et qui tente encore inlassablement de les éloigner. Différentes, leurs traits de caractère s'opposent pourtant les uns aux autres mais aucun de leurs fous rires n'a jamais pu se ternir des quelques malentendus qu'elles ont pu rencontré. Kennya, d'un regard, est capable de comprendre les houles inopinées pouvant troubler les eaux calmes de sa petite protégée. Elle a su accepter toutes les nuances excentriques de sa personnalité malgré leur complexité. Et de ce fait, Helia a du mal à imaginer son existence sans la présence rassurante de sa sœur à ses côtés. En dépit de son caractère indépendant, elle a pleinement conscience de la chance qu'elle détient d'avoir l'attention des êtres qui lui sont chers et pour rien au monde, elle n'échangerait sa place contre celle de quelqu'un d'autre. Être humble et reconnaissante est une qualité que lui a légué son père qui, malgré son aisance actuelle, n'a pas toujours été chéri par la fortune matérialiste que prône à outrance cette terre d'Eldorado que fut autrefois l'Amérique à ses yeux.

Comme tant d'autres, Lorenzo a connu la misère alarmante des favelas brésiliennes. Malgré le soleil irradiant que portent ses lèvres lorsqu'il sourit, il garde de profondes cicatrices des années épuisantes et laborieuses qu'il a passé dans la pauvreté. Il n'en méprise pourtant pas ses origines et a toujours mis un point d'honneur à en habiller l'âme de ses filles. Naturellement empathique, Helia éprouve toujours énormément d'émotion lorsqu'elle pense au chemin qu'a pu accomplir son père afin qu'elle puisse mener les débuts de son existence en toute sérénité. Le poids de ses sacrifices lui octroie une assurance invisible qui peut parfois lui faire pousser des ailes. En oubli d'elle-même, il lui arrive de se sentir invincible face aux coups durs. Elle feint alors l'insensibilité ou l'indifférence ; refoulant par automatisme des peines qu'elle devrait pourtant laisser vivre afin de mieux les laisser partir. Cette part de déni lui permet toutefois de faire face aux difficultés sans ciller. Cependant, elle a appris à ses dépens que le contre-coup finit tôt ou tard par arriver ; notamment lorsque les autres, finalement rassurés par le soutien qu'elle a affectueusement pu leur apporter, semblent trop occupés pour remarquer sa distance inavouée.

Malgré tout, elle n'a jamais responsabilisé quiconque de ces failles ; particulièrement consciente qu'elle est bien la seule à les avoir esquissé sur son cœur un peu maladroit. Attentive et concernée, elle a souvent du mal à comprendre qu'on la malmène et qu'on abuse de sa bonté. C'est probablement l'adolescence qui lui a ouvert les yeux sur la question. Alors que pour la première fois, elle était tombée amoureuse. Comme d'autres tombent d'une chaise. Malcolm avait le même âge que sa sœur mais ces quatre années de différence n'ont pourtant pas mis de frein à leur entente. De meilleurs amis, ils sont aisément passés à l'amour trois ans après leur première rencontre. Ce n'est qu'au fil du temps que leurs différences respectives ont fini par abîmer leur relation. Malcolm et ses désirs charnels, Malcolm et l'emprise émotionnelle qu'il aimait avoir sur elle... Elle avait l'habitude de pardonner ses humeurs chaotiques et sa négligence. Il n'avait qu'à l'embrasser et la capturer pour qu'elle oublie les heures qu'elle avait pu passer à l'attendre alors que sans elle, lui, s'amusait ; indifférent au flux de pensées qui pouvait la submerger en son absence.

Il préférait s'amuser alors qu'elle passait ses nuits à étudier. Parce que Columbia n'était pas à la portée de tous et qu'elle souhaitait mériter la place qu'on lui avait accordé. Mais cela ne semblait pas avoir d'importance pour l'afro-américain qui, en vain, tentait de l'entraîner dans des soirées où l'alcool et la drogue étaient monnaie courante. C'était une fille sage. Et malgré tout ce qu'il pouvait en dire, cela lui rappelait ses propres ambitions. Il aimait aussi son corps, c'est vrai. Probablement plus que son esprit d'ailleurs. À vrai dire, depuis leur rupture, Helia ne parvient plus à définir les raisons qui leur ont permis de maintenir cette relation. Elle se souvient de ses colères à chaque fois qu'elle refusait d'aller plus loin que les préliminaires. Et du sentiment de culpabilité acide que cette décision insensée lui laissait au fond de la gorge car à chaque fois, il lui en voulait. Puisque Malcolm s'en affectait plus que de raison ; estimant qu'elle considérait qu'il ne la méritait pas. Ils se sont esquintés plusieurs fois de cette manière malgré leur tendresse commune et la passion qui animait leurs deux êtres. Au point d'oublier ce qui avait tissé leur amitié. Au point d'effacer l'amour puisque la frustration de monsieur avait fini par avoir raison d'eux.

Elle ne fut donc pas surprise de découvrir qu'il l'avait trompé avec l'une de ses amies. La douleur ne l'a pourtant pas épargné. Avec le temps, elle a beau avoir fait le deuil de leur histoire, elle ne s'en est pas moins sentie ridiculisée et profondément blessée. C'était une histoire basique dont les éraflures lui ont pourtant semblé uniques. Helia, depuis, éprouve toujours quelques difficultés à s'aimer. À se trouver désirable ou même acceptable. De façon très ironique, elle arrive toutefois à comprendre les maux avec lesquels Malcolm a pu se flageller lorsqu'elle a refusé de le satisfaire. Avait-elle eu raison de lui interdire de prendre ce qu'il voulait ? Alors une fois les braises devenues froides, une fois les regrets crucifiés, les sentiments amoureux lui sont soudainement devenus obsolètes. Dans les études, elle s'est engouffrée, son âme ne s'animant réellement qu'à l'ardeur véhémente de l’activisme et des causes humanitaires. Et puis son amour pour les autres n'était-il pas suffisant ? Elle a cru pouvoir recoudre les déchirures de son muscle moteur en s'adonnant à la charité et au bénévolat, s'instruisant auprès de ces hommes et femmes qui avaient vécu des horreurs et qui aspiraient à une vie meilleure. Instinctivement, elle a ressenti le besoin de se battre. Pour tout ceux que l'on refusait d'écouter. Encore aujourd'hui, cette envie de mieux faire lui permet de respirer et de s'éloigner des orages qui peuplent son histoire avec Malcolm.

« Because no matter how tough the world becomes, you must never run out of sweetness. »

Helia fait partie de ces quelques âmes à tenter de transformer ses souffrances en quelque chose d'un peu plus beau. La guérison, elle la trouve en se rendant utile auprès de différentes communautés. Elle comble ainsi les trous béants que son premier amour a laissé derrière lui, s'échappe parfois dans la foule afin de s'enivrer de nouvelles rencontres. En mettant sa lumière à portée de main, Helia offre sa sensibilité au premier venu. Mais à force de collecter de nombreux visages, on finit fatalement par bousculer une âme qui, sans nous prévenir, décide de nous absorber. C'est du moins le sentiment que lui a laissé Bartholomew. Malgré leur différence d'âge. Malgré ses divorces. Son expérience et sa vie époustouflante. Depuis qu'il s'est glissé dans sa vie, quelque chose en elle a changé. Doucement. Mais de manière assez concrète pour qu'elle puisse en sentir les premières vagues. Elle se demande alors si elle a envie de prendre le risque. Celui de se laisser aller et de s'abandonner. De laisser un peu de côté cette fille sage qui, toutefois, n'a jamais cessé de déborder de sensibilité. C'est difficile d'évoluer, de se trouver et de s'envoler. D'embrasser cette vie qui bouillonne et qui, pourtant, n'attend qu'elle.



this session is gonna be different
maaelstrom / stéphanie ꕥ 27 ans
fréquence de rp : aléatoire, j'essaie toujours de faire de mon mieux. ϟ fréquence de connexion : régulière, voire tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 500 mots minimum, même si je m'adapte à mes partenaires. ϟ avatar à réserver : camila morrone. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : lavande Tag écriture sur I've got 99 problems 2958767705  ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? vous êtes de toute beauté.
strangehell (icône) nine (avatar)

peignons les roses en rouge

Invité
32 r ; 1042 v.
dans rps
Ven 26 Juin - 1:57
calixte levinson
23 y.o - étudiant
FEAT : timothée chalamet
Fils unique de Howard Levinson, sénateur démocrate de l'Etat de New-York et de la célèbre décoratrice Odile Desroches, celle qui a mis sa patte sur les intérieurs les plus chics de manhattan et qui est jalousée et haïe autant qu'elle est admirée. Franco-américain, Calixte est l'archétype du sale gosse un peu hautain, qui crache sa culture nantie à la face du monde, qui cite Hugo ou Baudelaire comme certains citent Tarantino. Pas méchant pourtant, il suinte de cet univers privilégié dans lequel il a baigné depuis le berceau et en dehors duquel il ne s'est que peu aventuré. Fêtard, oiseau de nuit, rebelle parce que c'est un passe-temps comme un autre, il se cherche aussi, le gamin dans sa tour d'ivoire. Il ne sait pas trop quoi faire de sa vie, lui qui n'a jamais eu besoin de travailler pour obtenir ce qu'il voulait et même au delà.
who am I
ꕥ âge : 23 bougies
ꕥ orientation sexuelle : bisexuel affirmé, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
ꕥ situation : célibataire, il butine, va de lit en lit, se perd dans les draps d'inconnus, ou non.
ꕥ occupation : deux années à Columbia, respectivement en sciences politiques puis en droit, aucune n'ayant été vraiment concluante, il s'est lancé dans un cursus d'art dramatique à Julliard.
ꕥ quartier : uptown, manhattan
ꕥ qualités : passionné, curieux, loyal
ꕥ défauts : impatient, tête en l'air, obstiné
ꕥ passions : {#}écriture{/#} {#}musique-classique{/#} {#}voyage{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : julliard, club de lecture du queens, gotha
ꕥ scénario/pré-lien : rich kids
ꕥ parrain : yes paw-lease

all about my player
ꕥ petite présentation perso : rohlala, j'sais jamais quoi dire dans ce genre de champ. alors, je suis une rpgiste ayant récemment repris du service (ben oui, on n'se refait pas hein..) après une pause d'environ un an. je bosse dans le marketing, je suis accro à instagram, à netflix. j'avais comme résolution de me remettre à lire, mais je crois que j'me suis bien foirée là dessus. mais je n'désespère pas. autrement, j'aime cuisiner, faire de la pâtisserie, et me faire un resto avec des potes (et ça me manqueeeee rn..)

petit portrait chinois
ꕥ un livre : l'élégance du hérisson
ꕥ un film : the namesake
ꕥ une série : spinning out
ꕥ une chanson : rome (dermot kennedy)
ꕥ un animal : le cheval
ꕥ un plat/dessert : le paris-brest
ꕥ une boisson : thé vert
ꕥ une célébrité :
ꕥ un pouvoir magique : parler toutes les langues

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : //


that's my story / self diagnosis
matin de mai fleuri l'air était doux et la matinée était ensoleillée, ce 15 mai. L'enfant est né avant terme, prenant tout le monde de court. chétif dès les premières heures de son existence, dont le médecin avait déjà averti les parents qu'il faudrait se montrer vigilant et craindre des retards de croissance. Un début qui ne s'effectuait déjà pas sous les meilleurs auspices...Il s'est empressé de leur donner tord, au plus grand soulagement de Monsieur et Madame. Déjà, l'esprit de contradiction se dessinait, et ça n'allait pas aller en s'arrangeant. des gammes et des arpèges Le piano. C'est le désir de la mère, pour parfaire une éducation traditionnelle chez les enfants de bonne famille. Elle est une musicienne accomplie, bien qu'amateur, et naturellement, son unique enfant devait marcher dans ses pas. Calixte, lui n'a pas bronché, trouvant un certain plaisir dans cette musique qui avait bercé sa petite enfance, les premiers mois de sa vie, et même avant sa naissance. polyglotte Encore une décision maternelle, de transmettre sa langue à son fils. Les histoires d'enfants, la jeune fille au-pair qu'elle avait engagée, étudiante française venue goûter la vie outre-Atlantique. Le français a fait partie du paysage d'aussi loin qu'il se souvienne. Les choix ont laissé leur trace puisqu'aujourd'hui, il parle la langue de Molière sans accent. Le russe, la langue d'origine des grands parents paternels n'a pas eu autant de prise sur la mémoire du jeune garçon, même s'il en connaît les rudiments. old soul Décalé. Comme propulsé tout droit d'une autre époque, il s'aligne mal sur les diktats de la jeunesse actuelle. Peu présent sur les réseaux sociaux, il a créé ses comptes Facebook et instagram, mais ne les alimente pas, c'est à peine s'il y a dix photos sur chaque et sa dernière activité enregistrée remonte à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Contrairement à la plupart de ses congénères, cet aspect de la modernité de l'intéresse pas du tout, il en comprend mal l'intérêt et n'a pas de patience pour chercher à comprendre, ce qui lui vaut les moqueries de ses amis. Columbia Faire plaisir aux parents, s'engager dans ce qu'ils appelaient la "voie royale" sciences politiques ou droit, business administration à la rigueur, mais en dehors de ça, point de salut. Mais tout ça, ça le barbait comme c'était pas permis, Calixte, avec son âme d'artiste romantique. Alors il s'est inscrit, n'a duré qu'un an dans chacune des filières 'nobles' avant de tout plaquer pour rejoindre les rangs de la Julliard où il s'épanouit enfin. acute lymphoblastic leukemia soudaine perte de poids, vertiges, nausées. La sensation de ne plus être aux commandes de son propre corps d'avoir l'énergie qui lui file entre les doigts. Ça n'est pas dans les habitudes des Levinson de s'apitoyer sur eux-mêmes alors il n'a pas pris la peine dde s'écouter, Calixte. Il a continué sur la même lancée, alors que pourtant les signaux, mis bout à bouts étaient clairs.



this session is gonna be different
hermé/emma ꕥ 30 ans
fréquence de rp : tous les dix jours grosso-modo ϟ fréquence de connexion : a priori tous les jours ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 400/700  ϟ avatar à réserver : timothée chalamet ϟ de quelle couleur sont les petits pois : rouges ϟ comment avez-vous connu 99 ? par un partenariat. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? supercalifragilisticexpialidocious
tumblr (gif) solsken (avatar)

S.C. - only in love for the high

Invité
19 r ; 1027 v.
Lun 8 Juin - 18:10
Shea Cavendish
28 ans - barmaid
FEAT : naomi scott
Shea (se prononce "Shay"), l’enfant terrible d’une mère anglaise et d’un père indien a appris très jeune à se décharger de toute responsabilité sentimentale. Le chemin du destin s’est fermé sur cette famille aveugle, une chope de honte qui est venue engloutir les jeux, les rires ; et même si la jeune fille n'avait encore rien compris à cette longue remontée vers les sources du mal, cette noire épopée où, avec l'abandon, a aussi sombré sa bienveillance et son innocence. Un épisode, le dernier, n'avait pu lui échapper : l'engrenage même qui lui valait la vie : le rejet parental. C’est une expérience qui a laissé chez elle des traces indélébiles. Et l’emprunte, à un très jeune âge, a été d’autant plus profonde. Détestait-elle ses parents de l’avoir rejetée, ou se détestait-elle d’être restée la même, de n’avoir jamais su se conformer aux attentes des autres, de végéter dans cette ville infecte ? Allégorie vivante du tourment, elle prend plaisir à rendre dingue d’amour. Au delà des années, le malentendu perdure, elle se veut charmeuse mais on la voit manipulatrice. Voilà toute la force de la figure de Shea ; voilà aussi son étroite prison : cette réputation qui dérobe à sa personnalité minérale ce regard. Des yeux qui découragent d’avance l’effronterie. Barmaid au tempérament de feu, ou de glace, ou les deux à la fois, qui tend aux excès, elle sort le jour, et travaille la nuit. Elle dort très peu et ça se voit. La hiérarchie sociale est un concept dont elle se moque. Celui qui lui fixera des limites n'est pas né. C'est quelqu'un de très curieux et cultivé, durant son temps libre elle obsède sur les livres qu'elle n'aura pas le temps de lire. Pour elle le savoir est une arme redoutable, et elle ne supporte pas de rester dans l'ignorance. Elle parle très peu et se place systématiquement en retrait au sein des groupes. En fait, ces modes de conduites sont réellement des masques afin de se protéger.
who am I
ꕥ âge : Vingt huit ans
ꕥ orientation sexuelle : Elle a beau avoir essayé les deux, ce sont les femmes qu'elle préfère. Un peu trop même, surtout si elles sont plus âgées. Homosexuelle à outrance et aromantique, c'est comme ça qu'elle se voit.
ꕥ situation : Célibataire, compte le rester aussi longtemps que possible.
ꕥ occupation : Barmaid dans une boîte de nuit. Elle aurait voulu être journaliste si elle avait eu le luxe de s'offrir des études.
ꕥ quartier : The Oak Appartement Complex (The Poppy Building) dans le Queens.
ꕥ qualités : Digne, rhétoricienne, passionnée, son accent britannique dont elle est très fière.
ꕥ défauts : Lubrique, fourbe, explosive, solitaire,  machiavélique, fougueuse, impulsive, tourmentée.
ꕥ passions : {#}écriture{/#} (quand elle ne lit pas elle rédige des ébauches d'articles qu'elle aurait aimé publier, puis elle les jette à la poubelle). {#}littérature{/#} (elle collectionne les livres, les dispose contre les murs de sa chambre, et garde ses préférés près d'elle quand elle dort. elle redoute l'arrivée des liseuses). {#}art-martiaux{/#} (elle aime diversifier les pratiques mais développe une nette préférence pour le Krav Maga).
ꕥ groupe : IDK what you're talking about.
ꕥ communautés : # Les habitants du Oak Complex + # LGBT Center Manhattan
ꕥ scénario/pré-lien : Non, personnage inventé.
ꕥ parrain : Nope.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je ne sais pas vraiment quoi dire. J'étais très active sur les RPG durant les années 2011 (on dirait une vieille qui parle), puis j'ai disparu, et je fais mon retour. J'ai un peu de mal à m'y retrouver, même si le concept n'a pas vraiment changé, moi j'ai beaucoup changé et j'essaie d'évoluer avec mon temps.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : les confessions d'un enfant du siècle
ꕥ un film : black swan
ꕥ une série : the good fight
ꕥ une chanson : alone made of ice
ꕥ un animal : un lion
ꕥ un plat/dessert : une pizza
ꕥ une boisson : du southern comfort
ꕥ une célébrité : gal gadot
ꕥ un pouvoir magique : d'arrêter le temps

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Je crois vraiment que rien ne peut me choquer, tant que je sais que ça reste de la fiction.


that's my story / self diagnosis
Trust, in only me. Open slowly. Scared to let you see, every little broken piece of me. Love, you're fucking me. Holding me down for the drug. You think you know who you are. You didn't fool me at all. I can still feel in the dark. You whispered all of your lies, cuz you couldn't look in my eyes. Only in love for the high.



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Inde, sa mère est dans tous ses états, elle parle du diable, de dépravation, de ses regrets d’avoir un jour quitté le Royaume-Uni, parce qu'elle n'aurait jamais rencontré son père. Parce qu’il vaut mieux une Shea morte qu’une Shea pervertie. Shea l’écoute mais ses cris la traverse. C’est l'acquiescement de son père qui la glace plus encore. Shea ne s’est pas préparée, et cet épisode est pour elle un vrai supplice. Alors qu’elle sort de l’adolescence et qu’elle croit avoir à portée de main une myriade de possibilités nouvelles, elle devrait se contenter de la plus vile misère. L’exigence et le confort auxquels elle croyait pouvoir prétendre ne permettaient plus de juger humblement sa situation. De son bref retour en Inde, Shea ne tire qu’une seule conclusion : pour ne pas souffrir, il suffit de ne pas aimer.

Bien des années plus tard, elle n'a plus jamais remis les pieds en Inde. Elle est très rarement retournée au Royaume-Uni. En son entier, elle traine après elle on ne sait quelle aura de maléfice trouble et d'insoutenable grandeur. Elle porte un regard sur tout et tout le monde et ses choix sont par conséquent toujours déterminants. Comme celui de s'installer à New-York et de laisser derrière tous ceux qui ont un jour croisé sa vie. Elle est remplie d’un désir fou de tout savoir sur la vie. Elle peut passer des jours sans dormir, sans relâche, parce qu'elle ne peut abandonner ce qu'elle a entreprit. Elle n'a peur de rien, ni de la maladie, ni de la guerre, ni de l'amour - celui qu'on lui porte, ni de la mort, ni du soleil, du désert, des tempêtes, des abîmes, ou seulement de sa propre personne. Elle déteste souffrir ; elle déteste sa complicité avec cette souffrance qui nait de son sang. Et elle va jusqu’à détester le bruissement de son sang dans ses veines. Elle se réclame parfois de Lucifer. D’où l’aura de ténèbres qui la suit où qu’elle aille, quoi qu’elle fasse. Elle lui manifeste sa loyauté par de spectaculaires inconduites. Cet oeil encore, ce regard étrange, à la fois si intense et si lointain, si précis et si froid, l'engeance de ceux qui happent, ne lâchent jamais, connaissent dans le détail la face de l'autre.

Le club est transfiguré. Il règne là un chaos sans nom. Cette cohue fantastique semble être de loin un seul être, difforme et ondoyant. Sa couleur est celle de la fange, sa voix le concerto inaudible de centaines de cris. “Shea, c’est l’égoïsme à l’état pur”, “Shea, c’est la limite du fréquentable”. La personnification même de ce qu’il y a de plus mauvais pour le développement des relations humaines, lui a-t-on dit. Pourtant, c'est avec une joie et une satisfaction presque cruelle qu’elle s’en retourne vers ses amantes, et qu'elle examine de plus en plus l’étendue de la monstruosité de sa propre personnalité. La simple cadence des clients produit dans l’esprit de la jeune fille une forme de songerie maladive qui la rend inconsciente des présences autour d’elle. Elle se sent hostile, défie quiconque de l’approcher. Elle se sent libérée de ces années sous l’influence de ses parents. Jamais avant New York, elle ne s’était rendue compte qu’elle cherchait à s’en débarrasser. Les clients au comptoir du bar qui bavardent grossièrement se taisent quand elle les toise enfin. Ils ne savent pas que c’est l’odeur acide des corps qui la force à lever le visage pour prendre une respiration, flegmatique. Il y a quelque chose dans le regard qu’elle leur jette qui leur en impose, parce qu’elle a toujours cette beauté insolente et juvénile, presque trop fragile, mais la fatigue dans ses yeux laisse comprendre qu’elle se laisse souiller par le monde et par le temps qui lui échappe. Elle a tendance à juger les gens aux premiers abords. Par exemple, elle méprise les gens qu'elle estime fades et fuit ceux qui n'ont aucun but ni passion dans leur vie. Parfois, elle s’immobilise en retrait derrière le bar, pour que de l’endroit d'où elle se tient, elle ait sur les proies une vue parfaite.

Sa soirée est en partie apaisée par une missive qu’on lui porte au comptoir quelques heures avant la fin de son service. Une jeune femme lui tend une serviette pliée en quatre. Shea l’ouvre avec une impatience rageuse. Ca tient en une phrase, parcourue d’une écriture décidée : elle lui demande de la rejoindre dans une auberge où elle loge à Manhattan. Shea hésite un quart d’heure, puis s’empresse de se débarbouiller, choisit ses vêtements avec soin, se rince rapidement, se jauge dans le miroir une fois apprêtée. Elle se trouve jolie et élégante, mais tout autour les ténèbres. Même son reflet semble se rire d’elle-même, et elle voit alors, non pas une jeune indo-britannique, mais le visage de sa mère. Tu aurais pu te contenter d'un beau et grand catholique… se répète-t-elle. Mais l’idée de rejoindre sa nouvelle conquête la gonfle d’enthousiasme, chasse l’apathie par laquelle elle s’est laissée envahir durant la journée. Elle a toujours, dès lors qu’elle a rendez-vous, la sensation d’être intimement guidée par une force occulte. A moins que ce mystère, pesant telle une menace, ne soit pas hors d’elle mais en elle : que les femmes ne la poussent en rien mais qu’elle est engloutie par ses propres ténèbres. Elle frissonne encore, la perspective d’un nouveau corps à fatiguer, d’un nouveau coeur à détruire prend un double sens, car elle chasse aussi ses sombres pensées.

Elle a choisi de rarement convier ses conquêtes chez elle, car la dernière fois le visage de son colocataire s’était transformé radicalement. Soudain il avait réalisé qu’il avait imaginé son idylle avec Shea, qu'il l'avait imaginée immunisée contre les tentations extérieures, contre des amantes qui, vraisemblablement étaient des femmes. Et X était de ces personnes qui ne croient pas en l’amour entre deux femmes. Il assimile leurs ébats à une manière de divertir les hommes, et c’est là toute son erreur. C’est là leur principal sujet de discussion propice à la dispute. X, secoué par le deuil de son amour, avait basculé sa chaise, déversé le contenu de son verre dans son gosier avant de violemment le reposer sur la table. “T’es le genre de personne à ne pas voir ce qu’il y a juste devant tes yeux !” Assène-t-il à celle qui a partagé ses doutes et ses peines depuis toujours, avant de disparaître. Shea s’en détourne avec mépris, lorsqu’elle le revoit, elle évoque sa mère, et leur désarroi à tous les deux devant son mode de vie, et que c'est invraisemblable qu'ils estiment qu'elle incarne à elle seule le vice et décharge le monde de sa conscience.


this session is gonna be different
lara ꕥ 29 ans
fréquence de rp : hebdomadaire, peut-être plus fréquemment en ce moment. ϟ fréquence de connexion : quasi quotidienne. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? en général je tourne autour de 1000 mots. ϟ avatar à réserver : naomi scott. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : transparent. ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? j'ai tellement hâte de commencer.
tumblr (gif) bigbadwolf (avatar)

let's hurt tonight (bambi)

Invité
18 r ; 1355 v.
Dim 12 Avr - 17:05
bambi matthews
29 ans - barmaid à The Overkill
FEAT : zazie beetz
Bambi est née à New-York, dans une famille dysfonctionnelle, avec un père abusif qui a brisé son enfance. Alors qu'elle n'a que cinq ans, elle perd sa mère et finit en foyer avant d'être adoptée par la famille Matthews. La tradition est d'avoir un surnom commençant par un B et le sien, c'est Bear pour la simple et bonne raison qu'elle grogne tout le temps. Une vraie maman ours bien que le mot maman l'exaspère au plus haut point. En effet, elle déteste les enfants. Malheureusement pour elle, sa demi-soeur biologique a refait surface dans sa vie et Bambi a à présent la garde de ses deux enfants pour une durée indéterminée. Mis-à-part sa vie familiale et sentimentale totalement chaotique, Bambi tient un blog où elle écrit des articles incendiaires. Militante et activiste pour les droits des femmes, elle se revendique féministe et fière de l'être. Dés son plus jeune, elle s'est réfugiée dans les livres de Stephen King qui sont devenues pour elle un véritable échappatoire. Depuis, elle écrit des histoires d'horreur dans son coin en rêvant un jour d'être publiée.
who am I
ꕥ âge : vingt-neuf ans.
ꕥ orientation sexuelle : bisexuelle.
ꕥ situation : seule. tu n'as clairement pas le temps pour une relation, surtout depuis que tu t'es retrouvée avec la garde de deux sales gosses.
ꕥ occupation : barmaid au bar The Overkill. pendant ton temps libre, tu écris des histoires d'horreur et tu tiens aussi un blog féministe où tu ne mâches pas tes mots.
ꕥ quartier : le bronx.
ꕥ qualités : imaginative, courageuse, dévouée, bienveillante, sincère.
ꕥ défauts : cynique, négative, têtue, blasée, bordélique, nerveuse.
ꕥ passions : {#}activisme{/#}, {#}écriture{/#}, {#}féminisme{/#}, {#}films-d-horreurs{/#}, {#}littérature{/#}/lecture
ꕥ communautés : {#}the{/#} overkill.
ꕥ scénario/pré-lien : famille matthews
ꕥ groupe : idk what you're talking about.
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? non.
all about my player
ꕥ petite présentation perso : Rien n'a changé mis-à-part que j'ai pris un an de plus depuis mon dernier compte et c'est très triste.  Arrow

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : Marche ou crève de SK.
ꕥ un film : Zootopie parce que c'est le dernier en date que je viens de voir.
ꕥ une série : Westworld, best serie ever.
ꕥ une chanson : Tout le dernier album de Dua Lipa.
ꕥ un animal : Un chaton.
ꕥ un plat/dessert : Des pâtes carbonara.
ꕥ une boisson : Jus de clémentine.
ꕥ une célébrité : Bill Skarsgard lol jtm
ꕥ un pouvoir magique : Remonter le temps.

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : ce n'est pas obligatoire, mais n'hésitez pas à préciser les sujets sur lesquels vous n'avez pas envie de lire, ou qui vous mettent mal à l'aise.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...


25 Février 2019

Tu rentres tard. Plus tard que prévu. Il est là, il t'attend et tu sais très bien que cela va pas mal se passer. Il va chercher le moindre détail pour enclencher une dispute, pour te hurler, te reprocher tout qu'il a sur le cœur. Tu n'as même pas envie de rentrer ce soir-là, de passer la porte de ce qui est pourtant ton appartement à toi. Ton chez toi, là où tu devrais être en sécurité et où tu rentres de plus en plus à reculons quand tu sais qu'il est là, à t'attendre. Tu sais pourtant que tu devrais être heureuse de le voir, ressentir ces foutus papillons dans le bas ventre comme à vos débuts. Ce n'est plus pareil. Le conte de fée s'est transformé doucement mais sûrement en cauchemar comme dans l'un de tes romans. Un soupir et voilà que ta main se pose sur la poignée, ouvrant la porte d'entrée. Il est là, assis sur le canapé, à regarder un documentaire à la télévision. Dégage de là, c'est terminé. Voilà ce que tu crèves d'envie de lui dire, depuis des mois maintenant. Mais tu n'y arrives pas. Parce que tu as peur, peur de la réaction qu'il peut avoir. Il se lève et tu ne flanches pas. Pas cette fois-ci. Tu ne le lâches pas des yeux tandis qu'il s'approche de toi certainement pas pour t'embrasser. Tu peux le voir dans son regard. « Est-ce qu'on peut juste s'installer dans le canapé et regarder un film niais à la télé s'il te plaît ? » que tu lui lances, la fatigue se faisant ressentir dans ta voix. Tu ne veux pas t'excuser, pas ce soir. T'excuser de quoi au juste ? D'avoir dû rester au boulot plus longtemps pour aider à tout ranger ? Il ne comprend pas. Il ne veut jamais comprendre. Bien sûr, ta requête passe à la trappe. Les mots montent, plus haut les uns que les autres. Tes voisins se sont déjà plains de nombreuses fois de vos disputes, certains sont même allés jusqu'à appeler les flics. Mais il paraît si charmant. Tu ne sais pas comment tu en viens à être plaquée contre le mur, ses mains sur ton cou mais c'est à ce moment-là que tu as compris. Tous tes souvenirs sont remontés, tous ceux que tu t'es forcée d'oublier. Ceux de ton enfance, de ta famille biologique. Les hurlements, les objets qui volent à travers la pièce, les coups... Ta mère n'a pas su se défendre, ta mère n'a tout simplement pas eu d'aide. Et maintenant, elle n'est plus là pour en parler. C'est grâce à cette pensée que tu trouves la force de le repousser, de répondre, et surtout de t'enfuir avec seulement ton sac-à-main et rien de plus. Ce soir-là, tu fais exprès de prendre des rues bien fréquentées et éclairés, malgré les larmes qui coulent le long de tes joues. Parce que tu as peur. Peur qu'il soit là, quelque part, qu'il te suive. De tomber une nouvelle fois sur quelqu'un de mauvais. Il n'y a qu'un seul endroit où tu veux aller. C'est devant l'immeuble de ton petit frère d'adoption, Blaise, que tu finis. Et quand il ouvre la porte, tu ne peux que baisser le regard sur le sol. « Désolée. ». Désolée de ne pas l'avoir écouté, désolée d'avoir cru un seul instant que le bonheur pouvait être possible. Tu n'as jamais montré un signe de faiblesse, Bambi. Certainement pas devant tes frères et soeurs. Mais ce soir-là, tu craques. Parce que tu viens de vivre ce que ta mère a vécu durant les premières années de ta vie.


15 mars 2020

Tu espères que c'est une blague, lorsque tu lis la lettre que tu tiens entre les mains. Mais après plusieurs appels, toutes ces fois où tu t'es déplacée aux différents lieux que l'on t'a indiqué, tu as bien vite compris que non. Ton géniteur a fait des siennes avant de rencontrer ta mère et n'a rien trouvé de mieux que de pondre une gosse avant de s'évaporer dans la nature au bout de quelques mois ou années, tu n'en sais rien. Sauf que voilà, tu n'as jamais voulu te retrouver avec une grande demi-soeur biologique qui apparaît soudainement dans ta vie. C'est elle qui a fait le premier pas vers toi et tu as accepté après des mois d'hésitations. Tu pouvais sentir qu'il y avait quelque chose mais à aucun moment tu n'as pas te douter que reprendre contact avec elle, ce serait te retrouver avec la garde de ses enfants. Un adolescent de dix-huit et une gamine de dix ans. Tu aurais pu refuser, si seulement tu avais eu le courage de le faire. Et après les nombreuses visites et rendez-vous avec des professionnels, voilà que tu te retrouves avec ce que tu n'as jamais voulu dans ta vie : des enfants. Ce n'est que provisoire, qu'elle t'a dit. Le temps de sa cure de désintoxication, de prouver qu'elle est de nouveau capable de prendre soin de ses enfants toute seule. Parce que le père s'est barré, bien évidemment. C'est toi la plus normale dans cette famille. Voilà ce qu'elle a osé te sortir. Mais toi, tu estimes n'avoir plus rien à faire dans cette famille. Que ta vraie famille, ce sont les Matthews, ceux qui t'ont donné la chance de vivre dans un environnement sain. Et tu es censée faire quoi, maintenant ? Faire la même chose avec ses gosses ? « Quoi ? On va devoir vivre dans ce trou à rats ? J'aurais préféré aller dans un foyer. ». C'est la première phrase que l'aîné te sort lorsqu'il passe la porte de ton appartement. C'est aussi à ce moment-là que tu as compris que tu allais certainement devoir apprendre la patience et surtout dire adieu à ta tranquillité.
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deborah ꕥ 25 ans
fréquence de rp : une fois tous les dix jours. ϟ fréquence de connexion : trop souvent. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 400/900. ϟ avatar à réserver : zazie beetz. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : turquoise. ϟ comment avez-vous connu 99 ? j'y suis déjà. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ?  doog
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