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/!\ It wasn't for you. (Arya)

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Sam 9 Nov - 14:04
Sa présence dans un tribunal n'a rien d'inhabituel, mais dans une cour, c'est déjà plus exceptionnel. Depuis sa graduation, Maître Harriet Mayfair n'a été vue qu'en de rares occasions, lors d'un procès sur-médiatisé au côté de son père ; et lors de petites comparutions anodines, pour des affaires pro bono trop ordinaires pour qu'on y consacre un seul encart de journal. Elle préfère, de toute façon, que ça soit ainsi, car la charité sied mal à son profil de fille bien née, et qu'on aurait vite fait de croire qu'elle a un bon fond. Or il s'agit moins de son âme que de sa conscience : on se sent sans doute un peu moins coupable à dépenser cinq cent euros de champagne en une soirée quand on a aidé une personne défavorisée dans la journée... Encore que. Faut-il déjà réussir à aider. Le plus souvent, ces affaires sont classées à la hâte, et les cas juridiquement désespérés. Autrement dit, le système n'est pas construit pour les faire gagner. Et vous savez ce qu'on dit, il n'y a aucun moyen de défaire le système. Pas quand on s'appelle Harriet Mayfair et qu'on est le système, en tous les cas.

Aujourd'hui, c'est une de celles-là qu'il s'agit : une de ces causes perdues d'avance. Un informaticien ruiné et spolié par une start-up prometteuse qui s'est, selon ses dires, approprié son travail pour construire une nouvelle application révolutionnaire. Un informaticien qui donc, par vengeance, aurait saboté tous les réseaux de ladite start-up de manière tout à fait illégale. Malheureusement pour lui, le parti adverse est représenté par Arya Cohen qui, contrairement à Harry, a une idée de ce qu'elle raconte en termes de droits relatifs à la propriété intellectuelle. Maître Mayfair aura beau avoir été particulièrement incisive et éloquente, le fond aura rapidement battu la forme. Tout de même. On ne pourra pas lui reprocher d'avoir démérité... En fait, on devrait même l'applaudir de ne pas avoir complètement craqué devant Arya Cohen.

Cette meuf était beaucoup trop intense.

Et pour être tout à fait honnête, Harry voulait sans doute davantage gagner pour la faire redescendre de trois étages, que pour les intérêts de son client. Peut-être un peu pour l'impressionner, aussi. L'assurance a quelque chose de captivant. Et Arya Cohen... Eh bien, Arya Cohen est captivante, que dire de plus ? 


LE SOIR-MÊME, 20H, INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX
AU CABINET D'AVOCATS MAYFAIR, PRINCE, KINCAID, RUTHERFORD & ASSOCIATES

C'est un amas de personnalités hétéroclites, d'avocats associés et collaborateurs, de clients, d'autres confrères de cabinets aussi prestigieux que celui-ci... Bref. Une fête de bourges dont la moyenne d'âge avoisine facilement cinquante ans, et dont la plupart sont probablement républicains. Comme son nom est sur la plaque dorée du hall, il paraît que Harry doit au moins faire une brève apparition. N'est-ce que pour assurer au reste des sociétaires qu'elle travaille bel et bien là, car après presque trois ans d'embauche, on l'aura moins vue au cabinet que certains des clients les plus fidèles...

Tout ça pour dire que :
-1/ Elle se fait royalement chier.
-2/ Elle a pris la liberté d'inviter Arya Cohen. (Et si ça peut faire jaser Meghan, c'est un bonus.)
-3/ Elle n'a eu aucune confirmation.
-4/ Elle attend dans le hall, à une table avec une coupe de champagne, pas très loin des ascenseurs, soit pour se barrer, soit pour accueillir son plus un (bien qu'elle ne l'ait pas exactement présenté comme ça, ni à ses parents, ni à la concernée).

Tink. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Et la silhouette blonde se dessine dans la lumière crue de la cage. Un sourire mi-narquois mi-satisfait soulève les commissures. Harry s'extirpe du recoin de hall, et laisse flotter sa robe rouge jusqu'à la nouvelle arrivante.

« Félicitations pour votre victoire, Maître Cohen. Énonce-t-elle excessivement solennelle. » Elle lui présente une main chaleureuse. Ouais, faut croire que des fois, elle sait se tenir. Même si, honnêtement, ce n'était que la moitié d'une victoire, compte tenu des circonstances... Quoi ? Mauvaise foi ? « Je suis contente que vous ayez pu vous libérer. » Et maintenant que ses yeux s'attardent mieux sur la figure, sans doute avec trop d'insistance d'ailleurs, Harry lui trouve un vrai éclat. Arya Cohen est belle, c'est certain. Mais Arya Cohen pue l'hétérosexualité et la bien-pensance. Si elle l'a invitée ce soir, c'est un peu pour se prouver le contraire. Ou pour se donner un défi. Elle réfléchit toujours à laquelle des deux options. Peut-être aussi un peu pour la débaucher. Un jeune talent n'est-il pas mieux chez soi que chez l'adversaire ? Et, encore une fois, si ça peut faire jaser Meghan dans le processus...  

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Dim 10 Nov - 18:39
Arya avait planché toute la nuit sur ce dossier et elle était certaine d’avoir une défense en béton concernant cette affaire. Et quand elle s’était levée le matin, elle savait pertinemment qu’elle allait gagné. Et c’est ce qu’elle a fait, elle a clairement montré qu’elle maîtrisait le dossier de A à Z, sur le bout des doigts et elle avait gagné, son client l’avalt remercié et voilà qu’elle est en train de savourer une bouteille de vin dans son appartement. Ou du moins, un verre. Elle a prit l’habitude de se boire un verre de vin tranquille chez elle en rentrant d’un procès et ce soir n’était pas différent des autres soirs de procès. Sauf que ce soir un message était dans son téléphone, un message auquel elle ne s’attendait pas. La partie adverse qui l’invite à une inauguration, ou plutôt l’avocate de la partie adverse. Elle n’avait pas répondu Arya, parce qu’au fond, elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire, voulait-elle y aller ? Ou voulait-elle passer une soirée tranquille dans son appartement, devant Netflix avec du pop corn ? Elle réfléchissait mais le chemin se dessinait lentement vers le je dois y aller plutôt que l’inverse. Alors elle se détache de son plaid, troque sa tenue de yoga contre une robe fourreau noire et des talons hauts avant de commander un Uber pour se rendre à la soirée, un seul clic et la voilà qui attend en se remaquillant légèrement, pas question d’apparaître comme une voiture volée à cette inauguration. Puis de toutes façons, elle y va seulement pour y faire bonne figure, et pour boire une coupe, elle sait qu’elle ne s’éternisera pas, elle déteste ce genre de soirée-là.

Quand le Uber la dépose, elle regarde la hauteur du bâtiment et se déteste de ne pas avoir prit ses cachets qui calme un peu ses angoisses, elle réussit désormais à ne plus les prendre avant d’aller au bureau, mais ce soir c’est différent, ce soir, elle ne connaît pas. Tant pis, elle mettra ses phobies stupides de côté et voilà. Elle entre dans le bâtiment, appuie sur le bouton pour se rendre à l’étage indiqué et elle compte mentalement dans sa tête. Quand enfin les portes s’ouvrent, elle souffle et s’autorise un sourire quand elle voit la personne qui l’a invité. Arya saisit la main tendue avant de répondre « Je vous remercie Maître Mayfair, vous ne vous êtes pas mal débrouillés. » répond t-elle, un fin sourire dessiné sur ses lèvres alors qu’elle passe une main dans ses cheveux, regardant autour d’elle qui est présent à cette soirée, que des têtes inconnues quoique, quelques têtes qui lui disent simplement quelque chose. « Je n’avais pas grand chose de prévu à vrai dire, alors c’est avec plaisir. » prononce t-elle en haussant les épaules, occupant ses mains avec une coupe de champagne alors qu’elle se sent observer, elle croise finalement le regard d’Harriet avant de lui offrir un sourire poli tout en avançant un peu plus dans la soirée « Si vous souhaitez me réquisitionner, je suis désolée mais je suis très bien dans le cabinet ou je suis. » peut-être qu’elle met la charrue avant les boeufs aussi et Arya secoue la tête négativement avant de prendre une gorgée de champagne « Et je suis peut-être prétentieuse, si tu… si vous aviez juste l’intention de passer une soirée en ma compagnie, oubliez ce que je viens de dire. » Arya passion, mettre les pieds dans le plat.

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Lun 11 Nov - 14:05
Harry la laisse observer, occuper l'espace et avancer plus loin dans les dédales de bureaux verrés. Un peu en arrière, elle profite de la vue et s'imprègne du caractère. Elle n'imaginait pas Arya Cohen comme ça. Elle a l'air... Presque timide ? Malgré l'assurance que projette le timbre. On n'est peut-être simplement pas à l'aise dans de tels regroupements. Harry ne serait pas à l'aise non plus, si on ne l'y avait pas baigné (noyé) petite.

« Tu peux me tutoyer. » Elle a quoi ? Trois ? Quatre ans de plus ? « Et tu as raison, peut-être que j'avais bel et bien l'intention de te faire rencontrer mes parents. Lui adresse-t-elle avec un clin d’œil audacieux. » On dirait qu'elle compte présenter son nouveau petit copain... Un éclat de rire soulève les commissures. C'est aussi un peu pour concéder qu'elle s'est fourvoyée, et Harriet Mayfair n'a aucun mal à admettre qu'elle a tort : beaucoup trop de gens associent les erreurs à l'échec, mais n'est-ce pas en faisant des erreurs qu'on arrive à avancer ? Et puis, l'honnêteté (même fabriquée) a ça de bon qu'elle rapproche les gens. Car c'est de l'honnêteté que naît la confiance, la complicité. C'est la spécialité de Harry, mettre les gens en confiance, susciter la sympathie et la familiarité.

« De toute façon, je n'ai pas de poids décisionnel ici. » Son nom a beau être sur la plaque du cabinet, il représente surtout ses parents. Elle, n'est que la fille de. Elle n'a jamais été que ça dans sa vie, d'ailleurs. « En fait je ne travaille même pas vraiment ici. » Travailler gratuitement pour des personnes défavorisées ne ressemble effectivement pas trop à la ligne de conduite de ce cabinet. Mais n'était-elle justement pas seule, là-bas, au tribunal ? Il ne manquerait plus que ses parents apprennent qu'elle fait de la charité. « Ça sera notre petit secret à toutes les deux. » Nouveau clin d’œil. Arya Cohen pourrait presque croire que Harry la drague. C'est totalement le cas. Enfin, on dira plutôt que Harriet Mayfair, sans parler de drague, lance souvent des signaux alentours, pour s'assurer de la réceptivité d'une potentielle drague. Ok, ces signaux sont plutôt équivoques, mais, eh. On n'obtient rien sans rien. Et le regard qui coule allègrement contre la nuque... « Et puis, entre nous, Maître Taylor est sans doute plus sympathique qu'eux. Concède-t-elle en désignant les autres invités du menton. » Oh, elle n'apprécie pas spécialement Meghan, non. Elle sait néanmoins lui reconnaître des qualités.

« Ceci dit, j'avais totalement l'intention de passer une soirée en ta compagnie. » Parce que ballek de Meghan ou de ses parents, au final. Ce qui l'intéresse, c'est Arya Cohen. « Je suis désolée de t'imposer un événement aussi informel. Mais j'avais la sensation que si je t'avais invitée à boire un verre, tu aurais dit non. » Un sourire mi-lascif mi-amusé fleurit aux lèvres. Tout le monde sait ce que boire un verre veut dire, et surtout sur le ton que Harry vient d'employer. « Au moins, on mange et on boit gratuitement. Termine-t-elle en haussant les épaules, comme pour détendre l'atmosphère. » 

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Ven 15 Nov - 21:41
« On va vite dis donc. » ironise Arya avant de se mettre à rire pour détendre l’atmosphère, elle se sent bien la blonde, dans cette soirée qui n’était absolument pas prévu. Mais elle est bien, elle a bien fait de troquer sa tenue chic de soirée pour une robe et des talons. La blonde arbore une tête un peu étonnée quand Harry lui explique qu’elle n’a aucun pouvoir décisionnel, elle ne s’attendait pas à ça « Vraiment ? » S’enquit-elle en haussant un sourcil, pourtant elle est persuadée d’avoir vu le nom Mayfair sur la plaque et de l’avoir entendu ce matin lors du procès, alors elle est peut-être blonde, mais elle a rapidement fait le rapprochement. La connexion ne sait toujours pas quand Harry lui explique qu’elle ne travaille pas vraiment ici, elle a tant de choses à apprendre Arya et pourtant, elle a mille et une questions à lui poser. Mais là n’est pas le temps des questions, elle le sait la blonde, elle sait qu’elle n’aura sûrement pas de réponses à ses questions de toutes façons. « Et un secret en plus, il va falloir apprendre à me faire taire, je suis nulle pour garder les secrets. » Et tout ça ne date pas d’hier, Arya n’aime pas garder les surprises, Arya n’aime pas cacher quelque chose à quelqu’un, alors garder des secrets, très peu pour l’avocate. Le seul secret qu’elle sait potentiellement garder c’est le secret professionnel. Et encore, c’est parce que personne ne veut réellement savoir ce sur quoi elle travaille en dehors de ses collègues, sinon, elle est persuadée qu’elle aurait dû mal à ne rien dire. Arya passe une main gênée sur sa nuque quand elle sent le regard d’Harry sur cette dernière. Elle la fait même craquer avant de lui offrir un sourire en coin « Oui, sûrement, ils ont l’air d’être… carnassiers et très peu sympa. » Un sourire poli et un léger hochement de tête plus tard, elle reporte son attention sur Harry après avoir salué un collègue qu’elle pense avoir déjà croisé au palais de justice. Sa mémoire photographique lui jouant probablement des tours.

« Ah oui? » La curiosité d’Arya piquée au vif, elle ne se doutait pas qu’Harriet la trouvait intéressante. Bien qu’elle pensait avoir vu des signes, elle ne s’en doutait pas. Elle est complètement aveugle Arya et une nouvelle fois, sa cécité concernant la drague et autres joyeusetés qui pointent subtilement -ou pas- le bout de leur nez. « Peut-être pas ce soir effectivement. Mais un autre jour ça aurait été avec plaisir. On peut toujours se voir autour d’un verre un autre soir. » Ou pas, peut-être qu’elle ne voudrait plus la voir après cette soirée. on boit gratuitement, Arya n’est pas réellement fan du champagne qui est servi, après tout, elle n'est pas vraiment fan du champagne, elle préfère un bon verre de whisky, ou un bon verre de vodka. Il lui faut toujours un truc fort pour supporter les brunchs du dimanche quand elle a passé une semaine assez compliquée. « Tu n’as pas un bureau ? Ou tu pourrais me montrer peut-être s’il n’y pas de cachettes secrètes pour autre chose que du champagne ? » Demande t-elle, en levant sa coupe, avec un sourire en coin qui creusait la fossette. Après c’était une idée comme une autre. « Ou on peut toujours aller boire un verre… ailleurs. Ce n’est pas ça qui me dérangerait. » conclut Arya, son regard plongé dans celui d’Harriet avant qu’elle ne détache son regard en buvant une gorgée de champagne, consciente qu’elle n’a jamais réellement fait ça. Mais pourtant, ce soir, elle a envie. Et surtout, elle a confiance. Pour combien de temps ? Là est la question.

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Lun 18 Nov - 16:00
Oh, faire taire les jolies filles, ça n'a jamais été un problème. Pas pour la grande Harriet Mayfair. Elle rit intérieurement à la mention, mais ne casse en rien la conversation ou l'ingénuité bizarre de Arya Cohen.

[...]

C'est la première vraie bonne surprise concernant son interlocutrice : on accepte de boire un verre avec elle. Bien. De l'autre versant, ça n'a sûrement aucune connotation, et aucune arrière-pensée... Mais c'est quelque chose dont Harry se souviendra. Ce sont les seules choses qu'elle retient vraiment, car ce sont aussi les seules choses qui, au demeurant, l'intéressent. Le reste est superflu, et la vie est trop courte pour ne pas en profiter. Surtout quand on est riche, et qu'on a un cul et une confiance en soi comme Harriet Mayfair. Alors quand l'occasion, concrète et alléchante, se présente enfin, elle s'empresse de se jeter dessus.

« Eh bien, vous êtes moins sage que vous ne le laissez paraître, Maître Cohen. Taquine-t-elle d'un ton beaucoup trop solennel. Suis-moi, j'ai juste ce qu'il te faut. » Elle lui adresse un clin d’œil et lui prend la main (de façon totalement naturelle, sans prendre la peine de s'enquiert d'une quelconque bien-pensance) pour l'entraîner dans le dédale de couloirs. 

Peu à peu, il y a moins de gens, puis plus du tout.

Au bout d'une minute ou deux, elles finissent par déboucher dans un bureau magnifique, niché dans une impasse loin, très loin des salles de réunions et autres formalités administratives. L'endroit est immense, le sol en parquet massif et les murs marbrés. Il y a un petit salon (un canapé assez grand pour y dormir, même), et un bureau en bois foncé. Du reste, la pièce reste assez impersonnelle, pas de photos, pas de noms, pas trop de dossiers... On dirait qu'il est inhabité, et que ce n'est même pas le sien. « Faut croire qu'il y a des avantages à être la fille des patrons. De toute façon, personne ne voulait être ici, c'est trop loin du corps du cabinet. » Elle hausse les épaules en laissant la blonde prendre ses marques, puis se dirige vers son bureau pour bidouiller à l'intérieur d'un placard. Elle sort une bouteille de whisky du double-fond.

« Tadam ! Présente-t-elle d'un geste théâtral. » Son fiancé est à la tête d'un empire du whisky, alors... Evidemment. Elle se garde toutefois d'en faire mention. De son fiancé. Ça a tendance à rebuter les gens, à retenir leurs ardeurs ou leur capacité à se laisser aller. A tout le moins, lorsqu'il s'agit de drague. « Et si on pimentait ça ? Tu as déjà joué à je n'ai jamais, je suppose ? » Elle s'assoit sur son bureau et fixe la blonde d'un regard beaucoup trop intense pour qu'il soit juste amical. « C'est ce jeu où, chacune notre tour, on dit je n'ai jamais fait ceci, ou cela. Toutes les personnes qui l'ont déjà fait ont droit à une gorgée de whisky. » Harry adore les jeux à boire. Et puis, c'est plus facile pour briser la glace, parce que c'est sous couvert d'un jeu, et que l'alcool tend à faciliter les interactions. Tout le monde ne se livre pas comme ça. « Exemple : je n'ai jamais embrassé qui que ce soit. Puisque je l'ai déjà fait, je bois une gorgée de whisky. Si tu l'as déjà fait, tu bois aussi. » Elle ouvre la bouteille et boit effectivement une gorgée, avant de tendre la bouteille à Arya, le sourire ravageur jusqu'aux oreilles.

« Et avant que tu demandes, oui, j'ai d'autres bouteilles. »

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Dim 24 Nov - 16:27
« Parfait. » Arya saisit la main que sa concurrente de la journée lui tend et la suit dans les dédales des bureaux, non sans qu’un sourire idiot ne soit dressé sur ses lèvres maquillées. Son regard se pose un peu partout, sur les gens qu’elles croisent et qui les regardent comme si elles avaient chacune une pustule au milieu du front, mais quand elles ne croisent plus personne, Arya sent son coeur qui bat trop rapidement dans ses tempes avant d’entrer dans le bureau un peu reculé. Quand la brune lui lâche la main, Arya croise ses bras le long de sa poitrine, le nez en l’air et elle regarde, elle détaille l’endroit, le plafond, le fait que tout cela est bien trop beau et qu’elle n’a jamais eu l’occasion de travailler dans un bureau pareil. Même si le manque de décoration est ce qui saute aux yeux de la blonde, elle trouve que c’est beaucoup trop raffiné et elle apprécie réellement l’endroit. La blonde continue de marcher  en regardant un peu partout avant de répondre à Harry « Ça m’aurait plu de bosser ici, au moins on est sûres de ne pas avoir quelqu’un qui vient toquer à la porte toutes les deux secondes et demie » prononce t-elle sans regarder Harry avant de finalement déposer son regard sur la brune qui vient de sortir une bouteille de whisky du bureau. « Génial ! » Prononce l’avocate en tapant dans ses mains, un grand sourire sur les lèvres. Elle ne doutait pas de la personne qui l’a invité, mais elle avait peur qu’elle ne trouve finalement plus de whisky, non pas qu’elle la prenne pour une alcoolique notoire, mais parfois on pense avoir dans les tiroirs et finalement non. Elle la regarde s’assoir sur le bureau et l’écoute attentivement « Bien évidemment, tu me prends pour qui ? » Rit-elle en répondant. « Mais je suis une habile menteuse aussi. » annonce t-elle, il n’était pas rare qu’elle soit si convaincante que les gens la croient quand elle racontait ne pas avoir fait quelque chose, juste pour ne pas boire. Puis elle écoute le premier je n’ai jamais et elle lève les yeux au ciel que de facilité dans cette affirmation. A moins d’avoir vécu dans un couvent depuis sa naissance, chaque personne a déjà embrassé quelqu’un. Qu’on lui jette la pierre si ce n’est pas le cas. Elle aimerait lui faire ravaler son sourire mais elle se contente d’attraper la bouteille pour prendre une gorgée, réprimant une toux après que l’alcool ait prit le chemin de sa trachée. « Je pense que tu vas boire beaucoup plus que moi. » annonce t-elle, sûre d’elle. Arya se rapproche alors de la brune pour déposer la bouteille à côté d’Harry avant de s’installer à côté d’elle, laissant ses jambes se balancer dans le vide, elle se pince la lèvre avant de sourire malicieusement « Je n’ai jamais trouvé quelqu’un du même sexe attrayant. » Puis elle se rend compte qu’elle si, alors elle prend une petite gorgée avant de fermer les yeux, s’essuyer le coin des lèvres avant de tendre la bouteille à Harry « Ne cherche pas à me mentir, je sais décrypter qui me ment, ou ne me ment pas. » Elle garde la bouteille en main en plongeant son regard dans celui d’Harry, la tête qui commence déjà à tourner. Elle aurait dû manger, mais elle est certaine qu’elle risque de gagner à ce jeu, à moins qu’Harry soit comme elle, et arrive à décrypter les gens, arrive à deviner les choses rien qu’avec un regard. Un simple regard.

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Mar 26 Nov - 20:34
« Je suis blessée par l'image que tu as de moi... Fait-elle semblant d'être outrée. »

Oh, ce n'est pas la question. Harriet Mayfair boit toujours plus que tout le monde, à ce jeu. Il y a quelques rares exceptions dont elle se fait des amis, car ils sont aussi voire plus instables qu'elle encore ; et qu'ils font, en sus, de bons compagnons de jeu. Au-delà, oui, la concurrence est assez ténue, surtout dans le milieu juridique... Tout le monde travaille si dur, si fort, c'est d'un ennui. Il n'y a qu'à voir la fête de dehors pour le constater.

Sourire aux lèvres, Harry profite néanmoins qu'Arya Cohen se prête au jeu... Qu'Arya se rapproche, et gravite dans son espace personnel. Ses yeux suivent la silhouette, remontent la cuisse, le flanc, et le visage avec une insistance... Épicée. Et un poil obscène, d'accord.

« Je ne comptais pas mentir, madame. Fait-elle d'une voix excessivement innocente. Je suis très à l'aise avec ma sexualité. Ce qui n'a clairement pas l'air d'être ton cas. » Elle se moque gentiment, a un rire qui chatouille les lèvres. Quand la brève raillerie retombe, elle attrape la bouteille, prend bien soin de frôler les doigts, avant d'arracher le contenant pour en tirer une gorgée. Les filles comme Arya Cohen sont toutes les mêmes, il suffit de pousser les boutons pour provoquer des réactions. Ensuite, il n'y a qu'à s'engouffrer dans la brèche. « Laisse-moi deviner... Tu es hétéro, mariée ou fiancée, un petit ami qui fait du droit, qui est comptable ou qui est médecin peut-être... Vous prévoyez d'acheter une maison pavillonnaire bientôt, vous voulez adopter un animal de compagnie, le classique mais indémodable labrador, et dans les prochaines années, vous aimeriez avoir deux ou trois beaux enfants parfaits, que vous pourrez emmener à la gym ou au football dans votre magnifique 4x4 bleu marine... » Mais Arya Cohen a déjà été attirée par les filles, d'après le jeu. Par une fille, au moins. Le coup de l'expérience lesbienne pré-mariage, un grand classique aussi. « Et là, tu te dis que c'est une de tes dernières chances d'expérimenter, de t'amuser peut-être même, parce qu'après tu seras la bague au doigt, dans ta vie chiante mais tellement gratifiante de mère... Blah blah. » Arya n'a pas de bague, pourtant. Mais elle n'invalide pas sa théorie, c'est ce qui arrivera, peut-être pas maintenant, peut-être dans quelques années. Mais c'est ce qui arrive toujours, avec les avocates hétéros et propres sur elles. « Cela dit, je ne suis pas contre servir d'expérience, hein, loin de là. » Bah ouais, on va pas cracher dans la soupe, non plus... Arya est bonne. Et Harry la baiserait bien, c'est clair. Probablement qu'il y a une part d'elle qui rêve juste de la faire rougir devant un jury en faisant des allusions à ladite baise, d'ailleurs.

« Bref. Je n'ai jamais été attirée par moi. » Elle boit une gorgée et repose la bouteille entre elles. Quoi ? Il faut être un peu narcissique, dans la vie. Qui l'aimera si elle ne s'aime pas elle-même ? Un sourire plus sulfureux fend la lèvre. Sa main ne quitte pas complètement le goulot. Son regard, lui, lorgne après les yeux de la blonde, comme pour sonder l'âme et déceler l'étincelle.

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Jeu 12 Déc - 19:10
Arya ne refuse jamais un jeu à boire, même si elle sait que la plupart du temps, elle finit complètement ivre, puisqu'elle ne tient pas l'alcool la blonde. Alors pourquoi est-ce qu'elle se lance dans ce jeu, elle qui sait pertinemment que ça va partir en cacahuètes ? Pour une fois, elle veut perdre le contrôle. Pour une fois, elle veut s'abandonner et elle sait, se doute plutôt qu'elle pourrait le faire avec la Mayfair. La blonde la prévient de ne pas mentir et la réponse de son ancien adversaire lui fait lever les commissures en un sourire franc, avant de plonger son regard dans celui d'Harry. Il est vrai qu'elle s'est toujours dit hétérosexuelle, mais elle se rend bien compte qu'elle est plus curieuse qu'autre chose. « Et peut-être que t'arriveras à donner des réponses à mes questions. » riposte t-elle, avec ce sourire en coin qui ne la quitte pas d'une semelle. Toujours une des deux commissures élevée, juste pour la provoquer. Quand les doigts se frôlent, un frisson incontrôlée prend place le long de la peau et Arya se pince l'intérieur de la joue pour finir par écouter Harry encore une fois. Et elle fronce les sourcils. Elle se trompe, elle se trompe sur toute la ligne. Personne ne l'attend le soir, personne n'est là quand elle rentre du boulot, quand elle balance ses clés dans l'éternelle coupelle de l'entrée entre les clés et les vis restantes. Encore moins un enfant de prévu, ni de près, ni de loin. Arya est seule, et elle se demande si un jour elle arrêtera de l'être. La langue claque contre le palet et Arya détourne un instant la tête.Elle ne sait pas ce qu'elle ressent mais c'est étrange. Le coeur bat trop fort. Elle s'humidifie les lèvres quand elle voit Harry qui boit au goulot après avoir conclut et elle ne sait pas quoi dire, elle cligne des yeux pour se remettre les idées en place et elle se rapproche un peu plus d'Harry pour finir par prendre la bouteille, ses yeux plongés dans ceux de la brune et en boire une nouvelle gorgée. « Je suis seule. » prononce t-elle comme ça, les effluves de l'alcool qui commencent à faire briller ses yeux. « Alors tu ne seras pas une expérience d'avant mariage ou je ne sais quoi. » ajoute t-elle comme confirmation avant de marcher en s'éloignant un peu d'Harry « Tu veux continuer ? Je n'ai jamais fait l'amour dans un bureau. » Et Arya ne boit pas, elle n'a jamais fait l'amour dans un bureau, que ce soit son lieu de travail ou même un autre bureau. Elle reprend alors place sur le bureau, ses jambes continuant à balancer dans le vide, sa main s'approchant dangereusement de la cuisse de la Mayfair, et elle fixe un point invisible sur le mur avant de déposer sa main sur la cuisse, lentement, toujours sans regarder. Même si elle sait qu'elle s'engage sur une pente descendante, pour la première fois depuis longtemps, elle ne regrette rien.

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Jeu 12 Déc - 21:00
C'est dans sa tête, ou Arya Cohen lui envoie toute une flopée de signaux pour la faire craquer ? La main qui remonte sa cuisse n'est définitivement pas dans sa tête. Et ce n'est certainement pas l'alcool qui la fait halluciner non plus. D'habitude, Harry n'hésite pas tellement à faire le premier pas, mais dans le cas d'Arya, c'est un peu différent, car malgré la facilité avec laquelle elle a cédé, malgré tout ce qu'elle a affirmé, Mayfair reste persuadée que Cohen est plus hétéro que ses propres parents (ce qui fait beaucoup d'hétérosexualité). Son regard, pourtant, ne quitte plus la silhouette de la blonde. Elle veut définitivement cette meuf, et si on est prête à lui céder, elle ne risque pas de passer sur l'occasion.

Un rictus aguicheur fend mieux la bouche, alors qu'elle boit, très en retard sur la question, une nouvelle gorgée de whisky. Evidemment, qu'elle a déjà niqué dans un bureau... A quoi un bureau sert, sinon ? « Je ne vous imaginez pas comme ça, Maître Cohen. Fait-elle d'un air faussement outré. » Son visage penche dangereusement vers le visage, et avant que les lèvres aient pu atteindre les lèvres, elle effleure la mâchoire, le cou, puis s'attarde près du lobe. « Tu es sûre de ce que tu veux ? Susurre-t-elle à l'oreille. » Le consentement d'abord. Même s'il est probablement altéré par les quelques gorgées de whisky. Harry n'attend pas vraiment de réponse, la voila qui descend du bureau pour venir se caler devant Arya. Ses mains sont tombées sur les genoux pour les écarter. Or elle ne se rapproche pas plus que ça, ni n'initie aucun autre mouvement. Elle est curieuse. Et son regard tente de disséquer Arya en épousant toutes les courbes du corps. « Si tu comptes t'échapper, c'est maintenant ou jamais. » Cette fois, les pupilles retournent aux pupilles. Un sourire provocateur gravite sur le visage. Une part d'elle est persuadée qu'Arya Cohen se débinera avant qu'elles fassent quoi que ce soit. L'autre ne rêve que de la prendre sur ce bureau, là, tout de suite.

« Mais je préférerai que non. Expose-t-elle d'une innocence toute fabriquée, comme une petite fille demanderait son cadeau au père noël. »

Du bout des doigts, elle dessine des arabesques sur les genoux, et remontent doucement les cuisses. Harry dégage quelque chose de très posé, de très serein. Elle a cette attitude envoûtante et magnétique, pour qui des saints se damneraient. Elle a ce don, cette fibre qui sait mettre les gens à l'aise, et leur sous-entendre que tout ira bien, dans le meilleur des mondes. Elle a ces yeux de biche qui laissent imaginer tout ce qui pourrait se passer de bon et de merveilleux. « Je suis beaucoup plus douée qu'à la barre, je te rassure. » Comme elle estime qu'elle est plutôt douée à la barre (du moins, pour ce qu'elle y fournit en efforts), on peut volontiers en conclure qu'elle sait baiser. Ou qu'elle est très vantarde (l'un n'empêchant pas l'autre).  

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Lun 13 Jan - 20:37
Elle ne comprend pas Arya, ça s’active à l’intérieur et au plus profond d’elle-même, elle n’avait jamais ressenti ça, le corps qui se contracte, le bas-ventre qui réagit aux caresses, à la voix. Ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé, mais surtout, la dernière fois, c’était avec un homme. Ça a toujours été avec des hommes, quand elle y pense. Un rire filtre les lèvres quand elle dit qu’elle ne la pensait pas comme ça. Elle pince ses lèvres entre ses dents et la mord un peu quand elle sent le souffle contre la peau du cou, puis le murmure à l’oreille. Est-ce qu’elle est consentante ? Bien évidemment que oui. C’est même trop long à son goût, pas besoin de consentement, Arya a envie d’elle, maintenant, pas dans deux heures, dans vingt minutes, maintenant. Elle la suit du regard la blonde, et ses yeux azurs se perdent dans ceux de l’avocate qui lui fait face, un sourire en coin qui épouse les lèvres, malicieux. Elle sait ce qu’elle veut Arya, et elle sait qu’elle obtiendra ce qu’elle désire, ça sent l’envie à des kilomètres à la ronde et la tension qui rôde dans le bureau se fait ressentir jusque sous les veines. Elle se laisse faire, a froid quand les mains s’éloignent et elle reste silencieuse le temps de longues secondes avant de rétorquer « Quand je veux quelque chose, je l’obtiens généralement. » Gamine pourrie gâtée avec un excès d’assurance qui va sûrement se casser la gueule quand la porte du bureau claquera pour qu’elles retournent à la soirée. je préférai que non. Elle se mord violemment la joue alors que le désir prend beaucoup trop de place dans son corps, encore plus. Toujours plus. Arya ne fuira pas, elle n’a pas envie de fuir, et les frissons prennent place sur le corps alors que les doigts d’Harry flirtent, tentent. Elle ferme les yeux, se laisse tenter, se courbe un peu pour rapprocher le corps, pour briser la distance. « Je t’ai trouvé pas trop mal à la barre… » annonce t-elle avec une petite voix, un simple murmure. Et elle attrape le poignet d’Harry pour l’attirer entre ses jambes et les jambes se renferment autour de la taille tandis que les lèvres papillonnent contre le cou, la mâchoire et puis l’oreille, qu’elle mordille avant de prendre possession des lèvres, pour un baiser ardent, brûlant, tandis que les mains glissent sous le tee-shirt pour le lui retirer, alors que les mains viennent caresser la poitrine au dessus du tissu. Puis elle vient murmurer « J’ai envie que tu me baises. » qu’elle lui murmure en ne cessant pas les caresses, libérant Harry d’entre ses cuisses. « Sur ce bureau, précisément. » Et encore une fois, elle démontre qu’elle sait ce qu’elle veut Arya, et ça se dessine dans sa tête, elle a envie d’Harriet Mayfair, là maintenant, alors que le monde s’enivre à quelques mètres de là.

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Mar 14 Jan - 19:09
Toujours sourire au visage, Harry se laisse guider la main là où l'on attend d'elle qu'elle soit. Malgré l'inexpérience supposée, quelque chose d'autoritaire et de sûr exsude d'Arya. Cette audace (presque ce culot) l'attire comme un papillon à la flamme. Et Harriet Mayfair n'a jamais été connue pour résister à ses pulsions. Alors ses doigts glissent sous la robe sans se faire prier, et son corps se penche davantage contre celui de la blonde. « Finalement, tu me plais plus que je l'aurais imaginé. » Les derniers mots sont à moitié étouffés par ses lèvres qui s'entrouvrent aux propres introspections physiques de la blonde. Ses sens s'agitent, ses pupilles se dilatent et la chaleur s'agglutine entre ses reins. « Attention. Prévient-elle d'un air mutin. » Elle se dégage momentanément de l'étreinte pour faire basculer Arya dos contre le bois. Comme elle n'utilise jamais son bureau, il n'y a rien qui traîne, et rien qui gêne. Et ok, d'accord, la blonde n'est peut-être pas la première à être passée dessus. Mais c'est sans doute la plus intéressante. Ou, à tout le moins, Harry en est convaincue à l'instant T. Elle ne tergiverse pas, grimpe, s'installe à califourchon contre le bassin, et tout de suite, sa paume repart explorer l'intérieur des cuisses, court la peau jusqu'à s'immiscer dans la culotte, tandis que l'autre s'appuie contre le bois, près de la tête, pour retenir son poids. Durant un interstice qui ne dure qu'une seconde ou deux, ses yeux plongent dans les yeux, et puis ses lèvres se posent sur leurs adversaires, descendent explorer la mâchoire, la jugulaire, et la naissance des seins. Elle n'aime pas tellement tourner en rond, et pas non plus faire attendre les dames. Ça n'a pas besoin d'être beau ou romantique, il s'agit de passion et de plaisir. Un que l'on consume vite et bien, avant qu'il ne disparaisse. Ça disparaît forcément, à un moment ou à un autre, chez les gens comme Arya. Parce qu'elle n'a pas bu beaucoup, mais que ça doit jouer, parce qu'Arya a tout ce qu'il y a de plus hétéro-normé, parce qu'elles ne se croiseront probablement plus jamais. « Dis-moi... Souffle-t-elle contre la peau. T'es sûre que tu veux toujours pas venir bosser ici ? » Sur un malentendu, ça passe. Les gens sont cons et ont tendance à accepter n'importe quoi quand ils se font toucher et qu'ils en veulent plus. D'ailleurs, ses doigts manœuvrent entre les franges humides de l'entre-cuisses, et s'appliquent à en titiller le centre. « Que veux-tu, moi aussi, je suis une sale gamine capricieuse. Finit-elle en mordant dans le cou. » 

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Mar 14 Jan - 21:35
Elle va imploser Arya Cohen, imploser à cause du désir qu’elle éprouve pour la brune, qui était il y a encore quelques heures, l’avocate de la partie adversaire. Mais là, il n’y a ni partie adversaire, ni avocates, ni loi. Il n’y a rien que deux corps qui se cherchent, se trouvent. Rien que des lèvres qui ne demandent qu’à être comblées. Elle déglutit Arya et elle sourit, le coeur qui bat dans les tempes quand Harry la flatte. Elle rit un peu Arya avant d’entendre l’espèce de menace et elle ne peut s’empêcher de glousser quand elle sent son dos qui se colle contre le bois du bureau, merci l’alcool qui lui fait avoir des réactions non contrôlées, comme ce stupide rire qui vient de filtrer ses lèvres. Arya se mord l’intérieur de la joue quand elle sent les mains d’Harry entre ses cuisses, elle ne quitte pas le regard de la brune, et quand ses lèvres se déposent contre celles de la blonde, Arya prolonge le baiser, sa langue qui s’immisce contre celle d’Harry, bataille acharnée jusqu’à ce qu’elle s’échappe pour parcourir la peau, provoquant des frissons incontrôlés tandis que l’un des mains de la blonde se perd dans les cheveux de la brune. Alors que des soupirs filtrent les lèvres, déjà. Elle est dans une bulle Arya, une bulle qui ne demande qu’à exploser. Comment est-ce possible de ressentir autant de choses ? La chaleur qui est bien trop présente entre les reins, la cage thoracique qui se soulève avec une rapidité déconcertante, le coeur qui bat trop vite, trop fort. Quand le murmure d’Harry lui parvient aux oreilles, elle ne sait pas comment répondre, elle ne sait même pas si elle pourra parler, les mots sont bloqués « Ce n’est pas parce que tu vas me baiser, que je te dirais oui. » annonce t-elle, les yeux clos. Quand Harry la titille, Arya se redresse en se mordant la lèvre avec violence pour attirer le visage d’Harry vers le sien, lui offrir un baiser brûlant, mordant la lèvre inférieure de l’avocate avant de mordiller l’oreille, le cou pour venir par lui murmurer « Laisse moi faire. » prononce t-elle en glissant une main sur la poitrine, un doigt qui trace une ligne imaginaire jusqu’entre les cuisses, ses lèvres qui se perdent encore contre celles d’Harry jusqu’à ce que ses doigts prennent possession de l’avocate, lentement d’abord. Puis elle cherchait le point sensible, en activant son poignet tandis que ses doigts flirtaient avec l’intimité d’Harry,elle ne pouvait plus contrôler ses soupirs Arya. L’électricité est pesante dans la pièce, dans ce bureau, mélange d’alcool, de désir. Arya est en train de se perdre avec celle qui lui avait fait perdre pied cet après-midi et Arya comprenait pourquoi désormais. Elle se sent partir Arya, mais elle ne veut pas que le moment s’arrête, elle veut que son moment de plénitude arrive parce qu’elle ne sait pas si elle pourrait tenir longtemps, mais pourtant, elle a envie que ça s’étire longtemps, toujours plus longtemps.

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Jeu 16 Jan - 4:58
Son sourire fauve ne tombe jamais. Ni quand on la recadre, ni quand Arya décide de prendre les rennes. Puisque sa consœur semble apprécier le contrôle, Harry lui laisse volontiers, et se contente de suivre le mouvement. Elle aime ça, les jeux de pouvoir, dans un sens ou dans l'autre. « Vous êtes bien autoritaire, maître Cohen. Provoque-t-elle alors qu'elle refoule un ou deux soupirs. » Une chaleur agréable exsude de son bas-ventre par vagues, et brûle jusque dans ses tempes. Malgré l'inexpérience supposée et presque avérée du parti adverse, son fantasme seul d'Arya Cohen aurait suffi à la faire venir. Qu'on sache se servir de ses doigts aident quand même. L'avantage d'être une femme avec une autre femme. D'ailleurs, ses propres phalanges glissent entre les pans humides et ne tardent pas à pénétrer les chairs. Un râle de plaisir s'échappe de la trachée, tandis que son front s'installe contre le bois, et que son corps commence à peser lourd. L'espace d'une poignée de secondes, elle se sent hors de l'espace. Il ne faut pas beaucoup plus longtemps pour que son plaisir entassé par couches se répande à travers l'organisme, d'entre les cuisses jusque dans ses plus lointaines extrémités. Les muscles, contractés à leur maximum, se détendent d'un seul coup.

Pas avare en amour, et surtout égocentrique, Harry met un point d'honneur à venir à bout d'Arya Cohen à son tour, avant de se relever pour s'affaler dans son fauteuil de bureau, pantelante. Un sourire crétin gangrène le visage. « Pas mal. » Elle hoche nonchalamment des épaules l'air effectivement de statuer un 'pas mal'. Ses yeux traînent sur la silhouette trop habillée de la blonde. « T'es quand même encore un peu trop habillée. C'est ça, qui est pratique, avec les robes. Mais pour le plaisir des yeux, on repassera. » Oh, Harry n'a découvert qu'une toute petite partie d'Arya Cohen, et elle espère bien qu'elle aura l'occasion de creuser plus loin dans les nuances. Que ça soit maintenant, pour un round deux, ou plus tard. « On remet ça quand tu veux. Verbalise-t-elle sans forme de pression d'un côté ou de l'autre. » On a le droit de manquer de goût, et de ne pas aimer les corps féminins, ou pire, de ne pas l'aimer elle. « Pour info, je me mets très bien à genoux. Mais c'est juste comme ça, hein. » Un rictus aguicheur accompagne la proposition. Après tout, la nuit ne fait que commencer. Il y a tant de choses à apprendre, et tant de choses à dévoiler.  

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